En réunion du SEN de l’APR, le chef de l’Etat a demandé expressément à son ministre de l’Intérieur de prendre langue avec tous les acteurs, pour définir, de commun accord, le cahier de charge et les termes de référence du dialogue national
N’en déplaise à ses contempteurs, Macky Sall entend bien matérialiser son appel au dialogue lancé au lendemain de sa réélection et réitéré lors de sa dernière adresse à la nation à l’occasion de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale. En réunion du Secrétariat Exécutif National de l’Apr, le chef de l’Etat a demandé expressément à son ministre de l’Intérieur de prendre langue avec les acteurs, notamment la classe politique et la société civile, pour définir, de commun accord, le cahier de charge et les termes de référence de la journée nationale du dialogue du 28 mai prochain.
C’est au siège flambant neuf de l’Apr situé sur la route de Ouakam que la première réunion du Secrétariat Exécutif National (Sen) de Macky 2 s’est tenue. Un baptême du feu dans un contexte lourd avec la mise en place d’un gouvernement qui ne cadre pas avec les attentes de beaucoup de responsables de l’Apr. Mais tous les ténors apéristes étaient là, sauf Seydou Guèye. Il a été noté le retour de Mohamadou Makhtar Cissé. L’ancien directeur général de Senelec qui était membre du Sen lorsqu’il était directeur de cabinet du président de la République fait son come-back avec son titre de ministre du Pétrole et du Gaz. Un novice fait son entrée dans le saint de saints. Il s’agit de Karim Fofana qui intègre le graal. Visiblement, il en était joyeux et n’a pas manqué de l’exprimer. Le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique fait «son initiation » sous le regard envieux de certains responsables de la formation marron-beige. Mais la rencontre du SEN n’a pas trop duré, juste le temps pour le président de l’Apr de souhaiter la bienvenue à ses lieutenants et de réarmer ses responsables dont la majorité avait le moral dans les chaussettes.
Il y avait de l’électricité dans l’air, mais Macky Sall a trouvé la parade en minimisant la frustration ambiante avant de décliner le cap de son nouveau quinquennat. Aussi, a-t-il déclaré qu’il ne sert à rien de s’attarder sur les régions où Benno est sortie victorieuse lors de la présidentielle. Il a plutôt demandé aux aperistes de mener la réflexion et l’analyse appropriées pour inverser la tendance dans les communes de Touba et Thiès, mais aussi en Casamance, où ils ont été laminés.
Aussi, s’est-il engagé à matérialiser son appel au dialogue le 28 mai prochain. A ce titre, il a instruit son ministre de l’Intérieur de prendre langue avec les acteurs politiques, les membres de la société civile et toutes les forces vives de la nation en vue de l’élaboration d’un cahier de charge et des termes de référence. Mais déjà, une frange significative de l’opposition a décliné son appel. Fort heureusement, la mouvance présentielle peut compter, au moins, sur la réponse positive du Pds qui a accepté le principe du dialogue. Seulement avec la modification unilatérale de la Constitution en vue de la suppression du poste de Premier ministre que le chef de l’Etat a engagée, il lui sera difficile de faire comprendre à certains acteurs politique qu’il a la volonté de dialoguer. Mais en définitive, à quoi sert une majorité ?
CHRONOLOGIE DE LA SEMAINE SAINTE
La fête de Pâques étant prévue dimanche prochain, le 21 avril 2019, le journal Sud Quotidien et Abbé Roger Gomis de l’Archidiocèse de Dakar reviennent sur les temps forts de cette préparation pour accueillir le ressuscité
La communauté chrétienne a déjà entamé le dernier tournant du Carême, avec la Semaine Sainte qui a démarré dimanche dernier avec les Rameaux, marquant l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem. La fête de Pâques étant prévue dimanche prochain, le 21 avril 2019, le journal Sud Quotidien et Abbé Roger Gomis de l’Archidiocèse de Dakar reviennent sur les temps forts de cette préparation pour accueillir le ressuscité. Pour le prélat, «La Pâques est le cœur même de la foi chrétienne. C’est pourquoi les chrétiens se préparent à la fête de cet événement depuis le début du Carême, et en particulier tout au long de la Semaine Sainte».
«La Semaine Sainte commence avec le Dimanche des Rameaux, inclut le Jeudi Saint, célébration de l’institution de l’Eucharistie et du Sacerdoce par le Christ et le Vendredi Saint avec la célébration de la Passion du Christ et de Sa Mort sur la croix. Elle s’achève avec la veillée pascale, pendant la nuit du Samedi Saint au Dimanche de Pâques, avec Résurrection du Christ.» C’est Abbé Roger Gomis de l’Archidiocèse de Dakar qui apporte ainsi des éclairages par rapport aux événements marquant le dernier tournant du Carême amorcé depuis dimanche dernier plongeant les fidèles dans la Semaine Sainte, Parmi les célébrations jalonnant cette montée vers Pâques, le prêtre fait remarquer la messe du Dimanche des Rameaux, la messe chrismale, messe de la Cène du Seigneur, office de la Passion, Vigile pascale et messe de Pâques. «L’une d’entre elles tient une place particulière: la Vigile pascale. Elle rassemble, par ses rites, tous les éléments du message de Pâques. Les baptêmes d’adultes et de jeunes, qui seront célébrés cette nuit-là, rejaillissent sur toute la communauté et rappellent à chacun les promesses de son baptême», a-t-il fait savoir.
LA MESSE CHRISMALE
Pour Abbé Roger Gomis, dans le rite catholique latin, la messe chrismale, qui aura lieu, ce mardi 16 avril 2019, n’appartient pas, au sens strict, au Triduum Pascal. «Si elle a lieu en principe le Jeudi Saint au matin, elle peut être transférée à un autre jour, pourvu qu’elle soit proche de Pâques. Beaucoup d’évêques, pour faciliter la participation des fidèles et des prêtres, comme c’est le cas au Sénégal, choisissent le mardi» at-il renseigné.
POURQUOI «CHRISMALE» ?
Selon Abbé Roger Gomis, la messe chrismale reçoit cette appellation parce que c’est au cours de cette célébration que le Saint Chrême est consacré. Cette huile servira dès les baptêmes de Pâques puis tout au long de l’année pour les sacrements du baptême, de la confirmation et de l’ordre (sacerdoce). Avec le Saint Chrême, qui est l’objet d’une consécration spéciale, deux autres huiles sont bénites. Il s’agit, selon lui, de l’Huile des catéchumènes qui sert dans les célébrations préparatoires au baptême, surtout pour les adultes ou les enfants déjà grands, et de l’Huile des malades qui sert dans la célébration du Sacrement des malades. Le prélat a indiqué que prêtres, diacres et fidèles sont invités largement à cette célébration. «Au cours de cette messe qui manifeste l’unité de toute l’Église diocésaine autour de son Évêque, les prêtres renouvellent leurs promesses sacerdotales: vivre toujours plus unis au Seigneur Jésus, chercher à lui ressembler, renoncer à eux-mêmes, être fidèles aux engagements attachés à la charge ministérielle, célébrer les sacrements, annoncer la Parole de Dieu avec désintéressement et charité», a expliqué le religieux.
JEUDI SAINT
Pour le Jeudi Saint, l’Église célèbre la messe «en mémoire de la Cène du Seigneur», puis les fidèles s’unissent à la prière du Christ ce soir-là, en veillant auprès du Saint Sacrément (le pain et le vin consacrés au cours de la messe), jusque tard dans la nuit. «Jésus prend son dernier repas avec les douze Apôtres dans la salle dite du «Cénacle». Saint-Paul et les évangélistes Marc, Luc et Matthieu rapportent les récits de la Cène (1re Épître aux Corinthiens, 11 ; Évangile selon Saint-Marc, 14 ; Évangile selon Saint Luc, 22 ; Évangile selon Saint-Matthieu, 26) au cours de laquelle Jésus prend son dernier repas avec les douze Apôtres dans la salle dite du «Cénacle». Il rend grâce et offre son Corps et son Sang pour le salut des hommes. Après ce repas, l’heure de l’épreuve approchant, le Christ se rend au jardin des Oliviers avec les apôtres pour veiller et prier», a-t-il attesté.
VENDREDI SAINT, CE 19 AVRIL
Abbé Roger Gomis rappelle que les chrétiens sont appelés au jeûne qui consiste à se priver de nourriture suivant l’âge et les forces du fidèle, démarche de pénitence et de conversion, expression de l’attente du Christ. L’office du Vendredi Saint, appelé «célébration de la Passion du Seigneur», est centré sur la proclamation du récit de la Passion (Évangile selon Saint-Jean 18, 1 - 19,42). Il est aussi proposé aux fidèles un Chemin de Croix qui suit les étapes de la Passion du Christ, à partir de 15h. «Trahi par son disciple Judas, le Christ est arrêté. Il est accusé de semer le désordre par ses enseignements et surtout d’usurper le titre de Messie, c’est-à-dire de Fils de Dieu envoyé pour sauver les hommes. Interrogé par Ponce Pilate (gouverneur romain de la région), flagellé par les soldats, Il est condamné à être cloué sur une croix – supplice alors réservé aux criminels. Chargé de la croix, le Christ gravit la colline du Golgotha (littéralement «Mont du crâne», autrement appelé «Calvaire») et tombe plusieurs fois d’épuisement. Crucifié, Il expire au bout de quelques heures. Descendu de la croix par ses proches, Il est enveloppé dans un linge blanc (le «linceul») et mis au tombeau», faisant ainsi le récit de la Passion.
SAMEDI SAINT – VIGILE PASCALE
La célébration de la nuit du Samedi Saint au Dimanche de Pâques est «une veille en l’honneur du Seigneur» durant laquelle, nous dira le prêtre, les catholiques fêtent Pâques, passage des ténèbres à la lumière, victoire du Christ sur la mort. C’est pourquoi, dans la nuit, le feu et le cierge de Pâques sont allumés, puis la flamme est transmise aux fidèles. A en croire Abbé Roger, c’est aussi durant cette veillée – ou Vigile pascale – que sont célébrés les baptêmes d’adultes. On les appelle les catéchumènes. Ils sont aussi l’occasion pour les fidèles de renouveler les promesses de leur baptême. Au cœur de la Vigile, les rites spécifiques aux sacrements d’initiation sont parlants: «la plongée dans l’eau, symbole de mort et de vie, passage à la résurrection dans le Christ. On est baptisé au nom du Père, du Fils et du SaintEsprit. Au sortir de l’eau, les nouveaux baptisés seront revêtus du vêtement blanc. Ils le porteront au cours de certaines célébrations du temps pascal. S’ils sont confirmés ce soir-là, il y aura le rite avec le Saint Chrême, la marque de l’Esprit Saint». Avec toute l’assemblée, ils recevront le cierge allumé. Tels des porteurs de la lumière de foi dans leur vie, ils participent à la liturgie eucharistique et communient pour la première fois.
DIMANCHE DE PAQUES – LA RESURRECTION
«Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala se rend au tombeau. La pierre a été enlevée… Les bandelettes ont été déposées… Le linge est roulé à part» (Évangile selon Saint-Jean, 20), a rappelé Abbé Roger Gomis. Étymologiquement, «Pâques» signifie «passage»: «par ce passage de la mort à la Vie, le Christ a sauvé l’Homme du péché et l’a appelé à la vie éternelle. La Résurrection du Christ est l’accomplissement des promesses faites par Dieu à son peuple. C’est pourquoi la fête de Pâques, célébrée par une messe solennelle, est le sommet du Calendrier liturgique chrétien. Ce jour d’allégresse est marqué dans les églises par le chant de l’Alléluia, la couleur blanche ou dorée, symbole de joie et de lumière».
ÇA SE CORSE POUR LES ETUDIANTS «RESPONSABLES»
Le recteur de l’université Gaston Berger de Saint-Louis, le professeur Ousmane Thiaré, a déposé hier, lundi 15 avril, une plainte devant le Procureur de Saint-Louis.
Selon certaines sources, il s’agit d’une dizaine d’étudiants pour la plupart membres de la Coordination des étudiants de Saint-Louis. Ces derniers devront répondre doublement : pénalement devant un processus judiciaire enclenché et pédagogiquement devant le conseil de discipline.
Même s’ils jouissent pour le moment d’une présomption d’innocence, les étudiants « responsables » du saccage du bureau du Recteur pour y avoir déversé des eaux usées et pour avoir proféré des menaces de mort et des injures à l’encontre de ce dernier, risquent gros. Leur avenir dans l’espace universitaire est désormais en jeu. En effet, le Recteur le professeur Ousmane Thiaré, a déposé hier, lundi 15 avril, une plainte auprès du Procureur de la République pour les agressions subies et les menaces proférées contre sa personne et des dégradations commises sur les biens de l’université. Comme recommandé par l’assemblée de l’université, le Recteur enclenche ainsi une procédure judiciaire contre les étudiants supposés fautifs. Dans sa déposition, le professeur Thiaré a mis sur fond de dossier des indices comme des messages sur WatsApp, des appels téléphoniques ou autres images des étudiants « incriminés ».
Selon nos sources, la plainte concerne une dizaine d’étudiants qui, pour la plupart, sont membres de la Coordination des étudiants de Saint-Louis (Cesl). En attendant que la procédure judiciaire soit enclenchée par le Procureur, le Recteur compte aussi suivre à la lettre, selon une source, cette demande de l’Assemblée de l’université (Au), instance souveraine, de traduire devant le Conseil de discipline les étudiants identifiés et tous les membres de la Coordination des étudiants qui ont dirigé le mouvement. Par conséquent, les étudiants supposés responsables sont appelés à répondre doublement : pénalement devant un processus judiciaire enclenché et pédagogiquement devant le conseil de discipline. L’Au avait aussi instruit en quelque sorte la suspension de la coordination des étudiants et de ne plus avoir comme interlocuteurs les étudiants se réclamant de la Cesl.
Le Saes en débarayage, aujourd’hui
Si l’Intersyndicale du personnel administratif, technique et de service (Pats) avait observé une grève de 24 heures hier, lundi, non renouvelable, il n’en demeure pas moins que le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) va observer aujourd’hui, mardi 16 avril, un débrayage, suivi d’une assemblée générale. La section Saes devra ainsi se prononcer encore sur la situation après une grève de 72 heures de suspension des activités pédagogiques et administratives.
Le président de l’APR s’est livré à une séance d’explications sur le comment du pourquoi il a décidé d’inscrire toutes les actions de l’État en mode «Fast-Track», invitant l’administration à s’adapter avec la suppression du poste de Premier ministre
Macky Sall a fait face à ses camarades de parti hier, lundi 15 avril. Le président de l’Alliance pour la République (APR) s’est livré à une séance d’explications sur le comment du pourquoi il a décidé d’inscrire toutes les actions de l’État en mode «fast-track» (voie rapide), invitant l’administration à «épouser les réalités de son temps» avec la suppression du poste de Premier ministre. Ses camarades de parti, sans piper mot, à cause d’une motion récusant tout débat, ont religieusement écouté leur «maitre» avant de vaquer à leurs occupations.
Ceux qui s’attendaient à un secrétariat exécutif de feu, après un remaniement ministériel au forceps, le 7 avril dernier, n’ont qu’à déchanter. Après s’être barricadé à Abu-Dhabi (13 au 15 mars) et à Marrakech (15 au 24 mars), le président de la République, Macky Sall, a rencontré hier, lundi 15 avril, pour la première fois, depuis sa réélection à la magistrature suprême, les membres du secrétariat exécutif de son parti, l’APR.
Face à des ministres remerciés, des responsables déçus de n’avoir pas été promus, le Chef de l’Etat a tenu à exprimer ce qui a motivé le sens de sa démarche. D’emblée, selon des sources ayant pris part à la réunion, le président de l’Alliance de la République (APR) a tenu «à remercier et à féliciter tous les camarades chaleureusement. D’abord, pour les résultats qu’il a obtenus dès le premier tour (58,26 %) pour un président sortant».
LE SENS DE FAST TRACK
Après les remerciements, le président de la République s’est engagé dans une séance d’explications de son « fast-track». Un nouveau modèle de gouvernance qu’il veut imprimer pour son second mandat. “Dans bien des cas, trop de routine, trop de lenteur, de procédures et de formalités indues continuent d’enterrer l’efficacité du service public et la compétitivité de notre économie. Dans la nouvelle dynamique que je compte imprimer à la conduite des affaires publiques, j’ai la ferme intention d’inscrire toutes les actions de l’État en mode fast-track”, avait-il déclaré lors de la cérémonie de son investiture le 2 avril dernier. Mais face à ses camarades, Macky Sall a fait savoir qu’il compte aller plus loin. «Il veut une administration moderne, prompte et citoyenne. Ce changement était donc nécessaire pour une organisation appelée à évoluer et à changer», ont confié nos sources qui ajoutent que le Chef de l’Etat est aussi revenu sur la mise en œuvre de ses programmes, notamment le PAP.
APPEL A L’UNITE DE L’APR
Le président de la République a aussi demandé à ses camarades de rester «unis», en perspective des échéances à venir. Nos sources renseignent aussi que le Président Sall est revenu sur la nécessité de l’animation de l’APR. Aussi a-t-il interpellé ses camarades de parti en ces mots : « Nous avons obtenu de bons résultats. Mais, il faut faire une analyse sans complaisance de nos forces et de nos faiblesses pour savoir pourquoi nous n’avons pas gagné dans certaines zones». Et d’ajouter : «Analysons donc froidement les résultats en perspective des élections locales. Le maître mot doit donc être l’unité pour tous».
«Le changement ne signifie pas que vous êtes incompétents»
S’adressant plus spécifiquement à certains responsables qui n’ont pas été reconduits à la tête de leurs départements ministériels respectifs, Macky Sall a tenu à rassurer. «Le changement ne signifie pas que vous êtes incompétents. A commencer par le Premier ministre dont le poste va être supprimé. Il y a juste une nécessité d’un second souffle», a-t-il indiqué, devant des responsables de son parti qui se sont contentés d’écouter. Sans poser la moindre question, encore moins faire part de leur frustration. Et pour cause, une mention avait été soulevée par certains camarades pour qu’il n’y pas de débat.
A.T
DAKAR VILLE PROPRE, LE PRÉFET ET LES MAIRES METTENT LA MACHINE EN BRANLE
(SénePlus.com, Dakar) le préfet de Dakar et tous les maires de Dakar prennent l’engagement de remettre de l’ordre dans la capitale. Ils vont ensemble entamer des opérations de déguerpissements.
Le préfet et les maires se sont réunis hier pour faire de Dakar une capitale de « zéro déchet » et du combat contre l’encombrement et l’indiscipline.ils vont ainsi mettre en œuvre les directives du président der la république.
Les Lionceaux ont dû s’arracher pour le point du match nul en fin de partie. A l’issue de cette journée, c’est le Cameroun qui prend la tête, après son succès obtenu d’entrée devant la Guinée.
L e Sénégal a entamé la Coupe d’Afrique des nations U17 Tanzanie 2019 par un match nul (1-1) face au Maroc, son premier adversaire de la poule B. Après une bonne entame, les Lionceaux ont vite laissé l’initiative du jeu aux Lionceaux de l’Atlas. Au vu des nombreux assauts et les occasions nettes de scorer, il a fallu tout le talent du portier El Hadji Malick Guèye pour retarder l’échéance. Du moins jusqu’à la mi-temps sifflée sur le score de 0 à 0. Au retour des vestiaires, le Maroc va en effet mettre la pression et trouver vite la faille.
D’une demi-volée, Tawfik Bentayeb, réussit finalement à battre le portier sénégalais (47e min).Bousculés, les Lionceaux tentent de recoller au score. Les entrées de Birame Diaw et d’Aliou Baldé apportent plus d’allant dans le jeu des poulains de Malick Daff. Le capitaine sénégalais Mouhamed Diaw, bon dribbleur, va forcer la décision et profiter de l’avantage laissé par l’arbitre pour glisser le ballon au nouveau rentrant Aliou Baldé.
Posté sur le côté gauche à l’entrée de la surface, le buteur des Lionceaux fait jouer sa vitesse pour battre d’un tir croisé Mourid, le portier marocain. Les Lionceaux arrachent le point du nul à la 88e minute de jeu (1-1). Pour le compte de la deuxième journée de la poule B, le Sénégal affrontera jeudi prochain l’équipe de la Guinée qui a été battue, d’entrée de compétition, par le Cameroun (2-0). Les Lionceaux bouclent le premier tour samedi en faisant face au Cameroun, l’actuel leader de la poule.
MALICK DAFF, COACH DU SENEGAL « Le Maroc nous a causés de sérieux problèmes»
Le résultat nul (1-1), obtenu dans les derniers instants de la partie par le Sénégal face au Maroc, satisfait l’entraineur du Sénégal, Malick Daff qui avance que l’adversaire a empêché son équipe de développer son jeu. ‘’Le Maroc nous a causés de sérieux problèmes, tout au long de la partie en empêchant nos relances à partir de la défense’’, a expliqué Daff en conférence de presse. ‘’C’est une équipe qui a bien joué au ballon et l’ouverture du score était très logique’’, a indiqué le technicien sénégalais. ‘’Heureusement que leurs attaquants ont manqué de lucidité sinon, on aurait pu encaisser un autre but’’, a-t-il reconnu, soulignant que les remplaçants ont réussi à trouver la solution. Entré à la place de Boubacar Diallo à la 62-ème minute, Aliou Baldé a remis les pendules à l’heure (88e mn), à la grande joie du banc sénégalais. Du côté du Maroc, on ne semble pas frustré de ce partage des points si l’on en croit l’entraîneur Jamal Sellami.‘’Je suis satisfait de mes joueurs qui ont fait un gros match et nous n’étions pas loin de la victoire’’, a-t-il dit soulignant qu’en face, il y avait une belle équipe du Sénégal.‘’Elle n’a jamais lâché l’affaire’’, a-t-il ajouté, expliquant qu’avec les conditions de jeu rendues difficiles par la chaleur et l’humidité, il était facile de perdre sa sérénité. ‘’Malheureusement, c’est ce qui est arrivé dans les derniers instants de la partie’’, a-t-il regretté.
Dakar, 16 avr (APS) – La réunion du Secrétariat exécutif national (SEN) de l’Alliance pour la République (APR) est l’un des principaux sujets abordés par les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Selon Le Soleil, c’était un Secrétariat exécutif national de l’APR "pas comme les autres", marqué par "un discours de réarmement de Macky Sall". Durant cette "réunion de très courte durée en mode fast track", Macky Sall a déclaré à ses camarades : "La formation du gouvernement a été difficile et douloureuse ; ceux des nôtres qui me parlent par la presse, je ne les écoute pas, et ils perdent de la valeur à mes yeux".
"Il faut qu’on apprenne à analyser nos contreperformances et à cesser de nous vilipender", rapporte encore le journal, soulignant qu’à l’heure de la prospective, Macky Sall invite à une réflexion pour "structurer l’APR".
Après le "malaise" né de la formation du gouvernement, "Macky Sall panse ses plaies", selon Enquête qui écrit : "après avoir rassuré les ministres sortants et ceux qui n’ont pas été choisis pour faire partie du nouvel attelage gouvernemental, le président Macky Sall a invité hier ses alliés à s’approprier et à soutenir les grandes réformes qu’il a engagées notamment la suppression du poste de Premier ministre".
Parlant de cette réunion, Le Témoin note qu’"attendu de pied ferme par certains responsables et militants de son parti, Macky Sall a fait une déclaration avant de tourner les talons". Le journal qui affiche à sa Une "Macky Sall comme dans une caserne", se fait encore écho de ces propos du patron de l’APR à l’endroit de ministres qui n’ont pas été reconduits : "Ce n’est pas de gaîté de cœur que je me suis séparé de vous".
"Macky Sall en SEN", titre Le Quotidien qui écrit : "Face aux responsables de l’APR, Macky Sall a allié à la fois diplomatie et fermeté pour expliquer ses choix dans la mise en place du nouveau gouvernement. Le président a aussi informé que la suppression annoncée du poste de Premier ministre ne fera pas partie du dialogue national".
Selon le journal, "à moins de 8 mois des élections locales, le président de l’APR devrait gérer les frustrations en sourdine".
"Comme il fallait s’y attendre, Macky Sall est monté au créneau. Le chef de l’Etat qui a présidé hier la réunion du SEN de l’APR a brisé le chœur décevant des frustrés et autres recalés pour qui la formation du gouvernement a été le signal d’une terrible descente aux enfers", écrit L’Observateur.
Selon Sud Quotidien, "Macky Sall éteint le feu". Le patron de l’APR, selon le journal "a tenu à rassurer" certains responsables qui n’ont pas été reconduits à la tête de leurs départements ministériels.
"Le changement ne signifie pas que vous êtes incompétents. A commencer par le Premier ministre dont le poste va être supprimé. Il y a juste une nécessité d’un second souffle", leur a dit Macky Sall, selon Sud.
Source A annonce que Macky Sall a "promis qu’il sera procédé (….) à une réflexion approfondie sur l’animation" de l’APR pour "une éventuelle structuration". Le journal parle d’une "grande première", car depuis sa naissance en 2008, cette formation est "une armée mexicaine".
Mais, note Source A, "cet exercice ne sera pas un simple jeu d’enfants pour Macky Sall et Cie. Car ils sont en effet au moins une dizaine à vouloir tous être le futur successeur de l’actuel boss du parti présidentiel".