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5 août 2025
LES ECLAIRAGES DU PR MOUSSA DIAW ET DE BABACAR BA
De l’avis de Moussa Diaw, Pr de Science politique et de Babacar Ba du Forum du justifiable, le chef de l’Etat a prononcé un discours solennel et unificateur qui répond aux attentes du peuple sénégalais.
Le président Macky Sall a prêté serment devant Dieu et la nation sénégalaise hier, mardi 2 avril 2019. A cette occasion, de l’avis de Moussa Diaw, professeur de Science politique à l’université Gaston Berger et de Babacar Ba du Forum du justifiable, le chef de l’Etat a prononcé un discours solennel et unificateur qui répond aux attentes du peuple sénégalais. Tout en relevant que parfois, il y a un écart entre les discours et la réalité, ils appellent l’opposition à répondre à la main tendue de Macky Sall.
MOUSSA DIAW, PROFESSEUR DE SCIENCE POLITIQUE A L’UBG DE SAINT-LOUIS : «C’est un discours qui a tracé un certain nombre de pistes»
«C’est un discours solennel dans un contexte particulier de prestation de serment, c’est aussi un point important de la prise en charge de ses responsabilités à la tête de l’Etat. Il a tracé un certain nombre de pistes. Tout d’abord il a réitéré son appel au dialogue ; ensuite il a noté les points essentiels pour relever le défi pour son quinquennat, où il place les jeunes et les femmes au cœur de ses préoccupations en termes de formation et de création d’emplois et tout cela dans le cadre général du Plan Sénégal émergent. Il faut aussi noter qu’il y a des aspects importants qui ont été relevés par le président du Conseil constitutionnel. Relativement au comportement des hommes politiques, à leur discours et à la nécessité d’établir la concertation pour permettre aux deux camps de s’assoir et de discuter pour le renforcement de la démocratie.
SUR LA POSTURE DE L’OPPOSITION
Dans une démocratie, les acteurs doivent avoir une capacité de dépassement pour penser l’avenir d’un pays. La politique de la chaise vide n’a jamais été probante, et n’a jamais produit un résultat conséquent. Il faut que l’opposition puisse participer à ce dialogue. Ce qu’il faudrait maintenant, c’est voir les conditions de ce dialogue et c’est ça justement le problème. Le terme de référence de ce dialogue doit refléter les points de vue des uns et des autres c'est-à-dire les objections de l’opposition doivent être considérées et placées au cœur de la discussion. Dans un cadre de dialogue, on doit tenir compte des avis des uns et des autres et faire un rapprochement des points de vue. Mais, la majorité ne doit pas imposer les termes du dialogue. Il faut instaurer la confiance, que les gens puissent discuter et surtout penser l’avenir. Maintenant que les élections sont passées, il faut savoir tourner la page et faire de sorte à garantir les prochaines élections pour qu’il ne puisse y avoir de contestations majeures.
REFORME DE L’ADMINISTRATION ET DU SYSTEME POLITIQUE
Il a parlé de la nécessité de simplifier le travail de l’administration, de la rendre moins bureaucratique, faciliter la transmission des documents aux citoyens et cela est indispensable. Et pour cela, des mesures doivent être prises pour que l’administration puisse répondre de façon rationnelle et rapidement aux attentes des citoyens. Il faut aussi réformer le système politique sénégalais, c’est à dire penser à un autre système pour le rendre dynamique à travers des réformes qui visent à séparer les pouvoirs. Réduire le pouvoir du président de la République notamment ses rapports avec la justice, le législatif et avec l’Assemblée. Bref, il faut une redistribution des pouvoirs et aussi assainir les partis politiques au Sénégal et faire en sorte que les partis politiques soit en règle...»
BABACAR BA, FORUM DU JUSTICIABLE : «C’est un discours à la hauteur des attentes»
«C’est un discours rassembleur, unificateur, un discours qui, aujourd’hui traduit ce qu’on attend du président de la République. C’est un discours qui traduit ce que les Sénégalais attendent de nos chefs d’Etat. C’est un discours que nous apprécions à sa juste valeur. Mais, parfois, il y a un écart entre les discours et la réalité. C’est ce qu’on attendait en tout cas du président de la République, un discours à la hauteur d’autant plus qu’aujourd’hui il y avait ses homologues, les chefs d’Etat. Donc, c’est un discours que nous saluons à sa juste valeur.
APPEL RENOUVELE AU DIALOGUE
L’appel au dialogue, c’est quelque chose que nous saluons à sa juste valeur. Et je pense que le Forum du Justiciable, par rapport à l’appel que le président avait fait suite à la proclamation des résultats définitifs par le Conseil constitutionnel, nous l’avions apprécié parce que c’est ça le Sénégal. Le Sénégal, c’est une seule nation. On ne peut pas le diviser. On est parti à des élections, chacun a essayé de tirer de son côté. C’est vrai qu’il y a eu des échanges de mots, mais après la proclamation des résultats, on doit s’identifier à ce qu’on appelle l’unité nationale. C’est pourquoi, quand le président de la République avait lancé ce dialogue-là, on a salué et on a même demandé aujourd’hui à l’opposition de répondre à ce dialogue. Parce que l’opposition ne peut pas continuer à faire ce qu’on appelle la politique de la chaise vide. Ne serait-ce qu’aller répondre pour entendre ce que le président va dire. Je pense que l’opposition doit répondre à ce dialogue-là et encore une fois, nous saluons le fait que le président de la République a réitéré ce dialogue parce qu’on a en besoin. Ce qui fait qu’aujourd’hui, ce serait une valeur ajouté pour le Sénégal qu’Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Issa Sall, Madické Niang viennent en tout cas apporter leur soutien au président de la République. Donc, ce dialogue-là, c’est une nécessité pour le Sénégal. Maintenant, il faudrait que ça soit un dialogue sincère. Là également, il faut le préciser, et je pense que l’appel que le président a lancé, jusqu’à la preuve du contraire, c’est un appel qui est sincère, de bonne fois parce que ça ne sert à rien également de faire un appel et que ça ne soit pas sincère.
DE LA QUESTION DES REFORMES
Je pense que la réforme de l’administration devrait même être l’une des priorités du président. Aujourd’hui, ce qui se passe au niveau de l’administration, c’est inimaginable parce que l’administration sénégalaise ne travaille pas. Ce qui se passe dans l’administration sénégalaise est inconcevable, et il faut aussi réformer pour minimiser les risques de corruption. Aujourd’hui, c’est l’administration sénégalaise qui sous-tend la bonne marche du pays. Au niveau du Forum de Justiciable, on aurait souhaité que le président apporte, dans les meilleurs délais ou bien applique le plus rapidement possible les réformes judiciaires. Et les réformes sont là. Les réformes qui se sont dégagées des Assises nationales, de la Commission nationale de réforme des institutions, mais également les réformes qui se sont dégagées du Colloque de l’Ums (Union des magistrats du Sénégal, ndlr).»
LES CONDUCTEURS INDEXENT LA REFORME DE L’HYDRAULIQUE RURALE
Face à la presse hier à Thiès, Cheikh Wagne, Président de la Fédération Nationale des conducteurs et gérants de forages du Sénégal a vivement fustigé la réforme entreprise par l’Etat du Sénégal, dans la gestion de l’hydraulique rurale.
Avec la récente réforme de l’hydraulique rurale, l’alimentation en eau du monde rural est plus que jamais problématique dans certaines zones, avec des pannes récurrentes, des suspensions de la fourniture d’électricité faute de paiement de factures». C’est l’avis de Cheikh Wagne, Président de la Fédération Nationale des conducteurs et gérants de forages du Sénégal, qui faisait hier face à la presse à Thiès.
Face à la presse hier à Thiès, Cheikh Wagne, Président de la Fédération Nationale des conducteurs et gérants de forages du Sénégal a vivement fustigé la réforme entreprise par l’Etat du Sénégal, dans la gestion de l’hydraulique rurale. Pour lui, avec cette réforme, l’alimentation en eau du monde rural est plus que jamais problématique dans certaines zones, avec des pannes récurrentes, des suspensions de la fourniture d’électricité faute de paiement de factures. La position des conducteurs, dit-il, a été constante dès le départ avec un accord parfait sur la réforme du sous-secteur de l’hydraulique rurale. Mais, s’empresse-t-il d’ajouter, l’Etat du Sénégal a lancé des délégations du service public, autrement dit il a privatisé les forages sans une réelle concertation avec les acteurs, et des fermiers ont été choisis dont Aquatech pour la région de Thiès. Et depuis, le début de cette gestion, le constat est qu’il y a beaucoup de manquements. C’est ainsi que des retards de paiement de salaire sont notés pour la plupart des travailleurs, ainsi que des compressions de personnels. Il s’y ajoute un problème d’approvisionnement en carburant pour les groupes électrogènes ; ce que les anciens de l’Association des Usagers des Forages Ruraux (ASUFOR) faisaient de façon remarquable. Selon lui, en ce qui concerne les forages connectés au réseau de la Sénégal comme Mérina Dakhar, Thilor, l’électricité est régulièrement suspendue par la Sénélec, comme c’est le cas actuellement, pour faute de non paiement des factures. Pour le cas de Mérina Dakhar, révèle Cheikh Wagne, l’électricité est coupée au niveau du forage chaque deux mois. Celui de Thilor est tombé en panne pendant 21 jours et les populations ont connu toutes les souffrances du monde parce que tout simplement la société qui devait agir promptement ne l’a pas fait. De l’avis du Président de la Fédération Nationale, du temps de la gestion des ASUFOR, qui travaillaient de concert avec les conducteurs, de pareilles situations ne se sont jamais produites dans la commune de Mérina Dakhar. Pour lui, c’est parce qu’il y a un déficit d’organisation au niveau de ces fermiers, surtout Aquatech. C’est pourquoi, dit-il, « nous lançons un appel à l’Etat du Sénégal, pour qu’il prenne ses responsabilités avant que le pire ne se produise ». Il ajoute que dans cette perspective, la fédération nationale tend la main à l’Etat, pour donner des propositions concrètes afin que la réforme soit inclusive et réussie, pour le bonheur de tous. Sur les accusations des responsables d’Aquatech, faisant état d’une démarche de sabotage de certaines Asufor du processus de mise en œuvre de la réforme, Cheikh Wagne répond qu’il n’est pas au courant de telles initiatives. Pour lui, il faut aussi comprendre que quelqu’un qui a des limites dans ce genre de situation est toujours enclin à accuser gratuitement les autres. Mais, dit-il, la vérité est que si Aquatech pouvait véritablement faire grand-chose, la réforme ne serait pas aujourd’hui à ce stade dans la région de Thiès. Ce qui est constant, dit-il, est qu’Aquatech est sur pied d’œuvre depuis un an, mais c’est un échec patent. Il poursuit : « nous alertons l’Etat du Sénégal pour dire que nous sommes constants dans ce que nous disons tous les jours. Nous sommes pour la réforme du sous-secteur de l’hydraulique rurale dans sa phase de gestion. Mais dans les faits, il est maintenant clair que la décision prise par l’Etat dans ce sens n’est pas du tout la bonne car Aquatech ne parvient même pas à approvisionner les forages en carburant, ou payer les factures à temps ».
PAPE BAYE DIOP, RESPONSABLE D’AQUATECH A THIES «AUCUNE TRANSITION NE PEUT SE FAIRE DE FAÇON RÉUSSIE A 100%
Interrogé sur les récriminations de la fédération des conducteurs de forages, Pape Baye Diop, responsable d’Aquatech à Thiès, répond : « on est dans une phase de transition et la vérité est qu’aucune transition, surtout liée à un contrat avec l’Etat, ne peut se faire de façon réussie à 100%. L’Etat du Sénégal devrait faire une remise à niveau de toutes les installations, sachant qu’elles sont d’une vétusté avérée. C’est à la suite de cette mise à niveau que devrait se faire un inventaire contradictoire avant leur gestion, pendant toute la durée du contrat de 10 ans. Mais, même si l’inventaire contradictoire a été fait, il n’en est pas de même pour la remise à niveau. Nous avons pris sur nous la décision de démarrer en attendant la remise à niveau. Le résultat est que nous avons trouvé des installations dans un état assez critique pour certains cas, mais aussi des situations de fait dans le monde rural avec des abonnés sans compteurs, sans système de comptage, notamment pour les maraîchers. C’est ainsi que beaucoup de difficultés ont surgi et dès le démarrage le 1er avril 2018, des urgences se sont signalées et il fallait parer au plus pressé, notamment les forages en panne». En ce qui concerne l’électricité, il affirme qu’il y a un problème de changement de police d’abonnement car les factures sont toujours émises au nom de l’ex ASUFOR qui était une association à but non lucratif. «Nous procédons au changement de police au fur et à mesure car il y a beaucoup de forages à gérer. C’est pourquoi nous recevons souvent les factures en retard. Il y a des GIE assez réactifs qui répercutent très tôt les factures qu’ils reçoivent tandis que d’autres ne le font pas, et ne les amènent qu’après la coupure pour défaut de paiement. En tout cas, nos techniciens sont sur le terrain et nous commençons maintenant à apercevoir le bout du tunnel, sachant que la remise à niveau sonnera le véritable départ d’autant plus que la banque Mondiale a maintenant décaissé les financements et l’OFOR a lancé tous les appels d’offre pour les remises à niveau dans la région de Thiès et Diourbel.
ME MADICKE NIANG DÉNONCE UN RÈGLEMENT DE COMPTE POLITIQUE
Me Madické Niang est très amer. Il est monté au créneau pour dénoncer vigoureusement les actes antirépublicains du Premier ministre et du président de l’Assemblée nationale contre deux responsables de sa coalition.
Me Madické Niang condamne la chasse à l’homme dont ont fait l’objet deux responsables de sa coalition. Il s’agit exactement de Cheikh Abdou Ndiaye coordonnateur de la coalition Madické2019 dans la région de Louga, et de Mandiangane Fall coordonnateur de la région de Fatick. Ils ont été relevés de leurs fonctions administratives sur instructions du Premier ministre et du président de l’Assemblée nationale. Me Madické Niang dénonce ainsi l’instrumentalisation de l’État à des fins de règlement de compte politique.
Me Madické Niang est très amer. Il est monté au créneau pour dénoncer vigoureusement les actes antirépublicains du Premier ministre et du président de l’Assemblée nationale contre deux responsables de sa coalition. En effet, Mahammad Boun Abdallah Dionne et Moustapha Niasse ont respectivement relevé de leurs fonctions Cheikh Abdou Ndiaye et Mandiangane Fall pour des raisons purement politiques. Coordonnateur de la coalition Madické 2019 dans la région de Louga, le premier qui était en fonction à la Délégation Générale pour le pèlerinage à la Mecque a été limogé sur instruction du Premier ministre. Le deuxième, coordonnateur de Madicke2019 dans la région de Fatick, serait relevé de ses fonctions administratives, sur décision du président de l’Assemblée nationale. «Ces décisions politiques sont la manifestation d’une vraie chasse à l’homme qui a été lancée par le camp du pouvoir contre ces hommes de valeur dont le seul tort est leur appartenance à la coalition Madické2019. Cela prouve à suffisance que le pouvoir continue d’instrumentaliser l’État à des fins de règlement de compte politique», fulmine l’ancien ministre des Affaires étrangères. Il se dit choqué par ces actes qui violent l’Etat de droit et la démocratie. «Je condamne avec la dernière énergie ces décisions anti républicaines qui sont une violation flagrante de la liberté d’opinion garantie par notre Constitution», tonne Me Madické Niang qui estime que ces décisions sont en déphasage avec la main tendue du président de la République à l’opposition.«Ces mesures posent de sérieux problèmes au moment où une invitation au dialogue est lancée à l’opposition par le Président Macky Sall», martèle Me Madické Niang dans un communiqué reçu à «L’As».
L’ATLANTIQUE SUD ET LES OCEANS DU MONDE EN DANGER
En conférence de presse hier mardi 2 avril 2019, les trois programmes scientifiques au cœur de «The océan Mapping Expédition» ont dévoilé les derniers résultats en date du niveau de pollution des océans traversés.
L’expédition engagée dans un tour du monde de quatre ans (2015-2019) dans le cadre de «The océan Mapping Expédition», dans le sillage de Magellan et à bord du voilier Suisse Fleur de Passion est en escale à la base navale de Dakar du 28 mars au 8 avril. En conférence de presse hier mardi 2 avril 2019, les trois programmes scientifiques au cœur de cette expédition, ont dévoilé les derniers résultats en date du niveau de pollution des océans traversés.
Des recherches menées à travers différents programmes scientifiques sur la pollution sonore et micro-plastique ainsi que sur des gaz à effet de serre à la surface des océans montrent combien l’environnement est menacé, à dit le président de la Fondation Pacifique. Il s’exprimait en conférence de presse hier, mardi 2 avril 2019, marquant l’escale au Sénégal du voilier Suisse Fleur de Passion dans le cadre de «The océan Mapping Expédition», tour du monde de 4 ans (2015-2019) dans le sillage de Magellan mêlant science, éducation et culture.
Tout en relevant les découvertes alarmantes faites par les expéditeurs sur le niveau de pollution des océans traversés, il indique que «The océan Mapping Expédition» et son voilier Fleur de Passion apportent un nouvelle approche des enjeux océanographiques à la communauté scientifique en terme de collecte de donnés de terrain de référence, à dit Samuel Gardez vice-président pour les affaires publique de la Fondation Pacifique de Genève qui pilote l’expédition. De l’avis de M. Gardez, les donnés collectées par The Mapping Expédition soulignent combien il est important de pousser plus loin les observations pour mieux déterminer le processus dictant le rôle du réservoir ou émetteur de l’Atlantique sud en ce qui concerne les gaz à effet de serre sur tous les océan du monde.
En effet, de l’Atlantique du sud à l’océan Indien, jusqu’à l’Asie du Sud-est, le programme Micro mégas sur la pollution méso et micro plastique, en partenariat avec l’ONG Oceaneye, révèle que plus de 90% des eaux de surface analysées contiennent des particules plastiques. Et ceci, dans la dimension mesurée avec une pollution moyenne record de 551 g/km2 en Asie du Sud-est. En Atlantique du Sud, les concentrations de CH4 et de CO2 sont très étonnement basses. Parce que, entre Le Cap et Dakar, bien que la région soit considérée comme un réservoir de dioxyde de carbone, ces basses concentrations sur la surface de l’Atlantique indiquent que l’Atlantique du Sud pourrait être un réservoir inattendu de gaz à effet de serre, explique Pr McGinnis de l’Université de Genève, un des responsable du programme «The Winds of Change».
Des observations similaires au dessus de l’océan Indien, en 2018, montrent que cet océan peut être un réservoir de méthane. Le Professeur McGinnis, d’ajouter: «c’est la première fois au monde que nous avons été en mesure d’observer et de quantifier les concentrations de méthane et de carbone à la surface des océans». La pollution moyenne de l’ensemble des échantillons collectés est de 26 g/km2 en micro-plastique et de 195 g/km2 en méso-plastique, soit une concentration moyenne de 221 g/km2 note-t-il. L’Asie du Sud bat tous les records de pollution plastique, avec en moyenne de 551 g/km2. L’échantillon le plus pollué a été collecté au large de l’archipel de Palau, en Micronésie, avec une pollution 50.546 g/km2. La Barrière de Corail s’avère aussi fortement polluée, avec une concentration mesurée à 855g/km2.
L’escale de Dakar entre dans le cadre de la coopération bilatérale entre le Sénégal et la Suisse, mais également du partenariat entre l’université de Genève et l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. L’objectif de ce voyage est de mesurer l’impact humain sur les océans et sensibiliser aux enjeux de développement durable au terme de quatre semaines de navigation depuis Le Cap jusqu’à Dakar.
ABDOULAYE BALDE VEUT GARDER LA MAIRIE DE ZIGUINCHOR
(SénePlus.com,Dakar) La bataille de Ziguinchor est lancée.
Ebranlé par la victoire de Sonko à Ziguinchor, Abdoulaye Baldé engage la bataille des locales. Il compte s’investir à fond pour convaincre l’électorat du sud.
Le maire se dit confiant pour remporter la prochaine élection et n’a pas peur de Sonko ou de quiconque.
ISMAILA SARR PARMI LES 11 FINALISTES
L’attaquant sénégalais de Rennes, Ismaila Sarr, figure parmi les 11 finalistes de l’édition 2019 du "Prix Marc-Vivien Foé", récompensant le meilleur footballeur africain évoluant en Ligue 1 française, annonce le site de RFI.
L’ancien sociétaire de l’académie Génération Foot est le seul international sénégalais à faire partie de cette liste publiée ce mardi. Outre Ismaïla Sarr, on y trouve Yunis Abdelhamid (Maroc, Stade de Reims), Youcef Atal (Algérie, Nice), Stéphane Bahoken (Cameroun, Angers), Denis Bouanga (Gabon, Nîmes), Max-Alain Gradel (Côte d’Ivoire, Toulouse), François Kamano (Guinée, Bordeaux). Il y a aussi Wahbi Khazri (SaintEtienne, Tunisie), Lebo Mothiba (Afrique du Sud, Strasbourg), Nicolas Pépé (Côte d’Ivoire, Lille), Bertrand Traoré (Burkina Faso, Lyon). Le vainqueur sera connu le 13 mai et succèdera au Camerounais Karl Toko-Ekambi, qui a quitté Angers pour joindre Villaréal (Espagne) lors du marché estival des transferts.
Dans cette liste des 11 nominés établie par les services des sports de Radio France Internationale (RFI) et de France 24, seuls les défenseurs Yunis Abdelhamid (Stade de Reims/Maroc) et Youcef Atal (OGC Nice/Algérie) n’évoluent pas aux avant-postes. S’y ajoute que la présélection de 2019 "a beaucoup changé par rapport à celle de 2018", ajoute le site de RFI, soulignant que "comme Abdelhamid, Atal et Bahoken, Denis Bouanga (Nîmes Olympique/Gabon), François Kamano (Girondins de Bordeaux/Guinée), Lebo Mothiba (RC Strasbourg/Afrique du Sud) et Ismaïla Sarr (Stade rennais/Sénégal) n’étaient pas là l’année passée". Le Guinéen Kamano était en revanche présent en 2017, tandis que Mothiba, qui vient de gagner la Coupe de la Ligue, est le tout premier SudAfricain nominé pour cette distinction.
Le "Prix Marc-Vivien Foé" ne concerne que les joueurs de Ligue 1 qui défendent les couleurs d’une équipe nationale africaine, signale le site de RFI, précisant que "cent personnes – journalistes, consultants, anciens joueurs, etc. – ont été invitées à voter pour l’édition 2019". "Chaque juré doit choisir trois joueurs en avril, et le premier choisi reçoit 5 ponts, le 2e 3 points, et le 3e 1 point", écrivent les organisateurs du prix, le vainqueur devant être celui totalisant le plus de points.
(SénéPlus.com,Dakar) Tanor Dieng invite khalifa sall à revenir à la maison socialiste. L’ancien maire de Dakar est courtisé par ses camarades socialistes.
Le SG du PS invite Khalifa Sall au dialogue interne instauré par les socialistes pour amorcer une nouvelle phase et renforcer le parti. Il veut faire de la réunification du part une réalité.
(SénePlus.com,Dakar) C’est un véritable drame social que vivent les employés du PCCI le premier centre d’appel de l’Afrique de l’Ouest. Ils courent derrière leurs salaires depuis des mois.
Ils ont été endurants mais devant 14 mois d’arriérés de salaires, les employés du PCCI ont craqué. Ils réclament leur argent.
Dans le désarroi, ils demandent l’aide des autorités pour retrouver leur dignité bafouée par une galère sans fin.
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LES ENJEUX DE LA DEUXIÈME PHASE DU PSE
Les réformes de l’administration, l’encombrement urbain, la spéculation foncière, les constructions anarchiques, la jeunesse – Macky décline les grands axes de son quinquennat
Le chef de l'Etat a fait part lors de sa prestation de serment, de sa volonté d'oeuvrer pour un "Sénégal nouveau" au cours de son second mandat. Un quinquennat axé sur le déroulement de la phase 2 du PSE.
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JE SERAI LE PRÉSIDENT DE TOUS LES SÉNÉGALAIS
Le président Macky Sall a rassuré ses compatriotes ce mardi, lors de sa prestation de serment, sur l'approche inclusive qu'il entend impulser à son quinquennat
Après avoir reconnu le mérite du peuple sénégalais dans le déroulement de la présidentielle du 24 février, le président Macky Sall réitère son engagement d'oeuvrer pour le bien-être de tous ses compatriotes.