Touba, 19 fév (APS) - Le candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur), El Hadji Issa Sall, a présenté lundi à Touba (centre), la capitale du mouridisme, son projet de société "Pur100" destiné aux foyers religieux du Sénégal.
"Si on parle du Sénégal, on parle essentiellement de religion parce que tout le monde est religieux dans ce pays. Soit on est catholique, soit on est musulman, mais je ne vois pas d’autres. (...) Les animistes sont là, ils auront leurs droits et leurs devoirs", a-t-il dit.
Le candidat du Pur s’exprimait en marge d’une rencontre avec le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Il a déclaré avoir discuté de ses ambitions pour Touba et les autres foyers religieux du pays.
El Hadj Issa Sall a promis s’il est élu, d’approvisionner en eau potable de "façon pérenne" les différentes cités religieuses (Tivaoune, Touba, Ndiassane, Poponguine, Kaolack, Dakar ; etc.).
"Il faudrait que toutes ces villes et les villages environnants soient très bien éclairés. Nous n’allons pas attendre le jour du Gamou ou du Magal pour mettre des postes de transformation. C’est quelque chose qui va être fait de façon pérenne", a assuré le candidat à la présidentielle.
"Nous n’allons pas faire des hôpitaux occasionnels parce que simplement on est en Magal ou en Gamou", a martelé le candidat du PUR.
Il a fait part de son ambition de faire de l’agriculture, la pêche et aussi l’élevage, les trois piliers qui vont sous-tendre le développement du Sénégal.
"Nous savons qu’à Touba, il y a de grands agriculteurs et nous allons faire tout pour renforcer cela. Nous n’avons pas de mer à Touba, mais sachez que l’aquaculture est là", a-t-il déclaré.
El Hadji Issa Sall dit également souhaité construire des "lacs artificiels et les gens pourront donc améliorer la pêche continentale", ajoutant qu’il va s’atteler à développer l’élevage dans la zone de Touba.
MADICKÉ NIANG ANNONCE UN PROGRAMME SPÉCIAL POUR SAINT-LOUIS
Le candidat à l’élection présidentielle du 24 février prochain, Madické Niang, s’est engagé lundi à mettre en place "un programme spécial" en faveur de la ville de Saint-Louis (nord)
Saint-Louis, 19 fév (APS) - Le candidat à l’élection présidentielle du 24 février prochain, Madické Niang, s’est engagé lundi à mettre en place "un programme spécial" en faveur de la ville de Saint-Louis (nord).
L’ancienne capitale du Sénégal est "en retard pour son développement économique et social, malgré tout son potentiel", a déploré le candidat de la coalition "Madické 2019’’, lors d’un meeting à Saint-Louis, sa ville natale.
Il a promis de résoudre définitivement le problème de la brèche, en réalisant le projet du port fluviomaritime qui "réglera le problème de l’érosion côtière" et assurera "une sécurité parfaite" aux pêcheurs de Langue de Barbarie.
Les accords de pêche signés entre le Sénégal et la Mauritanie, seront "renégociés", pour prendre en compte "es intérêts et préoccupations" des pêcheurs de Guet Ndar, Goxu Mbathie et Santhiaba, a-t-il dit.
Selon lui, Saint-Louis sera à "l’image de Dubaï, grâce à l’exploitation de son pétrole et gaz et que les Saint-louisiens, seront bien servis en terme des retombées, de ressources".
Dénonçant les milliards investis pour le Train express régional (TER), Madické Niang a annoncé qu’il va réhabiliter les lignes ferroviaires Dakar-Saint-Louis, Dakar-Thiès-Kaolack et Guinguinéo-Diourbel, pour "redorer le blason des chemins de fer du Sénégal".
Il a promis ’’’une stabilité et une démocratie forte et exemplaire’’.
’’Je serai au service des citoyens sénégalais, pour leur donner un lendemain meilleur, en mettant en œuvre le travail au cœur de ma politique, afin de donner à la jeunesse une formation professionnelle, un apprentissage et un métier, leur permettant de gagner dignement leur vie’’, a t-il lancé.
LA CAMPAGNE ÉLECTORALE EN EXERGUE
La campagne électorale qui s’achève dans 4 jours est au centre de la livraison des quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS
Dakar, 19 fév (APS) – La campagne électorale qui s’achève dans 4 jours est au centre de la livraison des quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Sud Quotidien signale qu’il ne reste que "plus de 96 heures pour convaincre" et présente l’agenda des candidats. Alors que Macky Sall engage la bataille de Dakar, Idrissa Seck investit Touba, Darou Mousty et Linguère, Madické Niang communie à Saint-Louis et Richard-Toll tandis qu’Issa Sall est en visite chez le Khalife général des mourides et dans le Djolof.
Sud Quotidien rapporte qu’Ousmane Sonko et sa caravane ont été caillassés dans le Nord. A ce propos, Vox Populi parle de "lundi mouvementé pour Sonko dans le Nord" suite à l’attaque de sa caravane à Aéré-Lao (Podor).
Dans le journal, le candidat Macky Sall, en meeting à Rufisque, déclare que sa victoire au premier tour "est inévitable". Selon le même journal, Malick Gackou donne Idrissa Seck vainqueur de l’élection avec 56%.
Le responsable de la coalition "Idy 2019", déclare : "On a confiance, les résultats d’un sondage annoncent la victoire d’Idy au 1er tour. Rien ne peut arrêter la détermination d’un peuple à créer les conditions d’un changement. Le pouvoir en place est aujourd’hui affolé à l’idée de perdre".
Le Soleil qui se fait écho des propos et promesses de candidats rapporte qu’Idrissa Seck a salué "le courage" des Libéraux venus le soutenir sur l’axe Mekhé-Thilmakha.
A Rufisque, Macky Sall assure que sa victoire au premier tour "est inévitable" alors que Madické Niang promet des unités industrielles à Podor. El Hadji Issa Sall promet de faire de la future université de Touba "un projet d’Etat" tandis qu’Oumane Sonko affirme qu’il représente "les valeurs de Thierno Souleymane Baal".
Pour Enquête, "les choses se corsent pour les 14 membres de la garde rapprochée du candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), arrêtés suite aux violences électorales survenues à Tambacounda".
"Hier, lundi, ils ont été placés sous mandat de dépôt. Les trois ont été écroués pour meurtre (….). Ils y séjournent avec 11 autres inculpés pour coups et blessures volontaires et détention illégale d’arme blanche. En revanche, les 12 restants font l’objet d’un classement sans suite à l’issue de leur déferrement au parquet (…)", ajoute Enquête.
Le Témoin signale que la Compagnie sucrière sénégalaise (CCS) est "dans l’œil du cyclone" à cause d’une "mévente de sucre". "35 000 à 40 000 tonnes de sucre invendues sur une production de 50 000 tonnes. Les syndicalistes lancent un appel à Macky Sall et envisagent une opération ville morte à Dakar", écrit le journal.
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ISSA SALL CHEZ LE KHALIFE GÉNÉRAL DES MOURIDES
Le candidat du Parti de l'Unité et du rassemblement au cours de sa tournée en vue de la campagne électorale a marqué une escale à Touba, chez le khalife général des mouride. Il a présenté son programme au guide religieux. Voici son propos en images.
Le candidat du Parti de l'Unité et du rassemblement au cours de sa tournée en vue de la campagne électorale a marqué une escale à Touba, chez le khalife général des mouride. Il a présenté son programme au guide religieux. Voici son propos en images.
DISTRIBUTION DES CARTES D'ÉLECTEURS : LE GRADEC DÉMENT LES CHIFFRES DE LA DAF
Selon les chiffres publiés par la Direction de l’autonomisation des fichiers (Daf), entre la date du 25 janvier et le 1 février 2019, seuls deux cent quarante-deux mille neuf cent deux (241.902) cartes étaient en souffrance, soit un pourcentage de 3,76%
Après une mission d’évaluation durant la période du 23 janvier au 12 février, le Groupe de recherche et d’appui conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (Gradec) note beaucoup d’incohérences et de disfonctionnements dans la distribution des cartes d’électeurs. Selon le Gradec, les chiffres avancés par l’Etat sur la distribution des cartes d’électeurs sont totalement faux.
Ababacar Fall, Secrétaire général du Gradec qui s’exprimait ce lundi, lors d’une conférence de presse au centre Bopp a relevé lors de leur mission les difficultés et les problèmes que bon nombre de citoyens ont rencontré pour retrouver ou récupérer leurs cartes d’électeurs.
Selon les chiffres publiés par la Direction de l’autonomisation des fichiers (Daf), entre la date du 25 janvier et le 1 février 2019, seuls deux cent quarante-deux mille neuf cent deux (241.902) cartes étaient en souffrance, soit un pourcentage de 3,76%. Ce qui ne correspond pas à la réalité, selon le Gradec. Les données relevées dans 22 départements durant leur mission se chiffrent à deux cent soixante-douze mille cent quarante et un (272.141) cartes restantes. Dans ces départements, seuls quarante-cinq mille cinquante-six (45.056) cartes ont été distribuées soit 14% sur un total de trois cent dix-sept mille cent quatre-vingt-dix-sept (317.197).
Le Gradec, par le biais de son Secrétaire général dénonce, donc, l’absence de la Commission électorale nationale autonome (Cena) lors de la distribution des cartes d’électeurs. Pour eux, cela ne garantit pas la sécurité sur la transparence. « Près d’un million deux cent mille cartes d’électeurs issues de la refonte ont été distribuées en dehors de toute supervision de la Cena dans la période allant de fin novembre 2017 au 10 janvier 2019. Ce qui remet en cause les règles de transparence et le principe de la séparation des pouvoirs dans l’organisation et le fonctionnement du système électoral suite à la modification de l’article L.54 du code électoral », déclare le Secrétaire général du Gradec.
La Cena aux bancs des accusés
Qui souligne que la distribution concerne les cartes de la refonte, celle de la révision exceptionnelle et les cartes dupliquées. « Durant la période de distribution, les Commissions électorales départementale autonomes (Ceda) n’ont pas été associées à la distribution. Il découle de ce fait globalement que la Cena n’a pas été en mesure de superviser et de contrôler le fonctionnement de ces dites structures. Les Ceda n’ont été associées qu’au moment où les cartes de la révision exceptionnelle ont commencé à arriver dans les départements, c’est-à-dire quarante-cinq jours avant le scrutin », regrette M. Fall qui déplore aussi l’absence des partis politiques dans les commissions.
Pour lui, « La distribution des cartes électeurs à la suite de la modification de la carte électorale pose beaucoup de problèmes car l’électeur n’est pas toujours informé pour retirer sa nouvelle carte et restituer l’autre », a-t-il rétorqué. Et d’ajouter : « dans certaines localités, les modifications de la carte électorale ont eu pour conséquence d’amener l’électeur à un nouveau lieu de vote situé à des dizaines de kilomètres de son domicile ».
Malgré toutes ses difficultés, le Gradec a néanmoins proposé des recommandations aux autorités afin de pallier à ces insuffisances et manquements. Il demande aux autorités de faire une large communication sur la confection de duplicatas aux citoyens figurant sur le fichier électoral et qui n’arrivent pas à localiser leurs cartes d’électeurs.
Le 1er septembre 2005, le paysage médiatique sénégalais, constitué de moins d’une dizaine de quotidiens à l’époque, s’enrichissait d’un nouveau titre. «L’As», du nom de la carte maitresse, venait ainsi se frayer un passage pour occuper une place de choix dans les kiosques. 1er septembre 2005-19 février 2019 : voilà près de treize ans et demi que dure l’aventure quotidienne de «L’As», caractérisée par des scoops, des interviews exclusives, des enquêtes fouillées et autres reportages en profondeur. Aujourd'hui, vous tenez, chers lecteurs, entre vos mains notre 4.000ème numéro. Certes la prouesse est toujours plus difficile, mais elle est encore plus exaltante. L’environnement des médias devenant de plus en plus difficile, la presse écrite perd du terrain au profit d'Internet. Mais son extinction, comme le prédisent les plus pessimistes, n'est pas pour demain. Aujourd’hui que l'information tend à être gratuite et plus accessible, la presse papier perd d'importantes ressources financières : baisse des ventes et perte d'insertions publicitaires transférées dans le hors-médias. Que faire pour résister et survivre à la bourrasque ?
Les promoteurs de presse et les journalistes n’ont pas d'autre choix que la digitalisation et la commercialisation des contenus, l'amélioration de la qualité des journaux, tout en maintenant le format papier. Cette dynamique n’est pas destinée uniquement aux nostalgiques et aux produits de l'ancienne école. Elle concerne également les élèves et les étudiants qu'il faut inciter à lire. 4.000 numéros, cela paraît beaucoup pour un décompte, mais à l'échelle de la vie d'une entreprise, ce n'est rien. Chers lecteurs, merci de continuer à nous faire confiance. La belle aventure se poursuit.
Fortune diverses
Les 26 personnes arrêtées dans le cadre des affrontements du 11 Février entre militants du Pur et de Bby, qui ont entraîné deux morts et plusieurs blessés, ont fait face hier, au Procureur de la République de Tambacounda. Trois, parmi les mis en cause ont été inculpés pour meurtre. Il s’agit de Moustapha Ndiaye, Ousmane Sidibé et A Sène qui comparaîtront devant une chambre criminelle. Leur dossier va en instruction. Le second groupe, composé de 11 suspects sera sans doute convoqués dans les prochains jours devant le Tribunal des flagrants délits pour coups et blessures volontaires et détention illégale d’arme blanche. Les 12 qui restent, les plus chanceux, vont pouvoir rentrer chez eux, puisqu’ils font l’objet d’un classement sans suite, mais il n’est pas exclu qu’ils soient convoqués devant la barre en qualité de témoins.
Deux membres de Sonko Président et Idy 2O19 arrêtés puis relâchés
Mame Ass Seck et Mamadou Dioum, respectivement membres de Sonko Président et Idy 2O19 ont été interpellés hier, par le Commissariat de Diourbel puis relâchés. Ils reprochaient à une cinquantaine d’individus qui venaient de faire des demandes pour des duplicatas de tenter de faire du faux, parce que n’étant pas de la localité. Ils ont exigé des «étrangers » la présentation de leurs récépissés mais curieusement, ils se sont volatilisés dans la nature comme par enchantement.
Deux trafiquants arrêtés à Bignona avec 19 kg
Les éléments de la Brigade Régionale des Stupéfiants de Ziguinchor dans le cadre de leur mission de lutte contre le trafic des stupéfiants ont interpellé hier, 18 février 2019 à Bignona à 00 heure 30, deux individus, pour des faits de détention et de trafic de chanvre indien portant sur une quantité de 19 kg de la variété dite « Fogny ». Sur la provenance de la drogue, l’un a déclaré avoir acquis ladite variété dans le Fogny en guise de payement pour avoir aidé les cultivateurs dans leur production. Quant au second, il a soutenu qu’il n’était qu’un intermédiaire. L’enquête se poursuit.
Fatou Lo tue son violeur de taximan
Le chauffeur de taxi Abdou Lakhat Sokhna, en tentant d’assouvir sa libido par la force était loin de se douter que son acte irréversible allait entraîner sa mort. Dimanche, vers 17 h, à bord de son véhicule, il a tenté d’abuser de Fatou Lo, 25 ans, en brandissant un couteau. Les faits ont eu lieu au quartier de Keur Dago, situé au sud de Thiès. Tenace, la jeune fille s’est débattue, a arraché le couteau des mains de son bourreau et lui a planté un coup fatal dans le corps. L’enquête est menée par la gendarmerie de Nguente mais avec un bon avocat, Fatou Lo, qui est en garde-àvue, pourra s’en tirer en plaidant la légitime défense.
Drame à Guédiawaye
La bagarre entre deux jeunes a viré au drame, hier, à Guédiawaye, précisément au quartier Bagdad. Ibrahima Sy a poignardé Serigne Falou Dione. Arrêté, il est en garde-à-vue au Commissariat central de Guédiawaye pour homicide. Les faits se sont déroulés vers 16 h. Selon certaines sources, dimanche 17 Février, l’épouse de Sy a été victime d’une agression. Ses bourreaux, un gang de trois personnes, ont emporté son téléphone portable. L’époux, qui connaît bien la bande, est allé réclamer le portable de sa douce moitié. Mais Dione a refusé de lui rendre l’appareil. S’en est suivie une bagarre. Sy a récupéré le portable que détenait le défunt et lui a donné un coup à la cuisse. Evacué à bord d’une charrette, Dione a perdu beaucoup de sang et c’est juste devant la structure hospitalière qu’il a rendu l’âme. Triste fin.
Un homme retrouvé dans un puits
Un drame s’est signalé dans la commune de Ndiéyène Sirakh. A. Badiane a été retrouvé mort au fond d’un puits. Les faits ont eu lieu au village de Thiading. La gendarmerie a ouvert une enquête.
Hommages à Karim Sega Diouf et à Mbaye Jacques Diop
Macky Sall s’est dit très fier d’arriver dans la vieille ville, celle-là qui fait partie des quatre communes qui déjà en 1872 fut érigées en Commune de plein exercice. Ainsi, il affirme être venu dans une ville traditionnelle, une ville de culture et de savoir mais également de politique. Le leader Bby n’a pas manqué de rendre hommage aux fils de la localité notamment Karim Sega Diouf et Mbaye Jacques Diop qui, dit-il, était un grand homme, un grand ami. Il faut dire que tous les responsables et fils du département ont assisté à la cérémonie : Seydou Diouf, Ndiagne Diop, l’ancien ministre sous Abdou Diouf Ndioro Ndiaye, Le ministre Samba Sy du PIT, …
Barthélemy Dias à Bamba Fall
Le maire de Mermoz-Sacré Coeur, Barthelemy Diaz, en compagnie du maire Cheikh Gueye et du responsable de Rewmi à la Médina, Clémence Diallo, a organisé hier, une caravane dans les rues de la Médina. A cette occasion, Barthélemy Dias a pris la parole pour dire à la population médinoise que c’est Khalifa Sall qui l’a envoyé pour leur demander de voter massivement pour la coalition Idrissa 2019. Répondant indirectement à Bamba Fall sans le nommer, il déclare : « Je m’adresse à la population médinoise. Sachez qu’il n’y a pas de je n’adhère dans aucun parti, je ne suis avec personne, ni de neutralité qui vaille. Ces dires sont des Bla Bla Bla. Le 24 février, allez voter pour le candidat Idrissa Seck », lance-t-il en fredonnant : « Idy si kaw, Macky si souf : Nldr (Idy en haut, Macky en bas).
Ibrahima Bopp lâche Khalifa Sall
Ibrahima Bopp, responsable khalifiste, a rompu les amarres avec le camp de l’ex maire de Dakar. Le désormais ex responsable khalifiste de Gossas a posé ses bagages chez le Premier ministre Mouhamed Boun Abdallah Dionne. Ainsi donc,le chef du gouvernement s’entoure d’hommes capables de l’aider à gagner son fief de Gossas.
10 ans de travaux forcés
La chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Louga a condamné, hier, l’accusé Kaba Sow à 10 ans de travaux forcés pour trafic intérieur de drogue, selon l’APS. Kaba Sow, né le 3 juin 1965, a été jugé pour des faits qui remontent au 25 mai 2017 à Kébémer. Il a été arrêté par la brigade de gendarmerie en possession de 22 kg de chanvre indien. D’après l’informateur de la gendarmerie, le trafiquant, qui venait de Ngaye, était à bord d’un bus de couleur jaune. Le suspect, disait-il, avait quitté Bayakh (Thiès) le matin et se rendait à Pékess (Thiès) et de là, devait ensuite rejoindre Nguaye puis Mekhé. De Mékhé, il avait pris une voiture particulière jusqu’au village de Makka Lô (Kébémer), où il sera finalement intercepté par la brigade de la gendarmerie à bord d’un bus. Les forces de sécurité ont retrouvé, lors de leur fouille, une valise de 22 kg de drogue sous son siège et 60 000 francs CFA dans ses proches. C’est ainsi que Kaba Sow fut alors arrêté pour trafic intérieur de drogue. Mais pour son avocat, Ameth Moussa Sall, il y a eu méprise dans cette affaire et son client n’est pas coupable des faits qui lui sont reprochés. Malgré tout, la chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Louga a finalement reconnu Kaba Sow des faits qui lui sont reprochés et l’a condamné à 10 ans de prison.
Bataille rangée entre étudiants à Bambèye
Les étudiants de l’Université Alioune Diop de Bambey (UADB) et les élèves ingénieurs de l’Institut Supérieur de Formation Agricole et Rurale (ISFAR) de Bambey se sont violemment affrontés au sein de leur établissement. A l’origine des échauffourées : les élèves ingénieurs de l’ISFAR ont voulu interdire l’accès de leur restaurant à ceux de l’UADB. Les affrontements ont débuté depuis dimanche dernier à 20 heures au niveau de l’ISFAR. Les policiers de Bambey, appelés pour rétablir l’ordre, ont brillé par leur absence, prétextant un manque d’effectifs, à cause de la campagne électorale. Conséquence, les affrontements se sont poursuivis hier, lundi, et ont occasionnée de nombreux blessés de part et d’autre. On dénombre également une trentaine d’arrestations chez les étudiants de l’ISFAR et de l’UADB. Aux dernières nouvelles, le recteur de l’UADB, le directeur de l’ISFAR et le préfet se sont rencontrés durant plusieurs heures. Ils ont pris la décision de fermer temporairement les deux campus, jusqu’à ce que le conflit soit réglé. Par conséquent, les cours sont suspendus jusqu’à nouvel ordre.
Kalidou Wagué
Un fait inédit pour être passé sous silence ! Il s'agit du comportement du maire de Bokidiawé qui s'est distingué par la distribution de l'argent afin d’attirer les militants à ses pieds. En effet, le maire Kalidou Wagué a fait prévaloir sa puissance financière au détriment de la force de l'argument. Debout dans son véhicule, il a commencé à jeter des coupures de 500 francs en direction de la foule qui se ruait sous les pieds du véhicule. Cela s'est produit au moment où le cortège du maire croisait celui de la coalition Sonko Président en provenance de Ourossogui en direction de Podor. Un spectacle qui a indigné certaines personnes présentes. Dans son discours au meeting de Podor, Ousmane Sonko a dénoncé ce comportement avant de révéler que les auteurs de détournements seront punis.
Médina : Le cortège de Benno caillassé
Le cortège de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) a essuyé hier des jets de pierre à la Médina. Des militants de Bbty et ceux de la coalition «Idy 2019» se sont affrontés. La scène s’est passée hier, lundi prochain, dans la soirée à la Médina, non loin du Centre culturel Douta Seck. Au cours de cet affrontement, le responsable Ablaye Sow a été caillassé par les militants de la coalition de Idy 2019. Ablaye Sow est acheminé à l’hôpital où il a reçu des soins.
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"J'AURAIS PU ARRÊTER DE BATTRE CAMPAGNE"
Macky Sall face à la grande mobilisation de la ville du rail dit vouloir faire de Thiès le carrefour du chemin de fer, le carrefour universitaire, le carrefour carrefour autoroutier, ou encore du réseau électrique
Satisfait de la mobilisation qu'il a obtenu dans la capitale du rail, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar a décléré face à la foule qu'il aurait pu arrêter sa campagne électorale. Macky Sall est de plus en plus sûr de sa victoire. D'ailleurs à Rufisque, le président sortant a dit que sa victoire au premier tour est irréversible. Macky Sall dit vouloir faire de Thiès le carrefour du chemin de fer, le carrefour universitaire, le carrefour carrefour autoroutier, ou encore du réseau électrique.
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À RUFISQUE, MACKY RAILLE «LA COALITION DES RECALÉS ET DES REPÊCHÉS »
«La seule véritable coalition qui existe c'est la coalition qui a exercé le pouvoir pendant 7 ans. Les autres sont des coalitions se recalés, de repêchés et d'expulsés». Ces propos sont du candidat Macky Sall qui a animé un meeting ce lundi
Le candidat Macky Sall est arrivé ce lundi 18 février à Rufisque. Accueilli par une forte mobilisation, Macky Sall s'en est vivement pris à adversaires qu'il a qualifiés de coalition des "des repêchés, des recalés".
«La seule véritable coalition qui existe c'est la coalition qui a exercé le pouvoir pendant 7 ans. Les autres sont des coalitions se recalés, de repêchés et d'expulsés». Ces propos sont du candidat Macky Sall qui a animé un meeting ce lundi à Rufisque.
Arrivé dans la «Vieille ville» vers 19 heures, le candidat de Benno bokk yakaar a procédé à une attaque en règle contre ses opposants, usant d'humour.
A l’en croire, les autres candidats font preuve de mauvaise fois allant jusqu'à soutenir que sa vision s'arrêtait à Diamniadio. Ce qui constitue pour lui, une manière de tronquer la réalité surtout avec l'autoroute «Illa Touba, les investissements consentis à Ziguinchor et dans le monde rural, les gestes de l'État pour l'amélioration des conditions de vie et d'étude des étudiants, entre autres».
Très à l'aise dans son pantalon marron et sa chemise traditionnelle beige, le Président sortant martèle que les Sénégalais savent pertinemment que le Sénégal de 2019 est loin de ressembler à celui de 2012.
Poursuivant, Macky Sall indique que sa victoire est désormais inéluctable et que «le 24 février avant 18 heures, tout sera clair».