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8 juin 2025
A PASTEF, SONKO IMPOSE SES FIDÈLES
Abass Fall, Ayib Daffé, Guy Marius Sagna, Amadou Ba et Cheikh Thioro Mbacké, entre autres candidats du parti Pastef, vont se décarcasser au niveau départemental pour faire élire sur la Nationale Cheikh Bara Ndiaye, Me Abdoulaye Tall, Maïmouna Bousso
Abass Fall, Ayib Daffé, Guy Marius Sagna, Amadou Ba et Cheikh Thioro Mbacké, entre autres candidats du parti Pastef, vont se décarcasser au niveau départemental pour faire élire Cheikh Bara Ndiaye, Me Abdoulaye Tall, Maïmouna Bousso, qui sont sur la liste nationale. C’est le choix que Ousmane Sonko a fait. Aucun Secrétaire général d’un parti ou mouvement politique allié n’est présent sur la liste du parti Pastef.
– C’est un duel au sommet. Pour la première fois de l’histoire, Macky Sall va faire face à Ousmane Sonko. Le Premier ministre va diriger la liste du parti Pastef pour les élections législatives du 17 novembre prochain. Ainsi, le «Patriote» en chef a choisi d’aligner, sur les listes départementales, ses lieutenants les plus visibles. Il est clair que ce choix rentre dans le cadre de la massification dudit parti pour les prochaines échéances électorales. L’objectif est de mettre le plus de responsables en lumière pour leur permettre de se positionner et ainsi consolider leurs bases électorales affectives. En effet, en optant pour la présence départementale des ténors, Sonko libère des places sur la liste nationale. C’est dans cette logique que Abass Fall dont l’ambition de diriger la mairie de la Ville de Dakar n’est plus un secret, va mesurer sa cote de popularité dans la capitale. Il va diriger la liste de Pastef à Dakar. C’est le même cas pour Guy Marius Sagna à Ziguinchor, Cheikh Thioro Mbacké à Mbacké, Samba Dang à Birkilane, Ayib Daffé à Sédhiou, entre autres candidats.
Dans la même logique, Maïmouma Bousso, Mouramani Kaba Diakité, Cheikh Bara Ndiaye, chroniqueur à ses heures perdues et commerçant de profession, et l’avocat, Me Abdoulaye Tall, n’auront pratiquement pas d’efforts à fournir, au regard de leurs places sur la liste nationale. Ils vont se contenter du travail de l’ensemble des listes départementales pour se tailler un…siège à l’Hémicycle.
Cette liste de Pastef ne fait pas la part belle aux alliés. En plus, aucun Secrétaire général d’un parti allié n’est présent. C’est un choix visiblement assumé. Cependant, il pousse à s’interroger. En effet, au prochain remaniement, par exemple, que vont faire les recalés ? Vont-ils accepter de cheminer sans portefeuille ? Ce qui est valable pour Pastef ne l’est pas pour les autres ? En effet, ce besoin d’implanter le parti de Ousmane Sonko, bien que naturel, doit aussi valoir pour Awalé de Abdourahmane Diouf. Pourquoi c’est seulement Pastef qui doit étendre ses tentacules ? Aïda Mbodj n’a-t-elle pas d’autres ambitions que de gérer la Délégation à l’entreprenariat rapide ? En cédant le terrain au parti Pastef, quand est-ce que ces micros partis et mouvements politiques vont ils prétendre diriger le Sénégal ? Ou bien ce compagnonnage, qui leur garantit quelques postes, leur suffit
KAÏS SAÏED REELU A 90,7%
Le président tunisien sortant Kaïs Saïed a remporté avec 90,7 % des voix l’élection présidentielle de dimanche, a annoncé l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), ce lundi.
Dakar, 7 oct (APS) – Le président tunisien sortant Kaïs Saïed a remporté avec 90,7 % des voix l’élection présidentielle de dimanche, a annoncé l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), ce lundi.
Les deux autres candidats, Ayachi Zammel et Zouhair Maghzaoui, ont obtenu respectivement 7,35 % et 1,97 % des suffrages, selon l’autorité électorale tunisienne.
Elu pour la première fois en 2019, Kaïs Saïed, 66 ans, convoitait un second mandat de cinq. Selon l’ISIE, le taux de participation s’élève à 28,8%. Il était de 49 % lors du précédent scrutin présidentiel.
L’ANNEE SCOLAIRE LANCEE A TRAVERS UNE CEREMONIE DE LEVEE DES COULEURS
Le Gouverneur de la région de Saint-Louis Al Hassan Sall a présidé hier, lundi, une cérémonie de levée des couleurs au niveau du Lycée Technique André Peytavin pour officialiser la rentrée scolaire 2024-2025.
Le Gouverneur de la région de Saint-Louis Al Hassan Sall a présidé hier, lundi, une cérémonie de levée des couleurs au niveau du Lycée Technique André Peytavin pour officialiser la rentrée scolaire 2024-2025. Il a voulu à cet effet appeler tous les acteurs de Saint-Louis et la nation toute entière à l'unité tout en présentant l'armée sénégalaise et ses valeurs en modèle aux élèves. L'avenir, a-t-il dit, se traduit d'abord par une éducation, une formation de qualité et plus tard une participation à l'effort national de construction. Il a justifié le choix du Lycée Technique André Peytavin par ses excellents résultats obtenus au Bac Technique.
Accompagné des autorités académiques, militaires, des représentants de syndicats d’enseignants et d’associations de parents d’élèves, le Gouverneur de Saint-Louis Al Hassan Sall a présidé la cérémonie de levée des couleurs au Lycée Technique André Peytavin marquant le lancement officiel de l’année scolaire 2024-2025. « Nous avons voulu lancé officiellement la rentrée scolaire 2024-2025 à travers une cérémonie de levée des couleurs sous le commandement de la Zone Militaire no.2. Le choix du Lycée Technique André Peytavin de Saint-Louis d’abriter cette cérémonie s’explique par les excellents résultats appréciables obtenus au baccalauréat technique et que nous magnifions. Une cérémonie de levée de couleurs, c’est plus que symbolique. Le drapeau national symbolise le civisme, la citoyenneté et l’armée nationale est caractérisée assez souvent, et nous le magnifions, par une discipline légendaire et ce sont ces valeurs que nous avons voulu mettre en exergue et servir l’armée en exemple aux élèves », a expliqué M. Sall. « Cette cérémonie, a-t-il ajouté, a été aussi l’occasion de servir également le drapeau national « pour appeler la population et la nation toute entière particulièrement les acteurs de Saint-Louis à l’unité pour que nous puissions continuer la marche en avant ». Il a voulu également initier cette cérémonie pour parier sur l’avenir de l’école sénégalaise et l’avenir de la jeunesse sénégalaise. « L’avenir se traduit d’abord par une éducation de qualité, une formation et plus tard, effectivement une participation à l’effort national de construction. C’est donc cela qui justifie que nous ayons choisi ce jour, cet établissement et cette activité pour lancer officiellement l’année scolaire dans la région de Saint-Louis », a déclaré le chef de l’exécutif régional. Il n’a pas manqué également de saluer l’engagement de l’ensemble des acteurs à travers la journée nationale de mobilisation citoyenne retenue par le chef de l’État samedi dernier pour mettre en condition les établissements scolaires ; les nettoyer ; rafraîchir les peintures ; préparer les salles de classe et les tables bancs ; sécuriser ; assainir pour que les élèves puissent évoluer dans des cadres sains, assainis et beaux. « J’appelle également les uns et les autres à ne ménager aucun effort pour que l’année scolaire soit une réussite et un succès à tous points de vue ; que la paix règne dans le milieu scolaire ; que l’entente dicte sa loi et que le succès soit au rendez-vous », a-t-il conclu.
UN SYSTÈME D’ACCRÉDITATION DES JOURNALISTES EN GESTATION
L’Association nationale de presse sportive (ANPS) et la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) ont décidé de mettre en place “un système d’accréditation annuelle” des journalistes pour la couverture médiatique de la saison 2024-2025
L’Association nationale de presse sportive (ANPS) et la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) ont décidé de mettre en place “un système d’accréditation annuelle” des journalistes pour la couverture médiatique de la saison 2024-2025, annonce un transmis à l’APS.
Cette décision a été prise, lundi, à l’issue d’une rencontre entre une délégation de l’ANPS dirigée par son président Abdoulaye Thiam et celle de la LSFP conduite par son président Mohamed Djibril Wade pour discuter des modalités de la couverture médiatique de la saison 2024-2025.
L’ANPS “mettra à la disposition” de la LSFP la base de données des journalistes devant être accrédités, indique, soulignant que pour chaque match et pour chaque organe, un journaliste de la presse écrite sera accrédité, deux de la radio et de la télévision, et dix photographes.
Toutefois, une exception sera faite lors de certaines rencontres et pour certains stades, ont précisé les deux instances, ajoutant que ”les médias digitaux ne seront pas inclus dans le processus d’accréditation”.
Le communiqué annonce également qu’un point focal pour chacun des stades abritant un match de la Ligue professionnelle, à Dakar et dans les régions, sera désigné par l’Association nationale de presse sportive.
De son côté, la LSFP a promis de “faire aménager une salle où un espace de presse sécurisé pour les interview des journalistes et “s’engage aussi à faire désigner à chaque club un point focal pour faciliter la communication avec les médias”.
La LSFP mettra un dispositif pour ”faciliter l’accès aux journalistes aux stades, avec des emplacements réservés et mieux définis, avec l’assistance des responsables”.
La ligue a prévu d’organiser un atelier pour partager ces informations avec tous les acteurs concernés. Les nouvelles mesures feront l’objet l’évaluation après les sept premières journées de championnat.
LA COSYDEP ET LES PARENTS D’ELEVES POUR LE RESPECT DU QUANTUM HORAIRE
La rentrée scolaire a été timide dans la région de Sédhiou avec 666 abris provisoires et un déficit de 325 enseignants pour un effectif des apprenants qui passe à 162.383 élèves au titre de l’année scolaire 2024/2025.
La rentrée des classes a été effective hier, lundi 7 octobre, dans tous les ordres d’enseignement de la région de Sédhiou. Toutefois, beaucoup d’élèves n’ont pas encore repris le chemin des classes et ce, malgré la campagne de sensibilisation et de préparation matérielle des espaces scolaires. La COSYDEP et les associations de parents d’élèves sont à l’œuvre pour exhorter les apprenants à reprendre les cours le plus tôt possible pour pouvoir être dans le quantum horaire. Le nombre de classes en abris provisoires reste jusque-là élevé et l’effectif des apprenants passe à 162.383 élèves au titre de l’année scolaire 2024/2025.
Les écoles ont ouvert leurs portes hier, lundi 7 octobre, au titre de l’année scolaire 2024/2025. L’effectivité de cette rentrée a été constatée au matin par le gouverneur de la région de Sédhiou et l’ensemble de sa délégation, y compris l’inspecteur d’académie papa Gorgui Ndiaye et les partenaires de l’école. « Nous avons visité une école élémentaire publique, une école élémentaire privée, un collège et une case des tout-petits. Nous avons constaté une reprise effective des cours. Le personnel enseignant est sur place avec quelques rares absences. Les élèves sont également venus même s’il y a des absences. Nous devons aussi signaler que tout a été fait en amont pour que la rentrée soit effective ce jour en termes de préparation des écoles et des salles de classe », a déclaré Diadia Dia, le gouverneur de région.
Le coordonnateur de l’antenne régionale de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP) constate tout aussi une reprise des enseignements/apprentissages quoique timide en ce premier jour : « nous avons effectivement constaté une reprise des cours pour les élèves et le personnel. Il faut signaler que beaucoup d’élèves n’ont pas effectué le déplacement. Toutefois, nous osons espérer que d’ici à la fin de cette semaine, tous les élèves devront reprendre le chemin de l’école car la rentrée se fait de façon progressive. Nous allons renforcer la sensibilisation des parents et des élèves pour un démarrage rapide des enseignements/apprentissages », a indiqué Abdoulaye Diallo de la COSYDEP. Et Coumbamang Danso, le président de l’Union régionale des associations de parents d’élèves de Sédhiou de lancer un appel aux parents et aux élèves à se hâter pour ne rien rater du quantum horaire : « nous demandons aux parents de pousser davantage les enfants à aller à l’école le plus tôt que possible : sinon ils vont rater beaucoup de cours et cela va hélas impacter sur le quantum horaire ».
A signaler que cette année, 162.383 élèves devront s’inscrire à l’échelle de la région de Sédhiou pour 4.747 enseignants. Des classes en abris provisoires, il en existe encore et sont au nombre de 666 salles de classe au 02 octobre 2024. 44% au niveau de la petite enfance, 15% au niveau de l’élémentaire, 13,6% au niveau du cycle moyen et 24,1% au niveau du secondaire, selon les statistiques du dernier Comité régional de développement tenu au mois de septembre sous l’autorité du ministre de l’éducation nationale. Quant au déficit d’enseignant, toutes disciplines confondues, on fait état d’un besoin de 325 à l’échelle de la région de Sédhiou.
LE KARATE SENEGALAIS SANS APPUI
La Fédération sénégalaise de karaté et disciplines associées n’est pas en mesure de garantir la participation de l’équipe sénégalaise aux prochains Championnats du monde de karaté cadets, juniors et espoirs, faute d’un appui de la tutelle
La Fédération sénégalaise de karaté et disciplines associées n’est pas en mesure de garantir la participation de l’équipe sénégalaise aux prochains Championnats du monde de karaté cadets, juniors et espoirs, faute d’un appui de la tutelle, déclare son président, Mouhamed El Moctar Diop.
‘’C‘est vraiment dommage que l’équipe du Sénégal de karaté ne puisse pas participer aux Championnats du monde de la discipline, parce que nous n’avons pas réussi à finaliser les discussions avec le ministère’’, a-t-il regretté dans un entretien accordé à des journalistes.
Selon M. Diop, la fédération sénégalaise s’était ‘’préparée à participer à ces championnats du monde’’ prévus du 9 au 13 octobre à Venise, en Italie.
Elle en avait pris la décision sur la base des résultats du karaté sénégalais lors des derniers championnats d’Afrique’’ cadets, juniors et espoirs, qui avaient eu lieu à Tunis (2-8 septembre 2024). Le Sénégal avait remporté cinq médailles dont trois en or.
Serigne Fallou Ndongo (-63 kg), Mouhamadou Bachir Touré (+70 kg) et Maimouna Niang (-55 kg) sont les médaillés d’or. Serigne Mbacké Seck (+75 kg) a remporté l’argent et Aissatou Diène le bronze en kata, dans la catégorie cadette.
‘’Nous espérons que la situation va se décanter à la dernière minute. C’est dommage pour le karaté sénégalais. Nous avons des athlètes capables d’aller chercher des résultats au niveau de ces championnats du monde’’, estime Mouhamed El Moctar Diop.
Le chargé de la communication de la Fédération sénégalaise de karaté et disciplines associées, Yatma Lô, signale en revanche que les combattantes Fama Samassa De Han et Maimouna Niang, basées à Besançon (France), et Ndoumbé Fall sont assurées de participer aux chapionnats du monde.
‘’Le coach El Hadji Guèye Ndour, le préparateur physique Gabriel Sylla et le combattant Fodé Ndao ont payé leur propre billet. Grâce au soutien de la mairie de Biscuiterie (Dakar), la Fédération a obtenu un billet pour Serigne Mbacké Seck, médaillé d’or aux Youth League de karaté à Coruña, en Espagne (16-19 mai 2024)’’, a-t-il dit.
DEVOIR DE RECONNAISSANCE DES LIONS
Le capitaine de l’équipe nationale du Sénégal, Kalidou Koulibaly a promis, lundi, au nom de ses coéquipiers, de “tout mettre en œuvre” pour s’imposer lors de la double confrontation devant opposer le Sénégal au Malawi
Le capitaine de l’équipe nationale du Sénégal, Kalidou Koulibaly a promis, lundi, au nom de ses coéquipiers, de “tout mettre en œuvre” pour s’imposer lors de la double confrontation devant opposer le Sénégal au Malawi, en reconnaissance du travail accompli par l’ancien sélectionneur des Lions, Aliou Cissé.
L’État du Sénégal avait pris la décision, la semaine dernière, de ne pas approuver le renouvellement du contrat de Cissé, à la tête de l’équipe nationale depuis 2015.
Pape Bouna Thiaw va diriger, à titre intérimaire, les Lions du Sénégal.
Ce dernier, jusque-là le premier entraîneur adjoint du sélectionneur Aliou Cissé, sera assisté par Teddy Pellerin, deuxième entraîneur adjoint de l’équipe nationale.
“Nous avons appris le départ du coach Aliou Cissé à quatre jours du regroupement. C’était difficile parce que cela nous a pris de court. C’est une décision qui a été prise au plus haut niveau, nous devons l’accepter. Le groupe a un état d’esprit très positif. Nous avons commencé un travail avec lui, il va falloir honorer cela sur le terrain et cela passe par une victoire contre le Malawi à Dakar et à Lilongwe. Ce sera difficile, mais nous allons tout mettre en œuvre pour cela”, a dit Kalidou Koulibaly.
II s’exprimait au terme de la première séance d’entrainement des Lions, à l’annexe du stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, en perspective de la double confrontation contre le Malawi les 11 et 15 octobre, comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations de football 2025 au Maroc.
Seize joueurs ont pris part à ce premier galop d’entrainement des Lions.
Aliou Cissé a apporté de la solidité dans l’équipe’’
Selon Koulibaly, le départ de Cissé peut “chambouler les jeunes joueurs”, les Lions veulent rester professionnels et veulent tirer profit de la nouvelle situation pour en faire une source de motivation.
Il n’a pas tari d’éloges envers Aliou Cissé qu’il considère comme “un bon monsieur” qui a selon lui fait aimer aux joueurs leur pays.
“Il m’a fait découvrir le Sénégal et à plus de 100 jeunes. Il m’a fait capitaine et c’est important. Il a apporté la solidité à l’équipe. C’est un honneur de porter le maillot du pays. Il nous en a donné l’occasion”, a dit le joueur d’Al-Hilal (Arabie Saoudite).
Le capitaine des Lions assure que le technicien “a pris avec respect” la décision des autorités de ne pas approuver le non-renouvellement de son contrat.
“Faire plaisir au peuple et retrouver son amour”
“Les Sénégalais étaient déçus” des Lions lors de leurs deux derniers matchs, des “buts pris en fin de match contre la RDC et le Burundi. C’étaient des erreurs de notre part. Nous sommes aussi fautifs. Et c’est normal que le peuple soit énervé”, a-t-il reconnu.
“Nous avons un potentiel énorme dans ce groupe. Et nous sommes là pour léguer cela aux jeunes qui ont envie et qui nous poussent dans nos derniers retranchements pour prendre nos places”, a ajouté Kalidou Koulibaly.
Il estime que “c’est un défi de gagner contre le Malawi, car tous les matchs en Afrique sont difficiles. Ils ont leur chance contre nous” mais “nous savons qu’en gagnant, nous pourrons mathématiquement être qualifiés pour faire plaisir au peuple sénégalais et retrouver leur amour, les bonnes sensations”.
“Nous sommes à la disposition de l’État, de l’équipe nationale et du peuple sénégalais. Notre objectif est de faire plaisir aux Sénégalais comme nous l’avons toujours fait”, a poursuivi le capitaine des Lions.
Selon lui, cela passe “par un grand match, vendredi”.
Les Lions, promet-il, vont poursuivre avec le staff intérimaire le travail entamé sous Aliou Cissé, avant d’inviter les supporters à continuer à soutenir l’équipe, car c’est dans “l’union sacrée et la positivité” que les bons résultats viendront à l’équipe nationale.
“L’équipe nationale est un thermomètre du pays, quand elle va bien, le pays aussi va bien. Nous avons cette responsabilité et nous allons la prendre. Nous espérons que le public viendra nombreux. Nous en avons besoin”, a conclu le défenseur international sénégalais de 33 ans.
C’EST PARTI POUR UNE NOUVELLE ANNEE SCOLAIRE
L’année scolaire 2024- 2025 a démarré hier, lundi 7 octobre avec l’ouverture des classes. Ils sont plus de quatre millions d’élèves à reprendre le chemin de l’école.
La rentrée des classes a eu lieu hier, lundi 7 octobre au Sénégal, marquant le début d’une nouvelle année scolaire. Occasion pour le ministre de l’Education nationale de faire une tournée dans quelques écoles de Dakar pour s’enquérir de son démarrage effectif dans les classes. Cette année encore, les défis à relever ne manquent pas pour une année scolaire apaisée.
L’année scolaire 2024- 2025 a démarré hier, lundi 7 octobre avec l’ouverture des classes. Ils sont plus de quatre millions d’élèves à reprendre le chemin de l’école. De leur côté comme prévu, le personnel administratif et les enseignants ont, eux, fait leur rentrée jeudi dernier. Si la rentrée est effective dans certains établissements, dans d’autres situées par exemple à Keur Massar ou encore à Matam, ce n’est pas encore le cas à cause des eaux de pluies. Depuis quelques semaines, c’est la course aux fournitures scolaires. Les marchés et les librairies papeteries sont pris d’assaut par des cohortes d’acheteurs. « Cette année encore, la rentrée scolaire a eu lieu dans un contexte économique difficile pour nous les parents d’élèves. La cherté nous oblige à mettre davantage la main à la poche pour cette rentrée alors que tout le monde sait que la vie est vraiment chère. Ce n’est pas facile », confie Madame Seck, parent d’élèves rencontrée au Rondpoint Liberté 6.
Comme chaque année, plusieurs défis sont à relever dans le secteur de l’éducation pour une année scolaire apaisée : la résorption du déficit d’enseignants, de salles de classe, de tables-bancs, les abris provisoires, entre autres. « Pour notre part, nous nous engageons de porter haut et partout où besoin sera, la voix des enseignantes et des enseignants pour une solution durable à la problématique de l'école et de l'enseignant qui se résume à : la résolution de la question des enseignants décisionnaires, la résorption du déficit d'enseignants, de manuels scolaires et de tables bancs, l'éradication d'abris provisoires, la formation des enseignants, ... », lit-on dans un communiqué du Syndicat des enseignants libres du Sénégal qui nous est parvenu. « Le Sels renouvelle son appel à une action urgente de solidarité au profit des enseignants décisionnaires et ce par le renforcement du dialogue social et la convocation dans les meilleurs délais de négociations sérieuses devant nous permettre d'adresser en profondeur la question des décisionnaires et le résiduel du protocole d'accord du 26 Février 2022 »,rapporte le communiqué.
Après sa visite dans les écoles comme le collège Mikado, le collège de la Cathédrale de Dakar hier, lundi, jour de rentrée scolaire, le ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy s’est dit satisfait. « Nous sommes très satisfaits, les écoles sont prêtes et les enseignants sont au rendez-vous. Rappeler que malgré les départs massifs dans certaines régions cette année, nous avons eu à initier une approche extrêmement importante. C’est-à-dire que pour chaque région où il y a des départs de 200 à 300, le ministère a garanti le même nombre d’enseignants pour permettre l’effectivité du Ubbi Tay, Jang Tay », a-t-il. Et d’ajouter: « Rappeler qu’il y a encore des écoles dans certaines régions qui sont malheureusement dans des eaux et nous sommes en train d’y travailler ». Parlant des syndicats d’enseignants, Moustapha Guirassy a fait savoir qu’il encourage leur lutte pour le système et qu’il faut continuer l’exercice du dialogue.
LES ENJEUX DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES ET LA RENTRÉE SCOLAIRE À LA UNE DES JOURNAUX
Les quotidiens de ce mardi évoquent la publication provisoire des listes des candidats aux élections législatives anticipées du 17 novembre et la rentrée scolaire
Dakar, 8 oct (APS) – La publication provisoire des listes des candidats aux élections législatives anticipées du 17 novembre et la rentrée scolaire sont les principaux sujets abordés par les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Selon un arrêté rendu public, lundi, par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, 41 listes de partis politiques, coalitions de partis et entités indépendantes ont été déclarées recevables, 08 ont été rejetées.
‘’Un scrutin, mille duels”, titre Source A. ‘’Le duel Macky Sall-Ousmane Sonko qu’on a raté de justesse lors de la dernière élection présidentielle est inévitable, cette fois-ci. Le Premier ministre devra croiser le fer avec Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition ‘’Samm sa Kaddu’’. Amadou Ba devra affronter Macky Sall au niveau national, même s’ils sont alliés dans certains départements’’, écrit le journal.
L’Info parle d’une ”législature très politisée”. ‘’Une législature avec des personnalités très politiques, en particulier du côté de l’opposition. Sur les listes nationales des trois grandes coalitions de l’opposition, pas moins de 7 leaders de partis, 17 anciens députés, un ancien chef d’Etat, un ancien Premier ministre et 3 anciens ministres sont investis dans de bonnes positions pour être élus. Sans compter d’autres responsables de haut plan qui ont des chances de passer dans plusieurs départements’’, écrit le quotidien.
Bès Bi s’intéresse aux ”enjeux des élections législatives au Fouta”, notamment au ‘’duel Macky Sall-Amadou Ba’’. ”Le Fouta n’a jamais été aussi indécis que ces élections législatives qui seront âprement disputées dans les départements de Podor, Matam et Kanel. Si d’habitude, c’était un duel entre le Pouvoir et l’opposition, cette fois-ci ce sera entre deux oppositions : Macky Sall contre Amadou Ba. Le Pastef tente de recruter et de se positionner, mais ses
chances sont minimes”, écrit la publication.
Parmi ”les forces en présence”, EnQuête cite ”Pastef, Takku Wallu Sénégal, Jamme ak Njarin, Samm sa Kaddu’’.
‘’Pastef est une liste pour consolider le pouvoir avec des figures de la résistance. Takku Wallu Sénégal, le choix de l’expérience. Jamm ak Njarin, une coalition diversifiée et prometteuse. Samm sa Kaddu prête à jouer les trouble-fête et créer la surprise’’, analyse le journal.
WalfQuotidien s’attarde sur les obstacles qui se dressent devant Macky Sall. ‘’Investi tête de liste nationale, la campagne de Macky Sall pour défendre la liste Takku Wallu ne sera pas un long fleuve tranquille. En plus, avec les multitudes plaintes qui planent sur sa tête, il risque même d’être interdit de sortie du territoire national”, selon Walf qui titre: ”Macky Sall et législatives : billet retour risqué”.
L’AS signale que la publication des listes a entrainé ‘’des remous dans les partis’’. ”La tête de liste de la coalition d’Amadou Ba, dans le département de Thiès démissionne. A Kaolack, le PDS est en train de subir une saignée. C’est le cas également à Rufisque où le maire Dr Oumar Cissé a tourné le dos à Taxawu et Angélique Manga fustige sa position (32e) sur les listes de Takku Wallu Sénégal’’, écrit la publication.
Le Soleil met exergue ”ces batailles qui s’annoncent”. ”Alliés d’hier, adversaires aujourd’hui : Macky Sall contre Amadou Ba ; Ousmane Sonko contre Barthélémy Dias pour l’hégémonie nationale ; Abass Fall contre Babacar Mbengue pour le contrôle de Dakar”, note le journal.
Le quotidien national s’intéresse également à la rentrée scolaire 2024-2025. ‘’Une rentrée à plusieurs vitesses’’, rapporte le journal. ”Effectuée, hier lundi 7 octobre, l’ouverture des classes n’a pas connu le même rythme dans les différentes académies du pays. Si par endroit le concept ‘’Uni Tey Jang tey’’ a été effectif, dans certaines régions, les conditions n’étaient été réunies pour le démarrage des cours pour diverses raisons liées à l’environnement scolaire’’, informe la publication.
Vox Populi se fait écho du ”satisfécit” de Moustapha Guirassy, le ministre de l’Education qui a visité des établissements à Dakar dans le cadre de la traditionnelle tournée de rentrée.
L’ÉLIGIBILITE DE SONKO NE DÉCOULE PAS DE LA LOI D'AMNISTIE
El Amath Thiam, président de "Justice sans frontières", détaille le parcours juridique qui conduit à la réintégration du leader de Pastef sur les listes électorales
Dans une contribution exploitée par Sud quotidien dans son édition du vendredi 4 octobre intitulée : « Eligibilité de M. Sonko et M. Dias : Entre Droit et Procédure ? », El Amath Thiam, juriste- Consultant et président «Justice sans frontières » avait indiqué que l’éligibilité du candidat Ousmane Sonko découle de l’ordonnance n° 001 du 14 décembre 2023 rendue par le président du Tribunal d’Instance de Dakar.
« L’éligibilité de M. Ousmane Sonko, président du parti Pastef, ne découle pas de la loi d'amnistie mais de l’ordonnance n° 001 du 14 décembre 2023 rendue par le président du Tribunal d’Instance de Dakar, qui a annulé sa radiation et ordonné sa réintégration sur les listes », a-t-il indiqué avant d’ajouter. « Cette décision, devenue définitive après le désistement d’instance et d’action du pourvoi de l'Agent judiciaire de l’État, matérialisée par lettre n° 00250 MFB/AJE/abo en date du 08 Mars 2024, conférant ainsi à cette Ordonnance querellée l'autorité de la chose jugée (ou res judicata) et dont la teneur est la suivante : « En la forme:
-Rejetons la fin de recevoirtirée du défaut de qualité ou d’intérêt de l’Etat du Sénégal ;-Disons que l’Etat du Sénégal est régulièrement représenté par l’agent Judiciaire de l’Etat ;
-Rejetons la fin de non-recevoir tirée de la forclusion ;
-Déclarons le recours recevable ;
Au fond :
-Déclarons nulle la radiation de Monsieur Ousmane Sonko, né 15 juillet 1974 à Thiès de la liste électorale ;