Mohamed El Moustapha Diagne, président de la Synergie républicaine (Sr), membre de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) trouve qu’il faut un travail en profondeur sur le terrain pour inverser la tendance politique à Thiès. Mais de l’avis du directeur de la Formation et de la Communication (DFC) du ministère de l’Education, les caravanes ne servent à rien et le tintamarre qui les accompagne peut provoquer l’effet contraire.
Mohamed El Moustapha Diagne a dressé hier le bilan d’une semaine de campagne de son parti, en faveur du candidat Macky Sall. Il soutient s’être investi dans la bataille de Thiès à travers des visites de proximité, notamment dans les quartiers Diamaguène, Cité Senghor, Médina Fall, Keur Mame El Hadji ,Nguinth, etc. Cette démarche de proximité, indiquait-il, s’explique par un besoin d’éviter la pollution, les informations fausses dans le discours à Thiès et vis-à-vis du candidat Macky Sall. C’est pourquoi, il trouve important les responsables de la mouvance présidentielle descendent des véhicules, entrent dans les maisons, les salons, pour discuter directement avec les électeurs. «Une victoire à Thiès demande un travail politique en profondeur.
Cela commence par l’abandon des caravanes, qui traversent parfois des quartiers où il y a des décès, où des gens sont dans des difficultés. Le tintamarre qui les accompagne peut provoquer un rejet de notre coalition. Donc il faut faire très attention à ces caravanes », dit-il. D’ailleurs, rappelle-t-il, le Président Macky Sall a été très clair dans le cadre des stratégies de campagne. «Lui mène les meetings, les grands rassemblements, et les responsables à la base s’occupent exclusivement de la campagne de proximité», souligne le leader de Synergie Républicaine qui tire à boulets rouges sur le leader de Rewmi qui, selon lui, a pollué pendant des années, le discours. «Notre coalition a toutes les raisons d’avoir bon espoir, car les Thiessois commencent à prendre conscience de la nécessité d’accorder un second mandat au Président Macky Sall. La tendance qui se dessine est que le Président Macky Sall gagne l’élection avec au moins 60%», déclare le directeur de la Formation et de la Communication (DFC) du ministère de l’Education.
Analysant la coalition qui est en train de se former autour d’Idrissa Seck, il estime qu’il n’y a pas de péril en la demeure. En ce sens que, dit-il, «ces leaders ne sont pas suffisamment représentatifs pour peser sur les tendances fortes qui se dessinent actuellement. Idrissa Seck a actuellement un problème d’image aux yeux de l’écrasante majorité des Sénégalais. Personne n’a oublié les chantiers de Thiès, le protocole de Rebeuss, les CD contre l’ancien Président Me Abdoulaye Wade, mais aussi le fameux débat sur Maka et Baka», indique Mohamed El Moustapha Diagne.
MADICKÉ NIANG PROMET DE "REDONNER À CHAQUE CITOYEN SA FIERTÉ"
Me Madické Niang, a souligné mercredi que l’objectif de son offre de contrat social pour la présidentielle du 24 février prochain est de "redonner à chaque citoyen sénégalais, où qu’il soit, sa fierté d’appartenir" au Sénégal
Fatick, 14 fév (APS) - Le candidat de la coalition "Madické 2019", Me Madické Niang, a souligné mercredi que l’objectif de son offre de contrat social pour la présidentielle du 24 février prochain est de "redonner à chaque citoyen sénégalais, où qu’il soit, sa fierté d’appartenir" au Sénégal.
"Dans mon offre de contrat social, tout Sénégalais aura la fierté d’appartenir à ce pays", a déclaré M. Niang lors d’un rassemblement de ses militants et sympathisants au quartier Ndouck, mercredi, à Fatick.
"Il n’y a pas de différence entre le citoyen sénégalais de Fatick ou de Dakar. Et c’est pourquoi j’ai décidé d’accompagner par un fonds spécial toutes les villes et capitales qui, aujourd’hui, connaissent un retard de développement", a-t-il expliqué.
Il a souligné que ce fonds spécial permettra à ces villes et capitales en retard sur le plan du développement, d’atteindre l’accès de tous leurs citoyens aux services sociaux de base mais aussi de réaliser des infrastructures de santé qui permettront de répondre aux besoins de leurs populations.
Ce fonds va aussi aider à "construire des unités industrielles et de transformation grâce à une incitation fiscale qui puisse permettre aux entreprises de venir s’installer ici à Fatick par exemple pour générer des emplois", a-t-il encore souligné.
Le candidat de la coalition "Madické 2019" a ainsi invité les populations de Fatick à adhérer à son projet de société dit "Jaam ak Xéweul".
C’est "un programme qui vise à rendre le Sénégal plus stable, pour une justice non instrumentalisée, à mettre le travail au cœur de tout et l’équité dans la distribution des richesses du pays", a-t-il expliqué.
M. Niang a critiqué le bilan du président sortant Macky Sall, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY, mouvance présidentielle), dans sa ville de Fatick.
Selon lui, l’actuel chef de l’Etat n’ayant pas "su apporter des réponses appropriées aux préoccupations des Fatickois, il ne saurait donc le faire ailleurs au Sénégal".
"Fatick est une ville qui manque de beaucoup d’infrastructures, une ville qui accuse un retard de développement dans plusieurs secteurs", a raillé l’avocat et ancien ministre des Affaires.
LA VOLONTÉ RÉITÉRÉE DE WADE DE SABOTER LA PRÉSIDENTIELLE AU MENU
Les nouvelles consignes de l’ancien président Abdoulaye Wade appelant à un sabotage de la présidentielle du 24 février font la Une de plusieurs quotidiens parvenus jeudi à l’APS, alors que la campagne électorale poursuit son bonhomme de chemin
Dakar, 14 fév (APS) - Les nouvelles consignes de l’ancien président Abdoulaye Wade appelant à un sabotage de la présidentielle du 24 février font la Une de plusieurs quotidiens parvenus jeudi à l’APS, alors que la campagne électorale poursuit son bonhomme de chemin.
"Wade revoit sa carte", affiche ainsi le journal Le Quotidien, au sujet de la nouvelle sortie du prédécesseur de Macky Sall, qui n’en démord pas dans sa stratégie de saboter le prochain scrutin présidentiel auquel ne participe pas son fils Karim Wade dont la candidature a été invalidée par la justice.
"Le secrétaire général du PDS demande désormais la destruction des procès-verbaux des bureaux de vote et non plus des cartes d’électeur", rapporte Le Quotidien, selon lequel Me Wade continue de soutenir que la présidentielle prochaine est truquée d’avance.
"Devant le comité directeur du PDS", le Parti démocratique sénégalais dont il est le fondateur et le secrétaire général national, "Me Abdoulaye Wade a affirmé que Macky Sal aura 55% ou 65% des voix si la présidentielle se tient le 24 février".
"Si nous brûlons 50 à 70% des bureaux de vote, ils seront obligés de recommencer l’élection", insiste l’ancien président de la République dans d’autres propos rapportés par L’Observateur, qui le voit en "maître de ballet".
"Apôtre de la paix devant le khalife des mourides, l’ex-président a encore appelé hier à la violence", souligne le même journal, Walfquotidien faisant remarquer que Wade demeure "inflexible".
"Les libéraux n’en démordent pas, écrit ce journal. Ils ont réaffirmé leur décision d’empêcher l’organisation de la prochaine élection présidentielle", à l’issue d’une réunion du comité directeur de leur parti présidée par Me Wade.
Ce dernier a martelé à cette occasion que "sa formation politique ne boycottera pas" la prochaine présidentielle, mais compte "se donner les moyens d’empêcher son organisation", ajoute Walfquotidien.
Après avoir demandé dans un premier temps aux jeunes de brûler leurs cartes d’électeur, "le pape du Sopi a encore frappé hier (...)" avec ses nouvelles consignes visant à empêcher la tenue de la présidentielle. "Il estime que s’ils brûlent 50 à 70% des bureaux de vote, il n’y aura pas d’élection", souligne Le Témoin quotidien.
"Wade, maître es pyromane", affiche Vox Populi à sa une, en illustration des déclarations de l’ancien président : "N’incendiez pas les maisons, les cartes d’identité, mais les bulletins de vote".
"Wade persiste et signe", constate le quotidien Enquête, lequel annonce qu’à partir de ce jeudi, "l’ancien président compte faire le tour du Sénégal pour rencontrer les électeurs" dans le but de les faire adhérer à son mot d’ordre.
La campagne, pendant ce temps, se poursuit comme si de rien n’était, avec notamment le candidat de la coalition "Madické2019", dont la caravane était mercredi à Gossass, où il a promis de relancer "la culture arachidière et le rail", selon Le Soleil.
"Si près, si loin...", note Kritik, au sujet de l’ambition de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck de devenir le 5e président du Sénégal, lui qui a échoué d’en être le quatrième. "Le challenge est prenable et les conditions remplies pour vaincre le signe indien", écrit Kritik.
Le journal ajoute, dans son argumentaire suivant : "Ragaillardi par le soutien de Khalifa Sall", l’ancien maire de Dakar dont la candidature n’a pas été retenue du fait de ses démêlés avec la justice - il a été condamné à 5 ans de prison pour escroquerie sur deniers publics -, Idrissa Seck "essaye d’éclipser l’offre politique du candidat Sonko".
Sud Quotidien et L’As reviennent pour leur part sur les violences notées lundi à Tambacounda dans le cadre de la campagne électorale, des incidents ayant provoqué la mort d’au moins deux personnes, suite à des bagarres entre la garde rapprochée du candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR) et de militants de la coalition au pouvoir.
Justement, El Hadj Sall dit El Hadj Issa Sall, candidat du PUR, "brûle le +Macky+", c’est-à-dire le pouvoir, accusant le président sortant Macky Sall et son ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye d’être responsables de ce drame.
Le candidat du PUR "s’est offusqué de la prise en charge sécuritaire de l’opposition", un manquement qui serait à l’origine de ces violences et dont le président sortant et son ministre de l’Intérieur seraient responsables, rapporte Sud Quotidien.
"On a failli se faire exterminer", déclare El Hadj Sall, revenant sur ces évènements à la Une du quotidien L’As, lequel annonce qu’un pool d’avocats a été constitué "pour la défense des 24 militants du PUR arrêtés" pour les besoins de l’enquête ouverte à ce sujet.
"Quarante-huit heures après les tragiques évènements de Tambacounda dans lesquels son parti est fortement impliqué, le candidat du PUR est sorti de sa réserve pour livrer sa part de vérité", indique le journal.
"Devant la presse, ajoute L’As, Issa Sall a accusé le commissaire de police de Tambacounda de complicité avec les jeunes qui ont barré la route à son cortège".
ISSA SALL INCRIMINE ALY NGOUILLE ET MACKY
Le président de la République Macky Sall et son ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Aly Ngouille Ndiaye, sont à l’origine des violences électorales survenues à Tambacounda.
En conférence de presse hier, mercredi 13 janvier, le candidat de l’Unité et du rassemblement (Pur) Issa Sall, s’est offusqué de la prise en charge sécuritaire des candidats de l’opposition.
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Aly Ngouille Ndiaye, et le président de la République Macky Sall, sont les seuls responsables des attaques de Tambacounda. L’avis est du candidat du Parti pour l’unité et le rassemblement (Pur), El Hadji Issa Sall. Face à la presse hier, mercredi 13 février, il a estimé que n’eût été l’intervention des forces de sécurité du Pur, il serait déjà mort. Pis, ajoute-t-il, la décision de doter les candidats de forces de sécurité, ne profiterait qu’aux autres candidats de l’opposition, en plus du président sortant Macky Sall. Pour Issa Sall, les attaques contre le Pur ont commencé avec le blocus de son convoi, lors de son passage à Kolda, pour permettre au convoi du candidat de Bennoo Bokk Yaakaar de passer. Le candidat du Pur a révélé par ailleurs que, depuis le 3 février, une correspondance a été envoyée au ministre de l’Intérieur pour lui signifier son itinéraire, lettre à laquelle Aly Ngouille Ndiaye n’a toujours pas répondu si l’on en croit Issa Sall.
Le candidat à la présidentielle du « Pur 100 » estimera par ailleurs que le commissaire de Police de Tambacounda a entraîné son convoi dans un guet-apens dans la mesure où il a stoppé ledit convoi pendant une heure pour une soi-disant enquête. Quid de la plainte annoncée contre le Pur par le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Sidiki Kaba, responsable politique de Bennoo Bokk Yaakaar à Tambacounda ? En réponse, Issa Sall dira qu’il incombe aux responsables de Bennoo Bokk Yaakaar de Tambacounda de répondre eux-mêmes devant la justice. Issa Sall a estimé en outre que le président de la République, Macky Sall, ne devait pas s’exprimer sur le dossier, car il est déjà enrôlé par la justice.
Le Pur commet un pool d’avocats et continue sa campagne
Le Pur a commis un pool d’avocats pour défendre ses intérêts dans cette affaire. Il s’agit d’Ousseynou Gaye, d’Amadou Lamy Bâ, avocat en service à Tambacounda, Ciré Clédor Ly, Demba Ciré Bathilly, Bamba Cissé, Boucounta Diallo et Etienne Dionne. Les robes noires vont assister les membres du Pur qui sont en audition actuellement au parquet de Tambacounda. Le candidat du Pur souhaite aussi que d’autres personnes soient auditionnées dans le cadre des enquêtes. Face aux journalistes, le candidat du Pur a réaffirmé son engagement d’aller à la rencontre de ses militants. A partir de ce jeudi, il sera dans les régions, a-t-il annoncé.
"LES PERSPECTIVES DE DÉVELOPPEMENT DE FOUNDIOUGNE SONT TRACÉES"
Les perspectives de développement du département de Foundiougne (Fatick, Centre) sont déjà esquissés, affirme le candidat de la coalition "Benno Bokk Yaakaar" (BBY, mouvance présidentielle) à la présidentielle du 24 février prochain, Macky Sall
Foundiougne, 14 fév (APS) - Les perspectives de développement du département de Foundiougne (Fatick, Centre) sont déjà esquissés, affirme le candidat de la coalition "Benno Bokk Yaakaar" (BBY, mouvance présidentielle) à la présidentielle du 24 février prochain, Macky Sall.
"Les perspectives de développement de Foundiougne sont tracées", a dit M. Sall, mercredi, lors du meeting départemental organisé par les responsables locaux de BBY dans cette capitale départementale, dans le cadre de la campagne électorale pour le scrutin du 24 février prochain.
Il a cité, parmi ces "perspectives importantes de développement", le pont de Foundiougne, "actuellement en construction".
Ce pont, long de 1280 mètres et d’un coût de plus de 30 milliards de francs CFA est "unique en Afrique de l’Ouest", selon le président sortant, en ce qu’il "va permettre de développer le transport sur cet axe Fatick-Foundiougne jusqu’en Gambie".
"En plus du pont, a-t-il poursuivi, la découverte des gisements de pétrole et de gaz à Sangomar va dans quelques années développer le département de Foundiougne, avec l’implantation de plusieurs entreprises et sociétés de ce secteur".
S’exprimant en présence de plusieurs responsables de sa coalition et maires de communes du département de Foundiougne, il noté que cette perspective l’avait amené à décider de construire à Foundiougne "un centre de formation professionnelle (CFP) pour former les jeunes dans les métiers du pétrole et dans les métiers connexes".
Les jeunes seront ainsi également formés "dans les métiers de l’hôtellerie et du tourisme, de la pêche et de la transformation des produits halieutiques grâce à l’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass (USSEIN) dont le campus de Toubacouta va bientôt démarrer", a-t-il ajouté.
Il a promis de renforcer le développement de Foundiougne qui, durant la période coloniale, "était parmi les départements les plus avancés au Sénégal".
Le candidat Macky Sall avait un peu plutôt initié des caravanes suivies de rassemblements à travers plusieurs communes du département de Foundiougne dont Passy, Sokone ou encore Karang.
Plusieurs militants et sympathisants de la coalition BBY, venus de divers horizons, ont en masse pris part au meeting départemental de Foundiougne.
IDY DONNE SON ENGAGEMENT TOTAL
La Plateforme des femmes de la Casamance pour la paix a auditionné hier, mercredi, le candidat de la coalition Idy2019.
Lors de cette rencontre, Idrissa Seck a pris l’engagement de faire de la résolution du conflit Casamançais une de ses priorités s’il sort vainqueur le 24 février prochain.
Le candidat de la coalition Idy2019, Idrissa Seck, s’est soumis hier, mercredi 13 février, à l’exercice de l’audition des candidats à l’élection présidentielle du 24 février initié par la Plateforme des femmes de la Casamance pour la paix. Troisième candidat à prendre part à cette rencontre qui permet aux populations sénégalaises d’apprécier l’engagement de chaque candidat à la résolution du conflit casamançais, après le Pr El Hadj Issa Sall et Madické Niang, le candidat Idrissa Seck a exprimé lors de cette audition son engagement total à respecter les trois exigences formulées par les femmes dans leur mémorandum.
Accompagné à cette rencontre tenue au complexe Aubert de Ziguinchor du Pr Amsatou Sow Sidibé, Idrissa Seck a même formalisé son engagement avec la Plateforme en signant le Mémorandum. « Notre engagement est total en faveur d’une paix définitive négociée avec tous les acteurs. Vous pouvez compter sur nous. Si, par la grâce de Dieu et la volonté du peuple sénégalais, nous sommes élu président de la République, nous ferons de cette question de la paix une de nos priorités et vous serez associés pleinement dans le processus de négociations », à promis le candidat Idrissa Seck en rappelant notamment que la fonction première de tout Etat, c’est de garantir la paix et la sécurité des hommes.
« La paix est un élément central dans une société. L’implication des femmes est une exigence des résolutions de l’Onu en plus, au Sénégal, les femmes sont majoritaires et on ne peut pas vouloir travailler pour la paix en écartant la majorité de la population ». Auparavant dans son mot de bienvenue, la présidente de la Plateforme des femmes a «exprimé l’inquiétude des femmes face à la situation de ni paix ni guerre qui prévaut depuis 2012 ». Poursuivant son propos, Mme Ndèye Marie Thiam d’inviter le candidat Idrissa Seck à saisir cette occasion en cas de sa victoire le 24 février prochain afin d’ouvrir des négociations sincères et inclusives avec le Mfdc.
LEVÉE DU CORPS DES 4 GENDARMES MORTS DANS UN ACCIDENT
Les quatre gendarmes morts, dimanche dernier, dans un accident de la route au niveau du département de Sédhiou ont reçu hier les derniers hommages de la Maréchaussée. Une cérémonie d’hommage a été organisée en leur honneur à la caserne Samba Diery Diallo.
C’est sous une tente remplie de parents, collègues et sympathisants que la Gendarmerie nationale a rendu un vibrant hommage à ses quatre éléments décédés dimanche dernier dans un accident de circulation. La cérémonie de funérailles a été présidée par le ministre des Forces Armées Augustin Tine. La voix pleine d’émotion, le commandant adjoint de la Gendarmerie mobile, le colonel Charles Dib Thiam soutient : «c’est avec tristesse et émotion que nous sommes rassemblés aujourd’hui pour rendre un dernier hommage au maréchal des Logis chef Mouhamadou Bâ, matricule 2826, à l’élève gradé Ablaye Mbodji, matricule8658/S et aux élèves-gendarmes Waly Sarr, matricule14913/S et Amadou Diouf, matricule 15210/S. Leur mort en service commandé à la suite d’un accident de la circulation, dans la journée du10 février2019, a rempli d’une immense tristesse la Gendarmerie nationale dans toutes ses composantes, leurs familles, leurs proches ainsi que leurs amis»,dit le colonel Thiam.
Les notes de la musique de la Gendarmerie retentissent au moment où les dépouilles sont installées au milieu de la caserne Samba Diéry Diallo. Dans son oraison funèbre, le commandant de la Gendarmerie mobile s’adresse aux quatre disparus en ces mots : «avec vos camarades de l’escadron de surveillance et d’intervention de Ziguinchor, vous assuriez la mission de protection des personnes et de leurs biens à Sedhiou. Et, c’est là-bas, à des milliers de kilomètres de vos familles, qu’un accident est survenu à hauteur du village de Bouniadou Soucoutoto sur l’axe Kolda Sedhiou. Vous rejoignez ainsi dans la mort, tous les camarades qui ont payé de leur vie la réalisation des contrats opérationnels de la Gendarmerie nationale.
L’image que vous laissez est celle du don de soi, du sens du devoir, de la valeur, de l’engagement et de l’acceptation de ce risque suprême qui honore nos choix de vie. Pour vos familles, cette disparition est une cruelle épreuve. Et la Gendarmerie, dans toutes ses composantes, leur exprime toute sa compassion et son chagrin et leur présente ses condoléances profondément attristées». Après le protocole de la Gendarmerie, un véhicule a été mis à la disposition de chaque famille pour acheminer son défunt vers sa localité pour les besoins de l’enterrement. Les quatre gendarmes vont reposer pour l’éternité à Joal, Thiès, Diofior et Koumbal.
ABDOULAYE WADE DONNE DES LEÇONS DE GRAMMAIRE AUX JOURNALISTES
« Y’a de petits bouquins par-ci et par-là. Prenez ça et exercez-vous un peu. Vous savez, la langue bien parlée, ça fait plaisir. Mais quand tu lis du "Galimatias", c'est pas bon pour un pays»
Encore les journalistes et les politiciens ! Après l’épisode de Tambacounda, celle de la conférence de presse du Pur ce mercredi, qui choisissait à sa guise les médias qui doivent être devant et d’autres qui devront se retirer, c’est au tour de la sécurité du Me Wade de malmener et d'insulter les professionnels de l’information, lors de la réunion du comité directeur du Pds. Après plus d’un tour d’horloge d’attente tous debout devant la salle, matériels tantôt mis au cou, tantôt tenus à la main, les professionnels des médias ont eu droit à un cours magistral en journalisme, de la part du "Pape du Sopi" à la place d'excuses.
« Quand j’ai créé le PDS il y’avait qu’un seul journal au Sénégal qui s’appelait le soleil, il y avait aucune radio privée. Progressivement, des organes de presse se sont créé, des quotidiens et des hebdomadaires. Et même si la presse pèche par certaines petites négligences, le Sénégal a une bonne presse. Cependant dans les écrits, il y a trop de fautes », tonne Me Wade. Le Secrétaire général national du Pds de poursuivre: « dans chaque journal qui se respecte, il y a un rewriter, quelqu’un qui réécrit un texte et quelqu'un qui relit. De toute façon, nous quand nous voyageons, on apporte beaucoup. Il ne faut pas qu’il y ait des fautes. Parce que ça ne vous respecte pas.
Le Canard Enchaîné (un journal indépendant français), l’un des journaux les mieux lus avait fait le pari de ne jamais laisser une faute. C’est un journal qui cultive la pensée des sans faute. Les fautes qui reviennent le plus souvent, c’est l’imparfait et l’imparfait du subjonctif", affirme-t-il avant de tendre la carotte aux journalistes: "mais quand même, je suis très heureux de renouer avec vous les personnes dont la profession est de transmettre les messages. Je suis très content que la presse sénégalaise se soit développée plus que je l’avais laissée», a-t-il soutenu face aux médias venus nombreux.
Mais le « maître du jour » a trouvé la solution pour les journalistes les plus "nuls" « Y’a de petits bouquins par-ci et par-là. Prenez ça et exercez-vous un peu. Vous savez, la langue bien parlée, ça fait plaisir. Mais quand tu lis du "Galimatias", c'est pas bon pour un pays.»
« NOUS NE BOYCOTTONS PAS NOUS NOUS OPPOSONS A LA TENUE DE CETTE ELECTION»
C’est la position du PDS réitérée, hier, par Me Amadou Sall, porte-parole du jour de la formation libérale, lors de son Comité directeur ouvert à la presse, hier au Terroubi.
« Nous ne boycottons pas cette élection, nous nous opposerons à sa tenue ».
C’est la position du PDS réitérée, hier, par Me Amadou Sall, porte-parole du jour de la formation libérale, lors de son Comité directeur ouvert à la presse, hier au Terroubi. Par la suite, l’ancien ministre de la Justice a fait un sévère réquisitoire contre Macky Sall et Aly Ngouille Ndiaye. «Le fichier n’est pas mis à la disposition de l’opposition»,a t-il déclaré. Selon lui 800.000 cartes d’électeur n’ont pas été fabriquées et 1 million n’ont pas été distribuées lors des législatives du 30 juillet 2017, alors qu’elles ont couté 52 milliards de nos francs. «A la surprise générale, Aly Ngouille Ndiaye sort pour annoncer que 97% des cartes d’électeur ont été retirées», s’est-il étonné. Il s’y ajoute, dit-il , que la carte électorale n’a pas été mise à la disposition de l’opposition. Me Amadou Sall a également annoncé que Macky Sall s’est octroyé injustement une avance de 352420 électeurs frauduleusement inscrits dans le fichier électoral. D’après toujours le porte parole du jour du PDS, Macky Sall et son ministre de l’Intérieur ont mis en place de nombreux bureaux fictifs.
Pour toutes ces raisons évoquées, le PDS par la voix de son porte parole reste sur ses positions, à savoir ne pas participer et empêcher à par tous les moyens la tenue de l’élection présidentielle du 24 février prochain. Auparavant, Me Amadou Sall a rappelé que son parti, dans un livre blanc publié le 4 août 2017 au lendemain des élections législatives, avait déclaré qu’il ne participera plus à une élection ou consultation organisées par
Macky Sall et son gouvernement.
«La Coalition Wattu Sénégal et les partis qui la composent, annoncent solennellement qu’ils ne participeront plus à une élection ou consultation, organisées par Macky Sall. Tout au moins, la Coalition Wattu Sénégal s’opposera à ce qu’elles se tiennent et tiendra Macky Sall pour responsable de ce qui adviendra», a rappelé Me Amadou Sall, citant la conclusion du livre blanc. Selon Me Amadou Sall, le processus électoral doit se faire dans la concertation.
Il accuse Macky Sall d’avoir rompu le consensus sur le Code électoral de 1992. D’après lui, ce Code électoral dit«Code Kéba Mbaye»élaboré d’un commun accord entre les acteurs politiques a fait ses preuves, en permettant d’élire trois chefs d’Etat (Diouf en 1993, Wade en2000 et Macky Sall en 2012) et a favorisé deux alternances politiques (2000 et 2012).
2200 TITRES DE PROPRIETES OFFERTS GRACIEUSEMENT AUX ATTRIBUTAIRES
C’est l’opération de charme du président sortant Macky Sall, en direction des habitants de «Plan Jaxaay». Mais cela n’enchante pas tout le monde.
Une décision historique dans le cadre des logements sociaux, avec 2200 titres de propriétés offerts, c’est l’opération de charme du président sortant Macky Sall, en direction des habitants de «Plan Jaxaay». Mais cela n’enchante pas tout le monde.
Le président sortant vient d’offrir 2200 titres de propriétés aux habitants du «Plan Jaxaay» (Dakar). Alors que certains crient à la mascarade de l’Etat sur un projet de relogement social émaillé de scandales, d’autres estiment que l’Etat est obligé de céder car les attributaires peinent à payer la location-vente, avec un taux de recouvrement de 1,6% en septembre 2017; ce après 11 ans d’exploitation des contrats de location-vente signés avec la SN-HLM. Quid des populations de Tawfekh-Yaakaar qui sont relogées dans les mêmes circonstances que Jaxaay ? C’est le ministre d’Etat Mbaye Ndiaye, accompagné du Dg de SN-HLM, qui apporte la nouvelle aux populations de «Jaxaay ».
Et Mbaye Ndiaye de révéler, à l’endroit de ceux qui avaient déjà versé une somme que «tout le reste sera épongé par le président Macky Sall et les titres vous seront remis, incha-Allah… Il a aussitôt instruit le Dg de SN-HLM pour la signature de tous les documents»», a laissé entendre le Directeur des structures de l’APR. Pour le Dg de la SN-HLM, les attributaires auront leurs titres dans moins d’un mois. «Nous venons exécuter la décision du président qui a pris une décision historique dans le cadre de l’habitat social au Sénégal. Un Bureau opérationnel sera créé pour la circonstance pour la signature des 2200 titres de propriété», a fait savoir Mamadou Kassé.
«OUBY DEUK» : 386 MAISONS INACHEVEES SQUATTEES PAR DES NON AYANTS-DROIT
Depuis un bon bout de temps, on constate un phénomène qui prend de l’ampleur dans la grande cité de Jaxaay, initialement conçue pour 3000 logements et dont les 386 sont encore inachevées. Des gens non identifiés de la base de données du programme de logement Jaxaay squattent ces maisons qui sont inachevées. Ces personnes, sous la complicité de quelques délégués de quartiers, qui leur avaient octroyé des attestations fictives moyennant de l’argent, viennent avec des portes, zincs et même de toiles pour procéder à la finition des maisons et y loger avec leurs familles. On nous a soufflé que parmi ces «Ouby deuk» figurent des impactés du TER. Il y a eu même des batailles rangées entre ayants droit attendant que leurs maisons soient achevées pour venir y habiter et ces centaines de personnes qui squattent illégalement ces logements. La décision de les expulser avait été agitée, mais jusque-là aucune action allant dans le sens de les déloger n’a été effectuée par les autorités en charge du Plan Jaxaay. Une situation qui continue d’irriter les ayants droit dans l’attente de leurs maisons pour loger leurs familles tenaillées par les frais de loyers. En attendant, l’octroi de ces 2200 titres de propriété ne risque-t-il de compliquer la donne ? Les ayants droit dans l’attente sont-ils concernés par la mesure ? Qu’en est-il des populations du programme Takhfew Yakaar qui ont été relogées de la même situation que Jaxaay ? Autant de questions que se posent ces populations au moment où le Dg de la SN-HLM annonce que le chef de l’Etat veut boucler le projet de relogement.