Babacar Diop est au micro de Maodo Faye dans l'émission dominicale "Diano-bi" (Wolof) sur Sud FM.
"LE PÉTROLE EST UN PRÉTEXTE"
À en croire le ministre des Sports, Matar Ba, la levée de boucliers provoquée par les dernières révélations dans l'affaire Petrotim ne sont que des subterfuges pour s'en prendre politiquement à Macky Sall
« Aliou Sall doit continuer les missions qui lui sont confiées. Il a le bénéfice du doute » ! Ces propos sont du ministre des Sports, Matar Ba. Invité de l’émission Jury du dimanche sur Iradio (90.3), il s’est prononcé sur l’affaire du pétrole et du gaz qui défraie la chronique suite à l’enquête de la BBC qui met au banc des accusés le frère du président de la République Aliou Sall. Lequel a enregistré le soutien du maire de Fatick.
Selon Matar Ba, la logique voudrait, après l’ouverture de l’information judiciaire, de ne plus se prononcer sur cette affaire. Mais, constate-t-il, pour le regretter cette affaire est politique. « Le pétrole est un prétexte mais ce qui ce passe au Sénégal est une affaire politique. Ce que je vois c’est un combat politique ce n’est pas un combat pour le pétrole. On va engager le combat politique. On va leur opposer un combat politique et leur montrer que nous avons été élu par la majorité des sénégalais », a martelé Matar Ba avant de marquer son désaccord pour la démission de Aliou Sall de ses fonctions de maire de Guédiawaye et de président de la Caisse de dépôt et consignation. « Je ne suis pas pour le départ de Aliou Sall. Une accusation reste une accusation. On ne peut pas la prendre pour argent comptant », dit-il. A l’en croire, ce n’est qu’au Sénégal qu’on dit que c’est un crime d’être un ami ou un frère du président de la République. Pour lui, les sénégalais sont d’égale dignité et chaque sénégalais qui remplit des conditions, qui a les capacités peut gérer des affaires publiques s’il a la confiance du président de la République. Par ailleurs, le journaliste lui a proposé s’il serait candidat à la mairie de Fatick pour les prochaines élections, Matar Ba a répondu qu’il a attend l’onction du président de la république. C’est à lui de déterminer qui va être là. J’attendrai qu’il donne le signal », soutient-il.
HOMMAGE À SEMBENE OUSMANE
Le film ’’Tahar cheriaa à l’ombre du baobab’’, du tunisien, Mohamed Challouf, a été projeté samedi à la cafeteria de l’université Gaston Berger de Saint-Louis, à l’occasion de la commémoration de l’anniversaire de la disparition du cinéaste sénégalais
Le film ’’Tahar cheriaa à l’ombre du baobab’’, du réalisateur tunisien, Mohamed Challouf, a été projeté samedi à la cafeteria de l’université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, à l’occasion de la commémoration de l’anniversaire de la disparition du cinéaste sénégalais, Sembene Ousmane, a constaté l’APS.
L’évènement était organisé en collaboration avec la Maison de pédagogie et de l’image ‘’Daaray Sembène’’ qui veut ‘’perpétuer’’ l’œuvre de ‘’l’éminent’’ cinéaste, décédé le 9 juin 2007, a expliqué sa président Dr Hadja Maï Niang, enseignante-chercheure à l’université de Thiès.
Cette célébration dont le thème est ’’L’éducation populaire numérique au service du développement’’ a été rehaussée par la présence de la Guinée et de la Tunisie représentées par l’écrivain, Djibril Tamsir Niane et l’ambassadrice de la Guinée au Sénégal, et le réalisateur tunisien, Mohamed Challouf.
Selon Hadja Maï, le film du tunisien Mohamed Challouf retrace les relations d’amitiés entre le Sénégal et la Tunisie depuis les présidents Habib Bourguiba et Léopold Cedar Senghor.
Le film de Mohamed Challouf est une ‘’plaidoirie’’ pour faire revivre le jumelage entre la ville de Thiès et celle de Sousse, en Tunisie, a t-elle souligné.
’’Depuis sa création, Daaray Sembene s’efforce de populariser les œuvres de Sembene Ousmane, qui appartiennent au peuple sénégalais, à l’Afrique et à l’humanité, car le message de ses films montre la bonne voie à suivre pour la jeunesse, un véritable projet de société’’, a dit l’enseignante-chercheure.
Elle a souligné que Sembene Ousmane, dans ses œuvres cinématographiques, encourage les personnes en situation d’handicap, à ‘’relever la tête et faire face’’, afin de ‘’prendre (leur) place dans la société, pour ne pas sombrer dans la mendicité et être réduites en simple mendiants’’.
Dans le film ‘’Guelewar’’ par exemple dit-elle, le cinéaste montre qu’’’il ne faut pas tendre la main, car la mendicité tue la dignité et l’homme doit vivre dans la persévérance et garder toute sa dignité’’.
Face à la situation des enfants de la rue, Hadja Maï Niang invite les autorités à ‘’faire d’avantage d’efforts’’ afin que le programme de retrait de enfants de la rue soit ‘’une réalité et non un simple slogan (….)’’.
L’application de ce projet ‘’reste timide’’, déplore-t-elle, soulignant que l’association Daaray Sembene compte apporter sa contribution en invitant ‘’les populations à ne plus donner l’aumône aux enfants’’.
’’Il faut aussi encourager la création d’écoles coraniques modernes à l’image des écoles classiques où les parents viendront inscrire leurs enfants pour l’apprentissage du Saint coran, dans des conditions acceptables, tout en renforçant les daaras modèles qui se sont déjà inscrits dans cette voie de l’excellence’’, a plaidé Mme Maï Niang.
’’La mendicité est un drame social qu’il faut éliminer afin de rendre à l’homme sa dignité d’être humain’’, conclut-t-elle.
MES AMPOULES NE SONT PAS ENCORE GRILLÉES
Après son acquittement qui a suscité un tollé, Thione Ballago Seck prévoit de revenir en force avec les projets avec un projet international qu’il a initié et qui réunit des artistes africains, particulièrement issus des pays de la CEDEAO, mais aussi des
Après son acquittement qui a suscité un tollé, Thione Ballago Seck prévoit de revenir en force avec les projets avec un projet international qu’il a initié et qui réunit des artistes africains, particulièrement issus des pays de la CEDEAO, mais aussi des artistes européens. Trouvé dans un hôtel à la station balnéaire de Saly, le leader du Raam-Daan est en plein tournage de 30 clips. Dans cet entretien accordé à « L’As », le père de la star Wally Seck revient sur sa carrière, ses relations avec son fils non sans oublier d’évoquer le chapitre de son procès.
L’As : Vous avez été blanchi par la justice. Quel est votre sentiment ?
Thione Seck : D’abord, je remercie infiniment Dieu, le Tout-Puissant parce que c’est lui seul qui a pu me décharger de ce lourd fardeau, ma famille se réjouit aussi de cette décision judiciaire. Il y avait beaucoup de bruits qui entourait cette histoire, c’était difficile mais cela fait partie de mon destin, ce que j’accepte avec philosophie.
Comment est venu le nom de votre orchestre ? Je me suis inspiré du mois de Ramadan pour le nom. C’est au cours d’un mois de ramadan que j’ai reçu mon tout premier matériel musical que j’ai acheté pour créer le groupe. J’ai voulu nommer le groupe ramadan, mais les gens m’ont dit que c’était un peu lourd de prendre le nom du mois béni pour le donner au groupe. Alors j’ai pris le soin de séparer le nom ramadan en deux syllabes ou j’ai ajouté à chacune un « a » avec un trait-d ‘union, entre les deux syllabes.
Ce qui fait que on peut lire Raam Daan. Dans ma tête et dans mon esprit je sais que c’est ramadan que je veux dire. Mon procès s’est déroulé durant le mois de ramadan, mais aussi mon acquittement a été prononcé par la justice sénégalaise durant le mois de ramadan pour dire qu’il n’existe pas de hasard dans la vie. Le mois de ramadan est le mois le plus béni en Islam.
Je remercie infiniment mon Seigneur, car sans lui rien de tout cela ne serait possible. Ensuite, je savais que ça n’irait pas bien, si cette lourde épreuve ne s’abattait pas sur moi. Toute peine que Dieu te fait subir est quelque chose de bien. Quand j’étais là-bas, j’ai eu l’intime conviction que la prison était la meilleure chose qui pouvait m’arriver en ce moment de ma vie.
Votre libération est source de polémique dans la justice sénégalaise. Que répondez-vous?
Vous savez, je suis profane, concernant les lois et le fonctionnement de la justice de notre pays. J’ai entendu les gens dire l’article 5 de l’UEMOA, mais en toute franchise j’ignore ce qu’il en est réellement. Tout ce que je sais, c’est que je remercie et je ne cesserai de remercier infiniment mon Seigneur. C’est dommage, mais si je ne voulais pas la polémique. Il y a un avocat qui m’a appelé pour me dire que je suis entré dans l’histoire, et que ma libération a créé une nouvelle jurisprudence dans l’histoire de la justice sénégalaise.
Et on va l’appeler : «La jurisprudence Thione Seck ». Il m’a dit que maintenant, on ne peut emprisonner plus une per- sonne sans pour autant respecter au préalable les règles que le Sénégal a signé avec tous les pays de l’UEMOA. L’avocat d’ajouter que si ce cas était arrivé à un autre peut-être que ça allait passer inaperçu ou bien personne n’allait en parler, mais comme c’est tombé sur Thione Seck qui est une célébrité.
C’est la raison pour laquelle cette jurisprudence a été créée. Le tollé suscité par cette libération et la liaison que certains en ont faite avec le cas de Khalifa Sall m’attriste. Khalifa Sall est mon ami de très longue date. Je prie Dieu pour qu’il recouvre au plus vite la liberté. Je suis impatient même de le voir libre et de vaquer à ses occupations.
Où en êtes-vous avec votre grand projet musical?
Pour ce projet, on est arrivé à mi- chemin. On avance lentement, mais sûrement. Il y a certaines versions qui doivent sortir. Je me suis entendu avec l’Union des marchands ambulants du Séné- gal qui doit se charger de la vente des albums du projet. J’espère que notre collaboration avec l’Union des marchands ambulants nous aidera à ne pas souffrir du problème de la piraterie.
Je suis actuellement à Saly Portudal pour faire une trentaine de clips parce que je suis en retard par rapport aux autres artistes qui ont été invités qui ont déjà chanté et tourné leurs clips dans ce pro- jet. Si je reste à Dakar, je ne pour- rai pas les réaliser parce que, je suis tout le temps au studio du matin jusqu’à 2h du matin. C’est la raison pour laquelle je suis venu ici à Saly pour essayer de rattraper ce retard. Je vais couronner le tout par une tournée internationale est prévue.
Pourquoi le choix de faire un tel grand projet « la CDEAO en chœur (Thione Seck à gogo)» ?
J’ai décidé de le faire parce que je suis Thione Seck. Je ne peux plus me permettre de faire de petites choses. Je suis dans l’obligation de créer un grand projet où tout le monde pourrait trouver sa place. Quand tu décides de faire chanter vingt artistes de chaque pays de la CDEAO c’est trop, et pour chaque artiste il faut lui faire trois clips déjà. Concernant les clips, par rapport à ceux des artistes Sénégalais qui sont dans le projet tourne autour de mille clips. Le choix s’est fait naturelle- ment. Tout artiste qui entend cela vient donner son adhésion pour participer au projet. On a payé personne un franc pour le mo- ment.
Est-ce le choix de faire toujours le mbalax sénégalais n'a pas trop freiné votre reconnaissance internationale ?
Je ne peux faire que du mbalax parce que je suis né et je vis dans un pays où l’on ne fait que du mbalax, où l’on ne danse que du mbalax. Dans un tel contexte, je suis obligé de faire du mbalax. On disait souvent que le mbalax n’était pas exportable, mais ce projet prouve le contraire. Tous les artistes qui ont chanté dans ce projet qu’ils soient des Africains ou des Sénégalais l’ont fait avec la musique mbalax. Même les blancs ont chanté sur des mélodies mbalax.
Au moment où tout le monde reconnaît la richesse de vos textes, votre fils Wally Ballago Seck est critiqué pour faire des chansons dénuées de sens que répondez vous à cela ?
D’abord Wally est jeune. En tant que jeune, il joue la musique de sa génération. Lui et moi, ne vivons pas les mêmes réalités. Aussi, il faut admettre qu’on ne puisse pas partager les mêmes visions, mais il faut reconnaître que ces critiques ne concernent pas tous ses textes, parfois on tombe sur certains de ses textes très sensés qui signifient tous quelques choses. Ce n’est pas que j’essaie de le laver à grande eau, mais avec cette nouvelle génération Wally, comme les autres doivent redoubler d’efforts avec les textes qu’ils chantent.
Maintenant Wally n’a plus rien à prouver, parce que c’est Dieu qui l’a mis dans le cœur des gens. Parfois, je le taquine en lui disant que tu as les succès du poisson et de l’hyène. Le poisson vient de la mer, mais il fait partie des aliments de base commune à tout le monde. Je pense qu’il est sur le bon chemin. J’écoute certains de ses albums qui ont beaucoup de sens. Sa principale chance c’est qu’il est le fils de Thione Seck, en- suite quand il démarré sa carrière il a trouvé que tout était déjà prêt, donc c’est DIEU qui lui a tracé ce chemin, et lui a atténué certaines peines que moi son père j’ai endurées.
Et je profite de cet entretien pour dire aux Sénégalais que Wally est un fils que je remercie beaucoup très sincèrement. Je suis très fier de lui parce qu’il ne veut pas que je manque de quelques choses ou que je de- mande quelques choses.
Est ce que vous lui écrivez des textes ?
Malheureusement je ne lui ai jamais écrit de textes et il ne m’a jamais demandé de lui écrire un texte. Ensuite, il n’est jamais venu me dire papa corrige moi, ce texte ou autre chose. Je le laisse faire son chemin. Peut-être un jour, viendra où l’on travaillera ensemble sur des textes.
Son succès phénoménal ne vous a-t-il pas trop surpris ?
Non. Cela ne m’a pas surpris parce que c’est une chose possible. Thione Seck peut avoir un fils qui sait très bien chanter. Mais, j’ai un autre fils qui s’appelle Lamine Nar Seck, il joue au clavier et vit en Italie, mais il chante aussi. D’ailleurs il doit sortir bientôt un album.
Quel conseil donneriez-vous à Wally pour la suite de sa carrière ?
C’est de poursuivre son chemin. Qu’il continue à venir en aide à ceux qui en ont besoin. Il ne doit pas dormir sur ses lauriers aussi. Il doit respecter les répétitions. Qu’il sache que rien ne lui sera offert parce qu’il est le fils de Thione Seck.
Que répondez vous à ceux qui disent que Thione Ballago Seck est un éternel contestataire ?
Quand je vois quelque chose qui est anormale, je le dénonce tout haut. La seule différence est ce que les gens disent tout en bas ce qu’il pense, en rouspétant. Je ne suis pas hypocrite. Si c’est cela qui fait de moi un contestataire alors je serai un éternel contestataire.
Thione Seck est apolitique, quels sont vos rapports avec les Chefs d’Etats Sénégalais ?
Le Président Abdou Diouf m’a reçu quatre fois. Le président Abdoulaye Wade m’a reçu deux fois. Quand il partait à l’UNESCO, j’étais l’artiste qu’il avait amené. Le Président Macky Sall nos relations sont antérieures à son accession à la magistrature suprême. On se connaît bien et on a un vécu commun lui et moi. Il m’a reçu aussi.
Donc, j’ai pu m’entretenir avec eux tous et leur donner mon avis, prendre des photos avec eux. Il faut souligner que j’ai pu bénéficier des plus hautes décorations de l’Etat du Sénégal, j’ai été décoré du Chevalier de l’Ordre Nationale du Lion, j’ai aussi la décoration de Chevalier de l’Ordre National du Mérite. J’ai aussi celle du Chevalier de l’Ordre National des Arts et des Lettres.
Vous êtes quelqu’un qui fait beaucoup référence au Prophète (PSL) dans vos textes. Alors, quand irez vous à La Mecque pour faire le pèlerinage ?
Sincèrement, c’est mon vœu. Même Wally m’avait offert un billet pour que je puisse faire le Haj l’année dernière. Mais je lui ai dit non, je ne suis pas encore prêt. Cette année encore, il a insisté. Je suis en train de voir, parce que le pèlerinage ne dure que dix jours. Vraiment, je suis en train d’y penser. Je souhaite que cela se passe cette année ci Inshaa-Allah.
Quels sont vos pires et meilleurs souvenirs dans la musique ?
Je commence par le meilleur c’est quand j’ai reçu le disque d’or d’honneur de la famille Jackson. Le premier africain à recevoir cette distinction, je pense que c’est le Président Abdou Diouf, je suis le second à le recevoir. Le Président Diouf c’était sur le plan politique, moi c’était sur le plan musical. La famille quand ils sélectionnent un pays, ils choisis- sent des albums venant de ces pays et après ils font un choix.
C’est une chance pour le Sénégal. Mais, il faut noter qu’El-Hadj Fall un Sénégalais marié à une cou- sine de Mickael Jackson a pesé de tout son poids pour que la famille Jackson choisisse le Sénégal. Le jour où j’ai acheté mon premier matériel de musique fait partie de mes plus beaux souvenirs, le premier album de l’orchestre Raam Daan qui était «Ballago». Le plus dur dans ma carrière c’est qu’elle n’a pas été rose par rapport à ce que les gens croient. Les épreuves étaient beaucoup plus nombreuses de loin.
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REUG REUG, UN CHAMPION EST NÉ
Avec désormais 13 victoires en 15 combats dont deux sans verdict, l’enfant de Thialé, localité des îles du Sine Saloum où il a fait ses armes, marque son territoire et fonce tout droit vers les ténors de la lutte avec frappe
L’affiche des invaincus a tenu son rang. Omar Kane, plus connu sous le sobriquet de Reug Reug, après 12 victoires , faisait face à Maodo Ndione, alias Gris 2, l’espoir de l’écurie Fass, 8 combats 8 victoires.
Un duel de vrais gladiateurs entre deux jeunes lutteurs qui ont en commun la prise d’initiatives devant n’importe quel adversaire. Réputé fin tacticien, Reug Reug, le triple champion d’Afrique et roi incontesté de la lutte sans frappe a respecté son statut. Le chef de file de l’écurie Thiaroye Cap Vert a montré dès le début de la confrontation au cadet du Tigre de Fass qu’il avait une botte secrète autre que la lutte pure. Après avoir imposé une bagarre au colosse fassois, la terreur de la lutte traditionnelle déploie toute sa palette technique qui a eu raison d’un Gris 2 impuissant et dépassé par les successions de prises de son adversaire . D’un plaquage dont il a l’habitude de battre ses vis à vis, Reug bat Gris 2 sans surprise.
Avec, désormais 13 victoires en 15 combats dont deux sans verdict, l’enfant de Thialé , localité des îles du Sine Saloum où il a fait ses armes, marque son territoire et fonce tout droit vers les ténors de la lutte avec frappe.
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LETTRE O DU LEXIQUE DES SÉNÉGALAISERIES
Ousmanengomer : miser sur le mauvais cheval sans discontinuer. Etymologie : d’Ousmane Ngom, avocat, homme politique qui a la particularité de toujours miser sur le mauvais candidat à une présidentielle
Oumarsarrer : être docile, ne pas avoir l’esprit rebelle. Etymologie : d’Oumar Sarr, informaticien, patron du parti du Père Wade à Dagana, ancien ministre, numéro 2 du PDS auquel le paternel à Karim Wade fait avaler n’importe quelle couleuvre sans qu’il ne pousse pas même un soupir de lassitude en guise d’énergique protestation.
Ex : y a des épouses vraiment modèles… Leur mari leur colle une paire de baffes, elles oumarsarrent tranquillement, comme si de rien n’était.
Ousmanengomer : miser sur le mauvais cheval sans discontinuer. Etymologie : d’Ousmane Ngom, avocat, homme politique qui a la particularité de toujours miser sur le mauvais candidat à une présidentielle. En 1983, 1988 puis en 1993, il sera le lieutenant zélé du « Pape du Sopi », Abdoulaye Wade, qui perdra ces élections-là. Puis, en 2000, il soutiendra Abdou Diouf qui, cette année-là, après avoir remporté successivement trois élections face à son challenger, s’incline enfin devant le Père Wade. Les militants du PDS euphoriques hurlaient à tue-tête alors « Ousmane mô gnou oumôn ! ». Lorsqu’il retourne dans le camp du « Sopi », en 2004, c’est de justesse qu’il assiste à la réélection de son mentor. Lorsqu’il monte en puissance en 2012 aux côtés du Père Wade, patatras ! Un énième pari perdu. Là, il vient de rejoindre le camp de Macky Sall, candidat à sa propre succession. Faut-il être pessimiste chez les « émergentistes » ?
Ex : moi, le PMU, ce n’est pas mon truc, j’ousmanengomerais jusqu’à la fin des temps.
Substantif : ousmanengomure. Pari perdu, mauvaise pioche.
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EN FILMANT L'ARRESTATION D'UN JEUNE NOIR EN CALIFORNIE, UNE RAPPEUSE LUI SAUVE LA VIE
Un homme noir agenouillé, les mains derrière la tête, tenu en joue par des policiers qui pointent au moins six armes sur lui : la vidéo diffusée en direct sur Instagram le 7 juin est devenue virale aux États-Unis
Un homme noir agenouillé, les mains derrière la tête, tenu en joue par des policiers qui pointent au moins six armes sur lui : la vidéo diffusée en direct sur Instagram le 7 juin est devenue virale aux États-Unis. Autant pour ce qui est perçu comme un comportement abusif de la part des forces de l’ordre que pour la réaction de la femme qui a décidé de filmer la scène : pour beaucoup, l’intervention de Sky Holsey a peut-être sauvé la vie du jeune homme. Elle raconte pourquoi elle a décidé de filmer.
Sky Holsey est une jeune rappeuse vivant à Hawthorne, en Californie. Le 7 juin un peu avant 7 h, elle fait le plein dans une station-service de sa ville lorsqu’elle entend hurler les sirènes des voitures de police qui foncent vers le croisement de Prairie avenue et d'El Segundo boulevard.
La vidéo qu’elle a alors filmée a été vue plus d’un million de fois sur Instagram, et près de 3 millions de fois sur Twitter. Contactée par notre rédaction, elle raconte :
"J’étais assise dans ma voiture, je m’apprêtais à repartir. J’ai aperçu un jeune homme traverser la route et tout à coup, alors que je mettais le contact, j’ai vu quatre voitures de police arriver en face de moi. Les policiers ont surgi de leurs véhicules et le garçon s’est mis à paniquer, comme s'il ne comprenait pas ce qui était en train de se passer.
Je me suis sentie obligée de sortir et commencer à filmer. Je ne voulais pas que la situation dégénère et que ni cet homme, ni les flics, ne soient blessés.
Il s’est mis à genoux, il a placé ses mains derrière sa tête, des policiers sortaient un par un, de tous les côtés. Ils lui hurlaient dessus."
"Le voir paniquer m'a rendue nerveuse"
Dans la vidéo de cinq minutes, d’abord diffusée en direct sur Instagram, puis postée sur le compte de la rappeuse le lendemain, Sky Holsey décrit la scène comme pour documenter l’arrestation et interpelle les policiers : "Ils ont leurs armes pointées sur ce jeune homme noir ! Pourquoi faites-vous ça ? Il n'a pas d’arme sur lui (...) Vous allez lui tirer dessus ? Est-ce que tous ces pistolets sont vraiment nécessaires ?"
On entend le jeune homme, William Ewell, 24 ans crier aux policiers qu’il n’a pas d’arme. Sky Holsey s’adresse aussi directement à lui : "Reste calme, parce que sinon, ils vont te tirer dessus ! Ne bouge pas, ne bouge pas !"
Très émue, la jeune rappeuse, ne peut plus contenir son émotion : "Êtes-vous sur le point de tuer cet homme ? Regardez-le ! Vous ne pouvez pas juste poser vos armes pour que quelqu’un vienne l’arrêter ?"
"Le voir paniquer m’a rendue nerveuse. C’est une question très sensible pour moi parce que mon petit ami a été tué par des policiers en décembre 2015."
Le père de ses trois enfants, Leroy Browning, avait été arrêté pour conduite en état d’ivresse et, selon l’enquête menée par le bureau du procureur de Los Angeles, le policier qui lui a tiré dessus aurait agi en "légitime défense" alors que Browning essayait de s’emparer de son arme.
"Nous n'avons pas de preuve si nous ne filmons pas ce qu'ils font"
Selon la police d'Hawthorne, un employé de la station-service est allé indiquer à un agent en patrouille qu'il venait de se faire dévaliser et a pointé William Ewell du doigt alors qu'il traversait la rue. Au même moment, un autre témoin a appelé la police pour signaler le même cambriolage, indiquant "que cela pourrait impliquer la présence d'armes". Un autre suspect a été arrêté.
Pourtant, pour Sky Holsey, rien ne justifiait que les policiers pointent simultanément au moins six armes sur lui :
"À partir du moment où il était à genoux, les mains derrière la tête, et qu'il ne portait pas d'arme, il n'était plus une menace. Donc il fallait l'arrêter, sans lui manquer de respect, plutôt que de lui faire craindre pour sa vie.
Je n'ai pas l'impression de lui avoir sauvé la vie. Si je n'avais pas filmé, je ne pense pas qu'ils l'auraient tué, mais je suis certaine qu'ils l'auraient blessé. Ils auraient très bien le plaquer au sol, lui tordre le bras sans raison.
Nous n'avons pas de preuve si nous ne filmons pas ce qu'ils font. Je pense que c'est nécessaire pour pouvoir montrer qu'ils n'ont pas respecté les procédures.
Pour moi, il a été traité comme un criminel simplement parce qu'il était Noir."
Plus de deux minutes après le début de la vidéo, les agents de police ont baissé leurs armes et William Ewell a été arrêté et menotté, relativement calmement. Un des agents se dirige vers Sky Holsey et lui explique que le jeune homme "correspondait à la description" donnée par le témoin.
Dans un communiqué publié deux jours plus tard, la police d'Hawthorne indique que William Ewell a eu une dispute avec la caissière du magasin. Celle-ci l'a forcé à sortir et il lui a alors jeté une poubelle dessus.
Pour de nombreux internautes, la réaction jugée excessive de la police est due à la couleur de peau de William Ewell.
Selon cette avocate spécalisée dans la défense des Noirs victimes de violences policières, "l'argument 'il correspondait à la description' est le prétexte le plus courant pour arrêter les Noirs. C'est du harcèlement".
Cette arrestation peut être perçue comme s'apparentant à du "stop and frisk" ["interpellation et fouille"], cette méthode policière qui permet au policier de contrôler toute personne "raisonnablement soupçonnée" d'être sur le point de commettre un crime, dénoncé comme permettant de la discrimination raciale.
Ndiaye, j'aurais pu te dire ce qu'on raconte sur le petit frère du président, celui qui aurait été l'intermédiaire (juste par hasard alors qu'il se promenait en Chine) de ce deal du siècle à propos des réserves de pétrole et de gaz
Comment va l'état de ta santé là bas au canada? Quant à moi ici, Dieu merci.
Bref trêve de salamalecs, j'ai décidé de ne plus t'écrire. Oui tu as bien lu, ceci sera ma dernière lettre.
En vérité tu ne mérites pas que je perde mon temps à aller à la boutique, acheter du papier, une enveloppe, un bic bleu, un timbre, après avoir marché sous le chaud soleil jusqu'à la poste, me taper l'attente devant une caissière "soff" aigrie qui ne m'a même pas calculé avant de me servir, avec ce regard haineux, dont seules les femmes dont le khessal à mal tourné, ont le secret. Je te parle de ces vieilles rombières, anciennes gloires, qui ont pris 50 kilos après la cinquième grossesse, et qui ne comprennent toujours pas pourquoi elles sont trompées par des maris ventripotents, petits fonctionnaires absentéistes, corrompus, menteurs professionnels, infidèles patentés, à la recherche perpétuelles des petites vedettes super fraîches de séries sénégalaises genre: "maîtresse d'un homme marié"(comme si on pouvait être maîtresse d'un célibataire). Ca m'énerve, non, toi tu m'énerves. Je disais donc, je ne t'écrirais plus.
Ndiaye je suis sûr que tu as reçu toutes mes lettres, tu as beau faire le mort, tu les as toutes lues. Ça môme, j'en suis certain. Tu sais, chaque fois que je prends le temps de m'asseoir devant ma feuille, je le fais au nom de ce qu'il y a de plus sacré pour un Ndiayène. Et je ne parle pas de riz, ni de thé, de dormir, de colas, ou encore de madd, quand bien même, il serait assaisonné de sucre, de sel, de poivre, de piment, avec un "khott" bien gras et extraordinairement moelleux, pour ne pas dire juteux, consommé après avoir macéré trois heures au frigo, ce n'est pas ça Ndiaye: C'est LA FAMILLE. Mais je doute que tu saches encore, ce que cela signifie... Mais billaye DIEU te voit.
Tu sais, j'aurais pu te donner plein de nouvelles de la famille mais je ne le ferais pas.
A quoi ça sert de te dire que PAPE MBAAY est en chômage technique parce que les travaux du Train Express Régional TER sont arrêtés faute d'argent dans les caisses de l'état. S'il te plaît, ne me parles pas de l'inauguration en grande pompe du chef de l'état, on était en campagne électorale, les élections sont TER minées.
Sophie DIOP, qui se disait madame "je connais tout le monde", je suis cadre du parti, j'ai gagné des marchés de l'état, attend toujours d'être payée. On lui a dit d'attendre, que le ministère a été ponctionné et que peut-être, si le budget est remis en place en Juillet, au lieu du mois de Mars comme convenu, elle serait remboursée pour les frais qu'elle a avancé pour les travaux effectués et pour lesquels madame la baronne, "Bari affaires" s'est endettée auprès de sa banque. Les huissiers rôdent autour de chez elle, ça ne sent pas bon du tout. Mais à quoi ça sert de te raconter tout ça, je ne dirais plus rien du tout.
J'aurais pu te parler de l'affaire BBC, le scandale du pétrole et du Gaz qui secoue la république et la famille du Président, tu sais c'est l'affaire dont le jeune Sonko l'opposant radical parlait dans son livre ''solutions''. Apparemment l'histoire, ou plutôt la BBC semble lui donner raison. j'aurais pu te dire ce qu'on raconte sur le petit frère du président, celui qui aurait été l'intermédiaire (juste par hasard alors qu'il se promenait banalement en Chine) de ce MEGA DEAL du SIÈCLE avec un milliardaire humanitaire Roumain qui a découvert lui aussi par hasard les énormes réserves de pétrole de gaz du SÉNÉGAL. C'est une histoire compliquée pour moi personnellement. Il paraît que l'IGE ( l'inspection générale d d'état) avait dit dans un rapport au président de ne pas signer, le président a dit qu'il n'avait pas vu ce rapport, et donc il a signé. Son excellence ne semble pas comprendre toute la polémique autour de cette banale affaire, c'est sûrement encore un coup des "opposants jaloux" comme ils disent. Il y a des imprudents qui osent démentir le président insistant sur le fait qu'il aurait bien reçu le fameux rapport. Maintenant ce fameux rapport traîne sur internet et le procureur voudrait savoir qui est la taupe qui a laissé fuiter le rapport secret. Le problème n'est donc pas sur le fond mais juste sur la forme apparemment. Moi je n'y comprend rien et surtout, je ne veux pas de problèmes, je ferme ma bouche.
Tout ce qui m'intéresse dans cette affaire, je vais te le dire. Il paraît que c'est un business qui pourrait rapporter à chacun des 15 millions de sénégalais que nous sommes, un minimum de 400.000frs cfa par personne. il y a de grandes manifestations ainsi que des marches qui se préparent, le pays vibre, les gens sont scandalisés, mais moi en vérité, tout ce qui m'intéresse dans ce feuilleton, c'est juste mes 400.000fr à moi. Mon blé, mon flouz, ma part, mon dû, mon "gué juste", mon pognon, mes biftons, ma maille, mon wari, mon khaliss, my money, mi diňero, mon patiana, enfin mon fric quoi, mon argenttttttt!!!! Ça me permettrait de payer cet usurier de DIALLO le boutiquier du "kogn". Ce traitre n'arrête pas de me vilipender, de raconter ma vie privée à tout le quartier. Tout le monde a des périodes difficiles dans sa vie, il pourrait le comprendre, et ce n'est pas pour 77560 fr cfa que je lui dois, depuis seulement 5 mois, qu'il doit me faire une pub mensongère, au point que je ne passe plus du côté de sa rue, et billaye ça me fait très mal...
Tu sais, c'est là où habite la petite BIJOUX. Je dis petite, mais c'est sans compter avec la générosité de la nature envers ses attributs et atouts naturels, fruits d'un héritage génétique très très généreux et que seuls la grâce et le génie peuvent mettre à la disposition de l'harmonie afin qu'elle soit sublimée à un niveau de perfection inégalée, bilaye Ndiaye j'en perds mon latin, il est difficile d'exprimer ma pensée à la manière de Senghor ou de Césaire dans la langue de Molière ou de Voltaire. je préfère encore me taire... NDIAYE GONÉ BI BAAKH NA! Les vieux sont toujours obligés de marquer une pause pendant le damier, pour apprécier ce que la nature dans son infinie bonté a su offrir à cette douce et tendre Njagamar.
je suis obligé, disais-je donc, de faire tout le tour du quartier, pour ne pas croiser le regard percant, cinique, sadique, satanique, maléfique, vicieux, malsain, sournois, mesquin et inquisiteur et les "BONZOURRR PATARON" très appuyés et pleins de sous-entendu de ce mauvais musulman, MAMADOU WOURY DIALLO sur la ceinture de mon père il ne l'emportera pas au paradis. Je ne sais même pas pourquoi je te raconte tout ça, et puis sakh je me suis promis de ne plus rien te raconter. je ne te dirais rien. Nada, touss, foye, nix.
PS: garde ton misérable portable canadien J'en ai plus besoin, car bientot je serais riche et avec mes 400.000 francs de l'argent SALL, j'irais au marché ALIZÉ m'acheter un Samsung S10 +.
NDIAYE TEKKI NA!
Bye !
Ps2: je suis prêt à te donner une dernière chance mais à la seule condition que tu répondes immédiatement et surtout que tu fasses un geste. Tu sais que je serais bientôt riche et que bientôt J'aurais un téléphone tout neuf, il me faudra juste des airpods, ça môme ça ne te coûtera rien du tout au Canada
par Alassane Kitane
NOUS PRÉFÉRONS ÊTRE DES TIRAILLEURS DE LA BBC PLUTÔT QUE CEUX D’UN CLAN
Vous ne pouvez pas manquer de respect à vos concitoyens au point de les réduire à de simples tirailleurs de BBC - Nos positions partisanes sont tellement insignifiantes par rapport à l’intérêt national que tout forme de chauvinisme est ridicule
Pour répondre à El Hadji Momar Sambe qui prétend refuser d'être un tirailleur de la BBC, je dirais simplement ceci : dans cette affaire il ne saurait y avoir un camp de tirailleurs et un camp de soldat républicains réguliers. Il y a le camp de la recherche de la vérité et le camp des partisans de la nébuleuse, du brouillage.
En ce qui nous concerne, nous préférons être des tirailleurs de la BBC plutôt que ceux du mensonge, de l’affairisme d'Etat et d'un clan bien connu.
Nous ne sommes pas tirailleurs de la BBC : dans cette affaire, c'est au contraire la BBC qui pourrait être taxée de tirailleur (encore que ce serait injuste) car l'affaire a été localement dénoncée bien avant ses investigations.
Dans la recherche de la vérité, chacun apporte sa contribution, ainsi que nous le montre l'édifice scientifique où chaque pierre apportée s'insère dans l'édifice dont la construction vacille entre thèse et antithèse, « conjectures et réfutations ». Il s’agit ici d’une délibération nationale autour d’une question qui, depuis quatre ans, tient le peuple en haleine. Vous ne pouvez pas manquer de respect à vos concitoyens au point de les réduire à de simples tirailleurs de la BBC. Les moyens dont dispose cette firme médiatique pour approfondir ses enquêtes sont hors de portée des citoyens que nous sommes, mais nous ne serons pas victimes de la « fierté mal placée » que dénonçait votre ami Macky contre Wade à propos de la libération des emprises foncières par l’armée française : nous irons chercher la vérité où qu’elle se trouve.
Vous n'êtes pas tirailleur de la BBC, nous non plus : mais là où le bât blesse, c'est quand vous ne trouvez rien à dire sur le fait qu'un Etat soit mobilisé pour être un tirailleur d'une personne et de sa famille ! Les gens peuvent délaisser et renier leurs valeurs et principes, mais ça ne saurait être une preuve de la faiblesse ou de la perversion de ces valeurs et principes. Ce délaissement montre en revanche la perversion de leur auteur. La vérité transcende nos pauvres chapelles politiques, la volonté du peuple, le seul Souverain, a un ascendant divin sur nos mesquins rapports avec le pouvoir temporel.
Monsieur Sambe, quand un minuscule insecte déploie, avec sa minuscule force, ses minuscules ailes, il peut avoir l’illusion que son entreprise affecte profondément monde, mais nous savons tous que l’illusion de sa grandeur est proportionnelle à sa minuscule taille, à son insignifiance. Nos positions partisanes sont tellement insignifiantes et mesquines par rapport à l’intérêt national que tout forme de chauvinisme est à la fois ridicule et assassin.
Les peuples peuvent se tromper, mais ils ne sont jamais fous : c’est pourquoi leur riposte est très souvent foudroyante et subite. Ils peuvent ruminer leur mécontentement le temps de constituer les arguments et les forces nécessaires à leur usage, mais ils n’abdiquent jamais dans leur quête de la bonne gouvernance. Ils peuvent donner l’impression d’être indolents et à la limite serviles à leurs dirigeants, mais ce n’est qu’apparence : ils finissent toujours par répondre à l’appel de la volonté générale. Ne croyez pas que vos vociférations et vos mises en scène médiatico-juridiques nous feront désespérer ou abdiquer. Et voilà pourquoi il est infiniment plus digne et plus passionnant d’être le tirailleur du peuple que d’être celui d’une oligarchie.
PAR Hamidou Anne
PAR QUI ?
Ceux qui revendiquent la renaissance de la démocratie, ont-ils contribué aux conquêtes démocratiques ? Pour certains d’entre eux, ils ont commencé à se préoccuper du pays après avoir fini de se préoccuper d’eux mêmes et de leurs familles
« C’est une affaire sérieuse qui met en cause la stabilité du pays ».« De hautes autorités de l’état mises en cause »
Ainsi parle maintenant un ancien ministre qui en son temps et sur le même objet disait tout à fait le contraire de ce qu’il dit aujourd’hui.
Il fait partie avec d’autres dont un ancien PM d’un cadre qui réclame la renaissance de la démocratie.
Qui décide du caractère de l’affaire ?
Qui met en cause de hautes autorités de l’état ?
Jusqu’à preuve du contraire, la majorité s’exprimant récemment lors des élections présidentielles a révélé par son choix qui était dépositaire de leur volonté et de leur mandat.
En même temps, qu’elle a révélé son rapport à ceux qui cherchent par l’usurpation à parler à son nom sans son mandat.
Un rapport d’extériorité, sans aucune corrélation avec sa dynamique.
Donc si c’est eux qui caractérisent l’affaire et mettent en cause, C’est certainement pas au nom de ceux qui les ont pas reconnu comme leurs mandants.
À raison d’ailleurs !
Ceux qui revendiquent la renaissance de la démocratie, ont ils contribué aux conquêtes démocratiques !
Pour certains d’entre eux, ils ont commencé à se préoccuper du pays après avoir fini de se préoccuper d’eux mêmes et de leurs familles.
Après s’être occupé de leurs formations et accumulé suffisamment de ressources dont certains d’ailleurs de façon illicites et être à la retraite, pour se trouver du temps à consacrer au pays.
Seulement maintenant ! Où étaient ils au moment ou ses acquis démocratiques étaient conquis !
Où étaient ils au moment des luttes pour des conditions de vies décentes ! Ils ne sont pas fondés à revendiquer leur renaissance car leur consolidation est inscrite la poursuite de la dynamique de la majorité.
Ils n’ont pas compris que c’est la majorité qui a été à la base de la deuxième alternance qui est aux affaires.
Et c’est la volonté de la majorité.
Et eux, ne sont pas dépositaires de notre mandat !
Il s’agit d’une forme de tentative de contournement de notre volonté exprimée de confier à Macky Sall de conduire notre destin.
Il s’agit dune tentative de putsch des temps modernes.