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8 août 2025
MACKY MAINTIENT LE SUSPENSE !
Macky Sall cache son jeu ! Il n’a absolument rien laissé apparaître lors du dernier conseil des ministres de son septennat tenu hier, mercredi 27 mars.
Taquin, comme d’habitude, il s’est entretenu avec l’ensemble des ministres, a reçu les différents dossiers déjà remis au Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah, les a invité à déjeuner, avant de prendre congé d’eux. Rendez-vous le 4 avril pour le premier gouvernement de Macky II.
Le suspense reste entier ! La formation du nouveau gouvernement n’interviendra que le 4 avril prochain. Pour le moment, les ministres, directeurs généraux et autres, PCA prennent en mal leur patience. Macky Sall qui est le seul à détenir les secrets, encore bien gardés, après plusieurs jours passés à cogiter à l’extérieur du pays, entre Abu Dhabi et Marrakekh, n’a rien laissé filtrer lors du dernier conseil des ministres de son septennat tenu hier, dans la salle Bruno Diatta.
Selon des sources dignes de foi, le Chef de l’Etat nouvellement réélu, avec 58,26 %, pour un dernier mandat de cinq ans, n’a laissé apparaître aucun signe devant permettre de décrypter ce qu’il compte faire. «J’avoue qu’il est très fort. Il est resté le même Macky Sall en conseil des ministres. Rien n’a changé dans ses habitudes. Il a chambré tout le monde, il est resté taquin et a récupéré l’ensemble des ordinateurs qui contenaient les dossiers des conseils des ministres», confie notre source. Et d’ajouter : «ensuite, il nous a invité à déjeuner avant de lever la séance».
Une autre source informe que le Chef de l’Etat permettra à l’ensemble du gouvernement d’assister au défilé du 4 avril 2019, avant de recevoir la démission du Premier ministre. Si Mahammed Boun Abdallah Dionne est reconduit, il va former un nouveau gouvernement. Le cas contraire, son successeur s’en chargera.
DISCOURS D’ADIEU
Selon toujours nos sources, le président de la République, Macky Sall a aussi profité de ce moment empreint de solennité pour prodiguer des conseils à ses ministres. «Il s’est montré sympathique avec tout le monde. Certes ! Cependant, il a tenu à préciser qu’il y a différentes façons de servir la République. Pour ainsi qu’on peut être au départ ou à l’arrivée. Mais quoiqu’il puisse en être, il faut faire preuve de patience et de détermination».
UN TSUNAMI S’ANNONCE
D’autres informations parvenues à la Rédaction de Sud Quotidien, annoncent également un tsunami à différents niveaux. «Ce ne sont pas que des ministres qui pourraient être changés. Il y aura aussi des changements au niveau des directions générales. Mais également, au Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), sans occulter les PCA», a déclaré notre interlocuteur qui annconce, le sourire aux lèvres, «c’est un tsunami qui s’annonce» avec Macky II. Rendez-vous le 4 avril prochain.
VERS UNE NOUVELLE BATAILLE DE PROCEDURES
L’on s’achemine encore vers une nouvelle bataille de procédures dans l’attribution du contrat d’affermage de l’eau en milieu urbain au Sénégal, surtout entre les deux prétendants sérieux que sont la Sénégalaise des eaux (SDE) et SUEZ.
Nouveau rebondissement dans l’affaire du contrat d’affermage de l’eau ! Selon «Libération», «après réévaluation suite à la décision de l’ARMP, le comité chargé des offres a choisi SUEZ. Le rapport sera transmis à la DCMP pour approbation avant la publication de l’attribution provisoire». Toutefois, relève des experts, à ce stade, l’on ne peut encore parler d’attribution provisoire à l'un des candidats car le rapport est toujours en examen. Et l’on peut s’attendre encore à une longue procédure pour l’attribution définitive de ce marché de l’hydraulique urbain. Partant du Code des marchés publics, chacun des deux soumissionnaires qui se sentirait encore lésé, a la possibilité d’introduire des recours, comme c’était le cas avec la SDE, en octobre dernier, conformément au code notamment le Décret 1212 du 22 septembre 2014, notamment en son chapitre 7 qui parle de l’Achèvement de la procédure de passation.
LA PROCEDURE SELON LE CODE DES MARCHES PUBLICS
Il est écrit dans l’article 84 du code que «la Commission des marchés compétente dresse dans les 3 jours qui suivent la fin de ses travaux d'évaluation un procès‐verbal dans lequel elle relate les circonstances de son analyse, y compris la position motivée de chacun de ses membres et fait une proposition de classement des offres, qui ne peut être rendue publique ni communiquée aux candidats ou à quiconque n'ayant pas qualité pour participer à la procédure d'évaluation». Mieux, l’alinéa 2 de cet article stipule: «la proposition d'attribution, comprenant ce procès‐verbal accompagné des cahiers des charges et des documents constituant l'offre évaluée conforme et classée la moins disant, est adressée à l'Autorité contractante. Si l'Autorité contractante n'approuve pas la proposition de la Commission des marchés, elle transmet dans un délai de 3 jours ouvrables la proposition d'attribution de la commission et sa propre proposition motivée à la Commission des marchés et à la Direction chargée du contrôle des marchés publics». Au terme de toute cette procédure, la partie qui n’approuve pas la dernière décision peut alors déposer un recours. Et dès l’instant que les résultats de l’évaluation de la commission sont communiqués aux candidats, la partie se sentant défavorisée, a «3 jours pour déposer son recours gracieux» (article 89). Et si dans les 3 jours l’autorité répond et que le soumissionnaire estime qu’il a été convaincu par l’autorité supérieure, il n’y a pas de problème. Mais, au cas contraire, elle a encore 5 jours pour introduire un recours «contentieux» devant l’autorité de régulation des marchés publics (ARMP). Au niveau de l’ARMP, «(…) La saisine du Comité de règlement des différends se fait par notification écrite. Le recours n'est recevable que s'il invoque une violation caractérisée de la règlementation des marchés publics et est accompagné de la pièce attestant du paiement d'une consignation dont le montant est fixé par arrêté du ministre chargé des Finances. La consignation est reversée au requérant lorsque son recours est fondé», selon l’article 90. Toutefois, ce recours «contentieux» devant l’ARMP ne peut avoir lieu qu’après avoir fait un recours «gracieux» d’abord auprès du ministère qui est l’autorité contractante.
UNE LONGUE PROCEDURE QUI POURRAIT SE TERMINER A L’INTERNATIONAL
Selon toujours la loi, s’il n’est pas satisfait de la décision de l’ARMP, l’autre possibilité qui s’offre au requérant, c’est de saisir la Chambre administrative de la Cours suprême qui aura le dernier mot. «C’est la dernière voie de recours. C’est une procédure longue et technique. Mais c’est pour garantir la transparence du Code et l’équité entre tous les candidats», expliquait Malick Sylla, expert en passation des marchés dans Sud Quotidien, édition du 26 octobre 2018. D’ailleurs, ce dernier recours au niveau national ne met pas fin à la longue procédure. En cas de non satisfaction par rapport aux décisions rendues au Sénégal, le requérant peut, cette fois-ci, saisir des instances internationales habilitées à statuer en la matière, pour obtenir gain de cause. On en arrivera alors à une internationalisation de la procédure, pardon du dossier. Histoire de relever que le bras de fer entre la SDE et la société française SUEZ, pour la gestion par affermage du service public de la production et distribution de l'eau potable en milieu urbain, est encore loin de livrer son verdict. Et, même si la DCMP venait à valider le rapport, la SDE dont le contrat a expiré en décembre dernier, va donc assurer le service de la distribution de l’eau jusqu’au 30 juin prochain, au nom d’un avenant signé avec l'État du Sénégal.
«BOY BANDIT» SE VOIT EN KREPIN DIATTA
Le capitaine des Lions à la CAN 1986, Amadou Diop "Boy Bandit", dit se voir en Krépin Diatta, qu’il considère comme le chaînon qui manquait à l’équipe nationale du Sénégal.
«Entre samedi et ce mardi, il a démontré qu’il est utile à ce groupe, il a amené cette dose de technicité et de vitesse qui manquaient au milieu de terrain", a expliqué l’ancien milieu du Jaraaf et de l’équipe nationale dans les années 1980. "Quand je le vois jouer, je me vois à travers lui et tous ceux qui m’ont vu évoluer pourront vous le confirmer", a dit "Boy Bandit", ancien entraîneur du Jaraaf, qui a porté pendant plusieurs années le brassard de capitaine des Lions. Il se dit convaincu que l’attaquant sénégalais de Bruges (Belgique), après ses deux sorties avec les Lions contre Madagascar et le Mali, est devenu indispensable aux Lions. "D’ailleurs, quand vous écoutez des cadres comme Kalidou (Koulibaly) de la sélection, vous vous rendez compte que le gosse a séduit même en interne", a commenté l’ancien milieu de terrain, spectateur attentif du match amical remporté (2-1) par le Sénégal aux dépens du Mali, mardi, au stade Léopold Sédar Senghor, à Dakar.
Contre Madagascar, Krépin Diatta a non seulement apporté sa technique, mais il a en plus été disponible pour ses partenaires, n’hésitant pas à aller chercher le ballon dans les pieds de ses adversaires, a analysé l’ancien joueur reconverti en technicien. "Cela veut dire qu’il a confiance en lui", soulignant en faisant observer que le football "n’est pas une question d’âge mais uniquement de talent". "Vous voyez un Mbappé, à 20 ans seulement, il est devenu un joueur indispensable à l’équipe de France", a indiqué Amadou Diop. Selon lui, l’attaquant de Bruges, s’il est mis en confiance, fera des merveilles avec cette équipe nationale du Sénégal. Boy Bandit a de plus salué "la liaison technique" entre le nouvel arrivant et les attaquants, dont le leader technique de l’équipe du Sénégal, Sadio Mané. "Contre Madagascar et ce soir (mardi), il a cherché à le servir dans les conditions optimales", a commenté ’’Boy Bandit’’.
Auteur d’une performance saluée par les observateurs pour sa première titularisation contre Madagascar, Krépin Diatta, a donné le ballon de l’égalisation à Sadio Mané contre le Mali, avant d’initier l’action ayant conduit à l’origine du but de la victoire dans les arrêts de jeu de cette rencontre amicale. Aliou Cissé, interrogé sur la performance du jeune footballeur, estime que Krépin Diatta est le futur de la sélection nationale.
PARI PRESQUE GAGNE PAR AUCHAN, CARREFOUR...
La grande distribution française semble marquer des points sur le marché Sénégalais. Un tour effectué dans ces grandes et moyennes surfaces que sont : Casino, Auchan, Utile, Carrefour…laissent entrevoir ce qui ressemble à une grande fréquentation.
Après avoir perdu des parts de marché en Europe en circuit grande distribution (Gms) au profit du Drive et des plateformes e-marché Auchan, et Carrefour, des multinationales françaises, respectivement 13ème et 6ème distributeurs alimentaires mondiaux, se ruent au Sénégal et semblent trouver acquéreurs auprès des consommateurs. Et ce, pour plusieurs raisons liées au prix, à la qualité de service, à la qualité des produits ainsi que leur disponibilité entre autres avantages évoquées dans ce dossier.
La grande distribution française semble marquer des points sur le marché Sénégalais. Un tour effectué dans ces grandes et moyennes surfaces que sont : Casino, Auchan, Utile, Carrefour…laissent entrevoir ce qui ressemble à une grande fréquentation des consommateurs.
Mr Thiam, rencontré à Utile Castor déclare : « Je viens ici cherche des produits bio qui sont de très bonne qualité mais pas forcément chers. Ils ont la réputation d’être plus chers mais en réalité ce n’est pas forcément le cas ». Il poursuit : « Aujourd’hui, on trouve de plus en plus de grandes surfaces de distribution à Dakar. Ce qui n’est mal. Mais ma préférence c’est de voir les Sénégalais dans ce secteur porteur de croissance. Ils sont nombreux à investir dans l’immobilier, mais ce secteur ne crée pas de l’emploi. Et donc, pas de richesse comme celui de la distribution».
Christelle Havin, française trouvée à Auchan Castor apprécie le changement en ces termes : « J’étais là, il y a 15 ans mais j‘avoue qu’il n’ y avait comme grandes surfaces de distribution que Casino, Supermarché. Aujourd’hui, la donne a changé. Il y a Auchan, Utile, Carrefour à côté de Casino, Supermarché, Atac, …Je trouve que c’est bien. D’abord, vous trouvez tout ce dont vous avez besoin sur place. Les prix bien étiquetés sur les produits. Le cadre attrayant, la qualité de service satisfaisante, donc, moi ça me ramène à Paris». Mieux ajoute-t-elle : «Aujourd’hui, les gens n’ont pas assez de temps. Donc, il est préférable d’aller dans ces grandes surfaces de distribution faire des achats pour toute la semaine, voire plus…».
Elle poursuit : «J’entends certains dire que les étrangers nous envahissent. Mais non! Moi, je suis française et j’achète des produits Sénégalais comme le riz de la vallée que j’aime beaucoup, de l’Oseille de Guinée communément appelé Bissap et autres produits naturels. Seulement avec ces grandes surfaces de distribution, les produits sont bien emballés, étiquetés et conservés…».
Ibrahima Fall, habitant de Point E, la trentaine révolue, habillé décontracté, et jadis client à Auchan, aujourd’hui acheteur à Carrefour dit ceci: «J’ai toujours fais mes achats à Auchan, parce que la qualité des produits, de prix et le cadre est compétitif et attrayant. Aujourd’hui Carrefour est à quelques longueurs de mètres de chez moi et propose la même offre, voire meilleure pour le moment. Donc, je m’y rends tous les deux jours, voire moins selon les circonstances pour faire des achats». A Casino Sicap Liberté, madame Diop, accompagnée de son mari et enfants déclare: «J’aime faire le shoping avec ma famille. Et ici, c’est vraiment l’endroit idéal pour faire des achats, en compagnie de mon mari et enfants. C’est vraiment propre, l’agencement des rayons est correct. Il n’y pas de bousculade, on paie par carte bancaire ou en monnaie…».
Bacary Fabouré, jeune marié, commerçant de profession, apprécie positivement la présence de ces grandes surfaces de distribution. «Chaque fin du mois, j’y vais pour me ravitailler et régulièrement les week-ends au besoin. En tant du secteur, j’apprécie positivement aussi bien les produits, les prix et la qualité de service. Mieux encore, puisque je travaille tous les jours, je n’ai que les dimanches pour me reposer. Et j’en profite pour faire des achats à Auchan non loin de chez moi, à Grand Yoff»
PAPA SAMBA DIOUF, CHARGE DE COMMUNICATION EXTERNE AUCHAN SENEGAL : «En impôts, nous avons versé à l’Etat 5,7 milliards FCFA en 2018»
Implanté au Sénégal en 2014, Auchan compte aujourd’hui «28 magasins de proximité et participe grandement au développement d’un commerce moderne et pas cher », informe Papa Samba Diouf, chargé de communication externe à Auchan Sénégal. «Nous aurons investi plus de 65 milliards de FCFA en 5 ans au Sénégal », a-t-il précisé d’emblée. En termes de contribution à l’économie nationale, il dira: « En 2018, nous nous sommes acquittés de plus de 5.7 milliards de FCFA au titre des impôts, droits et taxes exigibles…». Pour ce qui est de l’emploi, il fait savoir ceci: « Nous collaborons actuellement avec plus de 335 fournisseurs sénégalais. A titre d’exemples, 100% de la viande, du poulet et du poisson, 90 % des légumes vendus dans nos magasins sont achetés à des exploitants sénégalais ». Toutefois, tient-il à préciser: « Certaines catégories de produits ne sont pas encore fabriquées au Sénégal et notre objectif est d’atteindre ⅔ de nos gammes issues de la production locale. Nous sommes en bonne voie, en partenariat avec nos fournisseurs et les institutionnels. Ce qui permet l’émergence de nouveaux acteurs sur ces catégories ».
Plus de 1 500 emplois stables à ce jour
Au sujet de la promotion de l’emploi, il avance : «Nous avons créé plus de 1 500 emplois stables aujourd’hui occupés par des Sénégalais, soit 99% de l’effectif». Se projetant dans l’avenir, déclare: «Notre objectif est de créer 5 000 emplois dans le pays dans les années à venir». S’y ajoute poursuit-il: «Des emplois induits en développant avec nos partenaires des relations durables qui leur permettent de développer leurs activités et de créer des emplois. Nous avons aussi créé, avec SupDeco Dakar, la première formation en alternance du pays avec prise en charge des études à 100%. Cette démarche donne un accès à la formation à tous les Sénégalais et permet à nos collaborateurs en interne de pouvoir évoluer ».
Au sujet des prix jugés ‘’abordables’’, il renseigne: «Il s’agit d’un apprentissage aux métiers du commerce et de la distribution. Nous pratiquons des prix accessibles à tous les Sénégalais. Notre capacité d’achat et la diminution des intermédiaires qui rapprochent le producteur et le consommateur nous permettent de pratiquer des prix accessibles à tous. Nos prix sont stables et ne fluctuent pas en fonction des pics de consommation. Aucune spéculation à l’approche des périodes de fêtes grâce à notre approche de partenariat avec des producteurs qui ne modifient pas leurs prix lors de ces périodes de forte consommation. Dans le respect de la loi sénégalaise, et pour accompagner la pérennité économique de nos fournisseurs, nous ne vendons aucun produit en dessous de son coût d’achat ».
Abordant la question de l’extension de son réseau, il affirme : «Nous comptons poursuivre notre politique d’investissement et d’expansion en allant dans d’autres régions du Sénégal. Tout dans le but de répondre aux attentes croissantes des consommateurs où qu’ils soient ». Nous sommes en bonne voie, en partenariat avec nos fournisseurs et les institutionnels; ce qui permet l’émergence de nouveaux acteurs sur ces catégories. Il y a plus d’une centaine de produits locaux dans nos rayons. Et cela est vérifiable dans nos magasins ».
JEAN-CHRISTOPHE BRINDEAU, DIRECTEUR GENERAL DE CFAO RETAIL : «Nous n’avons pas la prétention d’aller lutter contre l’informel...»
Après plusieurs rendez-vous manqués avec le Directeur général Carrefour Sénégal M. Jean Marie Boixel nous avons jugé nécessaire de reprendre les propos de son supérieur hiérarchique Jean-Christophe Brindeau, directeur général de CFAO Retail, publiés dans le magazine Jeune Afrique, à l’occasion d’une conférence de presse tenue, le 22 janvier dernier à Paris.
A cette circonstance, il précisait en ces mots: «Nous n’avons pas la prétention d’aller lutter contre l’informel, mais nous allons essayer de nous en approcher».
Jean-Christophe Brindeau se dit conscient d’un risque de «scénario à la Auchan», en misant sur les volumes et en cassant les prix, le groupe français s’est heurté au Sénégal à une brusque réaction des petits commerçants, qui manifestent régulièrement à l’appel du collectif «Auchan dégage». Cela ne l’inquiète pourtant pas outre mesure. « Cette réaction peut arriver, mais elle ne reflète qu’une petite partie de l’iceberg. La plus grande partie des consommateurs sont favorables à la grande distribution », avait-t-il dit.
Virginie Patry, directrice commerciale de CFAO Retail d’expliquer ceci: «Avec 48 employés sur place, CFAO se fixe notamment pour objectif de nouer des contacts avec des fournisseurs locaux, à même de lui fournir une partie de ses produits, notamment alimentaires. Nous adapterons nos références au fur et à mesure, en fonction de nos fournisseurs et de la demande», tout en mettant en avant une volonté de s’ancrer dans le paysage local sur du long terme par une chaîne low-cost pour aller vers la consommation de masse.
OUSMANE SY NDIAYE, DIRECTEUR EXECUTIF UNACOIS : «Commerce traditionnel, boutiques de quartier, multinationales, grandes surfaces ne peuvent pas cohabiter sur un même segment du marché»
Dans ce pays, tout semble désorganisé, peut-on sous-entendre dans les propos d’Ousmane Sy Ndiaye directeur exécutif de l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois-Jappo), se prononçant sur la présence envahissante des multinationales de la grande distribution dans le marché sénégalais. «Nous estimons que la cohabitation avec ces multinationales est source de problème… Et donc, multinationales, grandes surfaces, commerce traditionnel, boutiques de détail de quartier ne peuvent travailler sur un même segment de marché. Cela n’existe nulle part dans le monde», s’est ainsi démarqué de l’orientation des décideurs politiques. «Partout où la grande distribution a prospéré, il a été question d’une organisation qui établit des lignes de démarcation entre la grande distribution et la micro distribution Et ceci est fondamental, en ce sens que les capitaux ne sont pas les mêmes. Parce que le capital international est de loin plus structuré et plus fort que le capital domestique. Et de ce point de vue, ces entreprises n’étant pas de la même taille, même vocation ne peuvent pas compétir dans les mêmes segments de marché».
M. Ndiaye de s’en désoler: «Nous avons la stupéfaction de voir en plus de Auchan d’autres enseignes internationaux s’installer après la publication du décret présidentiel instaurant l’autorisation préalable. De notre connaissance et à ce jour aucune réunion ni comité national… encore moins départemental n’a été tenu».
A le suivre, il y a urgence à faire en sorte que l’Etat retrouve son autorité et sa capacité à réguler le secteur. Et cela nous paraît fondamental. D’où, oriente-t-il: «Si le Sénégal s’inscrit dans la dynamique d’asseoir les conditions d’une économie autonome dont la plus grande partie est maîtrisée par ses propres enfants, il faut naturellement qu’il en donne les moyens à son secteur privé. Parce la grande distribution ne débarque pas comme ça, sans avoir en amont préparé les projets, ayant au préalable le soutien de leur Etat et des capitaux de leurs banques. Ce qui est loin de nos opérateurs économiques dépouillés de tous les soutiens (protection, financements)».
BASSIROU BA, DU ‘’COLLECTIF AUCHAN RESTE’’ : «L’implantation d’Auchan est d’utilité publique»
Selon le chef du collectif Auchan reste , Bassirou Ba: «Depuis qu’Auchan a commencé à s’implanter au Sénégal, nos compatriotes ont trouvé chez eux une bonne qualité de service, des mesures d’hygiène meilleurs et aux normes, avec des prix à portée de toutes les bourses pour les consommateurs et surtout des emplois à n’en plus finir que ce soit direct plus de 1 500 (employés stable dans les supermarchés) ou indirect (335 fournisseurs), plus de 90% du personnel est Sénégalais». Ceci lui fera dire: «En effet, nous avons bien mesuré et apprécié à sa juste valeur que l’implantation d’Auchan chez nous est véritablement d’utilité publique».
Au registre de la préservation des intérêts de nos petits commerçants, il dira: «Nous pensons aux petits commerçants mais aujourd’hui est ce qu’ils ont perdu les clients du quartier qui achètent en petite quantité ou qui font du crédit jusqu’à la fin du mois? Je ne pense pas, en plus certaines dépenses ne valent la peine d’aller jusqu’au grande surface. Par ailleurs une chose est sure ils ne seront plus utilisés par les grands commerçants qui leur vendaient leurs marchandises à n’importe quel prix. Il y a même des petits commerçants quand ça les arrange ils vont acheter à Auchan pour revendre».
Il poursuit: «Carrefour est là, l’essentiel est qu’il respecte la loi instaurée par le gouvernement et que les sénégalais trouvent leurs intérêts en termes de prix abordables et de création d’emplois crédibles».
Toutefois, il précise: «Le Sénégal ne compte pas sur les multinationales pour se développer par ce qu’il y a pas mal d’entreprise sénégalaise qui contribunt au développement de notre pays. Il se trouve que l’état d’une part doit motiver les entrepreneurs et que ces entrepreneurs aussi soient à la hauteur de la demande.il faut de la rigueur, une bonne organisation et que nos entrepreneurs soient créatifs au lieu d’attendre que les autres le fassent pour après crier sur tous les toits».
GUI MARIUS SAGNA DU ‘’COLLECTIF AUCHAN DEGAGE’’ : «Pour le Frapp, Doomi Réew moy Tabax Réew»
De prime abord, le leader du Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine/ France dégage (Frapp), Guy Marius Sagna, précise: «Nous ne sommes pas contre Auchan, le Frapp France Dégage est pour la protection des commerçantes et commerçants Sénégalais. Ce sont leurs emplois qui sont menacés. La pauvreté et la dépendance qui vont augmenter». Et sous ce regard, «il n’est responsable de laisser l’impérialisme contrôler le secteur de la distribution…».
Nous exigeons la réalisation des études d’impact de l’implantation des grandes surfaces au Sénégal pour voir quelles sont les conséquences négatives comme positives. Par ricochet, «nous nous battons aussi pour l’organisation des Etats généraux ou Assises nationales de la distribution locale afin de voir les problèmes, de situer les responsabilités et d’en sortir avec un plan pour une distribution nationale forte et souveraine».
Pour lui: «Ce qui est valable pour Auchan, l’est aussi pour Carrefour, et le sera pour, Walmart, Lidl, Leclerc… C’est une question de principe». Il soutient son action par l’impérieuse nécessité de protéger nos commerçants : «Il nous faut mettre de l’avant nos nationaux en les incitant à se faire afin de satisfaire pleinement les citoyens consommateurs et non assassiner à petit feu les activités de nos commerçants».
Evoquant le cas Carrefour, il dit ceci: «Pour Carrefour, c’est encore plus grave. Carrefour va détruire des emplois de Sénégalais car nous sommes persuadés que le nombre d’emplois qui seront perdus est plus important que le nombre d’emplois créés. Mais en plus, le premier magasin Carrefour au point E a été ouverte de manière illégale car n’ayant pas d’autorisation. Cela révèle le degré de soumission du ministre du commerce à l’impérialisme en général, particulièrement l’impérialisme français».
MOMAR NDAO, PRESIDENT DE L’ASSOCIATION DES CONSOMMATEURS DU SENEGAL(ASCOSEN) : «Nous sommes favorables à l’amélioration de la grande distribution...»
Le président de l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen) dit être heureux de voir «les géants de la grande distribution arriver au Sénégal parce que ça va moderniser la grande distribution. Mieux encore, cela va améliorer la qualité de service, les prix proposés, la relation clientèle…Donc, nous sommes favorables à la modernisation de la grande distribution». «Aujourd’hui, il est inacceptable qu’on continue d’acheter comme 50 ans en arrière. Les réalités d’aujourd’hui s’imposent à tous. Ce qui est intéressant dans la grande distribution, ce sont nos produits locaux et cela participe à la promotion desdits produits»
Pour ce qui du petit commerce, le président Ndao dit: «Nous pensons que le risque est minime en ce sens que la distance maximale que la ménagère est prête à faire pour de petits achats est respectée. Rien qu’à Dakar, il y a plus de 22 mille boutiques. Et le nombre d’éléments de grande distribution est inférieur à 50».
Aux éventuels risques liés au petit commerce, il dit ceci: «Nous estimons qu’il n’y pas de menace dans le petit commerce d’autant plus que les conditions actuelles du petit commerce sont en défaveur des consommateurs puisque la salubrité n’est pas assurée, les conditions d’exposition, de conservation de produits sont exécrables pour économiser de l’électricité, aucun respect de prescription en matière de prix donné par le gouvernement».
Pour ce qui est de l’urbanisme commercial, M. Ndao rappelle pour approuver la position affichée par le gouvernement sur cette question. «Ce que nous préconisons, c’est ce que l’Etat est en train de faire, en indiquant comment les gens vont s’installer, en surveillant les pratiques commerciales… Malheureusement, le projet initié et adopté de concert avec tous les acteurs a été dévoyé et dépouillé de toutes les clauses qui devaient permettre de mieux gérer la grande distribution dans le respect de la concurrence. Dès lors que nous nous sommes rendu compte que le texte validé par le chef de l’Etat est différent de celui que nous avions préparé. D’où, tout l’intérêt de revoir le texte».
DECRET ET ARRETE SUR LA GRANDE DISTRIBUTION : Ce que dit la loi
Le commerce traditionnel fortement ancré dans le paysage économique est aujourd’hui très affecté par le développement croissant des commerces de grande distribution. Ce qui constitue une forte préoccupation de l’Etat du Sénégal. Ainsi donc, du fait de la libéralisation, l’exercice des activités économiques ne nécessite que des formalités d’ordre fiscal et d’inscription au Registre du Commerce et du Crédit mobilier (Rccm). Dès lors, la distribution est aujourd’hui un secteur fortement déréglementé. Il en résulte une coexistence de systèmes de distribution disposant d’organisations et de moyens disproportionnés avec des conséquences sur l’équilibre et la loyauté de la concurrence.
La loi n°94-69 du 22 août 1994 fixant le régime d’exercice des activités économiques, tout en posant le principe d’un régime général de liberté d’exercice des activités économiques, a prévu en son article 2, une autorisation de la puissance publique pour l’exercice de certaines activités économiques, pour des raisons de sauvegarde de l’intérêt général. Ainsi le présent projet de décret fixe les conditions de cette autorisation prévue ainsi que les règles qui agissent l’activité des commerces de grande distribution en application des dispositions de la loi n°94-63 du 22août 1994 sur les prix, la concurrence et le contentieux économique, articulé autour de 6 chapitres. Le premier article présente l’objet, les définitions et le champ d’application; le second traite des dispositions générales; le troisième définit les conditions d’ouverture des commerces de grande distribution, le quatrième organise les règles régissant les commerces de grande distribution; le cinquième énonce les conditions de recherches, de constatation et de sanction et enfin le sixième énumère les dispositions transitoires et finales.
Arrêté
Selon l’arrêté du ministre du Commerce, de la consommation, du secteur informel et des pme, fixant les conditions, les modalités de délivrance et de retrait de l’autorisation préalable d’ouverture des commerces de grande distribution en application des dispositions de l’article 8 du décret n°1888 du 03 octobre 2018 réglementant les commerces de grande distribution au Sénégal, l’implantation des commerces de grandes distribution doit tenir compte des distances réglementaires fixées ainsi qu’il suit: entre commerces de grande distribution de la même enseigne ou non: distance minimale à vol d’oiseau de 800 m; entre commerces de grande distribution et sites des marchés traditionnels: distance minimale à vol d’oiseau de 1 000 m.
Toutefois pour des raisons d’équilibre de la concurrence ou de sauvegarde des intérêts de consommateurs, une dérogation peut être accordée, par rapport aux distances prévues ci-dessus, par arrêté du Ministre chargé du Commerce sur demande motivée du comité régional d’aménagement et de gestion de l’urbanisme commercial.
Dans l’article 2 de l’arrêté l’implantation des commerces de grande distribution en zone d’aménagement urbain doit être conforme aux règles de construction, d’aménagement et d’urbanisation des villes, établies par la délégation en vigueur.
UCAD, LES ETUDIANTS DANS LA RUE CE JEUDI
Ils réclament les œuvres de leur parrain dans les programmes académiques
Ils réclament les œuvres de leur parrain dans les programmes académiques
(SénePlus.com,Dakar) Les étudiants de l’université de Dakar marchent aujourd’hui. Manifestation pour exiger l’introduction des œuvres de Cheikh Anta Diop dans les programmes académiques.
Les étudiants veulent disent-ils pousser les autorités à corriger l’injustice infligée à leur parrain.
Très déterminés, ils comptent lutter jusqu’à obtenir gain de cause.
Rencontre secrète du quarté perdant
Que mijotent les quatre candidats malheureux de la dernière présidentielle ? Si l’on se pose une telle question, c’est que Idrissa Seck, Ousmane Sonko et Issa Sall se sont retrouvés au domicile de Me Madické Niang hier pour une réunion à huis clos. Le quarté perdant a taillé bavette longuement. Mais rien n’a filtré de la rencontre. Toutefois, tout porte à croire qu’ils sont en train d’affiner leurs positions pour voir comment faire front commun contre Macky Sall. En dehors de leur rencontre intervenue le jour de la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle chez Idrissa Seck, les quatre candidats ne s’étaient pas retrouvés, en public du moins. D’après nos sources, la rencontre a été initiée par Me Madické Niang. Appréciant la pertinence de la rencontre, ils ont décidé de poursuivre leurs concertations dans les jours à venir.
Bruno Le Maire à Dakar
Le ministre de l’Economie et des Finances de la France, en tournée dans la sous-région, sera l’hôte du Sénégal demain. La visite de Bruno Le Maire fait suite à celle du Président Macron au Sénégal en février 2018. En compagnie des autorités sénégalaises, il va concrétiser l’engagement pris par la France à Ouagadougou d’accompagner la révolution de l’entrepreneuriat et de l’innovation en Afrique, en particulier avec le lancement de l’initiative «Choose Africa». Ainsi, c’est plus de 2,5 milliards d’euros qui seront consacrés au financement et à l’accompagnement des start-up, TPE et PME sur le continent africain d’ici 2022. A ce propos, près de 10.000 entreprises africaines pourront ainsi être accompagnées au cours de cette période. Ce sera aussi l’occasion d’approfondir les relations économiques bilatérales déjà riches entre le Sénégal et la France.
Braquage en plein jour d’une agence Wafacash
Le banditisme est en train de prendre des proportions inquiétantes à Dakar. Alors qu’on pensait que les forces de sécurité et de défense avaient éradiqué les braquages des institutions financières en plein jour avec les arrestations des délinquants, voilà qu’on apprend hier un autre braquage à Nord Foire non loin de la Gendarmerie. Deux hommes armés ont braqué en plein jour une agence Wafacash à Nord Foire et emporté un sac rempli d’argent. Mais ils ne sont pas chanceux. Ils ont été poursuivis et arrêtés par les habitants avant que les pandores alertés ne débarquent pour les prendre en chasse. Les deux braqueurs ont été conduits à la brigade. La caissière et le vigile de l’agence ont été entendus par les enquêteurs.
139e édition de l’Appel de Limamou Laye et 78ème édition du Daaka
Le Président Macky Sall tient à une bonne organisation des manifestations religieuses. Présidant hier la dernière réunion du conseil des ministres de son septennat, le chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de mettre en œuvre toutes les mesures d’ordre sécuritaire, sanitaire et logistique, notamment hydraulique, nécessaires au bon déroulement de la 139e édition de l’Appel de Seydina Limamou Laye et de la 78e édition du Daaka de Médina Gounass. Ces deux manifestations religieuses se tiennent respectivement les 5 et 6 avril à Yoff et du 6 au 15 avril à Médina Gounass. Dans le même sillage, il invite le gouvernement à veiller à l’encadrement et au soutien à l’organisation des célébrations du Magal de Porokhane et du Kazzu Rajab.
CRD sur le Daaka de Médina Gounass
En perspective de la ziarra annuelle du Daaka de Médina Gounass, le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye a présidé un Crd au sein de son ministère hier. Une rencontre avec les religieux et la totalité des acteurs qui devront contribuer à la bonne marche de l’événement. Ainsi, tous les points ont été évoqués comme : La sécurité, l’hygiène, l’approvisionnent en eau et l’aménagement du site. Dès lors, le ministre a pris l’engagement de faire tout le nécessaire pour rendre effectives les mesures qui ont été préconisées de part et d’autre. Ainsi, l’aménagement du site relèvera du domaine de l’Ageroute qui a pris des engagements sur la question. Le volet santé et hygiène ne sera pas en reste, a rassuré le ministre de l’Intérieur qui a annoncé pas moins d’une cinquantaine de toilettes mobiles. Pour ce qui est de la sécurité publique, l’armée, la gendarmerie, et les sapeurspompiers seront déployés en nombre suffisant, promet Aly Ngouille Ndiaye. L’édition 2019 du Daaka de Médina Gounass se tiendra du 6 au 15 avril prochain.
Porokhane bloque Kaolack
Comme chaque année, le Magal de Porokhane est synonyme d’embouteillages à Kaolack, plus précisément au centreville. Depuis trois jours, la circulation est perturbée dans tout le périmètre du centre-ville de Kaolack. Les chauffeurs urbains, communément appelé taximen, sont obligés d’emprunter des chemins détournés et souvent cahoteux pour déposer leurs clients. Ce qui constitue un vrai manque à gagner pour ces derniers. En revanche, les transporteurs interurbains apprécient positivement le plan de circulation mis en place par la police.
Un camion de l’armée se renverse à Bakel
A l’instar des tous les chefs lieux de départements, les militaires qui servent à Bakel préparent activement la parade du 4 avril. Mais certains d’entre eux ne prendront pas part au défilé, puisqu’un de leurs véhicules s’est renversé hier dans la matinée. Les soldats à bord partaient pour la répétition générale pour le défilé de la fête de l’indépendance. Plusieurs blessés ont été notés. Ils ont été transférés au centre de santé de la ville.
Les jeunes de Kanel se donnent en spectacle
Les jeunes de la Cojer départementale de Kanel ont failli en venir aux mains hier lors de la rencontre qu’ils ont tenue à la permanence de l’Apr. A l’origine de leur discorde, le message à faire passer. En effet, selon certains d’entre eux, cette rencontre était prévue pour vilipender les leaders apéristes du département Kanel. Ce qui n’a pas trouvé l’approbation d’une partie des jeunes. Il s’ensuivit des échanges de propos aigres-doux et des menaces, avant que la rencontre ne se termine en queue de poisson.
La Cojer de Kanel se déchire
Le coordonnateur de la Cojer du département de Kanel, Houdou Dia avait pourtant commencé la lecture du discours. Aussitôt, les autres se sont levés pour manifester leur opposition par rapport aux différents points inscrits. « Nous ne sommes pas d’accord avec ce texte. La jeunesse c’est nous», clament-ils. Selon Adama Seck, membre de la Cojer de Kanel, ce point de presse était destiné à dénoncer l’attitude des responsables apéristes du département de Kanel qui n’ont rien fait pour insérer les jeunes de Kanel. Toutefois, le responsable de la Cojer a plutôt félicité le Président Macky Sall avant de lui soumettre quelques doléances. C’est ainsi que les choses ont dégénéré
Vieillissement de la population
Les Etats de la Cedeao ne veulent pas que vieillesse rime avec maladie. Les représentants des ministères de la Santé des différents pays de la Cedeao étaient en conclave hier à Dakar pour valider le plan stratégique régional proposé par l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) aux 15 pays membres de l’organisation afin d’agir en synergie. La rencontre qui a porté sur l’analyse de la situation sur le vieillissement en bonne santé dans la sous-région a été présidée par Dr Boubacar Guèye, conseiller technique au ministère de la Santé et de l’Action sociale. Il a été indiqué lors de la rencontre que le vieillissement de l’Afrique de l’Ouest se fera de façon rapide parce que les personnes âgées de 60 ans ou plus vont tripler d’ici 2050, passant ainsi de 16,702 millions à 53,100 millions.
Arrestation de six activistes
La gendarmerie de Ouakam a arrêté hier six activistes devant le ministère du Commerce. Ces manifestaient contre la forte présence d’entreprises françaises au Sénégal. C’est en scandant «Auchan Dégage !», «Carrefour Dégage !» qu’ils ont été embarqués par les pandores. Il s’agit de Ousmane Wade, Alioune Badara Mboup, Ndiaye Mbollo, Malang Diaboula, Issa Ndiaye, de Malick Biaye qui sont en détention à la gendarmerie de Ouakam.
France : Trois ministres quittent le gouvernement
Remaniement gouvernemental en France. En attendant de connaître les noms de leurs remplaçants d’ici lundi au plus tard, un ministre et deux secrétaires d’Etat ont quitté le gouvernement de Macron. C’est ainsi que Nathalie Loiseau a officiellement remis son portefeuille des Affaires européennes mercredi à l’issue du conseil des ministres pour prendre la tête de la liste LREM aux élections européennes du 26 mai. Dans la foulée, le président Emmanuel Macron a mis fin aux fonctions de deux autres membres du gouvernement – Benjamin Griveaux et Mounir Mahjoubi -, en vue des élections municipales de mars 2020, cette fois. Benjamin Griveaux était secrétaire d’État auprès du Premier ministre, porte-parole du gouvernement et Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État chargé du Numérique.
Barrow nomme deux ministres
Cela bouge en Gambie. Le Président Adama Barrow qui avait limogé son vice-président et quelques ministres, a procédé hier à la nomination de nouveaux membres du gouvernement. Ainsi le Dr Ahmadou Lamin Samateh devient le ministre de la Santé, un poste qu’occupait jusque-là la nouvelle vice-présidente Dr Toureh. Quant au ministère de l’Agriculture, il est piloté désormais par Mme Amie Fabureh. Le Président Barrow a misé sur des technocrates pour compléter son équipe gouvernementale. Le nouveau ministre de la Santé Dr Ahmadou Lamin Samateh était jusque-là Directeur de l’hôpital d’application Edward Francis. Il fit consultant senior en Chirurgie général et chef du département de Chirurgie dans le même hôpital. Quant à Mme Amie Fabureh, elle travaille au ministère de l’Agriculture depuis plus de trois décennies. Elle est titulaire d’une maîtrise en horticulture d’une Université au Royaume-Uni en 2008.