Le Dg de l’Adm refuse de solder ses dettes
Lors de la campagne pour la dernière présidentielle, de nombreux responsables de l’Alliance Pour la République (APR), des souteneurs et présidents de mouvements affiliés à la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) ont confectionné des tshirts, banderoles et autres gadgets pour montrer leur soutien au candidat Macky Sall. Ce fut le cas du directeur général de l’Agence de Développement Municipal (ADM), par ailleurs président du mouvement Amdem, Cheikh Issa Sall qui milite dans le département de Mbour. Lors de la campagne il avait fait confectionner auprès d’un certain Ndour plus connu sous le nom de Gorgorlou des t-shirts et banderoles d’un coût de 6.500.000 Fcfa. Depuis lors, le prestataire réclame au Dg de l’Adm la somme de 3.800.000 Fcfa. «Jusque-là, il ne m’a remis que 2.700.000 Fcfa en me donnant deux fois un million, une fois 500.000 et l’autre fois 200.000 Fcfa. Il me doit 3.800.000 Fcfa et refuse de me payer», se plaint Gorgorlou. A noter que cet homme en a également confectionné pour plusieurs autres hommes politiques de la mouvance présidentielle dont des députés. S’il a accepté de confectionner des t-shirts pour Cheikh Issa Sall sans que ce dernier ne lui verse une avance, c’est parce qu’il avait confiance en lui.
Cheikh Issa Sall nie et annonce une plainte
Interrogé sur la question, le magistrat Cheikh Issa Sall a tout nié. Il jure d’avoir payé à Aliou Ndour la totalité de l’argent qu’il lui devait. «Je lui ai payé tout son argent. Je ne lui dois absolument rien», a soutenu le Dg de l’Adm. Selon Cheikh Issa Sall, Aliou Ndour ne présentait même pas de factures, encore moins de documents pour attester que la personne a passé une commande ou a reçu un produit venant de lui. «Souvent, c’est lui-même qui venait me proposer des produits que je refusais, parce qu’il les faisait mal. Mais pour l’aider, j’étais obligé de les prendre et de lui payer pour le travail qu’il a fait», explique le sieur Sall qui accuse Gorgorlou de lui mettre la pression depuis qu’il a annoncé sa candidature pour la mairie de Mbour. « Personne ne peut me faire chanter. Il avait promis de porter l’affaire devant la presse, mais cela ne me fera pas changer d’avis. Il n’a qu’à aller là où il veut», a lancé le magistrat. Révélant qu’il a entretenu Gorgorlou pendant plus de huit ans. Il a été obligé de porter plainte contre Gorgorlou pour des insultes. «Il venait devant mon bureau pour faire du bruit et m’injurier, mais tout cela va cesser, car je vais porter l’affaire devant les tribunaux», annonce Cheikh Issa Sall.
«Aar li Niou Bokk» déterre la hache de guerre
Depuis sa dernière manifestation à Guédiawaye, dans le fief du maire Aliou Sall, la Plateforme «Aar Li Niou Bokk» avait observé une pause. Après quelques semaines sans rassemblement, les camarades de Cheikh Tidiane Dièye vont faire face aux journalistes aujourd’hui pour annoncer un nouveau plan d’actions. La plateforme va poursuivre la lutte pour exiger la lumière sur la gestion des ressources naturelles telles que le pétrole et le gaz. Les membres de cette structure lancée il y a un peu plus de deux mois, suite à l’éclatement du scandale Petrotim Aliou Sall, annoncent qu’une importante déclaration sera faite lors de cette rencontre avec les journalistes.
Boycott du Dialogue par Sonko et Wade
Des Dakarois se sont prononcés sur le boycott du Dialogue National par le Parti Démocratique Sénégalais (Pds) et le Pastef d’Ousmane Sonko. D’après un sondage réalisé par Statinfo en partenariat avec le site d’informations Dakaractu, 71% de Dakarois interrogés ont trouvé le Dialogue politique important. Pour eux, il est bien que la classe politique se réunisse autour d’une table et discute afin d’apaiser le climat politique et d’échanger surtout sur la gestion du pays. 54% des personnes interrogées pensent que ceux qui ont boycotté ont eu tort de le faire. Un avis largement partagé au sein de l’électorat de ces deux partis dont 57% dans le camp de Sonko et 55% dans celui du Pds. Par contre, 30% des Dakarois pris en compte par le sondage soutiennent que ces deux formations politiques ont bien fait de ne pas prendre part à ce Dialogue initié par le Président Macky Sall.
Gestion des eaux pluviales
Au Sénégal, hivernage rime avec inondations. Pour éviter toute mauvaise surprise, le président de la République a attiré l’attention du gouvernement sur la gestion des eaux pluviales et du suivi des actions préventives de lutte contre les inondations. Macky Sall demande ainsi au ministre en charge de la question de veiller au renforcement du dispositif préventif de gestion des inondations. Au ministre de l’Eau et de l’Assainissement, il est demandé d’accentuer la supervision pragmatique des dispositifs de suivi des actions et opérations de lutte contre les inondations, en impliquant notamment les maires des communes.
Moutons tabaski
Le gouvernement veut satisfaire la demande en moutons des populations pour les besoins de la fête de tabaski. Le sujet a été évoqué hier en réunion de conseil des ministres. Et le Président Macky Sall a instruit le Gouvernement d’intensifier l’exécution des mesures prises en vue d’assurer l’approvisionnement optimal des points de vente officiels de moutons. Ils devront aussi communiquer sur les efforts consentis par l’Etat pour l’approvisionnement correct des marchés nationaux en moutons et en produits et denrées de première nécessité durant la période de Tabaski.
Signature de pétition pour la libération de Khalifa Sall
Le Front pour la libération de Khalifa Sall va séjourner demain vendredi à Thiès dans le cadre de la campagne de signatures de la pétition. Après avoir paraphé la pétition pour l’élargissement de l’ancien maire de Dakar, Idrissa Seck a demandé aux militants de Rewmi, des partis alliés, aux sympathisants et à la population Thiessoise de signer la pétition. Rendez-vous a été donné aux populations au cyber campus vendredi dans l’après-midi.
Affaire Binta Camara
Comme annoncé par «L’As» les policiers en charge de l’enquête du meurtre de la fille du Directeur général de l’ADL, Binta Camara ont supervisé la reconstitution des faits. Le présumé meurtrier, Pape Alioune Fall extrait de sa cellule à la prison de Tambacounda est revenu devant les policiers sur ses pas et actes le jour du meurtre. L’exercice de reconstitution des faits s’est déroulé en début de soirée. La reconstitution s’est faite loin des regards des curieux. La police avait pris toutes les dispositions.
L’Afrique subsaharienne en proie aux maladies endémiques
L’Afrique Subsaharienne demeure encore en proie «aux maladies endémiques», a soutenu mercredi à Diamniadio, Abdoulaye Ly, conseiller technique au ministère de la Santé et de l’Action sociale. M. Ly s’exprimait à l’ouverture d’une réunion du comité directeur du réseau Ouest Africain de recherche sur la tuberculose, le sida et le paludisme (WANETAM, sigle en Anglais). Plusieurs experts en santé de pays d’Afrique de l’Ouest prennent part à cette rencontre qui se tient pour deux jours à l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (IRESSEF), de Diamniadio, fondé par le Professeur Souleymane Mboup.
Les étudiants des écoles privées renvoyés
Le gouvernement n’a pas pu dissuader le cadre unitaire des établissements d’enseignement supérieur privés de ne pas mettre en exécution ses menaces. Ces établissements décident de renvoyer tous les étudiants orientés par l’Etat à partir d’aujourd’hui. Et cela jusqu’à nouvel ordre. Ils exigent le paiement de 9 milliards sur une dette de 18 milliards que les autorités leur doivent. Les membres du cadre unitaire ont pris la décision hier à l’issue d’une réunion. Ils invitent les autorités à respecter leurs engagements.
Thierno Bocoum défend Adama Gaye
Le président du mouvement Agir pense que le journaliste Adama Gaye aurait pu être épargné de la prison du moment qu’il a nié certains de ses posts. Seulement, selon Thierno Bocoum, il y a une volonté manifeste de faire payer à Adama Gaye son opposition au régime. Il trouve la procédure zélée contre Adama Gaye et qualifie de maladroites les «déclarations» du ministre de la justice. A l’en croire, cette démarche cynique est contraire aux valeurs de la République et de l’Etat de droit. Pour lui, la justice ne doit pas être complice des politiques de règlements de compte du pouvoir en place. Toutefois, l’ancien député appelle à combattre et dénoncer ces scènes d’injures publiques, de vulgarités et même d’obscénité largement diffusées sur les réseaux sociaux. A l’en croire, ces injures publiques ne s’expliquent pas dans une démarche de persuasion. C’est attentatoire à ses yeux à l’intégrité et à la dignité humaine.
Affaire des 94 milliards
Comme écrit par «L’As» depuis quelques jours, l’enquête sur les 94 milliards révélés par Ousmane Sonko, a été bouclée. Seulement Ousmane Sonko et son associé ont refusé de déférer à la convocation de la Commission d’enquête parlementaire. Ainsi donc, Aymérou Gningue et Cie vont rendre public leurs travaux demain face à la presse sans doute pour tirer sur le leader des Pastef.
Réputé provocateur, Hamidou Anne se met à nu dans le premier chapitre de son livre. D’abord en déconstruisant l’idée selon laquelle « la jeunesse » du continent est un « potentiel » - Pour lui, « la jeunesse africaine est un prétexte » - NOTE DE LECTURE
« Panser l’Afrique qui vient ou Penser l’Afrique qui vient » c’est selon (sur la couverture, le flou est entretenu avec A et E en même temps), c’est le titre de l’essai de Hamidou Anne.
L’auteur né en 1983 à Dakar est un ancien élève des Ecoles Nationales d’Administration (Ena) du Sénégal et de la France. C’est en marge de la préparation de sa thèse en sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint Louis qu’il sort cet essai qui est son premier livre.
Réputé provocateur, Hamidou Anne se met à nu dans le premier chapitre du livre. D’abord en déconstruisant l’idée selon laquelle « la jeunesse » du continent africain est un « potentiel ».
« Faux! » assène t-il. Pour Hamidou, « la lucidité impose de sortir des catégories optimisme ou pessimisme et de photographier le continent tel qu’il est ».
Et le continent comme il est, Hamidou en parle à l’aune de l’amour tyrannique qu’il lui voue. « Un amour tyrannique » est d’ailleurs le titre du premier chapitre de cet essai de 95 pages, découpé en sept chapitres dont un sobrement consacré aux remerciements.
Mr Anne avertit afin probablement d’éviter tout malentendu que son œuvre a un « caractère réfractaire à l’équilibre. C’est un récit partisan, excessif, virulent mais assumé ».
Pour lui, « La jeunesse africaine est un prétexte ». Elle valse « Entre terrorisme et immigration : un désespoir criminel ». Et que dire des nouvelles opportunités offertes par les technologies de l’information et de la communication et de l’entreprenariat présenté comme la panacée pour la jeunesse africaine ? Sans préavis, il déclare « Smarts, Accusés, Levez – vous ! » Par l’expression « Smarts », Hamidou fait référence à l’expression de Jacques Parizeau, premier ministre du Québec 1994 – 1996. Il fait référence à la jeunesse privilégiée d’Afrique qui tourne le dos à la politique alors que pour Hamidou Anne, il faut tout faire « Pour un éloge du politique ». Ce qui entre dans la droite ligne du texte qu’il avait écrit dans l’ouvrage collectif Politisez-vous.
La contribution de Hamidou Anne, intitulée La politique pour inaugurer de nouvelles utopies présente d’abord un état des lieux de la crise du politique au Sénégal, avant d’appeler à la re-politisation de la société. La rupture du pacte de confiance entre les gouvernants et le peuple ainsi que le désarmement de la puissance publique par le « néocolonialisme, le néolibéralisme et la perte de crédibilité de la parole politique », semblent être les principaux facteurs ayant conduit au désintérêt grandissant des citoyens à la chose politique et à la désincarnation de l’action publique. C’est pourquoi l’auteur appelle à un renforcement de la puissance publique dans ses dimensions symbolique et pratique, en vue de faire advenir de nouvelles utopies. Dans cette perspective, la « désertion coupable du champ politique » risque d’être une impasse pour le progrès de la société politique’’[1].
‘’Sur la route du future’’ clôt cet essai écrit en deux semaines. Hamidou Anne disait qu’il « faut soigner le continent. C’est là où panser mais je ne panse pas le continent, les politiques publiques sans la connexion, ni la réflexion, encore moins le savoir d’où le jeu de mots entre panser et penser.[2]»
Explication assez complexe différent du contenu du livre qui se lit en une traite tant la sincérité est touchante. Il n’a pas de solutions miracles. Il rappelle juste l’impérieuse nécessité pour les africains de se reconnecter à eux-mêmes afin de jouer une partition de qualité dans le concert du monde.
Impossible de savoir quelle aurait été la fin de saison du PSG si le sénégalais avait signé en janvier dernier. Paris aurait-il gagné la finale de Coupe de France ? Paris se serait-il mangé la remontada contre Manchester United ?
So Foot |
STEVEN OLIVEIRA |
Publication 31/07/2019
Attendu depuis plusieurs mois, Idrissa Gueye a enfin signé au Paris Saint-Germain contre un chèque aux alentours des 30 millions d'euros. Une bonne chose pour Paris qui va pouvoir compter dans son effectif un milieu de terrain né pour courir et récupérer des ballons.
David de Gea au Real Madrid, Jardel à l’Olympique de Marseille, Park Chu-young à Lille, nombreux sont les transferts à avoir capoté au dernier moment pour différentes raisons. Une liste non exhaustive dans laquelle aurait pu s’ajouter Idrissa Gueye au Paris Saint-Germain. Sauf qu’à la différence des trois autres, le milieu sénégalais a finalement réellement atterri dans la capitale parisienne. Six mois après avoir débarqué à Paris lors du dernier jour du mercato hivernal, avant de faire demi-tour direction Liverpool dans la foulée, faute d’accord entre le PSG et son club d’Everton. Impossible de savoir quelle aurait été la fin de saison du Paris Saint-Germain si Idrissa Gueye avait signé en janvier dernier. Paris aurait-il gagné la finale de Coupe de France ? Paris se serait-il mangé la remontada contre Manchester United ? Autant de questions qui ne trouveront jamais de réponses. Quoi qu’il en soit, le PSG va pouvoir savoir si Leonardo a bien fait d’insister sur le dossier entamé par Antero Henrique.
N'Golo Kanté, c'est toi ?
En galère avec son milieu de terrain la saison dernière, malgré l’arrivée de Leandro Paredes durant l’hiver, Thomas Tuchel a longtemps été obligé de bricoler en mettant notamment Marquinhos en numéro 6. La priorité du mercato estival était donc l’arrivée d’au moins deux milieux de terrain. Ce qui est chose faite avec Ander Herrera et maintenant Idrissa Gueye. Alors non, le Sénégalais n’est pas la fameuse sentinelle attendue par tout le monde depuis le départ de Thiago Motta. L’ancien Lillois est avant tout un milieu relayeur, même s’il a prouvé qu’il pouvait aussi jouer numéro 6 avec le Sénégal durant la CAN. Mais finalement, Paris avait-il vraiment besoin d’une sentinelle, alors que Thomas Tuchel n’en utilise que très rarement et compte, avec l’arrivée d’Abdou Diallo, insister sur son 3-4-3 ? Pas sûr.
La priorité de Paris était d’avoir un joueur actif dans son milieu de terrain. Un homme qui ne vit que pour courir et récupérer le ballon. Un Idrissa Gueye, donc, si l’on écoute les propos de l’intéressé dans une interview accordée à SoFoot avant la CAN : « Ce qui me plaît, c’est d’enrayer les attaques de l’équipe adverse. Quand il y a une bonne opportunité pour les joueurs d’en face de marquer, et que toi, tu arrives à t’imposer, à tout casser d’une interception et à relancer derrière rapidement afin qu’on parte en contre-attaque... Cela retourne le jeu, c’est ça qui est magnifique dans ce rôle. L’équipe adverse pense que ça va passer jusqu’au dernier moment, puis ça repart tout de suite de l’autre côté. » Cet amour de la récupération, Idrissa Gueye l’a développé à ses débuts à Lille, avant de le sublimer en Angleterre. À Aston Villa d’abord, puis à Everton ensuite. Coéquipier du Sénégalais chez les Villans, Aly Cissokho se rappelle l’intégration du néo-Parisien : « C’est quelqu’un d’assez réservé. Ce n’est pas lui qui va mettre l’ambiance dans le vestiaire. Il est plutôt calme. Tout le contraire du joueur qu’il est une fois sur le terrain, où il est agressif et court partout. Quand je l’ai vu la première fois, j’ai directement pensé à Kanté. C’est un peu le même style. Pas très grand, vif, grand récupérateur. Mais qui sait aussi bien orienter le jeu avec une bonne vision de jeu. »
Courir pour les autres, tel est son destin à Paris
Aly Cissokho n’est pas le seul à comparer Idrissa Gueye à N’Golo Kanté. Le milieu sénégalais ne s’en cache d’ailleurs pas et affirme s’être « pas mal inspiré de lui » , même si son idole de jeunesse reste David Beckham. Et force est de constater que Gueye s’est tellement inspiré de Kanté qu’il est même devenu meilleur que lui sur certains domaines, d’un point de vue purement statistique. Que ce soit en matière de tacles réussis par match où il était le meilleur de Premier League la saison dernière avec 4,3 buts par match. Depuis 2016, c’est d’ailleurs celui qui en réussit le plus au sein des clubs du TOP 5. Le dernier finaliste de la CAN a aussi réussi 218 interceptions depuis son arrivée à Everton en 2016 – soit plus que n’importe quel joueur de Premier League sur la même période –, et récupéré 1 130 ballons en 134 matchs de Premier League. Soit un ratio de 8,43 ballons récupérés par match quand N’Golo Kanté pointe à 8,10.
Alors, non, Idrissa Gueye n’est pas plus fort que N’Golo Kanté. Mais il est aussi bien moins cher puisqu'il a débarqué à Paris contre 30 millions d’euros quand l’international français en vaut au moins le triple. Si la différence entre les deux hommes ne se fait pas ressentir sur les chiffres défensifs, elle est bien plus visible avec le ballon dans les pieds. Car c’est peut-être ça le problème d’Idrissa Gueye : l’utilisation du ballon. La saison dernière avec Everton, le natif de Dakar culminait à 8,67 passes ratées par match avec un ratio de 84,36% de passes réussies. Loin, très loin même des 97% de passes réussies de Thiago Motta. Un problème pour Paris ? Pas forcément, puisqu'il n'aura autour de lui que des joueurs qui savent manier le ballon. Son rôle sera donc simple : faire le sale boulot que les autres ne veulent pas faire et passer le cuir à Marco Verratti. Et son aide pourrait être précieuse, à en croire Aly Cissokho : « Il va vite gagner la confiance du vestiaire sur le terrain. En Ligue des champions la saison dernière, le PSG a souvent eu des trous dans le repli défensif. Idrissa peut ramener un certain équilibre. En étant basé sur la récupération et en faisant jouer les autres, les faire briller. Ça peut être la bonne pioche de Paris. » Les supporters n’en attendent pas moins.