SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
27 août 2025
VIDEO
INCENDIE À LA MÉDINA : IL Y A 6 ANS, 9 TALIBÉS PÉRISSAIENT CALCINÉS
Un drame était survenu dans la nuit du dimanche 3 au lundi 4 mars 2013, vers 23 heures, dans un baraquement de 11 chambres et un hangar où vivaient des familles d’origine guinéennes et sénégalaises
3 mars 2013, 3 mars 2019. Il y a 6 ans, 9 jeunes talibés perdaient la vie dans un incendie qui s’était déclaré dans un « daara » de fortune à la rue 19 x 6 de la Médina. Un drame survenu dans la nuit du dimanche 3 au lundi 4 mars 2013, vers 23 heures, dans un baraquement de 11 chambres et un hangar où vivaient des familles d’origine guinéennes et sénégalaises.
L’atrocité de la mort de ces jeunes avait semé la tristesse et la désolation et poussé les autorités à annoncer des mesures. Le président de la République, Macky Sall, qui s’était rendu sur les lieux, avait annoncé que «les daaras qui ne répondent pas aux normes seront fermées».
Il avait ajouté : «Nous allons intervenir et identifier les sites comme celui-ci, les fermer. Les enfants seront récupérés et remis, soit à leurs parents quand ils ont la possibilité de les garder, soit à l’Etat qui les gardera. Pour les enfants venus de la sous-région, nous prendrons des mesures, au besoin de concert avec les autorités de leurs pays, afin de les ramener chez eux.»
Mais l’indignation n’a duré que le temps d’une rose. Et ces mesures sont restées lettres mortes. Les mêmes faits ayant occasionné ce drame persistent encore.
Pas plus tard que la semaine passée, un gamin de 10 ans a perdu la vie dans un accident survenu à la "Cité Imbécile" de Yarakh (Dakar).
Au mois de mai 2017, quatre soeurs répondant aux noms de Bébé Néné Diaz, Nabou Diaz, Astou Diaz, Fama Diaz et Pape Gorgui Kader Diaz périssaient aussi dans un accident à l'unité 17 des Parcelles Assainies.
"UNE SOLUTION SERA TROUVÉE POUR KRÉPIN DIATTA ET DIALY NDIAYE"
Une solution sera trouvée entre les staffs techniques des sélections A et U23 qui se disputent les internationaux Krépin Diatta et Dialy Ndiaye pour leurs prochaines rencontres internationales, a déclaré à la radio privée Sud FM, le directeur technique na
Dakar, 3 mars (APS) – Une solution sera trouvée entre les staffs techniques des sélections A et U23 qui se disputent les internationaux Krépin Diatta et Dialy Ndiaye pour leurs prochaines rencontres internationales, a déclaré à la radio privée Sud FM, le directeur technique national (DTN), Mayacine Mar.
"Contrairement, à ce qui se dit, il n’y a aucun problème", a déclaré le DTN interrogé ce dimanche sur les sélections de Krépin Diatta (Bruges, Belgique) et Dialy Ndiaye (Cayor Foot) convoqués chez les A alors que Joseph Koto, l’entraîneur des U23, a déclaré avoir besoin de ces deux jeunes footballeurs.
"Comment voulez-vous qu’il y ait des problèmes, les deux techniciens Aliou (Cissé) et (Joseph) Koto ont déjeuné ensemble la semaine dernière", a rappelé le DTN.
A la question de savoir si les deux joueurs seront laissés à la disposition de la sélection U23 devant jouer les 20 et 24 mars contre la Guinée en éliminatoire de la CAN de la catégorie, il a déclaré que "c’est une cuisine interne".
Toutefois, le DTN a précisé que Krépin Diatta n’a reçu que la convocation de l’équipe A.
"C’est le même cas de figure de Dialy Ndiaye, le gardien des U20", a indiqué Mayacine Mar, informant que ce dernier est tout juste en stage avec les olympiques.
Le Sénégal qualifié en phase finale d’Egypte 2019, jouera contre Madagascar le 23 mars avant de se mesurer au Mali en match amical international.
Les Olympiques quant à eux joueront une double confrontation les 20 mars à Dakar et le 24 à Conakry contre la Guinée pour les éliminatoires de la CAN U23.
SALOUM DIENG, "UN PATRIMOINE NATIONAL"
L’artiste chanteur, Saloum Dieng, décédé dimanche à l’âge de 80 ans, était un patrimoine national, en contribuant à la vulgarisation du folklore du Saloum, connu sous le nom de ’’Ndaga", a déclaré, le maire de Ndoffane (Kaolack, centre)
Kaolack, 3 mars (APS) - L’artiste chanteur, Saloum Dieng, décédé dimanche à l’âge de 80 ans, était un patrimoine national, en contribuant à la vulgarisation du folklore du Saloum, connu sous le nom de ’’Ndaga", a déclaré, le maire de Ndoffane (Kaolack, centre), Samba Ndiaye.
"Saloum était un patrimoine de Ndoffane et je peux dire national et il est un des précurseurs du folklore local +ndaga+ qu’il a contribué à vulgariser", a dit à l’APS M. Ndiaye, soulignant avoir entretenu de "très bonnes relations avec le défunt artiste".
Le maire se dit "très attristé" par la disparition de cet homme à qui il a tenu à "rendre un vibrant hommage" au nom de ses administrés après l’avoir fait de son vivant par une décoration.
Saloum Dieng a été inhumé dimanche à Ndoffane où il a vécu les derniers moments de sa vie alité. Natif de Diao Bambali dans le département de Kaffrine où il a fait ses humanités, l’artiste s’est par la suite établi à Medina Sabah dans le département de Nioro où vit une partie de sa famille.
Vers les années 70, l’auteur de la célèbre chanson "amoul guer amoul gueweul", a fait le tour du Sénégal et de certains pays européens avec son groupe mythique.
Ndoffane est un grenier d’artistes avec lesquels la municipalité entretient les meilleures relations, a appelé son maire. Selon lui, cette commune du département de Kaolack a donné au monde des arts, la défunte cantatrice Seynabou Niang, le célèbre joueur de kora Abdoulaye Socé et la chanteuse Amy Socé.
Chevalier de l’ordre du mérite en 2002, il est l’auteur de plusieurs tubes rendus célèbres par des musiciens de renom comme Pape Diouf ou Youssou Ndour.
PAR BOUBACAR BADJI DE SENEPLUS
HOMMAGE À NDIOL AJJANA
EXCLUSIF SENEPLUS - Je respectais ce gars aux allures de Mohamed Ndao Tyson qui n’avait pas honte de demander, d’apprendre pour devenir un pro - Je revois une à une les photos de nos multiples rencontres, gravées à jamais dans mon boitier
L’attente était longue. La cible n’était pas encore dans la ligne de mire. Entassés les uns contre les autres, nous étions tous déjà prêts. Une cinquantaine de photographes, les yeux sur le viseur, attendant que le roi du mbalakh apparaisse dans nos champs. Je n’ai pas pu immortaliser l’entrée en scène de Youssou Ndour. Parce qu’à l’instant T, le moment où mon doigt allait appuyer sur le déclencheur, j’ai été poussé sur le coté. Dans les premières secondes, je pensais que les 1500 personnes présentes au Grand Théâtre m’étaient tombées dessus.
J’étais énervé, très énervé d’avoir raté cette photo, à tel point que la douleur au niveau de mon épaule droit n’était pas une préoccupation. En essayant de me relever pour shooter à nouveau, je suis tombé nez à nez avec un géant qui me tendait sa gigantesque main avec un sourire. J’étais hypnotisé par ce sourire de gamin au format 30 fois 40 maladroitement scotché sur ses lèvres. ‘’ Jeggeulma sama xaarit. Jeggeulma nguirrr Yaala’’, murmura-t-il comme s’il avait lui même peur de moi. Ce fut là, l’anecdote de ma première rencontre avec toi, Ndiol.
Et aujourd’hui, à l’annonce de ton décès, j’ai déroulé ce film mille et une fois dans ma tête, espérant trouver le socle de la pellicule avant qu’une lumière ne fuite de ma chambre noire de douleur.
Me voilà donc face à ces multiples clichés des moments vécus sous une sous-exposition correcte à coté de ce colosse au cœur d’or. Au lendemain de l’incident du Grand Théâtre, tu m’avais rendu une visite inopinée. ‘’ Thieuyy borom photo you raffetyii’’ - C’est comme cela tu m’appelais - ‘’ Je suis venu te montrer mes photos d’hier. Si tu les veux, je te les laisse. Mais avant, je veux ton avis sur mon travail’’ – On avait longuement parlé de photographie, avant que tu ne repartes avec mes photos.
C’est à ce moment que j’ai compris que Ndiol était un de ces rares photographes qui me suivaient. A chaque fois que tu avais un peu de temps, tu revenais pour discuter de photographie, notre passion commune. Tu étais fan de moi. Et moi, je te respectais pour ta simplicité, ton engagement dans le travail et ta détermination. Tu voulais faire partie des ‘’vrais pros’’ comme tu aimais me le rappeler à chacune de nos séances.
Je respectais ce gars aux allures de Mohamed Ndao Tyson qui n’avait pas honte de demander, d’apprendre sans cesse pour devenir un ‘’Pro’’. C’est pourquoi tu étais sur tous les terrains et à toutes les heures.
A tes débuts, beaucoup de personnes, y compris des photographes, n’avaient pas bien capturé l’image que tu renvoyais. Ndiol, tu ne respectais aucune règle sur le terrain. ‘’Dreudjieman’’ aguerri, ce que pensaient les autres étaient le tiers de tes soucis. Tu venais d’entrer dans ce milieu dit des ‘’Pro’’. Les yeux rivés sur ton objectif fixé sur une ouverture 2.8 afin de faire face à la puissance destructive des lumières dures et brutes qui jalonnent le métier.
Le géant débraillé au Képi bien vissé sur la tête, avait toujours sur le dos, un sac lourdement rempli. Ndiol connaissait ses limites et pour les compenser, il se débrouillait pour disposer de deux appareils autour du coup. Il usait aussi de ses muscles pour être à bonne distance et face à la cible. Ndiol, tu n’hésitais pas à balancer tout sur son passage pour avoir le bon angle de prise et le meilleur point de vue. Certains avaient essayé de te recadrer. Parfois avec moqueries et insultes. Tu répondais toujours par ton sourire.
Aujourd’hui, dans ma chambre noire de douleur, je revois une à une ces photographies de nos multiples rencontres, gravées à jamais dans mon boitier. Quand tu étais devenu ‘’Pro’’, j’étais déjà nostalgique de tes conneries de débutant, surexposées chez nous les photojournalistes. Aucun remplissage ne peut combler le vide que tu viens de laisser.
Je revis ta joie immensément démesurée quand tu me montrais ton premier appareil acheté par le Groupe Futurs médias. Un canon 600D, si ma mémoire n’est pas piquée par le virus de ta douloureuse perte.
Je n’ai pas versé de larmes comme la première fois que je t’ai vu à Fan. Tu t’en souviens bien sûr. J’étais avec Moussa Sow, président de l’Union Nationale des photojournalistes du Sénégal à l’époque et Cheikh Tidiane Ndiaye. Cloué dans ton lit d’hôpital, tes gros muscles n’avaient plus assez de force pour supporter ton poids. La maladie commençait à prendre le dessus sur ton corps. Ton sourire en revanche, brillait. Sans doute que cette maudite maladie était aussi tombée sous le charme comme toutes les personnes qui ont croisé ton chemin. Et avec ce sourire tu nous avais réconforté oubliant même que c’était toi le malade. Et tu avais dis ‘’ je vais bien les gars. Excusez-moi d’abuser de votre temps. Je sais que le travail vous attend. Mais rassurez-vous, je me porte de mieux en mieux. Depuis que je suis ici, Youssou Ndour se charge de payer tous mes frais d’hospitalisation. Dieu a mis sur mon chemin des gens biens comme vous et lui. Bientôt, je vais vous bousculer sur le terrain’’.
Aujourd’hui, plus que jamais je me pose cette question : pourquoi n’a-t-on jamais pensé à t’appeler Ndiol Makka. Peut-etre que El Hadji Sam Mbaye n’a pas été à la Mecque. Mais je sais que tu avais tout pour porter ce nom magnifique. De la même manière, je suis convaincu que tu es déjà en train de tout bousculer là où tu es, fort de ta joie de vivre.
Ndiol Ajjana tu es ...devenu. Reposes en paix !
PAR MAWA NDIAYE
LA PAIX, LE PRIX DE MA LÉGITIMITÉ
Aucune victoire ne vaut la paix de nos concitoyens - Armons-nous davantage d’engagement et d’argument, mais armons-nous de savoir et d’amour de la patrie
La politique, comme Uranus avale sa progéniture, elle défait ce qu’elle a fait de bon comme de mauvais à la quête d’une satisfaction positive ou négative. Mais butera tôt ou tard, sur un fils comme Chronos avisé, décidé, dégourdi et déterminé à s’opposer.
Un combat dépassé, déplacé dans et par le temps demeurera toujours d’actualité. Quand l’essentiel est en danger, s’opposer devient un devoir. Certes, mais un choix peut être déterminé par les circonstances et a un prix à payer. Politique pour politique, je ne choisis pas d’être du côté du peuple. Je suis pour le bien du peuple. Et le peuple sénégalais ne mérite autre chose que la paix. La notion de bien peut sembler relative, car philosophique. Mais je confonds ici, exprès sur le plan sémantique, « bien » et « paix ». Expression que l’on ne peut comprendre que lorsqu’on est confronté aux tumultes de la guerre ou de l’instabilité.
Cette paix, tant chantée, vantée et criée à hue et à dia ne saurait s’asseoir sans sacrifices continus, sans tolérances mutuelles et esprit de dépassement. Le peuple sénégalais a encore une fois fait montre d’une maturité insoupçonnée. Ceci démontre que cette classe politique ne le ressemble pas et leurs aspirations ne sont guère leurs préoccupations. Nous ne nous devons pas de les suivre dans leurs calculs égoïstes, ils peuvent nous mentir encore nous mentir, il en restera toujours. Malgré tout, le peuple en sortira vainqueur. Car nous valons plus, prenons de la hauteur et dépassons ces velléités politiques et concentrons-nous sur l’essentiel. Le ’’Diam’’.
Allah (SWT) dit : ’’Et craignez une calamité qui n’affligera pas exclusivement les injustes d’entre vous. Et sachez qu’Allah est dur en punition’’ (sourate 8 versets 25).
Face à des comportements « mutilistes », à des décisions et prises de position réductives et réductrices, peut-on empêcher une réponse insultante ou révoltante ? Oui, si la paix y va. Dans son message du 1er janvier 2019 intitulé :La bonne politique au service de la Paix, Le Saint-Père François lors de la célébration de la journée mondiale de la Paix affirme ’’ …la paix est comme une fleur fragile qui cherche à s’épanouir au milieu des pierres de la violence…’’. Cultiver la paix ne peut guère être facile et la voir croître encore plus pénible, elle ne se réussit qu’à la seule condition de se faire violence soi-même.
La sagesse interdit de verser par des propos chétifs aux insultes d’ignobles insulteurs (car il s’est agi vraisemblablement d’insulter l’intelligence du peuple). Le désir de paix et le plaisir de la liberté commandent de répondre par le silence, et le mépris le plus total. Aucune victoire ne vaut la paix de nos concitoyens. Nos religions nous apprennent que tout le monde peut répondre à proportion de son dommage, mais que le pardon demeure le vouloir de Notre Seigneur.
Ce silence ne traduit une quelconque lâcheté proclamée pour fuir la queue entre les jambes. Ne nous refusons pas de le voir ainsi, tant que la paix et la stabilité du pays y vont. Ce silence assourdissant sera réponse du décalage abyssal entre la volonté populaire et leur volonté politique. Quelles que soient les délices qu’octroie le pouvoir peu ou prou juteux, ils finiront toujours par rendre gorge. Je serai toujours patient et le peuple aussi se doit de l’être.
Chers concitoyens, jeunesse de mon pays, ne cassons point et bruler encore moins. Je le dis, la jeunesse sénégalaise en sortira plus que jamais grandie. Armons-nous davantage d’engagement et d’argument, mais armons-nous de savoir et d’amour de la patrie. Cela ne pourrait aucunement constituer une défaite, mais plutôt une marche de plus vers le haut des escaliers de la liberté et la démocratie.
La paix ne se vend, ni s’achète
PAR BABA TANDIAN
SOUTIEN DES SPORTIFS À MACKY
Par ma voix que les sportifs de haut niveau adressent une félicitation appuyée au président à l'occasion de sa réélection
Au titre des sportifs de haut niveau, je me permets en leur nom de féliciter le président Macky à l'occasion de sa réélection. Des sportifs en grand nombre s'étaient réunis au Grand théâtre pour apporter son soutien au président Macky Sall pour les réalisations titanesques que sont l’Aréna et l'arène de lutte. Ces deux grandes réalisations sportives installent le Sénégal parmi les pays dotés d’infrastructures de dernière génération. Je ne parle pas en Afrique, mais dans le monde. Notre pays attend la construction du stade omnisport de 50 000 places à Diamnadio. Il démarre aussi en ce début d’année la réhabilitation de trois stades régionaux, Eli Manel Fall de Diourbel, Lamine Guèye de Kaolack et Aline Sitoé Diatta de Ziguinchor pour un coût global de 40 milliards de FCFA offert par la Chine. Sur cette enveloppe, près de 20 milliards seront consacrés à une transformation intégrale du stade Léopold Sédar Senghor.
D’ailleurs, grâce à la politique infrastructurelle sportive de l’Etat, l’équipe nationale de football va jouer ces deux prochains matchs de ce mois de mars au stade Lat-Dior de Thiès qui a été homologué récemment par la FIFA. Sous peu, le Sénégal pourrait abriter toutes les grandes compétitions du monde et surtout une deuxième Coupe d’Afrique des nations. D’ailleurs, ce sont ces infrastructures qui ont été déterminantes dans le choix du Comité international Olympique (CIO) pour désigner le Sénégal pour arbitrer les jeux olympiques de la jeunesse en 2022. Mais ce qui est remarquable, c’est la prise en compte à temps réel bien avant le début de la campagne, des doléances des sportifs. A ce niveau, près de 70% des doléances des sportives furent exécutées par le président de la République. Comme quoi la préoccupation des sportifs a été prise en compte par le président sortant, comme on dit chez nous (celui qui te donne un petit déjeuner, ensuite un déjeuner, s'il vous promet un dîner copieux, vous allez attendre).
C'est ainsi par ma voix que les sportifs de haut niveau adressent une félicitation appuyée au président à l'occasion de sa réélection. Je salue également l'esprit de dépassement des autres candidats qui ont refusé de cautionner la violence permettant fortement de baisser la tension. C'est le lieu de reconnaître que grâce à cette attitude des candidats de l’opposition, les chars postés un peu partout dans la capitale ont disparu des ronds-points en quelques heures. C'est tant mieux pour notre démocratie car la présence de ces chars rappelle certains pays dont le Sénégal ne veut guère ressembler en matière de démocratie. Macky Sall, malgré une diabolisation, les Sénégalais ont continué à lui faire confiance pour conduire le Sénégal vers l'émergence. Car de mémoire de sénégalais, on a jamais vu autant d'inaugurations en une année, et pour inaugurer, il faut bien bâtir quelque chose. C'est ce que le président a fait.
A ce rythme de réalisations, le développement est forcément au bout. Yvon Gattaz patron des patrons du MEDEF (France) des années 80/90 ne disait-il pas que (si le bâtiment va tout va), alors vivement la poursuite des chantiers......
LA CANDIDATURE DE BOUTEFLIKA DÉPOSÉE AU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Le président algérien s'est engagé à ne pas terminer son mandat s'il est réélu le 18 avril en organisant dans un délai qu'il n'a pas fixé une présidentielle anticipée à laquelle il ne se représentera pas
La candidature du président algérien Abdelaziz Bouteflika à un 5e mandat lors de la présidentielle du 18 avril, dont la perspective a déclenché une contestation massive en Algérie, a été déposée dimanche au Conseil constitutionnel, a déclaré sur place son directeur de campagne.
Peu avant, M. Bouteflika s'est engagé à ne pas terminer son mandat s'il est réélu le 18 avril en organisant dans un délai qu'il n'a pas fixé une présidentielle anticipée à laquelle il ne se représentera pas.
C'est son directeur de campagne Abdelghani Zaalane qui s'est chargée de déposer le dossier de M. Bouteflika, hospitalisé il y a exactement une semaine en Suisse et dont le retour n'a toujours pas été annoncé.
"Le candidat Abdelaziz Bouteflika m'a mandaté, conformément à (...) la loi électorale pour déposer sa candidature à l'élection présidentielle", a déclaré M. Zaalane devant la presse au Conseil constitutionnel, avant de donner lecture d'une lettre de M. Bouteflika, dont des extraits avaient été lus auparavant par la présentatrice du journal de la télévision nationale.
"J'ai écouté et entendu le cri du cœur des manifestants et en particulier des milliers de jeunes qui m’ont interpellé sur l’avenir de notre patrie", y assure M. Bouteflika, élu pour la première fois en 1999 et réélu sans discontinuer depuis.
Ces jeunes "ont exprimé une inquiétude compréhensible (...) J’ai le devoir et la volonté d'apaiser les cœurs et les esprits de mes compatriotes" et de répondre à "leur exigence fondamentale (...) le changement du système", poursuit le président algérien.
"Si le peuple algérien me renouvelle sa confiance" le 18 avril, "je prends solennellement devant Dieu, et devant le peuple algérien" l'engagement d'organiser "une élection présidentielle anticipée" dont la date sera arrêtée par une "conférence nationale" mise en place après le scrutin, annonce-t-il.
"Je m'engage à ne pas être candidat à cette élection qui assurera ma succession dans des conditions incontestables de sérénité, de liberté et de transparence", ajoute M. Bouteflika.
La "conférence nationale" devra "débattre, élaborer et adopter des réformes politiques, institutionnelles, économiques et sociales, devant constituer le socle du nouveau système", précise également M. Bouteflika.
Il a également annoncé qu'une nouvelle Constitution, consacrant "la naissance d'une nouvelle République" serait soumise à référendum.
Son directeur de campagne a affirmé que la candidature de M. Bouteflika avait recueilli 19.700 parrainages d'élus nationaux et locaux et plus de 5 millions de parrainages d'électeurs à travers le pays.
Les formulaires de ces parrainages, arrivés dans plusieurs fourgons, ont été déposés dimanche soir au Conseil constitutionnel.
Dans la journée, des centaines d'étudiants ont à nouveau protesté, sans incident, dans la rue et sur les campus, à Alger et dans plusieurs villes du pays, contre la perspective d'un 5e mandat de M. Bouteflika, 48 heures après des manifestations monstres à travers l'Algérie.
"Bouteflika, dégage!", "Algérie libre et démocratique", ont scandé les manifestants, de nombreux automobilistes klaxonnant au passage en signe de solidarité.
M. Bouteflika est le 8e candidat à déposer son dossier devant le Conseil constitutionnel, qui doit statuer sous dix jours sur la validité de ces candidatures.Aucun des candidats enregistrés jusqu'ici ne semble représenter une menace sérieuse pour sa réélection.
LE COLONEL KÉBÉ ARRÊTÉ
L'ancien attaché militaire à l'ambassade du Sénégal à Washington, ex-directeur de l’information et des relations publiques des Armées (Dirpa), a été interpellé ce dimanche à Saint-Louis par la gendarmerie
Le colonel Abdourahim Kébé, ancien attaché militaire à l'ambassade du Sénégal à Wahsington, ancien Directeur de l’information et des relations publiques des Armées (Dirpa), a été arrêté ce dimanche à Saint-Louis par la Section de recherche de la gendarmerie. Aucune raison officielle n'a pour l'instant été donnée quant à cette arrestation, mais une source conactée par Dakaractu indique qu'elle serait liée à un message publié par l'intéressé sur son compte facebook au lendemain de la présidentielle. Militant de Rewmi, Abdourahim Kébé avait soutenu le candidat Idrissa Seck pendant le scrutin.
Nommé chef de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA), il a participé à la Mission d’observation des Nations unies en République démocratique du Congo (RDC), de 2007 à 2008.
Le Colonel a également bénéficié d’une formation à l’Ecole supérieure de guerre d’Allemagne, de 2003 à 2005, avant d’occuper différents postes dans l’armée de terre et à l’Etat-major des armées du Sénégal.
Abdourahim Kébé a suivi des cours d’Etat-major, en Tunisie, de 1992 à 1993, puis des cours de capitainerie d’infanterie aux Etats-Unis, en 1998, indique le communiqué. De 1993 à 1995, il a dirigé la Division musée et archives de la DIRPA. Il aussi assuré la fonction de chef de la Division gestion et formation de 2008 à 2010.
PAR TIERNO MONÉNEMBO
LE SYNDROME SONKO
La tolérance, la palabre, le wakhtane, l'espace de négociation, cette vertu cardinale de la société sénégalaise est en train de se rétrécir sous le double coup des mesquineries et des ambitions partisanes
Mais où est donc passée cette société fluide et raffinée que nous a léguée le lettré Senghor ? Relâchée, mal huilée, la société sénégalaise se met à grincer de partout et devient méconnaissable. Elle commence à imiter, à un rythme inquiétant, les gros défauts de ses voisins. Voilà que ce pays de juristes et de rhéteurs est pris en flagrant de dérapages. Les discours deviennent excessifs. Le débat politique, jusque-là civilisé, se transforme en une série de règlements de comptes où les rancunes et les haines tiennent lieu et place de méthodes et d'arguments. Me revient en tête ce que me disait mon défunt ami, l'anthropologue Mangoné Niang, alors qu'à la fin du siècle dernier nous remontions à pied le canal de la Gueule-Tapée : « Ici, les problèmes sont nombreux, mais ils sont surmontables. Tu sais pourquoi ? Parce qu'à tout moment, il surgit un espace de négociation. »
Une nouvelle culture en rupture avec le wakhtane ?
La tolérance, la palabre, le wakhtane, l'espace de négociation, cette vertu cardinale de la société sénégalaise est en train de se rétrécir sous le double coup des mesquineries et des ambitions partisanes. Et par malheur, personne n'est innocent dans l'insoutenable dérive d'un système politique qui forçait l'admiration. On a du mal à comprendre la violence avec laquelle le président Macky Sall a traité Karim Wade et Khalifa Sall comme par hasard, deux potentiels adversaires. À tel point que l'on est en droit de se demander si dans ces deux cas le harcèlement politique ne prend pas le pas sur la rigueur judiciaire.
Président Wade, mais pourquoi cet appel inquiétant ?
Mais Macky Sall n'est pas le seul à blâmer, loin de là ! Le président Abdoulaye Wade – Gorgui, comme l'appellent affectueusement les gamins de Colobane ! – aurait dû faire preuve d'un peu plus de retenue. D'où lui vient ce discours inquisitorial ? De son âme de père de famille blessé ou de son respectable statut d'ancien chef d'État ? L'Afrique actuelle est fragile, président Wade, très fragile. Une seule petite étincelle et c'est tout le continent qui brûle. Et vous, vous avez tout pour nous garder de la mésaventure : le talent, la maturité de l'âge et l'expérience de l'État. Usez-en, je vous en prie ! Si des pays comme le Sénégal, la Côte d'Ivoire et le Ghana sombrent, que va-t-il nous rester ? Ce cirque est d'autant désespérant que les principaux acteurs sont issus du même moule : anciens du Parti démocratique sénégalais (PDS) et, pour la plupart en tout cas, anciens hauts fonctionnaires de l'État. Ce qui donne le beau rôle à Ousmane Sonko, le petit Poucet de cette incroyable présidentielle.
La surprise Sonko
Cet homme venu de nulle part a secoué le vieux cocotier des rentiers et des has been et a réussi à se poser comme le gage d'avenir des futures générations. Comment a-t-il fait ? Anonyme, démuni, sans passé et sans tutelle, il a raflé à son premier essai près de 16 % des voix, talonnant de près le très charismatique Idrissa Seck. À quoi attribuer sa prouesse : à sa jeunesse, à ses idées, à son programme politique ? Je n'en sais rien. Je ne l'ai que peu écouté, je n'ai même pas lu son livre, Solutions. Seulement, blasé et bourré de colère comme la plupart des Africains, je suis prêt à me jeter dans les bras du premier… nouveau-venu ne serait-ce que pour sa gueule et pour le timbre de sa voix. Je ne sais pas qui vous êtes, Monsieur Sonko, je ne sais pas ce que vous avez derrière la tête. Mais de grâce, ne vous éloignez pas trop. L'Afrique aspire à un nouvel air, à une nouvelle eau, à une nouvelle sève.
4,5 MILLIONS D'INTOX SUR LE CÉLIBAT DES FEMMES
Depuis peu, le chiffre circule sur Internet et dans la presse classique : 4,5 millions de femmes seraient célibataires au Sénégal - Il s'agit d'une fausse information
« Alarmant », « intrigant », « révélateur » des nouvelles habitudes ou du « défaut de mariage » chez les femmes, chacun y est allé de son analyse y compris les grands médias. Et pourtant on était bien en présence d’une grande infox.
La source serait une Ong britannique du nom de « Familiy Optimize ».
Le rapport qu’elle aurait produite est cité par différents médias notamment en ligne mais aucune référence n’est donnée par les différents sites internet ayant publié l’information.
Cela aurait pourtant pu permettre aux lecteurs de consulter le rapport en question ou de retrouver la trace de l’ONG.
Alors que certains citent le quotidien « Direct Info » comme source, il faut dire que cette rumeur était déjà apparue en ligne la veille de sa parution dans le journal.
Pour l’heure aucune trace de « Familiy Optimize » malgré nos recherches. Et celà, même dans l’annuaire des milliers d’ONG dans le monde répertoriées par Wango, Association Mondiale d’Ong.
Sur le Net, « Family Optimize » est citée au Maroc comme ayant révélé par une étude en 2016 que huit millions de femmes en âge de se marier sont célibataires soit 60% des Marocainess.
Ce qui était faux si on s’en tient aux données de l’époque du Haut Commissariat du Plan, équivalent de l’ANSD au Maroc car il était de 48% chez les femmes contre 58% chez les hommes.
Mais en simulant une hypothèse, nous avons compris comment cette intox se construit qu’elle soit produite par une réelle ONG ou une ONG fantôme comme semble l’être « Family Optimize »
En effet, 8 millions de femmes célibataires étaient annoncés au Maroc mais ce chiffre s’obtient en intégrant dans le calcul la population dans son intégralité soit même les nouveaux nés des 2 sexes alors qu’elle devait uniquement concerner pour le cas du Maroc la population ayant au moins l’âge légal pour se marier qui est de 18 ans.
En refaisant le calcul en conformité avec les 48% de femmes célibataires que comptait le pays on reviendrait à 5 millions de femmes célibataires uniquement.
La même donne s’applique également au Sénégal où rien n’indique la véracité de cette statistique.
Commençons d’abord par l' »Analyse genre des bases de données existantes » de l’Ansd datant de 2016 grâce à laquelle on constate que le pourcentage de femmes célibataires est de loin inférieur à celui des hommes en s’établissant à 38% contre56% chez les hommes
L’analyse par sexe de la situation matrimoniale montre également qu’à l’échelle nationale 54% des femmes étaient mariées contre 42% seulement chez les hommes.
En effectuant le calcul basé sur la définition exacte du célibat au Sénégal, à savoir la population ayant l’âge légal de 16 ans pour le mariage, on comptait à l’époque 2 126 966 célibataires chez les hommes contre 1 530 828 femmes célibataires.
Un chiffre qui serait bien supérieur si toute la population dans son ensemble était prise en compte comme dans le cas de l’infox marocaine et notammment en l’appliquant aux projections démograpiques de 2019.
En effet, on obtiendrait dans cette hypothèse biaisée 3 093 330 femmes célibataires contre…tenez-vous bien: 4 518 000 hommes célibataires, soit le même chiffre circulant actuellement mais qui cette fois-ci serait inversé.
En maintenant la même tendance de l’ANSD et e consultant les projections par âge et par genre, les chiffres exacts devraient être en 2019 de 1 768 961 femmes célibataires contre 2 487 499 hommes célibataires.
Pour finir, dans son enquête démographique et de santé continue de 2017, l’ANSD relevait dans une étude à petite échelle que le célibat des femmes s’établissait à uniquement 30% chez les femmes contre 61% chez les hommes étudiés.