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7 août 2025
AAR LI NU BOKK REPREND DU SERVICE
La plateforme citoyenne Aar Li Nu Bokk qui s’investit pour une meilleure gouvernance des ressources naturelles du Sénégal, depuis le « scandale » dit Aliou sall et pétro-Tim sur la gestion des contrats pétroliers et gaziers reprend du service.
En conférence de presse organisée hier, jeudi 1er août, les membres de la plateforme ont ainsi informé de la reprise dès aujourd’hui, après une trêve relative, de leurs rassemblements contre la « nébuleuse » du pétrole et du gaz au Sénégal. Non sans occulter le cas Guy Marius Sagna, membre actif de la plateforme actuellement dans les liens de la détention. La plateforme coordonnée par Cheikh Tidiane Dièye a annoncé à ce niveau l’internationalisation de la lutte pour la libération de Guy Marius Sagna avec la saisine du Groupe de travail des Nations unies.
La plateforme citoyenne Aar Li Nu Bokk reprend le chemin de la contestation. En conférence de presse hier, jeudi 1er août, à Dakar, Ndèye Fatou Ndiaye Blondin et Cie sont montés au créneau pour annoncer la fin de la trêve observée au lendemain du décès du président du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct), Ousmane Tanor Dieng.
S’exprimant sur l’actualité nationale marquée par l’arrestation de l’activiste Guy Marius Sagna, les membres de la plateforme citoyenne Aar Li Nu Bokk ont qualifié son emprisonnement d’«illégal et arbitraire», avant d’annoncer la reprise des rassemblements sur les allées du Centenaire pour, disent-ils, «exiger la libération sans condition des détenus, la traque des vrais coupables dans l’affaire du scandale sur le pétrole et le gaz ainsi que le recouvrement des avoirs».
Et d’arguer : «Guy Marius Sagna est maintenu illégalement et arbitrairement à la prison de Rebeuss, sous un motif fallacieux, qui viole le droit sénégalais comme le droit international. La détention de Guy Marius Sagna est la manifestation la plus tangible du règne de l’arbitraire qui caractérise actuellement le régime», dénoncera Ndèye Fatou Ndiaye Blondin, porte-parole du jour de la plateforme citoyenne Aar Li Nu Bokk. Prenant la parole à son tour, Alioune Badara Mboup, membre de la plateforme «France Dégage» soulignant que « Guy Marius Sagna est un otage politique», annonce l’internationalisation de la lutte pour la libération de leur camarade avec la saisine du Groupe de travail des Nations unies pour faire libérer l’activiste. «Notre camarade Cheikh Tidiane Dièye a saisi le Groupe de travail des Nations unies pour dénoncer la violation des droits fondamentaux de Guy Marius Sagna », a notamment informé le membre de la plateforme «France Dégage» selon qui, une lettre de protestation a été déposée auprès du Procureur général près la Cour Suprême pour exiger la libération de Guy Marius Sagna.
LE CESE INVITE A REFLECHIR SUR LE SERVICE MILITAIRE OBLIGATOIRE
Pour le ministre en charge du PSE, cette réflexion sur le service militaire obligatoire devra se faire de concert avec les autres institutions de la République.
- Le ministre en charge du suivi du Plan Sénégal émergent (PSE), Cheikh Kanté, a invité jeudi, le Conseil économique social et environnemental (CESE) à étudier les mécanismes législatifs et juridiques permettant le service militaire obligatoire afin de mieux cultiver le civisme. Le ministre en charge du suivi du PSE auditionné devant le CESE réagissait à une interpellation du Conseiller Elhadji Momar Samb sur des questions de civisme et de valeurs sociales sénégalaises.
La présidente du CESE Aminata Touré a elle prôné une réflexion sur “l’homo senegalensis” dans le processus de développement du pays. Pour le ministre en charge du PSE, cette réflexion sur le service militaire obligatoire devra se faire de concert avec les autres institutions de la République. “Le capital humain de même que la transformation structurelle de l’économie tels que définis par le PSE ne pourront se faire sans ce civisme”, a-t-il souligné.
Cheikh Kanté a toutefois déploré “l’inaction’’ d’une partie de la jeunesse qui ne prendrait pas assez d’initiatives notamment en matière agricole”. Il a par ailleurs rappelé la nécessité d’associer à la politique du développement les Sénégalais qui “ont une formation autre que francophone”, notamment les gens issus des daara et les “selfs made men”. “Ces derniers souvent partis de rien ou de peu arrivent par moments à des stations leurs permettant de se prendre en charge mais aussi d’employer d’autres”, a dit le ministre en charge du PSE
LE CNRA LIVRE SON VERDICT
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) actuellement dirigé par Babacar Diagne a rendu public hier, jeudi 1er août, son rapport sur l’élection présidentielle du 24 février 2019
Prétexte pour le régulateur de préciser non seulement que la supervision institutionnelle du travail des médias a connu de nombreuses innovations, avant et pendant la présidentielle, mais encore que les médias ont joué un rôle déterminant dans cette élection.
Plus de cinq mois après la tenue de la présidentielle, le rapport du Conseil national de régulation de l’audiovisuel vient ainsi consacrer le contrôle exercé sur la couverture médiatique de cette élection qui a fini par porter le président Macky Sall à son deuxième mandat à la tête du Sénégal. Le rapport du Cnra dirigé par Babacar Diagne établit ainsi que tout d’abord « La supervision institutionnelle du travail des médias a connu de nombreuses innovations avant et pendant la Présidentielle de février 2019. Pour autant, ni les dispositions légales ni celles règlementaires n’ont été retouchées de quelque façon que ce soit ». Et de préciser que c’est dans la démarche que le Conseil national de l’audiovisuel a apporté une touche nouvelle : « les médias ont très tôt été rappelés à leurs obligations, dans un contexte électoral ». Qui plus est, le régulateur dit avoir choisi le contact sur le terrain par des visites à des entreprises de presse, via leurs directions centrales à Dakar. De suite, note le rapport, « entre novembre 2018 et janvier 2019, les correspondants et structures médiatiques ont participé à des ateliers initiés par le Cnra aux fins d’informations d’abord de sensibilisation, ensuite, sur les missions de la Régulation et l’attitude attendue des journalistes sur les trente derniers jours précédant l’ouverture de la campagne électorale au jour du scrutin ».
SENSIBILISATION
Le rapport du Cnra informe à ce propos que « Pour l’organisation desdits ateliers, les journalistes en poste dans les régions ont beaucoup été mis à contribution. Ainsi, c’est localement que ces acteurs ont été sollicités pour préparer eux-mêmes les listes de leurs confrères à inviter ». Le Cnra avait opté en vérité pour des regroupements dans des capitales régionales. Dans ce travail de sensibilisation, toutes les franges des médias ont été approchées, à l’instar des Jeunes Reporters qui ont eu notamment droit, le 12 décembre, à une communication du DFC de la Direction générale des élections. En somme, quelque deux semaines avant la rencontre avec l’Urac, le 27 décembre 2018, avec des responsables de radios communautaires venus de différentes régions du pays. Le rapport du Cnra relève à ce niveau qu’ « avec tous les partenaires médiatiques, les échanges ont largement porté sur les dispositions du Code électoral et les règles d’éthique et de déontologie qui encadrent le travail des journalistes. Spécifiquement, les travaux avec l’Urac ont également consisté en des rappels et propositions de réformes venues des acteurs eux- mêmes ».
APPORT DES POINTS FOCAUX AU MONITORING
Dans le rapport consacré à la régulation de la couverture médiatique de la présidentielle, le Cnra indique également avoir « recruté des points focaux qui lui ont permis de suivre une importante partie des productions médiatiques locales, notamment durant la campagne. Les résultats du monitoring en attestent éloquemment ». Sur ce chapitre, le rapport produit par le Cnra indique que « le monitoring des médias en période électorale est basé sur une méthodologie systématique d’observation, d’analyse quantitative et qualitative des contenus diffusés par les médias, sur un échantillonnage objectif composé de plusieurs profils d’éditeurs audiovisuels, de la Presse écrite et de la Presse en ligne ».
SOCIETE CIVILE ET OBSERVATEURS INTERNATIONAUX
Dans son rapport sur la présidentielle, le Cnra informe également qu’outre les médias et leurs représentants, d’autres structures et acteurs électoraux ont été reçus des échanges/ Il en a ainsi été du Gradec et de la Plateforme des acteurs non étatiques. « Pour tous les partenaires, l’objectif était resté le même : chacun en ce qui le concerne, œuvre à l’organisation d’un scrutin transparent et apaisé », relève le Cnra. Avant d’indiquer que « C’est ce message qui a été exprimé devant les missions internationales et africaines d’observateurs électoraux également reçues dans les locaux du Cnra. Il s’agit des Missions de l’Union Européenne, de l’Organisation Internationale de la Francophonie et de la Cedeao ».
LA BONNE NOTE DU CNRA AUX JOURNALISTES
Durant la présidentielle de février 2019, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) dit avoir certes relevé des cas isolés de violation manifeste de la réglementation, mais il a tout aussi clairement constaté que, dans l’ensemble, les médias ont joué un rôle déterminant dans cette élection. Pour autant, le président du Cnra Babacar Diagne s’est refusé à « la politique de l’autruche ». Dans un mot introductif au rapport du Cnra sur l’élection présidentielle du 24 février 2019, il a souligné : «durant la présidentielle de 2019, l’organe de régulation a certes relevé des cas isolés de violation manifeste de la réglementation, mais a tout aussi clairement constaté que, dans l’ensemble, les médias ont joué un rôle déterminant dans cette élection». Et de relever que c’est d’ailleurs pour préserver la sérénité particulièrement importante en ces moments de vie démocratique que le Cnra «retint de ne pas aller vers des sanctions, tant que les manquements n’avaient pas pris une proportion inacceptable ». Au final, le président du Cnra a tenu à saluer « tous ceux dont le concours et l’appui institutionnel ont permis de réussir un scrutin que les médias ont beaucoup contribué à rendre paisible dans son déroulement, des phases préparatoires à la proclamation du résultat définitif ».
L’ARRESTATION DES PRÉSUMÉS MEURTRIERS DE L’ADJUDANT-MAJOR TAMSIR SANÉ EN EXERGUE
Dakar, 2 août (APS) - L’arrestation des auteurs présumés de la tentative de braquage du bureau de La Poste à Koumpentoum (Tambacounda), soldée par la mort du commandant de la brigade de gendarmerie locale, fait partie des sujets les plus en vue dans la livraison de vendredi de la presse quotidienne.
Au total 19 personnes ont été arrêtées, dont 7 ont "activement participé au braquage" du bureau de poste de Koumpentoum, le 26 juillet dernier, rapporte le quotidien national Le Soleil.
"Moins d’une semaine après le meurtre du commandant de la brigade de Koumpentoum, la gendaermerie a mis la main sur le gang", souligne Le Témoin quotidien. Ils sont en garde à vue "depuis jeudi matin", selon Libération.
Selon L’Observateur, le département de Koumpentoum "a été pasé au peigne-fin" après l’attaque de son bureau de poste. "Une opération qui a porté ses fruits avec l’arrestation", tôt jeudi, "des présumés braqueurs, avec à leur tête, Idrissa Sow alias +Peulh bou rafet+ à Méréto", rapporte le même journal.
"Les choses n’ont pas traîné (...)" avec l’arrestation des mis en cause par "les unités de la gendarmerie qui patrouillaient dans la zone depuis la survenue du malheureux incident (...)", note le journal Le Quotidien.
"Une série d’arrestations de personnes impliquées dans ce vol à main armée qui renseigne" sur le "professionnalisme des hommes en bleu. Sept personnes soupçonnées d’être parmi les éléments de la bande ont été mis hors d’état de nuire et les auditions sont en cours en attendant de boucler les investigations", écrit Kritik’.
"Il leur a fallu à peine une semaine pour mettre la main sur les meurtiers" présumés du commandant de la grigade de gendarmerie de Koumpentoum.
"Après une semaine d’intenses recherches, les gendarmes ont localisé et arrêté un à un les membres du gang auteur du braquage qui a occasionné la mort de l’adjudant-major Tamsir Sané", peut-on lire dans les colonnes du quotidien Enquête.
Des journaux reviennent dans le même temps sur "l’affaire des 94 milliards FCFA", relative à un problème foncier ayant conduit à la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire, laquelle "blanchit Mamour Diallo", l’ancien directeur des Domaines, une des personnes citées dans cette affaire.
"Installée depuis le 15 février dernier, la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire dite des 94 milliards de FCFA, a déposé son rapport sur le bureau de l’Assemblée nationale", lequel "a (..) blanchi l’ancien directeur des Domaines, Mamour Diallo, de détournement de deniers publics", indique L’Observateur.
"Le rapport d’enquête parlementaire a conclu qu’il n’y a pas eu de détournement de deniers publics dans le dossier du TF 1551/R. Et c’est l’ancien directeur des Domaines qui est lavé. C’est aussi Ousmane Sonko qui a tout faux", renchérit le journal Le Quotidien.
Le député Sonko, leader de PASTEF (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité), avait accusé de hauts responsables des domaines d’avoir détourné 94 milliards de francs CFA dans cette affaire d’indemnisation foncière, un vieux contentieux entre des familles de la communauté léboue et l’Etat au sujet d’un terrain à Rufisque, commune située à la sortie de Dakar.
M. Sonko, un ancien fonctionnaire des Impôts radié de la Fonction publique, a refusé de déférer à la convocation de la commission d’enquête parlementaire.
Il a dit avoir en revanche déposé une plainte dans cette affaire et écrit à l’Inspection générale d’Etat (IGE) et à l’OFNAC, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption.
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MACKY, LA RÉPRESSION À TOUT VA
EXCLUSIF SENEPLUS - Créer un environnement lettré est le premier pas vers la décolonisation - Le cas Marius Sagna est un scandale - Macky est un répressif - SANS DÉTOUR AVEC BORIS DIOP, AMADOU TIDIANE WONE ET BOUBACAR BUUBA DIOP
Le président a la justice sous sa botte, le parlement lui appartient. Diagnostic sans concession de Boubacar Boris Diop à propos du système judiciaire sénégalais, qu'il estime en faillite. Pour le journaliste, écrivain et éditorialiste de SenePlus, le cas Guy Marius Sagna est illustratif d'une mesquinerie de l'État. Finalement, c'est une espèce de monarque, assène-t-il, rappelant les affaires Khalifa Sall et Karim Wade, entre autres.
La question de la valorisation des langues nationales était également au menu de l'émission. À en croire Boubacar Boris Diop, auteur de deux nouveaux romans en wolof, ‘’il est temps que l’Afrique cesse d'être le seul continent où les auteurs utilisent les langues que leurs compatriotes ne comprennent pas’’. Boubacar Diop Buuba, professeur d'université et également éditorialiste de SenePlus, plaide à son tour, pour une approche plurilingue dans un souci d’efficacité et de respect des droits humains. Amadou Tidiane Wone ancien ministre de la Culture joue quant à lui, la carte de l’optimisme, estimant ‘’qu’une solution sera trouvée avec le temps et qu’on devrait penser à faire lire nos livres dans les médias ’’.
Voir l'intégralité de ce numéro de Sans Détour, co-produit avec l'école d'images numériques Sup'Imax et présenté par Pape Amadou Fall, le directeur de l'hebdomadaire La Gazette. La production de l'émission a été assurée par Mame Lika Sidibé, le montage par Bachir Mbengue, la photobraphie par Boubacar Badji et la réalisation par Christian Thiam. La coordination générale et la post-production est de Didier Diop, le directeur général de Sup'Imax.
Ce qu’il faut savoir sur le meurtrier présumé de Tamsir Sané
On en sait un peu plus sur le présumé meurtrier du commandant de Brigade de Koumpentoum. Si son nom à l’état civil est Idrissa Sow, «L’As» a appris qu’il est connu sous le sobriquet de Koukalel. Agé d’environ trente ans, le jeune homme est connu comme étant un malfaiteur. Cité à plusieurs reprises dans des cas de cambriolage et d’attaques de coupeurs de routes, il a séjourné plusieurs fois en prison. Mais souvent, il est libéré au bout de quelques mois de détention. Il y a quelques années, il s’était refugié à Koussanar où il a été également cité dans l’attaque contre une station d’essence. De retour à Méreto, il mène une vie de Pacha, mais on ne lui connaît aucune activité. A bord de sa moto, il passe son temps à flâner dans les villages environnants s’attirant beaucoup d’ennemies. D’ailleurs, d’après des sources de «L’As», le fils du chef de village et Moustapha Diallo, le président de la Commission distribution de semence, et président du Comité de santé de la commune de Méréto qui ont été mis dans le panier à salade hier avec leurs épouses et enfants, ont toujours eu des relations heurtées avec le quidam. Nos sources soupçonnent Koukalel de les avoir cités en guise de représailles. Quoi qu’il en soit, la Gendarmerie est en train de ratisser large, elle saura distinguer le vrai du faux. Commune rurale située dans l’arrondissement de Bamba Thialène, département de Koumpentoum, région de Tambacounda, Méréto dispose d’un poste de gendarmerie depuis seulement deux ans. Le hic, c’est que les pandores n’ont même de véhicule pour se déplacer dans cette zone où le grand banditisme a droit de cité. C’est dire que l’Etat a une part de responsabilité dans cette insécurité ambiante.
Crédit Mutuel du Sénégal
En dépit de l’alerte sonnée par le désormais ex-Président du Conseil d’Administration, le Crédit Mutuel du Sénégal a élu au cours d’une assemblée générale tenue le week-end dernier, un nouveau Président du Conseil d’administration (Pca). Cette fois-ci, c’est un certain Ndéné Ndao qui a été désigné. En revanche, «L’As» a appris que l’ancien Président rétabli dans ses droits par la Justice a saisi le tribunal des référés pour se faire rétablir Pca. Mamadou Badji n’envisage pas du tout de lâcher prise.
Des Conseillers de Dionne sans salaire
Les anciens conseillers de la Primature vont vivre des fêtes de «tabaski» inoubliables. Et pour cause, plus d’une trentaine de conseillers ont vu leurs salaires bloqués depuis que leur mentor Mohammed Boun Abdallah Dionne est en convalescence à Paris. «L’As» a appris qu’ils n’ont pas encore reçu leurs salaires du mois dernier et ne devraient pas recevoir celui-ci alors qu’on leur avait signifié qu’ils seraient payés au moins pendant trois mois. Certains qui ont câblé «L’As» font face à un drame familial où ils risquent de se faire virer par leurs bailleurs. C’est pourquoi, ils en appellent à la magnanimité du chef de l’Etat.
104 millions Fcfa payés aux impactés de l’Ussein
Les populations des communes de Niakhar et de Diouroup impactées par le projet de construction de l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (Ussein) qui avaient menacé de bloquer les travaux peuvent afficher le sourire. Pour cause, le gouverneur de Fatick, Seynabou Guèye, en compagnie des autorités universitaires, du chef de Service régional des Impôts et Domaines, de la Direction de la maintenance des constructions et de l’équipement de l’enseignement supérieur (Dmces) a entamé hier, le processus d’indemnisation des propriétaires des terres et des maisons impactées par le projet de construction des infrastructures de l’Université du Sine Saloum. Le gouverneur a remis aux populations bénéficiaires leurs chèques d’un montant global de 104 millions Fcfa. Seynabou Guèye a rassuré les propriétaires des maisons impactées qu’ils seront recasés dans d’autres sites prévus par les services du Cadastre de Fatick.
Plainte de Abdoul Mbaye contre Madiambal Diagne
Le président de l’Act, Abdoul Mbaye, a décidé de poursuivre en justice le patron du Journal «Le Quotidien», Madiambal Diagne. Son proche entourage joint par «L’As» confirme l’information. Selon nos interlocuteurs, l’ancien Premier ministre était déterminé à porter plainte contre le Pdg du Groupe Avenir Communication avant s’envoler hier pour l’étranger. Ce qui a été fait, disent-ils avant d’ajouter que l’ancien Premier ministre ne l’a pas fait de gaieté de cœur. En plus, Abdoul Mbaye a confié à nos confrères de «Seneweb» que le soutien de Madiambal Diagne au Président Macky Sall ne l’autorise pas à proférer autant de «mensonges» et «d’insultes» sur lui. Ainsi, il ne pouvait pas rester indifférent aux insultes de M. Diagne. Abdoul Mbaye dit attendre de voir comment la justice traite les insulteurs et inventeurs de fausses nouvelles selon qu’ils sont du côté du pouvoir que celui de l’opposition.
Collectif contre le patron de la pharmacie Guigon
Un collectif a été mis en place pour la lutte contre le licenciement abusif des pharmaciens Dr Dia et Dr Dioum par le propriétaire de l’officine, Dr Guigon. Les deux pharmaciens ont été licenciés pour prières au service le week-end passé. Le président du collectif, Ababacar Mboup, invite le propriétaire de la pharmacie à réintégrer ses employés avant qu’ils ne lancent une opération de boycott de l’officine. Il demande aussi au chef de l’Etat de prendre en charge ce précédent dangereux et de défendre les intérêts de citoyens. Cela, en incitant le patron de la pharmacie Guigon à respecter les valeurs religieuses du Sénégal. Selon le sieur Mboup, il n’est pas question que des Sénégalais soient renvoyés de leur lieu de travail à cause de la prière. D’ailleurs, Dr Dia et Dr Dioum ont commis des avocats qui vont poursuivre en justice le propriétaire de la célèbre pharmacie.
La date de la tabaski sera connue aujourd’hui
C’est aujourd’hui, dans la soirée, que la date de l’Aïd El Kébir (Tabaski) sera annoncée officiellement. Comme l’accoutumée, la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (Conacoc) dirigée par Ahmet Iyane Thiam va se réunir dans les locaux de la RTS. A cette occasion, la Conacoc invite tous les musulmans à observer, avec elle, l’apparition du croissant lunaire. A coup sûr, la fête sera fixée dans la fourchette du dimanche 11 août au lundi 12 août. La Tabaski est fêtée au 12e mois du calendrier hégirien, qui est aussi le point culminant du pèlerinage à la Mecque. Par contre en Arabie Saoudite, le jour de Arafat, c’est-à-dire la veille de l’Aïd El Kébir, est fixé pour le samedi 10 août.
Condoléances des jeunes de Rewmi au Ps
La Maison du Parti Socialiste (PS) continue d’accueillir du monde. Cela, depuis la disparition du secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng, des suites d’une maladie. Hier, une délégation des jeunes de Rewmi était au siège des Verts de colobane pour présenter leurs condoléances à leurs pairs socialistes suite au rappel à Dieu du président du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (Hcct). Les militants d’Idrissa Seck en ont profité pour mentionner leurs témoignages sur le livre des condoléances ouvert à cet effet.
Le nouveau coup de filet de la gendarmerie
La gendarmerie nationale a saisi 89 kg de chanvre, un million Fcfa, et deux véhicules qui transportaient la marchandise frauduleuse. Dans un communiqué parvenu à «seneweb», les pandores renseignent que les trafiquants, initialement placés en garde à vue, sont ensuite remis aux autorités judiciaires. En effet, le 27 juillet dernier, la brigade territoriale de Tivaouane, après qu’une livraison d’une grande quantité de drogue lui ait été signalée à la sortie du village d’Aïnoumady, s’est immédiatement rendue sur les lieux. Un individu détenant un gros sac sur le bas côté de la route, a été pris en possession d’un important stock de drogue, sous forme de briques qu’il déclare avoir reçu par l’intermédiaire de son cousin. Ce dernier sera appréhendé dans son village à Baity Malal. Au total, six personnes ont été arrêtées pour association de malfaiteurs, trafic intérieur de chanvre indien, complicité et blanchiment de capitaux. L’enquête suit son cours pour mettre la main sur le reste de la bande.
Alerte sur une institution financière non reconnue
C’est le ministère des Finances et du Budget qui tire la sonnette d’alarme pour éviter aux populations une mauvaise surprise. Les services du ministère d’Abdoulaye Daouda Diallo informent que l’institution dénommée «Coopérative Nouvelle pour le Développement Economique (CNDE)» n’est pas autorisée à effectuer des opérations de collecte, d’épargne ou de prêt sur l’ensemble du territoire national. Le ministère des Finances et du Budget appelle ainsi les populations à la vigilance et, le cas échéant, à identifier les responsables de ladite structure afin de les dénoncer auprès de la police ou de la gendarmerie, pour que force reste à la loi.
L’hôpital de Sédhiou réceptionné en décembre 2020
Le ministre de la Santé et de l’Action Sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, est en tournée dans la région de Sédhiou pour s’enquérir de la situation des structures hospitalières et des conditions de travail des personnels. Dans la capitale du Pakao-Balantacounda, le ministre de la Santé a visité les chantiers de l’hôpital régional. Abdoulaye Diouf Sarr a apprécié l’état d’avancement du chantier, d’autant que les gros travaux sont presque achevés. En effet, les travaux sont exécutés à 80%. Le ministre de la Santé a annoncé la réception de ce joyau pour Décembre 2020. A l’en croire, un centre de dialyse sera ouvert dès le démarrage de l’hôpital. Le centre hospitalier régional de Sédhiou doit coûter, clé en main, 95 milliards FCFA. Abdoulaye Diouf Sarr a profité de son séjour pour lancer la campagne régionale de chimio-prévention saisonnière et remettre aux autorités sanitaires un lot de 300.000 moustiquaires imprégnées. La région de Sédhiou reste la partie du pays où le taux de paludéens est plus important. Raison pour laquelle, Abdoulaye Diouf Sarr estime qu’il faut énormément d’efforts pour sortir Sédhiou de la zone rouge.
Dépistage de cardiopathies infantiles à Oussouye
La Clinique Cardiologie de l’hôpital de Fann s’est déployée depuis lundi à Oussouye. Une équipe d’une trentaine de personnes composées de cardiologues, de pédiatres, d’étudiants en médecine et de paramédicaux ont fait le déplacement pour des consultations en cardiopathies infantiles et des facteurs de risque cardiovasculaire. Cette mission a été facilitée par l’appui technique de «Lions Club». Selon le Pr Bara Diop qui a conduit la mission, l’objectif est de consulter 1000 enfants et 1000 adultes afin de réaliser des actions de prévention primaire et secondaire, de former le personnel sanitaire local à la cardiologie préventive et de réaliser une large information et sensibilisation au sein de la population locale. Ils veulent aussi connecter durablement les structures de santé d’Oussouye à la filière de soins cardiologiques de la pyramide sanitaire à Dakar afin qu’il puisse y avoir à terme des échanges et une résolution des problèmes à travers une expertise à distance au moyen de la télémédecine. Les populations ont salué cette belle initiative qui, selon elles, leur permettra d’améliorer leurs conditions de vie sanitaire et de prendre toutes les dispositions pour éviter les maladies cardiovasculaires.
«Samm sa momel» en veut au maire de Médina Sabakh
Le leader du mouvement «Samm sa momel» ne digère pas les propos du maire de Médina Sabakh, Ousmane Guèye. Ce dernier a soutenu récemment que Sadibou Ba alias « Dibeuss» ne remplit pas les critères requis par le Code général des Collectivités territoriales pour se présenter comme candidat. Ousmane Guèye avait insinué que son futur adversaire ne peut ni lire, ni écrire. Ainsi, Sadibou Ba accuse Ousmane Guèye de le stigmatiser en évoquant son handicap visuel pour l’écarter de la course pour la mairie. Il juge scandaleux ces propos, d’autant qu’ils proviennent d’une autorité locale, de surcroît Pca du Cices. Il reproche au maire Ousmane Guèye, «complètement en déphasage avec les textes et l’évolution du monde à l’ère du numérique», de ramer à contrecourant des initiatives du Président Macky Sall en matière de promotion d’équité, de justice sociale et d’égalité des chances. A l’en croire, Ousmane Guèye discrimine à dessein cette catégorie sociale ; ce qui est tout à fait contraire à l’esprit des textes du pays.