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11 septembre 2025
"LES PERSPECTIVES DE DÉVELOPPEMENT DE FOUNDIOUGNE SONT TRACÉES"
Les perspectives de développement du département de Foundiougne (Fatick, Centre) sont déjà esquissés, affirme le candidat de la coalition "Benno Bokk Yaakaar" (BBY, mouvance présidentielle) à la présidentielle du 24 février prochain, Macky Sall
Foundiougne, 14 fév (APS) - Les perspectives de développement du département de Foundiougne (Fatick, Centre) sont déjà esquissés, affirme le candidat de la coalition "Benno Bokk Yaakaar" (BBY, mouvance présidentielle) à la présidentielle du 24 février prochain, Macky Sall.
"Les perspectives de développement de Foundiougne sont tracées", a dit M. Sall, mercredi, lors du meeting départemental organisé par les responsables locaux de BBY dans cette capitale départementale, dans le cadre de la campagne électorale pour le scrutin du 24 février prochain.
Il a cité, parmi ces "perspectives importantes de développement", le pont de Foundiougne, "actuellement en construction".
Ce pont, long de 1280 mètres et d’un coût de plus de 30 milliards de francs CFA est "unique en Afrique de l’Ouest", selon le président sortant, en ce qu’il "va permettre de développer le transport sur cet axe Fatick-Foundiougne jusqu’en Gambie".
"En plus du pont, a-t-il poursuivi, la découverte des gisements de pétrole et de gaz à Sangomar va dans quelques années développer le département de Foundiougne, avec l’implantation de plusieurs entreprises et sociétés de ce secteur".
S’exprimant en présence de plusieurs responsables de sa coalition et maires de communes du département de Foundiougne, il noté que cette perspective l’avait amené à décider de construire à Foundiougne "un centre de formation professionnelle (CFP) pour former les jeunes dans les métiers du pétrole et dans les métiers connexes".
Les jeunes seront ainsi également formés "dans les métiers de l’hôtellerie et du tourisme, de la pêche et de la transformation des produits halieutiques grâce à l’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass (USSEIN) dont le campus de Toubacouta va bientôt démarrer", a-t-il ajouté.
Il a promis de renforcer le développement de Foundiougne qui, durant la période coloniale, "était parmi les départements les plus avancés au Sénégal".
Le candidat Macky Sall avait un peu plutôt initié des caravanes suivies de rassemblements à travers plusieurs communes du département de Foundiougne dont Passy, Sokone ou encore Karang.
Plusieurs militants et sympathisants de la coalition BBY, venus de divers horizons, ont en masse pris part au meeting départemental de Foundiougne.
IDY DONNE SON ENGAGEMENT TOTAL
La Plateforme des femmes de la Casamance pour la paix a auditionné hier, mercredi, le candidat de la coalition Idy2019.
Lors de cette rencontre, Idrissa Seck a pris l’engagement de faire de la résolution du conflit Casamançais une de ses priorités s’il sort vainqueur le 24 février prochain.
Le candidat de la coalition Idy2019, Idrissa Seck, s’est soumis hier, mercredi 13 février, à l’exercice de l’audition des candidats à l’élection présidentielle du 24 février initié par la Plateforme des femmes de la Casamance pour la paix. Troisième candidat à prendre part à cette rencontre qui permet aux populations sénégalaises d’apprécier l’engagement de chaque candidat à la résolution du conflit casamançais, après le Pr El Hadj Issa Sall et Madické Niang, le candidat Idrissa Seck a exprimé lors de cette audition son engagement total à respecter les trois exigences formulées par les femmes dans leur mémorandum.
Accompagné à cette rencontre tenue au complexe Aubert de Ziguinchor du Pr Amsatou Sow Sidibé, Idrissa Seck a même formalisé son engagement avec la Plateforme en signant le Mémorandum. « Notre engagement est total en faveur d’une paix définitive négociée avec tous les acteurs. Vous pouvez compter sur nous. Si, par la grâce de Dieu et la volonté du peuple sénégalais, nous sommes élu président de la République, nous ferons de cette question de la paix une de nos priorités et vous serez associés pleinement dans le processus de négociations », à promis le candidat Idrissa Seck en rappelant notamment que la fonction première de tout Etat, c’est de garantir la paix et la sécurité des hommes.
« La paix est un élément central dans une société. L’implication des femmes est une exigence des résolutions de l’Onu en plus, au Sénégal, les femmes sont majoritaires et on ne peut pas vouloir travailler pour la paix en écartant la majorité de la population ». Auparavant dans son mot de bienvenue, la présidente de la Plateforme des femmes a «exprimé l’inquiétude des femmes face à la situation de ni paix ni guerre qui prévaut depuis 2012 ». Poursuivant son propos, Mme Ndèye Marie Thiam d’inviter le candidat Idrissa Seck à saisir cette occasion en cas de sa victoire le 24 février prochain afin d’ouvrir des négociations sincères et inclusives avec le Mfdc.
LEVÉE DU CORPS DES 4 GENDARMES MORTS DANS UN ACCIDENT
Les quatre gendarmes morts, dimanche dernier, dans un accident de la route au niveau du département de Sédhiou ont reçu hier les derniers hommages de la Maréchaussée. Une cérémonie d’hommage a été organisée en leur honneur à la caserne Samba Diery Diallo.
C’est sous une tente remplie de parents, collègues et sympathisants que la Gendarmerie nationale a rendu un vibrant hommage à ses quatre éléments décédés dimanche dernier dans un accident de circulation. La cérémonie de funérailles a été présidée par le ministre des Forces Armées Augustin Tine. La voix pleine d’émotion, le commandant adjoint de la Gendarmerie mobile, le colonel Charles Dib Thiam soutient : «c’est avec tristesse et émotion que nous sommes rassemblés aujourd’hui pour rendre un dernier hommage au maréchal des Logis chef Mouhamadou Bâ, matricule 2826, à l’élève gradé Ablaye Mbodji, matricule8658/S et aux élèves-gendarmes Waly Sarr, matricule14913/S et Amadou Diouf, matricule 15210/S. Leur mort en service commandé à la suite d’un accident de la circulation, dans la journée du10 février2019, a rempli d’une immense tristesse la Gendarmerie nationale dans toutes ses composantes, leurs familles, leurs proches ainsi que leurs amis»,dit le colonel Thiam.
Les notes de la musique de la Gendarmerie retentissent au moment où les dépouilles sont installées au milieu de la caserne Samba Diéry Diallo. Dans son oraison funèbre, le commandant de la Gendarmerie mobile s’adresse aux quatre disparus en ces mots : «avec vos camarades de l’escadron de surveillance et d’intervention de Ziguinchor, vous assuriez la mission de protection des personnes et de leurs biens à Sedhiou. Et, c’est là-bas, à des milliers de kilomètres de vos familles, qu’un accident est survenu à hauteur du village de Bouniadou Soucoutoto sur l’axe Kolda Sedhiou. Vous rejoignez ainsi dans la mort, tous les camarades qui ont payé de leur vie la réalisation des contrats opérationnels de la Gendarmerie nationale.
L’image que vous laissez est celle du don de soi, du sens du devoir, de la valeur, de l’engagement et de l’acceptation de ce risque suprême qui honore nos choix de vie. Pour vos familles, cette disparition est une cruelle épreuve. Et la Gendarmerie, dans toutes ses composantes, leur exprime toute sa compassion et son chagrin et leur présente ses condoléances profondément attristées». Après le protocole de la Gendarmerie, un véhicule a été mis à la disposition de chaque famille pour acheminer son défunt vers sa localité pour les besoins de l’enterrement. Les quatre gendarmes vont reposer pour l’éternité à Joal, Thiès, Diofior et Koumbal.
ABDOULAYE WADE DONNE DES LEÇONS DE GRAMMAIRE AUX JOURNALISTES
« Y’a de petits bouquins par-ci et par-là. Prenez ça et exercez-vous un peu. Vous savez, la langue bien parlée, ça fait plaisir. Mais quand tu lis du "Galimatias", c'est pas bon pour un pays»
Encore les journalistes et les politiciens ! Après l’épisode de Tambacounda, celle de la conférence de presse du Pur ce mercredi, qui choisissait à sa guise les médias qui doivent être devant et d’autres qui devront se retirer, c’est au tour de la sécurité du Me Wade de malmener et d'insulter les professionnels de l’information, lors de la réunion du comité directeur du Pds. Après plus d’un tour d’horloge d’attente tous debout devant la salle, matériels tantôt mis au cou, tantôt tenus à la main, les professionnels des médias ont eu droit à un cours magistral en journalisme, de la part du "Pape du Sopi" à la place d'excuses.
« Quand j’ai créé le PDS il y’avait qu’un seul journal au Sénégal qui s’appelait le soleil, il y avait aucune radio privée. Progressivement, des organes de presse se sont créé, des quotidiens et des hebdomadaires. Et même si la presse pèche par certaines petites négligences, le Sénégal a une bonne presse. Cependant dans les écrits, il y a trop de fautes », tonne Me Wade. Le Secrétaire général national du Pds de poursuivre: « dans chaque journal qui se respecte, il y a un rewriter, quelqu’un qui réécrit un texte et quelqu'un qui relit. De toute façon, nous quand nous voyageons, on apporte beaucoup. Il ne faut pas qu’il y ait des fautes. Parce que ça ne vous respecte pas.
Le Canard Enchaîné (un journal indépendant français), l’un des journaux les mieux lus avait fait le pari de ne jamais laisser une faute. C’est un journal qui cultive la pensée des sans faute. Les fautes qui reviennent le plus souvent, c’est l’imparfait et l’imparfait du subjonctif", affirme-t-il avant de tendre la carotte aux journalistes: "mais quand même, je suis très heureux de renouer avec vous les personnes dont la profession est de transmettre les messages. Je suis très content que la presse sénégalaise se soit développée plus que je l’avais laissée», a-t-il soutenu face aux médias venus nombreux.
Mais le « maître du jour » a trouvé la solution pour les journalistes les plus "nuls" « Y’a de petits bouquins par-ci et par-là. Prenez ça et exercez-vous un peu. Vous savez, la langue bien parlée, ça fait plaisir. Mais quand tu lis du "Galimatias", c'est pas bon pour un pays.»
« NOUS NE BOYCOTTONS PAS NOUS NOUS OPPOSONS A LA TENUE DE CETTE ELECTION»
C’est la position du PDS réitérée, hier, par Me Amadou Sall, porte-parole du jour de la formation libérale, lors de son Comité directeur ouvert à la presse, hier au Terroubi.
« Nous ne boycottons pas cette élection, nous nous opposerons à sa tenue ».
C’est la position du PDS réitérée, hier, par Me Amadou Sall, porte-parole du jour de la formation libérale, lors de son Comité directeur ouvert à la presse, hier au Terroubi. Par la suite, l’ancien ministre de la Justice a fait un sévère réquisitoire contre Macky Sall et Aly Ngouille Ndiaye. «Le fichier n’est pas mis à la disposition de l’opposition»,a t-il déclaré. Selon lui 800.000 cartes d’électeur n’ont pas été fabriquées et 1 million n’ont pas été distribuées lors des législatives du 30 juillet 2017, alors qu’elles ont couté 52 milliards de nos francs. «A la surprise générale, Aly Ngouille Ndiaye sort pour annoncer que 97% des cartes d’électeur ont été retirées», s’est-il étonné. Il s’y ajoute, dit-il , que la carte électorale n’a pas été mise à la disposition de l’opposition. Me Amadou Sall a également annoncé que Macky Sall s’est octroyé injustement une avance de 352420 électeurs frauduleusement inscrits dans le fichier électoral. D’après toujours le porte parole du jour du PDS, Macky Sall et son ministre de l’Intérieur ont mis en place de nombreux bureaux fictifs.
Pour toutes ces raisons évoquées, le PDS par la voix de son porte parole reste sur ses positions, à savoir ne pas participer et empêcher à par tous les moyens la tenue de l’élection présidentielle du 24 février prochain. Auparavant, Me Amadou Sall a rappelé que son parti, dans un livre blanc publié le 4 août 2017 au lendemain des élections législatives, avait déclaré qu’il ne participera plus à une élection ou consultation organisées par
Macky Sall et son gouvernement.
«La Coalition Wattu Sénégal et les partis qui la composent, annoncent solennellement qu’ils ne participeront plus à une élection ou consultation, organisées par Macky Sall. Tout au moins, la Coalition Wattu Sénégal s’opposera à ce qu’elles se tiennent et tiendra Macky Sall pour responsable de ce qui adviendra», a rappelé Me Amadou Sall, citant la conclusion du livre blanc. Selon Me Amadou Sall, le processus électoral doit se faire dans la concertation.
Il accuse Macky Sall d’avoir rompu le consensus sur le Code électoral de 1992. D’après lui, ce Code électoral dit«Code Kéba Mbaye»élaboré d’un commun accord entre les acteurs politiques a fait ses preuves, en permettant d’élire trois chefs d’Etat (Diouf en 1993, Wade en2000 et Macky Sall en 2012) et a favorisé deux alternances politiques (2000 et 2012).
2200 TITRES DE PROPRIETES OFFERTS GRACIEUSEMENT AUX ATTRIBUTAIRES
C’est l’opération de charme du président sortant Macky Sall, en direction des habitants de «Plan Jaxaay». Mais cela n’enchante pas tout le monde.
Une décision historique dans le cadre des logements sociaux, avec 2200 titres de propriétés offerts, c’est l’opération de charme du président sortant Macky Sall, en direction des habitants de «Plan Jaxaay». Mais cela n’enchante pas tout le monde.
Le président sortant vient d’offrir 2200 titres de propriétés aux habitants du «Plan Jaxaay» (Dakar). Alors que certains crient à la mascarade de l’Etat sur un projet de relogement social émaillé de scandales, d’autres estiment que l’Etat est obligé de céder car les attributaires peinent à payer la location-vente, avec un taux de recouvrement de 1,6% en septembre 2017; ce après 11 ans d’exploitation des contrats de location-vente signés avec la SN-HLM. Quid des populations de Tawfekh-Yaakaar qui sont relogées dans les mêmes circonstances que Jaxaay ? C’est le ministre d’Etat Mbaye Ndiaye, accompagné du Dg de SN-HLM, qui apporte la nouvelle aux populations de «Jaxaay ».
Et Mbaye Ndiaye de révéler, à l’endroit de ceux qui avaient déjà versé une somme que «tout le reste sera épongé par le président Macky Sall et les titres vous seront remis, incha-Allah… Il a aussitôt instruit le Dg de SN-HLM pour la signature de tous les documents»», a laissé entendre le Directeur des structures de l’APR. Pour le Dg de la SN-HLM, les attributaires auront leurs titres dans moins d’un mois. «Nous venons exécuter la décision du président qui a pris une décision historique dans le cadre de l’habitat social au Sénégal. Un Bureau opérationnel sera créé pour la circonstance pour la signature des 2200 titres de propriété», a fait savoir Mamadou Kassé.
«OUBY DEUK» : 386 MAISONS INACHEVEES SQUATTEES PAR DES NON AYANTS-DROIT
Depuis un bon bout de temps, on constate un phénomène qui prend de l’ampleur dans la grande cité de Jaxaay, initialement conçue pour 3000 logements et dont les 386 sont encore inachevées. Des gens non identifiés de la base de données du programme de logement Jaxaay squattent ces maisons qui sont inachevées. Ces personnes, sous la complicité de quelques délégués de quartiers, qui leur avaient octroyé des attestations fictives moyennant de l’argent, viennent avec des portes, zincs et même de toiles pour procéder à la finition des maisons et y loger avec leurs familles. On nous a soufflé que parmi ces «Ouby deuk» figurent des impactés du TER. Il y a eu même des batailles rangées entre ayants droit attendant que leurs maisons soient achevées pour venir y habiter et ces centaines de personnes qui squattent illégalement ces logements. La décision de les expulser avait été agitée, mais jusque-là aucune action allant dans le sens de les déloger n’a été effectuée par les autorités en charge du Plan Jaxaay. Une situation qui continue d’irriter les ayants droit dans l’attente de leurs maisons pour loger leurs familles tenaillées par les frais de loyers. En attendant, l’octroi de ces 2200 titres de propriété ne risque-t-il de compliquer la donne ? Les ayants droit dans l’attente sont-ils concernés par la mesure ? Qu’en est-il des populations du programme Takhfew Yakaar qui ont été relogées de la même situation que Jaxaay ? Autant de questions que se posent ces populations au moment où le Dg de la SN-HLM annonce que le chef de l’Etat veut boucler le projet de relogement.
LA GENDARMERIE REND HOMMAGE A SES HOMMES
En présence de ses gradés, la Gendarmerie nationale, a rendu un hommage à ses hommes victimes d’un accident de la route, le 10 février dernier, alors qu’ils étaient en partance pour une mission de sécurisation à Sédhiou, à la veille d’un meeting Macky
En présence de ses gradés, la Gendarmerie nationale, a rendu un hommage à ses hommes victimes d’un accident de la route, le 10 février dernier, alors qu’ils étaient en partance pour une mission de sécurisation à Sédhiou, à la veille d’un meeting du candidat Macky Sall. Avant de succomber sur les routes, les gendarmes décédés ont tous eu un événement qui a marqué leur existence pendant ce mois de février.
Cruelle est la fin (tragique) des gendarmes emportés par un accident de la circulation sur l’axe Kolda-Sedhiou, le 10 février, alors qu’ils étaient en partance pour une mission de sécurisation d’un meeting du candidat Macky Sall. Partis rejoindre leurs pairs morts sur les théâtres d’opérations, comme l’a dit le commandant adjoint de la Gendarmerie mobile, le colonel Charles Dib Thiam, qui a lu l’oraison funèbre, les victimes ont toutes eu un événement qui leur lie à ce mois de février qui a marqué leur dernier séjour terrestre. Une coïncidence ressortie dans le message d’adieu de la maréchaussée à ses hommes.
Mamadou Ba, né une journée du 10 février 1982 à Thiès, est venu dans les Armées le 1er janvier 2005. A la fin de la durée légale comme policier auxiliaire, il a été maintenu dans la Police avant d’intégrer la Gendarmerie nationale le 4 février 2008 comme élève gendarme. A sa sortie de l’Ecole des sous-officiers de Gendarmerie, il a servi à l’Escadron mobile de Thiès puis à la Légion de la Garde présidentielle. Reconnu comme un professionnel rigoureux, engagé avec une haute considération à l’endroit de ses supérieurs, il est mort au lendemain de son 37e anniversaire, après 14 ans de service.
Le gendarme Abdoulaye Mboup est né le 10 août 1982 à Koumbal, dans le département de Kolda. Il a intégré la Gendarmerie nationale le 4 février 2008 comme élevé gendarme. Son potentiel lui a permis d’intégrer l’Ecole des sous-officiers de la Gendarmerie nationale le 1er février 2013, informe le colonel Charles Dip Thiam. Sa promotion au Grade de maréchal de logis chef devrait avoir lieu le 1er juillet prochain.
L’élève gendarme Waly Sarr, né le 10 juin 1993 à Djoffior, est admis à la Gendarmerie le 10 février 2018. Il est mort un an, jour pour jour, après son intégration. Il était à son année d’application à l’Escadron de surveillance et d’intervention de Ziguinchor. Le gendarme Hamidou Diouf, quant à lui, est né le 12 février 1994 à Joal. Il a intégré la Gendarmerie nationale le 10 février 2018 comme élève gendarme. Il était en année d’application à Ziguinchor. Il est mort deux jours avant son 25e anniversaire.
A la fin d’une cérémonie empreinte d’émotions, les hommes en bleue ont rendu hommage à ces éléments qui ont symbolisé l’abnégation, le devoir de responsabilité et un engagement envers leur Nation, a dit le colonel Charles Dib Thiam. Il a prié pour le repos de leurs âmes. «Pour vos familles, cette disparition est une cruelle épreuve. La Gendarmerie, dans toutes ses composantes, leur exprime toute sa compensation et son chagrin et leur présente ses condoléances profondément attristées. Elle leur renouvelle sa solidarité et son soutien indéfectible et leur assure de l’aide qu’elles pourront trouver auprès d’elle. Puisse vos âmes reposer en paix», a-t-il imploré.
Désormais, Mouhamadou Ba reposera à jamais à Joal, Abdoulaye Mbodj à Thiès, Waly Sarr à Diofior et Amedou Diouf à Koumbal. La levée des corps de ces quatre a eu lieu hier, mercredi, 13 février, à la Caserne Samba Diéry Diallo de Colobane (Dakar).
ISSA SALL ACCABLE LA POLICE ET COMMET UN POOL D'AVOCAT
Quarante-huit heures après les tragiques événements de Tambacounda dans lesquels son parti est fortement impliqué, le candidat du Pur est sorti de sa réserve pour livrer sa part de vérité. Devant la presse,Issa Sall a accusé le commissaire de police de Tambacounda de complicité avec les jeunes qui ont barré la route à son cortège. Il a commis un pool d’avocats constitué entre autres de Mes Ciré Clédor Ly, Demba Ciré Bathily et de Bamba Cissé.
Le Pr El Hadji Issa Sall se prononce enfin sur les incidents malheureux de Tambacounda .Il a fait face à la presse hier pour donner sa version des faits dans cette affaire qui s’est soldée par la mort de deux personnes et occasionné plusieurs blessés et d’importants dégâts matériels. Revenant sur les faits, le candidat du Parti de l’unité et du Rassemblement (PUR) a exhumé deux cas d’injustice dont il a fait l’objet avant le démarrage de la campagne électorale. D’abord, il s’agit du vol de son ordinateur contenant des informations sur le parrainage. Ensuite, le maire de Pikine Abdoulaye Thimbo lui a refusé l’accès au stade Alassane Djigo de Pikine où il prévoyait de tenir son meeting d’ouverture. S’agissant du déroulement proprement dit des incidents tragiques, il soutient que tout est parti du désir des militants de Benno Bokk Yakaar (Bby) de s’attaquer aux journalistes. C’est pendant que les membres du Pur tentaient de protéger les reporters que la bagarre a éclaté entraînant ainsi la mort du jeune Ibou Diop. «A la suite de cet incident, les jeunes nous ont barré la route, nous empêchant de passer. Aussitôt, le commissaire de police s’est rapproché de moi et m’a dit qu’il a fait exprès d’arrêter le cortège. Car, il lui fallait connaître la composition de la délégation et entendre certains éléments de notre garde rapprochée», a indiqué Issa Sall. «C’est comme si le policier voulait inciter les jeunes à se rapprocher des membres de notre délégation. Ce qui est d’ailleurs le cas, car nous nous sommes rendus compte que les jeunes avaient encerclé notre convoi, nous lançant des pierres. Nous ne pouvions plus avancer. Pour éviter de nous faire totalement exterminer, il nous fallait faire demi-tour et continuer notre trajet sous la pluie des pierres», explique le leader du Pur
17 véhicules des gendarmes Encerclent LE Pur
La sortie de Tambacounda, renseigne Issa Sall, est surgi un pick-up de couleur blanche transportant des jeunes. En plus de cela, une centaine de motos Jakarta ont déversé une foule de jeunes armés de pierres. «Ils ont continué à jeter des pierres sur le cortège. Le bilan est extrêmement lourd. Une dizaine de voitures ont été caillasses et quatre totalement calcinées. Sur l’une des voitures, se trouvaient des journalistes chargés de la couverture de la campagne. En plus de cela, on a enregistré des blessés des deux côtés, dont un mort. Ce dernier a été renversé par une voiture de la délégation du PUR. «Nous n’avions aucune protection. Au contraire, nous avions senti la complicité du commissaire de police de Tambacounda”, dit-il. Arrivée à Goudiry, la caravane du Pur a trouvé des gendarmes venus assurer la protection des membres de la délégation. Ce qui devait, selon Issa Sall, se faire depuis Tambacounda. Ainsi, le cortège s’est dirigé vers Kidira et a été accueilli, à l’entrée de la ville, par 17 véhicules de la gendarmerie chargés d’agents. «Le commandant s’est rapproché de moi. Et il m’a dit que, sur instruction du Procureur, il devait entendre les éléments de ma garde rapprochée», souligne-t-il. Après avoir été entendus, 23de ces éléments ont été conduits à Tambacounda pour une audition. Dans cette affaire, clame El Hadji Issa Sall, la responsabilité du ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye est totalement engagée de même que celle du président de la République Macky Sall.
Devant cette situation, le Pur a commis un pôle d’avocats pour ladéfense de ses militants arrêtés. Il s’agit de Ousseynou Gayedu barreau de Dakar, Amadou Lady Bâ de Tambacounda, Ciré Clédor Ly, Demba Ciré Bathily, Bamba Cissé, Boucounta Diallo et Etienne Ndione. «Ces conseils vont assurer la défense de nos camarades qui sont actuellement en audition à Tamba. Ils verront également la conduite à tenir relativement à l’irresponsabilité de l’Etat du Sénégal, du ministre de l’intérieur, du commissaire de police de Tambacounda ainsi que celles de toutes les personnes ayant participé à cette odieuse affaire. Interrompue pendant deux jours, la campagne du PUR va reprendre dès ce matin. Avant ces fâcheux incidents, le candidat du PUR s’était rendu dans 10 régions sur les quatorze. Il ne reste que les régions de Saint-Louis, Matam, Louga et Diourbel.
LES LIONCEAUX S’OFFRENT UNE 3E FINALE D’AFFILEE
Les Lionceaux ont réalisé cet objectif ce mercredi 13 février, en dominant l’Afrique du Sud (1-0), en demi-finale de Can U20
Le Sénégal s’est hissé pour la troisième fois d’affilée, à la finale de la CAN des moins de 20 ans. Les Lionceaux ont réalisé cet objectif ce mercredi 13 février, en dominant l’Afrique du Sud (1-0), en demi-finale. Les poulains de Youssoupha Dabo rejoignent les Aiglons du Mali qui ont créé la sensation en écartant les juniors nigérians au bout de l’épreuve des tirs au but (4-3)
Le Sénégal a accédé à la finale de la 21e édition de la Can des moins de 20 ans en sortant victorieux de la demi finale qui l’a opposé, ce mercredi, au stade Seyni Kountché de Niamey, à l’Afrique du Sud. Dominateurs, les Lionceaux ont pourtant eu du temps à se procurer des occasions et se heurtent vite à un bloc bas des Sud Africains. En deuxième mi-temps, les Lionceaux restent sur le même tempo. Ils parviendront à résoudre l’équation tactique sud africaine et à forcer la décision à la 70e minute. C’était suite à un débordement sur l’aile ; un slalom de l’attaquant sénégalais et d’un tir dévié dans ses propres buts par Givemore Khupe. Suffisant pour sceller le sort de la rencontre et permettre au Sénégalais de filer en finale.
Les Sénégalais affronteront dimanche leurs voisins maliens avec l’objectif de soulever enfin le trophée, après deux échecs consécutifs en finale. Après deux tentatives infructueuses en finale des CAN U20 2015 (face au Nigeria) et 2017 (face à la Zambie), le Sénégal a encore rendez-vous dimanche prochain, avec un premier trophée continental de l’histoire de son football. Il sera tout aussi inédit pour leur adversaire Malien. Ce derby sous régional sera une sorte de remake de la première rencontre ayant opposé les deux équipes lors de la première journée du groupe A et soldé par une courte victoire des juniors sénégalais (2-1)
ME MADICKÉ NIANG SALUT LA MESURE DU MINISTRE DE L'INTERIEUR
Prise en charge par l’Etat de la sécurité des candidats
Après plusieurs affrontements mortels au cours de cette campagne, le ministre de l’Intérieur Aly ngouille ndiaye a décidé de renforcer la sécurité des candidats. Cette mesure, selon le candidat de la coalition «Madické2019», à son heure
«Nous sommes tous des candidats, même si Macky Sall est Président en exercice, il est candidat comme nous. Donc, nous devons bénéficier des mêmes droits que lui», a argué le candidat de la coalition «Madické20019». Aussi, salue-t-il la décision du ministre de l’Intérieur de détacher plus de 25éléments de la Police pour assurer sa sécurité.
«C’est une excellente chose et cela va permettre aux candidats de l’opposition de ne pas faire l’objet de provocation. Cela leur permettra aussi de ressentir qu’ils sont tous candidats et qu’ils bénéficient de la protection de l’Etat. Nous apprécions que l’Etat vienne assurer notre sécurité. D’autant qu’à Sédhiou, la situation aurait pu dégénérer si nous n’avions pas fait preuve de plus de sérénité, car nous avons été victimes de provocation de la part des militants de Benno», explique l’ancien ministre des Affaires Etrangères. Se définissant comme un républicain, il estime qu’avec la Police, il y aura moins de provocation.
«JE refuse un Débat Sans LE Président Sortant»
S’agissant, par ailleurs, du débat entre les candidats de l’opposition, Me Madické Niang se déclare non partant. «Je considère que le débat, ce n’est pas entre mes frères de l’opposition et moi. Je considère qu’il y a deux camps (pouvoir et opposition).Et pour qu’il puisse y avoir un débat sérieux, il faut la participation du pouvoir qui va venir défendre son bilan que nous critiquerons. Ainsi, nous apporterons des réponses face aux préoccupations des Sénégalais», affirme l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise. «Un débat où il n’y aurait que l’opposition, cela équivaudrait à amoindrir nos chances», dit-il en appelant l’opposition à faire un bloc et avoir le maximum de suffrages pour amener Macky Sall au deuxième tour.