LES COÛTS DE PRODUCTION INDUSTRIELLE EN REPLI DE 1, 8 % EN JANVIER
Les coûts de production dans l’industrie ont enregistré une baisse de 1, 8 % en janvier en comparaison de leur niveau du mois précédent, a annoncé l’Agence nationale de la statistique et de la démographie
Dakar, 4 fév (APS) – Les coûts de production dans l’industrie ont enregistré une baisse de 1, 8 % en janvier en comparaison de leur niveau du mois précédent, a annoncé l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).
Cette variation est imputable à la réduction de 5, 5 % des prix de la production dans les industries chimiques, de 2, 7 % dans la production d’énergie, de 1 % du secteur alimentaire et d’un repli de 0, 5 % relevé dans celui des matériaux de construction, détaille la structure dans sa note sur l’évolution de la production industrielle.
L’ANSD fait aussi état d’une augmentation de 2, 9 % des prix de production dans les industries mécaniques.
LE ROLE MINISTERE DU L’INTERIEUR ET DES MAIRES FRAUDEURS DANS LE HOLD UP ELECTORAL DU SIECLE
En réalité, la forte mobilisation des sénégalais le 24 février 2019 (non prévue) a créé la panique et conduit le régime à réajuster le jour du scrutin, le dispositif de fraude planifié en amont
Le 24 février 2019, en pleine matinée, au moment où les sénégalais se ruaient massivement dans les centres de vote pour accomplir leur devoir civique, la Direction Générale des Elections du Ministère de l'Intérieur, adressait 2 notes estampillées "TRES URGENT" aux gouverneurs, aux préfets, et aux sous-préfets :
1- La 1ére noteenjoignait les Présidents des bureaux de vote, de permettre à tous les électeurs inscrits sur les listes électorales et n'ayant pas trouvé leurs noms sur la liste d'émargement, de voter dans le dernier bureau de vote du centre,
2- Plus grave, la 2éme noteavec les messagesautorisait le vote des électeurs, même en cas de non-conformité entre carte d’électeur et liste d’émargement.
Ces 2 notes codéesprises par le Ministère de l’Intérieur, en plein jour du jour du scrutin, sont totalement illégales, altèrent la sincérité du scrutin, et violent de manière flagrante les dispositions du Code électoral. Tous les présidents de bureaux de vote disposent d’un bréviaire avec la liste limitative des électeurs pouvant voter dans un bureau lorsque que leur nom ne figure pas sur la liste d’émargement « il s’agit des membres du bureau de vote inscrits sur une liste électorale, des délégués de la Cour d'Appel, des journalistes et chauffeurs de l'Administration en mission, des militaires et paramilitaires en opérations (ils doivent être munis d’un ordre de mission spécial), des autorités administratives affectées, des contrôleurs et superviseurs de la CENA». Une lecture attentive des 2 notes permet de constater qu’il s’agit d’une décision unilatérale du Ministère de l’Intérieur (l’éviction de la CENA est confirmée par le fait qu’elle a reçu une simple ampliation des 2 notes). Utilisant le prétexte fallacieux de faciliter le vote des électeurs (ce qui est faux), le Ministre de l’Intérieur a autorisé et validé des milliers, voire des dizaines de milliers de votes irréguliers le jour du scrutin, au profit du candidat Macky SALL (on imagine aisément les conséquences d’un tel laxisme volontaire, dans certaines zones, comme Matam, Fatick et d’autres localités). En réalité, la forte mobilisation des sénégalais le 24 février 2019 (non prévue) a créé la panique et conduit le régime à réajuster le jour du scrutin, le dispositif de fraude planifié en amont.
Dans l’émission, le Jury du dimanche 03 mars 2019, le porte-parole de la CENA, Issa SALL souligne son incapacité d’expliquer le gonflement inédit de l’électorat de certaines localités, avant de faire une révélation de taille : A GOUDIRY (Tambacounda), 7000 faux extraits de naissanceont été produits (la justice saisie est restée muette). Pourquoi la CENA a-t-elle attendu la fin du scrutin pour informer la presse de telles pratiques frauduleuses, d’une extrême gravité ? Dans une contribution intitulée « Cartes d’électeurs : La responsabilité pénale du Directeur de la DAF et des Maires fraudeurs » transmise aux médias le 11 novembre 2018, j’alertais nos concitoyens sur le fait, qu’à la page 35 du rapport de la MAFE, les Experts de l’Union Européenne attiraient l’attention sur le risque de fraude massive aux élections de 2019 en ces termes « dans plusieurs localités, des certificats de complaisance ont été délivrés frauduleusement par des maires afin d’opérer des transferts d’électeurs fictifs dans leurs circonscriptions ». La MAFE insistait notamment sur « la production massive de faux extraits de naissance, de nature à influencer les élections de 2019 ». Ce qui frappait, c’est le caractère massif de la fraude. Il ne s’agit pas d’une localité (Goudiry, proche du Mali), mais de plusieurs localités et de plusieurs Maires. Cette révélation extrêmement grave des Experts de la MAFE sur le risque de fraude électorale en 2019, est confirmée par les déclarations du porte-parole de la CENA. Il existe plus de 550 communes au Sénégal : il suffit tout juste de produire, 7000 faux extraits de naissance, dans 50 communes pour obtenir 350 000 électeurs (en avance). Le 24 février 2019, aucun couac majeur n’a été noté parce que le régime disposait déjà d’un stock de plusieurs centaines de milliers d’électeurs inscrits illégalement grâce à la production industrielle de faux extraits de naissance par des Maires fraudeurs, occasionnant l’édition par milliers de vraies fausses cartes d’électeurs par la DAF.
Si le scrutin du 24 février n’a pas encore livré tous ses secrets en termes de fraude industrielle, une chose est certaine : le hold up du siècle a été rendu possible grâce à la complicité active du Ministère de l’Intérieur (DGE et DAF), de plusieurs Maires fraudeurs, et l’incroyable passivité de la CENA.
Un crime n’est jamais parfait : même dans la fraude, ils étalent leur incompétence. 5 ans et TCHAO PANTIN !
INCENDIE À LA MÉDINA : IL Y A 6 ANS, 9 TALIBÉS PÉRISSAIENT CALCINÉS
Un drame était survenu dans la nuit du dimanche 3 au lundi 4 mars 2013, vers 23 heures, dans un baraquement de 11 chambres et un hangar où vivaient des familles d’origine guinéennes et sénégalaises
3 mars 2013, 3 mars 2019. Il y a 6 ans, 9 jeunes talibés perdaient la vie dans un incendie qui s’était déclaré dans un « daara » de fortune à la rue 19 x 6 de la Médina. Un drame survenu dans la nuit du dimanche 3 au lundi 4 mars 2013, vers 23 heures, dans un baraquement de 11 chambres et un hangar où vivaient des familles d’origine guinéennes et sénégalaises.
L’atrocité de la mort de ces jeunes avait semé la tristesse et la désolation et poussé les autorités à annoncer des mesures. Le président de la République, Macky Sall, qui s’était rendu sur les lieux, avait annoncé que «les daaras qui ne répondent pas aux normes seront fermées».
Il avait ajouté : «Nous allons intervenir et identifier les sites comme celui-ci, les fermer. Les enfants seront récupérés et remis, soit à leurs parents quand ils ont la possibilité de les garder, soit à l’Etat qui les gardera. Pour les enfants venus de la sous-région, nous prendrons des mesures, au besoin de concert avec les autorités de leurs pays, afin de les ramener chez eux.»
Mais l’indignation n’a duré que le temps d’une rose. Et ces mesures sont restées lettres mortes. Les mêmes faits ayant occasionné ce drame persistent encore.
Pas plus tard que la semaine passée, un gamin de 10 ans a perdu la vie dans un accident survenu à la "Cité Imbécile" de Yarakh (Dakar).
Au mois de mai 2017, quatre soeurs répondant aux noms de Bébé Néné Diaz, Nabou Diaz, Astou Diaz, Fama Diaz et Pape Gorgui Kader Diaz périssaient aussi dans un accident à l'unité 17 des Parcelles Assainies.
"UNE SOLUTION SERA TROUVÉE POUR KRÉPIN DIATTA ET DIALY NDIAYE"
Une solution sera trouvée entre les staffs techniques des sélections A et U23 qui se disputent les internationaux Krépin Diatta et Dialy Ndiaye pour leurs prochaines rencontres internationales, a déclaré à la radio privée Sud FM, le directeur technique na
Dakar, 3 mars (APS) – Une solution sera trouvée entre les staffs techniques des sélections A et U23 qui se disputent les internationaux Krépin Diatta et Dialy Ndiaye pour leurs prochaines rencontres internationales, a déclaré à la radio privée Sud FM, le directeur technique national (DTN), Mayacine Mar.
"Contrairement, à ce qui se dit, il n’y a aucun problème", a déclaré le DTN interrogé ce dimanche sur les sélections de Krépin Diatta (Bruges, Belgique) et Dialy Ndiaye (Cayor Foot) convoqués chez les A alors que Joseph Koto, l’entraîneur des U23, a déclaré avoir besoin de ces deux jeunes footballeurs.
"Comment voulez-vous qu’il y ait des problèmes, les deux techniciens Aliou (Cissé) et (Joseph) Koto ont déjeuné ensemble la semaine dernière", a rappelé le DTN.
A la question de savoir si les deux joueurs seront laissés à la disposition de la sélection U23 devant jouer les 20 et 24 mars contre la Guinée en éliminatoire de la CAN de la catégorie, il a déclaré que "c’est une cuisine interne".
Toutefois, le DTN a précisé que Krépin Diatta n’a reçu que la convocation de l’équipe A.
"C’est le même cas de figure de Dialy Ndiaye, le gardien des U20", a indiqué Mayacine Mar, informant que ce dernier est tout juste en stage avec les olympiques.
Le Sénégal qualifié en phase finale d’Egypte 2019, jouera contre Madagascar le 23 mars avant de se mesurer au Mali en match amical international.
Les Olympiques quant à eux joueront une double confrontation les 20 mars à Dakar et le 24 à Conakry contre la Guinée pour les éliminatoires de la CAN U23.
SALOUM DIENG, "UN PATRIMOINE NATIONAL"
L’artiste chanteur, Saloum Dieng, décédé dimanche à l’âge de 80 ans, était un patrimoine national, en contribuant à la vulgarisation du folklore du Saloum, connu sous le nom de ’’Ndaga", a déclaré, le maire de Ndoffane (Kaolack, centre)
Kaolack, 3 mars (APS) - L’artiste chanteur, Saloum Dieng, décédé dimanche à l’âge de 80 ans, était un patrimoine national, en contribuant à la vulgarisation du folklore du Saloum, connu sous le nom de ’’Ndaga", a déclaré, le maire de Ndoffane (Kaolack, centre), Samba Ndiaye.
"Saloum était un patrimoine de Ndoffane et je peux dire national et il est un des précurseurs du folklore local +ndaga+ qu’il a contribué à vulgariser", a dit à l’APS M. Ndiaye, soulignant avoir entretenu de "très bonnes relations avec le défunt artiste".
Le maire se dit "très attristé" par la disparition de cet homme à qui il a tenu à "rendre un vibrant hommage" au nom de ses administrés après l’avoir fait de son vivant par une décoration.
Saloum Dieng a été inhumé dimanche à Ndoffane où il a vécu les derniers moments de sa vie alité. Natif de Diao Bambali dans le département de Kaffrine où il a fait ses humanités, l’artiste s’est par la suite établi à Medina Sabah dans le département de Nioro où vit une partie de sa famille.
Vers les années 70, l’auteur de la célèbre chanson "amoul guer amoul gueweul", a fait le tour du Sénégal et de certains pays européens avec son groupe mythique.
Ndoffane est un grenier d’artistes avec lesquels la municipalité entretient les meilleures relations, a appelé son maire. Selon lui, cette commune du département de Kaolack a donné au monde des arts, la défunte cantatrice Seynabou Niang, le célèbre joueur de kora Abdoulaye Socé et la chanteuse Amy Socé.
Chevalier de l’ordre du mérite en 2002, il est l’auteur de plusieurs tubes rendus célèbres par des musiciens de renom comme Pape Diouf ou Youssou Ndour.
PAR BOUBACAR BADJI DE SENEPLUS
HOMMAGE À NDIOL AJJANA
EXCLUSIF SENEPLUS - Je respectais ce gars aux allures de Mohamed Ndao Tyson qui n’avait pas honte de demander, d’apprendre pour devenir un pro - Je revois une à une les photos de nos multiples rencontres, gravées à jamais dans mon boitier
L’attente était longue. La cible n’était pas encore dans la ligne de mire. Entassés les uns contre les autres, nous étions tous déjà prêts. Une cinquantaine de photographes, les yeux sur le viseur, attendant que le roi du mbalakh apparaisse dans nos champs. Je n’ai pas pu immortaliser l’entrée en scène de Youssou Ndour. Parce qu’à l’instant T, le moment où mon doigt allait appuyer sur le déclencheur, j’ai été poussé sur le coté. Dans les premières secondes, je pensais que les 1500 personnes présentes au Grand Théâtre m’étaient tombées dessus.
J’étais énervé, très énervé d’avoir raté cette photo, à tel point que la douleur au niveau de mon épaule droit n’était pas une préoccupation. En essayant de me relever pour shooter à nouveau, je suis tombé nez à nez avec un géant qui me tendait sa gigantesque main avec un sourire. J’étais hypnotisé par ce sourire de gamin au format 30 fois 40 maladroitement scotché sur ses lèvres. ‘’ Jeggeulma sama xaarit. Jeggeulma nguirrr Yaala’’, murmura-t-il comme s’il avait lui même peur de moi. Ce fut là, l’anecdote de ma première rencontre avec toi, Ndiol.
Et aujourd’hui, à l’annonce de ton décès, j’ai déroulé ce film mille et une fois dans ma tête, espérant trouver le socle de la pellicule avant qu’une lumière ne fuite de ma chambre noire de douleur.
Me voilà donc face à ces multiples clichés des moments vécus sous une sous-exposition correcte à coté de ce colosse au cœur d’or. Au lendemain de l’incident du Grand Théâtre, tu m’avais rendu une visite inopinée. ‘’ Thieuyy borom photo you raffetyii’’ - C’est comme cela tu m’appelais - ‘’ Je suis venu te montrer mes photos d’hier. Si tu les veux, je te les laisse. Mais avant, je veux ton avis sur mon travail’’ – On avait longuement parlé de photographie, avant que tu ne repartes avec mes photos.
C’est à ce moment que j’ai compris que Ndiol était un de ces rares photographes qui me suivaient. A chaque fois que tu avais un peu de temps, tu revenais pour discuter de photographie, notre passion commune. Tu étais fan de moi. Et moi, je te respectais pour ta simplicité, ton engagement dans le travail et ta détermination. Tu voulais faire partie des ‘’vrais pros’’ comme tu aimais me le rappeler à chacune de nos séances.
Je respectais ce gars aux allures de Mohamed Ndao Tyson qui n’avait pas honte de demander, d’apprendre sans cesse pour devenir un ‘’Pro’’. C’est pourquoi tu étais sur tous les terrains et à toutes les heures.
A tes débuts, beaucoup de personnes, y compris des photographes, n’avaient pas bien capturé l’image que tu renvoyais. Ndiol, tu ne respectais aucune règle sur le terrain. ‘’Dreudjieman’’ aguerri, ce que pensaient les autres étaient le tiers de tes soucis. Tu venais d’entrer dans ce milieu dit des ‘’Pro’’. Les yeux rivés sur ton objectif fixé sur une ouverture 2.8 afin de faire face à la puissance destructive des lumières dures et brutes qui jalonnent le métier.
Le géant débraillé au Képi bien vissé sur la tête, avait toujours sur le dos, un sac lourdement rempli. Ndiol connaissait ses limites et pour les compenser, il se débrouillait pour disposer de deux appareils autour du coup. Il usait aussi de ses muscles pour être à bonne distance et face à la cible. Ndiol, tu n’hésitais pas à balancer tout sur son passage pour avoir le bon angle de prise et le meilleur point de vue. Certains avaient essayé de te recadrer. Parfois avec moqueries et insultes. Tu répondais toujours par ton sourire.
Aujourd’hui, dans ma chambre noire de douleur, je revois une à une ces photographies de nos multiples rencontres, gravées à jamais dans mon boitier. Quand tu étais devenu ‘’Pro’’, j’étais déjà nostalgique de tes conneries de débutant, surexposées chez nous les photojournalistes. Aucun remplissage ne peut combler le vide que tu viens de laisser.
Je revis ta joie immensément démesurée quand tu me montrais ton premier appareil acheté par le Groupe Futurs médias. Un canon 600D, si ma mémoire n’est pas piquée par le virus de ta douloureuse perte.
Je n’ai pas versé de larmes comme la première fois que je t’ai vu à Fan. Tu t’en souviens bien sûr. J’étais avec Moussa Sow, président de l’Union Nationale des photojournalistes du Sénégal à l’époque et Cheikh Tidiane Ndiaye. Cloué dans ton lit d’hôpital, tes gros muscles n’avaient plus assez de force pour supporter ton poids. La maladie commençait à prendre le dessus sur ton corps. Ton sourire en revanche, brillait. Sans doute que cette maudite maladie était aussi tombée sous le charme comme toutes les personnes qui ont croisé ton chemin. Et avec ce sourire tu nous avais réconforté oubliant même que c’était toi le malade. Et tu avais dis ‘’ je vais bien les gars. Excusez-moi d’abuser de votre temps. Je sais que le travail vous attend. Mais rassurez-vous, je me porte de mieux en mieux. Depuis que je suis ici, Youssou Ndour se charge de payer tous mes frais d’hospitalisation. Dieu a mis sur mon chemin des gens biens comme vous et lui. Bientôt, je vais vous bousculer sur le terrain’’.
Aujourd’hui, plus que jamais je me pose cette question : pourquoi n’a-t-on jamais pensé à t’appeler Ndiol Makka. Peut-etre que El Hadji Sam Mbaye n’a pas été à la Mecque. Mais je sais que tu avais tout pour porter ce nom magnifique. De la même manière, je suis convaincu que tu es déjà en train de tout bousculer là où tu es, fort de ta joie de vivre.
Ndiol Ajjana tu es ...devenu. Reposes en paix !
PAR MAWA NDIAYE
LA PAIX, LE PRIX DE MA LÉGITIMITÉ
Aucune victoire ne vaut la paix de nos concitoyens - Armons-nous davantage d’engagement et d’argument, mais armons-nous de savoir et d’amour de la patrie
La politique, comme Uranus avale sa progéniture, elle défait ce qu’elle a fait de bon comme de mauvais à la quête d’une satisfaction positive ou négative. Mais butera tôt ou tard, sur un fils comme Chronos avisé, décidé, dégourdi et déterminé à s’opposer.
Un combat dépassé, déplacé dans et par le temps demeurera toujours d’actualité. Quand l’essentiel est en danger, s’opposer devient un devoir. Certes, mais un choix peut être déterminé par les circonstances et a un prix à payer. Politique pour politique, je ne choisis pas d’être du côté du peuple. Je suis pour le bien du peuple. Et le peuple sénégalais ne mérite autre chose que la paix. La notion de bien peut sembler relative, car philosophique. Mais je confonds ici, exprès sur le plan sémantique, « bien » et « paix ». Expression que l’on ne peut comprendre que lorsqu’on est confronté aux tumultes de la guerre ou de l’instabilité.
Cette paix, tant chantée, vantée et criée à hue et à dia ne saurait s’asseoir sans sacrifices continus, sans tolérances mutuelles et esprit de dépassement. Le peuple sénégalais a encore une fois fait montre d’une maturité insoupçonnée. Ceci démontre que cette classe politique ne le ressemble pas et leurs aspirations ne sont guère leurs préoccupations. Nous ne nous devons pas de les suivre dans leurs calculs égoïstes, ils peuvent nous mentir encore nous mentir, il en restera toujours. Malgré tout, le peuple en sortira vainqueur. Car nous valons plus, prenons de la hauteur et dépassons ces velléités politiques et concentrons-nous sur l’essentiel. Le ’’Diam’’.
Allah (SWT) dit : ’’Et craignez une calamité qui n’affligera pas exclusivement les injustes d’entre vous. Et sachez qu’Allah est dur en punition’’ (sourate 8 versets 25).
Face à des comportements « mutilistes », à des décisions et prises de position réductives et réductrices, peut-on empêcher une réponse insultante ou révoltante ? Oui, si la paix y va. Dans son message du 1er janvier 2019 intitulé :La bonne politique au service de la Paix, Le Saint-Père François lors de la célébration de la journée mondiale de la Paix affirme ’’ …la paix est comme une fleur fragile qui cherche à s’épanouir au milieu des pierres de la violence…’’. Cultiver la paix ne peut guère être facile et la voir croître encore plus pénible, elle ne se réussit qu’à la seule condition de se faire violence soi-même.
La sagesse interdit de verser par des propos chétifs aux insultes d’ignobles insulteurs (car il s’est agi vraisemblablement d’insulter l’intelligence du peuple). Le désir de paix et le plaisir de la liberté commandent de répondre par le silence, et le mépris le plus total. Aucune victoire ne vaut la paix de nos concitoyens. Nos religions nous apprennent que tout le monde peut répondre à proportion de son dommage, mais que le pardon demeure le vouloir de Notre Seigneur.
Ce silence ne traduit une quelconque lâcheté proclamée pour fuir la queue entre les jambes. Ne nous refusons pas de le voir ainsi, tant que la paix et la stabilité du pays y vont. Ce silence assourdissant sera réponse du décalage abyssal entre la volonté populaire et leur volonté politique. Quelles que soient les délices qu’octroie le pouvoir peu ou prou juteux, ils finiront toujours par rendre gorge. Je serai toujours patient et le peuple aussi se doit de l’être.
Chers concitoyens, jeunesse de mon pays, ne cassons point et bruler encore moins. Je le dis, la jeunesse sénégalaise en sortira plus que jamais grandie. Armons-nous davantage d’engagement et d’argument, mais armons-nous de savoir et d’amour de la patrie. Cela ne pourrait aucunement constituer une défaite, mais plutôt une marche de plus vers le haut des escaliers de la liberté et la démocratie.
La paix ne se vend, ni s’achète
PAR BABA TANDIAN
SOUTIEN DES SPORTIFS À MACKY
Par ma voix que les sportifs de haut niveau adressent une félicitation appuyée au président à l'occasion de sa réélection
Au titre des sportifs de haut niveau, je me permets en leur nom de féliciter le président Macky à l'occasion de sa réélection. Des sportifs en grand nombre s'étaient réunis au Grand théâtre pour apporter son soutien au président Macky Sall pour les réalisations titanesques que sont l’Aréna et l'arène de lutte. Ces deux grandes réalisations sportives installent le Sénégal parmi les pays dotés d’infrastructures de dernière génération. Je ne parle pas en Afrique, mais dans le monde. Notre pays attend la construction du stade omnisport de 50 000 places à Diamnadio. Il démarre aussi en ce début d’année la réhabilitation de trois stades régionaux, Eli Manel Fall de Diourbel, Lamine Guèye de Kaolack et Aline Sitoé Diatta de Ziguinchor pour un coût global de 40 milliards de FCFA offert par la Chine. Sur cette enveloppe, près de 20 milliards seront consacrés à une transformation intégrale du stade Léopold Sédar Senghor.
D’ailleurs, grâce à la politique infrastructurelle sportive de l’Etat, l’équipe nationale de football va jouer ces deux prochains matchs de ce mois de mars au stade Lat-Dior de Thiès qui a été homologué récemment par la FIFA. Sous peu, le Sénégal pourrait abriter toutes les grandes compétitions du monde et surtout une deuxième Coupe d’Afrique des nations. D’ailleurs, ce sont ces infrastructures qui ont été déterminantes dans le choix du Comité international Olympique (CIO) pour désigner le Sénégal pour arbitrer les jeux olympiques de la jeunesse en 2022. Mais ce qui est remarquable, c’est la prise en compte à temps réel bien avant le début de la campagne, des doléances des sportifs. A ce niveau, près de 70% des doléances des sportives furent exécutées par le président de la République. Comme quoi la préoccupation des sportifs a été prise en compte par le président sortant, comme on dit chez nous (celui qui te donne un petit déjeuner, ensuite un déjeuner, s'il vous promet un dîner copieux, vous allez attendre).
C'est ainsi par ma voix que les sportifs de haut niveau adressent une félicitation appuyée au président à l'occasion de sa réélection. Je salue également l'esprit de dépassement des autres candidats qui ont refusé de cautionner la violence permettant fortement de baisser la tension. C'est le lieu de reconnaître que grâce à cette attitude des candidats de l’opposition, les chars postés un peu partout dans la capitale ont disparu des ronds-points en quelques heures. C'est tant mieux pour notre démocratie car la présence de ces chars rappelle certains pays dont le Sénégal ne veut guère ressembler en matière de démocratie. Macky Sall, malgré une diabolisation, les Sénégalais ont continué à lui faire confiance pour conduire le Sénégal vers l'émergence. Car de mémoire de sénégalais, on a jamais vu autant d'inaugurations en une année, et pour inaugurer, il faut bien bâtir quelque chose. C'est ce que le président a fait.
A ce rythme de réalisations, le développement est forcément au bout. Yvon Gattaz patron des patrons du MEDEF (France) des années 80/90 ne disait-il pas que (si le bâtiment va tout va), alors vivement la poursuite des chantiers......