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30 juillet 2025
MACKY SALL POUR UN RESSERREMENT ORGANIQUE
Tout en adressant un satisfecit au Pm sortant, Macky Sall, par la voix du Ministre Secrétaire général de la Présidence de la République, Maxime Jean Simon Ndiaye, a annoncé incessamment un gouvernement marqué par un «resserrement organique».
Le Sénégal est sans gouvernement. Le Premier ministre (Pm), Mahammed Boun Abdallah Dionne a présenté sa démission au président Macky Sall hier, vendredi 5 avril, tout en gardant le suspense sur sa reconduction ou non. Tout en adressant un satisfecit au Pm sortant, le chef de l’Etat Macky Sall, par la voix du Ministre Secrétaire général de la Présidence de la République, Maxime Jean Simon Ndiaye, a annoncé incessamment un gouvernement marqué par un «resserrement organique».
Va-t-il, en fin de compte, tenir sa promesse faite avant son élection à la tête du pays en 2012, notamment d’avoir une équipe gouvernementale de 25 ministres ? C’est la question qui taraude les esprits de bon nombre de Sénégalais qui ont écouté hier, vendredi 5 avril, le Ministre Secrétaire général de la Présidence de la République, Maxime Jean Simon Ndiaye, tout juste après la démission du Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne. En tout cas, tout donne l’impression que ce nouveau gouvernement en gestation ne sera pas pléthorique comme ceux qui l’ont précédé. Ou du moins, comme le gouvernement Boun Dionne II, du 7 septembre 2017, qui comptait au total 83 ministres, à savoir 41 ministres avec portefeuille, 3 ministres sans département, 39 ministres conseillers. En effet, venu livrer le message du président Macky Sall, nouvellement réélu pour un quinquennat, Maxime Jean Simon Ndiaye a laissé entendre que le chef de l’Etat informe que ce nouvel attelage gouvernemental «sera surtout marqué par un resserrement organique, un recentrage des missions essentielles autour des priorités qu’il compte imprimer à ce quinquennat». Mieux, le président Macky Sall semble vouloir toucher toutes les catégories d’âge. De l’avis du Secrétaire général de la présidence, le chef de l’Etat «informe qu’incessamment, sera composée une nouvelle équipe pour ce quinquennat qui démarre constituée de femmes, d’hommes et de jeunes».
MACKY SALL DELIVRE UN SATISFECIT A BOUN DIONNE
Auparavant, le président Macky Sall, par la voix de Maxime Jean Simon Ndiaye, a dressé un bilan reluisant du travail accompli par son Pm sortant. Il indique, en fait que, «le Pm sortant (Mahammed Boun Abdallah Dionne) a su donner le meilleur de lui-même en faisant porter à son projet politique la marque d’une vaillance quotidienne ancrée dans le culte du résultat et qui nous vaut beaucoup de satisfaction aujourd’hui». Mieux, tout en le remerciant pour toutes ces années à son service, le chef de l’Etat a souligné que «durant ces 57 mois de fonction, le Pm sortant a accompli avec satisfaction les charges qui lui ont été confiées». Il n’a pas manqué de confondre dans ses remerciements l’ensemble du gouvernement sortant. Il saluera, à cet effet, l’engagement de ses désormais ex-ministres, tout en estimant que «les résultats ont été à la hauteur de leur dévouement à leur vision collective du futur».
BOUN ABDALLAH DIONNE MAINTIENT LE SUSPENSE
A noter, par ailleurs, que le Pm sortant, Mahammed Boun Abdallah Dionne, venu présenter sa démission et celle de son gouvernement au président Macky Sall a gardé le clair-obscur sur sa présence ou non dans le nouveau gouvernement. En effet, à la sortie de son audience, il a laissé la balle entre les mains du chef de l’Etat. Pour lui, «à présent, c’est le temps du Président, après la démission du gouvernement». Faisant perdurer le suspense sur la personne qui sera à la tête de la nouvelle équipe chargée de mettre en œuvre la politique de Macky Sall, Boun Abdallah Dionne dira que «le président va mettre en place la nouvelle équipe parce qu’il s’agit également d’un temps nouveau, un temps pour prendre en compte davantage les espérances de la Nation qui portent très bien. Je pense que très bientôt, cette nouvelle équipe sera annoncée». Sera-t-il remplacé par du sang neuf pour ce temps nouveau ? Mystère et boule de gomme. Le moins que l’on puisse dire, après sa démission, il a remercié en son nom et au nom de toute son ancienne équipe le président «pour l’opportunité qu’il a bien voulu nous offrir pour l’accompagner, pour servir le peuple sénégalais sur la voie de l’émergence».
Pour rappel, Mahammed Boun Abdallah Dionne a été nommé à la tête du gouvernement depuis le 6 juillet 2014, soit presque 5 ans au poste de Pm. Pour le nouveau gouvernement, une première information avait fait état du démarrage des consultations aujourd’hui, avant que le Secrétaire général de la Présidence ne revienne dire que ladite formation se fera «incessamment». Cela, sans préciser de date.
LE MAL EN 4 POINTS
Le Saes fait état de problèmes d’infrastructures dans les universités, la violation récurrente du décret n°2016-1805 relatif à l’orientation et à l'inscription des bacheliers dans les établissements publics d'enseignement supérieur etc…
Les indications données par le Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes) sur les universités publiques ont pris une allure inquiétante. En Conférence nationale des sections tenue le samedi 30 mars 2019 au Cap Skirring, le Saes étale les souffrances des universités : l’insuffisance d’enseignement et de recherche, l’inexistence ou l’obsolescence des textes sur la gouvernance des universités, la violation récurrente sur l’orientation et à l'inscription des bacheliers dans les établissements publics d'enseignement supérieur et les irrégularités manifestes dans le paiement des sommes dues aux collègues à la retraite au titre de ce fonds de solidarité..
Le Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes) a encore déployé ses jumelles spectrales pour passer en revue la situation des universités publiques du Sénégal. En Conférence nationale des sections tenue le samedi 30 mars 2019 au Cap Skirring, le Saes fait état de problèmes d’infrastructures accentués par l’arrêt des constructions dans les universités, la violation récurrente par le ministère de l’Enseignement supérieur du décret n°2016-1805 relatif à l’orientation et à l'inscription des bacheliers dans les établissements publics d'enseignement supérieur.
En constatant les irrégularités manifestes dans le paiement des sommes dues aux collègues à la retraite au titre de ce fonds de solidarité, le Saes pointe du doigt la responsabilité des Recteurs qui refusent de verser régulièrement leurs cotisations. Sur le plan pédagogique et environnemental, les secrétaires généraux des sections déplorent l’absence de moyens dédiés à la recherche, l’insuffisance du personnel d’enseignement et de recherche en deçà des normes de l’UNESCO, sans oublier les problèmes de bureaux, d’hygiène, d’éclairage public, et l’absence de toilettes pour les étudiants et pour les personnels des universités. Lors des travaux en conférence, le Saes a abordé la question relative à la gouvernance des universités pour signaler l’inexistence ou l’obsolescence des textes sur la gouvernance des universités au regard de la loi cadre n°2015-26 relative aux universités publiques. Le Saes s’indigne de la « violation récurrente par le Ministère en charge de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation du décret n°2016-1805 relatif à l’orientation et à l'inscription des bacheliers dans les établissements publics d'enseignement supérieur ».
Dans le même sillage de la gouvernance, le Saes signale les manquements notés dans l’exécution des contrats de performance, les problèmes sur le foncier des Universités et les disparités et incohérences dans la grille indemnitaire des personnels des universités. Réaffirmant son attachement ferme aux franchises universitaires et aux libertés académiques, les coordonnateurs des différents campus sont aussi revenus sur la gestion du fonds de solidarité sociale. Malgré l’augmentation de la charge statutaire de travail, le Saes regrette une irrégularité manifeste dans le paiement des sommes dues aux collègues à la retraite au titre de ce fonds de solidarité. Le syndicat signale que toute perturbation qui surviendra dans le sous-secteur de l’enseignement supérieur sera de la responsabilité exclusive, entre autres, des Recteurs qui refusent de verser régulièrement leurs cotisations et des ministères concernés. En perspective, le Saes reste ouvert à un dialogue national qui prendra en compte l’unité nationale et la cohésion sociale, une éducation publique d’équité et de qualité fondée sur nos valeurs culturelles et sociales et un enseignement supérieur public de qualité orienté vers la recherche et la résolution des problèmes de développement de notre pays.
LE DERNIER ESCLAVE DES ÉTATS-UNIS VENAIT DU BÉNIN
Le dernier survivant connu des navires négriers transatlantiques, amené aux Etats-Unis en 1860, a été identifié par une chercheuse de l'Université de Newcastle
BBC Afrique |
Sean Coughlan |
Publication 06/04/2019
Sally Smith a été enlevée dans un village de l'actuel Bénin, en Afrique de l'Ouest, par des marchands d'esclaves.
Cette esclave a vécu jusqu'en 1937 en Alabama.
Sally Smith est restée en Alabama pendant plus de 70 ans dans la plantation où elle servait comme esclave.
La chercheuse Hannah Durkin a pu découvrir l'existence et l'histoire de cette dernière esclave dans des comptes rendus de première main et des dossiers de recensement.
Jusqu'ici le dernier esclave qui était arrivé aux Etats-Unis était un homme mort en 1935.
Le Dr Durkin, dont les recherches ont été publiées dans la revue "Slavery and Abolition", dit qu'il semble presque "choquant" que son histoire soit si proche de notre époque.
Enlevé à 12 ans
Sally Smith qui s'appelait à l'origine Redoshi, a été enlevée par des marchands d'esclaves en 1860 dans un village de l'actuel Bénin.
Le Dr Durkin pense qu'elle avait 12 ans lorsqu'elle a été transportée sur l'un des derniers navires négriers à se rendre aux États-Unis, avec plus de 100 autres hommes, femmes et enfants.
Elle a été achetée par un banquier et propriétaire de plantation de l'Alabama et a reçu son nom de famille, Smith.
Bien que l'esclavage ait été aboli cinq ans après son arrivée aux Etats-Unis, Redoshi a continué à travailler dans le même domaine, vivant avec son mari, qui avait également été enlevé dans la même région d'Afrique de l'Ouest. Le couple avait eu une fille.
Les chercheurs affirment qu'elle est restée dans cette même plantation pendant plus de 70 ans après la fin de l'esclavage - et qu'elle a été la dernière personne connue qui a fait le passage forcé depuis l'Afrique.
Voix perdues
M. Durkin dit que certains détails de l'histoire de Redoshi ont été enregistrés au XXe siècle, lorsque des historiens et des militants des droits civiques ont commencé à documenter les expériences de personnes amenées d'Afrique en esclavage.
En rassemblant les morceaux de l'histoire et en les comparant avec le recensement et les documents publics, le Dr Durkin a découvert que Redoshi avait vécu à Selma, en Alabama, jusqu'à sa mort, à l'âge de 89 ou 90 ans environ.
Il y aurait d'anciens esclaves qui auraient vécu plus tard, comme ceux qui sont nés esclaves, mais aucun de ceux qui ont été enlevés en Afrique n'est jusqu'ici connu pour avoir vécu plus tard que Redoshi.
Redoshi a eu une enfance paisible avant d'être capturée par des membres d'une autre tribu locale et amenée à des marchands d'esclaves.
Elle a subi le régime esclavagiste fait de "coups", de "coups de fouet" et de "meurtres", mais, d'après les recherches du Dr Durkin, elle a su faire preuve de résistance, en transmettant une partie de sa langue natale à sa fille et en conservant sa culture et son identité africaines.
TROIS MILLIARDS INJECTES DANS LE VACCIN CONTRE LE COL DE L’UTÉRUS CHEZ LES JEUNES FILLES
(SénePlus.com,Dakar) Le Sénégal a déclenché la vaccination de masse des jeunes filles contre le cancer du col de l’utérus.
Même si une polémique s’était installée autour du vaccin, l’Etat a déjà déboursé 3 milliards sur les 30 nécessaires pour protéger les filles contre ce cancer qui tue des milliers de femmes chaque année au Sénégal selon Mamadou Ndiaye directeur de la prévention.
LE MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT PREND LES DEVANTS
«Il y a urgence à mettre fin à l’encombrement urbain, à l’insalubrité, aux occupations illégales de l’espace public et aux constructions anarchiques des zones inondables comme le technopole de Dakar»
Le colonel Boucar Ndiaye, directeur des aires marines communautaires protégées au ministère de l’Environnement et du développement durable, a procédé avec ses hommes à une visite de prise de possession dans la grande zone des Niayes, communément appelée technopole. Une visite qui fait suite à la signature du décret, le 29 mars dernier, par le chef de L’Etat instituant l’érection de cette zone en réserve naturelle urbaine.
«Il y a urgence à mettre fin à l’encombrement urbain, à l’insalubrité, aux occupations illégales de l’espace public et aux constructions anarchiques des zones inondables comme le technopole de Dakar». Ces propos tenus par le chef de l’Etat à l’occasion de son discours , suite à sa prestation de serment du 2 avril dernier, a été le prétexte trouvé par le Colonel Boucar Ndiaye, directeur des aires marines communautaires protégées au ministère de l’Environnement et du développement durable pour faire une visite de prospection de ce qui constituait jadis le poumon vert du département de Pikine. Sur une superficie d’environ 300ha, délimitée au sud par la route nationale N1, de la Patte d’oie au Rond-point de Khourounar, à l’Est par la route qui relie le Rond-point Khourou-Nar au college Canada, au nord par le cordon dunaire qui longe les Hlm Paris et les Hlm Las Palmas, à l’Ouest par la bordure de la Patte d’oie Builders, la grande Niaye est une dépression où convergent les eaux provenant de la nappe phréatique et des eaux pluviales.
Avec un rôle écologique sans commune mesure, la zone des Niayes contribue au maintien de la biodiversité en servant d’habitat à des espèces floristiques et faunistiques remarquables, ce qui lui confère le statut de Zone d’importance pour la conservation des oiseaux (Zico). En même temps, elle constitue un lieu de reproduction et d’étapes migratoires pour 239 espèces d’oiseaux. Mais, depuis quelques années, cet espace vert est en train de perdre son caractère d’antan, pour céder la place à des occupations anarchiques qui étouffent le milieu. Trouvé sur place, Edguard Diatta est un pêcheur à l’épervier qui exerce son activité dans la grande Niaye depuis 2005. Il fait savoir au Colonel Ndiaye que la pêche n’est plus aussi fructueuse qu’à ses débuts dans cette zone. Une situation qui s’explique, selon lui, par le surnombre de pêcheurs dans la zone, mais aussi une exploitation abusive des ressources.
Par ailleurs, Edouard Diatta dénonce devant les hommes du Colonel Ndiaye, que «cet endroit est devenu un dépotoir d’ordures, cumulé à l’activité illicite des charretiers qui viennent prendre le sable pour aller le revendre ». A quelques 150 mètres, un gardien est en train de prendre son petit déjeuner sous le regard des hommes de la direction de l’environnement. Il explique au Colonel qu’il est là en tant que gardien des terres qui appartiendraient à un certain Boura Diouf. Des activités de remblaiement au dépôt d’ordures, en passant pour des constructions tous azimuts, cette grande zone des Niayes a perdu toute sa beauté et sa verdure qui faisaient d’elle le poumon vert de Pikine.
COLONEL BOUCAR NDIAYE, DIRECTEUR DES AIRES MARINES COMMUNAUTAIRES «Nous sommes prêts… pour appliquer les dispositions réglementaires en la matière»
« C’est une visite de reconnaissance et de prise de position parce que, désormais, ce site de la grande Niaye de Pikine communément appelé technopole est érigé en réserve naturelle communale, c'est-à-dire une aire protégée dont la gestion doit obéir à des normes. Nous sommes donc venus aujourd’hui pour faire de la prospection et aussi faire une prise de contact avec les occupants du milieu pour sensibiliser, informer du changement de statut du site et aussi informer des dispositions à prendre pour la gestion dans le futur. C’est ce qui nous a amené à consulter les différentes zones les plus menacées dont celle de la zone située à la cité Fayçal et nous avons remarqué que malgré les sommations des autorités administratives, les activités de remblais continuent. On a remarqué des remblais qui s’accompagnent d’une agression de la nature parce que les palmiers qui étaient ici sont tous terrassés pour la simple raison que les occupants ne sont intéressés que par l’espace pour la construction d’immeubles.
L’autre constat, c’est que la zone est un véritable dépôt d’ordures, outre les activités liées à l’exploitation des végétations. Il est à noter aussi l’absence d’oiseaux dans la zone. Il faut rappeler que la présence des oiseaux est liée à 3 critères fondamentaux : la quiétude, la disponibilité alimentaire dont les poissons et nous avons rencontré par ailleurs des pêcheurs qui viennent quotidiennement pour pêcher, ce qui diminue les proies. L’autre critère fondamental, c’est la pollution. Il y a des oiseaux qui ne fréquentent pas les zones polluées et on a vu certains oiseaux indicateurs de pollution tels les milans, les corbeaux etc .Il y a aussi le fait qu’il n’y a pas assez d’eau dans la zone due aux activités de remblaiement et aussi à l’absence de pluies régulières, ce qui fait monter la salinité et du coup certains poissons disparaissent donc les oiseaux migrent vers d’autre zones. Quid de l’occupation des terres ?
Certains occupants sont détenteurs de titres légaux. Mais dans le décret de déclassement, il est clairement stipulé que même ces titres légaux peuvent faire l’objet de reclassement dans le domaine public pour des raisons publiques et pour les occupants illégaux, ils devront quitter dans les délais qui leur seront communiqués. Nous allons discuter avec eux sans utiliser la force pour le moment. Mais, il faut signaler que nous sommes venus nous installer pour appliquer les dispositions réglementaires instituées en la matière. Nous allons communiquer, discuter mais cela nous empêchera pas d’appliquer les dispositions, dans la mesure où le Sénégal s’est engagé à travers la convention de Ramsar à protéger les aires humides»
GENERATION FOOT-AS PIKINE AU SOMMET, DERBIES MBOUROIS ET DAKAROIS QUI PROMETTENT
Le match qui oppose, au stade Djiby Diagne de Deni Biram Ndao, Génération Foot, leader de la Ligue 1, à son dauphin l’AS Pikine, sera la rencontre phare de la 20e journée du championnat de Ligue 1 qui se joue, ce dimanche 7 avril.
Génération Foot qui compte cinq points d’avance (1er ; 34 points) sur son adversaire du jour, devra profiter de ce duel au sommet pour consolider sa place et surtout tenir à bonne distance ses différents concurrents dans la dernière ligne droite qui mène au titre. Alors que les Pikinois tiennent une bonne occasion de rester sur les talons du leader mais aussi, de se maintenir dans le peloton de tête à quelques journées de la fin du marathon.
Dans cet élan, l’équipe de la banlieue dakaroise gardera sans doute un œil sur ses suivants immédiats qui peuvent dès cette journée, la doubler au classement. Il s’agit du Casa Sports (3e, 28 pts) et de Dakar Sacré cœur (4e) qui se suivent au classement avec le même nombre de points (28 points). Les deux équipes s’affronteront au stade Léopold Senghor, dans une rencontre qui promet. Le Jaraaf qui pointe à la 5e place (27 pts), va de son côté, livrer au stade Léopold Senghor, le derby dakarois qui l’oppose toujours à l’Union sportive Goréenne (10e, 23 points).
Le second derby de la 20e journée ne manquera pas non plus de piquant pour le public mbourois qui fera le déplacement à Caroline Faye. Il va opposer le Stade de Mbour (8e) à Mbour Petite Côte (7e). Un choc plein d’enjeux pour les deux équipes qui comptent non seulement, le même nombre de points (24 points) mais tout aussi, soucieuses de s’éloigner un peu plus de la zone rouge.
Après son dernier succès devant l’Us Gorée (0-1), en match retard de la 15e journée, les Galactiques (9 ; 24 points) voudront pour leur part rester dans cette bonne dynamique enclenchée depuis dix journées. Il leur suffit d’enchainer face au Ndiambour de Louga (11e ; 23 pts), qu’ils iront rendre visite au stade Alboury Ndiaye.
Première équipe non relégable, la Douane (12e ; 21 pts) accueillera au stade Amadou Barry, la Sonacos de Diourbel, actuelle lanterne rouge (14 pts ). Au stade Galandou Diouf, les Rufisquois de Teungueth Fc affronteront une équipe de la Linguére de Saint Louis mal-en-point et actuellement première équipe relégable (13e ; 16 points).
KOUNGUEUL 30 POUR CENT DES ENFANTS SANS PIÈCE ÉTAT CIVIL
(SénePlus.com ,Dakar) 30% des enfants du département de Koungueul n’ont pas de pièce d’état civil.
La situation est dramatique et injuste pour ces milliers d’enfants dont l’avenir est compromis par le seul fait de l’irresponsabilité de leurs parents et l’inertie de l’administration.
L’ancien ministre Assane Diop vient de lancer un SOS pour aider ces enfants. il indexe les parents et parle de laxisme.
Les séances d’entrainement de footballeurs et de prestation de faux lions communément appelée «Simb gaindé» qui devaient être des moments de détente et de réjouissance dans la journée du 4 avril, fête de l’indépendance du Sénégal, ont viré au drame dimanche dernier. Lors d’une rixe, Bacary Diédhiou, qui intervenait pour séparer les antagonistes, a été mortellement poignardé au dos. Son présumé meurtrier T. Aw a été arrêté par la Brigade de gendarmerie de Keur Massar.
La fête de l’indépendance s’est terminée dimanche dernier dans le sang, la douleur, la bagarre, un saccage de domiciles, de véhicules et un incendie volontaire au quartier Keur Pathé de Keur Massar. Au cours d’une bagarre, Bacary Diédhiou alias Papi Diola, 25 ans et mécanicien, a été mortellement poignardé au dos, alors qu’il tentait de ramener le calme chez les antagonistes. Des per- sonnes ont été blessées parmi lesquelles Abdou Fall, dans un état critique, qui a été transporté à la clinique Mame Dior. Au moment où nous nous met- tons sous presse, 9 personnes ont été interpellées par la Bri- gade de gendarmerie de Keur Massar. Il s’agit du présumé meurtrier T. Aw, des individus suspectés d’avoir saccagé le domicile du maire de la Commune de Keur Massar,
Moustapha Mbengue, des personnes qui auraient pris part à la bagarre et d’autres à qui il est reproché d’avoir mis le feu sur le domicile du présumé meurtrier.
Selon nos sources, deux camps se sont affrontés. Le premier était composé de joueurs de football qui s’activaient sur un terrain. Pour le second, il s’agit d’un groupe de faux lions, communément appelé «Simb Gaindé» qui faisaient une prestation. Provocateurs, les faux lions faisaient des irruptions sur le terrain, ce qui avait fini par agacer les joueurs. Il il s’en est suivi un échange de propos aigres-doux. Puis une bagarre a éclaté.
Pour que tout le monde revienne au calme, Bacary Diédhiou est intervenu. Il a été poignardé au dos par T. Aw. Evacué à Keur Massar, il n’a pas pu recevoir les soins nécessaires faute d’un plateau technique adéquat. Transféré à Thiaroye, il a fini par succomber à ses blessures. Informées de cette mort d’homme, les populations, furieuses, ont attaqué le domicile du maire, cassé son véhicule, lui reprochant d’avoir autorisé la manifestation des faux-lions.
Loin de s’en tenir là, elles ont poursuivi leur expédition punitive et mis le feu au domicile du présumé meurtrier T. Aw.
Des suspects sont activement recherchés et d’autres interpellations vont sans doute suivre.