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23 juillet 2025
IBRAHIMA KANE AUX COMMANDES D'AIR SÉNÉGAL
L'ingénieur des Ponts et chaussées diplômé du collège Génie industriel de Paris a été désigné par le Conseil d’administration de la compagnie nationale suite à la démission d’un commun accord de Philippe Bohn
Le successeur de Philippe Bohn est connu. Il s’agit de Ibrahima Kane, Directeur du Fonds souverain d’investissements stratégique (Fonsis). Polytechnicien, Kane est ingénieur des Ponts et chaussées diplômé du collège Génie industriel de Paris. Il a été désigné par le Conseil d’administration de la compagnie nationale suite à la démission d’un commun accord de Philippe Bohn.
Le désormais nouveau Directeur général de la compagnie sénégalaise, comptabilise 18 années d’expérience professionnelle et de direction dans l’industrie agro-alimentaire et des mines en France. Et a déjà servi au Cameroun, en Côte d’ivoire et en Mauritanie avant de rentrer au bercail pour prendre les rênes du Fonsis.
Kane, cofondateur et administrateur de la première unité industrielle sénégalaise opérant un rayon laitier composé d’éleveurs traditionnels, est aussi diplômé de London Business School en Executive leadership program.
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ASSANE BONGO LANCE SON ‘’KÉTÉMÉ’’
EXCLUSIF SENEPLUS - L'orthographe et la grammaire française sont le cadet de ses soucis, l’artiste chanteur est conscient qu’il tire son originalité dans sa façon assez particulière de parler la langue de Molière en y greffant des mots Wolof
Omar Niane Lamine Ba et Madeleine Diallo |
Publication 19/04/2019
"Le français, je le parle comme je le sens. Je ne prête pas attention aux fautes. L'orthographe et la grammaire sont le cadet de mes soucis'', soutient Assane Bongo. L’artiste chanteur est conscient qu’il tire son originalité dans sa façon propore à lui de parler la langue de Molière, en y greffant des mots du wolof. Le leader du groupe ‘’Afia Bongo’’ a reçu l’équipe de SenePlus en marge de la préparation de son anniversaire prévu le 20 avril.
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UN MILLIARDAIRE RUSSE PLACE SOUS CONTROLE JUDICIAIRE
Après une mesure de garde à vue pour détournement d’objets saisis et blanchiment d’argent, A. Bektemirov a été libéré et placé à nouveau sous contrôle judiciaire, après un retour de parquet. Le milliardaire Russe gérait une société est tombée en faillite
En 2016, A. Bektemirov un entrepreneur Russe, avait inauguré en grande pompe à Sangalkam, une usine de transformation de poisson dénommée “Atlantik Sea Food’’. C’était le fruit d’un investissement de plus de 10 milliards de francs CFA.
En présence, entre autres du Président de la République Macky Sall, d’autres autorités du pays, le magnat Russe avait promis d’en faire une plateforme de référence en Afrique de l’ouest. Il avait promis d’employer 400 personnes, avec une production journalière de 300 T. Seulement, un mois après l’inauguration, il s’est retrouvé avec seulement 20 employés, des journaliers et non des contractuels qui ne produisaient que 20 T au lieu des 300 annoncées. Selon toujours nos sources, 3 mois après, l’usine n’avait plus d’eau ni d’électricité.
Tout a été coupé, faute de paiement de factures, avancent nos informations. En 2017, la structure a définitivement fermé ses portes. Elle s’est présentement reconvertie dans la commercialisation de glaces alimentaires importées, la marque “TAGLACE’’ dont les vendeurs sillonnent les rues de Dakar sur des vélos. Selon toujours nos interlocuteurs, quand l’usine est tombée en faillite “supposée’’ ou “réelle’’, vue que les choses sont allées très vite pour un tel investissement, M. Bektimiro est accusé d’avoir détourné des actions et volé du matériel appartenant aux sociétés “ENGINEERING AG SUARL’’ et “HONG-KONG BALTIC SHIPPING COMPANY SA’’.
Attrait devant les juridictions compétentes, le Russe qui a perdu en première instance et en appel, a quand même refusé de s’exécuter. Pis, il a même interdit l’accès à son usine à l’huissier de justice venu faire des constatations. “Comme pour montrer sa témérité et son mépris de la loi et des juridictions sénégalaises, il fait disparaitre le matériel qui a pourtant fait l’objet d’abord d’une ordonnance de saisie conservatoire, ensuite d’une ordonnance de restitution’’, confient nos sources. Qui ont soutenu que c’est sur ces nouveaux faits qu’il a, à nouveau été convoqué à la Section de Recherches de la gendarmerie de Colobane, suite à une nouvelle plainte. Après son audition, il a été gardé à vue, puis déféré au parquet, après 2 jours d’audition. Il ressort de ses différentes auditions qu’A. Bektemirov a recruté un directeur général qui n’a pas de bureau. Il est payé à la caisse et qui, en réalité, n’est qu’un “écran’’ entre l’administration et lui. En réalité, il ne veut assumer aucune responsabilité devant les autorités du pays, d’après nos sources.
« Nous sommes au Sénégal, l’argent est la clé de toutes les portes »
L’enquête a aussi permis aux hommes en bleu d’entendre ses employés. Ces derniers ont affirmé devant les enquêteurs que leur patron est : “un tyran qui ne respecte pas les Sénégalais qu’il qualifie de tous corrompus’’. “Il nous disait sans cesse ceci : “Nous sommes au Sénégal, l’argent est la clé de toutes les portes’’. Il est fort possible qu’il fasse du blanchiment. Ses ressources sont intarissables et leur origine est plus que douteuse’’, ont déclaré des employés, lors de leurs auditions. Aux termes de sa période de garde à vue, les éléments de la section de recherche l’ont remis entre les mains du Procureur. Qui, après un retour de parquet, l’a libéré et placé à nouveau sous contrôle judiciaire. On lui reproche les faits de détournement d’objets saisis et blanchiment d’argent.
LE PARQUET TOUJOURS MUET, L’ASSEMBLEE EN ACTION
Contrairement aux affaires Khalifa Sall et Karim Wade, le parquet de Dakar, dans l’affaire des 94 milliardsmettant en cause le directeur des Domaines, s’emmure dans le silence.
Et c’est l’Assemblée nationale qui entre en jeu, à travers une Commission d’enquête dont le bureau sera mis en place aujourd’hui
Puisque les magistrats ne sont pas là, les députés peuvent danser. Aujourd’hui à l’Assemblée nationale, il y aura du mouvement. La Commission d’enquête parlementaire, mise en place dans l’affaire des 94 milliards relative au fameux dossier du titre foncier 1451/R, va se réunir à l’effet de se choisir un bureau. D’après la procédure en vigueur, il faut signaler qu’après cette étape décisive, le bureau ainsi mis en place va se charger de proposer un calendrier d’auditions. Que les personnes impliquées se tiennent donc prêts.
La Commission d’enquête parlementaire va devoir auditionner toute personne qu’elle jugera utile pour l’éclatement de la vérité dans cette affaire qui continue de défrayer la chronique. A ce niveau, il faudra souligner que la position du leader de Pastef, Ousmane Sonko, a toujours été catégorique : “Hors de question, selon lui, de donner un quelconque intérêt à cette initiative de la majorité présidentielle’’. Le Patriote se fonde sur le fait qu’il avait déjà saisi la justice et que la mise en place de la Commission d’enquête est simplement du dilatoire. Mais, dans cette affaire, ce qui reste incompréhensible, selon nombre d’observateurs, c’est le silence presque déconcertant du Parquet que l’on n’a vu poser le moindre acte, depuis qu’il a été saisi par le candidat malheureux à la dernière Présidentielle.
Les services de Serigne Bassirou Gueye restent muets comme des carpes. Ce qui “légitime’’ l’initiative du Parlement dont la neutralité est sérieusement récusée. La conséquence de cette inertie du paquet risque ainsi d’être lourde de conséquences et entame la crédibilité des poursuites contre l’opposant radical au régime. Ousmane Sonko court en plus le danger d’être écouté par une Commission essentiellement composée de ses adversaires au plan politique.
En effet, le 15 février dernier, l’Assemblée nationale, au terme de débats houleux, avait adopté le projet de résolution portant création d'une Commission d'enquête parlementaire. L'opposition avait alors tout tenté pour arrêter les débats, mais c'était sans compter sur la détermination des députés de la majorité à adopter le projet comme lettre à la poste. Il ressort des conclusions que la Commission sera composée comme suit : Me Djibril War, Seydou Diouf, Aymérou Gningue, Nicolas Ndiaye, Dié Mandiaye Bâ, Pape Sagna Mbaye et Cheikh Seck, en résumé que des députés de Benno Bokk Yaakaar. Les députés de l’opposition ayant refusé à l’époque de siéger.
4 MOIS POUR REGLER LE CAS SONKO
Aux termes du règlement intérieur, l’Assemblée nationale peut, par une résolution, créer des commissions d'enquête. Lesquelles sont formées pour recueillir des éléments d'information sur des faits déterminés et soumettre leurs conclusions au Parlement. La mission de ces commissions prend fin par le dépôt de leur rapport et au plus tard à l'expiration d'un délai de six mois, à compter de la date de l'adoption de la résolution qui les a créées. Ce qui signifie qu’il ne reste plus que 4 mois à l’Assemblée pour régler ou classer le cas Sonko. En effet, la résolution avait été votée, le 15 février dernier. La loi précise aussi qu’il ne peut être créé de commission d'enquête, lorsque les faits ont donné lieu à des poursuites judiciaires et aussi longtemps que ces poursuites sont en cours. “Si une commission a déjà été créée, sa mission prend fin, dès l'ouverture d'une information judiciaire relative aux faits qui ont motivé sa création. Tous les membres des commissions d'enquête, ainsi que ceux qui, à un titre quelconque, assistent ou participent à leurs travaux, sont tenus au secret. Toute infraction à cette disposition sera punie des peines prévues à l'article 363 du Code pénal’’, souligne l’article 48 du règlement intérieur.
LE MYSTÈRE ISMAÏLA !
On en sait un peu plus sur les raisons du départ d’Ismaila Madior Fall du département de la Justice. Selon certaines confidences faites à EnQuête, l’ancien Garde des sceaux aurait en réalité fait les frais d’un mécontentement des barons de la magistrature
De hauts magistrats, jurent nos confidents, auraient suggéré au chef de l’Etat de faire bouger le Constitutionnaliste. Pourquoi une telle recommandation ? Nos sources soulignent qu’en fait, ces derniers, qui, pendant longtemps, ont été des interlocuteurs privilégiés des autorités publiques, craignent pour leur avenir.
Ismaëla Madior Fall aurait-il des visées sur le Conseil constitutionnel qui ne correspondent pas trop avec ce que certains gros calibres en rouge et noir entrevoient comme perspectives par rapport à leurs carrières propres ? En tout état de cause, ce n’est pas la relation personnelle entre le Président et son ministre qui est en cause. Un de nos interlocuteurs de révéler : “Le président de la République a une confiance presque totale en Ismaïla Madior Fall, sur toutes les matières de Droit. Raison pour laquelle, c’est à lui qu’il confiait presque toutes les réformes d’envergure. C’est lui qui conduisait tout, du début jusqu’à la fin. Et le Président a toujours été satisfait de son travail. Cela ne plaisait pas à tout le monde. Le problème, c’est ce que le Président écoute aussi certains magistrats’’.
Confidences que confirment bien des sources établies au Palais qui ajoutent que la proximité avec Ismaëla Madior Fall plait si bien au Président, qui apprécie sa loyauté, qu’il se faisait bien le plaisir de le mettre dans ses valises, chaque fois qu’il se déplaçait pour des “destinations sérieuses’’. Lesquels donc de ces magistrats le Président a-t-il pu bien écouter, jusqu’à relever un si proche collaborateur qui ne le dérange pas outre mesure ? Ismaëla Madior Fall, victime d’un complot ? Nos sources le croient bien. Mais des proches de l’ex-ministre ne croient pas un seul instant qu’Ismaëla Madior ait été liquidé par des hauts magistrats, si hauts perchés soient-ils. D’ailleurs, croit savoir ces derniers, ils ont été très nombreux à l’avoir appelé au soir de l’annonce de son départ pour lui dire tout le bien qu’ils pensent de lui. “Il n’avait aucun problème avec eux’’, disent à l’unisson ces proches. Quoi qu’il en soit, ce départ ne fera pas plaisir aux seuls hauts magistrats.
Du côté des notaires, la Chambre n’avait pas non plus digéré certains actes de l’ancien ministre de la Justice. L’on se rappelle l’opposition à peine voilée des barons sur l’avant-projet de décret qui avait pour objet la réforme de leur statut. La Chambre s’est également toujours prononcée contre la volonté de Monsieur Fall de vouloir créer, pour la résorption des notaires stagiaires, une trentaine de charges nouvelles. Nos sources de préciser qu’il n’y a pas d’autres motifs, si l’on sait qu’Ismaila Madior Fall, non seulement a piloté avec brio tous les dossiers qui lui ont été confiés, mais également, a activement contribué à la victoire éclatante du camp présidentiel dans son département à Rufisque.
PAR MAMADOU OUMAR NDIAYE
MANSOUR FAYE A CACHÉ UN DÉTAIL QUI VAUT SON PESANT D’OR
Veolia s’était désisté la veille du nouvel examen des offres, ce qui fait qu’en réalité, seuls Suez et la SDE étaient en compétition - Le « beauf » du Président a-t-il « tassé » la vérité avec des bennes ?
S’il n’y avait que le manque d’élégance, passe encore. Dans notre édition d’hier, nous écrivions que le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement sortant, M. Mansour Faye, avait manqué d’élégance à l’égard de son successeur, le socialiste Serigne Mbaye Thiam, en voulant coûte que coûte boucler avant son départ l’appel d’offres international relatif au choix d’un fermier pour la gestion de l’eau potable dans nos grandes villes.
En effet, plutôt que de faire confiance à la continuité de l’Etat, le maire de Saint-Louis, qui avait reçu un don de bennes tasseuses de la part de Suez, un des soumissionnaires à l’appel d’offres qu’il avait lancé, a voulu confirmer lui-même la « victoire » de l’ex-Lyonnaise des eaux dans ce gigantesque marché. Ce quand bien même il est de notoriété publique que cette société est « plus disante » — « excusez l’expression ! — que la SDE (Sénégalaise des Eaux) qui a proposé un prix du mètre cube d’eau moins élevé. Et donc plus intéressant pour la bourse du consommateur.
La SDE qui gère la concession de l’eau dans les centres urbains du Sénégal depuis 1996 et a réalisé d’excellentes performances dans le secteur de l’hydraulique urbaine. Performances qui valent au Sénégal non seulement d’avoir atteint les ODD (objectifs de développement durable) dans le domaine de l’eau potable — le seul où notre pays a réalisé ses objectifs — mais aussi d’être cité en exemple partout en Afrique. Et même ailleurs. L’appel d’offres lancé par le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement ayant été retoqué par l’Autorité de Régulation des Marchés publics (Armp) devant laquelle la SDE s’était pourvue, la commission de dépouillement avait ressorti ses calculs et fait semblant de procéder à une nouvelle évaluation des offres.
Sans surprise, Mansour Faye a prétendu avant de quitter son ancien ministère que…Suez avait de nouveau gagné ! Mais ce faisant, il avait quelque peu, disons, escamoté les choses. En effet, il a soutenu que la commission avait examiné « trois offres » comme lors du premier dépouillement. Ce qui n’est pas vrai puisque l’un des soumissionnaires, en l’occurrence la multinationale française Veolia, s’était retiré entretemps de la compétition. Explication : la validité des offres pour l’appel d’offres international expirait le 27 mars dernier. Ce que constatant, le ministère à écrit à la Direction centrale des marchés publics (Dcmp) le 02 du mois en cours (avril) pour solliciter une prolongation de cette validité. Or, dès le 03 avril, c’est-à-dire le lendemain de l’expédition de cette lettre, Veolia adressait une lettre au ministère pour l’informer de son désistement à l’appel d’offres et réclamer par la même occasion le remboursement de sa caution. Laquelle se monte à… 800 millions de nos francs ! En disant que la commission de dépouillement a examiné « trois offres », le ministre Mansour Faye a donc pris des libertés avec la vérité.
Sans doute ne voulait il pas admettre que son appel d’offres international n’avait plus aucune validité sur le plan juridique et que le gouvernement devait donc en lancer un autre ! Pudique, et pour ne pas faire de peine à ses amis de Suez à qui il ne peut rien refuser, le « beauf » du Président a préféré donc — comment le dire poliment ?— pécher par omission ! Ou alors : il a « tassé » la vérité avec des bennes ?
PHILIPPE BOHN EN PLEIN FLAGRANT DÉLIRE…
L’ancienne barbouze bombardée à la tête d’Air Sénégal vient encore une fois de commettre une boulette en insultant littéralement les pilotes de cette compagnie lilliputienne dans une interview accordée à une radio de la place
Si ça avait été le cas, nul doute que notre compagnie nationale aurait été la première cliente de l’entreprise qui fabriquerait de tels dirigeants « artificiels », histoire de remplacer Philippe Bohn, son directeur général. Lequel aurait sans nul doute besoin de davantage d’intelligence, et pas forcément « artificielle ». L’ancienne barbouze bombardée à la tête d’Air Sénégal vient encore une fois de commettre une boulette en insultant littéralement les pilotes de cette compagnie lilliputienne dans une interview accordée à une radio de la place.
A l’en croire, les ressources de l’intelligence artificielle — dont il aurait bien besoin ! — permettent parfaitement de se passer de la présence de pilotes dans les cockpits des avions, ces conducteurs humains n’étant maintenus à bord de ces avions que pour des raisons commerciales. Pour rassurer les passagers-marchandises. S’il avait dit moins que ça en France, le puissant syndicat des pilotes de ligne d’Air France aurait déclenché une grève illimitée !
Au Sénégal, Philippe Bohn ne s’est attiré qu’une lettre, il est vrai très salée, des pilotes de son embryon de compagnie aérienne (voir en page 2). Nul ne pouvant se prévaloir de sa propre turpitude, ce « Toubab » s’est bien gardé de vanter l’ « exploit » que constitue le retard de 10 heures enregistré par le vol Dakar-Paris de sa compagnie le weekend dernier.
A l’origine, une panne du tout-nouveau et tout-beau Airbus A 330-Neo inauguré en grande pompe et présenté comme le nec-plus-ultra en matière d’aviation, il y a quelques semaines. Cet avion tout juste sorti des ateliers d’Airbus — l’ancien employeur de Philippe Bohn ! — à Toulouse connaît déjà des ennuis techniques ? Pas d’affolement, allons-vite louer un autre appareil en Espagne ! Cette propension à aller louer à prix d’or des avions pas de toute première jeunesse pour un oui, pour un non ou pour un peut-être est à ce point récurrente qu’elle finit forcément par susciter d’odieux soupçons de… N’utilisons pas les gros mots ! En tout cas, dans la maison Air Sénégal où les Toubabs font la pluie et le beau temps tout en multipliant les dépenses somptuaires, le climat social est plus que délétère. Les pilotes, on l’a dit, sont vent debout contre leur directeur général Barbouzard dont il convient de se demander s’il a réellement coupé tout lien avec son ancien employeur ou s’il ne serait pas en service commandé pour contribuer à garnir le carnet de commandes d’Airbus.
Rappelons-le, l’ancienne équipe à laquelle le duo Philippe Bohn-Jérôme Maillet a succédé avait commandé un business plan à une société américaine qui avait recommandé l’option du leasing intégral et proposé de recourir à des appareils Boeing. Hors de question !, ont hurlé nos deux Toubabs à leur arrivée aux manettes avant de commander à leur tour un business plan à une société… basée à Toulouse. Ses conseils tombaient de source : il fallait non seulement acheter (au lieu de louer) des avions mais encore les commander à… Airbus ! Ça tombe bien puisque le président Macky Sall ne peut rien refuser à la France. A preuve, s’il en était besoin, avec notre TER le plus cher au monde…
Revenons à notre climat délétère pour dire que le commandant de bord que nos amis Toubabs étaient allés chercher à « Emirates » — plutôt, c’est le président Macky Sall qui le leur avait imposé —, le commandant Cheikh Seck, a déposé sa lettre de démission. Qui n’a pas encore été acceptée. Mais à propos de démission, justement, c’est celle de Philippe Bohn qui est dans… l’air. Mais bon, c’est peut-être une rumeur qui devrait atterrir comme un A 330 Neo sur le tarmac de l’AIBD !
«LA FRANCE ENGRANGE DES DIZAINES DE MILLIARDS SUR LES FRAIS DE VISA NON REMBOURSABLES»
Organiser un spectacle à Paris avec des artistes sénégalais relève d’un véritable parcours du combattant - Le jeune promoteur Ibrahima Thiombane, Directeur du label Domou Jolof, dit son spleen à travers cet entretien et interpelle l’Etat
Organiser un spectacle à Paris avec des artistes sénégalais relève d’un véritable parcours du combattant. Le jeune promoteur Ibrahima Thiombane, Directeur du label Domou Jolof, dit son spleen à travers cet entretien et interpelle l’Etat face au mépris des autorités consulaires de l’Ambassade de France. Entretien avec un homme en colère qui compte mener un combat de manière frontale pour continuer à se mouvoir dans ce domaine qui le passionne énormément.
M. Thiombane, parlez- nous de votre dernière actualité ?
Je travaille depuis plus de six mois sur l’organisation du Festival « Teranga Sénégal » qui devrait se tenir le weekend pascal à Paris. C’est le premier festival regroupant plus de trente artistes sénégalais. Dès lors que Paris n’avait pas encore un festival entièrement dédié à la musique sénégalaise, nous avions pensé en organiser afin de réunir sur un même plateau des artistes confirmés et des jeunes talents. Il fallait surtout mettre en évidence le travail de nos femmes artistes et des jeunes. C’est un concept innovant qui met sur scène des adeptes de plusieurs styles de musique. Les artistes suivants devraient y participer : Nitdoff, Dip, Simon, Safari, Suadu, Neega Mass, Sidyson, Ness, Job sa Brain & Cherifou, viviane, Pape Ndiaye Thiopet, Aida Samb, Sidy Diop, Momo Dieng, Thiat Seck, Tarba Mbaye, Dieyna. Mais également une soirée Spécial Pâques avec Fulgence Gackou en concert live suivi d’un Nguel avec Do Mama & Dokostyle. Last but not least, Pape Diouf, Assane Ndiaye, Salam, Pape & Cheikh, Yoro Ndiaye, Daba Seye, Pendo etc. Malheureusement, les services de l’Ambassade de France ont décidé de torpiller insidieusement cet ambitieux projet.
Quelle a été la réponse du Consulat?
Avant d’en venir là, la première difficulté à laquelle nous avons fait face concerne le domaine du sponsoring. Malgré nos nombreuses demandes, nous n’avons pas pu réussir à décrocher des sponsors. Ce qui plombe considérablement notre démarche car les dépenses sont très élevées. Ensuite, figurez- vous que certaines têtes d’affiches, qui ont eu à sillonner le monde entier, ont vu leurs demandes de visas rejetées... Encore plus étonnant, le consulat de France a répondu à toutes nos attentes de traitement des dossiers. Et c’est pour procéder à un refus de manière systématique et arbitraire de celles- ci. Le Consulat a réussi ce qu’aucune administration en France n’a réussi à ce jour. C’est-à-dire, de délivrer des refus à la date du 04 février 2019 pour des demandes qui n’ont été déposées qu’à partir du 20 mars 2019. Qui a dit que l’administration est avant tout une anticipation? Cela confirme que les réponses sont déjà prévues même lorsque les services culturels et administratifs ont été informés de manière précautionneuse et détaillée par nos représentants via des dossiers et courriers d’explication…
Vous en déduisez que les refus étaient programmés ?
Bien sûr ! Il faut convenir qu’il est de plus en plus difficile pour nous, jeunes producteurs sénégalais, d’organiser à Paris. Les courriers de refus ont été envoyés aux intéressés à dessein une semaine avant la date de l’événement afin d’empêcher tout recours. Le Festival Teranga Sénégal rassemble le plus grand nombre de musiciens. Un melting-pot culturel. La culture étant l’élément majeur de la souveraineté d’un pays, la France ne veut- elle pas de la culture du Sénégal, pays ami, allié et partenaire s’il en est ?
Quelles sont les conséquences qui découlent de ce refus ?
Cette annulation me fera perdre de l’argent placé dans des avances financières étant donné la négligence avec laquelle nos demandes ont été traitées en faisant de l’abus de pouvoir. Les raisons des refus avancées, présupposant que « vous ne seriez pas certains du retour des demandeurs » sont purement irréalistes et fantaisistes. Surtout s’agissant d’artistes dont la carrière est déjà lancée et qui d’ailleurs pour certains, ont déjà eu des visas délivrés par ces mêmes services du Consulat. Cette image est infâme et dégradante pour une entité représentant la France, un pays qui encourage l’entreprenariat et les initiatives socioculturelles. Cette puissante administration se permet de détruire des carrières, saboter des projets qui ont pris plusieurs mois à toute une équipe impliquée dans ce travail, se permettant de jeter le soupçon systématique sur les demandeurs. En réalité, la majeure partie du programme de notre évènement est totalement anéantie par cette décision brutale et cela ne devrait pas surprendre vue l’importance capitale que revêt la fête de pâques dans notre communauté... Nous sommes persuadés que ce consulat fait tout pour nous faire payer des procédures de visa inutilement car cela rapporte de l’argent…
Pourquoi avez-vous choisi d’organiser ce festival en ce moment précis
Domou Joloff est en charge de l’évènement Festival «TERANGA SENEGAL» 2019 aux Docks de Paris. Ce festival est organisé en prélude de l’organisation de la saison des Cultures Africaines qui se tiendra en France en 2020 et dont M. le Président Emmanuel Macron avait lancé les bases en fin 2017 à Ouagadougou. Pour faciliter les demandes de visas auprès des services du Consulat de France, nous avons pris soin de fournir une description détaillée de notre manifestation publique, il y’a de cela plusieurs semaines…
Pourquoi sentez-vous le besoin de porter cette affaire privée sur la place publique ?
C’est pour dénoncer cette forme d’iniquité que rien ne justifie. La France engrange des dizaines de milliards sur les frais de visas non remboursables. C’est vraiment regrettable que personne ne dénonce cet abus. Les engagements financiers à notre niveau sont lourds. Et partant du principe que la production musicale est une activité commerciale qui amène un bénéfice mutuel entre la France et le Sénégal, nous sommes les jouets d’une attente sans justification de réponse positive ou négative alors que nous avons fait une campagne de communication en France et au Sénégal à travers des télés nationales et que les billets sont en vente actuellement dans tous les points de ventes habituels. De plus, les réservations d’avion ont été décalées au maximum possible afin de respecter les délais de traitement des dossiers localement. Sans compter les dommages de risque d’annulations des réceptifs hôteliers, et la déception du public. Ceci, étant donné que nous devons organiser des évènements en nous fondant sur des « probabilités » alors que nos engagements financiers seront des demandes fermes et parfois non remboursables comme les frais de visa. Il faut vraiment que la donne change car trop, c’est trop
Est-ce parce que vous aviez déjà eu des antécédents avec les autorités consulaires françaises qu’elles ont refusé de vous accorder ces visas ?
Non, pas du tout ! Nous sommes des professionnels confirmés. Notre label organise depuis environ quinze ans des manifestations fondées sur la crédibilité de notre travail. Il se heurte chaque année au même écueil venant des délais de traitement des demandes de visas «affaires» puisqu’il s’agit de production musicale, en nous faisant perdre de l’argent systématiquement. Pour mémoire, voici quelques évènements sur lesquels nous avons rencontré des difficultés financières en raison des problèmes antérieurs de visas vérifiables auprès des services consulaires. Nous vous rappelons que toutes les personnes qui ont obtenu ces visas ce sont présentées à leur retour à l’Ambassade de France. Pour votre information, l’immobilisation des passeports au consulat a entrainé des annulations de contrat pour certains des artistes. Nous ne sommes pas des novices ou des amateurs. On a déjà organisé en avril 2018 le Grand Bégué de Pape Diouf et 42 visas ont été accordés. En octobre 2015, nous avions organisé le Concert de Coumba Gawlo avec juste 16 visas accordés. Le préjudice de 3 400 euros dus aux visas reçus tardivement pénalités des changements de billet d’avion. En avril 2017, au cours du Hip Hop Galsen à Paris, seuls 65 visas accordés avec un déficit de 21 700 euros. Le concert était annulé et reporté au lendemain. Ce qui fait que la location de la salle, les billets et frais d’hôtel étaient simplement perdus. Il en est de même pour le « Nanga def », la tournée Sidy Diop. Au finish cela fait 5 concerts annulés qui m’ont fait perdre 24 300 euros liés aux préjudices estimés par les diffuseurs et aux billets d’avion perdus plus 32 500 euros de chiffre d’affaires perdus. Cette situation doit cesser car on fait face toujours à ces problèmes là et l’Etat est au courant
Qu’espérez-vous en menant cette campagne médiatique ?
Je suis de nouveau dans l’obligation de faire part au grand public de la situation dramatique et intenable dans laquelle nous sommes systématiquement placés en restant dans un silence où aucune idée de la réponse donnée à ces visas ne nous est transmise. Nous sommes contraints de trouver des solutions de dernière minute suite à la non- délivrance des visas de nos artistes dans les délais. Ainsi que des probables refus de certains visas que le Consulat nous fera savoir en dernière minute voire après l’événement. Je rappelle également qu’à cause des délais aberrants qui nous sont imposés, j’ai dû en 2017 annuler la date de l’évènement car les visas ont été délivrés la veille du concert à 20h. Dans un délai si court que nos places d’avion ont été perdues... On constate que tous nos artistes engagés rentrent toujours depuis 15 ans. J’interpelle l’Etat du Sénégal pour régler définitivement ce problème.
Avez-vous saisi les autorités sénégalaises pour essayer de trouver une solution à cette fâcheuse situation ?
On fait toujours appel à nos autorités. Que ce soit les ministères de la Culture ou celui des Affaires Etrangères, mais rien ne bouge. Il est vrai que parfois, elles nous aident à décanter une situation ponctuelle. Mais cela ne suffit pas. C’est juste en dernière minute et cela nous pose d’énormes problèmes. Aujourd’hui, j’interpelle l’Etat du Sénégal. J’interpelle le Président Macky Sall et lui demande solennellement de réagir par rapport à cette situation. Nous, les producteurs, ne devons pas être seuls dans ce combat. La situation est intenable car non seulement nous nous battons pour promouvoir notre culture, nous engageons d’énormes sommes d’argent et nous ne pouvons pas continuer à nous battre seuls contre une lourde entité comme l’Ambassade de France. Cette dernière encaisse impunément l’argent des demandeurs de visa et traitent les dossiers comme bon leur semble sans rendre de compte à personne. Ils ne daignent même pas échanger avec nous autres producteurs. Pourtant, ils sont bien chez nous et cela ne les empêche pas d’afficher un mépris certain. Ce comportement est intolérable. J’interpelle l’Etat à mettre un terme à cette situation et à nous aider à remédier à tout cela.
L’ANCIEN JOUEUR DE L'ETICS DE MBORO TUE L'AMI DE SON FRÈRE PAR VENGEANCE
Au cours de cette altercation, la victime avait occasionné de graves blessures au frère de l’accusé à l’aide d’un couteau.
20 ans de travaux forcés. C’est la peine infligée à Moustapha Barry par la chambre criminelle de la Cour d’appel de Dakar. Poursuivi pour «assassinat» de l’ami de son frère, il a été condamné en première instance. Heureusement pour lui, sa peine a été réduite par le juge d’appel.
Les ennuis de l’ancien joueur de l’Etics de Mboro, Moustapha Barry, sont nés de la bagarre qui avait opposé la victime, Alassane Keita à son frère Macky Barry. Au cours de cette altercation, la victime avait occasionné de graves blessures au frère de l’accusé à l’aide d’un couteau. C’est ainsi que Macky Barry qui était entre la vie et la mort, a été évacué en urgence au Samu municipal. Sans attendre les conclusions des médecins, Moustapha Barry a décidé de venger son frère. Armé d’un couteau qu’il a dissimulé dans son pantalon, il s’est rendu chez Alassane Keita. Accueilli par la mère de ce dernier, il a fait croire à la dame que son père menace de porter plainte contre son fils et qu’il voulait jouer les bons offices. Il a demandé à ce que Alassane Keita vienne présenter ses excuses afin d’apaiser la colère de son père. Ne se doutant de rien, la dame Seynabou Fall a ordonné à son fils d’aller demander pardon aux parents de Macky Barry. C’est ainsi que l’accusé l’a entrainé dans un terrain vague pour lui administrer un coup de couteau. La victime a poussé un grand cri, en titubant avant de tenter de fuir. Elle est rattrapée par son bourreau qui lui a asséné deux autres coups dont l’un occasionnera une plaie de 11 cm. Alassane Keita a succombé à ses blessures avant même son évacuation. Après son forfait, Moustapha Barry, s’est refugié à Thiès où il a été arrêté au bout de quelques jours. A l’enquête préliminaire, le mis en cause a reconnu sans ambages les faits qui lui sont reprochés.
Jugé par la chambre criminelle de Dakar, il a été condamné aux travaux forcés à perpétuité et à payer la somme de 50 millions Fcfa à la famille de la victime. Cependant, il a interjeté appe. Devant la Cour d’appel, il a changé de version en niant les faits qui lui sont reprochés. Il jure qu’il n’a pas tué Alassane Keita pour se venger. Au contraire, dit-il, c’est le défunt qui détenait le couteau et qui a voulu le poignarder. «C’est en récupérant l’arme qu’il détenait que je l’ai blessé», dit l’accusé. Moustapha Barry ignore comment la victime s’est retrouvée avec trois blessures. Ses propos ont été démentis par la mère de la victime. D’après Seynabou Fall, l’accusé avait bien planifié son coup et a tué son fils par vengeance.
Selon le maitre des poursuites, si la charia est appliquée au Sénégal, l’accusé serait exécuté depuis belle lurette. «L’accusé a volontairement ôté la vie d’Alassane Keita», souligne le par quatier qui a requis la confirmation de la peine de la première instance. Après avoir plaidé la requalification des faits en coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort sans avoir l’intention de la donner, la défense a demandé une application bienveillante de la loi, en faveur de son client. Après avoir disqualifié les faits en meurtre, le juge de la Cour d’appel a condamné l’accusé à 20 ans de travaux forcés. En sus de la peine, il devra payer à la famille du défunt la somme 50 millions Fcfa en guise de dommages et intérêts.
LA TROISIEME EDITION DEMARRE AUJOURD’HUI
Le coup d’envoi de la 3ème édition du Tournoi international de pétanque de la Petite-Côte sera donné aujourd’hui à l’Institut Diambars de Saly.
Une compétition qui, trois jours durant, mettra aux prises, en triplettes choisies, les boulistes issus de plusieurs pays pour succéder au palmarès à une triplette française.
Pour l’occasion, la famille de la boule sénégalaise se déplace sur la Petite-Côte où l’instance fédérale organise la 3ème édition des « 72 heures de pétanque de Saly », avec la participation de l’international Fara Ndiaye. Pour ce nouveau rendez-vous de Saly, le jet du bouchon sera donné à 11 heures dans les locaux de l’Institut Diambars par le ministre des Sports Matar Bâ, en présence du président du Comité olympique (Cnoss), Mamadou Diagna Ndiaye, et du président de la Fssb, Gassane Ezzédine, renseigne Jacob Ndir, le chargé de la Communication de la Fédération. Il ajoute que la compétition démarre par deux parties chronométrées dans la matinée avant la pause pour la prière du vendredi. Le tournoi se dispute en triplettes choisies par des joueurs venus de pays comme le Burkina Faso, Madagascar dont l’équipe nationale championne du monde est arrivée de Tananarive dans l’après-midi d’hier, le Mali, la Mauritanie, le Niger ou encore la France. Au terme de la compétition, l’équipe victorieuse empochera une prime de 2 millions de FCfa.
Cette année, deux équipes vont défendre les couleurs du Sénégal : la première composée d’Ablaye Guèye de Diourbel pétanque club, Adama Diagne (Saly Bouliste) et Sidy Fall, expatrié en Italie qui sera coaché par Birame Touré ; la deuxième est constituée de Samba Diakhaté Kassé et Lidy Ndiaye du club de Saly Bouliste et Hussein Dakhlalah (Boule amicale pétanque club de Kaolack) coachée par Mansour Dia.
Les tireurs sénégalais tenteront de faire mieux que la place de demi-finaliste acquise lors de la précédente édition par le trio Khalil Hachem, Mayade Diop et Insa Seck. Même si le Sénégalais El Hadj Ndongo qui faisait équipe avec le Béninois Marcel Bio et l’Ivoirien Hassan Laham avait disputé la finale perdue. Pour rappel, le tournoi de l’année dernière a été remporté par la triplette française constituée par Philippe Suchaud, Didier Marais et Christophe Sarriot.