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26 août 2025
Par Docteur Souvasin DIOUF
GROUPE SANGUIN : PERMIS DE CONDUIRE ET/OU CARTE D’IDENTITE ???
Pourquoi se limiter aux chauffeurs ou conducteurs particuliers « qui sont souvent les rescapés ou les moins atteints lors des accidents? le reflexe de survie les sauve souvent ; alors que la masse des passagers qui est la plus touchée est oubliée.
Tout le monde a salué l’introduction du groupe sanguin sur le document du permis de conduire. C’est une innovation. C’est une bonne chose. De retour du renouvellement de son permis de conduire mon ami Transporteur-chauffeur Ousmane m’a fait l’autre jour cette remarque pertinente
Pourquoi se limiter aux chauffeurs ou conducteurs particuliers « qui sont souvent les rescapés ou les moins atteints lors des accidents? le reflexe de survie les sauve souvent ; alors que la masse des passagers qui est la plus touchée est oubliée.
Dans un bus de 60 places, il y a un chauffeur et 60 passagers, et seul ce chauffeur dispose de cette marque qui peut sauver une vie sur son permis. En cas d’accident lui seul peut bénéficier d’une transfusion sur place ou dans les meilleurs délais ; les autres passagers souvent les plus atteints devront attendre d’être évacués et des prélèvements effectués avant de pouvoir être transfusés.
Si tel le but de cette innovation , il faudrait l’élargir à la carte d’identité nationale.. Ce n’est pas tard pour les futurs demandeurs de carte d’identité nationale et pour les renouvellements. Ce sera une identification plus complète.
Mon Ami Transporteur Ousmane a bien raison
LA CDC PRÉVOIT DES TOURS JUMELLES DE 29 MILLIARDS
Projet immobilier sur le site de la clinique des mamelles
La Caisse des dépôts et consignations (CDC) du Sénégal va financer un important projet immobilier jamais développé au Sénégal. Il s’agit de la construction de tours jumelles pour un coût estimé à 29 milliards fCfA. C’est sur le site de l’ancienne clinique des Mamelles, racheté par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) du Sénégal que seront érigées ces tours jumelles.
Pour ce faire, la structure dirigée par le frère du président de la République, Aliou Sall, a décroché un financement de 29 milliards FCFA auprès de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD). Selon les spécialistes, ce projet immobilier est le plus grand jamais développé au Sénégal.
Pour les thuriféraires du directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations, ce projet immobilier démontre que la CDC est crédible et apporte en même un cinglant démenti à l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, qui avait prétendu récemment que la boite est en faillite à cause de sa mauvaise gestion. «Une structure en faillite n’a même pas la confiance des banques locales à plus forte raison d’une structure bancaire internationale comme la BOAD», soutiennent les partisans du patron de la CDC.
Pour asseoir la pertinence de ce projet, les défenseurs de Aliou Sall parlent de sa sœur jumelle marocaine qui est propriétaire de la moitié du parc immobilier de Rabat (capitale du royaume chérifien). Mais ce que ces derniers ne précisent pas, c’est qu’au Maroc, il s’agit d’une Caisse des Dépôts et de Gestion, alors qu’au Sénégal, il s’agit d’une Caisse des Dépôts et Consignations.
D’après toujours ceux qui défendent le maire de Guédiawaye Sall, la CDC peut bel et bien faire des investissements, pourvu que les participations soient sures. Or, pour eux, il n’y a pas plus sûr investissement que celui fait dans le secteur de l’immobilier. En revanche, les détracteurs du maire de Guédiawaye parlent de mégalomanie de Aliou Sall qui, d’après eux, a dévoyé la mission de la CDC en en faisant un instrument bancaire pour assouvir ses «fantasmes».
A travers ce projet qui consiste à construire des tours jumelles visibles partout à Dakar, Aliou Sall veut marquer son passage à la CDC et s’affirmer pour l’occasion dans la bataille de succession de l’après-Macky Sall.
Par Matar GUEYE
LE SENEGAL, UNE DEMOCRATIE ACHEVEE
Quand vous atteignez le point culminant, il ne vous reste comme moyen d’agir que la culbute ou le sur-place frénétique. Toute chose achevée est à refaire. La démocratie au Sénégal, parce qu’elle est achevée, est à refaire. À parfaire. À refonder.
L’achèvement est le point ultime atteint par un processus quand il se fige, quand il n’est plus capable de se régénérer par son propre mouvement.
Il se délite alors et tombe dans un grand fracas de fureur et de douleur. Avec la dernière campagne électorale présidentielle, il semble que nous ayons atteint la fin d’un cycle vertueux. Un autre doit prendre sa place. Par le dialogue ou par la violence ?
Le dialogue, dans les sociétés policées, est l’instrument de la conciliation et de la réconciliation, l’instrument intelligent qui permet d’éviter les conflits et les confrontations violentes. Le dialogue, c’est surtout la parole créatrice au service de la co-opération, de la co-construction. Seuls des hommes et des femmes forts sont capables de dialoguer. Les faibles et les « bêtes » foncent, cognent, donnent des ruades ou des coups de crocs. Parce qu’ils sont privés de parole ou n’en sont pas capables. Le coup de poing part quand le mot n’arrive plus à sortir pour exprimer l’émotion qui déborde. Quand, par reprendre Cheikh Hamidou Kane, il n’y a plus une tête assez lucide entre les deux termes d’un choix. Le dialogue est ainsi le versant ensoleillé de la force, sa face cachée. Tandis que la violence est la face visible de la faiblesse d’esprit. Les marxistes et maoïstes qui sont au pouvoir avec Macky Sall ont été biberonnés à la même source que ceux qui encadrent le mouvement Sonko Président. Ils en connaissent un rayon sur les théories de la violence. Mais l’on a parfois l’impression que l’exercice du pouvoir empêche la raison d’être aux avant-postes au profit du ventre et du bas-ventre. Pragmatisme ou opportunisme ? Impuissance manifeste et servilité.
Le fait est que le président Sall n’a pas fait montre, durant son quinquennat-septennat, de brillantes qualités de dialogue. Il est allé jusqu’à refuser tout débat avec quelque candidat que ce soit, préférant l’argument de la force, de la menace et de l’emprisonnement à la force des arguments. Comment éclairer un peuple si l’on refuse l’échange d’idées ? Le débat contradictoire, public, médié par les organes de presse et les réseaux sociaux est une condition nécessaire de la démocratie moderne, vivante et éducatrice. Il permet de construire l’adhésion des masses citoyennes qui s’éveillent à la conscience d’une communauté de destin. C’est tout le sens de la délibération qui délivre un message pluriel et une libération collective. C’est tout ce dont l’absence de débat électoral nous a privé. Au lieu de quoi, le spectacle insipide était la foule massée, massive, perçue comme élément non significatif d’un décor qui donne à voir la force du vide programmatique. Le degré zéro de la politique qui considère les ventres et les bas-ventres comme cibles principales de la propagande de masse. Il est illusoire de vouloir lutter contre la corruption qui gangrène nos sociétés sous tutelle en commençant par corrompre les corps et les esprits des citoyens pour gagner leurs suffrages. Celui qui pense et agit ainsi achète son mandat et, après la victoire usurpée, se met au service de ses intérêts et ceux de son clan. Un marché de dupes où le corrupteur et le corrompu sont également faibles face aux défis et exigences du développement. La vérité est que nos politiques travaillent pour d’autres intérêts que ceux de leurs peuples. Les élites africaines, les élites noires ont fait sécession depuis belle lurette, en service commandée d’une mondialisation dont elles sont les contremaîtres liges qui ont pourtant la prétention de participer à la gouvernance du monde. Des nègres de service qui collaborent à l’élimination des graines fécondes surgies de l’Afrique des valeurs guerrières. Des nègres de service qui tiennent les portes ouvertes à toutes les agressions contre les ressources naturelles et humaines de leur continent sous perfusion permanente mais saignée à blanc par transfusion.
Ce qui vient de se passer le 24 février 2019 au Sénégal signe la défaite de la pensée et la défaite de la démocratie représentative. La déroute du peuple par la défection de ses élites après un long et lent processus que nous décrivons ci-après.
Le «dank fananal» de Macky le poulain
Abdoulaye Wade a eu raison avant tout le monde, comme à son habitude, en déclarant que personne d’autre que le président sortant ne pouvait gagner cette présidentielle. Il est possible de convoquer à l’appui de cette prise de position la faiblesse de l’opposition, le manque de détermination de ses responsables et surtout l’organisation en amont de cette confrontation au sommet gérée exclusivement de bout en bout par le pouvoir en place.
La première élection de Macky Sall avait surpris tous les observateurs. Un homme sans parti, sans aura ni charisme venait de terrasser le « Pape du sopi », à la loyale, en toute transparence grâce à la solidité et l’exemplarité du système démocratique sénégalais.
Macky, président de l’Assemblée nationale, provoque le Vieux en duel par la convocation de Karim afin qu’il rende des comptes sur la gestion des dossiers à lui confiés par son père. Cette fameuse convocation n’était pas un acte irréfléchi ni acte de courage politique mais procédait d’un calcul froid afin de se positionner sur l’échiquier politique comme un opposant et un défenseur de l’État de droit et des deniers publics. Macky risquait tout au plus de se retrouver en résidence surveillée dans une prison dorée pour en sortir comme victime du pouvoir. A défaut de prison, il a préféré démissionner à la surprise générale. Voici un homme qui sacrifie sa carrière au nom de ses convictions, disait-on. Le processus de victimisation était enclenché. Il s’était élevé à l’égal de Idy, l’autre opposant en perte de crédibilité.
Soutenu par les « amis étrangers » partenaires financiers que Wade avait mis sur la touche, il pouvait commencer à battre campagne auprès des siens et des laissés pour compte du régime, avec des méthodes héritées de la clandestinité.
Macky le poulain est devenu le président que personne n’attendait. Un homme froid, calculateur et d’une détermination insoupçonnable à première vue. Il semble hésitant, indécis alors qu’il réfléchit longuement pour optimiser chaque coup.
Le «Yakkal» de Macky président
Senghor avait l’habitude de dire que les Sénégalais manquaient d’esprit d’organisation et de méthode. L’ingénieur géologue devenu président à la faveur de l’élection de 2012 allait faire montre d’un sens presque inné d’organisation et de méthode dans la gestion du pouvoir pour garder le pouvoir. Dès 2014, en tournée en France, Macky m’a surpris en parlant de « deuxième » (sic) mandat. Déjà ! Alors qu’il lui reste encore cinq ans (ou trois selon ses engagements) … J’y suis, j’y resterai, avais-je fini par comprendre. Et comme au théâtre, il va dérouler son programme en quelques actes et plusieurs scènes. Acte un.
- Punir les Wade et jeter le discrédit sur leur gestion népotique et gabégique du pays
- Placer des hommes de main aux postes stratégiques de l’appareil d’État (Armée, Police, Gendarmerie, Douanes, Justice…)
- Emprisonner, exiler les opposants les plus farouches
- Remettre à la France et au patronat français les clés de l’économie sénégalaise, les grands marchés du pétrole, du gaz et des autoroutes ainsi que le marché intérieur de la consommation
- Distribuer des miettes de pouvoir aux vétérans du système frustrés par Wade, mais malades et/ou sans troupes (Niass, Dansokho, Bathily, Ousmane Tanor Dieng)
- Entretenir des politiciens qui pourraient devenir opposants, sans toutefois les associer à la gestion directe du pouvoir (Savané, Kara, et quelques autres)
- Susciter des scissions au sein des formations politiques les plus en vue et leur émiettement grâce aux financements de candidatures dissidentes lors des élections législatives
- Contraindre à transhumer vers l’APR l’ancienne garde politique de Wade en exhumant l’arme de la CREI
- Remercier ses électeurs tout en en faisant une clientèle captive grâce aux « bourses sociales »
- Financer des mosquées et des édifices religieux pour s’attirer les bonnes grâces des « grands électeurs » que sont les chefs d’Église et de Tarikhas, par quoi il noyaute les familles maraboutiques
- Améliorer de manière substantielle les salaires et émoluments des grands commis de l’État et des corps d’encadrement.
L’acte deux va alors consister à s’attaquer aux racines du système démocratique pour le vider de toute substance vitale afin de le mettre au service de la réélection au premier tour par :
- la modification de la loi électorale et une refonte du fichier électoral consensuel
- le parrainage des candidats qui permettra de contrôler l’électorat et d’éliminer les « indésirables » - électeurs comme candidats
- le couplage de la carte nationale d’identité et de la carte d’électeur qui donne la possibilité de faire voter des enfants encore mineurs
- la manipulation des bureaux de vote
- la rétention de cartes d’électeur ou leur duplication incalculable
- la privation de l’opposition de l’accès aux informations fiables
- la diabolisation et le discrédit des concurrents par une armées de souteneurs rompus à la désinformation, la propagande et l’agitation via les réseaux sociaux
- le contrôle des instances judiciaires qui peuvent ainsi juger sans pour autant rendre justice.
Après avoir patiemment tissé sa toile avec méthode et rigueur, Macky pouvait lâcher sa cavalerie sur le champ de course électoral pour transformer l’élection, sa réélection, en une formalité administrative destinée à asseoir et accréditer des résultats conçus à l’avance. Le juge Kandji qui donne des résultats provisoires avec un total de 100.62 % prouve à suffisance, malgré lui, que le verdict n’est pas fiable. Cela montre le degré de la panique et de la précipitation qui ont présidé à la proclamation des résultats provisoires. L’erreur de calcul, si minime soit-elle, est un lapsus qui trahit la manipulation des chiffres. C’est certes un détail mais la ruse du diable se niche toujours dans les détails. L’absence de manifestation d’allégresse, de coups de klaxon dans les rues après cette proclamation de dernière minute doit être vécue comme une douche froide par ceux qui n’avaient pas prévu une telle responsabilité politique du peuple luttant pour sa survie quotidienne. Ce peuple qui a vécu la campagne comme un cirque, une comédie politique avec ses acteurs, ses figurants et ses spectateurs seulement attirés par le petit billet de Cfa ou le morceau de tissu offerts par le représentant du candidat qui dispose des caisses noires et du trésor public. Spectacle dérisoire d’une faune entraînée dans la danse endiablée et les chants en l’absence d’un programme politique crédible, ne cherchant que la satisfaction des besoins primaires.
Macky Sall va achever la démocratie sénégalaise. Achever au sens de donner le coup de grâce, porter le coup mortel. Par l’élection, il n’est plus question de prendre le pouls du peuple souverain, de lui remettre la responsabilité de choisir son destin parmi des programmes concurrents. L’élection est un temps mort qui doit donner à voir la ruse du chef, sa capacité à imposer sa volonté au peuple. Gagner au premier tour est le premier pas vers le pouvoir absolu, la présidence à vie. Dire deuxième mandat au lieu de second en est un signe tangible pour ceux qui accordent du crédit au sens des mots. Second veut dire « dernier » alors que le deuxième attend le troisième et la suite… La démocratie s’achève quand il ne sert plus à rien de voter parce que le résultat est connu d’avance, avant le scrutin.
Reste l’espoir que le président Sall, qui est homme intelligent, se ressaisisse très vite et creuse le sillon qui le fera entrer dans la grande Histoire du Sénégal en se limitant à deux mandats et en refondant une démocratie vivante qui redore le blason du pays de la Téranga et réconcilie pouvoir et opposition. C’est, je crois, une telle volonté que j’ai perçue dans son discours d’élection.
Par ailleurs, il peut, s’il le veut, demander à la France de faire plus pour nous que ce que le pays lambda nous propose. La coopération avec la France peut se renforcer si ce pays travaille à nous libérer vraiment dans un échange gagnant-gagnant. Jusqu’ici, j’ai l’impression que c’est le Sénégal et l’Afrique qui aident le France plutôt que le contraire. Macky, qui connaît Senghor, pourra-t-il mettre fin à la « détérioration des termes de l’échange » tant décriée par l’ancien président-poète ?
Je prie pour le Sénégal afin que le marxisme n’ait pas eu raison de dire que « la violence est l’accoucheuse de toute vieille société qui en porte une nouvelle dans ses flancs ». Que la fragmentation du pays en ethnies, religions, communautés religieuses, régionalismes ne soit pas plus forte que le désir commun de vivre ensemble : un peuple, un but, une foi.
LE BLOC ADMINISTRATIF DE LA RADIO COMMUNAUTAIRE ET LE CENTRE MULTIMÉDIAS RAVAGÉS
Violent incendie au village communautaire de Bandafassi
C’est aux environs de 14h 50mn qu’un incendie d’une très rare violence s’est produit dans le village communautaire de Bandafassi. Une localité située à 15 km de la commune de Kédougou à l’ouest du département. L’espace multimédias abritant la radio communautaire et le centre multimédias et production, le bloc administratif sont partis en fumée.
Au niveau du studio d’enregistrement, les 4 cabinets, les climatiseurs, les ordinateurs, le ventilateur et la salle de réunion ont été consumés par les flammes. «C’est une perte vraiment énorme, nous venons de perdre un joyau qui était au service de toute une communauté et pour toute la région de Kédougou, parce que le village communautaire de Bandafassi est là pour tout le Sénégal. C’est très difficile de le concevoir.
On n’a pas pu sauver grand-chose. Jusqu’à présent, on n’a aucune idée de l’origine du feu. La salle était fermée à clé, les partenaires étaient en train de manger de l’autre côté. C’est par la suite qu’ils ont été alertés et ils ne pouvaient pas entrer. Ils sont en train de faire beaucoup de choses dans la région et ils ont créé aussi des emplois pour les jeunes», témoigne Alexis Wally Diouf, gestionnaire du village communautaire de Bandafassi.
Informé de la survenue d’un incendie, l’adjoint au sous-préfet Doudou Sène a aussitôt alerté les sapeurs-pompiers. C’est ainsi qu’ils se sont rendus sur les lieux pour constater les dégâts. Sur place, il faut reconnaître qu’aucune perte vie humaine n’a été notée mais les dégâts matériels se chiffraient à des dizaines de millions de F Cfa. Le centre, qui a été inauguré en 2014, fait partie du patrimoine mondial de l’Unesco. Pour l’instant, l’origine de l’incendie est inconnue, toutefois une enquête a été ouverte par la brigade de gendarmerie de Kédougou.
Membre de l’Association des écoles et écuries de lutte qui s’engage à aider les lutteurs à se former, Pathé Boye alias «Big Pato» dit avoir choisi d’être agent de police et lutteur pour conscientiser sur l’importance d’être formé à un métier avant d’être sportif.
«Un lutteur doit d’abord avoir un métier»
«La lutte est un sport qui fait partie de notre patrimoine culturel. Aucune discipline n’a plus d’influence que la lutte au Sénégal. C’est une fierté d’être à la fois un agent de police et un lutteur. Ma présence dans l’arène a fait comprendre qu’un lutteur devrait d’abord avoir un métier et que rien ne peut empêcher d’être lutteur et de faire les bancs», recommande «Big Pato». Qui révèle : «J’ai contribué à faire baisser la violence dans l’arène en faisant comprendre qu’on peut être policier et descendre dans l’arène en se mettant en nguimb. La lutte aimante beaucoup de jeunes qui devront comprendre qu’ils devront être formés à un métier qui puisse leur permettre de gagner leur vie que de miser que sur la lutte qui compte beaucoup de licenciés qui peinent à trouver un combat.» Tel est le discours de Big Pato qui actuellement suit une formation en management du Sport à l’Inseps en faisant partie de la 13e promotion.
Une fois qu’il finit ses cours du soir, le lutteur livre des séances d’entraînement en vue de son prochain combat contre Wouly le 14 avril prochain. Devant se tenir le 10 février dernier, le combat a été reporté à cause de sa proximité avec la campagne électorale.
«Je vais battre Wouly et lui passer les menottes»
A plus d’un mois de sa tenue, Big Pato a déjà ouvert les hostilités en promettant de faire vivre l’enfer à son prochain adversaire. «Je vais battre Wouly avant de lui passer les menottes et l’emprisonner à Rebeuss (rire). Qu’est-ce qu’il n’a pas dit sur moi ? Je vais l’emprisonner pour outrage à agent de police. Il a promis de m’affecter à la circulation une fois qu’il finira de se mesurer à moi. Il n’a eu cesse de faire dans la provocation. D’ailleurs, je viendrai au stade avec des menottes et arrivé à Rebeuss, je le confierai à des amis gardes pénitentiaires que j’ai formés», a déclaré sous un éclat de rire le lutteur-policier qui ira vers son quatrième duel dans l’arène après avoir pris le meilleur sur Boy Baol 2 pour son entrée matière en février 2017.
Revenant d’une défaite contre Koukouma, Big Pato indique qu’il est «plus motivé» que son adversaire qui affiche une soif de succès après une longue traversée du désert. Se faisant appeler «Mbeurou Askan Wi», entendez le lutteur de la Nation, un titre inspiré de Mohamed Ndao «Tyson», le jeune lutteur, qui s’apprête à fêter ses 34 ans, dit ne pas accorder trop d’importance au mystique soutenant que tout ce qui peut arriver à l’être humain ne relève que de la seule volonté divine. «Il n’y a pas plus blindé sur le plan mystique que Balla Gaye 2, Modou Lô, Bombardier ou Eumeu Sène. Et pourtant, ils ont tous connu la défaite», fait-il remarquer.
Devenu lutteur grâce à Bombardier
Sociétaire de l’écurie Mbour, Big Pato a cheminé depuis sa tendre enfance avec Serigne Dia «Bombardier». S’il est aujourd’hui devenu lutteur, «c’est grâce à Bombardier» sous l’ombre de qui il a grandi. «Bombardier c’est un grand frère qui m’a élevé. J’ai partagé avec lui la même chambre pendant longtemps», se souvient le lutteur-policier.
Se montrant reconnaissant à l’endroit du mastodonte de Mbour dont le grand frère est son manager, le lutteur-policier est titulaire d’un Bac S au Lycée Demba Diop de Mbour. Pathé Diop a représenté dignement la police au Championnat universitaire en 2011 où il a remporté une médaille d’or tout en se faisant désigner meilleur lutteur du tournoi. Après avoir raté sa vocation d’être pharmacien pour n’avoir pu poursuivre ses études parce qu’issue d’une famille peu aisée, le sociétaire de Mbour a continué de vivre sa passion du sport tout en s’engageant dans l’Armée en suivant les conseils de son oncle. Recruté comme auxiliaire de police avant de réussir le concours d’Agent de police, Big Pato a reçu la bénédiction de ses supérieurs hiérarchiques à la police dont le chef du Groupement mobile d’intervention (Gmi) à Dakar, Ndiaga Diop, qui lui a confié qu’il éprouve de la compassion à voir ses adversaires lui «rosser» de coups.
Malgré cela, ce dernier ne manque pas souvent l’occasion de l’encourager comme le font le commissaire Ousmane Sy et l’ancien directeur de la Police nationale, Oumar Maal, devenu aujourd’hui ambassadeur.
Mais au juste comment concilier la lutte et ses fonctions de policier ? Détaché comme moniteur à l’école de Police, Big Pato est allégé de ses tâches pour disposer de suffisamment de temps pour préparer ses combats s’il arrive à en décrocher. Et pour couronner le tout, le lutteur-policier ne manque pour autant de caresser le rêve d’être le premier policier à être «Roi des Arènes» et d’offrir au Sénégal une médaille d’or en lutte Olympique. Des défis titanesques !
LES 20 MILLIONS OFFERTS PAR LA PREMIERE DAME A L'HOPITAL YOUSSOU MBARGANE DIOP INTROUVABLES
La Première dame, lors d’une visite inopinée en novembre 2018, avait offert 20 millions francs à l’hôpital Youssou Mbargane Diop. Une somme perdue de vue depuis lors d’après l’intersyndicale des travailleurs qui organisait mercredi une manifestation pacifique dans l’enceinte de l’hôpital.
«Les 20 millions octroyés par la Première dame Marième Faye Sall, actuellement personne, ni le directeur ni les travailleurs ne peuvent vous dire la finalité de cet argent. On ne le retrouve ni dans le budget ni dans les comptes de l’hôpital», a martelé lors de la rencontre Amadou Diop, président de l’intersyndicale. «Même au niveau du budget il y a eu des écritures en faux parce qu’on a dit que ce sont les collectivités locales qui ont donné 20 millions alors que c’est Marième Faye Sall qui les a donnés.
Tout ça reste à éclaircir, aujourd’hui on demande des comptes», a poursuivi Diop incriminant à ce propos l’agent comptable particulier (Acp) qui, à l’en croire, ne serait pas à son premier coup d’essai. «A quatre jours de la passation de service pour la prise de fonction du nouveau directeur alors que les comptes étaient arrêtés, ils ont dépensé 49 millions sans autorisation», a-t-il ainsi rappelé.
Autant de griefs qui ont conduit à la récession de l’activité au niveau de l’hôpital, d’après Amadou Diop. «Les fournisseurs sont partis et beaucoup de services dont le laboratoire et la radio ne marchent plus», a-t-il signifié. «On demande même un audit pour que la lumière soit apportée et que l’hôpital puisse recommencer à fonctionner normalement.
C‘est pourquoi nous sommes déterminés à faire des sit-in tous les jours et nous demandons le départ de l’agent comptable particulier», a décrété le président de l’intersyndicale des travailleurs. Nos capteurs ont pu joindre l’Acp qui n’a pas voulu trop s’épancher sur la question. «Actuellement la situation est tendue au niveau de l’hôpital et mon statut ne me permet pas de divulguer des informations. J’ai saisi mes supérieurs et ils sont sur l’affaire», a-t-elle gentiment décliné tout en s’abstenant du moindre commentaire sur les faits qui lui sont incriminés.
THIÈS : DES POLITIQUES APPRÉCIENT DIFFÉREMMENT L’APPEL AU DIALOGUE DE MACKY
Deux responsables du parti Rewmi et du Parti démocratique sénégalais (PDS) ont apprécié diversement, mercredi, l’appel au dialogue du président Macky Sall, à l’endroit de l’opposition, suite à sa réélection au sortir de la présidentielle du 24 février
Thiès, 7 mars (APS) - Deux responsables du parti Rewmi et du Parti démocratique sénégalais (PDS) ont apprécié diversement, mercredi, l’appel au dialogue du président Macky Sall, à l’endroit de l’opposition, suite à sa réélection au sortir de la présidentielle du 24 février.
Interpellé sur la question au terme d’un procès de six personnes jugées pour la casse d’une station d’essence, Aliou Sow, le maire de Thiès ouest qui était membre du comité électoral départemental du Parti Rewmi (opposition), a noté que répondre au dialogue signifierait reconnaître la victoire de Macky Sall.
Ce que les quatre candidats avaient déjà rejeté, a-t-il relevé, ajoutant que si Idrissa Seck, appelle à des discussions au sein de Rewmi, sa position "personnelle" sera de l’en dissuader. "Il (Macky Sall) n’a qu’à exercer son pouvoir et nous laisser dans l’opposition", a-t-il dit.
Pour Ndiaga Diaw, responsable départemental de l’UJTL de Thiès, et membre du comité directeur du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), son parti "donne mandat" au secrétaire général national Abdoulaye Wade concernant la conduite à tenir. "Tout ce que Abdoulaye Wade décide, nous engage", a-t-il dit.
Il s’exprimait lors d’une conférence de presse à la permanence du PDS au quartier Carrière, visant à réagir à la démission de Mamadou Lamine Massaly du PDS, et aux critiques formulées par ce dernier contre leur leader national. Il a noté que la formation libérale "se porte bien à Thiès" et va se préparer aux locales.
LE CINÉMA A BESOIN DE PLURIDISCIPLINARITE POUR SURVIVRE
Cette année nous avons ramené le marché du cinéma en centre ville puisqu’auparavant, le Mica se tenait à l’hôtel Silmandé 1983. Cette année on l’a ramené en ville et créé un rayon de moins de 3 km qui regroupait l’ensemble des activités du Festival pour faciliter la mobilité.
Nous l’avons renforcé aussi en termes de contenu. Nous avons gardé l’habituel centre d’exposition. Mais en plus de cela, nous avons construit des chapiteaux, qui ont abrité les conférences thématiques pour le renforcement des capacités des professionnels, les panels et tables rondes des partenaires pour de véritables échanges autour des questions de développement de l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel.
Et puis amener petit à petit les professionnels du continent à mieux s’organiser parce que l’accent a toujours été mis sur le volet artistique. Nous sommes des artistes et restons souvent que des artistes. Mais comment appréhender cette dimension économique ? Il faut qu’on s’organise. Parce que la filière cinéma, c’est également l’affaire des juristes, économistes, techniciens et ingénieurs, très pointus dans le domaine du numérique.
Il faut absolument que les professionnels du cinéma s’ouvrent et comprennent que le monopole est terminé et que nous appréhendons au mieux cette dimension économique, sinon nous allons disparaître.
Quelle a été l’innovation pour les jeunes cinéastes du continent qui rencontrent parfois des difficultés pour trouver des financements ?
En plus de l’espace d’exposition, il y avait plusieurs chapiteaux pour les petits déjeuners du Mica sur des thèmes très pratiques pour renforcer les capacités des cinéastes. Vous savez que le cinéma africain, surtout francophone, est financé majoritairement de l’extérieur par des Partenaires techniques et financiers (Ptf) basés à Paris ou au Luxembourg.
Et le jeune cinéaste africain n’a toujours pas les moyens de payer un billet d’avion, un séjour. Et même s’il a son billet, est-ce qu’on va lui donner un visa ? Ici, en une semaine, il a tous ces partenaires présents qu’il peut rencontrer pour présenter ses projets, ou au moins s’informer sur les mécanismes de financement qui existent et les modalités d’organisation, de formulation des demandes.
C’était important pour nous de créer cet espace industrie et économie. Dans le domaine culturel, dans nos pays, les opérateurs sont tous des artistes et se limitent à cela. Alors que l’économie de culture, il ne suffit pas simplement d’être un artiste. Le cinéma a besoin de pluridisciplinarité pour survivre. Et c’est ce que le Mica a commencé et qui doit se poursuivre. C’est une innovation.
Durant cette 26e édition, la question du patrimoine cinématographique a été également beaucoup abordée. Qu’en est-il de ce patrimoine ?
Cette année, nous avons eu une salle consacrée au patrimoine restauré. L’Afrique a un important patrimoine cinématographique et audiovisuel ignoré par les jeunes et même par les moins jeunes. Et le cinquantenaire était le prétexte pour montrer les films du patrimoine, les films des pionniers, des aînées, des jeunes et moins jeunes. Dorénavant, le Fespaco doit être cela. Créer un espace où les générations se rencontrent. Parce que dans la culture et le cinéma, il n’y a pas de retraite. Les générations doivent se rencontrer, se confondre pour qu’on ait des cinémas avec des contenus qui reflètent les réalités de notre continent.
Certains professionnels du cinéma se sont plaints de n’avoir pas reçu leurs billets à temps. D’autres cinéastes comme le Tunisien Ben Mahmoud, qui a reçu deux prix pour sa fiction long métrage Fatwa (Etalon de bronze et prix spécial de l’Union africain pour la paix et la sécurité), n’ont même pas pu rallier Ouaga à cause de ce genre de problème. Comment expliquez-vous cela ?
Nous faisons des efforts énormes pour organiser un festival de ce niveau dans un pays aussi enclavé que le Burkina et qui n’est pas forcément mieux des servi par les avions. Il faut déployer des efforts énormes. Oui, il y a eu quelques cas de désagrément de ce genre. Mais la majorité des cinéastes qui ont voulu être là pour la 26e édition, étaient majoritairement tous là.
Les films aussi étaient là. Il y a beaucoup plus de films qu’auparavant. Le public était là. Les partenaires, les politiques et institutionnels étaient aussi présents. Et je pense que c’est cela le plus important. Je suis d’accord qu’il y a eu des festivaliers qui ont fait des réservations et dont les billets n’ont jamais été positionnés. Mais je suis organisateur de festival.
Et pour réussir un festival, il faut que tous les partenaires qui concourent à sa réussite y mettent du sien. Par contre, quand vous travaillez avec des partenaires et que tout l’engagement n’y ait pas, ça peut forcement coincer à certains moments. Mais comme je l’ai déjà dit, ce n’est pas ça le plus important. Parce qu’on peut s’asseoir, réfléchir et apporter des correctifs à cela.
L’essentiel, c’est que les films soient montrés et vus et que les professionnels puissent se rencontrer et rencontrer leur public. Et l’essentiel encore, que les professionnels du cinéma ont pu renforcer leurs capacités et avoir plus d’informations sur les questions de production, montage de budget, les questions de diffusion de leurs œuvres, plus d’information sur les techniques de montage de leurs contrats et comment éviter les pièges des contrats.
Je pense que c’est cela qu’il faut retenir. Et pour le reste, on se mettra autour de la table, pour partager, faire le diagnostic, corriger et essayer de faire mieux.
cinquantenaire, un véritable tournant pour le Fespaco. Vous avez constaté que la sélection a changé avec une meilleure prise en compte du cinéma documentaire, en long et court métrages. Toutes les salles de projection étaient numérisées cette année avec du matériel Dcp. Ce pari, nous avons réussi à le tenir.
Et le plus important était le renforcement du Marché international du cinéma et de la télévision africaine (Mica). Le Fespaco depuis son début, a toujours été un festival où on révèle, on montre des films, on crée un moment de rencontre entre les cinéastes. Mais nous avons dit tout ça c’est bien, il faut le conserver. Mais il faut passer à une étape supérieure en renforçant le volet marchand, économie et industrie du cinéma, mettre le doigt sur cet aspect et développer un véritable marché du film.
Nous sommes au terme de cette 26e édition du Fespaco. Quel bilan faitesvous de l’édition 2019 ?
Je ne fais jamais de bilan à chaud, parce qu’il est difficile de le faire à chaud. Mais je peux dire qu’il y a eu beaucoup d’activités cette année et beaucoup d’innovations puisque c’était la 26e édition et la célébration du cinquantenaire. En 2017, Il y a eu un atelier pour préparer cette édition. Et beaucoup de recommandations avaient été faites. Nous avons fait le maximum et donné le meilleur de nous-mêmes pour mettre en œuvre l’essentiel de ces recommandations. Ce qui a entrainé l’organisation d’énormément d’ac ti vités. Et je puis vous dire au jour de la clôture que toutes les activités qui ont été prévues ont été déroulées.
Quelles ont été les nouveautés cette année ?
La 26e édition et la célébration du cinquantenaire avec plusieurs programmes. Il fallait garder le programme habituel, la sélection des films, le marché du film, les rencontres professionnelles. Avec aussi l’obligation pour nous de marquer à l’occasion de La 26e édition célébrant le cinquantenaire du Fespaco s’est achevée à Ouaga ce samedi.
Plus de 200 films environ ont été présentés pendant le Festival devant près de 100 mille spectateurs en salles. Le Fespaco de cette année, c’étaient aussi 450 séances de projection et des rencontres professionnels. Au stand du Marché international du cinéma et de la télévision (Mica), ces stands ont permis à quelque 3000 professionnels des métiers du cinéma, de dialoguer. Pour Ardiouma Soma, le Délégué général du Fespaco, il y a de quoi à être satisfait de ce bilan au vu des grandes innovations qui ont marqué cette édition du cinquantenaire.
L’APPEL AU DIALOGUE ET DIVERS SUJETS AU MENU DES QUOTIDIENS
Les quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) abordent divers sujets se rapportant à la politique avec notamment l’appel au dialogue de Macky Sall, l’économie, l’environnement, etc.
Dakar, 7 mars (APS) – Les quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) abordent divers sujets se rapportant à la politique avec notamment l’appel au dialogue de Macky Sall, l’économie, l’environnement, etc.
Après l’appel au dialogue de Macky Sall, "l’opposition (est) dans le dilemme", selon La Tribune qui note que "si l’opposition est dans une situation qui la pousse à hésiter à répondre, c’est que d’abord elle ne reconnaît pas la victoire de Macky Sall qu’elle juge +usurpée+".
Cette opposition "doute de la sincérité de Macky Sall et se pose des questions sur les motivations profondes de son appel", ajoute le journal qui s’interroge aussi : "Si l’opposition ne répond pas, ne sera-t-elle pas perçue par le camp d’en face comme un regroupement de va-t-en-guerre ?".
Au sujet de cet appel de Macky Sall, Vox Populi relève que le mouvement Tekki de Mamadou Lamine Diallo "rue dans les brancards" tandis que l’ONG Raddho "s’en félicite et plaide pour Khalifa Sall et Karim Wade".
Se prononçant dans Sud Quotidien sur l’appel au dialogue, l’analyste politique Momar Diongue déclare que "l’opposition aurait tort de rejeter la main tendue de Macky Sall".
"L’opposition devrait aussi faire preuve du sens du dépassement et sortir de sa position radicale qui a consisté jusqu’ici à rejeter systématiquement la main tendue du président de la République", dit-il.
Sud Quotidien souligne aussi que Macky Sall qui entame son second et dernier mandat est "en roue libre".
"Pour une première fois au Sénégal, un président sortant organisera une élection présidentielle en 2024 sans pour autant se représenter pour un autre mandat. Ainsi donc, longtemps accusé d’être obnubilé par le second mandat, désormais acquis, le président Macky Sall a une chance extraordinaire de faire avancer le pays sur bien des aspects pour ce quinquennat", selon le journal.
La publication ajoute : "Une belle opportunité lui est offerte pour concrétiser ses slogans dont notamment +la patrie avant le parti+, +la gouvernance sobre et vertueuse+, +un dialogue sincère et inclusif+, etc.".
Dans le quotidien Enquête, Mamadou Ndoye, de la LD, "passe au crible" le scrutin du 24 février. Il affirme, entre autres : "Macky Sall se trouve face à un problème : faire coïncider le mandat présidentiel et le mandat législatif ; Il y a un tel malaise que (Macky Sall) lui-même est en train de fêter sa victoire par des arrestations et des procès ; dans l’immédiat, les deux grands vainqueurs de cette élection, sont Idrissa Seck et Ousmane Sonko".
Dans sa livraison du jour, le journal Source A signale qu’après Total, Orange, Eiffage, Citydia….et Auchan, le groupe Carrefour "débarque" au Sénégal.
"Macky Sall lui a filé l’agrément à la veille de la campagne électorale. Avec un premier magasin étendu sur 800 mètres carrés de surface commerciale, Carrefour est sûr d’obtenir près d’une dizaine d’emplacements dont les 7 à Dakar (...)", écrit Source A qui affiche à sa Une : "Sénégal, économie bleu-blanc-rouge".
Le Soleil annonce que la Grande Niaye de Pikine sera bientôt une "réserve urbaine naturelle". Le gouvernement sénégalais a adopté mercredi en conseil des ministres le projet de décret portant création de la réserve urbaine naturelle de la grande Niaye de Pikine.
L’annonce a été faite dans le communiqué rendant compte de la réunion hebdomadaire du gouvernement qui s’est réuni sous la présidence du chef de l’Etat, Macky Sall. En octobre dernier, le ministère de l’Environnement et du Développement durable avait annoncé, dans un communiqué, avoir classé en zone humide protégée la "grande Niaye" de Pikine- Guédiawaye (Dakar) dont une partie abrite le Technopole.
L'EFFET SONKO A IMPACTÉ LE SCORE DE BENNO A MARSASSOUM
Faisant une lecture des résultats, Driss Diallo se réjouit que Marsassoum ait été le premier fief à donner le ton de la réélection de Macky Sall
Après la proclamation officielle des résultats du scrutin présidentiel du 24 février dernier, l’heure est au bilan. Il s’agit pour des responsables politiques de la mouvance présidentielle de procéder au décryptage du score réalisé par leur candidat. Dans l’ensemble ils se félicitent de leur taux de 55.13% qui a largement contribué à la réélection de Macky Sall.
Toutefois à y voir de près, ce score semble être en-dessous de leurs attentes et plusieurs facteurs expliquent cette contre-performance.
A Marssassoum, le score de Macky Sall est de 58%. «Nous aurions voulu faire plus, Malheureusement, l’effet Ousmane Sonko a impacté le score traditionnel de Benno bokk yaakaar», reconnaît Driss Junior Diallo, responsable de la coalition Bby de cette commune du département de Sédhiou et membre très actif de la Cojer de Sedhiou.
Faisant une lecture des résultats, Driss Diallo se réjouit que Marsassoum ait été le premier fief à donner le ton de la réélection de Macky Sall avec 58%. «Le fait relève-t-il du hasard ?», s’interroge-t-il face à cette concordance du pourcentage de 58,27%, taux avec lequel le Président Macky Sall est réélu. «Cela traduit la reconnaissance de l’affection et l’ambition que le chef de l’Etat a pour Sedhiou, particulièrement Marsassoum, où l’érection du pont est aujourd’hui une réalité». Pour les prochaines joutes électorales, M. Diallo, par ailleurs directeur en charge du commercial et coordonnateur de l’antenne Sud du Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip), appelle à la mobilisation des forces vives de la région. A la tête d’un mouvement politique dénommé Fanka Kafo, Driss Junior Diallo estime «qu’un véritable travail de sensibilisation doit être fait auprès de certaines cibles pour les amener à mieux comprendre le programme politique du Président Sall en Casamance».
Les prochaines échéances électorales, notamment les municipales, se tiendront en décembre prochain. Interpellé sur la situation actuelle de Bby de Sédhiou, M. Diallo estime que les responsables peuvent faire mieux qu’ils ne l’aient fait aujourd’hui pour le Président. Il suffit juste de travailler davantage à l’unité des responsables afin d’asseoir la confiance, facteur indispensable pour que la mouvance présidentielle soit un appareil politique qui fonctionne comme une machine électorale à laquelle aucune formation ne résistera.