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21 juillet 2025
LE KHALIFE REMERCIE LES MOURIDES
Il avait interdit à Touba les jeux de hasard, la vente d’alcool, de cigarettes et leur consommation, la lutte - Serigne Mountakha Mbacké n’a pas caché son bonheur de constater que les disciples ont compris son message et l’ont appliqué à la lettre
Il y a quelques temps, le khalife général des Mourides avait brandit, par l’entremise de son porte-parole, une liste sur laquelle étaient inscrites toutes les pratiques non conformes aux valeurs du Mouridisme et qu’il interdisait dans la ville sainte. Se rendant compte que les talibés ont appliqué à la lettre son décret, Serigne Mountakha Bachir Mbacké a remercié les habitants de Touba, lors de la célébration de la Tabaski. Il a en outre appelé tous les musulmans à se conformer aux préceptes de l’islam.
Le khalife général des Mourides est un homme apaisé et heureux. Il avait interdit à Touba les jeux de hasard, la vente d’alcool, de cigarettes et leur consommation, la lutte, le football, la dépigmentation, le folklore. Serigne Mountakha Mbacké n’a pas caché son bonheur de constater que les disciples ont compris son message et l’ont appliqué à la lettre. «Ces derniers temps, nous avions rappelé toutes les pratiques qui n’honorent pas la ville sainte de Touba et avions réitéré leur interdiction. Dieu merci ! Nous avons senti, par la grâce de Dieu, que depuis lors, hommes, femmes et jeunes, tous ont fait du respect des valeurs de Touba leur préoccupation», a fait entendre Serigne Mountakha Mbacké après la prière de la Tabaski ce lundi. A la grande mosquée de Touba qui était envahie de tous bords par une pléthore de talibés (disciples) venus de partout, le khalifa poursuit son allocution pour expliciter davantage la portée de cette fatwa : «De temps à autre, il paraît nécessaire de nous (les disciples, lui y compris) rappeler nos devoirs par rapport à cette ville.
Et parmi nos devoirs, il n’y a pas de plus important que de préserver les valeurs de ce legs de Serigne Touba qu’est sa ville sainte.» Parce que, enchaîne le numéro un de Touba, tout le monde sait qu’il «donnait une considération particulière à cette cité et nous devons faire tout ce qui est de notre pouvoir pour nous conformer à sa volonté». Par ailleurs, Serigne Mountakha Mbacké invite tous les disciples, les musulmans à fournir davantage d’efforts quant au respect des préceptes de l’islam.
«Tout ce qui nous arrive de malest dû à notre négligence et notre manque d’effort pour l’adoration d’Allah. Quiconque ne se préoccupant qu’aux biens terrestres, oubliant ses devoirs vis-à-vis de l’islam, n’aura de paix dans ce monde et dans l’au-delà ! Donc redoublons nos efforts, adorons davantage Dieu, travaillons encore pour Serigne Touba et arrêtons d’être pris en otage par les biens terrestres», plaide le khalife.
Par Denis NDOUR
LA DÉTENTION PRÉVENTIVE COUVRIRAIT-ELLE CELLE ARBITRAIRE AU SENEGAL ?
Aujourd’hui la question est de savoir si nos autorités judiciaires se préoccupent vraiment de la durée qui s’écoule entre la détention et l’arrestation, l’inculpation, le début du procès et le verdict ?
La récente lettre de l’activiste Guy Marius Sagna, depuis sa chambre à la maison d’arrêt de Reubeuss, a fait couler beaucoup d’encre, susciter beaucoup de débats, à travers les réseaux sociaux, les radios et télévisions et sa détention a même entrainé des manifestations publiques. Le cri d’indignation reste le même “ceci n’est pas normal, c’est injuste, ou encore c’est une détention arbitraire…etc.”
Une détention est dite arbitraire, lorsqu'une autorité prive de liberté une personne sans base légale. La plupart des pays africains y compris le Sénégal sont confrontés à la pratique de la détention arbitraire. Elle ne connait aucune frontière et des milliers de personnes sont victimes de détention arbitraire, chaque année. Étant donné que la détention en elle-même n'est pas une violation des droits humains, le droit international s'efforce progressivement de définir les limites au-delà desquelles une détention, qu'elle soit administrative ou judiciaire, deviendrait arbitraire.
L'article 9 de la Déclaration universelle des droits de l'Homme déclare que : “Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé”. L'article 9(1) du Pacte international relatif aux droits civils et politiques déclare : “Tout individu a droit à la liberté et à la sécurité de sa personne. Nul ne peut être privé de sa liberté, si ce n'est pour des motifs et conformément à la procédure prévue par la loi”. Quelle que soit la période considérée, le nombre de personnes en attente de jugement qui sont placées en détention est estimé à 3,2 millions, ce qui représente 30 pour cent de la population carcérale totale dans le monde entier. Ces individus sont présumés innocents, jusqu’à ce que leur culpabilité ait été légalement établie, mais il arrive qu’ils soient détenus dans des conditions pires que celles des condamnés et parfois pendant des années. La détention préventive est une question très préoccupante et le plus souvent couvre l’arbitraire.
En effet, la situation des prévenus est tout à fait différente de celle des personnes condamnées pour un délit, puisqu’ils n’ont pas encore été jugés coupables d’un délit quelconque et sont donc présumés innocents aux yeux de la loi. En fait, ces personnes sont détenues dans des conditions de secret particulièrement strictes, qui portent parfois atteinte à la dignité humaine. Dans beaucoup de pays, la majorité de la population carcérale est constituée de prévenus dans une proportion pouvant atteindre 60%.
Le traitement qui leur est réservé soulève des problèmes particuliers, notamment lorsqu’une autre autorité que les autorités carcérales, par exemple le Ministère public détermine les droits de visite des familles ou de consultation d’un avocat. Par ailleurs, la détention provisoire peut compromettre la garantie d’un procès équitable et remettre en cause la présomption d’innocence. Elle accroît également le risque d’extorsion d’un aveu ou d’une déclaration sous la torture ou autres mauvais traitements, et elle réduit les possibilités de défense du suspect, en particulier, lorsque la personne n’a pas de moyens financiers et ne dispose ni d’un conseil ni d’un appui pour obtenir des éléments de preuve en sa faveur.
Une autre conséquence du dysfonctionnement du système de l’administration de la justice portant atteinte au respect des droits de l’homme, est qu’il génère une pression sur la police de “classer les affaires” par des moyens autres que des enquêtes minutieuses et objectives. (Combien de fois avons-nous assister à des procès ou l’inculpe rejette le procès-verbal de l’enquête préliminaire ?) Aujourd’hui la question est de savoir si nos autorités judiciaires se préoccupent vraiment de la durée qui s’écoule entre la détention et l’arrestation, l’inculpation, le début du procès et le verdict ? Les refus de mise en liberté sous caution sont-ils vraiment motivés ? Comment sont-ils justifiés ? Un recours est-il possible ?
Le placement en détention provisoire fait-il l’objet d’un réexamen régulier ? Par qui ? Les principes de nécessité et de proportionnalité sont-ils réexaminés de manière approfondie ? Nous le savons tous les prisons existent dans la plupart des sociétés depuis des siècles. Elles servent habituellement à incarcérer des individus jusqu’à leur comparution devant telle ou telle instance judiciaire Ils peuvent y attendre la tenue de leur procès, l’exécution d’un jugement, le prononcé d’une peine d’exil ou encore le versement d’une caution ou le paiement d’une amende ou d’une dette ; parfois aussi, la prison prive de liberté pour longtemps des personnes qui ont représenté une menace particulière pour un régime ou un dirigeant en place pour des raisons politiques. Au fil des années, la finalité de l’emprisonnement a suscité une vive controverse, qui se poursuit de nos jours. Pour certains, cette solution devrait servir exclusivement à sanctionner les malfaiteurs ; d’autres font valoir qu’elle a essentiellement pour objet de dissuader aussi bien les individus en prison de commettre de nouveaux délits à leur libération, que ceux qui pourraient avoir une propension à perpétrer un crime.
Selon un autre point de vue, l’incarcération des individus vise à les réformer ou à les réadapter. Autrement dit, une fois en prison, ils finiront par reconnaître l’erreur à l’origine d’un comportement délictueux et acquerront les compétences qui leur permettront de mener une existence conforme à la loi une fois remis en liberté. Parfois, la réadaptation des individus intervient grâce au travail.
Dans certains cas, les gens peuvent être emprisonnés parce que le délit commis prouve qu’ils constituent un danger grave pour la sécurité publique. Il est important de rappeler ici qu’en matière de droits des personnes privées de liberté, il y a des conditions minima qui sont admises par les Nations Unies que tous les pays qui prônent l’Etat de droit devraient respecter. -Les locaux de détention et, en particulier, ceux qui sont destinés au logement des détenus pendant la nuit, doivent répondre aux exigences de l'hygiène, compte tenu du climat, notamment en ce qui concerne le cubage d'air, la surface minimum, l'éclairage, le chauffage et la ventilation.
La lumière artificielle doit être suffisante pour permettre au détenu de lire ou de travailler sans altérer sa vue. -Les installations de bain et de douche doivent être suffisantes pour que chaque détenu puisse être mis à même et tenu de les utiliser, à une température adaptée au climat et aussi fréquemment que l'exige l'hygiène générale selon la saison et la région géographique, mais au moins une fois par semaine sous un climat tempéré. -Tous les locaux fréquentés régulièrement par les détenus doivent être maintenus en parfait état d'entretien et de propreté. -Tout détenu doit recevoir de l'administration aux heures usuelles une alimentation de bonne qualité, bien préparée et servie, ayant une valeur nutritive suffisant au maintien de sa santé et de ses forces. - Chaque détenu doit avoir la possibilité de se pourvoir d'eau potable lorsqu'il en a besoin.
- Chaque détenu qui n'est pas occupé à un travail en plein air doit avoir, si le temps le permet, une heure au moins par jour d'exercice physique approprié en plein air. -Chaque établissement pénitentiaire doit disposer au moins des services d'un médecin qualifié, qui devrait avoir des connaissances en psychiatrie et bénéficier des soins d'un dentiste qualifié.
-Lorsque le traitement hospitalier est organisé dans l'établissement, celui-ci doit être pourvu d'un matériel, d'un outillage et des produits pharmaceutiques permettant de donner les soins et le traitement convenables aux détenus malades, et le personnel doit avoir une formation professionnelle suffisante.
-Le médecin est chargé de surveiller la santé physique et mentale des détenus. Il devrait voir chaque jour tous les détenus malades, tous ceux qui se plaignent d'être malades, et tous ceux sur lesquels son attention est particulièrement attirée.
-Le médecin doit présenter un rapport au directeur chaque fois qu'il estime que la santé physique ou mentale d'un détenu a été ou sera affectée par la prolongation ou par une modalité quelconque de la détention.
-Aucun détenu ne peut être puni sans être informé de l'infraction qu'on lui reproche et sans qu'il ait eu l'occasion de présenter sa défense.
-Les peines corporelles, la mise au cachot obscur ainsi que toute sanction cruelle, inhumaine ou dégradante doivent être complètement défendues comme sanctions disciplinaires. Il en est de même pour toutes autres mesures punitives qui risqueraient d'altérer la santé physique ou mentale des détenus.
-Le médecin doit visiter tous les jours les détenus qui subissent de telles sanctions disciplinaires et doit faire rapport au directeur s'il estime nécessaire de terminer ou modifier la sanction pour des raisons de santé physique ou mentale.
-Des dispositions doivent être prises pour indemniser les détenus pour les accidents du travail et les maladies professionnelles, à des conditions égales à celles que la loi accorde aux travailleurs libres. -Tout détenu doit avoir chaque jour ouvrable l'occasion de présenter des requêtes et des plaintes au directeur de l'établissement ou au fonctionnaire autorisé à le représenter.
-Les détenus doivent être autorisés, sous la surveillance nécessaire, à communiquer avec leur famille et ceux de leurs amis auxquels on peut faire confiance, à intervalles réguliers tant par correspondance qu'en recevant des visites.
-Toute personne reconnue coupable d’actes de torture doit faire l’objet de sanctions appropriées proportionnelles à la gravité de l’infraction et appliquées conformément aux normes internationales pertinentes. - Nul ne sera puni pour avoir désobéi à un ordre de commettre des actes équivalant à la torture et aux peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
-La privation de liberté de toute personne par une autorité publique devrait être soumise à une réglementation conforme au droit (le droit à ce qu’un membre de la famille ou toute autre personne appropriée soit informée de la détention ; Le droit à un examen par un médecin indépendant ; Le droit d’accès à un avocat ; Le droit de la personne privée de liberté d’être informée des droits ci-dessus dans une langue qu’elle comprend.).
Le but et la justification des peines et mesures privatives de liberté sont en définitive de protéger la société contre le crime. Un tel but ne sera atteint que si la période de privation de liberté est mise à profit pour obtenir, dans toute la mesure du possible, que le délinquant, une fois libéré, soit non seulement désireux, mais aussi capable de vivre en respectant la loi et de subvenir à ses besoins. Il faut tenir compte, dès le début de la condamnation, de l'avenir du détenu après sa libération. Celui-ci doit être encouragé à maintenir ou à établir des relations avec des personnes ou des organismes de l'extérieur qui puissent favoriser les intérêts de sa famille ainsi que sa propre réadaptation sociale.
En définitive toute personne soumise à une forme quelconque de détention ou d'emprisonnement est traitée avec humanité et avec le respect de la dignité inhérente à la personne humaine. Il est important de souligner le principe selon lequel les individus qui sont détenus ou emprisonnés conservent tous leurs droits, sauf ceux dont la perte est une conséquence directe de la privation des libertés. L’interdiction universelle des actes de torture et des mauvais traitements trouve sa source dans la dignité inhérente à la personne humaine.
Les prisonniers et les détenus doivent être traités en toute circonstance de façon humaine et digne. Cette exigence s’applique depuis le jour de l’admission, jusqu’à celui de la libération. Mais aussi la personne qui a fait l’objet d’une détention provisoire au cours d’une procédure terminée à son égard par une décision de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement devenue définitive a droit, à sa demande, à la réparation intégrale du préjudice moral et matériel que lui a causé cette détention de l’organisation judiciaire.
En effet à force de voir des délinquants financiers gambadaient dans la société sans inquiétude au moment où les arrestations à soubassement politiquent augmentent, combattre l’arbitraire au Sénégal devient une mission du peuple et non de la justice. Oui le constat est là, de plus en plus les populations n’ont plus confiance en leur système judicaire. Et comme disait le Dr. M. L. King : “une loi qui est injuste ne doit pas être respectée”.
LE BATEAU-HÔPITAL AFRICA MERCY AU PORT DE DAKAR
Le bateau-hôpital Africa Mercy, qui entame un séjour de dix mois au Sénégal dans le cadre d’une mission humanitaire, est arrivé ce matin au Port autonome de Dakar
Dakar, 14 août (APS) - Le bateau-hôpital Africa Mercy, qui entame un séjour de dix mois au Sénégal dans le cadre d’une mission humanitaire, est arrivé ce matin au Port autonome de Dakar, a appris l’APS de la Télévision publique sénégalaise (RTS).
Une cérémonie d’accueil du navire est prévue à partir de 17h30, en présence du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, et de la Première Dame, Marème Faye Sall, tous deux parrains de cette mission.
Selon le ministre de la Santé, qui donnait récemment une conférence de presse, le navire-hôpital Africa Mercy séjourne au Sénégal d’août 2019 à mai 2020.
Le bateau aura à son bord quelque 400 volontaires, 5 blocs opératoires, 82 lits, un scanner, un équipement complet pour des radios à rayon X ainsi qu’un laboratoire.
Il a indiqué que "le navire de l’espoir" va proposer des soins médicaux gratuits à quelque 3000 patients sénégalais avec principalement des interventions chirurgicales relatives notamment à l’orthopédie, à la pédiatrie, à la chirurgie maxillo-faciale et ORL, à la chirurgie reconstructive plastique, gynécologique et dentaire.
Cette intervention "humanitaire et ponctuelle" devrait également permettre "la formation de 2000 agents et techniciens biomédicaux pour ainsi agir sur les composantes ressources humaines et équipements matériels", renseigne le ministre.
La "directrice pays’’ de l’ONG "Mercy Ships, Christie Randale, souligne que le séjour du navire en réponse à une invitation de l’Etat du Sénégal, va permettre notamment aux populations les plus démunies d’avoir accès à des soins chirurgicaux.
Mercy Ships affrète, depuis 1978, des navires-hôpitaux à destination des pays les plus pauvres d’Afrique, pour y offrir gratuitement des soins, des formations et une assistance au développement de projets locaux.
Plus de 2,5 millions de personnes ont bénéficié de l’aide de Mercy Ships.
C’est en Lausanne, en Suisse, que Don et Deyon Stephens se sont lancés dans l’aventure qui les a conduits à fonder Mercy Ships. L’idée se concrétisa en 1978, avec l’achat du premier navire, l’Anastasis.
L’année 2007 marque le lancement de l’Africa Mercy, le plus grand des 4 navires-hôpitaux en opération au sein de l’organisation depuis bientôt ses 40 ans d’existence.
DEUX TRANSITAIRES ARRÊTÉS
Rebondissement dans l’affaire des 1036 Kg de cocaïne saisis au Port de Dakar
Rebondissement dans l’affaire des 1036 Kg de cocaïne saisis au Port de Dakar. En cavale depuis l’éclatement de l’affaire, deux (2) transitaires sont finalement tombés. L’Observateur, qui donne l’information, précise que V. et M. Ndiaye étaient dans le viseur de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS).
Dans cette affaire, une première saisie de 240 Kg avait été découverte le 26 juin dernier avant une deuxième de 798 kg de drogue, au Port de Dakar. La marchandise prohibée était dissimulée dans les coffres de véhicules débarqués du navire ’’Grande Nigeria’’, en provenance du Brésil en partance pour l’Angola. I. Thiam, dealer sénégalais notoire présenté comme le cerveau du trafic, a été déjà arrêté.
Deux (2) agents de Dakar terminal ont été placés sous mandat de dépôt, et deux (2) autres sous contrôle judiciaire.
Un couple allemand qui supervisait la drogue, le capitaine italien du navire, Mattera Borgia Pasquale et son compatriote Paolo Almalfitano, qui étaient dans le même bateau, ont été également arrêtés.
Cinq (5) mandats d’arrêts ont été lancés contre les fugitifs clairement identifiés dont I. Thiam, et les transitaires finalement interpellés.
ME MADIKE NIANG DEMANDE AUX "FRUSTRES" DU PDS DE VENIR LE REJOINDRE
Les récents remous au sein Parti démocratique sénégalais (Pds) ne laissent pas indifférent Me Madické Niang.
Les récents remous au sein Parti démocratique sénégalais (Pds) ne laissent pas indifférent Me Madické Niang. Même s’il ne veut pas commenter les changements apportés par Me Abdoulaye Wade à la direction du Pds, l’ancien compagnon du « Pape du Sopi » pense que l’histoire lui a donné raison.
Interpellé sur la question, le candidat malheureux à la dernière présidentielle répond : « Depuis que j’ai fait ma déclaration de candidature, jusqu’à ce jour, tous les faits qui ont lieu (au Pds) me donnent raison ». L’ancien ministre libéral de faire un clin d’œil à ses ex camarades « frustrés ». « Dans tous les cas, je lance à tous ceux qui se sentent à l’étroit au Pds de venir me rejoindre, pour que nous puissions constituer un parti fort, capable de prendre en charge l’héritage du parti », déclare Me Madické Niang.
Dans un communiqué rendu public, Me Abdoulaye Wade, a mis en place un « nouveau Secrétariat national du PDS » . Ceci, dans le but de faire « face aux nouveaux enjeux et aux défis auxquels (le PDS) est confronté, il était devenu nécessaire de remanier le Secrétariat national qui n’avait pas été renouvelé depuis 2014, (5 ans aujourd’hui), pour prendre en charge les mutations et les nouveaux changements », expliquait le pape du Sopi dans le document.
Des changements qui ont conduit à l’éviction de Oumar Sarr, jusque là numéro 2 du parti. Karim Wade et ses soutiens prennent, donc, les commandes. Des changements qui n’ont pas plu à tous les militants du Pds puisque Me Amadou Sall et Babacar Gaye ont décliné leurs nouveaux postes.
GUY MARIUS SAGNA DEVRAIT BÉNÉFICIER D’UNE LIBERTÉ PROVISOIRE VENDREDI
L'activiste devrait en sortir au bout de 48 heures, au plus tard, si le juge accorde une suite favorable à la demande introduite par son avocat
Guy Marius Sagna ne devrait pas faire un mois en détention. Arrêté et placé sous mandat de dépôt le 19 juillet dernier et inculpé pour fausse alerte au terrorisme, le célèbre activiste sera entendu sur le fond du dossier ce mercredi, 14 août, par le Doyen des Juges.
Au sortir de cette audition, Guy Marius Sagna retournera certainement dans sa cellule de la prison de Reubeuss, mais il devrait en sortir au bout de 48 heures, au plus tard, si le juge accorde une suite favorable à la demande de liberté provisoire introduite par son avocat, Me Moussa Sarr. La tendance va dans ce sens, selon nos informations. Le membre de l’association "anti-impérialiste Frapp / France Dégage" a ainsi de grandes chances de bénéficier de cette Liberté provisoire et quitter Reubeuss, vendredi.
Il est reproché à Guy Marius Sagna un texte, publié sur Facebook par l’association citée plus haut et dont il est membre, évoquant un attentat terroriste que préparerait la France au Sénégal. La ligne de défense de ses souteneurs a été, dès le début de l’affaire, de contester avoir lui-même écrit les propos incriminés dans la mesure où c’est un post sur la page du groupe et non la sienne, tandis que le procureur de la République lui collait l’article 429 bis du Code pénal : « Celui qui, par un moyen ou procédé quelconque communique ou divulgue une information qu’il sait fausse dans le but de faire croire à l’existence ou à l’imminence d’un attentat ou d’une explosion, d’une dégradation, détérioration ou menace, est puni d’un emprisonnement d’un an à cinq ans et d’une amende de 500.000 francs à 2.000.000 de francs ».
« LES AUDITIONS SUR L'AFFAIRE PÉTROTIM, C'EST DU CINÉMA »
Abdul Mbaye commente la décision de sa condamnation en appel à un an ferme avec sursis et à une amende de 100 millions de F CFA
Abdoul Mbaye sort de sa réserve. L’ancien Premier ministre commente la décision de sa condamnation en appel à un an ferme avec sursis et à une amende de 100 millions de F CFA. Dans cette interview exclusive qu’il a accordée au groupe Emedia, le leader de l’ACT évoque également quelques sujets brûlants de l’actualité : le Programme d’appui de la modernisation de l’administration (Pama) que le président de la République vient de lancer ou encore le scandale à 10 milliards de dollars, révélé par BBC. Entretien !
Comment avez-vous accueilli la nouvelle décision de justice concernant le dossier avec votre ex épouse ?
C’est une décision de Justice qui me condamne lourdement. J’ai pris connaissance de cette sentence alors que j’étais dans l’avion de retour à Dakar. C’est un verdict qui m’a surpris. C’est une décision que ni moi ni mes avocats ne peuvent expliquer puisse qu’elle a été rendue en audience. Depuis, nous essayons de trouver l’arrêt du président Amady Diouf, mais il n’existe toujours pas. C’est étonnant ! Parce que, la décision est rendue sans pouvoir être pour l’instant motivé. C’est contraire aux habitudes et c’est particulièrement gênant.
D’ailleurs, ça me bloque un peu dans ma capacité de post explications. Mais ce qu’on peut retenir de cette décision est qu’on me condamne pour usage de faux. Il faut savoir que lors de l’audience du 18 juin, en face du juge Amady Diouf, je lui avais dit : « M. le président, voilà bientôt trois ans que je suis poursuivi pour un usage de faux que l’on ne m’a pas encore présenté. C’est quand même incroyable. »
Parce que, la décision est rendue sans pouvoir être pour l’instant motivé. Quels sont les biens, les avoirs que j’aurais escroqués ? Personne n’est capable de me citer ces biens ou de me dire par quels moyens j’ai tenté d’escroquer. En somme, je suis condamné pour deux chefs sans éléments matériels. C’est extraordinaire. Même si on considère qu’il y a tentative d’escroquerie, il n’y a pas de préjudice et on me demande de payer à la plaignante une somme de 100 millions de F CFA.
Que comptez-vous faire alors ?
Mes avocats vont faire un pourvoi en cassation. On attend de voir les motifs, mais c’est une décision inacceptable. Les gens disent que le président Amady Diouf est un excellent juriste, l’un des plus compétents de la Cour d’appel, donc je crois qu’il n’aura pas de peine pour motiver sa décision. Mais, je suis pressé de voir ce qu’il va mettre dedans.
Non seulement pour justifier l’usage de faux, qui n’existe pas, mais également pour justifier la tentative d’escroquerie, parce qu’il ne peut pas citer un bien ou un avoir que j’aurais essayé d’enlever de la propriété de la dame Aminata Diack. Il faudra aussi qu’il justifie le montant de 100 millions de dommages et intérêts qui doivent être versés pour une tentative d’escroquerie, qui encore une fois, n’existe pas, en ce qui me concerne.
Vous insistez pour avoir l’arrêt. Pourquoi ?
On va aller chercher l’arrêt. Mes avocats y étaient avant-hier (entretien réalisé le vendredi 9 août 2019) mais l’arrêt n’était pas disponible. C’est incroyable. On ne peut pas s’en tenir à une décision. Il faudrait qu’elle soit motivée. Nous sommes en justice.
Soupçonnez-vous des relents politiques dans ce dossier ?
C’est évident ! Pour moi, on exécute un ordre. Mais, ce qui m’intéresse, ce sont les motivations. Nous allons rester dans le cadre du système judiciaire sénégalais. Vous savez, j’ai beaucoup de chance. Je suis entré en politique il y a trois ans. Et au moment où je vous parle, j’ai l’expérience de la procédure civile et pénale. J’ai aussi l’expérience de la Cour Suprême, parce que j’attaqué un arrêté ministériel (sur le parrainage) au niveau de cette juridiction. J’ai l’expérience également sur comment fonctionne le Conseil constitutionnel. Ce qui veut dire qu’aujourd’hui, j’ai une appréciation globale du système judiciaire sénégalais et sincèrement, il est très loin de ce que je l’imaginais.
Qu’est-ce cela vous fait d’être traîné devant les tribunaux en tant qu’ancien Premier ministre sur un dossier concernant votre vie privée ?
C’est très dur. Mais, je le considère comme un coup du destin. Cela m’a aussi appris beaucoup de choses. En bon croyant, je n’ose jamais user de mes pouvoirs politiques pour combattre qui que ce soit. Je ne l’imagine même pas. Le pouvoir est éphémère. Cette épreuve est difficile non pas pour moi seulement mais pour les membres de ma famille, aussi.
Où en êtes-vous avec votre plainte concernant le dossier Pétrotim ?
D’abord, je n’aime pas beaucoup le cinéma. Le cinéma, c’est quoi ? On va faire un appel à témoins alors que ce sont des faits que l’on connaît depuis trois ans. J’avais saisi par écrit, en 2016, le président de la République.
Il se trouve que l’appel à témoin est centré autour de la recherche de preuves d’une corruption. Vous savez que prouver la corruption est probablement la chose la plus difficile. Donc, je peux presque vous dire à quoi cela va aboutir cette procédure engagée : ’ »Non, nous n’avons pas prouvé que Aliou Sall a été corrompu donc le dossier est classé ».
Nous avons accepté d’être dans cette procédure. Ce qui nous intéresse, c’est de montrer au peuple, parce que la justice est rendue au nom du peuple, comment fonctionne cette justice qui est censée être rendue en leur nom. C’est ce qui a motivé notre présence devant les enquêteurs et nous avons délivré notre témoignage.
Le Congrès de la Renaissance démocratique (Crd) nous avait mandatés, Mamadou Lamine Diallo et moi, pour porter plainte. Mais cette fois, sur quelque chose de très précis : un faux en document administratif. Contrairement à ce que l’on me reproche (sur le dossier qui l’oppose à son ex épouse : ndr), ce faux, il existe. C’est un rapport de présentation, partie intégrante de deux décrets signés par le président de la République.
Ce rapport de présentation qui contient de fausses informations a été signé par le ministre Aly Ngouille Ndiaye et le décret, signé par le président de la République et contresigné par le Premier ministre, que j’étais.
Quand en 2016, j’écrivais au président de la République pour lui dire, attention, on a été trompé par de fausses informations. Ce que j’attendais de lui, c’est qu’il engage une action, une plainte pour abroger le décret. Il ne l’a pas fait. Jusqu’au moment où je vous parle, il n’a rien fait. Mais moi, je suis contre signataire de ce décret, par conséquent, je considère que moi aussi j’ai été trompé. Dès lors, je suis en mesure de me porter partie civile et de porter plainte contre X, tout en citant dans la plainte toutes les personnes qui ont été impliquées dans le faux et qui ont tiré bénéfice du faux. Ce qu’il faudrait retenir dans cette affaire où le faux existe, parce qu’étant produit et documenté, voilà 20 jours que nous attendons la suite de ce dossier.
Quelle appréciation faites-vous du Projet d’appui à la modernisation de l’administration (Pama) que le chef de l’Etat vient de lancer ?
Je vous renvoie au rapport qui a été élaboré conjointement par les services de la Primature et ceux de la Présidence, en 2013, et qui rendait des actions qui avaient été engagées dans le cadre de la modernisation de l’administration et notamment dans le cadre de la réalisation d’économie. Il a été question de mettre fin à tous ces gaspillages totalement anormaux qui caractérisent aujourd’hui l’administration sénégalaise.
En 2012, le président Macky Sall appelle à une gestion sobre et vertueuse. Nous étions tous engagés dans un programme rigoureux d’économie. Cela concernait les téléphones. On a fait baisser les factures, allé à la chasse des facturations anormales. Nous avions réduit les billets des voyages. Même le Premier ministre n’avait plus le droit de voyager en business classe. Nous avions commencé véritablement à rationaliser les agences.
Mais tout ça avait fini par être abandonné. Nous sommes dans un pays où l’on sait diagnostiquer les problèmes, mais la volonté pour leur trouver des solutions est toujours absente. Aujourd’hui, ça revient au goût du jour. C’est paradoxal parce que c’est même le président de la République qui est aux commandes.
Pourquoi le mal persiste ?
Le problème est toujours là, parce que d’abord, on a changé de Premier ministre. Mais aussi parce ce que ça à cesser d’être un objectif principal de la gestion Macky Sall. C’est tout. Aujourd’hui, on y revient, et ça il faut le dire, on est entré dans une période d’ajustement structurel.
Expliquez-nous ?
L’ajustement structurel s’impose au Sénégal parce qu’il y a une gestion gabégique des ressources de l’Etat simplement parce qu’on a privilégié le politique partout. Les fonds publics sont utilisés pour financer de la politique. On a utilisé l’endettement extérieur pour financer des éléphants blancs.
C’est un gaspillage incroyable. Le gouvernement a fait monter les services de la dette à des niveaux que ne supporte plus le budget de l’Etat ou très difficilement. Le régime de Macky Sall est obligé d’entrer dans une période d’ajustement structurel. Ils vont le nier. Mais, c’est la vérité. Nous parlons français. On ne parle même plus d’économie. C’est l’ajustement : on dépense trop, on va réduire, on sert la ceinture, on réduit des agences ... Nous sommes en plein dans l’ajustement.
LA GRÂCE DE KHALIFA SALL ET LES REMOUS AU SEIN DU PDS EN EXERGUE
Dakar, 14 août (APS) - La presse quotidienne se focalise ce mercredi sur la question de la grâce de l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, ainsi que sur les remous au sein du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition).
‘’Khalifa Sall n’a pas pu passer la fête de Tabaski chez lui. Il reste en prison, car il n’a pas bénéficié d’une grâce présidentielle, comme certains s’y attendaient’’, constate le quotidien Enquête.
WalfQuotidien relève lui aussi que ‘’ceux qui ont scruté la longue liste espérant y voir le nom de Khalifa Sall, ont déchanté’’. Le journal parle d’une ‘’grosse désillusion pour les membres du Front pour la libération de Khalifa Sall qui espéraient que cette fête, coïncidant avec le dialogue national, serait l’occasion idéale pour Macky Sall de faire libérer l’ancien maire de Dakar’’.
L’Observateur parle en une de ‘’dernier coup de grâce’’, et avance que ‘’tous ceux qui avaient pris l’engagement de déposer sur la table du président de la République une demande de grâce pour l’ex-maire de Dakar, ne sont finalement pas passés à l’acte’’.
D’autres journaux à l’image de Sud Quotidien se sont aussi intéressés aux sermons des imams. Selon le quotidien de Sud Communication, ‘’Hivernage pluvieux et lutte contre l’homosexualité’’ ont été ‘’au cœur’’ de leurs interventions.
Vox Populi pour sa part fait remarquer que la question de l’homosexualité a été au centre des sermons des imams. ‘’La fatwa des imams contre l’homosexualité’’, titre le journal qui note au passage qu’à cause de la pénurie de moutons de Tabaski, des familles ont été ‘’privées du sacrifice d’Abraham’’.
Sur un tout autre plan, Le Soleil signale une ‘’cascade de démissions’’ au sein du PDS, après la décision de son secrétaire général, Abdoulaye Wade, de procéder à une reconfiguration du secrétariat exécutif national (SEN) du parti dont il est le fondateur. ‘’Un remaniement qui passe mal’’, titre le journal.
‘’Fronde contre les Wade’’, affiche à son tour Sud Quotidien, expliquant qu’’’officiellement, 4 responsables politiques […] ont rejeté les nouvelles fonctions qui leur ont été attribuées par leur secrétaire général national (SGN), Me Abdoulaye Wade […]’’.
Vox Populi parle même de ‘’grosse fronde au PDS’’. Le journal remarque que des ‘’contestations ont fusé de partout et certains responsables, et pas des moindres ont pris leurs responsabilités’’.
Cela fait dire au Quotidien que ‘’Wade n’est plus le maître du jeu’’. D’après le journal, ‘’ce sont les plus proches collaborateurs de Wade qui, sur un ton diplomatique, mais ferme, ont lancé une défiance à l’autorité’’.
LE SENEGAL TERRASSE L’EGYPTE ET PASSE EN QUART DE FINALE
Après leur succès contre la Côte d’Ivoire en ouverture, le Sénégal a enchaîné ce mardi 13 août à Dakar Arena par un probant succès devant une accrocheuse équipe de l’Egypte (85-47).
Après leur succès contre la Côte d’Ivoire en ouverture, le Sénégal a enchaîné ce mardi 13 août à Dakar Arena par un probant succès devant une accrocheuse équipe de l’Egypte (85-47). Ce qui permet aux Lionnes de s’emparer d’autorité de la première place de la poule A de l’Afrobasket féminin et de se propulser en quart de finale.
Après une victoire signée d’entrée de compétition face à la Côte d’Ivoire, l’équipe du Sénégal poursuit sa marche dans l’Afrobasket féminin. Les Lionnes se sont ouvertes ce mardi 13 août sur le parquet de Dakar Arena, les portes pour les quarts de finale de cette compétition. Face à une équipe égyptienne avec laquelle elle s’est étalonnée en préparation avec à la clé un festival offensif, les Lionnes ont dû hausser un peu plus leur jeux pour prendre la mesure d’une accrocheuse équipe. Les protégées de Cheikh Sarr sont pourtant rentrées avec force avec une nette domination aussi bien dans le jeu intérieur que dans le jeu extérieur.
Sous la houlette d’une Mame Marie Sy, très adroite sur les tirs primés, les Lionnes tiennent à bonne distance Ali Fatima et ses coéquipières et enlever d’autorité le premier acte de jeu ( 25-11). Les Egyptiennes n’en profitent pas moins des pertes de balles répétées pour mettre la pression sur les Lionnes et grignoter leur retard. En «Sixiéme homme», l’Egyptienne Soroya montre l voie se met en évidence avec une succession de paniers (25-17. 2e). Le Sénégal ne tarde toutefois pas de s’adosser sur un jeu rapide impulsé par Ndéye Séne. Très virevoltante, la Lionnes remet son équipe à flot et lui permet de se détacher de nouveau et d’aller à la pause avec une marge de 16 points (41-21). Au retour, des vestiaires, les Lionnes laissent beaucoup d’espace en défense. Moins sereines dans les phases offensives, elles ne tardent pas à baisser la garde et finissent d’être talonnées au tableau d’ affichage (48-36.8e). Le Sénégal devra reposer sur une bonne présence de Fatou Diagne sous le cerceau et l’adresse d’une Ndéye Séne en feu ( meilleure marqueuse avec 17 points) pour se détacher une fois et de virer avec une marge assez consistant de 16 points (59-41).
Suffisant pour aborder le quart temps avec plus d’assurance et même une certaine aisance. Dans le dernier acte de jeu, la bande à Astou Traoré ( 11 points) et Mame Marie ( 12 points) maintiennent l’écart et bouclent la partie avec 38 points d’écart ( 85-47).Ce qui permet au Sénégal de conforter sa place de leader du groupe A. Dans ce même groupe, la Côte d’Ivoire et l’Egypte devront attendre les matchs de barrages que se disputent les équipes classées deuxièmes de leur poule pour décrocher le ticket pour les quarts de finale.
REACTIONS
CHEIKH SARR COACH DES LIONNES : «On espère que l’on va continuer avec Ndéye Séne comme ça»
«Ndéye Séne est notre joueuse gombo. C’est-à-dire qu’elle peu jouer meneuse comme arriére. Quand il y a un problème c’est elle qui gère cela. Si la transition est lente, c’est elle qui rentre pour accélérer. On espére que l’on va continuer avec Ndéye Séne comme ça.»
OUMOU KHAYRI SARR AILIERE DES LIONNES : «Les choses sérieuses vont véritablement commencer»
«Le premier objectif a été atteint. Il reste les quarts de finales où les choses sérieuses vont véritablement commencé. On va multiplier à deux ce que l’on faisait jusqu’ici. Le niveau est plus relevé et on sait ce qui nous attend. Ce sera sans doute plus difficile. Nous sommes devant notre public et nous avons son soutien. Nous feront tout notre possible pour se qualifier en demi finale. L’Egypte n’est pas une petite équipe. Nous savions où passer pour les battre. Comme je le dis, nous avons des premiers quart temps qui sont souvent difficile pour nous. Mais toujours notre banc qui fait tout le temps la différence. Nous ne lâcherons rien. Pour se hisser en finale, il faut se battre et passer les différentes étapes»
MAME DIODIO DIOUF, MENEUSE DES LIONS : «Le coach nous a remobilisées à la mi-temps»
«On savait que nous serions face à une bonne équipe d’Egypte. Nous avons fait le scouting. Nous n’avons pas fait un bon premier mi temps. Le coach nous a remobilisées à la mi temps pour relever un peu le niveau. Nous savons que nous allons vers des matchs couperets et nous allons mieux nous concentrer pour mieux l’aborder »
«EN TOLERANT LE DROIT A L’INSULTE NOUS RISQUONS D’INSTAURER RIEN DE MOINS QU’UN SYSTEME DE TERREUR»
Sur sa page Facebook, Moustapha Diakhaté alerte sur le risque de promouvoir le système de terreur, si l’irrespect et l’insulte sont tolérés dans le pays.
L’ancien président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar (Bby) s’insurge contre ceux qui utilisent l’insulte pour discréditer la première institution de la République, au nom de la liberté d’expression. Sur sa page Facebook, Moustapha Diakhaté alerte sur le risque de promouvoir le système de terreur, si l’irrespect et l’insulte sont tolérés dans le pays.
De plus en plus, le phénomène de l’insulte contre le chef de l’Etat, Macky Sall semble prendre de l’ampleur avec comme corolaires, les interpellations d’activistes très acerbes contre son régime. Ce fût le cas, de l’arrestation puis de la libération du jeune Idrissa Fall Cissé, pour ses post sur Facebook très virulents à l’endroit du Président Macky Sall et son régime. D’ailleurs, il doit répondre à la DIC, ce jour, après que son passeport lui a été confisqué. Il en est de même pour le journaliste-homme d’affaires Adama Gaye devenu un opposant très critique vis-à-vis du pouvoir du président actuel, qui a été placé en garde à vue le 29 juillet, puis déféré le lendemain devant le parquet pour “diffusion d’écrits contraires aux bonnes mœurs” et “offense au chef de l’Etat”.
Des arrestations pour offense au chef de l’Etat qui font couler beaucoup d’encre et de salive.
Réagissant sur sa page Facebook à ses nombreuses sorties qui dénoncent une tentative d’oppression de la liberté d’expression dans le pays, l’ancien président du groupe parlementaire Bby, Moustapha Diakhaté a tant soit peu tiré la sonnette d’alarme. L’ancien parlementaire a marqué sa désapprobation contre cette pratique de l’insulte considérée par certains «comme moyens légitimes pour s’opposer à sa politique». Il estime qu’«en tolérant le droit à l’irrespect, à l’insulte nous risquons d’instaurer, dans notre pays, rien de moins qu’un système de terreur».
De l’avis de l’ancien député, une telle pratique révèle du «peu de considération portée à la première Institution de la République». Parce que, pour lui, «au-delà de la personne de Macky Sall, il faut voir dans cette pratique un travail de sape et de démolition de la démocratie représentative».
Rejetant la thèse de la liberté d’expression souvent brandie par les souteneurs d’auteurs de telles pratiques, Moustapha Diakhaté soutiendra «qu’aucune liberté d’expression ne peut cautionner des discours où le Président de la République est nommément insulté, lui et parfois sa famille». Mieux, il est d’avis que «dans une saine démocratie, l’argumentation ne peut pas céder le pas à l’insulte». Se voulant neutre, il indiquera que ladite remarque et alerte «est valable aussi bien pour l’opposition que pour les partisans de notre majorité».