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15 août 2025
LA DISPORA INVITÉE SURPRISE DU GALA ANNUEL DE L'INDUSTRIE PÉTROLIÈRE À LONDRES
La communauté sénégalaise du Royaume-Uni et Extinction Rébellion, un groupe activiste qui combat Bp depuis quelques années, vont vilipender demain le géant pétrolier britannique, Frank Timis et la famille Sall
La communauté sénégalaise du Royaume-Uni et Extinction Rébellion, un groupe activiste qui combat Bp depuis quelques années, vont vilipender demain le géant pétrolier britannique, Frank Timis et la famille Sall. Ce sera au 30ème dîner annuel de l’industrie pétrolière à Londres. Ainsi, la société anglaise va briller de vils feux dans son propre pays. Et ce scandale, amplifié par Bbc, va avoir d’autres retentissements.
Le mazout jusqu’à la lie. Le 30ème dîner de gala annuel des compagnies pétrolières du monde, qui doit se tenir au prestigieux Musée d’histoire naturelle de Londres, demain, 20 juin, aura des invités très particuliers. En effet, cet évènement annuel de l’industrie pétrolière, qui drainera une large couverture médiatique et le monde du pétrole et du gaz, verra son unique sponsor vilipendé par la Diaspora sénégalaise de la Grande- Bretagne et des organisations de lutte pour la défense de l’environnement. Lesquelles ont décidé d’unir leurs forces pour montrer à la face du monde comment le géant pétrolier britannique, Bp, s’est emparé, avec la complicité d’un certain Frank Timis, de l’essentiel des revenus du pétrole du pays pauvre et endetté qu’est le Sénégal. En effet, la section anglaise du Mouvement Aar Linu Bokk, a décidé de marquer sa présence à ce dîner de haut luxe, qui «contraste honteusement avec la misère de pays futurs producteurs comme le Sénégal, pour dénoncer la complicité et la participation active de Bp dans le plus gros scandale de corruption de l’industrie du pétrole d’après Daniel Balint-Kurti, Chef du Service d’Investigations de Global», relève un communiqué de presse de cette entité. Laquelle estime que Bp parraine ce grand raout pour les amis et les chefs de l’industrie pétrolière tandis que la population sénégalaise est confrontée à un manque de soins de santé, à une pollution de l’environnement, à une éducation médiocre, etc. et que de nombreux jeunes sont morts en Méditerranée alors qu’ils tentaient de passer à la recherche de travail. «Pendant qu’ils dégusteront champagne, caviar et petits fours, financés avec de l’argent sale de la corruption, 40% de la population du Sénégal vit avec moins de 1200 francs Cfa par jour», ajoute la même source. Non sans annoncer que le Mouvement Aar Linu Bokk compte remettre à l’occasion de ce dîner un communiqué de presse à tous les journalistes et personnalités présents pour leur démontrer, avec des faits et dates, «comment Bp a délibérément enfreint la loi anti-corruption de 2010, dans sa poursuite effrénée du gain, en dehors de toute considération éthique et de bonne gouvernance, telle que clairement définie par la loi anti-corruption britannique, The Uk Bribery Act 2010».
Ces activistes rappellent que cette loi a été adoptée pour actualiser et améliorer la législation britannique sur la corruption, y compris la corruption étrangère, afin de mieux répondre aux exigences de la Convention de 1997 de l’Ocde sur la lutte contre la corruption. Ce qui en fait maintenant l’une des lois les plus strictes sur la corruption au niveau international puisqu’elle introduit notamment une nouvelle infraction de responsabilité stricte pour les entreprises et les sociétés de personnes qui n’empêchent pas la corruption. «Nous avons toutes les preuves que Bp savait le niveau d’implication de Aliou Sall (personne politiquement exposée) et de la relation de famille de ce dernier avec le Président du Sénégal», prévient la diaspora sénégalaise de la Grande Bretagne qui soutient que le bloc dont bénéficie Bp est «le résultat d’une relation prétendument corrompue entre Frank Timis et Aliou Sall, frère du Président sénégalais, à la suite de l’attribution inconstitutionnelle du contrat à M. Timis qui n’a aucune expertise dans l’industrie pétrolière».
La communauté sénégalaise du Royaume-Uni estime qu’en dépit d’un devoir de diligence raisonnable, Bp était sans aucun doute au courant de la relation de Timis avec cette personne politiquement exposée, Aliou Sall, frère du Président Macky Sall, et d’autres sujets, comme cela était de notoriété publique dans les médias sénégalais. «Bp était au courant de l’existence de conflits d’intérêts, le Président supervisant les décisions prises au profit d’une entreprise pour laquelle son frère travaillait et les réactions politiques (manifestations publiques) au Sénégal. Bp était au courant des paiements de la société au frère du Président Sall, consultant depuis plusieurs années au sein de la Timis Corporation, et sa paie de 25 000 dollars par mois, plus les actions. Bp était au courant des soupçons solides émanant de sources médiatiques réputées selon lesquelles Timis aurait acquis ou conservé les blocs de pétrole en raison de la corruption », lit-on dans le document reçu à Walf Quotidien.
LES LIONS DANS LA CHALEUR DU CAIRE
Après cinq jours à Ismailia, la Tanière des Lions s’est déplacé dans la capitale égyptienne, où elle compte rester pendant un mois, entrecoupé d’un probable passage à Suez pour les huitièmes de finale de la CAN
e-media |
BN FAYE, Seydina Aba GUEYE & Gorgui D. THIAM |
Publication 19/06/2019
Après cinq jours à Ismailia, la Tanière des Lions s’est déplacé dans la capitale égyptienne, où elle compte rester pendant un mois, entrecoupé d’un probable passage à Suez pour les huitièmes de finale. En effet, c’est ici, au Caire, que le Sénégal disputera ses trois matchs de poule avant d’envisager y revenir pour les quarts, les demi et la finale, si tout se passe bien pour les protégés d’Aliou Cissé. Arrivés ce mardi, 18 juin, vers les 12 coups de midi, Sadio Mané et ses coéquipiers ont eu droit à un accueil des plus chaleureux dans cette ville où le mercure flirte aisément avec la barre des 40°C à l’ombre.
Très loin de la clameur de la ville, les Lions logent à l’hôtel Tiba Rose, qui jouxte le stade du 30 juin, où se dérouleront tous leurs matchs de poule, respectivement face à la Tanzanie, l’Algérie et le Kenya. Dans cet immense complexe sportif et hôtelier géré par l’armée égyptienne, l’équipe est totalement isolée de tout. Les habitations les plus proches sont à une dizaine de kilomètres. Tout est fait pour une concentration maximale et une pratique sportive dans des conditions optimales. Les joueurs ont pu s’en rendre compte en effectuant leur séance vespérale, à l’Air Defence Stadium, le terrain d’entraînement situé non loin de l’antre du 30 juin.
Une séance qui s’est toutefois déroulée sans Lamine Gassama, Mbaye Niang et Alfred Gomis. Le premier avait senti des douleurs aux adducteurs après être entré en jeu lors du match amical face au Nigeria, dimanche dernier. Déjà, lundi, il n’avait pas effectué l’intégralité de la séance d’entrainement, se contentant de quelques exercices. Aujourd’hui également, il a fait quelques tours de piste. L’équipe médicale n’a pas encore statué sur son cas, ni sur celui du gardien Alfred Gomis et de l’attaquant Mbaye Niang qui a semblé avoir reçu un coup lors du match contre le Nigeria.
par Abdoulaye Sakho
LES AUTRES RÉUSSITES DE COACH CISSÉ
En examinant les conditions dans lesquels tu as fonctionné ces trois dernières années et en regardant les sélections africaines qui vont évoluer en Egypte, une grande partie de ton combat est en train de porter ses fruits
On n’imaginait pas que ta désignation comme sélectionneur des Lions du foot aurait eu cet impact dans notre pays et sur la marche du football dans le continent.
Les résultats sportifs de l’équipe nationale de foot du Sénégal sont éloquents : une seule et unique défaite dans un match officiel, en coupe du monde face à la Colombie (ah ce pénalty accordé puis refusé par le VAR !). Sur ce plan, la presse sportive nationale comme internationale est mieux placée que moi pour en parler. Ce n’est pas tant ces résultats sportifs qui motivent ce papier que l’impact économique et social de ton magistère à la tête des Lions. Certes on est quasiment obnubilé par la quête d’un trophée majeur. Je suis d’accord avec les supporteurs que les chances pour l’avoir cette année sont là. Mais ne jamais oublier l’aléa qui accompagne la compétition sportive d’autant plus que nous allons évoluer dans le pays des cinq fois vainqueur de la CAN. Alors savoir raison garder doit être de mise pour éviter les désillusions et traumatismes à la Caire 86.
Tes réussites sur lesquelles on ne s’arrête presque jamais parce que moins spectaculaires qu’une belle action de jeu, ces réussites se résument ainsi : l’équipe nationale devient rentable, le sport gagne encore plus en considérations aux yeux de la population et, dans tous les pays africains, il est question de promouvoir l’expertise locale dans la prise en charge des équipes nationales.
Ces objectifs ont toujours fait partie de tes motivations. Tu insistais souvent sur le poste de sélectionneur en me disant, il faut que ce poste ait la même valeur quel que soit son occupant (étranger ou local). En examinant les conditions dans lesquels tu as fonctionné ces trois dernières années et en regardant les sélections africaines qui vont évoluer en Egypte, une grande partie de ton combat est en train de porter ses fruits. Tu as réussi à préserver tes prérogatives d’entraineur sans t’immiscer dans le travail des autres (ministère et fédération). Tu construis régulièrement ton groupe de performance en vue des matchs sans aucune influence que celle de tes convictions. J’espère qu’après ton départ, on mettra le dispositif pour pérenniser ces acquis. Oui, ton départ de la tête de l’équipe nationale qui restera une étape, certes primordiale, mais une étape quand même dans ta carrière. Au sortir du mondial de Russie, par patriotisme, tu n’as pas voulu saisir les opportunités qui se sont présentées. Mais aujourd’hui après deux CAN et une coupe du monde, c’est mal te connaitre que de croire que tes ambitions sont circonscrites à notre espace …
Sur le plan financier, l’équipe nationale est très liquide et derrière elle, la fédération. J’en suis à me dire si l’Etat ne doit plus croiser les bras, laisser la fédération opérer les dépenses pour l’équipe A et subventionner le football amateur ?
Concernant le leadership de notre pays, il s’affirme une fois de plus avec l’intelligence de ses dirigeants qui t’ont nommé. Aujourd’hui le Sénégal sert d’exemple à la plupart des pays africains qui nomment des entraineurs issus du sérail. A la suite d’une rencontre fortuite avec l’équipe algérienne dans un hôtel de Lomé, le président de la fédération algérienne me l’a confirmé devant son sélectionneur monsieur Belmadi qui était très fier de me parler de ses relations d’amitié avec toi.
Permets-moi, au soutien de ce qui est écrit plus haut, de revenir sur ces mots de Nathalie Iannetta journaliste, ex-conseillère de François Hollande sur les thématiques sportive et associative pour rappeler l'importance du sport, trop souvent bafoué par la logique intellectuelle "énarchique" comme ils disent en France. « On ne nous inculque pas depuis que nous sommes enfants que la valeur du sport, elle est aussi importante que la valeur intellectuelle. Que la culture sportive, ça vaut autant que la culture mathématique, littéraire ou philosophique. On est un pays d'intellectuels... Est-ce qu'on est capable de renverser la table, de faire que nos enfants, qui sont très bons au sport, soient considérés aussi bien que ceux qui sont très bons en math ou très bons en éco ? C'est ce qu'il faut qu'il se passe ….Aux Etats-Unis, votre enfant, s'il est bon en basket, il est aussi bien considéré que tous les autres gamins. Les champions vont à l'université, pas les nôtres ».
Tu es en train de contribuer à cette prise de conscience.
Bonne chance pour la CAN.
L'AFRIQUE DU SUD VENT DEBOUT CONTRE KOFFI OLOMIDÉ
Les deux établissements censés accueillir les prochaines performances de l'artiste sur place, ont fait marche arrière, après qu'un collectif de lutte contre les violences faites aux femmes a lancé une pétition en ligne et saisi le gouvernement
Jeune Afrique |
Katia Dansoko Touré |
Publication 19/06/2019
« N’accueillez pas Koffi Olomidé. Aidez-nous à endiguer les violences faites aux femmes. » C’est avec ce message que les instigateurs de la pétition, mise en ligne le lundi 17 juin, et intitulée « Empêchez l’agresseur reconnu coupable Koffi Olomidé de se produire en Afrique du Sud » ont convaincu deux établissements sud-africains d’annuler les concerts de la star du ndombolo Koffi Olomidé.
Ce dernier devait se produire le 28 juin à Johannesburg, au Gallagher Convention Centre, mais aussi au Cap, le 29 juin, au Shimmy Beach Club, dont la direction a assuré avoir décidé d’annuler le concert la semaine dernière.
La pétition s’adressait non seulement aux propriétaires des deux endroits mais encore au ministère sud-africain des Affaires intérieures. « Nous, les signataires, demandons au ministère d’empêcher Koffi Olomidé d’entrer sur le territoire sud-africain », peut-on notamment lire parmi les doléances du collectif Stop Koffi Olomidé composé de 39 organisations féministes et associations de la société civile sud-africaine dédiées à la lutte contre les violences faites aux femmes et les violences liées au genre.
« Nous avons, par ailleurs, adressé une lettre à la présidence, aux ministères des Affaires intérieures, de la Police, de la Justice mais aussi des Arts et de la culture », indique Bunie Matlanyane Sexwale, porte-parole du collectif à l’origine de la pétition et membre fondatrice de l’organisation Lesaka La Basadi (« Cercle de solidarité pour les femmes », en sotho).
« Nous avons très rapidement obtenu une réponse de la présidence qui nous a indiqué prendre l’affaire très au sérieux et nous a assuré que des mesures seront prises afin que le ministère des Affaires intérieures empêche l’arrivée de Koffi Olomidé sur le territoire sud-africain. »
Condamné en France, expulsé du Kenya
La pétition ne manque pas de rappeler le lourd passif de l’étoile de la rumba. En février 2012 – année où il avait été jugé coupable d’agression sur son producteur en RDC -, il avait été mis en examen en France pour viols aggravés après les accusations de quatre de ses danseuses portant sur des faits commis en région parisienne entre 2002 et 2006.
Lors du procès, le ministère public avait requis sept ans de prison à l’encontre de la star pour « atteintes sexuelles avec violence, contrainte, menace ou surprise par personne ayant autorité » et pour « séquestrations » sur les quatre victimes.
En mars 2019, il a finalement été condamné par la justice française, à deux ans de prisons avec sursis pour « atteintes sexuelles sur mineure » de moins de 15 ans – en l’occurrence une des quatre plaignantes. Il a également été contraint de verser 5 000 euros à cette dernière au titre de préjudice moral. Pour les trois autres parties civiles qui l’accusaient de viol, le chanteur a obtenu la relaxe.
Le collectif Stop Koffi Olomidé demande également aux autorités sud-africaines d’expulser le chanteur congolais de 62 ans vers la Zambie, dans le cas où il serait arrêté sur le sol sud-africain. « En 2012, il a agressé une photojournaliste en Zambie alors qu’il était en pleine tournée », rappelle Bunie Matlanyane Sexwale.
En juillet 2018, alors qu’Antoine Christophe Agbepa Mumba, de son vrai nom, devait retourner en Zambie pour deux concerts, les autorités zambiennes ont indiqué qu’il serait arrêté à la minute où il poserait le pied dans le pays. L’ambassade de France en Zambie avait également appelé à son arrestation.
Deux mois plus tard, la Zambie émettait un mandat d’arrêt contre l’artiste. « Combien de temps Koffi Olomidé va-t-il continuer à sillonner le monde sans être inquiété par ses agissements ? », s’interroge Bunie Matlanyane Sexwale.
En Afrique du Sud, 110 viols par jour
À ce jour, la pétition sud-africaine Stop Koffi Olomidé a recueilli plus de 760 signatures. Mais c’est surtout l’étroite collaboration entre ces associations et le gouvernement sud-africain qui ont accéléré les choses. « Depuis l’organisation de la marche contre les violences faites aux femmes qui a eu lieu dans toute l’Afrique du Sud mais aussi au Lesotho, en Namibie et au Swaziland, en août 2018, nous travaillons avec le gouvernement sud-africain sur ces sujets d’importance capitale », explique Bunie Matlanyane Sexwale. « En novembre 2018, Cyril Ramaphosa a permis l’organisation, à Pretoria, d’un sommet national sur les violences sexistes et les féminicides.
Il faut rappeler que, d’après les statistiques dévoilées par le Parlement sud-africain le 11 septembre 2018, près de 3 000 femmes ont été tuées entre avril 2017 et avril 2018 – soit cinq fois plus que la moyenne mondiale. De plus, 40 035 viols ont été rapportés à la police, soit 110 femmes violées par jour. Des chiffres alarmants qui, selon de nombreuses associations, sont encore loin de la réalité…
BARTHÉLÉMY DIAS ROMPT OFFICIELLEMENT AVEC L'AMS
L'édile de Mermoz-Sacré quitte l'Association des maires qu'il accuse dans sa lettre de démission, de "servir de propagande pour ses dirigeants"
Il l’avait annoncé, Barthélémy Dias est passé à l’acte. Le maire de Mermoz-Sacré coeur a officiellement démissionné, ce mercredi 19 juin 2019 de l’Association des maires du Sénégal dirigée par Aliou Sall, le maire de Guédiawaye, frère du président de la République.
Il évoqué dans sa lettre « l’esprit partisan et clanique qui prévaut au sein (de cette association) » et « la volonté de certains de détourner ladite association de son objectif principal qui de servir de cadre de réflexion, d’échange et de partage pour le développement local pour en faire un instrument de propagande pour ses dirigeants ».
Alors que les 24 équipes africaines qualifiées pour jouer cette CAN 2019 en Égypte s’apprêtent à entrer en lice, plusieurs joueurs emblématiques du continent vont pourtant rester à la maison. Équipe non qualifiée, blessure ou mésentente avec le sélectionneur, RFI fait le tour d’horizon des joueurs qui ne participeront pas à la compétition.
Pierre-Emerick Aubameyang (30 ans, Gabon)
Si le Ballon d’or africain 2015 a réalisé une excellente saison en inscrivant 32 buts en 52 matches avec son équipe d’Arsenal et que sa carrière en club est plus que remarquable, son histoire avec les Panthères du Gabon est jusqu'ici beaucoup moins étincelante. Éliminé de la CAN dès le premier tour en 2015 et 2017, Pierre-Emerick Aubameyang ne prendra tout simplement pas part à cette édition 2019 en Égypte. Et pour cause, son équipe ne s’est pas qualifiée. Le buteur gabonais était même en froid avec sa fédération et il avait menacé en mars dernier de ne pas jouer le match de la dernière chance face au Burundi. Il avait finalement fait le déplacement à Bujumbura mais les Gabonais n’avaient pas réussi à faire mieux qu’un match nul 1-1 synonyme d’élimination.
Emmanuel Adebayor (35 ans, Togo)
A 35 ans, Emmanuel Adebayor se serait bien vu participer à une dernière CAN avec le Togo lui qui en déjà joué quatre avec les Éperviers. Le destin en a finalement décidé autrement pour l’attaquant du club turc du Başakşehir FK. Après avoir égalisé lors du dernier match de qualification face au Bénin, l’ancien attaquant d’Arsenal avait des raisons d’y croire, mais les Togolais se sont finalement inclinés 2-1 et ont vu leur rêve de CAN s’envoler. En mars dernier, Adebayor a tenu des propos ambigus, laissant entendre qu’il pourrait s’agir de son dernier match avec les Éperviers, 19 ans après avoir honoré sa première sélection.
Vincent Aboubakar (27 ans, Cameroun)
Il a été le héros de tout le peuple camerounais en 2017 en inscrivant le but de la victoire en finale de la CAN au Gabon mais il ne sera pas de l’aventure Égyptienne cette année. Le buteur de Porto a connu une saison très pénible. Victime d’une rupture du ligament croisé le 28 septembre dernier, l’attaquant a été éloigné des terrains pendant de longs mois et il a contracté une blessure musculaire fin mai. Clarence Seedorf a donc décidé de ne pas le retenir pour la compétition. « Je remercie le staff technique, le coach et le staff médical et tous ceux qui m’ont soutenu durant ces moments difficile. Honnêtement, j’aurais aimé être à vos côtés […] et vous aider pour qu’on fasse une bonne compétition. Mais la situation est la suivante: j’ai une petite blessure. Donc, tout ce que je peux vous souhaiter, c’est une bonne compétition et de nous faire rêver », a déclaré Vincent Aboubakar dans une vidéo diffusée par la Fécafoot.
Kara Mbodj (29 ans, Sénégal)
Le solide défenseur sénégalais aurait pu former un duo presque infranchissable avec Kalidou Koulibaly mais il ne sera, lui non plus, pas du voyage en Égypte sur décision d’Aliou Cissé. Le sélectionneur a invoqué un choix sportif expliquant qu’avant de rejoindre Anderlecht à l’intersaison, Kara Mbodj avait très peu joué avec son ancien club de Nantes et qu’il devait encore retrouver son niveau. Les raisons de sa non-sélection pourraient cependant être plus profondes. Le joueur a mal accepté d’être cantonné au banc de touche durant tous les matches des Lions indomptables à la Coupe du monde 2018. Depuis ses relations avec le staff et Aliou Cissé seraient très tendues.
Bertrand Traoré (23 ans, Burkina Faso)
L’ailier burkinabè a connu une saison en demi-teinte avec l’Olympique lyonnais. Auteur de 11 buts en 48 matches, Bertrand Traoré a souvent été cantonné au banc de touche par son entraîneur Bruno Genesio même s’il rentrait très fréquemment en cours de match. Le Burkinabè espérait jouait la quatrième CAN de sa carrière, mais il n’a pas pu empêcher l’élimination des Étalons lors du dernier match de qualification pour la compétition. Malgré une victoire 1-0 du Burkina face à la Mauritanie sur un but magnifique de l’attaquant lyonnais, la victoire dans le même temps de l’Angola sur le Botswana a définitivement éliminé les hommes de Paulo Duarte.
«LES MAURITANIENS NOIRS SONT VICTIMES DU RECENSEMENT DISCRIMINATOIRE»
Abda Wone est journaliste et spécialiste de la communication. Il est aussi le porte-parole Afrique du candidat de la Coalition Vivre Ensemble (CVE) du Dr Kane Hamidou Baba pour le scrutin présidentiel du samedi 22 juin en Mauritanie
JO (magazinedelafrique.com) |
Publication 19/06/2019
Abda Wone est aussi connu pour son combat infatigable pour la justice dans son pays et ailleurs.
La campagne électorale pour la présidentielle de votre pays, la Mauritanie tire à sa fin. Vous avez sillonné la vallée du fleuve Sénégal où vivent encore les réfugiés mauritaniens. Pourquoi un tel choix tout en sachant que les réfugiés mauritaniens sont exclus du vote ?
C’est vrai que les réfugiés mauritaniens qui vivent au Sénégal et au Mali ne peuvent pas voter. C’est aussi vrai qu’il y a des milliers des Mauritaniens noirs qui sont en Mauritanie qui ne peuvent pas voter, parce que victime du recensement discriminatoire.
Mais pour nous autres de la Coalition vivre ensemble, cette campagne est une occasion pour faire comprendre à l’opinion nationale et internationale qu’il y a un problème de cohabitation en Mauritanie qui doit impérativement trouver une solution !!! Une des manifestations de ce problème de cohabitation reste les déportations de 1989.
En tant que Coalition, nous restons solidaires avec tous les Mauritaniens victimes des injustices comme les déportations de 1989. À la suite de notre mission, les déportés qui ont encore de la famille dans leur pays d’origine, la Mauritanie, ont pris leur téléphone pour inviter leurs compatriotes à voter massivement pour notre candidat, Dr Kane Hamidou Baba, le candidat de la CVE.
Pensez-vous qu’il peut y avoir de changement par les urnes ?
C’est difficile de croire au changement par les urnes dans un pays où l’équivalent de 25% de nos citoyens est exclu du seul fait de son appartenance ethnique. Les déportés, les exilés, les Mauritaniens de l’intérieur victimes du recensement discriminatoire ne peuvent pas voter.
C’est difficile de croire au changement en Mauritanie, parce que les organisateurs des élections ont choisi de ne pas ouvrir des bureaux de vote au Sénégal, au Mali, en Côte d’Ivoire et au Maroc. Et curieusement il y a un bureau de vote en Gambie.
Si je ne crois pas à la performance du système électoral de notre pays, je crois à la volonté de mes compatriotes à changer de système et à s’inscrire pour un changement. Et je reste convaincu que rien ne pourra arrêter, ce vent qui a commencé à souffler.
Est-ce que vous êtes optimiste pour votre candidat ? Et quelles sont réellement ses chances pour la présidentielle du samedi 22 juin 2019 ?
Dr Kane Hamidou Baba a de la chance pour au moins trois bonnes raisons. La première est qu’il est le candidat de toute une Coalition qui continue de rallier du monde et des organisations.
La deuxième est que sur le plan personnel, notre candidat est connu pour son humilité et a une forte réputation d’être un rassembleur d’où l’étiquette, le candidat de l’unité nationale. La troisième raison, c’est bien entendu la forte mobilisation de mes compatriotes derrière notre candidat au sud, au centre et à l’est du pays et presque dans toutes les grandes villes du pays.
C’est dire que nous sommes optimistes pour Dr Kane qui a aussi l’avantage de maintenir des relations cordiales avec toute l’opposition au système politique actuel.
"IL FAUDRA DE LA SUEUR, DES LARMES ET PARFOIS DU SANG"
À quelques jours de l’ouverture de la CAN, Aliou Cissé refuse de voir les Lions de la Teranga comme les favoris de la compétition, mais se veut toutefois optimiste. Le fruit de quatre années de réajustements au sein de l'équipe, et d'atouts comme Mané
Jeune Afrique |
Manon Laplace |
Publication 19/06/2019
Arrivé à la tête de la sélection nationale en mars 2015, Aliou Cissé a essuyé quelques déceptions, notamment avec l’élimination prématurée du Sénégal à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de 2017. Il a aussi ranimé les espoirs de regagner l’élite internationale avec la qualification des Lions de la Teranga au Mondial de Russie l’été dernier, seize ans après leur dernière – et première – Coupe du monde. À quelques jours de l’ouverture de la CAN 2019, qui se jouera en Égypte, le sélectionneur, qui refuse de voir le Sénégal comme le favori de la compétition, se veut toutefois « optimiste ».
Comme pour porter bonheur à cette jeune formation, l’ancien capitaine de l’équipe nationale a choisi le 31 mai pour dévoiler le nom des 25 joueurs sélectionnés. Ce même 31 mai qui avait vu le Sénégal battre la France, tenante du titre, en match d’ouverture du Mondial à Séoul en 2002. « Une coïncidence, admet-il, bien qu’il s’agisse d’un anniversaire spécial que l’on oubliera jamais. » Après quatre ans d’ajustements et de belles performances individuelles des joueurs dans leur club respectif, les Lions sont-ils enfin prêts à soulever le trophée ? Jeune Afrique a rencontré Aliou Cissé lors de l’ouverture du stage de préparation des Sénégalais, au centre d’entraînement Diambar de Saly, au sud de Dakar.
Jeune Afrique : Avec le recul, qu’est-ce qui, selon vous, n’a pas fonctionné lors du Mondial et quels ajustements avez-vous opérés pour cette CAN ?
Aliou Cissé : On ne peut pas vraiment dire que quelque chose n’a pas fonctionné. Le Sénégal était qualifié, ce n’était pas arrivé depuis seize ans. Dans notre poule, la Colombie a eu cinq point, le Japon et le Sénégal quatre. Nous avons été éliminés du fait de la réglementation de la FIFA qui nous a départagés sur le nombre de cartons.
Si on avait passé ce premier tour, nous aurions pu voir une très belle équipe du Sénégal. C’est dommage pour nous, mais cela nous a permis d’évoluer, de gagner en expérience et de nous renforcer. Il nous a fallu plus de quatre ans pour trouver les bons équilibres, notamment avec l’arrivée de nouveaux joueurs, mais je crois que nous y sommes.
On vous a pourtant reproché de changer trop souvent de système de jeu…
Je suis flexible sur les systèmes de jeu. Le 4-3-3 et le 4-2-3-1 sont nos schémas préférentiels. Mais nous avons des joueurs capables d’évoluer dans n’importe quelle configuration, rien n’est figé et je considère que c’est l’une des qualités de cette équipe.
La préparation de l’équipe a démarré le 4 juin et ne prévoyait que deux rencontres amicales. Contre l’équipe du Nigeria le 16 juin (battue 1-0) et contre une équipe de 3e division espagnole avant cela (battue 7-0). N’est-ce pas trop peu pour aborder une compétition internationale ?
Au sein d’une équipe nationale on se voit une fois tous les deux à trois mois. Il est vrai que cela complique l’acquisition des automatismes nécessaires. Mais cette équipe, qui joue ensemble depuis quatre ans, commence à avoir du vécu et de la maturité.
Malgré quelques changements, l’ossature du groupe est la même depuis 2015. Certains de nos joueurs sortent à peine d’une saison intense. Je veux éviter les blessures.
Sadio Mané notamment, qui a joué une finale de Ligue des champions le 1er juin (il a néanmoins été suspendu pour le premier match du Sénégal à la CAN, le 23 juin). Aura-t-il encore du jus pour cette CAN ?
Il était important de lui laisser dix jours de repos, c’est pour cela qu’il a commencé sa préparation plus tard que les autres. Mais Sadio est un professionnel. Il est préparé pour jouer tous les deux jours, enchaîner les compétitions. Cela fait deux ans qu’il joue quasiment cinquante matchs par saison.
Avez-vous les moyens financiers suffisants pour préparer cette CAN ?
Absolument ! Les réalités du football africain d’il y a vingt ans ne sont pas celles d’aujourd’hui. Cette équipe nationale se prépare de mieux en mieux et la fédération comme l’État font en sorte de nous mettre dans les meilleures conditions possibles. Les moyens sont là, à nous de faire ce qu’il faut sur le terrain. Tout est réuni pour une bonne préparation. Bien plus qu’à l’époque où j’étais joueur.
Vous répétez à l’envi que le Sénégal n’est pas le favori de cette compétition. Pourquoi ?
Je le dis et le maintiens : le Sénégal n’est pas le favori ! Pour cette compétition il nous faudra de la sueur, des larmes et parfois du sang. Depuis quelques années, le Sénégal est qualifié d’éternel favori, mais les équipes favorites sont celles qui ont déjà remporté une CAN. Le Cameroun, tenant du titre, ou alors l’Égypte qui est le pays organisateur.
La Côte d’Ivoire, la Tunisie ou le Maroc, sont plus favoris que nous. Mais nous sommes de bons challengers et nous sommes optimistes. Nous gagnons progressivement en certitudes quant à notre équipe et notre jeu mais il faut nous armer d’humilité. Être la première équipe africaine au classement FIFA ne veut rien dire. La France, championne du monde, n’est pas numéro un du classement mondial.
En 2015, votre prédécesseur Alain Giresse était remercié après l’élimination du Sénégal dès le premier tour de la CAN. Pensez-vous jouer votre place de sélectionneur durant cette compétition ?
Ce n’est pas Aliou Cissé qui va à la CAN. Pour gagner il faut tout un ensemble, les joueurs, le sélectionneur, le staff technique, la fédération.
Donc vous ne vous sentez pas sur la sellette ?
Est-ce que vous me voyez stressé ? [il rit]
Qu’est-ce qui a motivé les changements opérés au sein de l’effectif comme l’arrivée de Saliou Ciss (arrière gauche à Valenciennes, en France) d’Henri Saivet (milieu de terrain à Bursaspor, en Turquie) ou le départ de Kara Mbodj (défenseur central au RSC Anderlecht en Belgique) ?
Henri Saivet connaît la maison. Il a fait la CAN 2017 avec nous et est très intéressant dans notre animation offensive. Il est très bon par exemple sur les coups de pied arrêtés, c’est un profil important dans notre groupe. Il s’était éloigné de la sélection nationale parce qu’il lui manquait du temps de jeu. Il en a retrouvé à Bursaspor.
Pour ce qui est de Saliou Ciss, notre côté gauche est très ouvert depuis la blessure de Pape Souaré. Saliou Ciss était blessé à la Coupe du monde mais Valenciennes où il a beaucoup de temps de jeu, semble lui réussir.
Quant à Kara Mbodj, il a été un élément très important de notre équipe nationale, mais ça fait un an qu’il n’est pas revenu dans cette sélection. Le passage à Nantes et le retour à Anderlecht de Kara n’ont pas été simples, le club n’ayant pas joué le haut de tableau dans le championnat belge. Je comprends la frustration des joueurs qui n’ont pas été choisis mais Kara a un mental fort et je reste persuadé qu’il reviendra en équipe nationale.
Êtes-vous favorable à l’organisation de la CAN au Sénégal en 2023 ? Pensez-vous que le pays soit prêt ?
Ce serait une très bonne chose ! Mais il ne faut pas se leurrer, aujourd’hui nous n’avons pas encore la capacité d’organiser une CAN. Il y a une volonté fédérale et étatique de recevoir la compétition et de faire le nécessaire pour.
Avec les résultats de l’équipe sur le continent et sur le plan international, et cette génération de joueurs qui brille partout en Europe, il est légitime pour le Sénégal de demander l’organisation de la CAN. Ce serait exceptionnel pour le public et pour ce pays qui vit si intensément le football. C’est tout le mal que je souhaite au football sénégalais.
LES CONSEILS DE SOULEYMANE CAMARA À LA GÉNÉRATION 2019
L’équipe nationale devant prendre part à la CAN 2019 peut aspirer à tout si les joueurs taisent leurs égos et tirent dans le même sens, a affirmé l’attaquant de Montpellier, qui a pris part à trois phases finales de la compétition (2002, 2006 et 2012)
L’équipe nationale devant prendre part à la CAN 2019 peut aspirer à tout si les joueurs taisent leurs égos et tirent dans le même sens, a affirmé l’attaquant de Montpellier (France), Souleymane Camara qui a pris part à trois phases finales de CAN (2002, 2006 et 2012).
‘’En 2002, le groupe était traversé par des courants différents. Il y a eu même de la friture et des frictions entre joueurs, mais, sur le terrain, il y avait une solidarité telle que nous pouvions soulever des montagnes’’, a rappelé l’expérimenté attaquant.
‘’Si je peux me permettre, c’est le conseil que je peux donner à ce groupe constitué de très grands joueurs’’, a ajouté l’attaquant de Montpellier, interrogé par l’APS.
Grâce à cette solidarité, la Génération 2002 se disait qu’elle pouvait battre n’importe quel adversaire qui se place devant elle, a indiqué Souleymane Camara, benjamin du groupe de performance lors de la CAN jouée au Mali.
‘’Quand je vois cette équipe avec la qualité des joueurs, seul le manque de solidarité peut être source de fragilité’’, a-t-il dit, indiquant ne pas connaître de l’intérieur le groupe pour émettre des jugements de valeur.
‘’Mais, je n’ai pas l’impression que lors des précédentes compétitions, ils ont tiré dans le même sens dans les moments difficiles’’, a commenté Souleymane Camara du haut de ses 36 ans.
En Egypte pour cette CAN, tout le monde ne sera pas content, notamment les remplaçants, mais ils doivent savoir mettre en avant l’intérêt général, celui de toute une Nation qui attend son premier sacre continental, a ajouté l’ancien pensionnaire de l’académie Aldo Gentina de Dakar.
‘’Ce n’est jamais évident d’être laissé sur le banc lors d’une compétition, mais tout le monde ne peut pas jouer’’, a-t-il fait savoir, appelant à une solidarité agissante dans le groupe de performance.
LE BRILLANT ‘’INTRUS’’ S'EN EST ALLÉ
Mor Wade, connu sous le pseudonyme de Mor Fadam, a tiré sa révérence mardi sur la pointe des pieds comme il a vécu dans le monde de la lutte sénégalaise, où selon des proches et observateurs, il "n’était pas à sa place"
Moustapha Gueye, l’ancien Tigre de Fass, parlait ainsi du géant de Ndiambour comme d’un sportif accompli qui n’avait rien à avoir avec le monde de la lutte.
"Oui, nous avons été adversaires, mais il n’a jamais pu adopter le langage cru de la lutte", a-t-il indiqué dans des témoignages recueillis dans les médias.
Dans un entretien avec l’APS, l’ancien Trésorier général de la Fédération sénégalaise de football, Boubacar Gaye, ancien président du Ndiambour de Louga, avait déclaré avoir demandé au défunt, lors d’un combat contre Tyson, de ne pas se laisser faire.
"J’avais l’impression qu’il ne voulait pas frapper Tyson, il ne voulait pas faire mal", avait dit Gaye, qui partageait l’amour de ses racines du Ndiambour avec l’ancien champion de lutte.
’’Je lui avais crié qu’il était dans une enceinte de lutte avec frappe’’, avait-il confié.
Appelé à témoigner après la disparition de son père, son fils Ndongo Wade parle du défunt comme d’un "cheveu dans la soupe’’ dans le monde de la lutte.
"Je peux dire qu’il est venu par hasard dans la lutte pour subvenir à ses besoins, mais ce n’est pas un homme de ce milieu", a témoigné dans les médias le fils de Mor Fadam qui, à la fin de sa carrière sportive, a débuté une reconversion dans l’encadrement.
Si "Gouy Gui" est le plus connu de ses anciens élèves, ses conseils n’ont jamais manqué aux actuels ténors de la lutte avec frappe comme Balla Gaye 2 et Lac de Guiers, qui n’ont pas manqué de signaler la générosité du défunt champion de lutte.
Il savait malgré tout défendre ses positions si nécessaire.
Le géant qui peinait à se faire entendre, a su par exemple défendre ses intérêts quand il a fallu revenir sur son combat perdu en octobre 2000 contre Tyson à Banjul (Gambie) et la finale pour le titre de Roi des arènes décerné après un combat contre Manga 2 en 1991.
Sur ces deux affaires, le géant du Ndiambour était loin de partager les verdicts, mais cela ne l’a toutefois pas empêché de poursuivre son bonhomme de chemin dans la famille de la lutte avec frappe.
En même temps, il se mettait à la marge des inimitiés et des polémiques sans fin qui jalonnent ce ‘’sport bien de chez nous’’.