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13 septembre 2025
LE SYNPICS OFFRE 350 GILETS, DANS LA CONTROVERSE
Pour la sécurité des journalistes préposées à la couverture médiatique de la campagne pour la présidentielle du 24 février prochain, le Synpics a confectionné 350 gilets de presse.
La cérémonie de présentation de ces «tenues» a eu lieu hier, lundi 4 février, à la Case Foyer du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), mais dans la controverse.
Le Secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics), Bamba Kassé, et son équipe ont procédé hier, lundi 4 février, à la remise symbolique des gilets de presse. Bamba Kassé soutient qu’à travers cet acte, ils comptent perpétuer une vielle tradition qui est de donner aux journalistes un moyen d’identification visuel. En tout 350 gilets sont prévus cette année.
A signaler, toutefois, que la remise des gilets a été émaillée d’incidents, le Saes/Cesti s’étant opposé à la tenue de cette cérémonie de distribution des gilets de presse au motif qu’une rencontre du genre avait été interdite sur le même site par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Aly Ngouille Ndiaye, à l’ambassade des Etats-Unis au Sénégal qui voulait fournir des éléments d’identification aux journalistes, il y a quelques jours. Ils ont, de ce fait, bloqué la salle préposée à la distribution de ces gilets du Synpics, en verrouillant l’entrée de la Case Foyer.
La directrice du Cesti est finalement intervenue, en enlevant le cadenas. Il s’en est suivi un blocage des activités pendant plusieurs minutes. Mais, c’était sans compter avec la détermination des journalistes qui ont tenu coûte que coûte à dérouler leur programme comme prévu au Cesti.
Bamba Kassé dira que le choix de l’école de journalisme de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar s’explique par le fait que le Cesti a abrité jusque-là toutes les cérémonies de remise de gilets à la presse, aussi bien celle de 2007 que celle de 2012. Mieux, a-t-il ajouté, la directrice des lieux a donné son accord pour la tenue de l’événement dans l’établissement.
DISTRIBUTION PAR LE SYNPICS DE GILETS DE PRESSE AU CESTI : La section SAES boycotte et s’oppose
La cérémonie de remise des gilets presse aux journalistes sénégalaises pour la couverture médiatique de campagne électorale pour la présidentielle du 24 février 2019, prévue hier lundi au Cesti, a été émaillé d’incidents. En effet, la section du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes) du Centre d’études des sciences de l’information et de communication (Cesti) a voulu s’opposer à la tenue de cette cérémonie de distribution des gilets de presse. Histoire de protester contre le refus du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Aly Ngouille Ndiaye, à l’ambassade des Etats-Unis au Sénégal de fournir des éléments d’identification aux journalistes, il y a quelques jours. Les enseignants du Cesti, affiliés au Saes, ont de ce fait bloqué la salle préposée à la distribution de ces gilets du Synpics, en verrouillant l’entrée de la Case Foyer. C’est alors que la directrice du Cesti est finalement intervenue, en enlevant le cadenas. Il s’en est suivi un blocage des activités pendant plusieurs minutes.
Déjà le Saes/Cesti, à travers un communiqué, avait prévenu qu’il allait s’opposer à la distribution de gilets de presse à la Case Foyer du Cesti hier, lundi 4 février 2019. «Une même cérémonie de remise de gilets de presse, prévue au Cesti le mercredi 30 janvier 2019, en partenariat avec l’Ambassade des Etats-Unis à Dakar, avait été annulée. Le Saes/Cesti dénonce avec la dernière énergie la politique de “deux poids, deux mesures” en ce qui concerne la distribution des gilets de presse au Cesti par le Synpics. Le Synpics est un partenaire du Cesti au même titre l’Ambassade des Etats-Unis à Dakar. Pour un parallélisme des formes, le Saes/Cesti fustige l’autorisation donnée par la Direction pour cette distribution. Le respect des partenaires est une exigence pour le bon fonctionnement de l’institut de formation en Journalisme. Par conséquent, pour être cohérente et logique, la section Saes Cesti boycottera et s’opposera par tous les moyens à la tenue de cette cérémonie de distribution de gilets au Cesti», précise texte.
UN ECLAIRAGE NOUVEAU SUR LES PRATIQUES CULTUELLES DU MUSULMAN
«La quintessence des cinq piliers de l’Islam, selon Ghazali», le nouvel ouvrage paru aux éditions l’Harmattan, a été présenté au public, le samedi 02 février, par Moussa Kébé.
A travers les pratiques cultuelles, l’auteur du livre, membre du Comité des imams de Saint-Louis, apporte un éclairage nouveau sur les cinq piliers et permet d’aller au-delà de leur sens apparent en pénétrant leur sens ésotérique, à l’image des soufis qui cheminent.
Comprendre le sens et la finalité des pratiques cultuelles de l’Islam. C’est la substance de l’ouvrage «La quintessence des cinq piliers de l’Islam, selon Al-Ghazali», de l’iman Moussa Kébé. Après Saint Louis, le livre a été présenté, avant-hier samedi, lors de la cérémonie de dédicace à l’Harmattan. L’ouvrage se propose d’apporter, au-delà du sens apparent des pratiques cultuelles du musulman, de pénétrer leur sens ésotérique, à l’image des soufis qui cheminent, d’après lui, sur la voie la plus droite, mais surtout selon al-Ghazali (1058-1111) considéré par certains penseurs musulmans comme le rénovateur du cinquième siècle de l’Hégire.
Pour cet éminent érudit, sources d’inspiration des soufis, l’homme ne pourra tirer profit des cinq piliers de l’Islam que s’il va au-delà de leur sens apparent et pénètre leur sens ésotérique, à l’image des soufis qui cheminent sur la voie la plus droite. Cet ouvrage est aussi le résultat de la thèse soutenue par ce doctorant en Lettres arabes sur la pensée d’al-Ghazali, en 2013 à l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.
L’auteur est natif la ville de Saint Louis où il a vu le jour en 1955 mais aussi où il fait partie du Comité des imams de la grande mosquée. Il attire l’attention du lecteur, sur le sens des pratiques cultuelles du musulman en explorant le volet ésotérique et sa finalité. «C’est un livre qui parle de l’Islam, mais dans son volet ésotérique et aborde l’Islam à travers ces cinq piliers venus pour protéger l’homme, des maladies insidieuses que Satan a insufflé à l’homme pour l’empêcher d’aller au Paradis. En s’appuyant sur la pensée d’un imam très reconnu dans le monde musulman et qui est l’imam Al Ghazali. Il y a maintenant la comparaison de la pensée d’Al Ghazali avec différents auteurs notamment les philosophes anciens telles qu’Aristote, Platon, mais aussi les penseurs musulmans tels Ibn Arabie, Ibn Rushd», explique l’imam Saint-Louisien.
«L’Islam est basée sur cinq piliers qui amènent le croyant vers son Seigneur, pour qu’il soit récompensé. Comment faire alors que nous sommes dans un monde où il y a des dangers permanents, où il y a un ennemi qui a lancé un défi à l’homme devant Dieu ? Un ennemi qui a décidé de lui barrer la route. J’ai interrogé le Sénégal et ce qui s’est passé auparavant. Comment on a vécu sa spiritualité sans se tuer», souligne-t-il. Après ce postulat de base, l’ouvrage, selon l’auteur, «se propose de ressortir la vérité et donne au musulman un outil lui permettant de pratiquer un Islam modéré, qui s’ouvre à l’autre, qui donne à l’homme toute son altérité et à Dieu tout son caractère divin», précisera-t-il.
Dans la longue introduction qu’il a encore faite de son ouvrage, M. Kébé insiste sur la nécessité d’avoir des réponses fondamentales du «vivre ensemble», par-delà les différences et les divergences. «Qu’est-ce qui s’est passé pour que cette religion du vivre ensemble, de spiritualité, de coexistence pacifique est devenue, selon certain, du jour au lendemain, une religion de guerre, d’exclusion. Qu’est ce qui fait que l’Islam qui nous a permis de vivre dans l’harmonie, en symbiose avec les autres depuis, puisse devenir une religion qui s’attaque à d’autres et aux propres musulmans?», pose-t-il entre autres problématiques.
PIQUES, RÉPLIQUES ET PROMESSES DE CAMPAGNE À LA UNE
Dakar, 5 fév (APS) - Le débat à distance entre les cinq candidats à la présidentielle du 24 février intéresse les journaux du mardi, dont la majorité, parvenue à l’Agence de presse sénégalaise (APS), s’en donne à cœur joie.
Au deuxième jour de la campagne électorale précédant la tenue le 24 février du premier tour de l’élection présidentielle, le ‘’ton est monté’’ d’un cran, semble souligner par exemple Vox-Populi. Insistant sur les ‘’attaques et contre-attaques’’ des prétendants au fauteuil présidentiel, le journal n’hésite pas à les qualifier de ’’premières salves’’.
Dans ses colonnes, la publication reprend à son compte les déclarations marquantes ayant rythmé le passage des candidats dans différentes localités du pays.
’’Ces candidats qui croient qu’avec les réseaux sociaux et le mensonge, on peut accéder au pouvoir, se trompent’’, y déclare le président sortant, Macky Sall. ‘’Il est important d’élire des hommes de valeur qui ne passent pas leur temps à renier leur parole’’, a de son côté rétorqué Ousmane Sonko.
Dans des propos relayés par le journal, l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck estime que la première chose à faire pour un dirigeant est de donner le liquide précieux aux populations, une allusion à des difficultés d’approvisionnement de l’eau dans différents centres urbains le week-end passé.
Pendant ce temps, Cheikh Issa Sall du PUR espère toujours un soutien de l’ancien maire de la capitale, Khalifa Ababacar Sall, tandis que l’ancien ministre des Affaires étrangères, Me Madické Niang, continue de tracer sa ligne de démarcation avec le chef de l’Etat sortant, fait remarquer le journal.
’’Les coups pleuvent’’ au deuxième jour de la campagne électorale, renchérit le quotidien +Source A+ qui met également en exergue des propos chocs des protagonistes.
La Tribune a usé du même procédé en insistant sur les ‘’promesses et les attaques’’ émanant des candidats. A ce sujet, Le Quotidien met en exergue les réponses à peine voilées du candidat de la coalition Benno Bok Yakaar (BBY, mouvance présidentielle), à Idrissa Seck, un candidat de l’opposition, sous un titre inspiré d’un jeu de mots : ‘’Tirs Seck de Sall’’.
Selon la publication, le président sortant compare Idy à ‘’candidat réveillé de sa torpeur et qui attaque à tout-va’’, lui lançant également au passage : ‘’On ne gouverne pas un pays par la calomnie et les mensonges’’.
A la Une de L’AS quotidien, trône une photo du candidat de PASTEF, Ousmane Sonko qui continue de s’en prendre à la gestion du président sortant. En meeting à Kaolack, ‘’Sonko brule le bilan de Macky’’, écrit le journal.
Il a demandé aux populations de rappeler à Macky Sall ses promesses non-tenues soulignant qu’à l’heure du choix, ‘’les Sénégalais doivent être lucide pour ne plus être trompés par des politiciens démagogues’’.
De son côté, Sud Quotidien fait remarquer que les ‘’Candidats prennent (déjà) leurs marques’’.
’’Madické Niang ne lâche pas Touba et le milieu mouride. Macky Sall déroule de Tivaouane à Saint-Louis. Idy en caravane orange dans le département de Thiès. Issa Sall décroche Serigne Mansour Sy Djamil, visite Khalifa Sall et atterrit à Mbour. Sonko investit Kaoalck et Guingunéo’’, souligne le journal en guise de résumé à des activités du deuxième jour de campagne.
Illustrant sa Une d’images de mobilisation des prétendants, L’Observateur fait savoir que le candidat de la mouvance présidentiel a fait le plein, tandis que l’ancien Premier ministre continue à drainer des foules. Le journal du Groupe futurs médias (GFM), insiste dans le même temps sur des ‘’premiers signes d’essoufflement financier’’ du candidat de la coalition ‘’Sonko président’’.
’’Forte mobilisation pour Macky Sall’’, titre pour sa part le quotidien Le Soleil qui revient également sur la promesse faite par le candidat à sa propre succession de recruter 50 000 volontaires contre la déforestation à Louga s’il sort victorieux de la présidentielle.
Enquête a choisi de faire connaître davantage le candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), Cheikh Issa Sall, à ses lecteurs à travers un focus sur le parcours de l’homme. ‘’Self-made-man, donateur hors pair, le candidat aura marqué son temps, de Tattaguine (département de Mbour) aux Etats-Unis, en passant par Saint-Louis et Dakar’’, souligne le journal.
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LA RÉVOLUTION AGRICOLE COMME PRÉALABLE AU DÉVELOPPEMENT
EXCLUSIF SENEPLUS #Enjeux2019 - La meilleure façon de préparer l'avenir est d’œuvrer à l'autosuffisance alimentaire - La jeunesse doit compter dans toute vision stratégique - Le Sénégal ne peut être en vase clos - SANS DÉTOUR AVEC CHEIKH TIDIANE GADIO
#Enjeux2019 - "Un homme qui a faim n'est pas sain". Cheikh Tidiane Gadio fait de la révolution agricole au même titre que celle de l'éducation ou de la santé, une conditionnalité de développement. Selon l'ancien ministre des Affaires étrangères, tout projet structurel qui ne prend pas en compte cet aspect fondemental est voué à l'échec. De la même manière, il estime que la vision stratégique devrait inclure la jeunesse. "C'est bien d'avoir des projets structurants ou de vouloir ce qu'il y a de mieux pour son pays, comme le Ter par exemple, mais cela ne saurait se faire sans prendre en considération la déshéérence des jeunes en proie à l'immigration clandestine, au chômage, etc.", fait-il remarquer, ajoutant que le leadership d'un dirigeant au pouvoir se mesure à sa capacité à faire des arbitrages dans la gestion de la chose publique.
L'invité de Sans Détour a par ailleurs insisté sur l'implémentation d'une citoyenne africaine afin de porter le Sénégal dans un projet panafricain. Concernant l'Union Africaine (UA), Cheikh Tidiane Gadio rappelle qu'elle a été créé sur une base erronnée, ce qui explique ses nombreux échecs autant politiques, économiques, que diplomatiques, sur le continent.
Des reportages, des portraits, des interviews, des analyses, des commentaires, l’agenda des candidats, leurs programmes et les toutes dernières informations, heure après heure. Vous retrouverez toutes ces informations sur votre site d’actualité XXL et en temps réel : Toutinfo.net. Des journalistes et des techniciens aguerris vous feront vivre cette campagne électorale jusqu’à la proclamation des résultats définitifs. Chers lecteurs, internautes et annonceurs, en un clic ne ratez rien sur la 11e élection présidentielle de l’histoire du Sénégal. C’est sur Toutinfo.net et nulle part ailleurs.
Gakou, Ameth Aïdara, Mouth Bane à Versailles
Malick Gakou, Ameth Aïdara et Mouth Bane étaient tous hier à Versailles auprès de Wade. L’ancien président a promis de soutenir Ameth Aïdara pour la mairie de Guédiwaye. D’ailleurs, il a prié pour lui. Quant à Gakou, il s'est entretenu longuement, en aparté, avec le chantre su Sopi. Sergent recruteur de Idy, il a sans doute tenté de rallier à sa cause, le patron du PDS, d'autant plus que Wade croit au libéralisme. S’il devra soutenir un candidat, ce sera sans doute, un libéral. Le seul hic, c’est que le contentieux entre Wade et Idy est lourd.
Dispositif policier impressionnant
Macky Sall est fortement protégé pour cette présente campagne 2019. Un dispositif policier impressionnant l’a accompagné hier, lors de sa caravane entre Tivaoune, Kébémer et Louga. En plus des pick-up et autres camions, un bus rempli de limiers a accompagné le cortège présidentiel jusqu’à Louga. Il s’y ajoute les gendarmes qui jalonnent pratiquement le long de la route nationale à hauteur des différents villages. Sans compter la garde présidentielle qui s’est parée d’uniforme bleu noirâtre en lieu et place des costumes habituels. Loin de ces services de sécurité conventionnels, on peut apercevoir « les marrons du feu » qui se signalent plus, une fois à l’arrivée dans les lieux de meeting.
Lapsus 2
Après le lapsus de Hadj Mansour Mbaye dimanche dernier à Mbacké, annonçant un deuxième tour pour Macky Sall, hier encore, une responsable politique de Kébémer a commis la même bourde. Oumou Khairy Ba qui prenait la parole a souhaité au candidat de BBY de passer au deuxième tour. Huée par le public, elle s’est sentie gênée au point d’écourter son discours. Mais avant, elle s’est confondue pour dire finalement : « Ce n’était pas mon intention. Je prie que Macky Sall passe au premier tour ». Heureusement que l’adjointe au maire de Kébémer était là pour sauver la face. Très en verve, l’ex-militante du PDS qui a rejoint Macky Sall, il y a quelques jours, a rectifié le tir en chantonnant : « Macky, premier tour ». L’adjointe du Wadiste Lamine Thiam s’est apparemment très vite intégrée.
Harouna Dia mouille le maillot
Celui qui était taxé en 2012 de financier de Macky Sall, le milliardaire Harouna Dia, s’investit pleinement dans la campagne du leader de BBY. De Touba à Tivaoune, en passant par Kébémer et Saint-Louis, jusque tard dans la nuit, l’homme d’affaires est présent à toutes les manifestations politiques. Très discret, il s’assoit à chaque fois au premier plan, non loin de Macky Sall, sans attirer les projecteurs sur lui. M. Dia est en train de mouiller le maillot à l’image des autres responsables politiques. Fin observateur, il s’est assis hier en début d’après-midi aux premières loges, lors du meeting de Kébémer. Il est évident que si les griots l’avaient reconnu, ils l’auraient chanté autant qu’Ibrahima Sall de Model, Modou Diagne Fada, Thierno Lo et autres responsables du département natal d’Abdoulaye Wade.
Aux anges, Macky Sall danse
Macky Sall l’a encore remis hier, lors du grand meeting de Saint- Louis. Il n’a pas pu résister aux bonnes mélodies entonnées par le roi du Mbalax. Quand You a commencé à chanter « Alboury », qui s’est imposé comme l’hymne de la campagne de la coalition présidentielle, Macky Sall s’est levé tout de suite pour effectuer quelques pas de danse. La joie se lisant sur son visage, les mains levées, le Président sortant a montré qu’il est un vrai « Salsero » en dandinant à gauche et à droite. Non sans dire qu’on ne peut rêver mieux que d’avoir Youssou dans sa campagne. Le leader de Fekke Ma ci boole de rebondir pour dire qu’il n’est pas en campagne, mais plutôt en train de fêter la victoire. «J’ai été avec toi (Ndlr : Macky Sall) en 2012 et tu m’as montré de quoi t’es capable ». Et You d’exhorter pour finir: « Vous, populations de Saint-Louis, je voudrais juste vous confier Macky Sall. Soutenez-le ».
Les candidats invités à payer les droits d’auteur
La Société du droit d’auteur et des droits voisins (Sodav) invite les candidats à la présidentielle du 24 février prochain à payer les redevances dont ils doivent s’acquitter au titre du droit d’auteur, pour l’utilisation qu’ils font d’oeuvres du répertoire protégé à des fins d’animation dans le cadre de la campagne électorale. C’est l’interpellation faite aux cinq candidats qui mettent la musique à fond la caisse durant leurs meetings électoraux. En effet, le directeur-gérant de la Sodav, Aly Bathily, rappelle aux partis et formations politiques l’obligation de paiement des redevances au titre du droit d’auteur. Il s’exprimait hier, face à la presse. Il ajoute que la SODAV va adresser bientôt des correspondances aux différents candidats concernés, avant d’inviter les partis en lice à prendre toutes les dispositions nécessaires pour le respect scrupuleux des formalités légales, préalablement à toute exploitation publique.
350 gilets aux journalistes
Le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication (Synpics) a procédé hier, à Dakar, à une remise symbolique des 350 gilets qu’il a confectionnés pour les journalistes et professionnels de la communication devant couvrir l’élection présidentielle du 24 février 2019. Les gilets en question portent la mention «Presse» au dos ; ils doivent leur permettre d’être reconnaissables pendant la campagne électorale et lors du scrutin, a indiqué le secrétaire général du SYNPICS, Ahmadou Bamba Kassé. La distribution était symbolique et destinée aux secrétaires généraux des sections du syndicat. Les autres seront remis aux rédactions cette nuit. La cérémonie de présentation de ces gilets s’est déroulée à la case-foyer du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI).
Le Synpics se dit «agressé» par le Saes
Le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS), se disant agressé par la section CESTI du SAES, promet de rendre les coups qu’il a reçus du Saes, section CESTI qui «a tenté par tous les moyens d’empêcher la tenue au sein de l’école de journalisme d’une cérémonie de présentation des gilets presse» qu’il organisait ce lundi, à la case foyer. Dans un communiqué parvenu à l’APS, le SYNPICS «prend à témoin l’opinion nationale et internationale» à ce sujet, disant avoir «vécu une agression de la part d’un syndicat frère ». Il s’agit là d’une ignominie dans le monde syndical qui est fondé par les valeurs de solidarité à toute épreuve et en toute circonstance, ajoute le communiqué. Le Synpics assure qu’il saura rendre les coups qu’il a reçus et dénonce avec la dernière énergie l’attitude peu cavalière du Syndicat autonome des enseignants du supérieur section CESTI, l’école de journalisme de l’Université de Dakar.
L’appel de Cheikhna Cheikh Nehme à la classe politique
Sous la direction de l’actuel Khalife Cheikhna Cheikh Nehme, le Leytoul Hamdi Wa chouchry Lirabil Hamdi Wa chouchry, communément appelé Gamou de Diamaguène Nimzatt, a été célébré le week-end dernier, sous le thème : «La paix et la solidarité». Evidemment l’élection présidentielle s’est invitée dans tous les discours, notamment celui du ministre des Forces Armées, Augustin Tine, qui représentait le Chef de l’Etat et le gouvernement du Sénégal, mais aussi du Khalife Cheikhna Cheikh Nehme. «Sénégal, sunugal», a déclaré le Khalife avant d’appeler les tenants du pouvoir et les leaders de l’opposition au dépassement, afin que tout se passe dans la paix, le calme et la sérénité. Selon lui, il y a déjà la paix au Sénégal, si l’on tient compte du fait que chacun s’exprime à sa volonté ; mais, ditil, l’oeuvre de consolidation de cette paix est aussi importante et elle doit être l’affaire de tous les Sénégalais. Le ministre Augustin Tine a abondé dans le même sens, avant de solliciter des prières pour le pays.
Le matériel électoral déployé à Dakar
La Direction générale des élections (DGE) a déployé le matériel électoral restant pour la région de Dakar, ce lundi, aux magasins de la structure logés à l’Ecole de Police. Ce matériel est composé essentiellement des imprimés (procès-verbaux des opérations électorales, fiches de proclamation des résultats, fiches de pointage, feuilles de dépouillement...) et des bulletins de vote des cinq candidats. Dans un communiqué, la DGE indique que le processus de mise en place du matériel électoral a été lancé depuis le 13 décembre 2019 par le ministre de l’Intérieur. L’opération avait débuté par l’acheminement du matériel lourd (urnes, isoloirs, rideaux d’isoloirs, etc.)
Un problème logistique cloue les «journalistes» de Sonko à Dakar
Dans notre édition d'hier, nous parlions de l'apprentissage difficile de la coalition «Sonko président » en ce début de campagne électorale. Hélas, le mal persiste et est beaucoup plus profond. En effet, au second jour de ce marathon électoral, c'est un problème de logistique qui s'est posé et qui a cloué les journalistes dans la capitale pendant toute la journée, alors que le départ sur Kaolack était prévu aux environs de 8 heures. En effet, le mini bus de 17 places affrété à la presse ne pouvait convoyer tous les journalistes désignés pour la couverture médiatique du candidat Ousmane Sonko. Devant cet impair, les responsables de «Sonko président» ont tenté de disperser les journalistes afin de combler leur déficit organisationnel par une proposition consistant à convoyer une partie de la presse en compagnie du président Sonko, tandis que le reste des confrères devaient patienter en attendant l'arrivée d'un hypothétique second bus. Une proposition rejetée en bloc par les journalistes. Pas question de partir en rangs dispersés. Les journalistes ont eu finalement raison car le second bus ne s'est pointé qu’à 16 heures 07 minutes, au moment où le candidat était déjà à Kaolack. C’est finalement à 16 heures 45 minutes que le convoi à quitté Dakar. Cap sur Kaffrine pour le convoi qui doit revenir passer la nuit à Kaolack.
Karim Fofana pilote le comité électoral du Point E
Enfin, il y a eu un consensus autour de Karim Fofana pour diriger le comité électoral du Point E. Le dynamique Dg de l’Agence du Patrimoine Bâti de l’Etat devra ainsi mener l’équipe de Macky Sall pour inverser la tendance ; d’autant plus que lors des locales, Dr Malick Diop a été laminé par Khalifa Sall. En réalité, contrairement à Grand Dakar et Grand Yoff, les «républicains » de Fann-Point E-Amitié ont pu trouver une issue à leur conflit après 2 séances houleuses. Finalement Abdou Karim Fofana, DG du Patrimoine bâti, a été élu par consensus. A l’origine, les partisans de ce dernier réclamaient le titre de coordonnateur du comité électoral, puisque ce dernier avait créé le consensus autour d’un fauteuil tournant en 2016 pour le Dr Malick Diop (ASEPEX) et en 2017 pour Pape Mael Diop (DG ADS). Après plusieurs rounds de négociations devant le coordonnateur du département de Dakar, le ministre des finances Amadou Ba, les responsables de la commune ont finalement retenu de porter Karim Fofana à la tête de la coordination afin de respecter ce principe. Pour rappel, la commune de Fann-PointE-Amitié est l’une des communes les plus difficiles, car perdue en 2017 lors des législatives par la majorité.