Le Frn prend acte de la nouvelle position du Pds qui s’est démarqué de ses positions lors de la réunion sur la caution pour les Locales. Moctar Sourang estime, cependant, que Oumar Sarr, en bisbilles avec Wade, «engage le Pds».
Moctar Sourang ne comprend plus rien des positions du Parti démocratique sénégalais. Lors de la rencontre avec le ministre de l’Intérieur sur la caution, le parti de Me Abdoulaye Wade a surpris plus d’un de par sa réaction. Les Libéraux étaient même allés plus loin en accusant le Front de résistance nationale (Frn) dont ils sont encore membres d’être des «complices du report des élections». «Nous, le Pds, nous disons que le dialogue politique ne nous engage pas, nous n’y prenons pas part. Donc, tout ce qui se dit là-bas nenous engage pas», avait précisé le Secrétaire national adjoint du Pds chargé des élections, Maguette Sy. Alors, interrogé sur cette posture du Pds, M. Sourang préfère ne pas s’immiscer dans les «affaires internes» du parti de Wade. Seulement, il dit :«Finalement on ne sait pas à quel Pds se vouer. Le Secrétaire général adjoint du Pds, Omar Sarr, engage le Pds. Nous ne comprenons pas. C’est pourquoi nous ne voulons pas entrer dans les affaires internes du Pds. Nous savons que le Pds est toujours membre du Frn et qu’il est représenté par son Secrétaire général adjoint. Nous avons pris acte de cette nouvelle position. Ce que nous avons fait nous l’avons fait avec les responsables du Pds. Maintenant, dans l’opposition, nous avons toujours demandé que les règles du jeu soient fixées par consensus. Le Pds a toujours défendu cette position.»
L’arrêté fixant la caution est «provisoire»
Par ailleurs, le Frn considère que l’arrêté ministériel fixant la caution n’est que «provisoire». «Nous avons demandé la mise en place d’une commission cellulaire du dialogue politique composée de personnalités indépendantes et l’application des conclusions de cette commission. Nous estimons que la question de la caution et du parrainage sera discutée dans le cadre du dialogue politique. Nous considérons que c’est un arrêté qui va être réactualisé une fois un accord trouvé entre les différents acteurs. Mais puisque les élections sont fixées pour le 1er décembre, c’est normal que le ministre de l’Intérieur respecte le Code électoral», admet-il.
Il est né le 10 avril 1992 à Bambali, dans la région de Sedhiou (Sud du Sénégal). Il mesure 1,75 m et ne pèse que 69 kg. Vous avez compris qu’il s’agit de Sadio Mané. La star de l’équipe nationale du Sénégal. Mieux et n’ayons pas peur des mots, disons : la superstar du football africain. Pourtant tous ses qualificatifs loin d’être laudatifs, ne lui montent pas la tête. Au contraire, le numéro 10 des Lions et des Reds de Liverpool garde les pieds sur terre. Ce qui le différencie d’ailleurs des autres et l’approche d’un certain Lionel Messi. Sadio Mané est tout simplement un joueur hors norme. Loin de la Jet-Set et des faits divers, il est l’exemple type qu’il faut montrer à la jeunesse ; dans les écoles de football. Mieux, alors les attaquants font preuve d’un égoïsme compréhensible, Mané affiche son altruisme, en décidant délibérément de ne plus exécuter les penalties de l’équipe nationale. Sa passion reste le football. Sa patrie, le Sénégal. Timide voire extraverti, il peine à s’adresser à la presse. Il lève rarement la tête quand il s’exprime devant les médias.
Le sourire aux lèvres, Mané cherche difficilement ses mots dans la langue de Molière parce qu’ayant abandonné les bancs en classe de 3ème pour tenter une aventure incertaine qui l’a menée de la Génération foot au FC Liverpool en passant par le FC Metz, RB Salzbourg et Southampton. Sadio Mané, c’est aussi ce Sénégalais bon teint, qui est loin d’être à l’aise dans la langue de Kocc Barma. «Je ne m’exprime pas très bien en wolof ; alors soyez indulgents avec moi», suggère-t-il aux journalistes qui l’avaient envahi après une séance d’entrainement à la veille de son entrée en lice dans la coupe d’Afrique des nations (CAN) face l’Algérie. Sa meilleure communication, c’est quand elle est faite dans la langue de Shakespeare. Sans occulter bien sûr le Socé (sa langue maternelle).
CHAMBREUR
«Les amis de Koulibaly, comment vous allez ?», balance-t-il aux journalistes, d’un ton taquin, pour les chambrer, à sa descente du bus pour une séance d’entrainement sur le terrain annexe du stade du 30 juin du Caire. Sadio Mané n’épargne pas non plus ses collègues. Notamment Idrissa Gana Guèye, le métronome des Lions dans cette 32ème édition. Alors que le derby de la Mersey dépasse les frontières anglaises, la rivalité gagnant de plus en plus en intensité, Mané n’hésitera pas sur un ton amical de dire à son coéquipier en sélection : «Everton, c’est un club de l’Europa League». Il aime la vie. Mais autrement ! Cette joie de vivre avec ses proches l’approche davantage de son village qu’il a permis de sortir de l’anonymat. Sans complexe, il avoue d’ailleurs être «peut-être le seul pro au monde à ne pas savoir jouer à la PlayStation».
Le social en bandoulière, Sadio Mané reste un «poison» pour les défenseurs adverses. Un exemple suffit pour étayer nos propos. Le succès éclatant des Reds le 13 mars 2019, à l’Allianz Arena, porte sa griffe. Ce soir là, il a enterré à lui tout seul, le Bayern Munich. Co-Meilleurs buteurs de la Premier League avec 22 réalisations. Co-meilleurs buteurs de son club en Ligue des champions, avec 4 buts, Sadio Mané boxe désormais dans la cour des Grands. Il n’est pas seulement en pôle position pour le titre du meilleur footballeur africain de l’année 2019. Il peut aussi se permettre de viser le ballon d’or France Football et le titre du Best Player de la Fifa. Ses concurrents immédiats sont Virgil van Dijk (battu en finale de la Ligue des nations), Lionel Messi (battu en demi-finale de la Ligue des champions et en demi-finale de la Copa América), Mo Salah (éliminé en 8èmes de finale de la CAN), Cristiano Ronaldo (vainqueur de la Ligue des nations). Autant dire que rien n’est plus impossible pour l’international sénégalais. Surtout s’il venait à faire monter son équipe, sur la plus haute marche du podium au soir du 19 juillet 2019. Il aura alors accompli sa mission.
UN EXPLOSIF ALGÉRIE-CÔTE D’IVOIRE
Les huitièmes de finale de la CAN 2019 sont terminées, place aux quarts de finale ! Les quatre rencontres auront lieu en Égypte les 10 et 11 juillet.
De nos envoyés spéciaux au Caire Abdoulaye Thiam et Ibrahima Baldé |
Publication 09/07/2019
À suivre notamment le choc Côte d'Ivoire-Algérie, et la prestation du novice Madagascar face à la Tunisie.
I ls étaient, pour la première fois de l'histoire de la Coupe d'Afrique des nations, 24 pays en lice au début de l'édition 2019, lorsque son coup d'envoi a été donné le 21 juin. Ils ne sont plus que 8. Les huitièmes de finale se sont achevés ce lundi 8 juillet, avec la victoire de la Côte d'Ivoire contre le Mali (1-0) et avec la victoire de la Tunisie contre le Ghana (1-1, 5 TAB à 4). Les affiches des quarts de finale sont toutes connues.
Les 8 survivants, à savoir par ordre de qualification le Bénin, le Sénégal, le Nigeria, l'Afrique du Sud, Madagascar, l'Algérie, la Côte d'Ivoire et le Ghana, savent ce qui les attend. Tout d'abord, le Sénégal, vainqueur de l'Ouganda (1-0) avec un Sadio Mané aux deux visages - celui de buteur et de nouveau maudit des pénalties -, va affronter l'une des surprises de cette CAN : le Bénin, qui vient de scalper le Maroc (1-1, 4 TAB à 1). Le Nigeria, qui est venu à bout du Cameroun, champion d'Afrique déchu, au terme d'un huitième de finale intense (3-2), se retrouve face à une autre surprise.
En huitième de finale, les Super Eagles vont se mesurer à l'Afrique du Sud, qui a survécu de justesse au premier tour (dernière équipe parmi les meilleurs troisièmes) mais qui vient d'éliminer l'Egypte à domicile (1-0). Gros choc à Suez entre poids lourd surfant sur des dynamiques bien différentes. D'un côté, la Côte d'Ivoire, qualifiée mais encore une fois peu à son aise lors de son huitième de finale remporté face au Mali (1-0) grâce au réalisme de Wilfried Zaha. De l'autre, l'Algérie, impériale face à la Guinée (3-0) comme depuis le début de la CAN (quatre victoires, aucun but encaissé).
Enfin, le dernier quart de finale concerne l'attraction de la compétition : Madagascar, qui dispute sa première CAN. Les Barea ont déjà réussi trois grosses performances, en se qualifiant d'abord pour la phase finale, en terminant en tête du groupe B au premier tour ensuite, et enfin en éliminant la RDC en huitième de finale (1-1, 4 TAB à 2). Face aux hommes de Nicolas Dupuis, se présenteront les Aigles de Carthage tunisiens, qui ont dompté les Black Stars du Ghana au bout du suspense (1-1, 5 TAB à 4).
LE TABLEAU DES QUARTS DE FINALE
MERCREDI 10 JUILLET
- Sénégal – Bénin (16h TU) - Stade du 30 Juin (Le Caire)
- Nigeria – Afrique du Sud (19h TU) - Stade international (Le Caire)
Le ministre de l’Environnement, Abdou Karim Sall, a annoncé, lors de la cérémonie de lancement de la campagne contre l’usage des sachets plastiques, la révision de la loi sur les sachets à faible micronnage afin de la renforcer
Le ministre de l’Environnement et du développement durable, Abdou Karim Sall, a annoncé hier, lundi 8 juillet, lors de la cérémonie de lancement de la campagne contre l’usage des sachets plastiques, la révision de la loi sur les sachets à faible micronnage afin de la renforcer. Cette décision qui intervient quelques années seulement après l’entrée en vigueur de la loi, est une preuve de la difficulté rencontrée par les autorités pour gérer le péril plastique.
L e ministre de l’environnement et du développement durable, Abdou Karim Sall a annoncé hier, lundi 8 juillet, lors du lancement d’une campagne de communication sur l’usage du plastique que la loi sur l’usage des sachets plastique à faible micronnage sera révisée en vue de l’améliorer. « Sous peu, la loi fera l’objet d’une révision en vue d’étendre son champ d’application et renforcer par la même occasion les sanctions prévues », a dit Abdou Karim Sall qui précise par ailleurs que celle-ci sera appliquée dans toute sa rigueur.
La prise de mesure contre l’usage du plastique est une urgence car, signale Abdou Karim Sall, pour la seule région de Dakar, l’estimation du potentiel de déchets plastiques sur la base d’une quantité de production journalière de 1500 tonnes de déchets solide est de 99700 tonnes et les emballages plastiques représentent 78% du stock global. Par ailleurs, ajoute le ministre, il est noté une augmentation relative de 15% des déchets plastiques en 15 ans. L’amalgame dans la situation est qu’une loi sur les déchets plastiques est adoptée depuis 2015 avant son entrée en vigueur le 4 janvier 2016, et pourtant les déchets plastiques continuent de polluer les océans et villes sénégalaises.
Quoique que celle-ci règlemente l’importation, de la détention de la distribution, de l’utilisation des sachets plastiques à faible micronnage, d’importantes quantités ont été importées. En juin dernier, le journal américain, Guardian a trouvé que 11 pays dont le Sénégal reçoivent des centaines de déchets plastiques en provenance des Etats Unis. Le Sénégal aurait, à lui seul, importé mille tonnes de déchets plastiques par mois et cela durant les trois premiers mois de l’année 2019. En dépit de la présence massive des déchets plastiques, les capacités de recyclage du Sénégal ne sont pas énormes. Le directeur de Proplast Industrie, Macoumba Diagne, annonce que sa structure a une capacité de transformation de 300 tonnes par mois mais c’est la collecte qui ne suit pas. En moyenne, c’est seulement 1000 tonnes qui sont collectées par an parmi les 20 points de collecté de sa structure qui n’est présente que dans les régions de Dakar et Thiès.
LE FORUM CIVIL MAINTIENT LA PRESSION SUR LE GOUVERNEMENT
Le Conseil d’administration du Forum civil exigeant du gouvernement la publication de tous les rapports des corps de contrôle a renouvelé toute sa confiance aux membres du Bureau exécutif dirigé par Birahim Seck
Réunie en Conseil d’administration les 05, 06 et 07 juillet dernier, la Section sénégalaise de transparency international est montée au créneau à travers une résolution pour exiger toute la lumière sur les affaires de corruption présumée dans les contrats pétroliers et gaziers mais aussi celle relative au trafic de drogues. Dans ce document dont Sud quotidien a reçu copie, le Conseil d’administration du Forum civil exigeant du gouvernement la publication de tous les rapports des corps de contrôle a renouvelé toute sa confiance aux membres du Bureau exécutif dirigé par Birahim Seck.
La Section sénégalaise de Transparency international maintient la pression sur le gouvernement du Sénégal. En réunion du Conseil d’administration les 05, 06 et 07 juillet dernier, les membres du Forum civil sont montés au créneau pour exiger toute la lumière sur les affaires de corruption présumée qui défrayent la chronique ces derniers jours. Dans une résolution rendue à l’issue de cette rencontre, les membres du conseil d’administration du Forum civil invitent notamment l’Exécutif à «faire toute la lumière sur l’affaire de trafic de drogues et celle relative à la gestion des ressources naturelles, notamment l’affaire Pétro-Tim».
Toujours dans cette résolution rendue publique et dont Sud quotidien a reçu copie, le Conseil d’administration du Forum civil a également exigé du gouvernement, «la publication de tous les rapports des corps de contrôle (IGE, Cour des Comptes, Ofnac, Armp, etc.) sur la gouvernance» ainsi que l’adoption des «projets de texte d’application relatifs à la loi sur le contenu local». Outre ces remontrances à l’endroit du gouvernement, les membres du Conseil d’Administration du Forum civil ont également saisi l’occasion que présentait cette rencontre pour adouber leur Coordonnateur général, Birahim Seck et les membres de son équipe. En effet, après avoir «validé, à l’unanimité, le Cadre stratégique du Forum civil 2018-2023 soutenu par la Vision : «Un pays sans corruption avec la bonne gouvernance comme viatique», le Conseil d’administration a «renouvelé toute sa confiance aux membres du Bureau exécutif» dirigé par Birahim Seck.
Dans le même sillage, il (Conseil d’administration) a également «donné au bureau exécutif «mandat de prendre toutes mesures idoines pour renforcer la transparence, la redevabilité et la bonne gouvernance». Et ce, conformément à « la nouvelle vision de Transparency International, bâtie sur la promotion de l’intégrité politique et la lutte contre le blanchiment d’argent, notamment la lutte contre la corruption et les infractions connexes»
PREMIER TOUR MITIGÉ !
A Sédhiou, Matam, Ziguinchor, Kaolack et autres, les résultats jusque-là collectés ne sont pas fameux. Bref aperçu du panorama en attendant une potentielle éclaircie au 2e tour.
Moins bien que ce à quoi beaucoup d’observateurs du système éducatif s’attendaient à juste titre, en raison surtout de l’apaisement général du champ social noté cette année, les résultats provisoires du 1er tour du baccalauréat général 2019 qui tombent progressivement dans les différents centres d’examen, depuis samedi dernier, ont fini de cristalliser les préoccupations. Comme si le système pâtissait d’une gangrène enfouie au plus profond de lui-même ! A Sédhiou, Matam, Ziguinchor, Kaolack et autres, les résultats jusque-là collectés ne sont pas fameux. Bref aperçu du panorama en attendant une potentielle éclaircie au 2e tour.
SEDHIOU -RESULTATS DECEVANTS AU PREMIER TOUR DU BAC GENERAL :Une consolation attendue à l’issue du second groupe !
Les résultats au premier tour du baccalauréat général 2019 proclamés hier, lundi 8 juillet, dans la plupart des centres d’examen ne sont pas du tout fameux dans la région de Sédhiou. Au centre du lycée Ibou Diallo recensant 582 candidats, 563 ont effectivement composé. 64 sont admis d’office, soit 11,37% et 142 déclarés admissibles au second tour, soit 25,22%. Au centre du Nouveau Lycée qui abrite le jury 933, 276 candidats y sont inscrits. En L2 et sur 207 candidats, 03 sont admis d’office et 94 envoyés au 2e Tour. En série L’ sur 69 candidats, 03 sont admis d’office et 29 admissibilités au second groupe. Au centre du lycée de Madina Wandifa, sur 394 candidats, 21 ont réussi d’office soit 8,9% et 85 renvoyés au 2e tour soit 22,19%. Au centre du lycée de Bounkiling, sur 395 candidats, on note 58 admis d’office soit 14,68% dont 13 filles, 124 admissibles soit 31,39% dont 46 filles. Au centre d’examen de Goudomp et ses 478 candidats, 47 sont admis d’office et 108 envoyés à l’oral de contrôle. Aux yeux de nombre d’observateurs, ces résultats pouvaient être mieux que cela en raison, soutient-on ici de l’absence, cette année, de perturbations dans le système éducatif. Peut-être que le deuxième tour peut sauver la face en relevant quelque peu les performances.
THIES : UN TAUX D’ADMISSIBILITÉ DE 44,21% AU CENTRE DU LYCÉE MALICK SY
Les résultats du baccalauréat ont été proclamés lundi au centre du lycée Malick Sy de Thiès, où sur 1.330 candidats, 217 sont admis d’office et 371 admissibles, soit un taux d’admissibilité de 44,21%. Il était midi passé lorsque les jurys 1017, 1018 et 1019 de ce lycée ont proclamé les résultats du Baccalauréat 2019. Pour le premier tour, l’établissement est crédité d’un taux de 44, 21 % pour l’ensemble des admis d’office et des admissibles. La configuration des résultats varie d’une série à une autre. Au jury 1017, avec 609 candidats pour le compte de la série L2, il y a eu 123 admis d’office et 211 admissibles. Soit un taux d’admissibilité de 54,84%. Le jury 1018 (L2) qui compte 370 candidats, a enregistré 38 admis d’office et 86 admissibles. Soit un taux de 33,51%. Au jury 1019, en série L2, sur 163 candidats, 18 sont déclarés admis d’office et 35 candidats admissibles. Ce qui donne un taux d’admissibilité de 32,51% . En civilisations et littératures arabe du même jury, sur 99 candidats, 13 ont été reçus d’office et 14 admis à passer les épreuves du second tour. Soit 27,27%.
MATAM : LES PREMIERS RÉSULTATS CATASTROPHIQUES
Les résultats du Baccalauréat 2019 enregistrés dans la matinée d’hier, lundi , dans la région de Matam, sont loin d’être satisfaisants avec une seule mention très bien. Au Lycée de Ranérou, seuls 22 candidats sont admis d’office sur 121 inscrits, 32 autres sont autorisés a passé les épreuves du second tour. Le centre de Thilogne, au jury 796, sur 327 candidats inscrits, 43 sont passés dès le premier tour et 81 admissibles. Même situation au Lycée de Bouki Diawé où seulement 17 candidats sont admis au premier tour sur les 138 inscrits. S’agissant des séries scientifiques, les résultats sont encore plus catastrophiques. En S2, à Bouki Diawé, 2 candidats sont passés d’office sur 28 inscrits avec la mention Assez bien, et 5 autres admis au second tour. Au centre de Doulmagui, une candidate du nom de Kardiatou Kane a obtenu la mention très bien. Les autres centres étaient attendus dans l’après-midi.
KAFFRINE : LE TAUX DE RÉUSSITE VARIE ENTRE 27 ET 28%
Le taux de réussite des premiers résultats du baccalauréat varie pour le moment entre 27 et 28% à Kaffrine. Au centre ‘’Notre Dame’’ de Kaffrine, le jury 685 a enregistré en L’1 dix candidats reçus d’office et 37 autorisés à subir le second tour sur un total de 174 candidats, soit un taux de réussite de 28,14%. Dans ce même jury, en L2, douze candidats sont admis d’office dont deux mentions bien et 26 vont subir le second tour sur un total de 144, soit un taux de réussite de 27,33%. Pour le jury 690 de Koungheul, 17 admis d’office et 43 au second tour (en L’1 et L2) sont enregistrés sur un effectif de 375 candidats.
KAOLACK : LES PREMIERS RÉSULTATS JUGÉS ACCEPTABLES
Au lycée mixte de Ngane, les premiers résultats du Bac 2019 qui tombaient concernaient les séries S2, L2 et L’1. D’après le président du jury, « ce que l’on peut noter c’est que les résultats ont été acceptables en série S2 avec un taux de 51%. Par contre, en série L2, on s’est retrouvé avec un taux de réussite de 31% et en série L’1, on s’est retrouvé avec un taux de réussite environ de 35%...”, a-t-il informé. Le chef du centre Abou Silèye Touré a jugé que ‘’les résultats sont plus ou moins acceptables s’ils sont comparés à ceux de l’année dernière car le centre a obtenu 4 mentions Assez bien’’
Le ministère des Forces Armées au Building
Enfin ! Le building administratif en réfection depuis plusieurs années et qui a coûté des milliards au contribuable sénégalais commence à accueillir les départements ministériels. D’après des sources de « L’As», le ministère des Forces Armées a déjà aménagé dans le nouveau bâtiment qui scintille. Me Sidiki Kaba et ses collaborateurs se sont installés au 8e étage. Ils seront incessamment suivis par d’autres départements ministériels. On parle du ministère du Pétrole, du Secrétariat général du Gouvernement et d’autres départements.
Mouvement d’humeur à la Mac de Mbour
Les prisonniers de la Maison d’Arrêt et de Correction (Mac) de Mbour sont en mouvement d’humeur depuis hier. Selon des sources contactées par «L’As», les grévistes dénoncent leurs conditions de détention qu’ils jugent extrêmement difficiles. En effet, depuis l’érection du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Mbour, la population carcérale de la capitale de la Petite Côte est passée du simple au triple. Cette prison, construite pour accueillir moins de 400 personnes, est confrontée à un surpeuplement. D’autant que dans une chambre de 5m2, peuvent cohabiter près de 200 personnes. En plus des conditions de détention, les prisonniers dénoncent également les longues détentions préventives.
Le sexagénaire avale 2 grammes de cocaïne et finit aux urgences
Mamadou Sène a fait hier face au juge des flagrants délits de Dakar pour trafic de cocaïne. Devant la barre, il se tordait de douleur. Ce qui a poussé le juge à lui demander s’il est en bonne santé. Refusant de répondre, c’est son avocat qui l’a fait à sa place. Me Ibrahima Mbengue a expliqué que le mis en cause souffrant pour avoir récemment subi une opération. L’avocat ajoute que son client ne pourra pas tenir le temps du procès. Il ressort des débats d’audience que Mamadou Sène est poursuivi pour détention de drogue. Il a ingurgité deux grammes de cocaïne alors qu’il venait d’être arrêté par des policiers. Conduit à l’hôpital pour un lavage de l’estomac, il a été opéré et les deux boulettes de cocaïne ont été extraites. La plaie qui ne s’est pas encore cicatrisée commence à s’infecter. A la barre, le sexagénaire a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il soutient que les deux boulettes de cocaïne trouvées par devers lui étaient destinées à sa consommation personnelle. A noter qu’il est un multirécidiviste, puisqu’il a été condamné à cinq reprises à des peines de prison ferme pour usage de drogue. La défense a plaidé l’application bienveillante de la loi. Le verdict sera rendu demain.
L’affaire Bassirou Faye en appel le 16 juillet prochain
Reconnu coupable du meurtre de l’étudiant Bassirou Faye, le policier Sidy Mouhamed Boughaleb a été condamné à 20 ans de prison ferme par la chambre criminelle de Dakar. En plus de cela, il devra verser la somme de 50 millions Fcfa à la famille de l’étudiant. Quant à l’Etat du Sénégal, il a été déclaré civilement responsable des faits. Non satisfaits du verdict, les avocats du policier ont interjeté appel. Ainsi, l’accusé sera jugé devant la chambre criminelle de la Cour d’Appel de Dakar le 16 juillet prochain. Pour rappel, l’étudiant Bassirou Faye est tombé sous les balles de la police lors d’une manifestation à l’université Cheikh Anta Diop le 15 août 2014. L’enquête avait mis en cause le policier Tombong Oualy qui a été innocenté et Boughaleb mis en détention.
Abdou Karim Sall et le péril plastique
Le ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Abdou Karim Sall a fait de la réduction de la pollution plastique son combat. «Nous devons compter sur nous-mêmes en tant que citoyen, en commençant par modifier notre comportement, en réduisant notre utilisation des plastiques non recyclables, en refusant les sachets ou gobelets en plastiques jetables, les pailles entre autres, source de pollution extrême», a indiqué Abdou Karim Sall, hier lors de la cérémonie officielle de lancement de la campagne de sensibilisation et d’information. Le ministre de l’Environnement invite les populations à combattre le péril plastique. Il estime que pour la seule région de Dakar, l’estimation du potentiel de déchets plastiques sur la base d’une quantité de production journalière de 1500 tonnes de déchets solides urbains donne un tonnage de 99 700 tonnes par an, dont les emballages plastiques représentent 78%. Le ministre demande au peuple de bannir la surconsommation et développer un réflexe de consommation de produits locaux pour permettre aux familles rurales de mieux vivre. A l’en croire, 1.800 milliards de déchets plastiques polluent les océans. Et chaque année, plus de 8,8 millions de tonnes de déchets plastiques sont produits dans le monde.
Abdou Karim Sall et le péril plastique (bis)
«La loi relative à l’interdiction des sachets plastiques à faible micronnage et à la gestion rationnelle des déchets plastiques sera appliquée dans toute sa rigueur», a annoncé M. Sall. Il assure que cette loi votée en avril 2015 et promulguée en mai de la même année fera l’objet d’une révision. Selon Abdou Karim Sall, la future modification de la loi permettra d’élargir son champ d’application et de renforcer les sanctions prévues. Le ministre de l’Environnement assistait au lancement d’une campagne contre le péril plastique. «La tâche ne sera pas facile en raison de la place que le plastique occupe dans notre société», a reconnu M. Sall. Mais, il considère que le péril plastique doit être combattu par l’Etat, les autorités religieuses, les médias, les associations de protection de l’environnement, les leaders d’opinion et les industriels.
Badara Thiam condamné à la perpétuité
La chambre Criminelle du Tribunal de Grande Instance de Kaolack a donné hier le verdict de la première affaire inscrite au rôle. Le juge a eu la main lourde dans cette affaire d’assassinat puisque l’accusé Badara Thiam a été condamné à la perpétuité. La seconde affaire enrôlée est relative à un vol de bétail impliquant Gorgui Ka, Badara Diop et Amadou Ka.
Modernisation des centres secondaires d’état civil des communes
Le gouvernement va lancer prochainement un projet de modernisation des centres secondaires d’état civil qui est financé à hauteur de 17 milliards de francs CFA par l’Union européenne. L’annonce a été faite hier à Fatick par le ministre des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, Oumar Guèye, à l’occasion du Comité régional de développement (CRD) spécial sur l’évaluation de la première phase de l’Acte III de la décentralisation dans la région de Fatick. Il s’agira de faire en sorte qu’un citoyen résidant à Fatick et originaire du Fouta puisse avoir à Fatick même son extrait de naissance, son casier judiciaire etc. Il s’agira de faire en sorte que tous les centres secondaires d’état civil des communes soient interconnectés et informatisés grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Il estime que que les services de son département travaillent actuellement sur les voies et moyens de mettre en œuvre ce projet, avec l’appui de l’Union européenne. De l’avis de Oumar Guèye, la solution aux problèmes d’état civil, passe par une dématérialisation des services grâce aux Tic. Selon lui, un pays ne peut pas se développer, faire de bonnes prévisions sans la maîtrise de son état civil et de sa démographie. Par ailleurs, il a invité les maires de la région de Fatick à augmenter le nombre de centres secondaires d’état civil dans leurs communes.
Les 12 membres du comité Mfdc de Kagnobon jugés jeudi
Il y a une évolution dans l’affaire des 12 membres supposés appartenir au Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) arrêtés à Kagnobon. Les autorités prennent l’affaire au sérieux. En effet, après avoir été placés sous mandat de dépôt, les 12 membres du comité du Mfdc de la faction de Salif Sadio seront devant la barre du tribunal de Bignona jeudi prochain. Le plus chanceux parmi eux, Arouna Diédhiou, 95 ans, a bénéficié une liberté pour son âge.
Barrick et l’or du Sénégal
Le géant minier Barrick envisagerait de vendre son projet aurifère Massawa du Sénégal, selon «Ecofin» qui cite Bloomberg. L’agence, qui cite des sources proches du dossier, indique que la compagnie travaille avec des conseillers pour trouver un acheteur pour le projet qui pourrait valoir environ 500 millions de dollars. Il faut noter que cette information fait écho à une déclaration du Président Directeur Général Mark Bristow qui citait Massawa comme un exemple de projet où Barrick pourrait vendre une partie de sa participation à un autre mineur exploitant dans les environs. Aucune confirmation officielle n’a, toutefois, encore été donnée. Et il n’y a aucune certitude que les discussions aboutissent. Barrick a acquis le projet Massawa suite à sa fusion avec Randgold Resources. La compagnie prévoit de vendre 1,5 milliard de dollars d’actifs d’ici 2020 dans un contexte où les plus gros producteurs miniers se débarrassent de leurs actifs non essentiels à mesure qu’ils fusionnent. Le projet Massawa est détenu à 83,25 % par Barrick. Il est situé à environ 700 km au sud-est de Dakar, la capitale du Sénégal, et à environ 90 km à l’ouest de la mine Loulo, détenue par la société au Mali.
375.000 moustiquaires imprégnées
Au Sénégal, la lutte contre le paludisme s’inscrit parmi les priorités nationales définies dans la politique de santé. C’est dans ce cadre que le ministère de la Santé et de l’Action Sociale (MSAS) compte signer aujourd’hui une déclaration d’intention commune avec le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) qui remettra 375.000 moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA). La Coopération technique allemande conjointement avec le ministère de la Santé promet de mettre en œuvre son programme dénommé «réussir au Sénégal». En plus de l’appui comme la fourniture de 375.000 moustiquaires, il s’agira également de renforcer la capacité des agents de santé et la communication pour le changement de comportement. Ces activités se dérouleront dans les régions de Kédougou, Kolda et Tambacounda.
La ZLECA effective en juillet 2020
La Zone de libre-échange économique continentale africaine (ZLECA) sera opérationnelle à partir de juillet 2020. C’est ce qu’ont annoncé, le week-end dernier, les chefs d’Etat africains lors du sommet extraordinaire de l’Union africaine, à Niamey. L’annonce intervient alors que le Nigeria, le Bénin, le Gabon et la Guinée-Equatoriale sont devenus, dimanche dernier, les derniers pays à rejoindre ce qui est présenté comme le plus grand marché intégré au monde. La nouvelle échéance devrait permettre de poursuivre les négociations et de finaliser l’harmonisation des législations nationales visant à faciliter la mise en œuvre effective de la ZLECA. Alors que le Ghana a été choisi pour abriter le secrétariat permanent de l’institution, d’autres points importants tels que la date exacte de l’abaissement des droits de douane, la définition des produits exemptés de droits de douane, les règles de concurrence et les mécanismes d’arbitrage qui s’appliqueront en cas de conflit doivent également être définis. Notons qu’à ce jour, seule l’Erythrée n’a pas encore rejoint la ZLECA.