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27 août 2025
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ISSA SALL ANALYSE LE SCRUTIN DU 24 FÉVRIER
Le journaliste Issa Sall, porte parole de la Commission électorale nationale autonome (CENA) décrypte la présidentielle est soutient que cet exercice démocratique a été transparent même si l'opposition a exprimé son droit de constater
Invité du Jury du Dimanche sur la iradio du Groupe Emedia, Issa Sall, journaliste et porte-parole de la commission électorale nationale autonome (Céna) soutient que le scrutin du 24 février dernier a été transaprent et aucune réclamation n'est reçu de quelque commission départementale que ce soit pour contester le résulats.
PAR NDIAGA GUEYE
LE BIG DATA, L'ARME SECRÈTE DE BBY
La collecte et le traitement automatisé de gigantesques quantités de données, a aidé Macky à remporter un second mandat - Que dit la CDP de cette machine électorale gardée comme un secret industriel ?
Nous avions exprimés nos vives préoccupations sur une éventuelle censure de l’internet lors de l’élection présidentielle du 24 février 2019. Aussi, avions nous travaillé au renforcement de la vigilance citoyenne et donné des conseils pour faire face à une telle situation. Et, les démentis du gouvernement à deux jours de l’élection n’ont fait qu’augmenter nos soucis sur cette question. Au final, il n’y a eu aucune restriction sur internet. La première explication qu’on pourrait donner serait que le Gouvernement est enfin dans une dynamique de respecter les droits humains numériques au Sénégal. Que nenni.
L’analyse révèle plutôt que la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) avait besoin d’une connexion internet, stable et de qualité dans le cadre de sa campagne électorale digitale. Aussi, une coupure d’internet était exclue. Le jour du scrutin, quelques heures après la fermeture des bureaux de vote, coup de tonnerre. Le représentant du candidat Macky Sall, à la surprise générale, annonçait la victoire à 57% au minimum.
Nous estimons que le secret de cette éclatante victoire se trouve dans la campagne électorale à l’américaine mise en œuvre par BBY. Une combinaison novatrice du numérique et du terrain, adossée à une loi sur le parrainage et un organisateur partisan. Ainsi, une redoutable machine de guerre électorale encore plus monumentale et réactive que celle de 2012 fut créée pour la conservation du pouvoir. A l’évidence, BBY s’est beaucoup s'inspirée des campagnes présidentielles américaines qui sont depuis longtemps une référence pour le reste du monde.
Le jour du scrutin, en temps réel grâce à l’internet, BBY pouvait suivre au quartier près, heure par heure, dans quels endroits les gens allaient voter et dans quels endroits c'était plus difficile pour y concentrer leurs militants et mobiliser les électeurs. L’opposition ne pouvant pas rivaliser avec une telle organisation, si puissante et efficace, se retrouva face à une cinglante défaite, bien plus forte que le scrutin très serré annoncé par les médias.
La campagne déroulée, nous autorise à penser que la coalition BBY a saisi les opportunités électorales offertes par les outils du numérique malgré que le candidat Macky Sall, peu préoccupé par le numérique, n’a jamais fait preuve d’un leadership politique de haut niveau sur la question pendant sept ans de gouvernance.
Outre la communication digitale sur les réseaux sociaux, nous pensons que la principale nouveauté de cette élection présidentielle réside dans l'utilisation d’un logiciel électoral par BBY. Grâce à ce logiciel électoral utilisé en mobilité (smartphones et tablettes), BBY n’est pas allée chercher de façon aléatoire de probables électeurs, mais a plutôt ciblé son action grâce à une cartographie électorale permettant d’identifier d’abord les militants et ensuite de repérer les zones favorables ou défavorables au candidat Macky Sall. Les données collectées et agrégées, certainement par une armée de spécialistes du digital, ont surtout permis la détermination des zones d’électeurs constituant l’inconnu, c’est-à-dire des zones comportant une majorité d’électeurs indécis, abstentionnistes et étant susceptibles par leur vote d’influencer l’issue des élections.
En outre, le logiciel contient des données sur la carte électorale du coup, le jour de l’élection, cette fonctionnalité permet aux mandataires chargés de surveiller le dépouillement du vote, de télécharger les résultats par bureau de vote pour donner à BBY le résultat global de l’élection présidentielle, en temps réel. Les données en masse (Big Data) nécessaires pour créer cette puissante base de données, ont été obtenues grâce aux parrains collectés par les candidats.
En effet, la loi sur le parrainage, au-delà de l’élimination de candidats, remet en cause d’abord, des principes essentiels d’une élection libre et transparente, le secret et la liberté du vote, ensuite, elle permet de collecter, en toute légalité, des promesses ou intentions de vote. Le retour du terrain des formulaires de parrainage serviront à alimenter la base de données qui sera croisée avec le fichier électoral pour avoir un corps électoral sur mesure en faveur de BBY. Ce processus appuyé par un organisateur partisan, un travail de terrain des militants a programmé d’avance, la victoire du candidat Macky Sall. Cependant, l’entreprise électorale BBY n’e s’est pas limitée à l’utilisation d’une technologie de marketing politique de pointe.
En effet, forte de cette puissante base de données électorale qui permet d'avoir la liste de ses électeurs potentiels par département, commune, quartier avec nom, prénom et adresse, les équipes de militants de BBY n'ont plus eu qu'à déployer une vaste opération de visites de proximités, de porte à porte, destinée à faire basculer l'électorat en faveur de Macky Sall. A chaque militant revenait la même tâche, celle du travail de terrain, de quadriller le dernier kilomètre, localiser le client final, en l'espèce l'électeur, afin de le convaincre.
Ainsi, Benno Bokk Yakaar généralise à l’échelle d’un pays les campagnes de terrain de démocratie locale dans lesquelles la visite de proximité est systématique. Dans la stratégie présidentielle de BBY le pouvoir du porte à porte est donné aux militants. Ce n’est pas un inconnu qui vient parler à l’électeur : c’est un voisin, un membre de sa confrérie, voire même un ami. Une communication de proximité très efficace basée sur l’affection.
Enfin, le troisième axe de cette stratégie pour gagner l’élection était de priver de vote le maximum d’électeur par la mauvaise distribution des cartes d’électeur pour ne pas dire leur rétention, la non inscription d’électeurs dans le fichier, la modification de la carte électorale dans les zones non favorables et le gonflement de celles jugées favorables. La réussite d’une telle stratégie de campagne électorale faisant la convergence du numérique et du terrain ne s’improvise pas. Celle de BBY a été conçue et mise en œuvre par un appareil très organisé, centralisé, hiérarchisé et décentralisé. En outre, il faut noter que cette victoire a été, facilitée par une opposition morcelée, faible, toujours dans l’informelle mais surtout sans courage politique.
En définitive, en mettant en œuvre une campagne électorale à l’américaine, basée sur le numérique, soutenu par une organisation impeccable, la Coalition Benno Bokk Yakaar s’est assurée d’avance, bien avant le 24 février 2019, de la victoire du candidat Macky Sall. La stratégie digitale ultra planifiée de BBY est le signe que les élections ne peuvent plus se gagner sans une grande quantité d’expertise et de conseil.
Le "Big data", la collecte et le traitement automatisé de gigantesques quantités de données, a aidé le candidat de Benno Bokk Yakaar à remporter un second mandat. Une aide phénoménale à la prise de décision dans une compétition électorale. Et ça ne fait que commencer avec les outils numériques d’appui logistique aux campagnes électorales.
Des lors, il appartient à l’opposition de se mettre à jour même si BBY a déjà une bonne longueur d’avance. Elle doit s’attaquer aux immenses chantiers qui l’attendent dont deux sont des sur priorités : l’abrogation de la loi sur le parrainage et un organisateur d’élections neutre. A défaut, l’entreprise électorale BBY avec ses campagnes électorales, ultra ciblées, ou l’électeur est un client et le candidat un produit, est assurée d’avance de gagner toutes les élections à venir et l’opposition continuera à parler d’élections truquées sans convaincre personne.
Enfin, si la convergence entre politique et technologie (Big Data, Intelligence artificielle) ne vise qu’à mieux connaître les populations cibles dans le but unique d’adapter le discours des hommes politiques, leur rôle peut rapidement basculer vers une manipulation dangereuse. La tentation serait grande de considérer les citoyens comme de simples clients et leur fournir ainsi une vision personnalisée d’un programme aux dépends d’un projet global au service de tous les citoyens, une menace pour la démocratie.
Que dit alors la Commission de Protection des Données Personnelles (CDP) sur cette machine électorale de BBY, force de frappe redoutable, qui semble être gardée jalousement comme un secret industriel ? La question posée ici est celle de l’utilisation des données personnelles des citoyens à des fins de profilage politique pour gagner une compétition électorale. Ces données sensibles sont-elles hébergées au Sénégal ou ailleurs ? La puissance publique doit se préoccuper de ces fichiers politiques, pour l’instant, elle est aphone.
Ndiaga Gueye est président de l'Association Sénégalaise des Utilisateurs des TIC « ASUTIC »
PAR AMADOU LAMINE SALL
MACKY II FACE À L’HISTOIRE !
Faites vite une offre de paix, d’échange, de dialogue, non pas seulement aux 58, 27 % des Sénégalais qui vous ont bâti une maison dans leur cœur, mais aux autres 20,50%, 15,67%, 1,48%, 4,07% dont vous serez le président
Monsieur le président, c’est donc fait ! Vous êtes de nouveau réélu à la tête de l’État du Sénégal ! Non sans bruit ! Mais les bruits comme les contestations sont consubstantiels à la conquête du pouvoir, jusque dans les démocraties jugées les plus hautes. La démocratie est une femme rebelle! Le terme de « peuple », aussi ! Mais, nous n’avons pas grand choix : « L’onction populaire des gouvernants est pour nous la principale caractéristique d’un régime démocratique. L’idée que le peuple est la seule source légitime du pouvoir s’est imposée avec la force de l’évidence. Il faut choisir entre le principe électif et le principe héréditaire. Le fait que le vote de la majorité établisse la légitimité d’un pouvoir a en effet aussi été universellement admis comme une procédure identifiée à l’essence même du fait démocratique ». Je cite, naturellement, Pierre Rosanvallon dans « La légitimité démocratique. »
Monsieur le président, tout va aller très vite pour vous maintenant. 2024, c’est déjà demain ! Macky Sall sait d’où il vient. Il sait qui il est. Il sait ce qu’il a déjà donné à son pays et ce qui lui reste à lui donner. Il n’a jamais reculé. Il n’a jamais rien lâché ! Il a la mâchoire solide ! Il n’a jamais eu peur ! Il a affronté son opposition hérissée et ne lui a cédé aucun pouce. Le dialogue politique en a pâti ! Peut-être avait-il pensé que « l’on ne peut obtenir des victoires militaires sans faire la guerre » ! Il a écouté anciens et chefs spirituels sans toujours obéir. Ce choix a été le sien ! Il a choisi de ne pas plaire à tout le monde ! Il s’est assumé ! Sans doute qu’il ne cerne pas encore ce qu’il ne faudra pas faire avec ce second mandat, mais il pourrait se décider de faire ce que jusqu’ici, il s’est refusé de faire. Ce sera encore son choix ! Il est seul ! Un président est toujours seul. L’histoire retiendra la pudeur et la touchante civilité d’un homme, mais aussi le masque de fer, la fermeté et le flegme d’un homme d’État intransigeant qui, impassiblement, presque sans âme, a montré du caractère en déroulant son programme politique. L’opposition avait en face d’elle une statue ! Macky Sall n’est pas souple, dit-on, mais pour autant il n’est pas inexorablement glacial ! Pour peu qu’on le scrute, on lit un homme d’État pétrifiée par la grandeur de sa mission. Ses proches disent que c’est un irrésistible chahuteur, taquin et rieur ! Il faut les croire !
Quand Youssou Ndour - artiste étoilé, chanteur conquérant, sacré souteneur et intrépide partisan - fait danser Macky Sall en l’acculant, en le provocant, ce dernier est fusillé. Laissons-le donc danser ! Un candidat qui danse n’est pas un chef d’État qui gouverne ! Quand Macky Sall danse, il respire enfin ! Il n’est rien d’autre qu’un homme et nous sommes tout de même les hommes de la danse, comme écrivait le poète, quoique cela puisse irriter ! Provoquant, un sage Sénégalais avouait ceci d’identitaire : « Chaque père de famille garde dans sa maison un « tama », quelque part dans une malle » - le « tama » est un petit tam-tam d’aisselle dont on dit qu’il est l’instrument préféré du diable, irrésistible et inévitable -
La priorité, vous la connaissez monsieur le président. C’est vous même qui l’avez tout de suite identifiée : la jeunesse ! Elle sera de vos repas de tous les jours. Elle vous accompagnera chaque soir au lit. Vous savez que la jeunesse sénégalaise apprend à vivre avec des béquilles. Elle vous attend et comme vous n’avez jamais peur, vous viendrez à sa rencontre. La continuité sera certes, votre crédo, mais votre longue autoroute à des ponts, des bretelles, des bifurcations. Ne les ignorez pas. Tournez l’angle des rues et des boulevards, pour aller à la rencontre d’autres attentes. Il y aura peu à dire sur vos projets d’infrastructures. Coûteuses ou non, le « bissap » est tiré et il faut le boire ! Chacun y mettra son taux de sucre ou forcé de le boire brut ! Votre ville nouvelle « Diamniadio-KorMarième » - joli nom -, ne rebroussera pas chemin. Après 2024, votre successeur ne pourra plus divorcer avec elle. C’est une femme qui aura donné beaucoup d’enfants qui la défendront les premiers. Votre TER aura fini d’arriver dans le hall de l’aéroport Blaise Diagne. Nous l’espérons.
Monsieur le président, des citoyens admirables rêvent de voir un Macky II bouleverser tous les schémas, même si, dit-on, vous n’êtes pas homme à changer facilement de voiture. Ces citoyens souhaitent que vous fermiez toutes les portes de l’histoire pour 50 ans à tous vos successeurs de demain. Pour cela, vous quitteriez enfin vos fonctions de chef de parti ! Vous mettriez les distances qu’il faut avec le judiciaire pour sauvegarder l’indépendance de la justice ! Vous appliqueriez enfin le statut de l’opposition. Vous réfléchiriez, par un consensus général, à proposer constitutionnellement un unique mandat de huit ans, non seulement pour mettre à l’abri le président de la République de toute prise d’otage politique et libérer les Sénégalais des luttes politiques fratricides pré-électorales. Également, vous réfléchiriez librement à un gouvernement qui aérerait la Salle Bruno Diatta ! Quant à l’Assemblée nationale, évidemment que vous avez besoin de votre majorité pour gouverner. Vous n’y toucherez donc pas, sauf si, surprise, l’homme des classiques grecs, le reposant disciple bien-aimé de Senghor, vous offrait son repos en cédant généreusement le perchoir et vous faciliter la tache dans votre prochain et si urgent jeu de domino ! En somme, tout le monde se demande ce que Macky Sall va finalement faire pour trouver un fauteuil à chacun ! Vous avez gagné avec certains et vous avez perdu avec d’autres, mais c’est ensemble que votre coalition a gagné ! Tous ont montré leur engagement et leur zèle, même si vous savez ce que pèse chacun ! Vous assumerez ! Des citoyens admirables souhaiteraient toujours vous voir mettre de l’ordre dans les grandes directions générales de notre historique administration. Elle a mal ! Libérez-là des partis politiques, tous confondus ! Protégez les soldats de l’Administration et guérissez les de leur parti-pris, de leur égarement moral, de leurs calculs pour prébendes, de leurs ambitions justifiées certes, mais pas en piétinant le mérite et en refusant de faire la queue ! C’est là une pressante et infaillible demande populaire !
Monsieur le président, des citoyens admirables pensent que vous avez la chance d’être enfin un homme politique libre, même si cela n’existe pas. En effet, vous allez exercer votre dernier mandat. Seule votre conscience vous lie ! Vous avez tout donné, dit-on, à ceux qui partageaient votre combat de sept ans ! Vous ne leur devez plus rien, dit-on ! Pas sûr ! Vous pouvez, dit-on encore, changer « le système » à votre manière, si « système » il y a ! Apparemment, ce qui est appelé « système » et dont le terme fait mouche qu’on le veuille ou non, c’est la manière de partager et de conférer du pouvoir et de la monnaie à des institutions dont, pour certains, on se passerait volontiers ou à des femmes, des hommes du même clan politique. Mais n’est-ce pas la règle partout, même si cela n’excuse pas les pratiques ? C’est à vous, monsieur le président, de décider du mode et du poids que prendra le renouveau, le dégraissage, l’encombrement ! En somme, on vous demande de surprendre, maintenant que vous n’avez plus besoin d’amulettes !
Monsieur le président, n’assistez pas à l’affaiblissement de la culture. Nourrissez les grands chocs esthétiques de l’histoire sénégalaise et africaine des arts, des lettres et de la culture. Placez encore plus la culture au cœur de votre quinquennat. Elle arbitrera votre légende. Elle seule écrira les plus belles pages de votre vie d’homme d’État. Elle seule vous garantira l’éternité. Elle seule sera votre rempart contre le mauvais temps de l’histoire. La culture est le plus affiné des cadres d’un bel idéal démocratique ! Elle vous donne à « voir clair, vite et loin ». C’est la culture seule, en pensant à Confucius, qui fait que la noblesse de l’esprit est supérieure à la noblesse du sang ! Donnez du poids à la recherche ! Donnez de l’avenir et du savoir à nos universités ! Refondez l’école sénégalaise quel que soit le poids de la douleur ! Protégez encore mieux vos artistes, vos écrivains, vos cinéastes ! Soutenez partout la promotion de l’esprit d’entreprise ! Jeter un pont du retour à toute cette diaspora noire qui a le Sénégal dans le cœur ! Donnez-une respiration à notre mémoire noire commune ! Rendez-plus visible notre patrimoine ! Protégez le patrimoine de la vieille ville de Dakar ! Ne laissez pas assassiner davantage et notre corniche et notre littoral ! Enrôler l’Ordre des architectes pour être votre bras armé ! Créer un Pôle citoyen-État pour l’écologie et la protection de l’environnement ! Prenez le temps de décider souverainement en reconsidérant avec justice et célérité le redimensionnement et la monstruosité génocidaire du projet de port de Ndayane-Yène-Popenguine-Toubab Dialaw ! Outre vos directives au Conseil des ministres du 12 décembre 2018, d’achever le processus d’érection du Palais des arts et le Mémorial de Gorée, ajoutez-y, comme vous l’avez réussi pour Diamnianio avec un décisif partenariat international, la réalisation de la Bibliothèque nationale et les Archives du Sénégal, un Palais des Beaux-arts avec, en son sein, une École des Beaux-arts, une École nationale de la danse traditionnelle et moderne, une École de la photographie, une École d’architecture. Ressusciter le projet du Mobilier National ! Protégez le livre et soutenez l’édition nationale du livre scolaire auprès de votre ministre de l’Éducation ! Protégez d’urgence les maitres d’éducation artistique et imposez-les afin que la créativité nourrisse l’esprit de nos enfants. Depuis sept ans, le Village des arts s’impatiente de vous recevoir. Le roi Mohammed VI y est passé en dévalisant tous les ateliers ! La culture se nourrit aussi de la présence physique des princes. Faites revivre le Commissariat aux expositions d’art Sénégalais à l’étranger en reprenant la route du rayonnement de nos arts à l’international. C’est une diplomatie qui n’a pas de prix ! C’est à votre portée ! Inscrivez-le ! Ajoutez des étoiles au Sénégal !
Monsieur le président, montez plus haut que tous et allez vers le dialogue politique. Apaisez le climat ! Cherchez le consensus là où il est indispensable pour l’unité du peuple sénégalais ! Bien sûr, les impasses et les rejets seront sur votre route. Mais persistez, laissez votre porte ouverte et que votre peuple en soit le témoin et l’arbitre ! C’est cela que l’histoire retiendra ! Notre peuple sait reconnaître la vérité quand il s’agit d’aller vers la paix, l’unité, le respect de chacun. Nos institutions sont le régulateur de notre unité nationale. S’il arrive qu’elles soient indexées, il importe d’agir ! Procédons à l’évaluation de notre code électoral en y adjoignant ceux qui, hier, auprès de Kéba Mbaye le glorieux, avaient pris part à sa rédaction, comme le juge Tafsir Malick Ndiaye, « la montagne tranquille ». Tuons désormais tout soupçon de corruption du suffrage des Sénégalais. Instituons une fois pour toute une autorité indépendante de régulation des élections ! Rénovons partout ou le consensus citoyen et politique nous le demande. Que notre démocratie soit parmi les plus protégées au monde. Ce jour arrivera ! Alors, pour l’histoire, faites qu’il arrive avec vous monsieur le président ! Nous gagnerions du temps ! Le pouvoir, dit-on, est une arme politique surdimensionnée ! Voilà la mauvaise raison qui fait croire que toutes les institutions « rentrent à l’écurie avec une bonne poignée d’avoine » !
Monsieur le président, faites vite une offre de paix, d’échange, de dialogue, non pas seulement aux 58, 27 % des Sénégalais qui vous ont bâti une maison dans leur cœur, mais aux autres 20,50%, 15,67%, 1,48%, 4,07% dont vous serez le président. Ne vous lassez pas de travailler pour la paix et de toujours rechercher la paix. Fermez votre cœur à l’impitoyable loi de l’adversité politique. L’opposition est à saluer. Elle est reconnue par les institutions. Elle participe de la fiabilité de notre démocratie. Nous en avons besoin comme nous avons besoin des gouvernants. Un oiseau a besoin de deux ailes pour voler ! C’est le Sénégal qui vole ! Atténuons nos différents pour voler ensemble ! Si demain le Sénégal devient riche, il faut que les Sénégalais aussi le deviennent. Mais en travaillant. Une fois de plus, 2024, c’est déjà demain ! Partez, monsieur le président, avec un nom aussi grand et aussi beau que votre pays !
Amadou Lamine Sall est poète, lauréat des Grands Prix de l’Académie française
Ce pays est un pays de foi et de foi qui date. Nous continuerons à prier même si plus que le pétrole et le gaz, nous possédons des puits insondables de sourates et de gisements infinis de prières pour les millénaires à venir. Mais, au-delà des prières et des sourates, nous devons compter sur notre propre travail, notre propre volonté de bâtir une démocratie en sachant que la démocratie ne vaincra pas la misère, mais quelle peut aider à la rendre moins cruelle dans un partage équitable des biens, dans la justice.
Monsieur le président, bonne chance, bonne route et que Dieu bénisse Macky Sall, Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Madické Niang, Issa Sall et ses candidats de demain, hommes et femmes, qui arriveront pour tenter de poser leur pays au sommet de la montagne !
À QUI REVIENT LA PLACE DE CHEF DE L'OPPOSITION?
Pas tout à fait opposants, pas encore au pouvoir. Les quatre challengers malheureux face à Macky Sall lors de la présidentielle du 24 février pèchent peut-être par l’ambigüité de leur stratégie, en décidant de ne pas introduire un recours en contestation
La Tribune Afrique |
Ibrahima Bayo Jr. |
Publication 03/03/2019
Pas tout à fait opposants, pas encore au pouvoir. Les quatre challengers malheureux face à Macky Sall lors de la présidentielle du 24 février pèchent peut-être par l’ambigüité de leur stratégie. En décidant de ne pas introduire un recours en contestation du scrutin devant le Conseil constitutionnel, ils valident la victoire écrasante du président sortant. En la rejetant formellement, ils se placent de fait dans l’opposition. Au lendemain de la réélection de Macky Sall, la nouvelle bataille semble se résoudre à une question: qui sera le chef de file de l’opposition?
Une union sacrée formée avec célérité. Ce jeudi 28 février, à peine une heure après que le juge Demba Kandji, le président de la Commission nationale de recensement des votes (CNRV), a fini d'égrener les résultats provisoires de la présidentielle, les quatre prétendants au fauteuil de Macky Sall signaient un communiqué commun.
Réunis dans les jardins de la villa d'Idrissa Seck au quartier résidentiel du Point E à Dakar, Ousmane Sonko, El Hadj Issa Sall et Madické Niang apposent leur signature au bas du document qui rejette sans réserve les résultats annonçant la victoire dès le premier tour de Macky Sall. Pourtant, ils ne la contesteront pas devant le Conseil constitutionnel.
Un costume sur mesure pour Idrissa Seck
«Ils ne savent pas peut-être mais ils viennent de tailler, sur mesure le costume de chef de l'opposition pour Idrissa Seck qui semble les mener à la baguette», métaphorise un commentateur assidu de la politique sénégalaise. Arrivé deuxième du scrutin avec 20,50% des suffrages, cet ancien Premier ministre d'Abdoulaye Wade se voit propulser chef de l'opposition, si l'on suit la logique du classement par score
«C'est une simple déduction de commentateurs qui veut que le candidat arrivé second soit automatiquement le chef de l'opposition mais cette question n'a pas encore été abordée en interne au sein de la coalition», coupe Souleymane Soumaré, membre de la cellule de communication de la «Coalition Idy 2019», joint au téléphone par La Tribune Afrique. «Nous maintenons les termes de la déclaration conjointe qui rejette des résultats provisoires qui ne restituent pas la volonté populaire exprimée». Malgré cela, le temps presse.
Sans recours formé dans les soixante douze heures suivant la proclamation des résultats provisoires, Pape Oumar Sakho, le président du Conseil constitutionnel peut encoller un blanc-seing définitif sur la victoire de Macky Sall. «Ce n'est pas la peine d'introduire un recours, ce régime [de Macky Sall] a remporté tous les procès au niveau national avec une justice aux ordres. Même à l'international, il n'a pas respecté les décisions qui lui étaient défavorables même celles d'institutions sous-régionales comme la Cedeao», soupire un taulier de l'opposition.
Dans un camp comme dans un autre, l'on sait que la flamme de la contestation ne saurait être entretenue plus longtemps. Pris dans le piège de la contestation du «coup KO» de Macky Sall, sans en activer les leviers légaux, les candidats malheureux se retrouvent désormais confiner dans la posture d'une opposition contrainte de désigner un chef de file. Qui en sera la tête d'affiche entre Idrissa Seck et Ousmane Sonko, ces deux figures les plus en vues?
Flou juridique
Au niveau juridique, c'est le flou qui persiste sur ce statut du chef de l'opposition. Depuis la constitution de 2001, Abdoulaye Wade qui a connu 26 ans d'opposition avant d'arriver au pouvoir, a tenté d'y prévoir un piédestal pour le chef de l'opposition, sans jamais aller jusqu'au bout de son idée. Avec la révision de la constitution en 2016, ce statut y est prévu mais elle reste suspendue à l'adoption d'une loi organique pour en organiser les prérogatives et... les avantages!
Un flou juridique à l'avantage d'Ousmane Sonko. «S'il y avait eu un second tour, on serait parti sur un ticket Idrissa Seck-Ousmane Sonko, deux candidats que tout oppose. L'un est un pur produit de l'administration sénégalaise dont il a occupé plusieurs fonctions. L'autre se définit comme un anti-système, partisan d'une souveraineté économique», analyse Maurice Foudieck Dione, Docteur en Sciences politiques et enseignant-chercheur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis. «Cela arrange peut-être Ousmane Sonko qu'il n'y ait pas un second tour. Il va pouvoir capter un électorat plus large qui n'était pas forcément le sien. Il faudra donc compter avec lui».
Dans la course au statut d'opposant numéro un, Ousmane Sonko peut passer outre la logique des scores qui le place derrière Idrissa Seck avec ses 15,67% plus qu'honorable pour la première participation d'un candidat sans expérience politique antérieure. A 44 ans, il sait que sa constance de poil à gratter du régime de Macky Sall est un de ses meilleurs atouts. Il en joue allègrement.
«Nous n'avons pas attendu cette élection pour assumer un statut d'opposant. Ce qui est sorti de l'élection n'est que la conclusion, l'aboutissement d'une posture et d'une position ces cinq dernières années. C'est tout à fait naturel que nous aspirons, que nous assumions un statut d'opposant et d'acteur politique de premier rang au Sénégal, à côté des autres acteurs politiques», énonce Ousmane Sonko, ce vendredi 1er mars lors d'une déclaration à la presse.
En attendant la loi...
En face, dans le camp d'Idrissa Seck, on a un avis tranché. «Nous ne sommes pas dans une logique de chef de l'opposition, nous sommes dans une dynamique d'exercice du pouvoir», clame Yankhoba Diattara, le secrétaire national de Rewmi, le parti d'Idrissa Seck. Pourtant en coulisses, se profile bien une bataille de leadership entre Ousmane Sonko et Idrissa Seck pour le premier de cordée d'une opposition avec qui Macky Sall sera contraint de dialoguer.
Au sein de la coalition autour d'Idrissa Seck, réunissant plusieurs recalés-pour motifs judiciaires ou parrainage-, on réfléchit à une stratégie commune pour apporter une riposte politique au régime. «Tous les schémas sont envisageables. Nous sommes en train de réfléchir à voir comment articuler notre stratégie avec tous ceux qui nous soutiennent», floute Yankhoba Diattara.
Parmi les pistes envisagées, la formation d'un «shaddow-cabinet», une sorte de «gouvernement alternatif» chargé de contrôler et de prouver l'impertinence du programme de gouvernance du pouvoir. En attendant une loi pour organiser son statut, Idrissa Seck se verrait conforter dans son rôle de chef de file de l'opposition: la stratégie du fait accompli !
« Pour l'heure, c'est plutôt mal parti pour faire voter la loi organisant le statut de chef de file de l'opposition. Le climat politique ne permet pas un dialogue serein. Il y a aussi des questions politiques qui bloqueraient le vote de cette loi», relève encore Maurice Foudieck Dione. Avant de conclure: «Il faudra attendre que la tension retombe».
RDC : À L'ÉPREUVE DU POUVOIR...
Tshisekedi se donne 100 jours pour convaincre à travers un programme d’urgence
La Tribune Afrique |
Aboubacar Yacouba Barma |
Publication 03/03/2019
Le nouveau président congolais a dévoilé, samedi 2 mars à Kinshasa, son programme d’urgence pour les 100 premiers jours de son mandat. D’un coût estimé à quelques 300 millions de dollars, il comporte plusieurs volets notamment la réhabilitation d’infrastructures socio économiques, la sécurité et aussi des mesures de décrispation. Très attendu pour ses premiers pas, Félix Tshisekedi va devoir imprimer sa marque et convaincre dans un délai de grâce relativement cours au regard de la tâche…
Cent (100) jours pour marquer la rupture et annoncer les couleurs du nouveau mandat, c'est le délai que le président congolais s'est donné à travers un programme d'urgence qu'il a dévoilé le samedi 2 mars. A l'occasion, une cérémonie solennelle qui a été organisée à l'esplanade de l'échangeur de la commune de Limete à Kinshasa, en présence des membres du gouvernement sortant parmi lesquels le premier ministre Bruno Tshibala, ainsi qu'un public venu nombreux et qui n'a pas cessé durant toute la cérémonie, de dénoncer la gestion de l'ancien régime de Joseph Kabila.
Prenant la parole, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a dévoilé son programme axé sur la sécurité, la justice, les infrastructures et voies de communication, l'éducation, la santé et des mesures de décrispation. Le chef de l'Etat congolais a énuméré toute une série de mesures et d'actions qu'il envisage de mettre en œuvre durant ses 100 premiers jours de mandat, assurant ses compatriotes que « l'intérêt du peuple continuera à constituer le fil conducteur de toutes les actions que je vais mener durant mandat ».
Un programme d'urgence de 300 millions de dollars
Construction de routes, réhabilitation des écoles et centres de santé, amélioration du pouvoir d'achat des populations, mesures d'aide aux démunis : la liste des actions et mesures envisagées est longue et a été consigné dans un document qui a été remis par la suite à la presse. Selon le budget estimatif, le programme d'urgence nécessitera une enveloppe de 304 millions de dollars dont 206 millions de dollars seront mobilisés par le trésor public, 70 millions proviendront du Fonds de promotion de l'industrie (FPI) et 23 millions de dollars du Fonds national d'entretien routier (Foner).
Le président Tshisekedi a également annoncé des mesures en faveur de la promotion de l'emploi, principalement pour les jeunes, mais aussi pour assurer la sécurité dans plusieurs zones du pays en conflit. Dans son allocution, il n'a pas manqué de faire un clin d'œil au secteur privé et surtout, le chef de l'Etat congolais a assuré qu'il accordera une attention particulière au secteur minier avec la mise en place d'une structure au niveau de la Présidence qui sera chargée du suivi du secteur minier, avec comme objectif l'assainissement du climat des affaires, la vulgarisation du nouveau code minier et la conclusion des contrats miniers gagnant-gagnant.
Décrispation
Le président Félix Tshisekedi a surtout multiplié les annonces dans le cadre de la décrispation qu'il a promis et où il est surtout attendu. « Dans les 10 jours, je vais prendre une mesure de grâce présidentielle au bénéfice des prisonniers politiques ayant été condamnés par des décisions coulées en force des choses jugées », a promis le chef de l'Etat congolais qui a également souligné avoir instruit le ministre de la justice pour la libération des prisonniers d'opinion. « En même temps, je vais instruire le ministre de la justice de prendre dans le même délai, toutes les mesures nécessaires dans les conditions prévues par la loi, pour une libération conditionnelle de toutes les personnes détenues pour le délit d'opinion notamment dans le cadre des manifestations politiques avant les élections », a poursuivi Tshisekedi. Enfin, le nouveau président de la RDC a fait un geste l'égard des exilés politiques, à l'image de Moise Katumbi. « Dans le même ordre d'idée, je vais œuvrer activement à créer les conditions d'un retour rapide des compatriotes qui se trouvent actuellement à l'extérieur du pays pour des raisons politiques afin qu'ils y exercent leurs activités, dans le respect de la loi et des institutions républicaines », s'est également engagé Félix Tshisekedi.
Le programme est certes vaste et assez ambitieux mais nécessaire au vu des attentes selon des membres de l'entourage présidentiel. Le nouveau président a déjà dévoilé les grands axes de son mandat lors de son investiture en janvier dernier mais devant l'amplification des attentes au sein de l'opinion, il a pris les devants. D'autant que certains commence à trouver les premiers pas du président assez lent comme en témoigne le retard pris dans la nomination d'un premier ministre et d'un gouvernement plus d'un mois après l'arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi. Avec son programme d'urgence, le chef de l'Etat congolais entend donc donner le tempo du nouveau régime et conscient de l'immensité de la tâche. C'est la raison pour laquelle il a appelé le peuple à l'accompagner et à contrôler la mise en œuvre du programme d'urgence. « Il est évident que pour la réussite de ce programme, j'ai besoin de l'accompagnement du peuple congolais, que j'invite au changement de mentalité notamment par le respect de la vie humaine, de droits et de liberté pour tous », a plaidé le nouveau président de la RDC en concluant son discours.
DES FEMMES PRENNENT LE POUVOIR CULTUREL À OUAGA
Les réalisatrices sénégalaises Khadidiatou Sow et Angèle Diabang, ont reçu samedi à Ouagadougou (Burkina Faso), les poulains de la 26éme édition du FESPACO pour leurs films "Une place dans l’avion" et "Un air de Kora".
Ouagadougou (Burkina Faso), 3 mars (APS) – Les réalisatrices sénégalaises Khadidiatou Sow et Angèle Diabang, ont reçu samedi à Ouagadougou (Burkina Faso), les poulains de la 26éme édition du FESPACO pour leurs films "Une place dans l’avion" et "Un air de Kora".
Khadidiatou Sow a remporté le poulain d’art (deuxième prix du meilleur court métrage fiction), tandis que sa compatriote Angèle Diabang a obtenu le poulain de bronze dans la même catégorie.
Les lauréates ont reçu un trophée et une enveloppe financière lors de la clôture de la 26 ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision d’Ouagadougou (FESPACO) au palais de sport d’Ouaga 2000.
Cette cérémonie s’est déroulée en présence des chefs d’Etat burkinabé Roch Marc Christian Kaboré, rwandais Paul Kagamé et malien Ibrahima Boubacar Keïta.
L’étalon d’or de Yennenga a été attribué au réalisateur rwandais Joël Karekezi pour son film "The mercy of the jungle" (La miséricorde de la jungle).
Voici le palmares du FESPACO 2019
-Longs métrages fictions
Etalon d’or de Yennenga : "The mercy of the jungle" de Joël Karekezi (Rwanda)
Etalon d’argent de Yennenga : "Karma" de Khaled Youssef (Egypte)
Etalon de bronze de Yennenga : "Fatwa" de Mahmoud Ben Mahmoud (Tunisie)
Prix Oumarou Ghanda de la meilleure œuvre : "Jusqu’à la fin des temps" de Yamina Chouikh (Algérie)
Prix meilleur montage : "Mabata Bata" de Joan Luis Sol Carvaloh (Mozambique)
Prix meilleur décor : "Desrances" d’Appoline Traoré (Burkina Faso)
Prix meilleure musique de film : "Sew the winter to may skin" de Jahmil Xt Qubeka (Afrique du Sud)
Prix meilleur son : "Karma" e Khaled Youssef (Egypte)
Prix meilleure image : "Mabata Bata" de Joan Luis Sol Carvaloh (Mozambique)
Prix du meilleur deuxième scénario : "Kétéké" de Peter Sedufia (Ghana)
Prix du meilleur premier scénario : "Regarde-moi" de Nejib Belkadhi (Tunisie)
Prix de la meilleure interprétation féminine : Samantha Mugotsia dans le film "Rafiki’’ (Kenya)
Prix de la meilleur interprétation masculine : Marc Zinga dans le film "The mercy of the Jungle" (Rwanda)
Poulain d’argent : "Une Place dans l’avion" de Khadidiatou Sow (Sénégal)
Poulain de bronze : "Un air de Kora" d’Angèle Diabang (Sénégal)
- Longs métrages documentaires
Etalon de bronze : "Whispering truth to power" de Shameela Seedat (Afrique du Sud)
Etalon d’argent : "Au temps où les arabes dansaient" de Jawad Rhalib (Maroc)
Etalon d’or : "Le loup d’or de Balolé" d’Aïcha Boro Leterrier (Burkina Faso)
Courts métrages documentaires
Poulain d’or : "Contre toute attente" de Charity Resiam Nampaso et Andréa Iannetta (Kenya/Italie)
Poulain d’argent : "Ainsi parlait Fela" de Nantenaira Lova (Madagascar)
Poulain de bronze : "TataMilousa" de Nadjia Harek (Algérie/France)
Séries TV Africaine
Premier prix : "Petites histoires, grandes vérités" d’Ambrose Cooke (Ghana)
Deuxième prix : "Blog" de Melyou AkréLoba Diby (Côte d’Ivoire)
-Films d’animation
Premier prix d’animation : "Briska" de Nadia Raîs (Tunisie)
Deuxième prix : "Un kalabanda à manger mes devoirs" de Raymond Maliinga (Ouganda)
Prix du jury : "Da Fsysy da" de Tojo Niaina Rajaofera (Madagascar)
- Films d’écoles africaines de cinéma
Premier prix : "Incompris" de Jaures Koukpemedji (Bénin)
Deuxième prix : "Maison de retraite" d’Ismaël Césaire Kafando (Burkina Faso)
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LE RWANDAIS JOËL KAREKEZI REMPORTE L’ETALON D’OR DE YENNENGA
Le réalisateur rwandais, Joël Karelezi, a remporté samedi l’Etalon d’or de Yennenga pour son film "The mercy of the jungle" lors de la 26ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou
Ouagadougou (Burkina Faso), 3 mars (APS) - Le réalisateur rwandais, Joël Karelezi, a remporté samedi l’Etalon d’or de Yennenga pour son film "The mercy of the jungle" lors de la 26ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).
La cérémonie de clôture s’est déroulée en présence des chefs d’Etat burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, rwandais Paul Kagamé et malien Ibrahima Boubacar Keïta.
Le Rwanda était le pays invité d’honneur de cette 26 ème édition du FESPACO.
L’Etalon de Yennenga est le grand prix du FESPACO qui se tient tous les deux ans au Burkina Faso.
Joël Karekezi se dit très content de recevoir ce nouveau trophée, estimant que son "film est panafricain avec les différentes nationalités qui y ont travaillé".
Le film "The mercy of the jungle" raconte l’histoire du sergent Xavier, héros de guerre rwandais et du jeune et inexpérimenté soldat Faustin. Ils sont en territoire ennemi où ils combattent une guerre floue.
Plusieurs prix ont été décernés lors de la clôture de cette 26ème édition du FESPACO, dont deux poulains aux réalisatrices sénégalaises, Khadidiatou Sow avec "Une place dans l’avion" et Angèle Diabang avec "Un air de Kora".
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MACKY DOIT RÉCONCILIER LE PAYS
EXCLUSIF SENEPLUS - Des citoyens appellent le chef de l'Etat réélu à oeuvrer pour la pacification du climat politique afin de concentrer les efforts sur les nombreux défis de développement plutôt que sur des bisbilles politico-politiciennes
Youssouf Ba et Fatou Sène |
Publication 03/03/2019
Emploi des jeunes, cherté du loyer... Pour de nombreux citoyens, les défis auxquels est confronté le pays sont multiples et nécessitent que le nouveau président s'y consacre exclusivement. Mais pour ce faire, il doit engager des discussions avec l'opposition afin de pacifier le climat socio-politique.
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VIDEO
LES ATTENTES DU DEUXIÈME MANDAT
EXCLUSIF SENEPLUS - Certains souhaitent que le président réélu apporte des ajustements aux manquements notés lors de son premier acte, plus particulièrement concernant le secteur de la justice - D’autres estiment que les priorités sont ailleurs
Youssouf Ba et Fatou Sène |
Publication 03/03/2019
Réélu dès le premier tour de l’élection présidentielle, le président doit rapidement répondre aux attentes multiples des populations. Si certains souhaitent le voir apporter des ajustements aux manquements notés dans son premier mandat, plus particulièrement concernant le fonctionnement de la justice. D’autres en revanche pensent que les priorités sont ailleurs, notamment sur la question de l’emploi des jeunes, du loyer, etc.
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AUDIO
DIANO-BI AVEC MOUSTAPHA CISSÉ LÔ
Le premier vice-président de l'Assemblée nationale et membre de l'APR, fait le tour de l'actualité au micro de Maodo Faye, dans l'émission dominicale en Wolof
Le premier vice-président de l'Assemblée nationale et membre de l'APR, Moustapha Cissé Lô, fait le tour de l'actualité au micro de Maodo Faye, dans l'émission dominicale en Wolof.