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14 août 2025
«ILS VONT TOUT FAIRE POUR EMPECHER LA MANIFESTATION DE LA VERITE»
Le président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT), Abdoul Mbaye, a dénoncé hier, la manière dont la manifestation des responsables de «Aar li nu bokk» a été réprimée
«On n’a pas assisté au rassemblement qui a été organisé, parce qu’il a été interdit et les participants ont fait l’objet d’une répression féroce de la part des forces de l’ordre. Ce qui est inadmissible, dans la mesure où c’est un droit constitutionnel qui a été violé par le préfet. Mais, dans une certaine mesure, ça ne nous surprend pas, parce qu’ils vont tout faire pour empêcher la manifestation de la vérité».
Ces propos ont été tenus, hier, par l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye, qui était venu apporter son soutien aux manifestants. D’après lui, Macky Sall et son régime «vont tout faire pour empêcher l’information juste et correcte de la population sénégalaise et du monde sur les actes particulièrement répréhensibles qu’ils ont commis». Parce qu’à son avis, dans l’affaire du scandale à 10 milliards, «il s’agit d’un vol organisé par une association des malfaiteurs des ressources naturelles du pays». «Demain, si le Sénégal doit être développé, ça va venir du pétrole et du gaz. Mais, ils se sont appropriés une grande partie et ça c’est terrible pour les populations et ça risque d’être terrible pour eux», a tonné M. Mbaye.
Sur les prochains actes à poser pour faire reculer le régime, Abdoul Mbaye d’informer : «Nous resterons dans une logique d’information. Ils empêchent les réunions publiques, on le fera par la presse. D’ailleurs, c’est le moment de féliciter les gens de la presse pour tout le travail qu’ils font. Et d’autre part, nous allons organiser des réunions nombreuses en toutes circonstances dans les capitales régionales, dans des domiciles privés, dans des associations, dans les partis politiques, pour que l’information soit connue de tous les Sénégalais. Tout le monde doit être au courant».
274 871 CANDIDATS EN QUETE DE L’ENTREE EN 6E ET DU CFEE
Pour une bonne organisation de cet examen, prévu les mardi 18 et mercredi 19 juin 2019, 10 995 salles de classe, 1770 chefs de centres et 1770 adjoints chefs de centre, ainsi que 21 990 surveillants et 8515 secrétaires sont mobilisés
Le Directeur des examens et concours (DEXCO), Amadou Moctar Ndiaye a révélé, hier, qu’un total 274 871 candidats se présentent cette année à l'examen de l'entrée en sixième et du Certificat de fin d'études élémentaires (CFEE). Pour une bonne organisation de cet examen, prévu les mardi 18 et mercredi 19 juin 2019, 10 995 salles de classe, 1770 chefs de centres et 1770 adjoints chefs de centre, ainsi que 21 990 surveillants et 8515 secrétaires sont mobilisés. Reste cependant l’écueil des élèves n’ayant pas des pièces d’état civil.
Ils sont au nombre de 274 871 candidats à se présenter cette année à l'examen de l'entrée en sixième, ainsi que du Certificat de fin d'études élémentaires (CFEE). La Direction des examens et concours (DEXCO) a fait face à la presse, hier, pour étaler les dispositions prises pour un bon déroulement de l'examen et des réglementations pour les candidats qui ne disposent pas de pièce d'état civil.
Relativement à la question lancinante de l'état civil, dont beaucoup de candidats ne disposent pas, le DEXCO estime : «Il s'agit d'un problème culturel. La responsabilité du parent demeure la colonne vertébrale. Parce que l'Etat a pris la responsabilité de ne pas sacrifier les enfants, un dispositif de suivi a été mis en place. On n'a encore enregistré aucun élève ayant des problèmes d'extrait sur la base de données. Nous n'avons pas d'inquiétude à ce sujet». Interpellé sur le chiffre exact de candidats concernés, Amadou Moctar Ndiaye a noté que «lorsque nous avons fait une requête, on nous a informés que 60 000 candidats n’avaient pas de pièce d'état civil. Mais le nombre est en train d'être résorbé. Parce que ce chiffre c’est le chiffre qu'on avait au début. En 2016, ils étaient de 50 000». M. Ndiaye persiste que les parents demeurent les seuls fautifs et martelant que «c’est trop facile d'indexer l'Etat. Alors que tout le monde sait que c’est une responsabilité parentale. L'Etat ne peut que faciliter, avec la mise en place de services dédiés. Le reste, c’est du ressort des parents».
Revenant sur le calendrier des examens, l'agent du ministère de l'Education nationale renseigne que «pour cette année, les épreuves du CFEE et du concours d'entrée en sixième seront administrés le mardi 18 et mercredi 19 juin 2019 sur toute l'étendue du territoire national et en Gambie». «A cet effet, précise-t-il, toutes les dispositions utiles sont déjà prises pour assurer un déroulement normal de ces évaluations. D'ailleurs, des Comités régionaux de développement (CRD) et des Comités départementaux de développement (CDD) sont organisés, respectivement, autour des gouverneurs et des préfets, en relation étroite avec les autorités académiques».
10 995 salles de classe, 1770 chefs de centres et 1770 adjoints, 21 990 surveillants, 8515 secrétaires
«A la date du 13 juin 2019, le nombre total d'inscrits est de 274 871, dont 152 000 filles, soit un taux de 55,30%. L’ensemble des candidats sont répartis dans 1770 centres», renseigne le DEXCO qui souligne que «ces données statistiques stabilisées et envoyées à la DEXCO par les académies pourraient connaitre une évolution du fait du traitement tardif de dossiers de certains candidats sans extrait de naissance». Selon lui, la phase d'administration des épreuves de la session de 2019 du CFEE et du concours d'entrée en sixième nécessite en moyenne l'utilisation de 10 995 salles de classe et la mobilisation de 1770 chefs de centres, 1770 adjoints au chef de centre, 21 990 surveillants au moins, 8515 secrétaires, à raison de 5 par centre, en moyenne. Quant à la sécurisation des épreuves, leur levée et leur acheminement vers les Inspections d'académie, un dispositif est mis en place à la DEXCO pour faciliter l'ensemble des opérations y afférentes.
SUR LES RETRACES DU GLOBE-TROTTER KHADIM SARR
Chanteur de l’Afrobeat appelé World fusion en anglais ou bien un mélange de 2 cultures différentes, l’artiste-compositeur et lead vocal du groupe «Bak Lamp Fall», Khadim Sarr, (46 ans) a débuté sa carrière dans un orchestre, basé aux HLM Grand Médine
Chanteur de l’Afrobeat appelé World fusion en anglais ou bien un mélange de 2 cultures différentes, l’artiste-compositeur et lead vocal du groupe «Bak Lamp Fall», Khadim Sarr, (46 ans) a débuté sa carrière dans un orchestre, basé aux HLM Grand Médine, dénommé Groupe Téfesse, en 1989. De 1990 à 1991, deux frères membres du groupe, l’un guitariste, l’autre musicien, Oumar Ka et Ibou Ka, sont partis en Gambie y poursuivre leur carrière, avant de rallier la Belgique. N'empêche, Téfesse existait toujours et continuait son bonhomme de chemin. C’est ainsi que l’idée est venue aux membres du groupe restant, dont le pianiste Ameth Guèye de créer un autre groupe appelé Dadjé téne. Mais celui qui allait devenir le leader vocal du groupe «Bak Lamp Fall» a toujours cru en lui. Ainsi, il a rejoint un autre groupe en 1993, le Bombolong. «Il appartenait à des Casamançais qui composaient des chansons afrobeat. Comme ils organisaient souvent des soirées dans les hôtels de la place, ils m’ont accepté dans leur groupe. Parce qu’ils avaient besoin d’un mbalaxman pour apporter une nouvelle touche à leur musique», confie Khadim Sarr qui est ensuite retourné en Casamance pour poursuivre son aventure musicale, avant de rejoindre par la suite le groupe Diawoudji des HLM Paris, à Guédiawaye.
«Nous avons atterri en Angleterre en 2007 et j’y suis resté des années»
Pianiste, Khadim a été aussi recruté par Assane Ndiaye, suite au départ de deux autres musiciens du groupe, partis en Suisse. En même temps, il évoluait au sein de groupes comme Africa Bamba-ji et Tara. Et c’est en 2007 que son rêve est devenu une réalité. Le groupe Tara a, en effet, réalisé un album, grâce au batiste Seyni Diop, qui était de retour d’Angleterre où il a vécu pendant 5 ans. Le succès connu par l’album leur a alors offert des opportunités. «Cela nous a permis d’obtenir des contrats dans des pays comme les Etats-Unis, la Suisse et l’Angleterre. Nous avons atterri en Angleterre en 2007 et j’y suis resté pendant des années pour réaliser mon rêve dans la musique. Quand j'étais dans le groupe Tara, j’avais créé en même temps mon propre groupe ‘Bak Lamp Fall’», narre celui qui a sorti son premier album officiel en live intitulé «Fegne Sax’ avec son groupe en 2010. Entre temps, il a croisé, en 2012, un producteur du nom de Mickael Sadji avec qui il a pu sortir deux albums : «Mickael ak Khadim One». «Là, on vient de sortir un album en live intitulé ‘Xibaar’, il y a juste un mois. On est très connu en Angleterre. Ce qui fait que ça fait le plein à chaque fois qu’on organise une soirée ou un concert. Maintenant, on veut aussi que les Sénégalais nous connaissent, qu’ils aient un aperçu de nos activités musicales. Parce que ce groupe représente le Sénégal», explique cet artiste globe-trotter à l’itinéraire très particulier.
Participation au festival Glastonbury, en Angleterre
Khadim Sarr qui collabore également avec le groupe Yamaya de Brighton, en Angleterre. Il va ainsi participer pour la première fois au célèbre festival Glastonbury. «Dans ce groupe, je suis leur leader vocal. On a réalisé aussi un album. C’est cet album de Yamaya et celui de Tara qui m’ont permis de postuler au festival Glastonbury porté par une application internet. Il y avait 6905 orchestres en compétition et huit parmi eux ont été choisis pour le bouquet final, dont notre orchestre Yamaya», révèle-t-il. Khadim Sarr et son groupe vont ainsi jouer quatre concerts à Glastonbury, le 25 juin prochain, pour une première participation à ce prestigieux festival anglais. Et malgré sa présence dans le groupe Yamaya, «Bak Lamp Fall» fonctionne toujours.
LES PREMIERS COUPS DE POINGS A L’ARENE NATIONALE
Les amateurs vont inaugurer l’Arène nationale, ce samedi, avec l’organisation des premiers combats. La grande affiche du gala présenté par Luc Nicolaï opposera Gris 2 à Reug Reug
L’Arène nationale de lutte va accueillir les premiers combats, ce samedi, à l’occasion du gala que le promoteur Luc Nicolaï va y organiser. La grande affiche offerte aux amateurs opposera Gris 2 (écurie Fass) à Reug Reug (écurie Thiaroye-sur-Mer). Auteur de huit victoires pour autant de sorties, Gris 2 est présenté comme une bête noire des cracks. Le Fassois se glorifie même d’avoir fait mordre la poussière à trois champions d’Afrique de lutte simple : Auguste Mbagnick Sène, Abdoulaye Ndiaye et Pakala. C’est pour dire que Reug Reug, un autre champion d’Afrique, pourrait avoir des soucis à se faire. Mais comme le fils de Papa Kane se révèle comme un champion né. Le combat des invaincus de l’arène doit donc répondre aux attentes du public. En seulement six ans de présence dans l’arène, Reug Reug présente un palmarès élogieux : 12 victoires et 2 sans-verdicts. Ses deux derniers succès contre Jordan et Elton constituent un avertissement pour le frère de Gris Bordeaux.
300 éléments pour la sécurité
A signaler que le «promoteur des grands événements» présente un autre duel titanesque entre deux espoirs de l’arène : Quench (écurie Lansar)- Diène Kaïré (écurie Soumbédioune). Le premier nommé totalise 11 victoires contre 1 seule défaite. Alors que son adversaire est sur une dynamique de 8 victoires et 3 défaites. Compte tenu de l’envergure de ce gala, le promoteur mbourois annonce la mobilisation de 300 éléments pour sécuriser les personnes et les biens. «C’est une première organisation à l’Arène nationale, on ne lésinera pas sur les moyens pour assurer la sécurité. 300 agents seront déployés pour assurer la sécurité à l’intérieur et à l’extérieur de l’Arène nationale. Toutes les dispositions sont prises pour réussir l’organisation. Ce sera l’événement le plus sécurisé de l’histoire de la lutte sénégalaise», promet Luc Nicolaï.
LA RÉPRESSION DE LA MANIFESTATION DE ‘’AAR LI NU BOKK’’ À LA UNE
Dakar, 15 juin (APS) – La répression de la manifestation de la plateforme ‘’Aar li nu bokk’’ est le principal sujet en exergue dans la livraison des quotidiens reçus samedi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Le rassemblement ’’pacifique’’ que la plateforme "Aar li nu bokk" prévoyait d’organiser place de la Nation vendredi pour, dit-elle, s’indigner des accusations de corruption en lien avec la signature de contrats pétroliers et gaziers au Sénégal, a été tué dans l’œuf par un impressionnant dispositif sécuritaire déployé suite à la décision du préfet de Dakar d’interdire cette manifestation.
Les policiers avaient investi très tôt les lieux de ce rassemblement prévu à partir de 14 heures et avaient également bloqué toutes les voies d’accès à la place de la Nation de même que celles conduisant au boulevard du Centenaire.
Le préfet de Dakar, invoquant des "menaces réelles de trouble à l’ordre public", avait interdit le rassemblement. L’autorité administrative avait également évoqué, pour motiver sa décision, des craintes liées à une "incitation à la violence à travers des propos irrévérencieux à l’endroit des institutions publiques, des risques d’infiltration par des individus malintentionnés".
La plateforme "Aar li nu bokk" avait été mise sur pied à la suite des allégations de corruption présumée contenues dans un reportage de la BBC et visant Aliou Sall, frère du chef de l’Etat Macky Sall, dans le cadre des contrats pour l’exploitation du pétrole et du gaz découverts ces dernières années au Sénégal.
Ce samedi, les quotidiens se sont fait largement écho de la répression de cette manifestation.
Il y avait ‘’intifada à Dakar’’ vendredi après-midi, selon le quotidien Enquête, soulignant que ‘’pendant plus de deux tours d’horloge, hier, le centre-ville de Dakar a été paralysé par les manifestants contre l’octroi de blocs d’hydrocarbures à Pétro-Tim. Contre les grenades lacrymogènes, les manifestants se sont battus avec des pierres’’.
Selon L’As, ‘’Dakar renoue avec le feu’’. ‘’Les leaders de la plate-forme Aar li nu bokk ont bravé, comme annoncé, l’interdiction préfectorale en tentant de se rassembler à la Place de la Nation. Mais ils ont été cueillis par un impressionnant dispositif sécuritaire qui les a réprimés avant de disperser la manifestation à coup de grenades lacrymogènes. En guise de riposte, les manifestants ont répondu par des jets de pierres’’, écrit le journal.
’’Pas de Place de la Nation pour les manifestants’’, note Source A qui relève que les leaders de l’opposition, Abdoul Mbaye, Thierno Alassane Sall, Mamadou Lamine Diallo, Ousmane Sonko ’’protestent dans leurs véhicules, loin des grenades lacrymogènes’’.
Selon Vox Populi, ‘’la guérilla urbaine déjoue les plans du pouvoir’’. Le journal fait état de ‘’violents affrontements entre forces de l’ordre et manifestants dans plusieurs quartiers ; un impressionnant dispositif sécuritaire pour mater la manifestation de +Aar li nu bokk+ ; des responsables de l’opposition et de la société civile arrêtés puis relâchés dans la soirée’’.
Le Quotidien parle de ‘’répression de la pression’’, soulignant dans son billet ‘’sucré salé’’ qu’il y avait du ‘’gaz dans l’air’’. ‘’Les riverains de la place de l’Obélisque ont senti l’odeur du gaz jusque dans leur chambre à coucher. Mais le gaz de la polémique n’est pas encore sorti des profondeurs atlantiques. Et les flics étaient là pour réprimer les marcheurs qui voulaient mettre la pression sur l’Etat’’, écrit le journal.
La publication ajoute : ‘’Partout, on sent le gaz et les propos contradictoires enflamment le débat public. Où se trouve la vérité ? On est tous suspendu aux conclusions de l’enquête du procureur Serigne Bassirou Guèye qui navigue dans une ambiance gaie’’.
’’La Police +dans le pétrole+’’, selon Sud Quotidien, ajoutant : ‘’détonation de bombes lacrymogènes, fumigène, pneus brûlés, routes barrées avec de grosses pierres ou des barrières. Tel était le décor, hier, vendredi, aux alentours de la Place de la Nation’’.
’’La police gaze les manifestants’’, affiche à sa Une Walfadjri. ’’Même s’ils n’ont pas pu dérouler leur manifestation à cause d’une bunkeurisation de la Place de l’Obélisque et alentours par les forces de l’ordre, le collectif Aar Li nu bokk, est parvenu à réussir son coup’’, selon le journal.
Il ajoute : ’’Malgré l’absence des leaders de l’opposition, ils sont parvenus à instaurer un climat de terreur par des jets de pierres, des pneus brûlés et une perturbation de la circulation’’.
Dans sa livraison du jour, Le Soleil met en exergue le secteur avicole, ’’une filière qui rapporte gros’’ avec ‘’plus de 120 milliards de francs Cfa de chiffre d’affaires en 2016 et 55 000 emplois directs et indirects générés’’.
ALY NGOUILLE NDIAYE, AU CENTRE D’UN NOUVEAU DESACCORD !
La Commission cellulaire chargée de conduire les travaux de concertation sur le processus électoral de nouveau paralysé par un désaccord.
Réunis hier, vendredi 14 juin, les acteurs n’ont pas pu s’accorder sur le moyen de transmission du rapport final au président de la République. L’opposition ne veut pas que le document passe par le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye.
La Commission cellulaire chargée sous la direction du général à la retraite, Mamadou Niang, de conduire les travaux de concertation sur le processus électoral bute encore sur un nouveau désaccord. En conclave à Dakar hier, vendredi 14 juin,, les acteurs politiques parties prenantes à ces travaux de concertation sur le processus électoral n’ont pas pu trouver de consensus sur le moyen de transmission de leur rapport final au président de la République. Le pôle de l’opposition conduit par le vice-président du parti Rewmi ne veut pas que ce document passe par les mains du ministre de l’Intérieur pour arriver sur la table du président de la République. Déthie Fall et cie veulent que le général Niang se charge à la fin de leurs travaux de remettre directement son rapport au président de la République. Alors que le pôle de la majorité, estimant que la commission est sous la tutelle du ministre de l’Intérieur qui, non seulement, a procédé à l’installation de ses membres mais aussi fourni les termes de référence de ces concertations, vote la remise de ce document au ministre Aly Ngouille Ndiaye qui se chargera de le remettre à son tour au président de la République.
Interpellé à la sortie de cette rencontre de près de cinq tours d’horloge, Déthié Fall justifiant la demande de l’opposition évoquera le caractère partisan du ministre Aly Ngouille Ndiaye qui, selon lui, «n’a pas droit au chapitre». «Ce qui est fondamental, c’est qu’il y a un contentieux extrêmement profond et lourd entre majorité et opposition né d’une part des conditions d’organisation de la dernière élection présidentielle mais aussi de l’implication du ministre de l’Intérieur, responsable de l’Apr dans le processus électoral. Nous avons dit au niveau de l’opposition que nous ne voulons pas que le rapport final validé par les parties prenantes à ces concertations transite par le ministre de l’Intérieur. Nous voulons qu’il soit remis directement entre les mains du président de la République. Pour nous, il n’a pas droit au chapitre».
Prenant la parole au nom du camp du pouvoir, Benoît Sambou, coordonnateur du pôle de la majorité s’est gardé de faire des commentaires sur ce nouveau désaccord. S’exprimant devant la presse à la sortie de cette rencontre, l’ancien ministre s’est juste contenté de saluer la reprise des travaux après la suspension notée le mercredi dernier en magnifiant ainsi «l’esprit de dépassement» et le «sens de responsabilité» des acteurs engagés dans ce processus pour le rayonnement de la démocratie sénégalaise. De leur côté, les partisans du pôle des non-inscrits invitent tout le monde à la responsabilité.
Pour Déthie Faye, leur coordonnateur, peu importe que le rapport passe par les mains du ministre de l’Intérieur ou remis directement à Monsieur le président de la République/ Pour lui, l’important est que l’autorité qui recevra le rapport ne puisse changer aucun élément dans ce document. «Au niveau du pôle des non-inscrits, nous avons attiré l’attention de tous les acteurs sur ce que nous considérons comme important dans ces travaux. Le président de la République s’est engagé publiquement à appliquer sans changer une virgule tous les points qui font l’objet de consensus. On doit le mettre à l’épreuve en faisant tout pour avoir suffisamment de points de convergence et de consensus et voir s’il tiendra sa promesse ou pas. Il ne sert absolument à rien de s’attarder sur la personnalité finale du rapport. L’important, c’est qu’on parvient à des consensus forts». Il faut dire que c’est le deuxième désaccord enregistré en l’espace de deux jours dans le cadre des travaux de cette commission après celui noté le mercredi 12 juin suite à une demande de délocalisation des rencontres de la Direction générale des élections vers un lieu neutre, formulée par l’opposition. Pour la journée d’hier, le menu des discussions portait toujours le premier point relatif au code de conduite.
A l’ouverture des travaux par le général Niang, il a été procédé à la validation du compte rendu de la réunion précédente. Par la suite, les débats ont porté tour à tour sur les points suivants : le mode de prise de décision, le mécanisme de constatation d’accord ou de désaccord avant de buter sur la question du destinataire du document final.
L’ACSIF DEPOSE UNE PLAINTE AU NIVEAU DU TRIBUNAL REGIONAL DE DAKAR
L’Association des clients et sociétaires des institutions financières a déposé, une plainte au niveau du tribunal régional de Dakar pour dénoncer les abus policiers à l’encontre de certains clients et usagers des banques et institutions de micro finance.
Pour combattre les abus policiers à l’encontre des clients des banques et institutions de micro finance, l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif) a déposé hier, vendredi 14 juin, une plainte au niveau du tribunal régional de Dakar. L’association a aussi dénoncé la thésaurisation notée au plus haut sommet de l’Etat qui plombe l’économie sénégalaise.
L’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif) a déposé hier, vendredi 14 juin, une plainte au niveau du tribunal régional de Dakar pour dénoncer les abus policiers à l’encontre de certains clients et usagers des banques et institutions de micro finance. « De plus en plus, nous constatons des convocations de la police et de la gendarmerie à l’encontre des usagers de banques et institutions de micro finance. Ce qui est inacceptable, parce que la relation clients -banques relève de la compétence civile et commerciale. C’est pourquoi, nous sommes venus aujourd’hui déposer une plainte contre ces agissements de policiers et gendarmes qui sont en train de violer la loi en convoquant des clients et des usagers à la police et à la gendarmerie », se désole Famara Ibrahima Cissé, président de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif).
Par ailleurs, il rappelle que la relation bancaire est inscrite dans une convention de prêt sur laquelle il est clairement et explicitement mentionné qu’en cas de défaut de paiement, la banque doit dans un premier temps écrire une lettre de relance au client.
Dans un deuxième temps, poursuit-il, si le client ne réagit pas, on lui envoie une mise en demeure. Et en dernier lieu si le client ne réagit toujours pas, la banque peut saisir le tribunal. « Cette procédure a été inscrite dans la convention qui a été proposée à la signature du client. Donc, ce n’est pas normal que des banquiers en connivence avec certains policiers entachent la crédibilité même de la police en convoquant pour des affaires commerciales des clients à la police », s’est-il offusqué.
Aussi, Famara Ibrahima Cissé et ses camarades ont-ils dénoncé la thésaurisation notée au plus haut sommet de l’Etat. «C’est inacceptable que l’on puisse constater un directeur général du budget se faire voler une faramineuse somme de 50 millions dans son bureau. C’est pourquoi nous interpellons le ministre de l’Economie, des finances et du plan, le président de la République et le directeur général de la banque centrale pour que des sanctions soient prises. Nous devons tous combattre la thésaurisation qui plombe l’économie du pays. Aujourd’hui, si les banques n’ont pas suffisamment de liquidités, du fait que les usagers mettent de l’argent dans leurs coffres forts, les projets de jeunes et de femmes ne seront pas financés. Les taux d’intérêt aussi seront élevés », a-t-il déploré.
RESERVOIR, INSUFFISAMMENT BAS !
Le directeur du Centre national de transfusion sanguine révéle qu’au Sénégal, le niveau des réserves de sang est très bas
Le ministre de la Santé et de l’action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a présidé la cérémonie de la Journée mondiale du don de sang qui s’est déroulée hier, vendredi 14 juin, au Centre national de transfusion sanguine. Le thème retenu pour cette année est : «le don de sang et l’accès universel à la transfusion du sang sécurisé en tant qu’élément pour atteindre la couverture sanitaire universelle». Occasion pour le directeur du Cnts de révéler qu’au Sénégal, le niveau des réserves de sang est très bas
«Du sang sécurisé pour tous» ! Tel est le slogan retenu en cette journée mondiale du don de sang présidée par le ministre de la Santé et de l’Action sociale hier, vendredi. Le constat est que les besoins en produits sanguins sont de plus en plus importants. Au Sénégal, selon le directeur du Centre national de transfusion sanguine (Cnts), Saliou Diop, «nous avons malheureusement un déficit de 300% par rapport à ce don». Dans le même sillage, Abdoulaye Diouf Sarr confie : «le défi est grand puisque le Sénégal ne dispose que de 6,4 dons de sang pour mille habitants, alors que les besoins sont estimés à 10 dons pour mille habitants». Le niveau des réserves est bas. Cette situation s’explique, selon le directeur du Cnts, par un frein sur le plan socioculturel et parfois même sur le plan économique. «C'est important de rassurer les donneurs potentiels et leur faire savoir qu’il n’y a aucun risque. Avant de pratiquer le don, il y a un entretien médical qui définit d’abord l’aptitude de la personne à pouvoir donner du sang. C’est une occasion pour nous de sensibiliser les populations et singulièrement les jeunes sur l’importance de la contribution de chacun afin de résorber le gap. Le don de sang est une activité de la communauté», renchérit-il.
Le Sénégal a enregistré quatre-vingt-dix-huit mille (98 000) dons de sang dans le pays en 2018, alors que les besoins sont estimés à cent cinquante mille dons (150 000) dons. Le plus grand nombre de don est effectué dans la région de Dakar. «C’est pourquoi le ministre de la Santé s’engage, dit-il, à soutenir la transfusion sanguine avec la ferme conscience que la disponibilité, l’accessibilité et la sécurité transfusionnelle constituent un maillon important du système de santé».
Le ministère de la santé entend renforcer les structures de transfusion sanguine en les dotant notamment de moyens leur permettant d’assurer au mieux leurs missions de collecte, de préparation et de distribution de produits sanguins sécurisés. Le centre régional de transfusion sanguine, rappelons-le, est en cours de construction dans la région de Louga et que celui de Kaolack débutera dans le courant de l’année 2019.
«L'INCUBATEUR SOLAIRE REPRESENTE UNE OPPORTUNITE POUR LES BENEFICIAIRES DE…»
Dans cet entretien accordé à Sud Quotidien, Martin Haupts explique le double sens de cette initiative pour les ingénieurs et par ricochet pour l’électrification du continent.
En Afrique, le manque d’électricité sape les initiatives et entrave indéniablement le développement du continent. Une situation que Phanes Group, développeur solaire international, gestionnaire d’investissements et d’actifs, basé à Dubaï, entend concourir par le mix énergétique avec une présence locale en Afrique subsaharienne, via son incubateur solaire.
M. Martin haupts, c’est quoi Phanes Groupe?
Le Groupe Phanes est un incubateur solaire international basé aux Émirats arabes unis (Dubaï) qui promeut le développement des énergies renouvelables. Et ce, par l’accompagnement technique managérial et financier jusqu’à maturité du projet.
Pourquoi avez-vous lancé l’incubateur solaire en Afrique?
Notre activité se concentre sur l’électrification de nouveaux marchés, dont une grande partie se trouve sur le continent africain, particulièrement en Afrique subsaharienne. La RSE étant au cœur de notre modèle d’entreprise, nous avons lancé l’incubateur solaire dans le but d’apporter non seulement de la viabilité financière aux projets susceptibles de fournir une énergie propre aux économies qui en ont le plus besoin, mais également de partager les connaissances. Nous tirons parti de notre expertise internationale et de notre réseau pour offrir un soutien aux développeurs locaux, en les aidant à réaliser un projet pouvant être financé par une banque dans des environnements parfois difficiles et en rapide évolution. Nous collaborons avec eux à chaque étape du processus jusqu’à ce que le projet soit prêt à être construit.
Qu’est-ce qui motive cette orientation?
Avec plus de 600 millions de personnes vivant sans électricité en Afrique subsaharienne, l’incubateur solaire du groupe Phanes ambitionne de permettre des solutions en soutenant les développeurs non seulement pendant la phase de financement, mais également tout au long des étapes de développement et de livraison du projet. Cela signifie que nous collaborons avec eux à chaque étape du processus jusqu’à ce que le projet soit prêt à être construit. Cela fait partie de notre stratégie principale qui consiste à collaborer avec des contreparties centrées sur l’Afrique, telles que des porteurs de projets locaux, des gouvernements et des développeurs, sur des projets visant à créer un avenir durable pour les communautés urbaines et rurales de l’Afrique subsaharienne.
Quels avantages les partenaires tirent-ils de leur participation à l’incubateur solaire?
L’incubateur solaire offre aux participants une excellente occasion de se faire connaître, grâce au buzz généré par la compétition. Les finalistes ont également la possibilité de se faire connaître auprès d’importants intervenants lorsqu’ils se présentent à la conférence Unlocking Solar Capital, et rencontrent les partenaires du comité d’évaluation de l’incubateur et les participants à la conférence. Le lauréat a également la chance d’apprendre personnellement et de travailler avec certaines des personnes les plus expérimentées du secteur, y compris les plus anciens partenaires de l’incubateur solaire du groupe Phanes. Cela nous aide, ainsi que le gagnant, à mettre le projet en conformité avec les normes internationales et à atteindre les objectifs de financement. La phase de démarrage de l’incubateur solaire débute par un workshop intensif à Dubaï, aux Émirats arabes unis, où le lauréat travaille avec notre équipe et nos partenaires pour poser les bases d’un projet viable financièrement.
Pourquoi nécessairement à Dubaï?
Parce que nous avons développé une série de workshops qui adoptent une approche globale pour soutenir le développement de projet, avec des sessions couvrant l’exécution du projet, les aspects techniques, financiers, juridiques et réglementaires, Opérations et gestion, RSE, ainsi que les relations publiques et le marketing.
En quoi votre accompagnement est-il nécessaire et concluant pour la réussite du projet du gagnant?
Notre objectif est d’aider le lauréat à mener à bien son projet financier et à le préparer à la réussite à long terme. L’un des projets de l’incubateur solaire de l’année dernière, par exemple, a beaucoup progressé grâce au soutien des différents départements du groupe P h a n e s . Nous nous concentrons particulièrement sur le développement de la composante RSE de l’initiative, qui devrait apporter une contribution importante à la communauté environnante. Ainsi, non seulement les participants de l’incubateur profitent, mais également l’ensemble de leurs communautés qui bénéficient du succès de la réalisation d’un projet performant.
Avez-vous ou alors envisagez-vous de collaborer avec les autorités Sénégalaises pour y installer des fermes solaires?
La collaboration avec les autorités locales est absolument nécessaire à la réussite de l’installation de parcs solaires sur tous les marchés dans lesquels nous exerçons nos activités. Pour construire une infrastructure, nous avons besoin de licences, de permissions et d’autorisations, etc. Tout cela fait partie du processus de développement standard. En outre, la mise en place d’un réseau de partenariats locaux est au cœur de notre approche à travers l’Afrique subsaharienne. En établissant des relations étroites avec des partenaires de confiance, nous pouvons davantage comprendre les particularités des communautés dans lesquelles nous opérons, et pour mieux répondre à leurs besoins. Nous travaillons aussi en étroite collaboration avec les institutions de développement africaines. Nous sommes d’ailleurs partenaires officiels de l’initiative Power Africa de Barack Obama, et cette année, nous avions à nouveau un représentant de la BAD (Banque africaine de développement), ainsi qu’un représentant du centre de la CEDEAO sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (ECREEE).
Envisagez-vous de mettre en place le même type de partenariat que celui du projet Sokoto au Nigeria, pour aider à renforcer l’industrie de l’énergie solaire au Sénégal pour lui permettre de booster sa stratégie de mix énergétique qui occupe une bonne place dans le Pse ?
Notre expérience au Nigéria a été très positive, avec 235 MW d’énergie solaire photovoltaïque raccordée au réseau dans le cadre de trois projets différents. Le premier des trois à être construit, dans la région de Sokoto, a été soutenu par l’un des 14 AAE du gouvernement nigérian. Nous sommes très enthousiastes concernant ces projets, qui joueront un rôle important dans le transfert de compétences, la création d’emplois locaux et la croissance socioéconomique dans le nord du Nigéria. Ainsi, nous sommes effectivement disposés à rechercher des opportunités similaires au Sénégal.
ABDA WONE, LA VOIX DE KANE HAMIDOU BABA EN AFRIQUE
Pour la présidentielle mauritanienne du 22 juin prochain, le journaliste et spécialiste en communication, Abdarahmane Wone, va diriger celle de la coalition «Vivre Ensemble» de Kane Hamidou Baba en Afrique
Kane Hamidou Baba vient de le désigner comme son porte-parole en Afrique. Abdarahmane Wone qui se réjouit cette nomination, n’a pas manqué de décliner son programme pour mener à bien sa mission.
C’est peut-être son combat contre le racisme et l’esclavage en Mauritanie et en Afrique, et sa capacité de mobilisation qui ont fasciné le candidat négro-africain à la présidentielle mauritanienne, prévue le 22 juin prochain. Le candidat de la coalition «Vivre Ensemble», Kane Hamidou Baba, non moins fondateur du Mouvement pour la Refondation (Mpr) a, en effet, choisi le journaliste et spécialiste en communication, Abdarahmane Wone comme son porte-parole en Afrique.
Toutefois, Abdarahmane Wone plus connu sous le nom de Abda Wone, est loin d’être un novice en politique puisqu’il a commencé à militer dès l’âge de 15 ans et il fait partie des figures symboliques de la lutte contre les injustices en Mauritanie. «Je me réjouis de cette nomination. Je pense qu’au delà de ma personne, c’est tous les mauritaniens de la diaspora et tous les militants d’une Mauritanie non raciale, multinationale et démocratique qui ont été honorés», a déclaré Abda Wone. Ce qui lui fait dire : «je prends cette nomination avec beaucoup d’humilité parce que je sais que je suis suivi par mes ainés, par certains de mes professeurs et par mes frères et sœurs».
Titulaire d’un diplôme d’études supérieures en journalisme à l’Institut supérieur des sciences de l’information et de la communication (Issic) et d’un diplôme de 3ème cycle à Columbia University, le tout nouveau porte-parole en Afrique du candidat de la coalition «Vivre Ensemble» a longtemps été en charge de la communication d’institutions internationales.
Pour ainsi mener à bien sa nouvelle mission, l’auteur de la Plainte contre l’ancien président mauritanien Ould Taya aux Etats-Unis s’est déjà attelé à la tâche. «Je suis déjà entré en contact avec les mauritaniens qui sont en Afrique. Je vais leur faire comprendre qui est Kane Hamidou Baba et leur dire, on a une chance car, c’est toute une coalition qui porte sa candidature et qu’au-delà de sa candidature, cette coalition est une réussite parce que c’était difficile pour les militants que nous étions de nous retrouver autour d’un seul candidat. Et notre campagne a récemment réussi à rallier des personnalités comme le leader du FP, Chbih Ould Melainine», a fait savoir Abdarahmane Wone.
Mieux, dit le lauréat du Prix Afrique du Leadership de la Liberté Publique 2017, «je vais en profiter pour faire comprendre à l’opinion nationale et internationale qu’il y’a encore des manquements à la démocratie mauritanienne tout simplement parce que 25% de l’électorat est privé de vote. Ces 25 % sont les refugiés mauritaniens, les déportés de 1989 et les victimes du recensement discriminatoire», ajoute-t-il. Parmi ses préoccupations, figurent les rapports de voisinage entre la Mauritanie et les autres pays. «Une fois élus, nous ferons tout pour que la Mauritanie ait de très bons rapports de voisinage avec le Sénégal, le Mali, le Maroc et l’Algérie.
La Mauritanie va jouer un rôle important dans l’unité du continent Africain. De par sa position géographique, et de par la conviction des membres de la coalition vivre ensemble, nous allons contribuer au rapprochement entre l’Afrique noire et le Maghreb arabe», soutient le porte-parole de Kane Hamidou Baba.