SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Front de Résistance Nationale (FRN), daté du 31 juillet 2019, condamnant les arrestations de Guy Marius Sagna et d’Adama Gaye.
«Le Front de Résistance Nationale FRN dénonce l'emprisonnement de Guy Marius Sagna et Adama Gaye poursuivis tous les deux pour des propos diffusés sur le réseau social Facebook.
En effet l'emprisonnement d'opposants et de journalistes, ainsi que les menaces publiques du ministre de la Justice, ne sont pas acceptables, surtout quand ils s'appuient sur les articles 80 (Sécurité publique, troubles politiques graves, discrédit sur les institutions politiques, incitation des citoyens à enfreindre les lois du pays) et 254 (offense au chef d’état) du Code pénal, survivances liberticides du code colonial qui auraient dû être abrogées depuis longtemps.
Le Sénégal doit cesser de faire la une de la presse internationale du fait de l'emprisonnement d'opposants et de journalistes.
C’est pourquoi le FRN invite le président Macky Sall à faire cesser les poursuites engagées contre Guy Marius Sagna et Adama Gaye. »
QUI VEUT TERRASSER LA LUTTE SÉNÉGALAISE ?
Pour le philosophe Souleymane Bachir, la lutte avec frappe est la création d’un « colon particulièrement terrifiant qui aimait beaucoup faire se battre entre eux les Africains » et qui trouvait que la lutte classique devait être « épicée »
Jeune Afrique |
Damien Glez |
Publication 31/07/2019
Crime de lèse-sénégalitude ? Certains voudraient interdire la lutte avec frappe, après le K.-O., ce week-end, du champion Eumeu Sène…
Selon plusieurs médias sénégalais et internautes, c’est vers la case « hôpital » que le « Roi des Arènes » sortant aurait quitté le stade Léopold Sédar Senghor de Dakar, ce dimanche 28 juillet. Terrassé par deux violents uppercuts de Modou Lô, après 7 minutes de combat, le lutteur Eumeu Sène devrait même la vie à l’arbitre du jour. Ce dernier aurait empêché le vaincu d’avaler sa langue.
Si la star de ce sport de combat a rapidement démenti la gravité présumée de son état de santé, il n’a pas déminé la polémique qui entoure la violence de cette discipline. En évoquant un possible recours auprès du Comité national de gestion de la lutte, pour un coup irrégulier à la gorge, le champion de l’école Tay Shinger a même dénoncé certaines dérives. Et des observateurs de réclamer des amendements du règlement concernant certains coups ou le port de protections comme le protège-dents.
Une fabrication du colonialisme ?
Peut-on vraiment mettre à l’index la « làmb » (lutte en wolof) dans un pays où ce sport traditionnel semble incarner l’identité nationale? C’est parce que la lutte sénégalaise a largement intégré les principes de la boxe qu’elle est appelée « lutte avec frappe » et qu’elle apparaît comme spécifique au Sénégal et à la Gambie. Ses dimensions culturelles, dramaturgiques, folkloriques, commerciales et même mystiques tendraient à la rendre intouchable. Pourtant, la boîte de Pandore de la polémique a été ouverte bien avant le combat de ce dimanche…
Depuis des années, le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne titille les tenants de la tradition en démontant la théorie de l’authenticité sénégalaise de ce sport. Pour ce professeur de l’université Columbia, la lutte avec frappe est la création d’un « colon particulièrement terrifiant qui aimait beaucoup faire se battre entre eux les Africains » et qui trouvait que la lutte classique devait être « épicée ».
Depuis le combat du week-end dernier, une conférence de Diagne a refait surface, prestation enregistrée en juin 2017 à l’École polytechnique de Thiès. Pas de chance : sur la vidéo, le philosophe s’attaque à l’authenticité de l’autre pilier du pays de la Teranga : le tieboudienne. Il rappelle que « manger du riz est une fabrication du colonialisme ». À quelle « sénégalitude » se vouer ?…
VIDEO
CE FAUX JESUS QUI FAIT LE BUZZ SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX
Invité en tant que l’un des orateurs à un événement chrétien interconfessionnel au Kenya, Michael Job, prédicateur est acteur américain se fait passer pour Jésus
Invité en tant que l’un des orateurs à un événement chrétien interconfessionnel au Kenya, Michael Job, prédicateur est acteur américain se fait passer pour Jésus. Les détails dans la vidéo ci-dessus.
par Babacar Gaye
LE PDS PEINE À SE MODERNISER
Il faut l'admettre, le parti traverse une profonde crise d'organisation et d'orientation. Sa direction politique est inadaptée et son management désuet. Sa refondation devient alors un impératif
«Rien n’excite autant le sentiment du devoir que l’impossibilité de s’y soustraire». Tristan Bernard
Le 31 juillet 1974, Me Abdoulaye Wade, Fara Ndiaye, Boubacar Seye, Alioune Badara Niang, Amadou Mactar Baïla Wane, Famara Mané, Alassane Cissokho, et les frères Cissé: Ibrahima Khalil, Mamadou Lamine, Mamadou Saliou, portaient sur les fonts baptismaux le Parti Démocratique Sénégalais. Aucun de ces activistes qui tournent autour du Secrétaire général national, ne connait leur histoire.
Ce 31 juillet 2019, à 45 ans révolus après 7 ans de traversée du désert, ce grand parti est toujours débout en dépit des vicissitudes du moment et des coups de boutoir du régime en place. C'est l'occasion de souhaiter une longue vie et une santé de fer aux pères fondateurs dont certains sont encore vie. Rendons leur hommage. Le plus illustre d'entre eux, Me Abdoulaye Wade, demeure ma référence politique et celle de ceux de la génération de mes cadets qui ont rejoint le groupe un peu plus tard.
Néanmoins, il faut s'en convaincre, notre parti traverse une crise de renaissance sans précédent. Désorganisé et piétiné, il est dans une léthargie artificiellement entretenue pour une cause qui n'est pas nôtre.. Pour des raisons non encore publiquement assumées, le parti peine à se moderniser.
L'appel au boycott suite à l'échec de toutes nos initiatives pour assurer une participation à la dernière élection présidentielle à notre ex candidat, a fini de le plonger dans une crise sans précédent. Au lieu de réfléchir sans complaisance sur les causes d'une situation aussi dramatique et poser le débat du bilan de ces errements pour en situer les responsabilités, on pourfend, calomnie, diabolise et exclut à la moindre occasion, tout porteur d'idées novatrices et les adeptes de l'immobilisme tentent d'installer prématurément la problématique d'une candidature à la présidentielle de 2024.
Il y'a mieux à faire si nous voulons soulager et honorer Maître Abdoulaye Wade, entretenir son oeuvre et pérenniser son legs, qui transcendent les considérations de patronyme.
Ne sont pas nombreux, ceux parmi nous qui reconnaîtraient Louis Paul Jaures, Mao Anying ou Manilal Gandhi. Pourtant, ils portent le nom de célèbres hommes historiques comme Maître Abdoulaye Wade.
Le Wadisme, comme toutes les idéologies qui ont cherché à expliquer le réel et à proposer des moyens de transformation des rapports sociaux, est d'abord un humanisme. Il est centriste, trans-courant et essaime au au-delà du Pds. C'est un bien commun à l'humanité. Son rayonnement dépasse les frontières étriquées du Sénégal, à plus forte raison les carcans d'un parti qui se cherche. Ses gardiens doivent se tenir débout pour le défendre.
Aujourd'hui, il faut l'admettre, le Pds traverse une profonde crise d'organisation et d'orientation. Sa direction politique est inadaptée et son management désuet. Sa refondation devient alors un impératif.
Je pense honnêtement qu'il faut s'attaquer aux causes profondes du problème sans se lamenter, s'indigner, condamner ou détester à tort. Cela risque de nous éloigner de l'essentiel: accepter le débat, faire des compromis et rassembler toutes les énergies, qu'elles soient d'époque ou nouvelles..
En vérité, nous cheminons en rangs dispersés au sein d'un parti en eaux troubles, faisant semblant de nous aimer comme des frères. Or, bien fort longtemps, les valeurs inscrites sur le fronton de nos armoiries s'estompent à l'épreuve du temps et des incompréhensions.
Le Parti Démocratique Sénégalais doit et peut réussir sa nécessaire mutation. Il suffit de restaurer les valeurs qui sont les siennes en les adaptant aux nouveaux paradigmes. Pour conjurer les menaces qui s'amoncellent sur son avenir. Il suffit de déjouer les pièges de la division et avec rigueur, entamer le processus de sa réorganisation. Les problématiques du nouveau millénaire nous y astreignent. J'estime qu'une alternative est à notre portée.
Certes, c'est un défi titanesque et une exigence de survie. Éviter la dislocation du Pds après Me Wade, ce qui n'est pas une fatalité, est dans l'ordre du possible. Mais il faut que l'esprit militant et le patriotisme de parti reprennent le dessus sur les coteries et les lobbys. Alors participer à cette oeuvre de haute portée historique devient un devoir que je compte assumer si l'on me fait confiance. Fanon disait: "il n'y a pas de destin forclos; il n'y a que des responsabilités désertées". J'entends assumer les miennes avec tous ceux qui, légitimement, sont porteurs d'un légitime héritage.
Au demeurant, il ne serait pas pertinent d'y aller contraint ou avec des réserves. C'est pourquoi, il est temps que chaque militant reprenne sa liberté de pensée, de parole et d'action.
Car en politique, quand il y'a désaccord, l'éthique voudrait qu'il soit assumé. Et publiquement. C'est une exigence d'honnêteté vis-à-vis des autres mais surtout vis-à-vis de soi-même.
Joyeux anniversaire à Me Wade. Bonne fête à mes chers frères et soeurs libéraux
Babacar Gaye est membre du Comité Directeur , Secrétaire national à l'Orientation aux Stratégies et des réformes du Pds
MACKY SOUHAITE LA MISE EN PLACE D'UNE STRATÉGIE CONTRE LE GRAND BANDITISME
Le Chef de l’Etat demande au gouvernement de tenir une réunion de concertation sur le pilotage, la mise en œuvre et le suivi-évaluation des actions de sécurisation des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national - COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DE
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 31 juillet 2019.
"Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL a présidé ce mercredi 31 Juillet 2019, le Conseil des ministres.
A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a évoqué la question du renforcement de la sécurisation globale et durable du territoire national. A ce titre, il s’est incliné devant la mémoire de l’Adjudant Major Tamsir SANE, Commandant de la Brigade Territoriale de Gendarmerie de Koumpentoum, lâchement assassiné par des malfaiteurs dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 juillet 2019, lors d’une intervention de sa brigade pour repousser les assaillants du bureau de poste de la localité.
Dans ce contexte, le Chef de l’Etat a présenté ses condoléances les plus attristées aux forces de défense et de sécurité, à la gendarmerie nationale, son armée d’origine, à sa famille et à ses proches. Il a souhaité prompt rétablissement aux gendarmes blessés et a demandé au Ministre des Forces armées d’assurer leur prise en charge médicale et sociale intégrale.
Le Chef de l’Etat a, particulièrement, condamné cet acte ignoble et demandé au Ministre de l’Intérieur et au Ministre des Forces Armées de prendre des dispositions afin de retrouver, dans les meilleurs délais, les malfaiteurs et criminels qui seront punis conformément à la loi.
Le Président de la République a, en outre, indiqué l’urgence de renforcer la sécurité sur l’ensemble du territoire national.
A cet effet, il a invité le Gouvernement à développer une stratégie spécifique de lutte contre le grand banditisme dans les centres urbains et périurbains et a demandé aux forces de défense et de sécurité d’œuvrer en synergie avec les populations pour une maitrise du renseignement territorial et une efficacité soutenue des actions de sécurisation.
Le Chef de l’Etat a aussi demandé au Gouvernement en rapport avec l’administration territoriale de tenir une réunion de concertation sur le pilotage, la mise en œuvre et le suivi-évaluation des actions de sécurisation des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national.
Le Président de la République a également invité le Gouvernement à réfléchir sur l’encadrement de l’exercice et de la modernisation de la sécurité privée au Sénégal.
Au titre de la gestion des eaux pluviales et du suivi des actions préventives de lutte contre les inondations, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de veiller au renforcement du dispositif préventif de gestion des inondations. Il a également invité le Ministre de l’Eau et de l’Assainissement à accentuer la supervision pragmatique des dispositifs de suivi des actions et opérations de lutte contre les inondations, en impliquant notamment les maires des communes.
Abordant le suivi des préparatifs de la fête de Tabaski, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement d’intensifier l’exécution des mesures prises en vue d’assurer l’approvisionnement optimal des points de vente officiels en moutons, et de communiquer sur les efforts consentis par l’Etat pour l’approvisionnement correct des marchés nationaux en moutons et en produits et denrées de première nécessité durant la période de Tabaski.
Revenant sur la stratégie nationale d’exportation des produits agricoles, le Président de la République a demandé au Gouvernement de renégocier, dans les meilleures conditions, les accords conclus avec les partenaires pour l’exportation de l’arachide. Il a, sur ce point, requis la préparation d’un document d’orientation portant « stratégie nationale d’exportation des produits agricoles ».
Au titre du pilotage des urgences nationales durant la saison des pluies, il a rappelé au Gouvernement la nécessité de finaliser les documents permettant au Sénégal de basculer intégralement dans les budgets programmes en 2020.
En ce qui concerne le suivi de la coopération et des partenariats, le Président de la République est revenu sur sa participation au Forum annuel sur l’entrepreneuriat organisé par la Fondation Tony Elumelu qui s’est tenu le 27 juillet 2019 à Abuja. Il s’est félicité du projet d’accord de partenariat que la Délégation à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes va signer avec la Fondation Tony Elumelu, en soutien à l’entreprenariat des femmes et des jeunes.
Clôturant sa communication, le Chef de l’Etat a informé le Conseil de sa participation, le jeudi 1er août 2019, à Nouakchott, à la cérémonie d’investiture de Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh GHAZOUANI, Président nouvellement élu de la République Islamique de Mauritanie.
Au titre des communications :
Le Ministre des Forces armées a fait une communication sur la sécurisation du territoire nationale, les circonstances de l’assassinat et de la mort de l’Adjudant Major Tamsir SANE.
Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur les réformes budgétaires, l’exécution des dépenses publiques.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait le point sur la pluviométrie et la campagne agricole.
Le Ministre, en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE) a fait une communication sur le financement des projets de réformes phares du PSE."
ADAMA GAYE SOUS MANDAT DE DÉPÔT
Interpellé lundi pour "écrits contraires aux bonnes moeurs" et "offense au chef de l’Etat", le journaliste-consultant a été entendu ce mercredi par le doyen des juges
Le journaliste-consultant, Adama Gaye, a été inculpé et placé, ce mercredi, sous mandat de dépôt par le Doyen des juges, pour ‘’offense au chef de l’Etat’’ et ’’atteinte à la sûreté intérieure’’, rapporte la Radio Futurs médias (RFM).
Interpellé lundi pour "écrits contraires aux bonnes moeurs" et "offense au chef de l’Etat", a été entendu ce mercredi par le doyen des juges.
Adama Gaye avait été arrêté lundi par la Division des investigations criminelles (DIC) sur ordre du procureur de la République, avant d’être placé en garde à vue après son audition.
Il a ensuite fait l’objet d’un retour de parquet mardi et a passé sa deuxième nuit en prison.
Le ministre de la Justice dit assumer "totalement" sa responsabilité dans cette affaire, ajoutant que la justice "n’autorisera plus quiconque, quel que soit son statut, de fouler aux pieds, par ses paroles ou ses actes, les fondamentaux de la République".
Adama Gaye est notamment poursuivi pour des "posts" publiés sur sa page Facebook, des commentaires jugés offensants pour le président de la République ou sa famille.
QUAND REAGAN TENAIT DES PROPOS RACISTES À PROPOS DES AFRICAINS
L'ancien président américain a décrit les délégués africains à l'ONU comme des "singes" en 1971, alors qu'il était gouverneur de la Californie
Il a fait ce commentaire raciste au téléphone à Richard Nixon, alors président des USA, qui avait la manie d'enregistrer tous ses appels téléphoniques.
Le gouverneur était furieux que les délégués africains à l'ONU ne se soient pas rangés du côté des États-Unis lors d'un vote visant à reconnaître la Chine et à expulser Taïwan.
Après le vote, les membres de la délégation tanzanienne ont commencé à danser à l'Assemblée générale des Nations Unies.
Lorsque M. Reagan a appelé M. Nixon le lendemain, il a demandé s'il avait regardé le vote à la télévision.
Il a poursuit en disant : "Voir ces singes, ces singes de ces pays africains, bon sang, ils sont encore mal à l'aise avec des chaussures !"
M. Nixon en a rigolé.
L'enregistrement a été "déterré" par Tim Naftali, professeur agrégé d'histoire à l'Université de New York, qui avait dirigé la Nixon Presidential Library, qui a conservé toutes les bandes audio enregistrées par M. Nixon, de 2007 à 2011.
Dans son article publié dans The Atlantic, Naftali explique que l'échange raciste a été retiré de la conversation enregistrée lorsqu'il a été publié en 2000 par les Archives nationales pour des raisons de confidentialité.
M. Reagan était encore en vie à l'époque.
Naftali souligne qu'à la suite d'une ordonnance du tribunal, les enregistrements ont fait l'objet d'une révision.
"La mort de Reagan, en 2004, a éliminé les problèmes de confidentialité. L'an dernier, en tant que chercheur, j'ai demandé que les conversations concernant Ronald Reagan soient réexaminées et, il y a deux semaines, les Archives nationales ont publié en ligne des versions complètes des conversations d'octobre 1971 concernant Reagan."
Selon Naftali, M. Reagan avait appelé M. Nixon pour le presser de se retirer de l'ONU, mais dans le discours du président, il dit que les "plaintes de M. Reagan contre les Africains sont devenues le principal sujet de l'appel".
Dans un récit de la conversation à son secrétaire d'État, M. Nixon dit : "Il a vu ces cannibales... ces cannibales à la télévision hier soir, et il dit : "Jésus, ils ne portaient même pas de chaussures, et ici les États-Unis vont soumettre leur sort à cela", et ainsi de suite...".
Naftali affirme que l'enregistrement permet de mieux comprendre le soutien de M. Reagan à la Rhodésie et l'Afrique du Sud qui ont pratiqué l'apartheid plus tard dans les années 1970.
POURQUOI LE MAILLOT D'IDRISSA GUEYE EST-IL FLOQUÉ "GANA" ?
Pourquoi le milieu a-t-il choisi « Gana », nom qu'il avait déjà dans le dos à Everton, alors qu'il a commencé sa carrière avec des maillots floqués « Gueye » ?
La nouvelle recrue du club parisien Idrissa Gueye portera le numéro 27 qui sera floqué de son deuxième prénom, Gana.
Au Paris Saint-Germain, le 27 a désormais un nouveau propriétaire, Idrissa Gueye, fraîche recrue, qui vient de s'engager jusqu'en 2023. Le Sénégalais portera donc ce numéro, auparavant adopté par Moussa Diaby, transféré le mois dernier au Bayer Leverkusen, et par Javier Pastore, parti à l'AS Rome durant l'été 2018.
Pourquoi le milieu a-t-il choisi « Gana », nom qu'il avait déjà dans le dos à Everton? Comme l'a repéré RMC, Gana est le deuxième prénom du joueur. Ce dernier a expliqué dans une interview au Liverpool Echo en décembre 2016 qu'il lui a été donné par son père en hommage à son grand-père.
« Une marque de respect pour mon grand-père »
Toujours en 2016, lorqu'il venait de débuter avec les Toffees, Gueye a approfondi ses explications au quotidien britannique The Guardian : « Cela m'a été transmis comme une marque de respect pour mon grand-père, même s'il n'a jamais aimé le football. Mon père jouait et mes deux frères aînés jouaient, mais mon grand-père non, il ne s'intéressait pas du tout au foot. J'ai toujours vécu pour le football, tout le monde au Sénégal adore le football, à l'exception de mon grand-père! »
Le Sénégalais a pourtant commencé sa carrière avec des maillots floqués « Gueye » jusqu'en 2014. C'est lors de sa dernière saison avec le LOSC (2010-2015) que le joueur s'est fait appeler « Gana ».
Dele Alli avait aussi changé de flocage
En 2016, c'était le joueur de Tottenham Dele Alli qui avait décidé de changer de nom sur son maillot. L'international anglais avait opté pour une tunique floquée de son prénom « Dele ». Dans le même genre, le Lyonnais Memphis Depay floque aussi ses maillots de son prénom. Alors que d'autres préfèrent s'afficher avec leur surnom comme « Kun Agüero » - Kun étant le surnom que ses grands-parents ont donné au joueur argentin dans son enfance. Sans oublier le Mexicain Javier Hernandez qui floque ses maillots de son surnom: « Chicharito ».
par Fary Ndao
L'ARBITRAIRE COMME ARME POLITIQUE
À quel moment n’arrive-t-on pas à distinguer la condamnation sociale des propos d'Adama Gaye de la pénalisation arbitraire de ses mêmes propos par un ministre zélé sur la base de lois floues ?
Donc dans ce pays où des gens du pouvoir ont traité sans conséquence aucune Ousmane Sonko de domeram et Guy Marius Sagna de fils de pute, l’humoriste zélé qui nous sert de Ministre de la Justice met ceux qui insultent Macky Sall en prison pour «offense»? PR rek mo fi am dignité ?
Yakham Mbaye et Cissé Lo passent leur temps à insulter des pères de famille et il faudrait que tous les autres se terrent comme des rats car on menace les gens avec « Il faut respecter les institutions sinon au gnouf ». Qui définit le curseur du respect ? Un Ministre partisan !
À quel moment n’arrive t-on pas à distinguer la condamnation sociale des propos de M.Gaye de la pénalisation arbitraire de ses propos par un Ministre inculte et zélé sur la base de lois floues. C’est donc au Gouvernement de définir les bonnes moeurs ? L’offense ?
Laissons la société faire son travail de régulation. Si M.Gaye insulte, ceux qui n’insultent pas le dédaigneront, ne le liront plus. S’il diffame, les avocats de Macky Sall peuvent l’attaquer en Justice. Toute autre démarche judiciaire sur la base de lois floues est arbitraire !
Quand Wade a traité Macky Sall d’esclave et sa lignée familiale d’anthropophage, tout le monde lui est tombé dessus. La sanction sociale a été nette, sans équivoque, transpartisane. Fallait-il pour autant aller cueillir Wade chez lui à 06 heures du matin pour l’embarquer au nom de « l’offense au chef de l’Etat » ? Ç’aurait été arbitraire et excessif.
Défendre ce principe de non judiciarisation automatique et arbitraire des propos des uns et des autres sur la base de l’appréciation d’un Procureur soumis à un Ministre partisan encarté politiquement, c’est refuser que demain on vienne vous cueillir pour n’importe quelle parole !
Mais bref, continuons à croire que la morale est le droit et que c’est à des gens partisans prétextant le «ReSpEct des InsTiTuTioNs» de définir, avec leur feeling du moment, les propos qui sont pénalement répréhensibles, surtout quand lesdits propos sont ceux de leurs adversaires.
"JE ME CONSIDÈRE COMME UN PRISONNIER D'OPINION"
Adama Gaye se défend des accusations de « diffusion d’écrits contraires aux bonnes mœurs » et d’« offense au chef de l’Etat », qui lui valent son arrestation
Ancien journaliste, Adama Gaye a régulièrement mis en cause le président et son frère, Aliou Sall, dans le dossier de la gestion des hydrocarbures.
Un ancien journaliste devenu un virulent critique du pouvoir du président Macky Sall a été placé en garde à vue, lundi, puis déféré devant le parquet, mardi 30 juillet, pour « diffusion d’écrits contraires aux bonnes mœurs »et « offense au chef de l’Etat », a-t-on appris auprès de son avocat.
Se présentant comme un militant pour la « justice, la transparence et le progrès », après avoir été journaliste dans plusieurs médias, Adama Gaye est l’auteur de plusieurs articles dans la presse sénégalaise et sur les réseaux sociaux dénonçant la mauvaise gestion, selon lui, par les autorités sénégalaises du pétrole et du gaz au Sénégal, dont l’exploitation à grande échelle devrait débuter en 2021-2022.
Il a été interpellé lundi matin à Dakar par la Division des investigations criminelles (DIC, police judiciaire), qui lui reproche la « diffusion d’écrits contraires aux bonnes mœurs » et l’accuse d’« offense au chef de l’Etat », a indiqué à l’AFP son avocat, Me Cheikh Khouraissy Ba.
Selon la presse locale, il est poursuivi à la suite de récents posts sur Facebook sur la vie privée du chef de l’Etat sénégalais. Le procureur dispose d’un délai de quatre jours à compter de lundi soir pour décider d’une éventuelle inculpation.
« Prisonnier d’opinion »
« Je me considère comme un prisonnier d’opinion, un détenu politique retenu pour ses écrits basés sur des faits précis, des questions vitales par rapport à la souveraineté nationale du Sénégal, notamment la gestion des hydrocarbures », a déclaré mardi à l’AFP Adama Gaye, en présence de son avocat.
Adama Gaye, auteur en 2006 de l’essai Chine-Afrique : le dragon et l’autruche, a ces derniers mois régulièrement mis en cause le président Macky Sall et son frère Aliou Sall dans le dossier de la gestion des hydrocarbures qui agite depuis deux mois la classe politique et les médias du pays.
Aliou Sall a démissionné fin juin de la présidence de la Caisse des dépôts et consignations sénégalaise (CDC) après avoir été épinglé dans un reportage de la BBC sur les conditions d’attribution de marchés publics pour la prospection et l’exploitation de champs off-shore à Petro-Tim, une société de l’homme d’affaires australo-roumain Frank Timis. Aliou Sall, qui a ensuite travaillé pour cette société, a démenti tout conflit d’intérêts.