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25 juillet 2025
LA COMMISSION D’ENQUETE PARLEMENTAIRE SE MET EN BRANLE
Mise en place le 15 février, la commission d’enquête parlementaire relative à l’affaire des 94 milliards dans le dossier du titre foncier 1451/R, dans laquelle Ousmane Sonko accuse Mamour Diallo de détournement, a tenu sa première réunion hier, 19 avril
Après avoir été mise en place le 15 février dernier, la commission d’enquête parlementaire relative à l’affaire des 94 milliards dans le dossier du titre foncier 1451/R, dans laquelle Ousmane Sonko de Pastef accuse le directeur des Domaines Mamour Diallo de détournement, a tenu sa première réunion hier, vendredi 19 avril.
Un communiqué de l’Assemblée nationale en date d’hier informe ainsi : « La commission d’enquête parlementaire relative à l’affaire dite des quatre-vingt-quatorze milliards dans le dossier du TF 1451/R créée par résolution n°01/2019, adoptée par l’Assemblée nationale en sa séance du vendredi 15 février 2019, s’est réunie, le Vendredi 19 avril 2019, à 11 heures, dans la salle de la Commission de l’Economie générale, des Finances, du Plan et de la Coopération économique. Présidée par le Président Aymérou Gningue, doyen d’âge des membres présents, la réunion a eu pour ordre du jour, la mise en place du Bureau de la commission et la définition de la méthodologie de travail ».
Et de relever que le bureau de la Commission proposé a pour président le député Cheikh Seck, Président de la Commission du Développement et de l’Aménagement du Territoire. Par contre, c’est Dieh Mandiaye Ba, Présidente de la Commission de l’Economie générale, des Finances, du Plan et de la Coopération économique, qui a été nommée Rapporteur ».
Les autres membres de la commission sont les députés Nicolas Ndiaye, Seydou Diouf, Papa Sagna Mbaye, Aymérou Gningue et Djibril War. Le communiqué note qu’en l’absence des représentants du Groupe Parlementaire Liberté et Démocratie et des non-inscrits, il a été suggéré la vacance du poste de Vice-président. Le dépôt du rapport de la Commission est fixé enfin au plus tard le 15 Août 2019. Pour rappel, le leader de Pastef écarte toute idée de répondre à une éventuelle Commission d’enquête parlementaire. Pour Ousmane Sonko, une saisine de la justice exclut l’intervention d’une Commission d’enquête parlementaire.
L’EGLISE CELEBRE LA PASSION, LA MORT ET LA RESURRECTION DE JESUS CHRIST
Le Triduum pascal s’étend sur une période de trois jours, à savoir le Jeudi Saint, Vendredi Saint et Samedi Saint. Pendant ce temps l’Eglise célèbre la Passion, la Mort et la Résurrection de Jésus Christ.
Ils sont nombreux à observer scrupuleusement le jeûne et le silence au premier jour du Triduum pascal qui a commencé par la messe vespérale du Jeudi Saint et se poursuit jusqu’aux vêpres du dimanche de Pâques. Ce Triduum pascal s’étend sur une période de trois jours, à savoir le Jeudi Saint, Vendredi Saint et Samedi Saint. Pendant ce temps l’Eglise célèbre la Passion, la Mort et la Résurrection de Jésus Christ.
Vécu hier, sixième jour de la Semaine Sainte qui a démarré dimanche dernier avec les Rameaux, le Vendredi Saint constitue l'une des dates les plus importantes de l'année liturgique pour les catholiques du monde entier, puisqu'il correspond à la crucifixion, puis la mort de Jésus-Christ. Un jour commémoratif qui retrace les derniers moments de Jésus sur terre. Trahi par son disciple Judas, le Christ est arrêté par l'armée romaine et remis aux mains du gouverneur de Judée, Ponce Pilate, qui prononce sa condamnation sous la pression de la foule qui ordonnait sa mise à mort. Accusé de s'être proclamé roi des Juifs, Jésus est soumis à diverses humiliations sur le chemin de son exécution durant lequel il porte seul une lourde croix ainsi qu'une couronne d'épines qui lui a été enfoncée sur la tête. Hier donc, en souvenir de la souffrance endurée par le Christ, les fidèles ont revécu chacune des 14 étapes de sa mort, appelées "stations", qu'ils symbolisent par un Chemin de Croix. Une prière est alors prononcée à chaque étape, depuis la condamnation à mort de Jésus (première station) jusqu'à sa mise au tombeau (quatorzième station). L’office du Vendredi Saint, appelé "célébration de la Passion du Seigneur", est centré sur la proclamation du récit de la Passion.
PAS DE CELEBRATION DE L’EUCHARISTIE
Le Vendredi Saint, pas de Messe. Car, l’Église est en deuil et il n’y a pas de consécration. La communion est donnée aux fidèles avec des hosties consacrées la veille, c’est pourquoi on appelle l’office du Vendredi Saint, "messe des Présanctifiés" et non "messe du Vendredi Saint". Durant le Vendredi Saint, les catholiques sont appelés au jeûne, qui consiste à se priver de nourriture, en mémoire du sacrifice de Jésus. Les églises catholiques ont également pour coutume de voiler leurs crucifix et ce, jusqu'à la veillée pascale du Samedi Saint, la veille de Pâques.
SAMEDI SAINT
La veille du dimanche de Pâques, seul la prière des heures est maintenue en Eglise, mais aucune messe n’est célébrée. Toutefois, on peut porter la communion aux malades en danger de mort, en viatique. Il est également permis d’administrer le sacrement de la Pénitence et de la Réconciliation et les sacrements pour les malades, mais on ne peut pas célébrer les mariages ou même les baptêmes. Bien souvent, les préparatifs de la veillée pascale occultent ce temps de silence et de deuil. Et l’on passe un peu rapidement, de la mort à la vie du Christ. Certes, le but de la vie de foi se comprend dans la Résurrection, mais le rythme de chacun pour assimiler, méditer et prier les événements est bien plus long.
DIMANCHE DE PAQUES
La Pâques est la fête la plus importante du christianisme. Elle commémore la Résurrection de Jésus, que le Nouveau Testament situe le surlendemain de la Passion, c'est-à-dire le troisième jour après sa mort. La solennité, précédée par la Semaine Sainte, dernière partie du Carême, commence le dimanche de Pâques. En effet, Pâques est la première fête célébrée dans les calendriers liturgiques chrétiens; elle est attestée dès le IIème siècle. Elle commémore la dernière Cène, la Passion et la Résurrection du Christ. Cinq événements dont les évangiles synoptiques situent le déroulement, lors des festivités de la Pâque juive à Jérusalem, un vendredi 15 Nissan du calendrier juif, alors que l'Evangile attribué à Jean situe la crucifixion de Jésus un vendredi 14 Nissan. Autrefois, la fête de Pâques était célébrée de façon diverse par les Eglises chrétiennes primitives. D’ailleurs, certaines des premières Eglises continuaient à célébrer la Cène le jour de la Pâque juive, en particulier les Eglises syriaques attachées à la tradition johannique qui identifiait le sacrifice du Christ à l'offrande pascale. D'autres, telle l’Eglise de Rome, fêtaient Pâques le dimanche suivant la Pâque juive, mettant ainsi l'accent sur la Résurrection au lendemain du Shabbat.
LUNDI DE PAQUES
Le Lundi de Pâque est un jour férié qui célèbre le renouveau après une Semaine Sainte. Ainsi, les sept jours passés représentent différents moments forts dans la religion catholique: la Cène ou le dernier repas du Christ, la Passion du Christ et ses souffrances sur la croix pour les hommes ainsi que sa Résurrection. Généralement, le Lundi de Pâques est avant tout une fête familiale qui permet à ses membres de partager un moment ensemble, autour de repas savoureux…
Par Samuel SENE
POUR UN FAST-TRACK DE LA REALITE ET DE LA VERITE !
En politique, c’est comme si tout était fait pour bercer les populations d’illusions. Tout est astucieusement énoncé, malicieusement annoncé et minutieusement réalisé pour entretenir l’espoir. Tantôt c’est l’accélération de la cadence, tantôt le fast-trac
Trop souvent, c’est la désillusion, la déception, le désespoir. On eut dit un espoir plus proche d’une illusion fuyarde. Un faux espoir. Hier, ce fut Wade prestidigitateur, aujourd’hui Macky hypnotiseur. Encore faudrait-il que le peuple qu’on endort de slogans, d’effets d’annonce et d’expressions magiques recouvrât ses esprits dans le bienêtre. Toujours est-il que les Sénégalais attendent, résilients, mais avec beaucoup d’impatience, les changements qualificatifs et quantitatifs promis, dus. Ils espèrent qu’ils impacteront durablement et positivement leur vécu quotidien. Ils se disent que leur résilience a une ligne rouge que leurs gouvernants ne sauraient franchir.
Certes, nous sommes pour le droit légitime des peuples à disposer des moyens de leur subsistance matérielle nécessaires pour vivre. Ils ont, comme le disait le regretté Kéba Mbaye, droit à la survie et au développement. Ce qui, pour la majorité des Sénégalais, est loin d’être le cas. Il n’y a donc plus de temps à perdre. L’heure n’est plus à la palabre stérile. Pour le président Macky Sall, il s’agit d’aller vite.
Certainement pour marquer son temps et les esprits, il choisit la voie la plus rapide pour atteindre ses objectifs. Nouvellement réélu, il fait du Fast-track le viatique pour la mise en œuvre de ses politiques publiques. D’autant plus que pour son quinquennat, le nouveau mot de passe pour ses ministres, directeurs de sociétés et agents de l’administration semble être emprunté aux anglo-saxons. Ainsi l’on ne parle que de Fast-track. Il est devenu le nouveau concept magique, l’expression fétiche en vogue. Mais le Fast-track ou le chemin court, voire le raccourci, est-il si sûr ? Pourquoi cette option, cette obstination ? La sagesse et la rigueur n’imposent-elles pas parfois de faire un périple ou de passer par un labyrinthe pour des résultats probants et durables? Le peuple ne sera-t-il pas une fois de plus victime de logorrhées ennuyeuses et pathétiques ? Autant d’interrogations pour, à travers des actes, actions et réalisations concrètes, visibles et palpables, donner à ce vocable tout le sens, la beauté, la splendeur et la magie qu’il requiert.
L’avènement du Programme d’Urgence pour le Développement Communautaire (PUDC) n’était-il pas facilité par les lourdeurs administratives, précipité par des procédures totalement en déphasage avec l’urgence du résultat ou l’efficacité et l’efficience dans la démarche? N’était-ce pas une astuce, une trouvaille, une vision prospective de Macky Sall pour mieux préparer sa réélection ? La cadence a-t-elle réellement été accélérée avec Mimi Touré, Première ministre ? N’a-t-elle pas plutôt été ralentie ? Avaiton apporté les correctifs nécessaires suite au Forum National de l’Administration organisé au Centre International de Conférence Abdou Diouf en avril 2016 ? Quelle évaluation a-ton faite de ce forum ? L’administration en est-elle ressortie rénovée ?
Le Président Sall n’at-il pas intelligemment appris de la promptitude, de l’efficacité, de la diligence et de la célérité de certaines ONG ? Les agents de l’administration ont-ils le culte du résultat, la culture de la ponctualité, de l’assiduité, de la probité, de la loyauté, de l’humilité, de la simplicité, bref du sacerdoce ? Le Sénégal a-t-il une administration de développement ? Une administration pleinement consciente de son impérieuse nécessité d’être, en tout lieu et en tout temps, performante et compétitive dans ce monde globalisé ? Une administration au service d’un environnement propice aux affaires et plus soucieuse de l’attractivité et de la compétitivité du Sénégal ? N’a-t-il pas au contraire une administration procédurière, rivée, empestée dans des goulots d’étranglements, des cloisonnements rétrogrades avec trop de paperasse ? Une administration source à problèmes et non de solutions ? Une administration de sous-développement ? Une administration qui combat la décentralisation ? A-t-on un code de conduite, un code d’honneur, d’éthique et de déontologie auquel tous les agents de l’administration seraient soumis ? Un code de conduite qui serait le socle des valeurs d’éthique et de morale dans l’exercice des fonctions administratives et professionnelles?
La réflexion entamée en 2016 avec Mme Viviane Laure Elisabeth Bampassy, alors ministre de la Fonction publique a-t-elle rappelé les obligations qui pèsent sur le personnel administratif et sur tous les commis de l’Etat ? Ce code de conduite (s’il existe) est-il vu, perçu comme un contrat de confiance entre l’administration dans sa totalité et les administrés y compris les partenaires ? Les Anglais ne disent-ils pas que Time is money ? Mieux St-Augustin ne prévient-il pas que le temps ne chôme pas ? La compétitivité économique est-elle plus une question d’infrastructures que d’ordre, d’organisation, de méthode, de discipline comportementale ?
Nous attendons le président réélu dans la mise en œuvre de son programme éclaté dans divers projets. Nous sommes plus qu’impatients que la patrie avant le parti, la gouvernance sobre et vertueuse, l’équité territoriale, le Sénégal de tous et le Sénégal pour tous passent de slogans à des réalités ancrées dans le cœur et la mémoire des Sénégalais. Nous le guettons dans le déroulement des activités mais surtout dans le suivi et l’évaluation des programmes/ projets. Nous le soutiendrons sans réserve pour tout ce qui ira dans le sens du développement du Sénégal des profondeurs. Mais nous le combattrons sans le ménager pour toute mal gouvernance.
Plutôt que de manquer d’ambitions en ne visant que l’autosuffisance en riz, ne conviendrait-il pas mieux d’œuvrer pour une autosuffisance intégrale en céréales locales (mil, sorgho, riz, mais, niébé, …) ? N’est-il pas temps pour le Sénégal d’amorcer sa révolution agricole, non seulement pour son autosuffisance alimentaire mais surtout pour la création d’emploi et de richesse pour sa jeunesse, et pour l’exportation ? N’est-ce pas la voie royale pour rééquilibrer sa balance commerciale ? La voie indiquée pour rendre sa balance commerciale excédentaire ?
Pourquoi ne pas, avec ses multiples atouts, diversifier son économie de manière à rendre les fruits de la croissance profitables à tous? Son tourisme, sa pêche, son agriculture, son élevage, sa culture, ses énergies renouvelables combinées à la prochaine exploitation de ses importantes ressources pétrolières et gazières ne sont-elles pas autant de mamelles pour faire entrer triomphalement Macky Sall dans l’histoire ? Pourquoi pas pour le faire davantage aimer, désirer, une fois qu’il aura dignement et honorablement quitté ses fonctions présidentielles ?
Ne serait-il pas dommage qu’il accordât une oreille attentive à ceux qui l’invitent, l’incitent à briguer un troisième mandat ? Il raterait une chance unique d’entrer à jamais dans l’histoire en dépit des insuffisances de son magistère. Comment permettre aux corps de contrôle de l’Etat de jouer pleinement leur rôle pour éviter que le pays ne soit soumis à une gestion sombre et vertigineuse mais plutôt sobre et vertueuse? Comment ne pas être scandalisé, horrifié par cette hémorragie de nos matières premières vers l’Occident ? Ne serait-il pas plus judicieux et avantageux pour le Sénégal d’engager la bataille pour son industrialisation ? L’industrialisation méthodique ne serait-elle pas pour le Sénégal un vivier d’emplois ?
Comment est-ce possible d’accepter ce prolongement de la détérioration de termes de l’échange et se complaire à vivre sous perfusion étrangère ? Y a-t-il un seul pays au monde qui s’est développé avec l’aide ? Au Sénégal d’abandonner le biberon-sangsue pour se nourrir au sein maternel. Seul le lait maternel contient les micronutriments nécessaires à sa croissance, à son développement durable.
Samuel SENE
Consultant-formateur
LA COMMISSION D’ENQUÊTE PARLEMENTAIRE REND SON RAPPORT LE 15 AOÛT
La commission travaille sur un calendrier de passage pour entendre tous ceux qui ont eu connaissance de ce titre foncier qui date des années 90.
La Commission d’enquête parlementaire sur l’affaire dite des 94 milliards Fcfa dans le dossier du TF 1451/R a tenu hier sa première réunion. Lors de cette rencontre, le bureau de la Commission a été mis en place avec sa tête le député socialiste Cheikh Seck. La méthodologie de travail a été définie.
Après sa mise en place par l’Assemblée nationale le 15 février dernier, la Commission d’en- quête parlementaire sur l’affaire dite des quatre-vingt-quatorze milliards dans le dossier du TF 1451/R créée par résolution n°01/2019 s’est réunie, hier. Selon un communiqué qui nous est parvenu, la réunion a été présidée par Aymérou Gningue, doyen d’âge des membres présents. L’ordre du jour de la rencontre était la mise en place du Bureau de la Commission et la définition de la méthodologie de travail.
S’agissant du bureau de la Commission, les membres présents ont désigné président Cheikh Seck, président de la Commission du Développement et de l’Aménagement du Territoire. Le rapporteur est Dieh Mandiaye Ba, présidente de la Commission de l’Economie générale, des Finances, du Plan et de la Coopération économique. «Les autres membres de la commission sont : Nicolas Ndiaye, président de la Commission de l’Urbanisme, de l’Habitat, de l’Equipement et des Transports, Seydou Diouf, président de la Commission des Lois, de la Dé- centralisation, du Travail et des Droits Humains, Papa Sagna Mbaye, président de la Commission des Affaires Etrangères, de l’Union Africaine et des Sénégalais de l’Extérieur, Aymérou Gningue, président du Groupe Parlementaire Benno Bokk Yaakar et Djibril War, chef de la délégation sénégalaise du Parlement Panafricain».
Dans un souci d’équilibre et de transparence et en l’absence des représentants du Groupe Parlementaire Liberté et Démocratie et des non-inscrits, soulignent les signataires du communiqué, «il a été suggéré la vacance du poste de Vice-président en attendant de connaître la suite qui sera réservée à la saisine du Groupe Parlementaire Liberté et Démocratie et des non-inscrits par le Président de l’Assemblée nationale».
S’agissant de la méthodologie, il a été demandé aux membres du Bureau de procéder à la revue documentaire et de faire prendre les dispositions nécessaires afin de respecter les délais réglementaires de dépôt du rapport de la Commission au plus tard le 15 août 2019. La commission travaille sur un calendrier de passage pour entendre tous ceux qui ont eu connaissance de ce titre foncier qui date des années 90. Ainsi, tous les anciens directeurs du cadastre et les directeurs des Impôts et domaines devraient être auditionnés par la Commission d’enquête parlementaire.
Mais pour les actuels hauts fonctionnaires, la Commission va devoir saisir leur tutelle avant de les entendre. Cependant, il faut signaler que la Commission d’enquête ne peut pas poursuivre son travail si le procureur de République donne une suite favorable à la plainte de Ousmane Sonko.
LES TRAVAILLEURS DE L’AÉRONAUTIQUE CIVILE ALERTENT LEUR TUTELLE
Dégradation des conditions de travail, non- respect des statuts par l’administration - Alioune Sarr alerté
Le Syndicat des travailleurs de l’aéronautique civile (Sytac) dresse un tableau assez sombre de la situation à l’Anacim. Loin d’apprécier la manière dont fonctionne l’Agence, le syndicat a alerté son ministre de Tutelle avant que le mal n’atteigne des proportions inquiétantes.
Le ministre du Tourisme et des Transports Aériens, nouvellement désigné au poste, Alioune Sarr devra gérer au plus vite un dossier chaud déposé sur sa table. En effet, les travailleurs de l’aéronautique civile sortent de leur mutisme pour alerter sur le fonctionnement de leur Agence. Dans un communiqué parvenu hier à «L’As», le Sytac a informé que l’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (Anacim) s’engouffre davantage dans une situation qui, à terme, pourrait causer une grande in- stabilité dans l’Aviation civile du Sénégal. Pour le secrétaire général Kéba Dème et ses camarades, les difficultés que rencontre le secteur sont de plusieurs ordres.
Du point de vue financier, ils renseignent que l’Anacim attend toujours la signature de l’arrêté conjoint des Tutelles (technique et financière) relatif à la redevance de concession devant parachever l’autonomie financière de l’agence pour lui permettre de mener à bien ses missions régaliennes.
Pour ce qui est des problèmes techniques, ils relèvent une dégradation continue des conditions et outils de travail. «Le réseau d’observation qui se trouve être la base de tout service météorologique ne répond plus aux normes édictées par l’Organisation météorologique mondiale (Omm) et l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (Oaci)», se désolent les travailleurs qui estiment que l’aviation civile n’a pas connu d’essor significatif au point d’être arrimée aux autres pays voisins notamment la Gambie et la Mauritanie...
En outre, les syndicalistes estiment que le constat est sans appel du point de vue administratif. Pointant du doigt le non- respect des dispositions statutaires par l’administration qui se manifeste entre autres par une absence de plan de formation au point que des retraités sont toujours en activité depuis plusieurs années ; une absence de commission paritaire de reclassement ; un tripatouillage des textes sans concertation avec les partenaires sociaux ; un refus de l’administration d’appliquer l’harmonisation en vigueur au sein du secteur notamment la CPU ; une remise en cause de nos acquis sans concertation ; une générosité sélective en lieu et place d’un plan social...
Compte tenu de tout cela, le Sytac dit attirer l’attention du ministre «pour une prise en charge urgente de la situation eu égard à la sensibilité et au danger (sécurité-sûreté) qui guettent les usagers et acteurs de ce secteur hyper névralgique afin d’éviter la neutralisation des activités de l’Anacim seul gage de pacte de paix sociale».
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Oumar Samba Ba, adjoint de Dionne
Le président de la République a trouvé un adjoint de taille à son Premier ministre, Secrétaire général de la Présidence. Mouhamad Boun Abdallah Dionne sera désormais secondé dans ses tâches par Oumar Samba Ba. Ce brillant énarque est en terrain connu à la Présidence où il sert depuis des années. Ce spécialiste en Stratégie et Efficacité était directeur de Cabinet adjoint du président de la République. Il a été également secrétaire général du ministère de l’Hydraulique avant d’atterrir à la Présidence de la République comme secrétaire général adjoint de la Présidence. Avec cette nomination, ce fonctionnaire discret monte en grade et devient ministre et secrétaire général adjoint de la présidence de la République. Oumar Samba Bâ n’a surtout rien à voir avec l’autre conseiller diplomatique aussi discret et efficace du chef de l’Etat : Oumar Demba Ba. D’après des sources proches de sa famille, c’est un administrateur civil qui a fait de brillantes études au Sénégal et en France et qui a décidé de servir son pays à l’image d’un père, grand commis de l’Etat. Retraité, ce dernier du nom de Samba Oumar Ba a fait les beaux jours du Contrôle économique.
«Arc-en ciel» favorable au dialogue
Le mouvement «Arc-en-ciel» de Mamadou Dieng est d’accord pour la tenue d’un dialogue national. C’est en substance ce qui ressort de la réunion tenue hier à son siège au quartier Cheikh Abdoulaye Yakhine de Thiès. «A défaut d’une alternative crédible, l’opposition a tout intérêt à répondre favorablement à l’invite du Président Macky Sall, quant à un dialogue national dont il faudra mieux préciser les contours», a soutenu Mamadou Dieng. Il se désole par ailleurs du long silence observé, depuis la proclamation des résultats de l’élection présidentielle, par l’opposition. Alors qu’à ses yeux, rien sur le terrain politique ne justifie cette démarche. Ayant procédé à l’évaluation de l’élection et de ses résultats, il attend «livre blanc» promis et qui doit fixer définitivement l’opinion publique sur ce qui s’est réellement passé le 24 février 2 019».
«Arc-en-ciel» et l’insalubrité
Sur la question de l’insalubrité, «Arc en ciel» pense qu’elle découle d’une profonde attente des populations. En effet, l’encombrement urbain, l’anarchie et les routes barrées lors des manifestations religieuses, politiques ou culturelles, sont autant des tares que la vie moderne ne peut plus tolérer davantage». Il s’y ajoute, dit-il, la pollution de l’air par les vieilles voitures importées d’Europe et dont les gaz d’échappement charrient en même temps de fines particules cancérigènes devenues une véritable question de santé publique. Sur un autre registre et après avoir salué la volonté de l’Etat de revenir aux valeurs civiques, base de tout projet de développement économique et social durable, le mouvement «Arc-en-ciel» a rendu un vibrant hommage à «l’Armée nationale et aux forces de sécurité qui à cette occasion, ont mis le peuple en confiance quant à sa capacité de faire face aux nouvelles menaces qui rodent dans la sous-région et autour du Sénégal ainsi que sur les impératifs liés à la sécurité de nos populations ».
19 Sénégalais expulsés de la Mauritanie
Dix-neuf Sénégalais ont été expulsés hier, vendredi 19 Avril 2019, de République Islamique de Mauritanie (Rim). Il leur est reproché la pêche illicite dans les eaux mauritaniennes et le défaut de carte de séjour. Ce genre d’opérations est fréquent depuis un certain temps, avec les mesures draconiennes prises sur les cartes de séjour. Une fois qu’il foule le sol Mauritanien, l’étranger a un délai de 90 jours pour se procurer le sésame. Cette période passée, il peut à tout moment, dans son lieu de travail, à la maison ou dans la rue, être interpelé. Selon nos sources, seuls deux services sont habiletés à délivrer la carte de séjour. Ce qui est insuffisant par rapport aux nombreux demandeurs. L’association des Sénégalais vivant en Mauritanie dirigée par Ibra Sarr a, d’ailleurs, tenu un point de presse la semaine dernière, pour se plaindre des tracasseries auxquelles ils sont confrontés.
Un véhicule prend feu devant le Palais
Pour la deuxième fois en l’espace d’une an, un véhicule a pris feu devant le Palais de la République. Le fait insolite qui a attiré beaucoup de curieux, s’est produit hier, vendredi 19 avril 2019. Les occupants, des Franco-algériens, ont pu sortir à temps de la voiture, avant d’être prisonniers des flammes. Ils sont été conduits au Commissariat central de Dakar qui a ouvert une enquête.
Alioune Sarr zone trouble
Le ministre Alioune Sarr a du pain sur la planche. Alors que son prédécesseur avait ressui à pacifier le secteur de l’aviation civile , voilà que subitement tout s’écroule. Les travailleurs brandissent des menaces et Air Sénégal traverse des turbulences dont le dernier acte est le limogeage ou la démission de son directeur général Philippe Bohn. Alioune Sarr qui a été emporté par les Dipa notamment sur le sucre devra prier pour qu’il bénéficie de la même baraka que Maïmouna Ndoye Seck afin de faire de vieux os à la tête de ce ministère.
Le Pr Abdou Niang distingué
La néphrologie sénégalaise et africaine vient d’être honorée à Melbourne en Australie avec l’élection du Dr Abdou Niang, Professeur Titulaire des Universités à la Vice-Présidence de la Commission Dialyse de la Société Internationale de Néphrologie (ISN).C’était lors de l’Assemblée générale qui s’est tenue le 14 avril 2019. Le Pr Niang est le chef du service de Néphrologie de l’Hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye en banlieue dakaroise. Il va présider dans deux ans cette importante commission qui a pour mission de développer la dialyse dans les pays à faible revenu dans le cadre de la thérapie intégrée des maladies rénales. C’est la première fois qu’un néphrologue africain va présider cette commission au sein de l’ISN créée en 1960. «A travers cette élection, c’est l’école de néphrologie sénégalaise qui est honorée, reconnue comme pilier de formation de la néphrologie africaine avec plus de 120 néphrologues formés en 10 ans provenant de 21 pays d’Afrique», a déclaré le Pr Abdou Niang dans une note parvenue à «L’As». «Sont aussi récompensés les efforts importants du gouvernement sénégalais qui offre la gratuité de la dialyse dans le secteur public et subventionne le secteur privé par une convention de partenariat permettant de faire passer le nombre de malades dialysés de 50 à 1.000 et le nombre de centres de dialyse de 2 à 20 en une décennie», a-t-il conclu.
Le ministre justice chez les notaires
Le ministre de la Justice, Me Malick Sall a fait un tour aux stands des notaires qui organisent depuis avant-hier, des journées portes ouvertes. Me Sall a demandé aux autres entités de la Justice de s’inspirer de la chambre des notaires pour se rapprocher des usagers. A l’en croire, c’est la meilleure manière de permettre aux Sénégalais de comprendre l’utilité du notariat parce qu’il y a énormément d’escroqueries. Pour le garde des Sceaux, les gens peuvent échapper aux pratiques d’escroquerie surtout dans les transactions foncières en consultant des professionnels. Il invite les notaires à organiser ces journées dans la diaspora, parce que beaucoup de nos concitoyens sont régulièrement victimes d’arnaque surtout en matière immobilière. Ils sont souvent dépouillés de leurs biens, lorsqu’ils viennent au Sénégal.
Les vérités du ministre Justice aux notaires
Le ministre de la Justice a profité de cette visite pour évoquer la question du renforcement du nombre de notaires. Il faut rappeler que certains jeunes qui ont subi la formation à la suite d’un concours courent toujours derrière le décret présidentiel pour disposer de charges afin d’exercer la profession de notaire. Mais ils se heurtent à un puissant lobbying. C’est pourquoi, Me Malick Sall a exhorté les notaires à s’ouvrir, car le Président Macky Sall a placé son mandat sous le signe de la jeunesse. «Et qui dit jeunesse, dit emploi. Donc, chaque fois qu’il y a possibilité d’absorber le manque d’emplois, nous devons tous le faire. En tout cas, nous allons pousser la réflexion pour voir comment y parvenir», a soutenu Me Sall. Mais, rassure t-il, cela se fera sous le sceau de la discussion et un terrain d’entente sera trouvé. Pour lui, on ne doit pas avoir peur des professions libérales. «On peut être 2000 notaires ou avocats, mais le client choisit celui qu’il veut», explique le garde des Sceaux.
Me Aïssatou Sow, présidente de la Chambre des notaires
La présidente de la Chambre des notaires, Me Aïssatou Sow, qui a tiré un bilan positif des journées, rappelle que la décision de création de charges n’appartient pas aux notaires, mais plutôt à l’autorité de Tutelle. A l’en croire, la chambre est disposée à jouer pleinement son rôle. La preuve, dit-elle, le dernier concours d’accès à la profession a été organisé en 2014, mais cela n’a pas empêché les notaires de recruter. «Mais, on ne doit pas confondre l’accès à la profession et à un emploi. L’accès à la profession est réglementé par l’autorité qui vérifie l’opportunité de créer des charges ou non», précise-t-elle. Selon Me Sow, la réflexion entamée avec l’ancien ministre, Ismaïla Madior Fall, se poursuit. Par ailleurs, Me Aïssatou Sow annonce l’organisation du congrès des notaires d’Afrique. La commission africaine de l’Union Internationale des notaires a choisi le Sénégal pour abriter la rencontre.