L’équipe nationale masculine de basket du Sénégal a entamé ce lundi son stage de préparation en direction du tournoi d’Abidjan (Côte d’Ivoire) prévu du 22 au 24 Février. Les « Lions » iront à Abidjan avec l’ambition de terminer en beauté le travail entamé depuis bientôt un an comme l’assure le capitaine, Malèye Ndoye
Ils étaient onze à prendre ce premier galop d’entrainement de l’équipe dirigée par Abdourahmane Ndiaye « Adidas ». Les « Lions » ont foulé, pour la première fois, le parquet du tout nouveau Dakar Arena. Cinq autres joueurs manquent à l’appel. Si Youssoupha Fall et Maurice Ndour sont forfaits pour ce tournoi, Youssou Ndoye, Cheikh Tidiane Mbodj et Mouhamed Faye sont par contre attendus dans la soirée. Pour une première, les « Lions » ont eu droit à un démarrage en douceur. A une seule victoire d’accrocher le billet pour la Coupe du monde Chine 2019 (31 août-15 septembre), Maleye Ndoye et ses coéquipiers comptent « terminer la mission » pour faire du Sénégal le quatrième pays africain qualifié après l’Angola, le Nigeria et la Tunisie. « Avec l’aide de Dieu nous voulons finir la mission c’est-à-dire le travail qu’on a commencé depuis février dernier. Là on est dans la dernière ligne droite et on sait qu’ils nous restent encore un pas à franchir. Nous sommes très conscients de cela et nous sommes, mentalement et psychologiquement, préparés à aller chercher les victoires qu’il nous faut à Abidjan. On veut gagner le plus de matches possibles. On l’a dit depuis le début. Vu tous les tournois qu’on a fait, on a perdu que deux matches. On reste sur cette même logique de gagner le plus de matches possibles et ça commence dès le premier match contre le Rwanda » indique le capitaine des « Lions, Maleye Ndoye.
De retour en sélection après un long break, Babacar Touré se réjouit de son come-back dans la Tanière et veut saisir sa chance pour faire partie du groupe qui va rallier Abidjan pour les éliminatoires de la Coupe du monde. « C’est une grande fierté, un honneur d’autant plus que j’ai déjà été dans cette sélection. Maintenant ça fait un moment que j’avais plus remis les pieds ici (en sélection). Je ne maitrise pas tous les aspects parce que le coach qui était en place a fait des choix que je respecte. Le coach Adidas qui vient d’arriver m’a appelé et a dit qu’il comptait sur moi. Je dois montrer ce dont je suis capable et si je dois rester dans le groupe ou pas. J’ai été bien accueilli malgré que je n’aie pas été là pendant un moment. Il y a des joueurs d’expérience qui m’ont aussi bien intégré. C’est une chance d’être dans ce groupe. Je suis là maintenant et je vais essayer de donner tout mon possible pour faire partie du groupe. Certes il manque juste une victoire mais on va essayer de gagner tous les matches. On va y aller pour défendre les couleurs du Sénégal. J’ai discuté avec le coach et il a dit que tous les joueurs étaient sur le même pied d’égalité.
La réalité c’est sur le terrain et moi j’aime ça. Je vais me donner les moyens d’être dans le groupe et mettre toutes les chances de mon côté. Il faudra de l’abnégation, être des combattants sur le terrain et tout donner sans réfléchir » assure le pivot de Fribourg. Les « Lions » vont s’entrainer de nouveau ce mardi à Dakar Arena avec deux séances au menu. L’entraineur et le capitaine feront ensuite face à la presse mercredi avant de s’envoler pour la capitale ivoirienne.
Liste des 16 joueurs présélectionnés
: Thierno Ibrahima Niang (AS Douanes, Sénégal), Xane Christian D’Almeida (Etoile Charleville Mézières, France), Mouhamadou Lamine Samb (Rueil AC, France), Ibrahima Thomas (Hoops Club, Liban), Pape Moustapha Diop (AS Douanes, Sénégal), El Hadji Malèye Ndoye (Nyon Basket, Suisse), Babacar Touré (Fribourg Olympic Basket, Suisse), Youssoupha Ndoye (JL Bourg, France), Djibril Abdoulaye Thiam (SOPCC Basket, France), Jules Richard Aw (Messagno Basket, Suisse), Moise Diamé (Brissac Anjou Basket, Suisse), Pape Sadiaw Ndiaye Diatta (University of Georgia, USA), Mouhammad Faye (KK Crevena Zvezda, Serbie), Cheikh Tidiane Mbodji (Twarde Pierniki Town, Pologne), Maurice Daly Ndour (UNICS Kazan, Russie), Youssoupha Birima Fall (SIG Strasbourg, France)
ME MADICKE NIANG RACONTÉ PAR SA SŒUR
Adia Theck Niang lever le voile sur quelques aspects de l’histoire familiale de l’ancien ministre des Affaires étrangères
Le président de la coalition «Madické 2019» est descendu hier dans sa ville natale, Saint Louis, pour battre campagne en perspective du scrutin de dimanche prochain. Dans sa maison familiale, il règne l’ambiance des grandes fêtes. Une dame veille sur tous les aspects de l’événement à quelques heures du meeting que doit animer Me Madické. Son nom est Adia Theck niang. La cinquantaine révolue, elle est la sœur cadette du candidat de la coalition «Madické 2019». Pour les lecteurs de «L’As”, elle a accepté de lever le voile sur quelques aspects de l’histoire familiale de l’ancien ministre des Affaires étrangères.
L’entretien a duré plus de temps que prévu. Il se trouve en effet qu’Adja Thieck Niang avait du mal à contenir ses larmes à chaque évocation du nom de son grand frère Me Madické Niang. Dans le salon où trônent les photos des parents de l’ancien ministre des Affaires étrangères et un de ses portraits où il pose en compagnie de l’ancien ministre Habib Sy, jaillissent beaucoup de symboles et de souvenirs historiques.
Quand la cadette de la famille Niang parle de son frère, c’est tout un pan du parcours du théoricien de «Jamm Ak Khewel» qui est mis en exergue. Elle décrit son frère comme un homme très dévoué pour sa famille.
«Madické est un homme généreux et social. Depuis qu’il est devenu avocat, il ne lésine pas sur les moyens pour subvenir aux besoins de la famille», dit-elle avant de souligner : «Nous sommes les deux cadets de la famille. Le monde se serait effondré sur ma tête, s’il n’était pas là pour me soutenir après la disparition de ma mère».
Adja Thieck Niang tresse une couronne de lauriers pour son frère de candidat et invite les Sénégalais à voter en faveur du théoricien de «Jamm ak Khewel». Car, dit-elle, «c’est un homme de paix et une personne généreuse».
Replongeant dans ses souvenirs, elle se remémore que lors de chaque fête de Tamkharite, Me Madické Niang donnait des bœufs à son père pour qu’il en distribue la viande aux nécessiteux. «Ce jour-là, il a parlé avec son père au téléphone alors qu’il était au volant. Il a dit à papa qu’à son arrivée à Dakar, il va le rappeler Malheureusement avant l’arrivée de Madické à Dakar, mon père a rendu l’âme», raconte la dame les larmes aux yeux.
S’agissant des relations privilégiées entre l’ancien ministre des Affaires étrangères et la famille de Serigne Touba, Adja Thieck Niang explique : «Tous mes grands-parents ont été des cheikh de Serigne Touba. Et Cheikh Ahmadou Bamba a montré à notre grand-père Cheikh Diarra Mbaye sa demeure au paradis ici même à Saint Louis. Madické est le petit-fils d’un saint homme.
La famille de Madické ne croit qu’en Serigne Touba. Si Madické est un homme épris de paix, de justice et générosité, c’est grâce aux valeurs mourides que son père lui a inculquées très tôt». Pour démontrer la générosité de son grand frère, elle raconte : «Un jour, un de nos voisins est venu à la maison et Madické lui a donné de l’argent. Étonné par la forte somme d’argent qu’il a reçue, il est venu me voir pour que je demande à Madické s’il ne s’est pas trompé».
Interpellée sur la brouille entre le Président Abdoulaye Wade et l’ex-chef de la diplomatie sénégalaise, elle soutient que Me Madické Niang et sa famille ne connaissent que le pape du Sopi. «Nous comprenons toutes ses déclarations malveillantes contre Madické Niang et nous les prenons avec philosophie parce que Me Abdoulaye Wade est un vieux et dans notre tradition «Maag Bourla», dit-elle avant de soutenir que son grand frère a toujours été un véritable boute entrain.
«C’est lui qui crée de l’ambiance dans toutes les réunions de la famille», indique Adja Thieck Niang.
MACKY SALL SOLLICITE DES PRIÈRES AUPRÈS DU MARABOUT SERIGNE KHADIME GAYDEL LO
Après le meeting de la coalition Benno Bokk Yaakaar sur la promenade des Thiessois, le candidat Macky Sall a passé la nuit à Thiès. Et il en a profité pour faire quelques réglages politiques, à travers des audiences. Il a également rendu une visite nocturne au guide religieux Serigne khadim Lô gaydel, avec une délégation réduite, pour solliciter des prières pour la paix au Sénégal
Requinqué par une mobilisation monstre qui l’a accueilli sur la promenade des Thiessois à l’occasion de son meeting, le Président Macky Sall est resté «debout» durant la nuit avec des audiences et une visite chez Serigne Khadim Gaydel Lô.
En effet, le candidat Macky Sall a rendu discrètement une visite nocturne de courtoisie au guide religieux Serigne Khadim Gaydel Lô pour demander des prières et un soutien à l’occasion des joutes électorales du 24 février 2019.
Il était accompagné du ministre des Forces Armées Augustin Tine, de Siré Dia directeur général de la Poste, Abdou Mbow Vice-président à l’Assemblée Nationale, du ministre conseiller Abdou Aziz Mbaye, de Maodo Malick Mbaye (directeur général de l’Anamo).Dès que l’arrivée de Macky Sall est tombée dans l’oreille de quelques riverains de la maison du guide religieux à Bakhdad, la nouvelle s’est répandue partout comme une trainée de poudre et les populations ont afflué pour acclamer le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar.
Selon nos sources, il y a un échange de civilités entre Serigne Khadim Lô Gaydel et le Chef de l’Etat et leur amitié de plus de 25 ans a été évoquée. D’ailleurs du temps de l’opposition, le Président Macky Sall avait été reçu avec tous les honneurs par le marabout. Selon les mêmes sources, le guide religieux a insisté sur la nécessité de préserver la paix dans le pays. Il a exhorté les Sénégalais, particulièrement les jeunes à savoir raison garder et de n’avoir jamais en tête une quelconque idée de bruler des cartes d’électeur ou des urnes.
Et dans ce cadre, il a averti sur le danger d’utiliser les élèves dans de sinistres tâches et pour lui, la place des enfants c’est dans les classes pour assurer demain la relève et non de jeter des pierres ou poser quelque acte répréhensible que ce soit, dans ce cadre là.
Le Président Macky Sall n’a pas manqué, selon les mêmes sources, de réitérer ses ambitions pour le Sénégal et il a sollicité des prières, mais aussi un soutien du marabout pour atteindre ses objectifs. Même s’il n’a donné aucun Ndigueul, Serigne Khadim Gaydel Lô a assuré au chef de l’Etat que ses prières ne lui feront jamais défaut.
A la suite de cela, les deux hommes se sont retirés pour un tête à tête, Pour rappel, au lancement de sa campagne électorale, le candidat Idrissa Seck avait également rendu une visite de courtoisie au chef religieux Serigne Khadim Lô Gaydel. Et une certaine opinion lui avait prêté une déclaration de soutien en faveur du candidat Idrissa Seck. Ce qui a été démenti par Serigne Khadim Gaydel Lo, qui préfère garder sa neutralité par rapport à la compétition électorale
Les 26 éléments du Pur déférés hier devant le Procureur de la république du tribunal de grande Instance de Tamba ont connu fortunes diverses.16 d’entre eux ont été placés sous mandat de dépôt dont 3 pour meurtre et les autres pour coups et blessures volontaires, détention d’arme sans autorisation administrative, etc.
Les affrontements du lundi 11 février dernier à Tambacounda entre des éléments de la garder approchée du candidat Issa Sall et des jeunes de la coalition Benno Bokk Yaakaar ayant occasionné la mort de deux jeunes, avaient permis l’arrestation de 28 suspects. Après leur face à face avec le Procureur DembaTraoré, ils ont eu connu de fortunes diverses : 12 éléments des 28 interpellés ont bénéficié d’une relaxe pour insuffisance de charge contre eux alors que les 16 ont été écroués.
Le chauffeur, Ibrahima Ndiaye, du véhicule qui avait mortellement heurté le jeune Cheikh Touré a lui été placé sous mandat de dépôt depuis la fin des auditions au niveau du commissariat urbain de Tambacounda par les éléments de la Dic.Il avait avoué avoir mortellement heurté le jeune CheikhTouré. Il sera jugé au tribunal correctionnel demain mercredi 20 février. Par ailleurs, « L’As» a appris de sources concordantes qu’un autre élément de la garde approchée du candidat Issa Sall du Parti pour l’Unité et le Rassemblement, est activement recherché.
Un mandat d’arrêt a été émis contre lui .Il se serait fondu dans la nature, juste après les événements malheureux qui ont occasionné la mort des jeunes Ibrahima Diop, une trentaine d’années, tailleurs de son état et Cheikhou Touré, conducteur de taxi moto. La famille du jeune Ibrahima Diop a déposé une plainte au parquet et a commis deux avocats pour suivre le dossier. Il s’agit de Me Saïba Danfakha et de Me Ababacar Camara. Il faut signaler que les avocats commis par le Pur ne sont toujours pas entrés en action. Ils attendent Issa Sall visiblement préoccupés par sa campagne.
IL NE FAUT PAS ATTENDRE GAMOU OU MAGAL POUR S'INTÉRESSER AUX FOYERS RELIGIEUX
Dans la capitale du mouridisme, Issa Sall a décliné les principaux axes de son programme consacré aux foyers religieux
A l’étape de Touba hier, le candidat du Parti de l’unité et du Rassemblement (Pur) a rendu visite au khalife général des mourides Serigne Mountakha Bassirou Mbacké et son porte-parole Serigne Bass Abdou khadre.
Dans la capitale du mouridisme, Issa Sall a décliné les principaux axes de son programme consacré aux foyers religieux, à la modernisation des écoles coraniques et au renforcement de l’agriculture et de l’élevage. Dans la capitale du Mouridisme, Issa Sall a été reçu par le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké.
Devant le chef religieux, le candidat du Pur a présenté son programme dénommé PUR100 ainsi que le volet consacré à la religion et à l’enseignement coranique. A cet effet, il a promis de changer de méthode d’approche avec les foyers religieux qui méritent une certaine considération, même après les grands événements comme le Magal et le Gamou. «Il ne faut pas attendre qu’il y ait un événement religieux à Touba, à Tivaouane, à Kaolack ou à Popenguine pour acheminer des citernes d’eau, renforcer l’électricité, la santé et la communication.
Il faut le faire de manière pérenne en construisant par exemple des hôpitaux fonctionnels à tout moment dans toutes ces villes», a soutenu le candidat du Pur. Il a renouvelé sa promesse de moderniser l’enseignement coranique et de mettre l’école coranique et celle française sur un pied d’égalité. «Nous allons procéder à une normalisation des écoles dites coraniques, car les élèves et les enseignants sont tous des Sénégalais qui paient des impôts et participent au développement du pays comme tous les autres», a indiqué le leader du Pur accompagné de son équipe de campagne dont le leader de Bess Dou Niack, Serigne Mansour Sy Djamil et le Pr Ibra Samb.
AGRICULTURE ET ELEVAGE
Dans la même veine, El Hadji Issa Sall a décliné sa vision pour l’université de Touba dont la pose de la première pierre a été déjà faite. S’il est élu président de la République, Issa Sall en tend faire de cet établissement une université de l’Etat du Sénégal. Il a également promis de renforcer, dans cette zone, l’agriculture et l’élevage qui constituent des secteurs importants pour les populations de la ville fondée par Cheikh Ahmadou Bamba. Pour sa part, le khalife général des mourides a prié pour une fin de campagne et des élections apaisées.
Il en est de même pour le porte-parole, Serigne Bass Abdou Khadre. Avant d’arriver dans la ville sainte, la caravane du Pur a fait Sagata, Linguère et Dahra. Sur la route de Mbacké, le cortège s’est arrêté dans plusieurs villages dont Djossi, Mélax, Arafat et Darou Salam dans le Joloff.
LEURS RESPONSABLES LOCAUX AFFUTENT LES ARMES
Si Madické Niang de la coalition « Madické 2019 » est attendu aujourd’hui dans la capitale du rail, à la Promenade des Thiessois, Issa Sall du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) viendra, quant à lui, demain dans la même place.
Après Macky Sall de la coalition Benno Bokk Yaakaar et Idrissa Seck de la coalition « Idy 2019 », c’est au tour des autres candidats de faire leurs meetings à Thiès. Si Madické Niang de la coalition « Madické 2019 » est attendu aujourd’hui dans la capitale du rail, à la Promenade des Thiessois, Issa Sall du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) viendra, quant à lui, demain dans la même place.
Les partisans des deux candidats sont à pied d’œuvre pour sonner la mobilisation. C’est du moins ce que nous ont fait savoir les responsables départementaux de ces partis. Selon Mamadou Massaly de la coalition « Madické 2019 », tout est fin prêt pour dérouler le tapis rouge à son candidat. « On a fait le dispatching de T-shirts et tout. On n’attend qu’aujourd’hui pour introniser notre candidat. On fera une très grande marche depuis chez Khadim Lo Gaydel jusqu’à la Promenade des Thiessois », a fait savoir Mamadou Massaly.
Même si les candidats Macky Sall et Idrissa Seck ont cassé la baraque en termes de mobilisation à Thiès, il se dit tout de même confiant quant à la réussite de leur meeting. «Macky Sall a payé entre 3500 et 5000 F par personne. Idrissa Seck, ses cars sont venus de partout à travers le Sénégal. Idrissa Seck et Macky Sall, c’est vice-versa. Ils ont transporté des gens. Ce qui est différent de nous. Nous sommes des gens engagés, une jeunesse responsable et déterminée pour prôner le changement », a déclaré le responsable de la coalition « Madické 2019 ». Même son de cloche chez les partisans du candidat du Pur, Issa Sall.
Le responsable départemental de ce parti, Babacar Dembélé, annonce une forte mobilisation. « On va faire une caravane avec comme point de chute la Promenade des Thiessois. On est en train d’activer nos cellules. On est en train de faire le travail de terrain. On vient de tout le département : Toubatoul, Khombole, Croisement Ngoundiane, Thiénaba, Thiès et on fait les trois communes de Thiès », a-t-il dit. Issa Sall poursuivra sa campagne en passant par Pout et la Zone des Niayes.
MARIAME DJIGO
LA VICTOIRE AU 1ER TOUR EST INÉVITABLE ET PERSONNE NE POURRA L’EMPÊCHER
Le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) est de retour à Dakar où il doit boucler sa campagne pour les scrutins du 24 février prochain. Déchainé, Macky Sall s’est radicalisé dans le discours en soutenant, hier à Rufisque, que personne ne lui empêchera d’assurer une victoire dès le premier tour.
Le cortège présidentiel a sillonné, hier, la zone des Niayes (Mboro,Bayakh,Kayar,...) avant de s’arrêter à Rufisque pour un grand meeting départemental. C’est un Macky Sall très en verve et visiblement enragé contre certains de ses détracteurs qui s’est exprimé, en début de soirée, devant ses militants et sympathisants venus nombreux. A vrai dire, le leader de Bby semble ne pas supporter les nombreuses critiques formulées contre sa personne. A ceux qui disent qu’il n’a rien fait dans le pays durant son premier mandat, le Président sortant répond : «Une personne qui affirme mordicus n’avoir pas vu le soleil alors qu’il est au zénith, on ne peut rien faire pour elle. Parce qu’elle veut s’enliser dans l’erreur.»
Macky Sall élève ainsi le ton, convaincu que malgré toutes les supputations, il va rempiler. La victoire au premier tour est inévitable et personne ne pourra l‘empêcher. Le 24 février avant 18 heures, les choses seront fixées. Le peuple sénégalais a déjà choisi la continuité vers le progrès. Et d’ailleurs, il n’y a jamais existé de combat ici à Rufisque. Nous avons toujours gagné dans la vieille ville. Il faudra tout rafler. Ne laissez rien à nos adversaires», s’est écrié.
Poursuivant, Macky Sall a indiqué qu’il y a une grande différence entre lui et ses concurrents, avant de lancer un défi aux autres candidats notamment Idrissa Seck : «Allez organiser vos meetings dans les stades au lieu de passer tout votre temps à faire des caravanes avec 5 véhicules.» Tout compte fait, d’après Macky Sall, le Sénégal d’aujourd’hui est différent de celui de 2012. «Et le Sénégal de 2024 sera encore meilleur que le Sénégal de 2019.J’ai un programme écrit par des experts que j’ai inspirés sur la base de mon expérience personnelle. Je connais bien le pays. J’ai été au nord et au sud, à l’est, à l’ouest et au centre. C’est ce programme que les bailleurs de fond ont adapté et accepté de financer», a déclaré le candidat de Bby qui s’est ensuite vanté des réalisations faites durant son premier mandat en prenant comme exemple Rufisque qui, selon lui, fait partie aujourd’hui des départements qui incarnent l’émergence économique et sociale du pays.
«Le pôle urbain de Diamniaidio est la manifestation la plus accomplie de ma vision pour l’émergence du Sénégal. Et ce n’est que le début», dit-il. Poursuivant, il soutient que ceux qui ont une courte vision et des connaissances limitées dénigrent en disant que sa vision s’arrête à Diamniadio. «C’est parce qu’ils ne sont pas partis en Casamance ou bien ils ferment leurs yeux pour y aller. Idem s’ils passent par l’autoroute. Ou bien ils préfèrent passer par d’autres chemins que les axes principaux.» A en croire Macky Sall, ceux qui critiquent n’ont pas certainement demandé aux Sénégalais de l’intérieur ce que le Pudc leur a apporté. De même, dit-il, ils n’ont pas demandé aux paysans et aux pêcheurs qu’est-ce qui a été fait pour eux. «Ils n’ont pas vu les efforts effectués pour réduire le cout de la vie, assurer le bienêtre des étudiants. En tout cas, les étudiants savent bien la différence entre mon régime et celui de mon prédécesseur.
Nous avons augmenté les capacités d’hébergement à l’université. Nous avons également augmenté les bourses et les centres de formation professionnelle», a-t-il indiqué. Le leader de Bby a également cité la mise en place de la Délégation à l’Entrepreneuriat Rapide (DER) pour les financements des jeunes avec 30milliards Fcfa afin de booster l’entrepreneuriat. Il n’a pas manqué de souligner que les pêcheurs peuvent témoigner ce qui a été fait dans le domaine maritime en matière de subvention de moteurs. «Il y a également les réalisations qui ont été faites à Bargny surtout avec le quai de pêche de Bargny qui est une doléance depuis 50 ans ; le Domaine Agricole Communautaire(DAC) de Sangalkam ; sans oublier Promo ville avec 10 km de voirie intérieure. Voilà l’avenir que je vous promets ensemble jusqu’en 2024-2035», réclame-t-il.
Les assurances de Macky SALL
Par ailleurs, une fois à Rufisque, Macky Sall s’est dans un premier temps réjoui de la mobilisation. Rufisque a mobilisé. Rufisque a gagné. Rufisque a montré de quoi, elle est capable. La ville de Mame Coumba Bang a voté pour la continuation et le Sénégal émergent.» En outre, il a rassuré les populations de Bargny détentrices de titres au niveau de l’emplacement du port minéralier de Bargny. «Tous ceux qui sont impactés vont être dédommagés. Pour ceux qui sont à Ndayane, soyez rassurés, vous n’allez pas être déguerpis par le port», assure-t-il.
Se targuant par ailleurs d’œuvrer dans le domaine social, Macky Sall soutient pris des mesures importantes en faveur des populations de Jaxaay. Il estime leur avoir donné des titres fonciers après avoir payé leurs arriérés. «Je suis un Président qui défend l’intérêt de son peuple», a-t-il clamé avant de renseigner que 60 milliards FCFA ont été dépensés pour indemniser les impactés du TER dont 500 millions FCFA pour les impactés de Bargny. «Les impactés seront payés dès la fin du mois de février pour les populations de Bargny».dit-il.
LES PRO KHALIFA SALL DEFIENT BAMBA FALL
« Taxawu Senegaal ak Khalifa Ababacar Sall » est décidée à garder la Médina sous son giron. Aussi a-t-il organisé une grande caravane hier, lundi, dans les rues de ce populeux quartier dont le maire Bamba Fall, proche de Khalifa Sall, a opté pour la neutr
« Taxawu Senegaal ak Khalifa Ababacar Sall » est décidée à garder la Médina sous son giron. Aussi a-t-il organisé une grande caravane hier, lundi, dans les rues de ce populeux quartier dont le maire Bamba Fall, proche de Khalifa Sall, a opté pour la neutralité à la présidentielle. A contrecourant de son mentor, l’ancien maire de Dakar qui s’est rangé derrière Idrissa Seck.
En caravane électorale dans la capitale sénégalaise, Barthélémy Dias et les membres de « Taxawu Senegaal ak Khalifa Ababacar Sall » ont sillonné hier, lundi, les principales artères de la Médina, drainant avec eux une foule de militants et sympathisants acquis à leur cause. Comme un défi lancé à Bamba Fall, le maire socialiste de la localité, proche lieutenant de Khalifa Sall mais qui a préféré ramer à contrecourant de son leader en décidant de rester neutre dans cette élection présidentielle alors que l’ancien maire de Dakar avait engagé ses troupes aux côtés d’Idrissa Seck.
En démonstration de force, ses camarades de «Taxawu Senegaal avec Khalifa Ababacar Sall» ont battu campagne dans les rues de ce quartier populaire de la capitale sénégalaise pour convaincre les habitants à ne pas adopter la même attitude que leur édile. D'après Barthélémy Dias, le maire de Mermoz sacré Coeur qui était au premier rang de la caravane, à côté de Cheikh Guèye, édile de Dieuppeul, « La Médina n'est pas neutre, la Médina n'a jamais été neutre, la Médina ne sera jamais neutre... La Médina a adhéré à la coalition Idy 2019, Le choix de Khalifa Sall »...
Pour rappel, samedi dernier, le maire de la Médina Bamba Fall avait déclaré qu'il ne pouvait se ranger derrière aucun des 5 candidats à la Présidentielle de 2019. Par là, il affichait ouvertement sa neutralité. Une décision prise, après plusieurs semaines, selon lui, de réflexion et de concertation avec sa base. Bamba Fall avait invité par suite ses militants à voter pour le candidat de leur choix. Non sans manquer d’observer, à l’adresse de ceux qui le soupçonnent de chercher à migrer vers le camp présidentiel : «Qui me connaît sait que je sais ce que je veux. Pourquoi me cacherais-je si je décidais de rejoindre l’Apr ?».
Le maire de la Médina avait rendu sa décision publique, samedi dernier, en marge d'un meeting politique qu'il a organisé à cet effet à la Médina. C'était en présence du leader du Grand parti, Malick Gakou, de l'ex-directeur de cabinet de Khalifa Sall Bira Kane Ndiaye, entre autres responsables politiques.
30 BLESSES ET UNE TRENTAINE D’ARRESTATIONS
Le refus des étudiants de l’ISFAR de permettre à leurs camarades de l’UADB d’accéder à leur restaurant est à l’origine de cette bataille rangée.
Des affrontements entre étudiants de l’Université Alioune Diop de Bambey (UADB) et pensionnaires de l’Institut sénégalais de formation agricole et rurale (ISFAR), qui est rattaché à la dite université depuis le mois de janvier dernier, ont fait près de 30 blessés. Une trentaine d’individus ont été arrêtés. Le refus des étudiants de l’ISFAR de permettre à leurs camarades de l’UADB d’accéder à leur restaurant est à l’origine de cette bataille rangée.
30 blesses et 30 étudiants interpellés, c’est le bilan des affrontements ayant éclaté dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18 février entre étudiants de l’Université Alioune Diop de Bambey (UADB) et ceux de l’Institut sénégalais de formation agricole et rurale (ISFAR, ex-ENCR – Ecole nationale des cadres ruraux) d’une part, et de l’autre, entre étudiants et Forces de sécurité.
Tout est parti du refus de l’accès au restaurant du campus de l’ISFAR des pensionnaires de cet institut à un groupe d’étudiants de l’UADB. Les premiers n’ont pas accepté que leurs camarades de l’UADB viennent dîner à l’ISFAR. Il s’en est suivi une bagarre rangée entre étudiants des deux écoles supérieures durant la nuit. Le lendemain lundi matin, les étudiants de l’UADB se sont rendus au campus de l’ISFAR pour commettre des actes de vandalisme. Ils ont échangé des jets de pierres et ont saccagé la porte d’entrée de l’institut. Ils ont également barré la route, incendié des pneus, gênant ainsi la circulation des véhicules sur cette partie de la route nationale.
Les éléments du Commissariat urbain de Bambey, appuyés par les gendarmes, sont intervenus pour disperser les manifestants à coups de grenades lacrymogènes. Les étudiants ont riposté par des jets de pierres. Ce n’est qu’aux environs de 13 heures que les Forces de l’ordre ont réussi à calmer la situation. Le campus commence ainsi à retrouver le calme, sous le regard des Forces de sécurité. Toutefois, des renforts du Groupement mobile d’intervention (GMI) de Thiès ont permis de procéder à l’arrestation de 30 étudiants. Ces violences ont occasionné une trentaine de blessés.
Le recteur de l’UADB, Pr Lamine Guèye déclare: «depuis le début du mois de janvier, l’ISFAR est officiellement rattaché à l’Université Alioune Diop de Bambey. Nous sommes sur cette procédure de rattachement qui revêt plusieurs aspects dont certains sont pédagogiques, d’autres administratifs, financiers et sociaux. Ce sont des procédures qui avancent très bien».
Et de poursuivre: «sur le plan social, nous avions gardé jusqu’à maintenant le schéma de restauration de l’ISFAR et de l’Université Alioune Diop: les étudiants de l’ISFAR se restaurent au niveau de leur campus et ceux d’Alioune Diop aux campus 1 et 2. La question évoquée était que les étudiants de l’UADB, étant donné que l’ISFAR est rattaché, devraient accéder au restaurant de l’ISFAR. C’était une question qui était en discussion et qui n’était pas résolue. On s’attendait à ce que les étudiants s’adressent aux autorités». Pr Lamine Gueye, a, par ailleurs, indiqué qu’un restaurant de 500 places est en construction. «Nous y travaillons avec le ministère. C’est un restaurant de 500 places. Si les travaux se terminent, les étudiants ne feront plus la queue pour se restaurer», a-t-il conclu.
Par Cheikh Ahmed Tidiane SY
LE VOTE CONFRERIQUE EST DANGEREUX POUR LE PAYS
Cadre unitaire de l’Islam au Sénégal mène des actions sur les voies et moyens de parer à toutes formes de tensions et de dérapages notamment dans les discours politiques et religieux pouvant compromettre ou nuire à notre vivre ensemble.
Chers frères musulmans, chers compatriotes, Je m’exprime en ma qualité de Président du Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal, une structure que je partage avec mes frères en religion représentant des différentes confréries présentes au Sénégal et des associations islamiques affiliés à divers courants islamiques.
Mon adresse est particulièrement partagée avec mes illustres frères de sang Cheikh Ahmed Badaoui Mbacké Falilou et Cheikh Abdou Aziz Mbacké Majalis qui font partie des principaux initiateurs de ce cadre unitaire et avec qui je me suis entretenu avant de m’adresser à vous.
Déjà porteur de plusieurs initiatives pour la prévention des risques de conflits intra-confessionnels et inter-confessionels et toute autre menace sur la concorde nationale, conformément à ses objectifs initiaux, le Cadre unitaire de l’Islam au Sénégal mène des actions sur les voies et moyens de parer à toutes formes de tensions et de dérapages notamment dans les discours politiques et religieux pouvant compromettre ou nuire à notre vivre ensemble.
Malheureusement, depuis quelques jours nous constatons à travers les réseaux sociaux des discours dangereux visant à appeler les populations à voter pour ou contre tel ou tel candidat en considération de son appartenance confrérique ou ethnique.
Cette attitude est dangereuse pour le pays et n’est pas conforme à l’esprit de dépassement et d’unité qui anime les érudits qui ont fondé et vulgarisé les enseignements soufis à la base de la philosophie de nos différentes confréries.
Au-delà des relations familiales qui les lient, nos illustre guides Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké et Seydi El Hadj Malick Sy ont toujours entretenu des relations cordiales et même affectueuses, au vu des échanges épistolaires et des témoignages qu’ils se sont faits mutuellement.
Serigne Cheikh Tidiane SY Al Maktoum nous rappelait qu’au Sénégal, une mésentente entre mourides et tidianes constitue une offense au Prophète Mouhamed PSL.
Nous en appelons donc au sens de la mesure des militants et des disciples tidianes comme mourides pour un comportement digne et conforme à l’enseignement de nos confréries.
A ce titre, nous réitérons notre appel à éviter la stigmatisation des candidats sur la base de leur appartenance religieuse, confrérique ou ethnique. De même, nous invitons les candidats à éviter toute manipulation des symboles religieux à des fins électoralistes pouvant saper les bases de notre unité nationale.
Nous prions pour des élections apaisées basées sur un choix responsable des électeurs dont le fondement reste la probité morale du candidat, sa compétence à gérer les affaires de l’Etat et non son appartenance confrérique, religieuse ou ethnique.
Nos illustres guides n’avaient-il pas porté leur choix sur Senghor qui était catholique ? Ceci est un exemple à méditer par tous car avec ces élections, nous ne choisissons ni un imam ni un Khalife, mais plutôt un Président de la République dont les qualités sont à chercher au-delà de nos appartenances religieuses.
Enfin, le Cadre Unitaire prie pour que l’élection présidentielle se déroule dans la paix et la sérénité pour qu’à la fin, le seul vainqueur demeure le peuple sénégalais dont l’ancrage religieux et l’attachement aux valeurs démocratiques constituent le socle de notre République.