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10 septembre 2025
À RUFISQUE, MACKY RAILLE «LA COALITION DES RECALÉS ET DES REPÊCHÉS »
«La seule véritable coalition qui existe c'est la coalition qui a exercé le pouvoir pendant 7 ans. Les autres sont des coalitions se recalés, de repêchés et d'expulsés». Ces propos sont du candidat Macky Sall qui a animé un meeting ce lundi
Le candidat Macky Sall est arrivé ce lundi 18 février à Rufisque. Accueilli par une forte mobilisation, Macky Sall s'en est vivement pris à adversaires qu'il a qualifiés de coalition des "des repêchés, des recalés".
«La seule véritable coalition qui existe c'est la coalition qui a exercé le pouvoir pendant 7 ans. Les autres sont des coalitions se recalés, de repêchés et d'expulsés». Ces propos sont du candidat Macky Sall qui a animé un meeting ce lundi à Rufisque.
Arrivé dans la «Vieille ville» vers 19 heures, le candidat de Benno bokk yakaar a procédé à une attaque en règle contre ses opposants, usant d'humour.
A l’en croire, les autres candidats font preuve de mauvaise fois allant jusqu'à soutenir que sa vision s'arrêtait à Diamniadio. Ce qui constitue pour lui, une manière de tronquer la réalité surtout avec l'autoroute «Illa Touba, les investissements consentis à Ziguinchor et dans le monde rural, les gestes de l'État pour l'amélioration des conditions de vie et d'étude des étudiants, entre autres».
Très à l'aise dans son pantalon marron et sa chemise traditionnelle beige, le Président sortant martèle que les Sénégalais savent pertinemment que le Sénégal de 2019 est loin de ressembler à celui de 2012.
Poursuivant, Macky Sall indique que sa victoire est désormais inéluctable et que «le 24 février avant 18 heures, tout sera clair».
Abdoulaye Wade qui rejette les cartes d'électeur à la veille d'un scrutin, rien de nouveau sous les tropiques. Le premier président du Sénégal issu d’une alternance démocratique en 2000, avait, à l’époque, contesté le fichier électoral et rejeté les cartes d’électeurs fabriquées en Israël par le pouvoir socialiste d’alors dirigé par Abdou Diouf.
En effet, doutant de la fiabilité du fichier électoral, le pape du Sopi s’était montré très critique vis-à-vis du régime socialiste qu’il accusait de fraude avant le scrutin. A la tête d’une opposition revigorée par la situation dans la sous-région notamment le coup d’Etat qui a porté Robert Gueï au pouvoir en Côte d’ivoire, les Sénégalais tenaient, là, un défi relevé d’avance, consistant à mettre fin à 40 ans de règne socialiste.
Ainsi, le 02 février, une marche avait alors été organisée par Wade et Cie, pour dénoncer l’impression secrète des cartes dites israéliennes. Réunie autour du Front pour la régularité et la transparence des élections (Frte), l’opposition à Abdou Diouf avait appelé à sécuriser le vote des Sénégalais pour traduire leur désir de changement, et contribuer ainsi à la première alternance démocratique au Sénégal, laquelle porta au pouvoir Abdoulaye Wade, suite à 27 années d’opposition.
Un Wade présent au second tour face à Diouf, puis élu, curieusement, avec les mêmes cartes qu’il avait rejetées. 19 ans après, il retrouve de nouveau ses habits d’opposant après 12 ans d'exercice du pouvoir. Absent du territoire national, Wade, à son retour en pleine campagne électorale, accuse son successeur de fraude, et appelle dans un premier temps à brûler les cartes d’électeur confectionnées sous Macky Sall et qui auront servi lors du scrutin des législatives de juillet 2017 au sortir duquel, son parti, le Pds, est arrivé 2eme derrière la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar dirigée par Macky Sall.
Ensuite, Wade fait volte-face mais maintient toujours sa volonté de saboter le scrutin présidentiel. Il demande à incinérer les procès-verbaux qui seront issus du scrutin du 24 février prochain. Une manière de maintenir la pression sur son successeur après que son fils, Karim Wade, reste en exil au Qatar à sa sortie de prison, alors qu'il est le candidat désigné du Pds à la présidentielle du 24 février 2019 à laquelle il ne participera pas.
A moins d'une semaine de la présidentielle, Wade, le "6e candidat", veut peser d tout son poids sur le choix des Sénégalais partagés entre les candidats Issa Sall, Madické Niang, Ousmane Sonko, Idrissa Seck et le sortant Macky Sall. Mais ce n'est pas en appelant à saboter le scrutin qu'il pourra "venger" son fils Karim, mais en désignant un candidat auquel il apportera les suffrages de son parti pour contraindre Macky Sall à un second tour. Reste à déterminer ce que pèse encore le Pds dans les urnes, après les défections multiples dont le parti a fait l'objet.
FATICK : "IDY 2019" VEUT UN ACCUEIL SANS HEURT DE SON CANDIDAT
"Nous avons décidé de l’accueillir, mais nous voudrions que cet accueil se passe en toute sérénité, qu’il n’y ait aucune forme de confrontation", a indiqué M. Diattara lors d’un point de presse organisé en perspective de l’arrivée dans cette ville "
Fatick, 17 fév (APS) - Le coordonnateur du comité électoral départemental de la coalition "Idy 2019", Matar Ndoumbé Diattara, a exprimé lundi la ferme volonté des militants de cette coalition d’accueillir "sans confrontation" leur candidat Idrissa Seck, mercredi, dans la ville de Fatick, fief du président sortant.
"Nous avons décidé de l’accueillir, mais nous voudrions que cet accueil se passe en toute sérénité, qu’il n’y ait aucune forme de confrontation", a indiqué M. Diattara lors d’un point de presse organisé en perspective de l’arrivée dans cette ville de la "caravane orange’’.
Entouré des responsables de la coalition "Idy2019", il a souligné que cette coalition "s’inscrit dans une logique de fraternité, une logique de compétition politique, de la confraternité et d’une campagne sans violence".
Il a expliqué que c’est compte tenu des "menaces qui pèsent sur l’organisation’’ de leur manifestation que la coalition "Idy 2019" a "décidé de rencontrer la presse pour alerter l’opinion sur l’arrivée’’ de son candidat dans la commune, ce mercredi.
Le but est aussi de "faire savoir à l’opinion sénégalaise que notre coalition milite en faveur d’une campagne sans violence, qui doit se dérouler dans la paix, dans la convivialité et dans la fraternité", a-t-il ajouté.
"Toutefois, les militants de notre coalition prendront toutes leurs dispositions pour que nos activités soient menées correctement et sans aucune fébrilité. Nous ne reculerons pas devant les menaces", a-t-il prévenu.
Il a averti que la coalition de l’ancien Premier ministre prendra "toutes [les] dispositions au point de regroupement retenu pour que véritablement cette activité se passe en paix, se fasse également sans aucune forme d’agression et de menace".
"Nous disons que nous ne céderons à aucune forme de menace et nous avons pris toutes les dispositions pour que notre candidat soit accueilli à l’entrée de la ville Fatick et qu’on fasse notre marche orange à travers les artères de la ville avant de terminer par une déclaration au lieu de rassemblement du terrain des HLM", a-t-il insisté.
Il a en outre signalé que le comité électoral départemental de la coalition "IDY 2019" a décidé de saisir le préfet du département de Fatick pour l’informer de la date d’arrivée d’Idrissa Seck et des dispositions prises pour "bien [l’] accueillir".
"Nous tenons donc à faire savoir à l’opinion que la coalition Idy2019 milite pour la paix, pour une campagne électorale sans violence", a encore réitéré son coordonnateur départemental.