additionnel en moins d’un an, de plus 50 mille m3 complémentaires. «C’est pourquoi beaucoup de quartiers qui n’avaient pas d’eau 24h sur 24 ou qui n’avaient pas une pression satisfaisante bénéficient d’une meilleure alimentation notamment les quartiers de Nord foire, Apcsi, Fadia, Ru fisque, Parcelles assainies... », a indiqué Charles Fall.
Le Dg de la Sones informe que l’Etat est en train d’anticiper sur la pointe à venir, c’est-à-dire la période de forte chaleur, «les mois de juin, juillet». Ces ouvrages visités entrent dans le cadre de la phase 2 du Psdak qui va permettre de mobiliser presque 13 mille m3. «Ce qui nous mettra dans une position d’excédent entre les besoins en eau et la capacité de production.
Nous avons presque résorbé le déficit dont nous parlons depuis plusieurs années... Nous ne sommes plus dans une situation de tension. D’ici la pointe, tous ces ouvrages seront mis en service et viendront renforcer l’existent», s’est réjoui M. Fall. La mise en service de ces ouvrages réalisés par la Sones est prévue pour 2020.
Le projet vise à mobiliser 94 000 m3 /jour supplémentaires pour faire face à la période de pointe. Le coût global dudit programme est de 27,5 milliards de francs Cfa dont 13 milliards pour les ouvrages de Bayakh. Le Psdak fait suite aux différents programmes d’urgence mis en œuvre depuis 2013 qui ont permis d’augmenter la production de 105 mille m3 d’eau /jour.
L’objectif est de mobiliser des volumes d’eau additionnels pour Dakar. «Le programme Psdak vise à renforcer la production, améliorer la qualité de l’eau distribuée et sécuriser la fourniture d’énergie électrique», a expliqué Charles Fall. Il indique que le Psdak est une solution intérimaire en attendant la réalisation des ouvrages structurants Keur Mo mar Sarr 3 (Kms3) et l’usine de dessalement des Mamelles par la Sones.
Le pôle de production de Bayakh-Diender ,Thieudème visité hier est scindé en deux phases. La première est composée de cinq forages, d’une station et d’une conduite de transfert à Bayakh dont la mise en service est intervenue au mois de juillet dernier pour un volume additionnel de 15 mille m3/jour. La deuxième comprend six forages, une station et une conduite de transfert sur l’axe DienderThieudème pour un volume additionnel de 15 mille m3/j.
Le Directeur général de la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones) a visité hier avec son équipe, les ouvrages en cours de réalisation du Programme spécial de renforcement de l’alimentation en eau potable de Dakar (Psdak) à Bayakh et à Thieudème. Le premier site visité a été le forage F6 dédié aux maraîchers de la localité à Beer Thialane.
Ensuite, la délégation s’est arrêtée sur le tracé de la nouvelle conduite de transfert entre Bayakh et Thieudème sur la route des Niayes.
Ensuite, cap sur le forage en construction de Thieudème suivi du forage dédié aux populations de Ndiar, Thor, Gollam .... La dernière étape a été la station de pompage et le réservoir de Bayakh. A l’issue de la visite, Charles Fall s’est dit satisfait de l’état d’exécution des travaux (70%) qui à terme, apporteront un volume
Les ouvrages de production et de réservoir d’eau en cours de réalisation à Bayakh et environ vont a terme, apporter 50 mille m3 . Ce qui mettra la Sones dans une position d’excédent entre les besoins en eau et la capacité de production, selon Charles Fall.
L'HOMMAGE DE LA RÉPUBLIQUE A MAIMOUNA KANE
Mercredi à la morgue de l’hôpital Principal où a eu lieu la levée du corps, la classe politique s’est réunie autour de la dépouille de cette ancienne ministre
Maïmouna Kane, l’une des premières femmes ministres au Sénégal, a été inhumée ce mercredi à Dakar. L’enterrement a été précédé par la levée du corps en présence du Premier ministre, des membres du gouvernement et de l’opposition.
Son nom restera à jamais gravé dans les annales de l’histoire du Sénégal. Rappelée à Dieu le 1er mars à Paris, Maïmouna Kane repose depuis hier au cimetière musulman de Yoff. Elle a été conduite à sa dernière demeure après les hommages rendus par la Nation. Hier, à la morgue de l’hôpital Principal où a eu lieu la levée du corps, la classe politique s’est réunie autour de la dépouille de cette ancienne ministre. Me Doudou Ndoye, Pr Abdoulaye Bathily, Pr Amssatou Sow Sidibé étaient là parmi les centaines d’anonymes. Au premier rang, ses anciennes connaissances socialistes dont Ousmane Tanor Dieng, Aminata Mbengue Ndiaye, Abdoulaye Makhtar Diop, Serigne Mbaye Thiam. Sans oublier la famille judiciaire dont elle était membre et qui a été représentée par le Premier président de la Cour d’appel de Dakar, Demba Kandji.
Marchant à pas feutrés, six individus viennent poser le cercueil enveloppé d’un drap sur deux pieds placés au milieu de l’assistance. Et pendant ce temps, le vent distillait des particules de poussière sur les parents et amis consternés par sa disparition. Ceux qui n’ont pas accédé à la tente ressentaient également l’effet des rayons de soleil. «C’est le Sénégal entier qui aujourd’hui (hier) se retrouve autour d’une des grandes personnalités de la République, d’une des grandes mamans aussi. Parce qu’elle était notre maman. Le Président a souhaité décaler le Conseil des ministres qui devait commencer à 10 h et il a convoqué à 11h pour justement rendre hommage à une grande dame de la République, un modèle pour les jeunes générations et les générations à venir. Pour d’abord sa discrétion, sa compétence, son dévouement à la Nation et également à sa famille et pour toutes les avancées qui ont été réalisées sous son magistère en valeur de la promotion de la condition féminine, pour également son parcours magistral au sein de la magistrature sénégalaise», a témoigné le Premier ministre, Mahammad Boun Abdallah Dionne.
D’ailleurs, il a annoncé que Macky Sall se rendra très prochainement à la maison mortuaire pour présenter les condoléances de la Nation à la famille éplorée. Et au nom de la famille de la défunte, Ndiawar Kane a remercié le gouvernement pour son soutien. Mais aussi le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, «qui s’est beaucoup investi pendant cette période». Et de renchérir : «Nous sommes ici très réconfortés par le fait que, ce que nous avons retenu de Maimouna (Kane) a été retenu par l’ensemble des segments de la population sénégalaise. La première chose, c’est sa grande piété. La deuxième chose, c’est sa simplicité. Maïmouna (Kane) a été aussi une grande femme d’Etat. Elle a représenté dignement le Sénégal.» Un témoignage corroboré par Aminata Mbengue Ndiaye, ministre de l’Elevage et des productions animales. Elle raconte : «Je l’ai connue en 78. Nous avons travaillé ensemble pendant les 8 ans où elle a été au ministère du Développement social. C’était une très grande dame. Elle a beaucoup fait pour le pays surtout pour la promotion de la femme. Elle était simple, très pieuse. C’est quelqu’un qui avait le sens de la famille également, de l’amitié, des relations humaines.» Et après les dis cours, sur recommandation de l’imam Mamadou Dia bel Ndiaye, le public s’est mis à psalmodier des versets du Coran pour le repos éternel de l’âme de l’ancienne magistrate et ministre du Développement social sous Abdou Diouf.
UNE ENQUETE REVELE L’AMPLEUR DU SEXISME DANS LE MILIEU DU JOURNALISME
« Je vais programmer ton papier demain à 7 heures, comme ça je pourrai me pignoler dans mon lit en t’écoutant. » Ce témoignage choc est extrait de l’enquête participative #EntenduALaRédac lancée sur internet par les collectifs de journalistes
« Je vais programmer ton papier demain à 7 heures, comme ça je pourrai me pignoler dans mon lit en t’écoutant. » Ce témoignage choc est extrait de l’enquête participative #EntenduALaRédac lancée sur internet par les collectifs de journalistes Prenons la une, #NousToutes et Paye ton Journal. « Au moment des révélations de la Ligue du LOL, quelques journalistes ont expliqué qu’il s’agissait de comportements d’une petite minorité, active dans les médias ‘progressistes’. Nous avons voulu vérifier. La Ligue du LOL est-elle un cas isolé ? », lit-on dans le compte-rendu des résultats que franceinfo publie avec Le Monde, jeudi 7 mars. Cette enquête révèle l’ampleur du sexisme et des violences sexuelles dans les rédactions françaises.
En dix jours, plus de 1 500 journalistes et 270 étudiantes et étudiants en école de journalisme ont répondu à un questionnaire en ligne pour dénoncer les faits dont ils ou elles ont été victimes, ou témoins. Sans surprise, les femmes sont sur-représentées : elles sont 80% à avoir participé à ce questionnaire. Autre chiffre marquant : 76% des personnes ayant répondu ont moins de 40 ans, alors que l’âge moyen dans la profession est de 44,6 ans. « Ce n’est pas une enquête représentative, elle a été diffusée sur les réseaux sociaux », tient à préciser Aude Lorriaux, journaliste et porte-parole de Prenons la une.
270 rédactions citées
Mais les témoignages montrent que le phénomène est massif puisque 270 rédactions sont impliquées. Parmi elles, 208 rédactions sont pointées pour des témoignages de propos à connotation sexuelle ou d’agression sexuelle. Sont cités des médias très variés, qu’il s’agisse de rédactions locales ou nationales, de titres généralistes ou spécialisés, et sur tous les supports (presse écrite, web, radio et télé), dont France Télévisions et Radio France. « Je ne suis pas du tout étonnée que toutes ces rédactions soient touchées par ce phénomène parce que le sexisme est la chose la plus partagée au monde », commente Aude Lorriaux.
« Je ne comprends pas pourquoi on envoie une fille au Salon de l’agriculture », « les faits-divers, ce n’est pas pour les femmes », ou encore « je ne sais pas si elle va y arriver, il faut des épaules… et c’est une femme ». Voilà le genre de propos sexistes qui remontent dans les témoignages. Dans le détail, 67% des femmes qui ont participé à l’enquête déclarent avoir été victimes de propos sexistes*, 49% de propos à connotation sexuelle – tel que « ta jupe te fait un beau cul » – et 13% d’agressions sexuelles.
Un collègue m’a mis des fessées estimant que j’avais un gros cul.Propos rapportés par une participante à l’enquête
Deux cas de viols ont également été rapportés.
Sexisme et racisme
Marilyn Baldeck, présidente de l’association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT) affirme qu’elle collecte régulièrement des témoignages similaires : « Je ne compte plus les fois où, à l’issue d’interviews, les journalistes femmes me racontent ce dont elles ont été victimes dans leur propre rédaction. Ça arrive très souvent depuis quinze ans que je travaille dans l’association. » Pour la sociologue Pauline Delage, spécialiste des violences fondées sur le genre, l’enquête met en lumière « que les violences sexistes existent dans un milieu, le journalisme, qui pourrait paraître protégé, car peuplé d’une forme d’élite culturelle et sociale ».
L’étude relève également que les femmes racisées – terme issu de la sociologie, utilisé pour caractériser les personnes identifiées comme appartenant à une « race » à cause de la couleur de leur peau – sont davantage exposées aux propos sexistes que leurs comparses : elles sont 64% à déclarer avoir subi des propos à connotations sexuelles (contre 49% des femmes ayant répondu). « Le sexisme s’imbrique dans d’autres rapports sociaux : les victimes de la Ligue du LOL faisaient aussi l’objet de mépris de classe et de réflexions racistes », constate Pauline Delage.
Tu as oublié ton pantalon ce matin ? Tu es maquillée comme une voiture volée ? Anissa… Ah non, pardon, Fatima. Je me suis trompé de bougnoule.Propos rapportés par une participante à l’enquête
Pour ces femmes, c’est un peu la « double peine », note Béatrice Damian-Gaillard, chercheuse en sciences de l’information et de la communication à l’Université de Rennes 1 et spécialiste des médias, du genre et de la sexualité. « Une femme racisée et précaire cumule les formes de fragilité sociale dans un rapport de domination, explique la chercheuse à franceinfo. Ça permet plus de possibilités aux harceleurs. »
Les pigistes et les journalistes télé plus exposés
Dans l’enquête, les discriminations sont plus fortes contre les femmes racisées mais aussi contre les journalistes au statut plus fragile, à savoir les pigistes qui ne sont pas liés à leur rédaction par un contrat de travail. Parmi les participants, 14% des salariés en CDD et CDI assurent être « souvent »confrontés à des propos à connotation sexuelle, tandis que ce chiffre grimpe à 22% chez les pigistes ayant répondu à l’enquête. Là encore, rien d’étonnant pour Aude Lorriaux puisque « les relations de domination économiques sont propices aux agressions et au harcèlement sexuel ». Pour la journaliste, le sexisme est inscrit dans un système beaucoup plus large, dans lequel les pigistes ne sont pas du tout protégés. Face à la concurrence exacerbée et des conditions de travail qui ont tendance à se dégrader,« on n’a pas la force de se battre », reconnaît-elle.
Outre les pigistes, les journalistes télé semblent particulièrement concernés : 49% des participants à l’étude exerçant à la télé disent avoir été victimes de harcèlement sexuel au travail. « Le facteur de l’image renforce les stéréotypes sexistes déjà forts quant à l’image des femmes », décrypte Aude Lorriaux. « Elle n’est pas assez belle pour être violée », rapporte, par exemple, avoir entendu une ou un participant à l’enquête.
Le milieu de la télé accentue le processus de mise en avant de soi-même que l’on trouve dans les autres médias. Au nom de l’audience, on survalorise le principe de starification. Béatrice Damian-Gaillard, chercheuse en sciences de l’information à franceinfo
D’autant que, comme le note la chercheuse, les postes pour apparaître à l’antenne sont peu nombreux, donc très convoités, et particulièrement difficiles d’accès.
« J’ai regardé les nouvelles stagiaires, y’a rien à se mettre sous la dent »
Autre enseignement de cette enquête : les écoles de journalisme ne sont pas non plus épargnées par les violences sexuelles ou sexistes. Plusieurs dizaines d’entre elles sont citées. Parmi les étudiantes ayant répondu à l’enquête, 62% disent avoir été témoins de propos sexistes dans leur école et 28% évoquent des faits de harcèlement sexuel. Quelque 10% des étudiantes assurent avoir été victimes d’une agression sexuelle dans le cadre de leurs études. « Il y a quatre/cinq ans, il y avait une proposition d’avoir des modules de formation dans les écoles de journalisme contre le sexisme. Cela avait été refusé », se souvient Danielle Bousquet, présidente du Haut Conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes (HCE).
« Certaines écoles commencent à se doter de référents sur la question, il y a des choses qui se font mais ce n’est pas suffisant », complète Aude Lorriaux. Car les futurs professionnels et professionnelles des médias effectuent des stages en rédaction et sont là aussi confrontés au sexisme et aux violences sexuelles. « J’ai regardé les nouvelles stagiaires, y’a rien à se mettre sous la dent », rapporte ainsi avoir entendu un ou une participante à cette enquête. « Lors d’un stage dans les bureaux d’une chaîne de TV française à l’étranger, un cameraman a profité de l’obscurité de la salle de montage pour passer sa main sous mon tee-shirt », raconte une autre.
Les écoles de journalisme sont encore trop frileuses à l’idée de perdre une convention de stage ou tel ou tel partenariat avec une entreprise et vont préférer ne rien dire.Aude Lorriaux, journaliste et porte-parole de Prenons la une à franceinfo
« Dans le DUT journalisme, où j’enseigne à Lannion, certains étudiants hommes nous disent que, dans leurs stages en rédaction, il y a de l’humour très hétérosexuel et des blagues sexistes face auxquels ils se sentent très mal à l’aise », témoigne Béatrice Damian-Gaillard.
Le temps de la « prise de conscience » ?
Autre point relevé par l’enquête : les personnes qui témoignent déplorent les réactions très timorées des directions confrontées à ce genre de fait. « Les rédactions citées dans l’enquête ne disposent d’aucun système efficace de remontée d’information en cas de violences », lit-on dans les conclusions de l’enquête. Dans près de deux cas sur trois rapportés, les rédactions n’auraient pas réagi après le signalement. De plus, l’enquête note que les directions auraient réagi dans 57% des cas impliquant des hommes contre seulement 24% des cas concernant des femmes.
C’est le signe que le sexisme est considéré comme banalisé, ces directions sont incapables de réagir. C’est un message catastrophique qui est envoyé, les harceleurs peuvent agir en toute impunité.Danielle Bousquet, présidente du HCEà franceinfo
Pour Aude Lorriaux, « les rédactions doivent se remettre en cause et se demander pourquoi il y a autant de femmes victimes de sexisme ou de harcèlement sexuel qui ne vont pas voir leur direction ». La porte-parole de Prenons la une souhaite que les rédactions travaillent sur ce sujet et « mettent en place des process ». « Ce qui est encore pire et beaucoup plus condamnable, c’est le nombre incroyable de personnes qui signalent ce qu’ils ont subi et rien n’est fait », ajoute la journaliste qui attribue ce constat à plusieurs facteurs comme « le sexisme de certains dirigeants » ou « l’immobilisme » au sein des rédactions.
Aude Lorriaux ne désespère pas pour autant et salue « cette formidable mobilisation des journalistes qui, en quelques jours, ont été si nombreux et nombreuses à témoigner ». « Il y a un élan collectif, une prise de conscience, on en parle partout et on fait bouger les choses », conclut la journaliste.
* Attention, ces chiffres ne sont pas représentatifs de l’ensemble des rédactions car issus d’un appel à témoignages lancé sur les réseaux sociaux.
BABACAR JUSTIN NDIAYE :«L’OPPOSITION EST UN CARTEL NON HOMOGENE»
«L’appel au dialogue lancé par le Président Macky Sall trouve sa place et, surtout, baigne profondément dans les mœurs politiques du Sénégal. Son lointain prédécesseur, j’ai nommé Léopold Sédar Senghor, a été un fervent pionnier du dialogue
Babacar Justin Ndiaye estime que le président de la République est dans son rôle en appelant à un dialogue. «L’appel au dialogue lancé par le Président Macky Sall trouve sa place et, surtout, baigne profondément dans les mœurs politiques du Sénégal. Son lointain prédécesseur, j’ai nommé Léopold Sédar Senghor, a été un fervent pionnier du dialogue et de tous les dialogues : politique, culturel, religieux, etc.
Aujourd’hui, le Président Macky Sall ne tend pas la main ; il ouvre les deux bras et ratisse large, en brassant dans son invitation des hommes politiques d’horizons divers et de générations étagées. Le geste est formellement bienveillant, mais il n’évacue pas la question de savoir si le président de la République a suffisamment arrosé, au cours du septennat écoulé, le terreau anciennement fertile du dialogue que constitue le Sénégal», signale l'analyste politique.
Pour lui, la "réponse est non". «Les passages en force à l’Assemblée nationale, les oukases liberticides, les réponses carrées et rigides du genre "douma ko def" sont encore frais dans les mémoires. Bref, la gouvernance a été durablement placée sous le double signe de la brusquerie décisionnelle et du durcissement jusqu’au-boutiste, pour passer aisément la rampe des cœurs et des esprits. Mais impossible n’est pas politique», explique-t-il.
«Le président Macky Sall doit surmonter ce qui ressemble à une soif de félicitations et une obsession de la reconnaissance émanant de l’opposition. Cette quête apporte de l’eau au moulin de ceux qui doutent de sa victoire ou la prennent avec des pincettes», préconise Babacar Justin Ndiaye.
Il souligne que la déclaration faite hier, embraye sur le dialogue et pousse normalement les acteurs vers une autre perspective. Wait and see ! « D’emblée, on voit mal une passerelle s’installer entre Idrissa Seck et Macky Sall, à l’heure des rafles qui visent les cadres et les militants de Rewmi. Même en dehors des rafles, car ça coince sérieusement entre les deux hommes. Même raideur prévisible dans le camp d’Ousmane Sonko. Avec Abdoulaye Wade, c’est le clair-obscur. Wade ira-t-il dans un conclave aux côtés des socialistes ? Ce ne sera sûrement pas dans un centre de conférences», dénommé "Abdou Diouf".
Il ajoute que «Toutefois, le destin présidentiel de Karim Wade vaut bien une messe, c’est-à-dire des concessions. Pour le reste de l’opposition, les choses peuvent être plus fluides. Après tout, l’opposition est un cartel non homogène. Elle est bigarrée à l’image de la majorité Bby qui, elle aussi, est composite. Par conséquent, les comportements ne sont pas voués à l’harmonie dans de tels conglomérats. En un mot, l’immobilisme n’est pas politique. Les postures ne sont jamais figées. Et la vocation du dialogue est justement de faire bouger les lignes».
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OUSMANE NDIAYE, DIRECTEUR DU STADE DEMBA DIOP : « JE ME SENS PRESQUE INUTILE …»
C’est un flou total qui plane sur l’avenir du stade Demba Diop. Et depuis sa fermeture en juillet 2017 suite à un incident qui a causé 8 morts, l’enceinte de 30.000 places, vit sa plus mauvaise passe depuis sa création en 1963
iGFM-(Dakar) C’est un flou total qui plane sur l’avenir du stade Demba Diop. Et depuis sa fermeture en juillet 2017 suite à un incident qui a causé 8 morts, l’enceinte de 30.000 places, vit sa plus mauvaise passe depuis sa création en 1963. Certains se demandent même si ce ce stade polyvalent, situé sur le boulevard du Président Habib Bourguiba à Sicap-Liberté, sera rouvert.
IGFM est allé à la rencontre du Directeur Ousmane Ndiaye qui dirige le stade mythique de Dakar depuis 7 ans. Dans ce long entretien réalisé dans son bureau, il raconte comment il vit cette situation avant de garder un espoir quant à la réouverture du stade qui juste avant sa fermeture était le seul qui accueillait le plus d’activités (sport, culture, religion) au Sénégal.
L’Ocrtis arrête une Chinoise pour trafic d’ivoire à AIBD
Dans l’après-midi du 05 Mars, à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD), les éléments de la Cellule Aéroportuaire Anti Trafic (CAAT), une unité spéciale rattachée à l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants, ont procédé à l’interpellation de deux (2) Chinoises, résidant à Dakar et en partance pour la Chine pour l’une d’entre elles, avec des produits de contrebande de faune dans les valises. Il s’agit de l’ivoire fraîchement sculptée et dissimulée dans des sachets de lait en poudre au milieu d’une vingtaine de cartouches de cigarettes de contrebande. C’est une collaboration entre policiers et agents des Eaux et Forêts et EAGLE Sénégal (Éco Activists for Governance and Law Enforcement) qui a ainsi porté ses fruits.
L’Ocrtis arrête une Chinoise pour trafic d’ivoire à AIBD (bis)
A l’issue de l’interrogatoire, une femme de nationalité chinoise, commerçante à Dakar, est retenue en garde-à-vue au Commissariat Spécial de l’aéroport, pour les faits de circulation, détention et exportation illégale d’Ivoire d’éléphant. Il y avait 6 statuettes, 2 bracelets et un pendentif pour un poids de 350g et un montant de 450.000 CFA qui lui auraient rapporté le triple une fois à destination de l’Asie, puisque le prix de l’ivoire peut monter jusqu’à 2500 dollars le kilo sur le marché illégal. Rappelons que la contrebande d’Ivoire fait l’objet d’une «tolérance zéro» au Sénégal et sur l’ensemble du continent. Avec un rythme effréné et sans précédent de centaines d’abattages illégaux d’éléphants à travers toute l’Afrique , gageons qu’à travers cette première opération de Criminalité Faunique à l’AIBD, le Gouvernement du Sénégal envoie un signal fort à la Communauté Asiatique et Internationale sur l’interdiction de ce commerce ensanglanté et la «tolérance zéro» dans le traitement de ce Trafic au Sénégal .
Les manifestants de Thiès libérés
Les jeunes qui avaient été interpellés lors des manifestations qui ont eu lieu à Thiès, après la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 24 février 2019, par la Commission Nationale de Recensement de Vote, sont désormais libres. En effet, après leur placement sous mandat de dépôt, ils ont fait face au juge du tribunal de grande instance de Thiès, à l’occasion d’un procès qui a enregistré la présence de beaucoup de monde. Ils répondaient des délits de rassemblement illicite sur la voie publique, de destruction de biens appartenant à autrui. Finalement deux d’entre eux ont été condamnés à 3 mois avec sursis. Il s’agit de François Camara agent municipal à Thiès- Ouest et Amadou Mactar Thiam. Pour les autres, en l’occurrence Abdou Niang, Cheikh Touré, Mor Fall, Momar Diallo, ils ont été purement et simplement relaxés. Alioune Sow, maire de la commune de Thiès-Ouest, membre de la coalition Idy 2019, venu soutenir les prévenus, estime que dans cette affaire, le droit a été dit.
Procès du chauffeur du convoi du PUR
L’affaire de la bagarre entre les éléments de sécurité du candidat à la présidentielle, Issa Sall et des jeunes de l’Alliance pour la République (Apr) de Tambacounda n’a pas connu son épilogue. Le chauffeur du véhicule qui avait fauché un jeune a été appelé à la barre du tribunal de Tambacounda hier pour répondre du chef d’accusation d’homicide involontaire. Le procureur n’a pas été tendre avec Ibrahima Ndoye. Il a requis un an d’emprisonnement ferme contre le conducteur. Les avocats de la défense, quant à eux, ont plaidé la relaxe de leur client. Le tribunal va rendre son verdict mercredi prochain. En attendant, Ibrahima Ndoye va croiser les doigts et prier pour une clémence du tribunal.
Tension à l’hôpital Youssou Mbargane de Rufisque…
Rien ne va plus entre l’Agent comptable particulier (Acp) et le Directeur de l’hôpital Youssou Mbargane de Rufisque. Leur bras de fer n’est pas sans impact sur le bon fonctionnement de la structure sanitaire. Le président de l’intersyndicale des travailleurs, Amadou Diop a confié sur «Rfm» que de nombreux services sont à l’arrêt à cause de cette situation. «L’hôpital est à l’arrêt puisqu’il y a un manque de réactifs et une rupture de films pour la radiographie ». En plus, informe le syndicaliste, les prestataires au service ORL et Radiologie sont partis parce qu’ils ne sont pas payés. Les travailleurs pointent un doigt accusateur sur l’Acp, Mme Thiam à qui ils réclament la lumière sur les 20 millions offerts par la Première Dame, Marième Faye Sall. A cet effet, Amadou Diop demande l’audit de la gestion de l’Acp et son départ pour décanter la situation. Interpellé, l’agent comptable particulier n’a pas souhaité se prononcer sur l’affaire.
…le ministre de la Santé va envoyer une mission d’audit
Le ministre de la Santé et de l’Action Sociale s’est saisi du problème. Abdoulaye Diouf Sarr va solutionner le problème. Le directeur de cabinet du ministre de la Santé, Aloyse Waly Diouf annonce l’envoi d’une mission d’audit à l’hôpital pour avoir une idée nette de la situation financière. Il est prévu également une rencontre avec les partenaires sociaux pour ramener le calme dans la structure sanitaire. Dr Diouf appelle tout le monde à la sérénité afin de faciliter le travail de la mission qui sera envoyée par le Ministère. Il promet aussi que le ministre de la Santé et de l’Action sociale prendra la mesure qui s’impose une fois les conclusions de l’audit disponibles.
Levée du corps de Maïmouna Kane
Un dernier hommage a été rendu hier, à Maïmouna Kane la première femme ministre du Sénégal, décédée à Paris à l’âge de 82 ans. Plusieurs personnalités ont fait le déplacement pour prier pour le repos de l’âme de la défunte. Selon l’ancien ministre et Grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Mactar Diop, Maïmouna Kane était une référence pour tous les jeunes de Dakar Plateau, puisque ce fut la fête le jour de sa nomination à la tête d’un département ministériel. Elle reste aussi l’inspiratrice du militantisme de la cause féminine. Elle a incarné un modèle de leadership féminin. Selon le Pr Amsatou Sow Sidibé, l’ancienne ministre s’est battue pour la promotion et la protection des droits des femmes. A l’en croire, si les femmes revendiquent aujourd’hui un leadership féminin, c’est parce que Maimouna Kane a tracé la voie.
Déjeuner offert par l’ambassadeur américain
En prélude à la Journée mondiale de la Femme qui sera célébrée demain (jeudi 8 mars) par le Sénégal à l’instar de la communauté internationale, l’ambassadeur des Etats Unis au Sénégal a convié hier quelques femmes des médias à un déjeuner. Très décontracté comme à son habitude, Tulinabo S. Mushingi a tenu à mettre à l’aise ses hôtes en évitant de faire dans le cérémonial. Le déjeuner s’est déroulé dans une ambiance très conviviale et détendue. A table, le diplomate et ses convives ont discuté de tout et de rien. Les échanges ont surtout porté sur le travail des journalistes dans leurs différents organes, car l’ambassadeur des Etats Unis tenait absolument à en savoir sur ses invitées.
Les factures d’électricité créent le malaise à Darou Gaye
Au village de Darou Gaye, dans la commune de Koul, département de Tivaouane, l’électricité est devenue une réalité depuis plus de deux ans. Mais les populations continuent de vivre le cauchemar, à cause des factures très salées, ce qui a créé un malaise dans le village. Elles ont expliqué leur courroux devant leur maire Modou Fall. Cette situation est due au fait que dans ce village, l’alimentation en électricité est sous-traitée à la société SS2E, qui a pignon sur rue à Dakar. Selon Fallou Gaye (chef de village de Darou Gaye), même pour l’éclairage public, la société a servi une facture chiffrée à plus de 65.000 Fcfa en seulement 11 jours de fonctionnement. Ni mairie, encore moins les populations n’ont les moyens de s’acquitter d’une telle facture. Toutes les autorités compétentes ont été informées, mais jusqu’à ce jour rien n’a été fait pour mettre un terme à cette razzia financière
La scission de l’Ong Jamra
La scission de l’Ong Jamra est actée. La rupture est désormais consommée avec le directeur exécutif Bamar Guéye, selon un communiqué parvenu à notre rédaction, en raison «de son incorrigible et persistante tendance à considérer Jamra comme un héritage familial personnel». A l’origine de cette division, accusent Mame Mactar Guèye et compagnie, le comportement de Bamar Guèye qui s’autorise toujours à faire de la médisance systématique, par voie de presse, sur tout acte posé par le président exécutif de Jamra, Imam Massamba Diop. La séparation entre Bamar Guèye et le camp de Imam Massamba Diop s’est faite à l’amiable. C’est une manière de sauvegarder l’héritage du regretté Abdou Latif Guèye. La même source renseigne que imam Massamba Diop assure désormais la fonction de président exécutif de la nouvelle branche, portée sur les fonts baptismaux hier et dénommée «Organisation Islamique Non-Gouvernementale Jamra». Mame Mactar Guèye devient vice-président, en charge de la Communication. Et Imam Moustapha Diop, cumulativement à ses fonctions de Coordonnateur national de «l’Observatoire de veille et de défense des valeurs culturelles et religieuses, Mbañ Gacce», continuera d’assurer la mission qui lui toujours été dévolue à Jamra. Mouhamadou Moustapha Sy assumera la charge de trésorier national de Jamra.
Le prix Nobel Shirin Ebadi, invitée de Macky Sall
D’origine iranienne et activiste des droits de l’homme, Shirin Ebadi est l’invitée du Président Macky Sall. Au cours de son séjour à Dakar, elle visitera de nombreux sites comme l’île de Gorée. Cette juriste iranienne est la première musulmane récompensée par le prestigieux prix Nobel de la paix. Cette avocate iranienne de 56 ans milite depuis de nombreuses années pour les droits de l’homme dans son pays. Malgré les pressions et les intimidations dont elle a été victime de la part des conservateurs du régime iranien, Shirin Ebadi a continué à mener son combat pour la démocratie. Shirin Ebadi a reçu le 10 octobre 2003, le prix Nobel de la paix pour son investissement en faveur de la démocratie et des droits humains, en particulier pour les droits des femmes, des enfants et des réfugiés. En 2004, elle est apparue parmi «les 100 Femmes les plus Influentes dans le Monde», selon le magazine Forbes.
Les maires de Réfane et Lambaye laminés
Décidément, ce n’est pas seulement Ale Lô qui a été foudroyé par le rouleau compresseur de Idrissa Seck dans le Cayor et le Baol. En effet, dans le département de Bambèye, remporté largement par Benno Bokk Yakaaar (Bby) dirigée par Mor Ngom, l’appel de Aïda Mbodji n’a pas été bien entendu. Mais ce qui défraie la chronique, le plus, c’est le fait que trois icones du Baol aient été laminées dans leurs communes respectives. En effet, le maire de ambaye, Cheikh Ndiaye qui est également directeur général du Cices, son collègue de Baba Garage et celui de Réfane Djiby Thiaw ont tous perdu leur commune face à la coalition de Idrissa Seck.
LE SÉNÉGAL DE SENGHOR PRIS EN FLAGRANT DELIT DE DERAPAGES
Mais où est donc passée cette société fluide et raffinée que nous a léguée le lettré Senghor ? Relâchée, mal huilée, la société sénégalaise se met à grincer de partout et devient méconnaissable. Elle commence à imiter, à un rythme inquiétant ses voisins
À la suite de la présidentielle, le célèbre écrivain franco-guinéen, Prix Renaudot 2008, s’interroge sur ce pays symbole de la démocratie en Afrique. « Qu’est-il arrivé au Sénégal ? » demande-t-il.
Mais où est donc passée cette société fluide et raffinée que nous a léguée le lettré Senghor ? Relâchée, mal huilée, la société sénégalaise se met à grincer de partout et devient méconnaissable. Elle commence à imiter, à un rythme inquiétant, les gros défauts de ses voisins. Voilà que ce pays de juristes et de rhéteurs est pris en flagrant délit de dérapages. Les discours deviennent excessifs. Le débat politique, jusque-là civilisé, se transforme en une série de règlements de comptes où les rancunes et les haines tiennent lieu et place de méthodes et d’arguments. Me revient en tête ce que me disait mon défunt ami, l’anthropologue Mangoné Niang, alors qu’à la fin du siècle dernier nous remontions à pied le canal de la Gueule-Tapée : « Ici, les problèmes sont nombreux, mais ils sont surmontables. Tu sais pourquoi ? Parce qu’à tout moment, il surgit un espace de négociation. »
Une nouvelle culture en rupture avec le wakhtane ?
La tolérance, la palabre, le wakhtane, l’espace de négociation, cette vertu cardinale de la société sénégalaise est en train de se rétrécir sous le double coup des mesquineries et des ambitions partisanes. Et par malheur, personne n’est innocent dans l’insoutenable dérive d’un système politique qui forçait l’admiration. On a du mal à comprendre la violence avec laquelle le président Macky Sall a traité Karim Wade et Khalifa Sall comme par hasard, deux potentiels adversaires. À tel point que l’on est en droit de se demander si dans ces deux cas le harcèlement politique ne prend pas le pas sur la rigueur judiciaire.
Président Wade, mais pourquoi cet appel inquiétant ?
Mais Macky Sall n’est pas le seul à blâmer, loin de là ! Le président Abdoulaye Wade – Gorgui, comme l’appellent affectueusement les gamins de Colobane ! – aurait dû faire preuve d’un peu plus de retenue. D’où lui vient ce discours inquisitorial ? De son âme de père de famille blessé ou de son respectable statut d’ancien chef d’État ? L’Afrique actuelle est fragile, président Wade, très fragile. Une seule petite étincelle et c’est tout le continent qui brûle. Et vous, vous avez tout pour nous garder de la mésaventure : le talent, la maturité de l’âge et l’expérience de l’État. Usez-en, je vous en prie ! Si des pays comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Ghana sombrent, que va-t-il nous rester ? Ce cirque est d’autant désespérant que les principaux acteurs sont issus du même moule : anciens du Parti démocratique sénégalais (PDS) et, pour la plupart en tout cas, anciens hauts fonctionnaires de l’État. Ce qui donne le beau rôle à Ousmane Sonko, le petit Poucet de cette incroyable présidentielle.
La surprise Sonko
Cet homme venu de nulle part a secoué le vieux cocotier des rentiers et des has been et a réussi à se poser comme le gage d’avenir des futures générations. Comment a-t-il fait ? Anonyme, démuni, sans passé et sans tutelle, il a raflé à son premier essai près de 16 % des voix, talonnant de près le très charismatique Idrissa Seck. À quoi attribuer sa prouesse : à sa jeunesse, à ses idées, à son programme politique ? Je n’en sais rien. Je ne l’ai que peu écouté, je n’ai même pas lu son livre, Solutions. Seulement, blasé et bourré de colère comme la plupart des Africains, je suis prêt à me jeter dans les bras du premier… nouveau-venu ne serait-ce que pour sa gueule et pour le timbre de sa voix. Je ne sais pas qui vous êtes, Monsieur Sonko, je ne sais pas ce que vous avez derrière la tête. Mais de grâce, ne vous éloignez pas trop. L’Afrique aspire à un nouvel air, à une nouvelle eau, à une nouvelle sève.
* 1986, Grand prix littéraire d’Afrique noire ex-aequo, pour « Les Écailles du ciel » ; 2008, prix Renaudot pour « Le Roi de Kahel » ; 2012, prix Erckmann-Chatrian et Grand prix du roman métis pour « Le Terroriste noir » ; 2013, Grand prix Palatine et prix Ahmadou-Kourouma pour « Le Terroriste noir » ; 2017, Grand prix de la francophonie pour l’ensemble de son œuvre.