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6 août 2025
TEXTE COLLECTIF
POUR LA LIBÉRATION DE GUY MARIUS SAGNA, ARBITRAIREMENT DÉTENU
EXCLUSIF SENEPLUS - Nous exigeons la cessation de la violation des droits des citoyens et la libération immédiate de l'activiste - Cornel West, Danny Glover, Ngũgĩ wa Thiong'o et plusieurs célébrités interpellent Macky - PÉTITION
SenePlus publie ci-dessous en exclusivité, une pétition qui émane de célébrités mondiales venus des quatre continents dont le Kenyan Ngugi Wa Thiong'o, le Professeur Cornel West des universités américaines Harvard et Princeton et le célèbre acteur américain Danny Glover. Cette initiative d'écrivains et d'universitaires de par le monde appelle à la libération immédiate de l'activiste Guy Marius Sagna, détenu au Sénégal depuis le 16 juillet 2019, pour "fausse alerte au terrorisme". La pétition a été initiée par deux des plus éminents écrivains francophones, notre éditorialiste Boubacar Boris Diop et le tchadien et universitaire établi au Mexique Koulsy Lamko.
"Le mardi 16 juillet 2019, l’activiste Guy Marius Sagna, est arrêté et conduit à la Section de recherche de la gendarmerie nationale sur ordre du procureur de la République du Sénégal, pour s'expliquer sur deux publications faites sur le réseau social Facebook.
Dans ces publications l'activiste Guy Marius Sagna déplore le fait qu'après 59 années d'indépendance, les élites politiques du Sénégal vont se soigner ou finir leurs jours dans les hôpitaux de l'ancienne puissance coloniale, après avoir échoué à doter le pays d'infrastructures hospitalières capables de fournir aux populations des soins de qualité. Ces publications ont été faites à l’occasion du décès en France du Secrétaire général du parti socialiste et président du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), et de l’admission dans un hôpital en France de l'ancien premier ministre de Macky Sall, Boun Abdallah Dione.
Ces deux publications ne pouvant fonder une infraction, le procureur, après deux jours de détention, a mis les enquêteurs sur une autre piste, à la recherche d'une infraction à retenir contre l'activiste pour ainsi pouvoir le garder en prison. C'est ainsi qu'après quatre jours entre la Section de recherche de la gendarmerie, la Cave du tribunal de Dakar et la cellule du Commissariat central de Dakar, Guy Marius Sagna est placé sous mandat de dépôt sous le chef d’accusation de "fausse alerte au terrorisme".
L'infraction est constituée, selon le procureur, par un texte que l'activiste aurait partagé sur sa page Facebook, parlant de la France qui préparerait un attentat terroriste au Sénégal.
Pourtant, l'activiste Guy Marius Sagna n'a pas partagé ce texte sur sa page Facebook. De plus, l'auteur du texte c'est l'organisation FRAPP (Front pour une Révolution Anti-impérialiste, Populaire et Panafricaine), qui l'a rendu public lors d'une conférence de presse tenue à Dakar, le lundi 15 juillet 2019. L’activiste Guy Marius Sagna n'était pas sur le présidium ce jour-là. Enfin, même s'il est un membre du FRAPP, il n'en est pas le Coordonnateur. Dès lors, s'il y a à convoquer quelqu'un pour ce texte, ce sont tous les membres de l'organisation qui devraient l'être. Or ni le coordonnateur ni aucun autre membre du FRAPP n'a été convoqué.
Par ailleurs, ce texte est l'écho de propos tenus le 18 février 2019 à Kasnack (région de Kaolack) par un député de la mouvance présidentielle, M. Khoureichi Niasse pour justifier la concession par l'État du Sénégal de blocs pétroliers à l'entreprise française Total, en violation du code pétrolier, et expliquer la brouille entre le ministre de l'énergie démissionnaire et le Président Macky Sall. Voici les propos de M. Niasse : "C'est la France qui nous a colonisés durant plus de deux siècles. Et la France n'a jamais pensé que le Sénégal pouvait disposer du pétrole, du gaz, ou d'autres ressources. Elle pensait que le Sénégal se limitait à la pêche, à l'agriculture, à la mendicité et à l'élevage. Mais on se réveille un jour et on découvre que le Sénégal a du pétrole et du gaz et bien d'autres ressources. Bien évidemment, il faut que la France vienne réclamer sa part. Quand la France est venue demander qu'on lui donne une zone pour exploration, si le Président Macky Sall avait refusé de lui concéder cela, la France allait ouvrir les portes du Sénégal aux jihadistes du Mali pour qu'ils viennent perpétrer des attentats, elle aurait aussi réarmé les rebelles casamançais et créé d'autres problèmes dans le pays."
Le 21 mai 2019, soit trois mois plus tard, c'est Christophe Castaner, ministre français de l'Intérieur, en visite au Sénégal, qui a affirmé sans ambages que "Le terrorisme est présent au Sénégal".
Dans cette affaire, qui est en fait un gros scandale, il ne s'agit ni plus ni moins que d'une cabale montée de toutes pièces par le régime de Macky Sall, utilisant la justice et les forces de sécurité comme bras armé pour se débarrasser de Guy Marius Sagna et de l'organisation FRAPP/France Dégage, dont le tort est d'être debout contre l'impérialisme et l'oppression sous toutes leurs formes, mais aussi pour la défense de l'État de droit et de la démocratie.
Guy Marius Sagna est ciblé à travers l’organisation FRAPP et on cherche à le faire taire par des méthodes dignes des régimes autocratiques. On veut, par cette détention arbitraire, décourager les mobilisations populaires contre les injustices et les faits de corruption qui accablent le régime en place.
Cette énième arrestation de l'activiste panafricaniste Guy Marius Sagna a choqué une bonne frange de l’opinion sénégalaise, poussant des organisations de défense des droits de l'homme et de la société civile, comme la Rencontre Africaine des Droits de l'homme (RADDHO), Amnesty international, le mouvement Y'EN A MARRE, LEGS AFRICA, des artistes comme Dj Awadi et de nombreux blogueurs et citoyens à se mobiliser pour dénoncer sa détention arbitraire et exiger sa libération.
Guy Marius Sagna dérange à cause des différents fronts sur lesquels il se bat contre les dérives du régime et aussi contre le néocolonialisme français au Sénégal et en Afrique. Dans un passé récent, il s’est illustré dans le combat citoyen contre la signature des Accords de Partenariat Économique (NON AUX APE), la Campagne «Pour une souveraineté monétaire France Dégage », l’opposition à l’érection d’une Place de l’Europe à côté de la Maison des Esclaves à Gorée, le combat pour la débaptisation des rues et avenues qui portent le nom d’esclavagistes et/ou de colons, etc.
Diaspora-Mexico Region 6, Collectif pour les Droits des Afromexicains
Moshen Elmadi écrivain, Iran
Samba Gadjigo, Professeur, Massasuchets, USA
Hankili So África Centre de Promotion de Cultures Africaines et Afrodiaspora, Méxique
David Huerta, écrivain, poète, enseignant, Prix National de Sciences et Arts, Mexique
Abdoulaye Khouma dit Pap, écrivain et journaliste sénégalais établi à Milan, Italie
Benjamin Mayer écrivain, psychanaliste, Directeur de Instituto 17, Mexique
Véronica Murguía écrivaine, Mexique
Khadim Ndiaye, écrivain et universitaire Sénégal/Canada
Mahamadou Lamine Sagna, Senegal professeur American University of Nigeria/Chercheur Laboratoire Changment politique et social, Paris VII-Diderot
Conrado Tostado Poète et philosophe, Mexique
Zanicuepa Collectif d'Etudes sur l'Afrique, Mexique
APPEL A UNE PRISE EN CHARGE DU LIVRE ET DE LA LECTURE
«L’œil du poète et la misère», «Mes inspirations», «Rires posthumes», «Verbacide» et «Excusez ! Je suis wolof» sont les cinq ouvrages que la Maison d’édition Le Nègre International Editions a présenté au public
«L’œil du poète et la misère» de Meïssa Maty Ndiaye, «Mes inspirations» d’El Médine Thiaw, «Rires posthumes» de Penda Diop, «Verbacide» d’Amadou Bamba Thiobane et «Excusez ! Je suis wolof» de Saer Ndiaye. Ce sont les cinq ouvrages que la Maison d’édition Le Nègre International Editions a présenté au public hier, mercredi 31 juillet. C’est dans le cadre de la clôture de la saison littéraire.
Dans le cadre de la clôture de la saison littéraire, la Maison d’édition «Le Nègre International Editions» a organisé hier, mercredi 31 juillet au siège de l’Association des écrivains du Sénégal, une vente-dédicace de cinq ouvrages. Il s’agit de «L’œil du poète et la misère» de Meïssa Maty Ndiaye, «Rires posthumes» de Penda Diop, «Verbacide» d’Amadou Bamba Thiobane, «Excusez ! Je suis wolof» de Saer Ndiaye et «Mes inspirations» d’El Médine Thiaw. Ces livres, tous édités par Le Nègre International Editions devront, en effet, être des «outils de lecture pendant les vacances», selon le président de l’Association des écrivains du Sénégal, Alioune Badara Bèye. Dans son ouvrage, Meïssa Maty Ndiaye parle de la pauvreté et de ses effets. «Mon recueil de poèmes se fonde sur une analyse des problèmes de misère, des gens pauvres sont laissés pour compte dans les politiques de développement», a-t-il fait savoir. Il peint ainsi une société de pauvres, avec toutes les «malédictions» dont la «prostitution», le «rapt d’enfants», les «grossesses précoces», «des infanticides» etc.
S’agissant du roman «Excusez ! Je sui wolof», qui porte la signature de Saer Ndiaye, l’auteur dit apporter une «contribution sur l’ethnocentrisme». «J’ai pris ma plume pour faire une contribution sur un ton d’amusement pour dire que l’ethnocentrisme n’est pas l’apanage du wolof», souligne Saer Ndiaye. Pour cause, dit-il, «je sentais dans le pays une critique de l’ethnocentrisme wolof et ça date avant même l’avènement du président Macky Sall». Saer Ndiaye explique le titre de son livre par une manière «d’ironiser» cette situation.
Dans le livre «Mes inspirations», l’auteur El Médine Thiaw âgé juste de neuf ans, parle de son «entourage» et revient sur la vie de quelques personnalités comme l’entraineur Aliou Cissé, le défunt chef de protocole de la présidence de la République, Bruno Diatta. «J’appelle les enfants à beaucoup lire et écrire», a lancé El Médine Thiaw. Un autre ouvrage qui porte la signature d’une femme, c’est «Rires posthumes». Dans ce que son auteure Penda Diop considère comme un «journal intime», il est relaté la vie d’une déficiente mentale rejetée par la société et qui a vécu 14 ans avant de rendre l’âme.
Dans son ouvrage, Penda Diop donne la parole à sa fille. «Je ne veux pas que le combat de ma fille soit vaine, elle parle de sa vie, de tout ce qu’elle a enduré à cause de ce dont elle souffrait», explique Penda Diop. En ce qui concerne le conte intitulé «Verbacide», Amadou Bamba Thiobane dénonce le fait que les personnes tuent la langue. L’écrivain indexe les gens qui utilisent la langue, mais qui ne lui donnent pas sa valeur. Prenant la parole, le directeur de Le Nègre International Editions, Elie Charles Moreau, a appelé à une «prise en charge du livre et de la lecture» et de la culture dans sa globalité.
QUAND DES AFRICAINS NAISSENT, SE MARIENT ET MEURENT, SANS TRACES
L’état-civil est une véritable équation à mille inconnus pour les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, plus particulièrement au Bénin, Sénégal, Congo et au Burkina Faso.
L’état-civil est une véritable équation à mille inconnus pour les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, plus particulièrement au Bénin, Sénégal, Congo et au Burkina Faso. Ces pays sont loin de disposer de données démographiques fiables à cause de l’absence d’un environnement permettant aux populations de procéder à l’enregistrement des faits d’état-civil. «C’est seulement dans 36% des pays que les centres d’état-civil descendent jusqu’au niveau rural», liton dans un extrait du rapport du Projet d’enregistrement d’état-civil et de statistiques de l’état-civil. Au Sénégal, le problème persiste, même si les autorités académiques adoptent des stratégies non pérennes pour permettre aux potaches de passer l’examen du Cfee.
LA PROBLEMATIQUE DES FAIBLES TAUX D’ENREGISTREMENT
L’analyse des faits d’état-civil en Afrique de l’Ouest et du Centre montre que les taux d’enregistrement sont extrêmement faibles, avec de fortes disparités selon le fait. C’est ce qui ressort du rapport du Projet d’enregistrement d’état-civil et de statistiques de l’état-civil (Civil Registration and Vital Statistics, CRVS en anglais). La situation est d’autant plus grave que «beaucoup d’africains naissent, se marient et meurent sans laisser de traces de leur existence dans les archives judiciaires officielles ou les statistiques», déclare le directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre du Fonds des Nations unies pour la Population (FNUAP), Mabingue Ngom. Il l’a fait savoir à l’occasion d’une réunion de lancement pour le partage des normes techniques et les stratégies de mise en œuvre du CRVS tenue à Dakar du 24 au 26 juillet 2019. Sur financement de l’Agence Canadienne pour le développement, le CRVS s’est focalisé sur 4 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, notamment le Bénin, le Sénégal, le Congo et le Burkina Faso. Il a été constaté que de principaux goulots d’étranglement tendant à freiner la disponibilité des données et informations démographiques fiables et de qualité, ont été notés dans cette étude. L’accessibilité géographique des centres d’état-civil est le premier handicap du processus d’enregistrement à l’état-civil. En effet, l’étude a fait savoir que «c’est seulement dans 36% des pays que les centres d’état-civil descendent jusqu’au niveau rural. Les localités secondaires sont donc défavorisées et le risque de non enregistrement y est élevé». En plus d’une faible communication autour de l’importance de l’enregistrement des faits d’état-civil, l’analphabétisme n’aide pas à mesurer l’importance de l’enregistrement. En addition, le coût des services liés à l’enregistrement des faits d’état-civil ne facilite pas à garantir la citoyenneté des populations de disposer des documents légaux prouvant leur existence. «Bien que nous parlions de développer des statistiques vitales, nous ne devons jamais oublier que derrière chaque chiffre se trouve une personne qui définit notre humanité commune», a souligné Mabingue Ngom.
60.000 CANDIDATS SANS PIECES D’ETATCIVIL EN 2019
Ce tableau sombre du suivi de l’évolution de la population va jusqu’à être considéré comme facteur bloquant de la politique de la scolarisation massive des enfants. C’est une véritable barrière à l’atteinte de l’Objectif de développement durable 4 (ODD4): «Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie». Quelques années derrière, beaucoup d’enfants ont raté l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE, au Sénégal) car la pièce d’étatcivil est un élément indispensable dans la constitution des dossiers de candidature aux examens. La situation est jusqu’ici alarmante, considérant que sur un potentiel de 3.463.190 enfants scolarisables, seuls 2.014.230 sont effectivement dans les écoles élémentaires, dont 754.101 possèdent l’acte d’état-civil, représentant les 37,44%. Le gap à combler s’élève à 62,56%. La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP) tire ainsi la sonnette d’alarme dans son rapport sur la situation de l’état-civil dans les établissements scolaires de septembre 2017. L’organisation a dénombré 33.505 candidats sans pièce d’état-civil pour le CFEE en 2016. Bien qu’autorisés à subir les épreuves, ils étaient récemment 60.000 candidats à l’évaluation certificative de l’élémentaire de la session 2019 à composer sans pièces d’état civil Rien que le département de Diourbel à lui seul, avait enregistré 3116 candidats au CFEE, sur un effectif de 5198 inscrits, à participer à l’examen sans pour autant disposer de pièces d’état-civil. Dans le département de Mbour, ce sont 3810 élèves inscrits en classe de CM2, sans disposer de pièces d’état-civil.
STRATEGIES STRUCTURELLES PRECONISEES
Pour contourner cette problématique qui hante la Direction des examens et des concours chaque année, les autorités laissent les potaches composer, tout en invitant les parents à obtenir les extraits pour la poursuite des études de leurs enfants dans les collèges. Pour le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, il urge d’apporter des solutions structurelles pour régler définitivement le problème des candidats aux examens du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) ne disposant pas d’actes de naissance. Non sans plaider l’intervention des familles, des collectivités locales et des partenaires sociaux pour accompagner ce changement. Dans les recommandations, le projet d’enregistrement d’étatcivil et de statistiques de l’état civil propose déjà la modernisation du système d’état-civil à travers son informatisation.
«LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE POURRAIT NE PAS RESTER…»
Selon Momar DIONGUE, le président de la République consultera l’actuelle Direction du Ps, avant de procéder à la nomination du successeur du défunt Secrétaire général du Parti socialiste (Ps) à la présidence du Hcct
Selon le journaliste-analyste politique, nonobstant son pouvoir discrétionnaire de nomination, le président de la République consultera l’actuelle Direction du Ps, sous la houlette de Mme Aminata Mbengue Ndiaye, avant de procéder à la nomination du successeur du défunt Secrétaire général du Parti socialiste (Ps) à la présidence du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct). Interpellé hier, mercredi 31 juillet par Sud quotidien, Momar Diongue a évoqué deux hypothèses dont la première consiste à voir le président Sall, par soucis de rester dans sa logique de «gagnez ensemble et gouvernez ensemble», nommer le successeur de Tanor à la Direction du Ps pour conforter l’encrage de ce parti dans Benno. S’agissant de la seconde, le journaliste-analyste politique explique que cette dernière consiste à voir le chef de l’Etat porter son choix sur une personnalité hors de la maison socialiste et de la coalition Bennoo ak Tanor, au regard de la récente nomination de Haïdar El Ali, à la tête de l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la Grande Muraille verte, qui établit le quota de la coalition Bennoo ak Tanor dans l’exécutif.
«Je pense qu’il y a une logique qui a jusque-là animé le président Macky Sall. Suivant la fameuse formule de «gagnez ensemble et gouvernez ensemble», il a eu à confier les institutions de la République à ses principaux alliés: Aminata Tall qui a été la première à le rejoindre, avec son mouvement Selal dans la coalition Macky2012, a eu à bénéficier la présidence du Conseil économique social et environnemental (Cese). Ensuite, il y a Moustapha Niasse, président de la coalition Bennos siggil Sénégal, une des principales composantes de la coalition Bennoo bokk yaakaar à qui il a confié la présidence de l’Assemblée nationale. Dans la même logique, il a confié à feu Djibo Leyti Kâ la présidence de la Commission nationale du dialogue des territoires (Cndt) et à feu Ousmane Tanor Dieng la présidence de la nouvelle institution créée par le référendum du 20 mars 2016, le Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct).
Si donc le président reste dans cette logique qui consiste à confier les institutions aux responsables des principaux partis de sa coalition, bien évidemment, le Haut conseil restera entre les mains du Parti socialiste. Et c’est le successeur de feu Ousmane Tanor Dieng au Ps qui sera nommé. Sous ce rapport, il me semble, tel que ça se dessine, c’est Mme Aminata Mbengue Ndiaye qui sera nommée à ce poste si elle est confirmée par les instances du Ps comme nouveau Secrétaire général. Si le président procède ainsi, il va conforter l’encrage du Ps au sein de la coalition Bennoo bokk yaakaar. Mais, il faut dire qu’il existe aussi une autre hypothèse. Le président de la République pourrait ne pas rester dans cette logique de confier les institutions aux responsables des principaux partis de sa coalition, surtout que, récemment, il a pris une mesure concernant un membre de la coalition Bennoo ak Tanor, Haïdar El Ali, nommé directeur général de l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la Grande Muraille verte (Asrgm).
En 2012, dans le cadre du partage des responsabilités, le président Sall avait confié à la coalition Bennoo ak Tanor, qui avait soutenu la candidature du défunt Secrétaire général du Ps, trois portefeuilles ministériels: les deux revenaient directement au Ps et le troisième à un membre de cette coalition, en l’occurrence Haïdar El Ali qui a été limogé suite à son échec lors des locales de 2014. Mais, le président a décidé récemment de le faire revenir aux affaires en le nommant à la tête de l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la Grande Muraille verte. S’agit-il d’un signal visant à montrer qu’il (le président) veut confier la présidence du Haut conseil des collectivités territoriales à quelqu’un d’autre qui n’appartiendrait au Ps ou à la coalition Bennoo ak Tanor ? On peut l’entrevoir parce que celui qui se trouve aujourd’hui être le premier vice-président du Hcct n’est personne d’autre que l’administrateur de l’Alliance pour la République (Apr), en l’occurrence monsieur Mael Thiam, qui a l’envergure et le profil pour succéder à monsieur Ousmane Tanor Dieng.
Le président n’est-il pas en train de préparer aussi ce schéma, raison pour laquelle, il a anticipé avec le retour aux affaires de Haïdar El Ali pour redonner à la coalition Bennoo ak Tanor son quota de 2012 dans le but de préparer les membres de ladite coalition notamment le Ps à refiler le poste de présidence du Hcct à quelqu’un d’autre ? Maintenant, tout dépend de ce qui se discutera en coulisse, puisse qu’il est évident que le président Macky Sall, nonobstant le fait que c’est lui qui a le pouvoir de nomination, ne prendra pas de mesures concernant la nomination du successeur de Tanor Deng à la présidence du Hcct sans en discuter avec ses héritiers au Ps, notamment ceux qui incarnent aujourd’hui la continuité de monsieur Ousmane Tanor Dieng, en l’occurrence Mme Aminata Mbengue Ndiaye et Serigne Mbaye Thiam. Je pense que la décision sera prise, d’accord partie, soit de confier à le poste à Mme Aminata Mbengue Ndiaye en la faisant sortir du gouvernement, soit en conservant les deux ministres socialistes comme membres du gouvernement et confier la présidence du Hcct à quelqu’un d’autre».
LE PS FACE À SA CONCESSION
A quel parti politique doit revenir la tête du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) ?
Depuis le décès du président du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct), un débat s’est installé sur la succession d’Ousmane Tanor Dieng (Otd) à la tête de la 3ième institution du pays. Toutefois, force est de rappeler que le Parti socialiste (Ps), à sa tête Ousmane Tanor Dieng et ses affidés, a consenti des sacrifices pour gagner la confiance du président de la République, Macky Sall qui a attribué aux socialistes cette station «juteuse», gage de leur loyauté et de leur fidélité politique dans Benno bokk yaakaar (Bby).
A quel parti politique doit revenir la tête du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct)? Cette question taraude les esprits des Sénégalais après le décès du président de cette institution, Ousmane Tanor Dieng, non moins secrétaire général du Parti socialiste (Ps), même s’il reste évident que c’est au chef de l’Etat de nommer aux fonctions civiles et militaires. En effet, certaines indiscrétions parlent d’une possible succession d’Ousmane Tanor Dieng à la tête de la 3ième institution du pays par l’ancien Premier ministre de Wade, Souleymane Ndéné Ndiaye, qui aurait été consulté par le président Macky Sall à cet effet. Déjà, des voix s’élèvent au sein du parti présidentiel, l’Alliance pour la république (Apr), pour contester ce choix et refuser une gestion de l’Etat basée sur de la «camaraderie», si l’on sait que les deux personnalités politiques n’ont jamais caché leur amitié, pour avoir partagé la même chambre à l’université. Une sortie des proches du président qui renseigne de la volonté manifeste des «apéristes» de s’accaparer de cette «juteuse» station qui pèse 500 millions de F Cfa par an, en termes de «caisse noire». Une tentative pareille, faudrait-il le rappeler, avait été amorcée, en vain en 2015, pour récupérer le poste de président de l’Hémicycle. Quid du Parti socialiste qui a consenti des sacrifices pour hériter de cette institution ? Pour le moment, les socialistes semblent observer la scène, sans sourciller, très certainement à cause du deuil de leur Sg qu’ils veulent porter.
A notre connaissance, aucune voix autorisée du parti de feu Léopold Sédar Senghor ne s’est fait entendre pour réclamer le poste, sur lequel les “Verts“ ne cracheront très certainement pas. Cela, dans la mesure où cette station leur avait valu une scission profonde dans leur rang. A l’image de Moustapha Niasse, qui avait été tenu en respect par le renouvellement annuel de son mandat à la tête de l’Assemblée nationale jusqu’à ce qu’il annonce, lors du Bureau politique (Bp) de l’Afp du lundi 10 mars 2014, que son parti n’aura pas de candidat à la présidentielle de février 2019, et que quiconque se présenterait n’aurait ni son soutien ni sa bénédiction, le défunt Sg du Ps Ousmane Tanor Dieng a du faire des concessions pour ce poste.
En réalité, le président Macky Sall avait nommé Otd à la tête du Hcct pour le récompenser pour sa fidélité et sa loyauté politique, après qu’il a tactiquement réussi à faire cautionner par la base, 93,67% des voix, la décision d’aller aux élections législatives avec Benno bokk yaakaar en 2017. Pour rappel, tout juste après la déclaration du Bp du Ps, confirmant son compagnonnage avec Bby pour les élections législatives, le 20 octobre 2016, le président Macky Sall a sorti le décret n°2016-1641, portant nomination du président du Hcct, en la personne d’Ousmane Tanor Dieng. Il sera ainsi la 3ième personnalité de l’Etat, tout comme le Sg de l’Afp pour qui le mandat à la tête de la 2ième institution du pays aura été ramené de 1 à 5 ans, le 29 juin 2015. Une consécration obtenue au prix de la scission du Ps, dans la mesure où les dissidents, composés de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall et compagnie, ont été exclu du parti pour «actes de défiance notoire portant gravement atteinte à l’image, à l’unité et aux intérêts» du Ps.
L’ancrage du Ps dans Bby n’a pas manqué «d’hypothéquer» l’avenir des “Verts“ qui auraient pu travailler à reconstruire autour d’eux un pôle oppositionnel pour la reconquête du pouvoir, selon certains observateurs de la sphère politique. De toute évidence, le choix du président Macky Sall pour le Hcct reste fortement attendu.
SAMBA NDIOBENE KA RASSURE
La caravane du ministre de l’Elevage et des ressources animales était hier à Saint-Louis. Après Tambacounda , Kidira, Fatick, Ranérou, Matam, Bakel, Samba ndobène Ka était l’hôte des éleveurs du département de Saint-Louis.
La caravane du ministre de l’Elevage et des ressources animales était hier à Saint-Louis. Après Tambacounda , Kidira, Fatick, Ranérou, Matam, Bakel, Samba ndobène Ka était l’hôte des éleveurs du département de Saint-Louis. L’occasion a été saisie par le ministre pour rassurer les éleveurs des foirails de Saint-Louis.
Le ministre Samba Ndiobéne Ka s’est rendu hier mercredi 31 juillet dans les foirails de Podor, Richard-Toll , Rosso-Sénégal, Khor, Médina Marmiyal et Pikine pour apporter le message du chef de l’Etat Macky Sall aux éleveurs et operateurs par rapport aux dispositions relatives au bon déroulement de la tabaski. Pour ce qui est de Saint-Louis, il souligne que la tendance est favorable.« Les statistiques nous mettent véritablement à l’aise. Si on fait la comparaison avec l’année dernière, nous avons un surplus de sept mille-deux-cent-trente (7.230) têtes à jour J-11.Nousprionspour que cette tendance continue afin de permettre à tout le monde d’avoir un mouton.
Si la tendance se poursuit, je pense que toute la région de Saint-Louis sera bien approvisionnée», a-t-il estimé au terme de son périple bouclé au foirail de Pikine. Le ministre est aussi revenu sur les mesures prises par le Gouvernement pour faciliter le transfert des moutons provenant des pays frontaliers. «Chaque année, l’Etat prend des dispositions importantes relatives à la libre circulation des moutons sur toute l’étendue du territoire national et l’importation des animaux venant des pays voisins. Le président de la république a signé une lettre circulaire à travers laquelle des dispositions importantes relatives à l’exonération de tout ce qui est droits et taxes sur l’importation des animaux et la sécurité dans tous les points de vente. Je me félicite de la mise en œuvre de toutes les dispositions à travers tous les points de vente dédiés déjà visités», a fait savoir le ministre Samba Ndiobène Kâ tout en précisant «l’Etat n’est ni vendeur de moutons ni acheteurs ».
Dans la foulée, il a révélé que des mesures ont été prises par le Chef de l’Etat, Macky Sall pour la facilitation d’accès des aliments de bétail au niveau des points dédiés. «Le sac d’aliments concentrés qui coûtait 7.400 Fcfa a été revu à la baisse. Il est vendu actuellement à 5.200 Fcfa seulement. Des efforts importants ont été faits à ce niveau et nous allons continuer dans ce sillage comme nous l’a instruit le Chef de l’Etat. Nous ferons tout pour que les foirails dédiés, par rapport à l’opération Tabaski, puissent être approvisionnés en denrées suffisantes », a promis Samba Ndiobène Kâ. Pour une meilleure opération Tabaski, les autorités municipales ont installé l’électricité pour lutter contre l’insécurité et des toilettes.
Mieux, des agents en charge de la sécurité ont été mis à contribution en sus des comités de surveillance. A signaler que les moutons commencent à arriver à Saint-Louis où les prix sont pour le moment abordables.
LE SENEGAL CLASSÉ 3EME DERRIÈRE LE RWANDA ET LE CAP-VERT
La Banque mondiale a publié, hier le rapport portant sur l’Evaluation annuelle des Politiques et Institutions Nationales
Selon le rapport sur l’Evaluation annuelle des Politiques et Institutions nationales, le Sénégal a obtenu de la CPIA une note de 3.7. cette dernière fait du Sénégal le troisième pays le mieux classé derrière le Rwanda et le Cap-Vert et en ex-æquo avec le Kenya et l’Ouganda.
La Banque mondiale a publié, hier le rapport portant sur l’Evaluation annuelle des Politiques et Institutions Nationales. Dans ce document, l’institution financière internationale a attribué une note aux 38 pays africains qui ont rempli les conditions nécessaires pour bénéficier de l’aide de l’Association Internationale de Développement (IDA). Cette note est restée inchangée en 2018. Elle est à 3.1% sur l’échelle de 0 à 6. «La politique sociale s’est certes améliorée dans certains domaines, mais la gestion macroéconomique s’est détériorée. Le contexte actuel en matière de primauté du droit, de redevabilité et transparence ainsi qu’en ce qui concerne la qualité des administrations publiques est toujours un obstacle à une utilisation efficiente des ressources publiques dans la région», peut on lire dans le communiqué. Dans ce classement, le Sénégal vient en troisième position ex-æquo avec le Kenya et l’Ouganda qui ont été tous notés à 3.7.
Notre pays vient derrière le Cap-Vert classé deuxième avec 3.8 et le Rwanda le pays le mieux noté, 4.0. Par rapport à l’année précédente, en 2017, le Sénégal n’a pas évolué, se retrouvant avec une différence entre les deux notes de -0.1. Cette note attribuée par l’Evaluation des Politiques et Institutions Nationales (CPIA) concerne les politiques structurelles. Deux autres notes ont été attribuées dans d’autres secteurs. C’est le cas en Gestion Economique où le Sénégal a obtenu une note de 4.0, soit le groupe le plus performant. La moyenne dans ce domaine de l’Association Internationale de Développement (IDA), c’est-à dire la branche de la Banque Mondiale qui accorde des crédits aux pays les plus pauvres en Afrique Subsaharienne est de 3.1
En Politiques de lutte contre l’exclusion sociale et de promotion de l’équité, le Sénégal obtient la même qu’en politiques structurelles, 3.7. Sur le volet Gestion et institutions du secteur public, la note est de 3.5, soit le groupe le moins performant. Ce qui fait au total 3.7. Sur les deux autres points dans lesquels le Sénégal a été noté, les moyennes IDA dans la région sont de 3.3 et 3.0. Sur ses graphiques, la BM a fait une comparaison des notes globales de la CPIA avec celles obtenues par les pays les plus fragiles se situant en Afrique Subsaharienne et les autres qui se trouvent hors de cette zone. Le Sénégal reste ainsi stable avec une note de 3.7, soit la même obtenue en 2010. Quand à celles des autres, elles ont changé entre 2010 et 2018. Il y a neuf ans derrière, elles étaient de 3.5 et 3.6. L’année dernière, ces pays avaient obtenu la note de 3.4 et 3.5.
Sur une autre graphique, le rapport a fait l’évolution des notes de la CPIA de 2010 à 2018. En gestion économique elle est de 0.0, en Politiques Structurelles de - 0.1 de 0.3 et 0.0 en Politiques de lutte contre l’exclusion sociale et de promotion de l’équité et en Gestion et institutions du secteur public. La note globale de la CPIA sur cette période est de 0.0.
LE COMMERÇANT MAME ESCROQUE 12 MILLIONS AU COUPLE DIOP
A peine 23 ans, Mame Goor Dièye s’est spécialisé dans l’escroquerie.
A peine 23 ans, Mame Goor Dièye s’est spécialisé dans l’escroquerie. Il a été attrait hier à la barre des flagrants délits de Dakar pour abus de confiance portant sur la rondelette somme de 12 millions Fcfa au préjudice du couple Diop. Dans de beaux draps, le prévenu risque 6 mois ferme. Le délibéré est fixé le 2 août prochain.
Accusé d’avoir grugé 12 millions Fcfa qui étaient destinés à l’achat d’un appartement à Praia (Cap-Vert), Mame Goor Dièye a comparu hier devant le Tribunal de Grande Instance de Dakar. Il est poursuivi pour abus de confiance au préjudice de Mouhamadou Moustapha Diop et de son épouse. A l’interrogatoire du tribunal, le prévenu a évidemment nié les faits qui lui sont reprochés.
Il ressort des débats d’audience que le couple Diop qui est de nationalité cap-verdienne souhaitait acquérir un appartement de 45 millions Fcfa à Praia. Les parties civiles ont connu le prévenu par l’intermédiaire de leur fille. En sa qualité de mandataire, Dièye était chargé de verser l’argent pour l’acquisition de l’appartement au propriétaire. Il a versé les deux premières tranches, soit la somme de 28 millions Fcfa. Alors qu’il ne restait que le montant de 17 millions qui devait constituer le dernier versement, le mis en cause s’est contenté de ne remettre que 5 millions Fcfa au propriétaire avant de s’évaporer dans la nature avec les 12 millions Fcfa. Même s’il nie les faits, le prévenu a signé deux reconnaissances de dettes au Cap Vert. «J’ai effectué tous les versements sans aucune faille et les remises se faisaient par chèque», se dédouane-t-il. Revenant sur les reconnaissances de dettes, il indique qu’on l’a contraint à signer une décharge. «Je ne savais même pas ce que j’ai signé. Les écritures étaient en portugais, ils avaient confisqué mes papiers. J‘ai fait la décharge sous la contrainte», argue-t-il.
L’avocat des plaignants, Me Arona Daff, a demandé le maintien du prévenu dans les liens de la détention parce qu’il trouve caractérisée la mauvaise foi du mis en cause. «La signature sur le PV et celles sur les documents sont identiques. Il est très futé. Au dernier versement, il détourne 17 millions Fcfa en 2017. Quelques mois après, il signe une reconnaissance de dette. En 2018, il signe une nouvelle reconnaissance de dette de 12 millions, car ayant payé la somme de 5 millions de francs CFA. Avec une commission de 2 millions, il doit maintenant 10 millions à la partie civile», explique Me Daff qui réclame 15 millions pour la réparation du préjudice. Abondant dans le même sens, le parquet a requis 6 mois de prison ferme contre le prévenu.
Selon la défense, les parties civiles ont un comportement douteux. En effet, l’avocat estime que la reconnaissance de dette n’est pas conforme, car les signatures sont fausses et le prestataire n’y a pas apposé sa signature. «Pour ne pas lui payer les 2 millions Fcfa de commission, ils ont pris l’initiative de l’accabler»,tonne la robe noire qui demande la relaxe en faveur de son client. Délibéré au 2 août prochain.
«ADIDAS» A ÉTÉ INFORMé PAR… SON ÉPOUSE
Révélations sur le limogeage du coach des Lions de basket
La Fédé basket a mis fin à sa collaboration avec Abdourahmane Ndiaye «Adidas», ce mardi soir. Il est remplacé par Moustapha Gaye sur le banc des Lions. Une annonce faite à travers un communiqué «nocturne» de l’instance fédérale, et qualifiée par les proches du coach de «manque de respect».
Finalement Abdourahmane Ndiaye «Adidas» n’a pas renouvelé son contrat avec la Fédération sénégalaise de basket. L’instance dirigeante a annoncé la rupture avec le désormais ex-coach des Lions à travers un communiqué «nocturne» balancé à la presse ce mardi (23h 59). Mais ce qui est cocasse, c’est que c’est en même temps que la presse que «Adidas» a été informé de son limogeage. Evidemment, à ce moment tard de la nuit où le mail est tombé, il n’était au courant de rien. Et c’est tôt ce mercredi matin que son épouse qui écoutait par hasard la revue de presse, l’a informé de la nouvelle, révèle un de ses proches.
«Adidas» allait publier hier la liste des présélectionnés
Une démarche du président de la Fédération d’autant plus inélégante si on sait que, toujours selon notre interlocuteur, «Adidas», de concert avec le président Ndiaye, allait publier hier la liste des joueurs présélectionnés pour le Mondial chinois, suivi d’un plan-programme qui devait démarrer ce 2 août. C’est en tout cas ce qui était ressorti des derniers échanges entre Me Babacar Ndiaye et le sélectionneur ce mardi lors des ultimes réglages ayant trait aux termes du nouveau contrat.
Faire la différence entre un coach-fonctionnaire et un coach-professionnel
Justement concernant les termes du contrat, «Adidas», tout en donnant son accord de principe, avait sollicité l’avis de son conseil juridique qui avait fait quelques observations. Une démarche qui peut se comprendre si on sait que, pour des raisons évidentes, il est plus aisé de discuter avec un coach-fonctionnaire (cas Cheikh Sarr) qu’avec un coach-professionnel. Mais coup de tonnerre : la Fédération a subitement décidé unilatéralement, mardi tard dans la soirée, de mettre fin à la collaboration à travers un communiqué décrit par les proches du technicien comme «un manque de respect».
On sentait venir la rupture
Evidemment, pour ceux qui ont suivi les derniers épisodes qui ont rythmé le feuilleton Fédé- «Adidas», faut dire que ce n’est pas une surprise ; car on sentait venir la rupture. En effet, l’ambiance a surtout commencé à se détériorer lors du premier clash entre le technicien et le ministre des Sports en septembre 2018.
Une querelle liée aux mauvaises conditions de préparation pour les éliminatoires du Mondial 2019 que «Adidas» avait vigoureusement dénoncées. Du coup, certains voyaient l’avenir du coach des Lions en pointillés parce que redoutant les conséquences d’une brouille entre l’employé et son payeur. Par la suite, les infos ou supputations ont commencé à s’emballer avec l’annonce d’un départ probable de «Adidas» remplacé par un technicien étranger. Le président de la Fédé est vite monté au créneau pour démentir.
Mais le retard du renouvellement du contrat de «Adidas» a laissé croire qu’il y avait toujours un certain malaise entre les parties concernées. Et comme pour le confirmer, le président de Fédé a lâché il y a quelques jours une petite phrase assez surprenante au sujet du contrat de son coach en déclarant face à la presse : «Ce matin, j’ai essayé d’entrer en
Contact avec le coach «Adidas» pour essayer de le rencontrer afin de conclure les pourparlers. Malheureusement, je ne l’ai pas eu. Je lui ai envoyé un sms (message). J’attends sa réaction.» Quand un président de Fédé n’arrive pas à joindre son coach, ça sonne bizarre et ça veut tout dire. On connaît la suite…
CHUTE SPECTACULAIRE D'UN CAMION SUR LE PONT DE ZIGUINCHOR
Seul l’apprenti répondant au nom de Lamarana Diallo a pu être sauvé par les pécheurs sur les quatre occupants du camion qui restent coincés dans la cabine du conducteur.
Un camion lourdement chargé de marchandises diverses a fini sa course sous le pont Emile Badiane. La chute est causée par l’éclatement d’un pneu du véhicule. Seul l’apprenti répondant au nom de Lamarana Diallo a pu être sauvé par les pécheurs sur les quatre occupants du camion qui restent coincés dans la cabine du conducteur. Les secouristes continuent de s’affairer autour du camion pour l’extraire des eaux du fleuve Casamance.
Le camion immatriculé en Guinée Bissau provenait de la Gambie pour se rendre en Guinée Bissau. L’apprenti qui a usé de ses cordes vocales pour alerter des pécheurs de crevettes qui étaient aux alentours est interné à l’hôpital régional de Ziguinchor.
Aux dernières nouvelles, un corps sans vie a été découvert par les secouristes aux abords d’un hôtel de la commune de Ziguinchor. ‘Nous y reviendrons)