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13 septembre 2025
«MACKY SERA LE PREMIER PRESIDENT A NE FAIRE QU’UN SEUL MANDAT»
Devant Amsatou Sow Sidibé, Moustapha Guirassy, Elène Tine, Nafissatou Wade, entre autres, Idrissa Seck s’est mis à l’actualité de la coupure d’eau qui frappe la capitale et d'en déduire
Un accueil populaire sur la grande avenue de Caen, depuis l’entrée de la ville jusqu’à la Place mythique de France, rebaptisée «Promenade des Thiessois». Ce sont plusieurs milliers de personnes venues des quatre coins de la région et même au-delà qui, à travers des banderoles, des pancartes, ont tenu à exprimer leur fidélité à l’ancien Premier ministre et à ses alliés. Conséquence : le cortège de la coalition, composé de 105 véhicules, est resté immobilisé pendant plusieurs heures à environ 5 km du centre-ville, parce qu’il peinait à bouger.
Devant Amsatou Sow Sidibé, Moustapha Guirassy, Elène Tine, Nafissatou Wade, entre autres, Idrissa Seck s’est mis à l’actualité de la coupure d’eau qui frappe la capitale. Et c’est à noter : Le leader de Rewmi a mis fin à son «serment» de ne plus critiquer Macky Sall. «Depuis Dakar, à la Vdn, les populations qui nous ont accueillis ont crié leur soif. Et en arrivant, j’ai vu des médecins, des militaires, des étudiants, des femmes, des jeunes et des personnes du troisième âge marcher au cri de : ‘’Nous en avons assez du régime actuel’’», a-t-il dit. Idy en déduit que Macky Sall sera «le premier président de la République de l’histoire politique du Sénégal à ne faire qu’un seul mandat». «Ce sera aussi le premier Président sortant de l’histoire politique du Sénégal à être battu dès le premier tour. Ce que les jeunes, les femmes et les anciens m’ont dit tout au long de la caravane qui nous a conduit à cette Promenade des Thiessois», a-t-il ajouté.
Dopé par la foule, il enchaîne les attaques : «On ne dirige pas un Peuple comme le Sénégal par la force et le ‘’niangal’’. On dirige un Peuple comme le Sénégal par la culture, la miséricorde, la générosité et la capacité de pardonner.» Et sans doute, le candidat de Idy2019 fait là un appel du pied à son ancien mentor dont le retour est annoncé jeudi prochain à Dakar et qui n’a pas encore donné une consigne de vote en faveur d’un candidat. «En attaquant aussi sauvagement qu’il l’a fait le Président Abdoulaye Wade qui lui a tout donné, il a manqué de comprendre que le Peuple sénégalais ne pardonnera pas qu’on touche à ses symboles. En agressant judiciairement ses adversaires, il n’a pas compris que le Peuple sénégalais ne tolère pas l’injustice», martèle-t-il.
WADISTE ETERNEL, MAIS A TEMPS PARTIEL
Ce n’est pas encore l’heure du banquet, mais il s’agit de réserver sa place assez tôt pour ne pas se faire oublier à l’heure de la répartition des plats.
Chaque politicien, selon ses affinités et plus certainement ses espérances, se dirige vers le camp où il espère rencontrer Dame victoire au soir de l’annonce des résultats de la Présidentielle. Rien ne les rebute et ils sont prêts à tous les volte-face et reniements. Et l’approche de la campagne électorale a précipité le mouvement, poussant dans la voie des personnages parmi les plus invraisemblables. Mais le plus incroyable de tous reste tout de même Samuel Sarr. Depuis qu’un homme politique bien de chez nous a intégré le terme «tortuosité» dans le lexique politique sénégalais, on ne sait pas à qui attribuer la palme de ce comportement. En tout cas, l’ancien ministre de l’Energie de Wade en est un très bon candidat.
Voici quelqu’un qui a toujours revendiqué n’appartenir à aucun parti, même pas au Pds du temps de sa splendeur, parce qu’il n’aurait été lié qu’à son fondateur, Maître Abdoulaye Wade. N’est-ce pas lui qui a créé le terme «Wadiste éternel» pour parler de sa personne ? On se serait attendu, en dépit des vicissitudes de la vie politique, à le retrouver toujours aux côtés de son mentor. Non seulement il s’est précipité à le lâcher, mais il a entraîné aussi d’autres «fidèles» parmi les plus réputés. Ces derniers n’ont pas hésité à agonir d’insultes celui qu’ils adoraient la veille grâce à l’argent de Samuel Sarr.
Il appelle aujourd’hui à voter pour Macky Sall, juste à quelques jours du retour annoncé de son ancien gourou, dont il semble n’avoir plus rien retenu des leçons de résistance face à l’adversité.
En effet, il semble que Samuel ait beaucoup à perdre si Macky Sall venait à quitter prématurément le pouvoir. Il est loin, le temps où, directeur général de la Senelec, il se prenait au collet avec le Premier ministre du gouvernement pour avoir fait mentir le chef de l’Etat sur la fin annoncée des délestages. Oubliées, les critiques du mis en cause par la Crei, contre une «justice instrumentalisée, aux ordres des revanchards». Lors du départ de Souleymane Ndéné Ndiaye auprès de Macky Sall, Samuel Sarr ne l’a pas épargné de ses critiques. Est-il prêt, lui aussi, à ravaler ses vomissures à l’endroit de son nouveau compagnon du «Macky» et à chanter à l’unisson avec lui l’hymne de la campagne du Président sortant ?
UN BILAN MACABRE : SIX MORTS ET TROIS BLESSES GRAVES
Un véhicule 4x4 de marque Toyota Rav 4 de couleur grise immatriculé Dk- 7518- AY et qui transporterait neuf personnes d’une même famille aurait perdu le contrôle et a violemment heurté un arbre à hauteur de la Rue 6 de la Sicap Amitié 1
Le bilan est macabre avec six morts et trois blessés graves.
Les habitants de Sicap Amitié 1 n’oublieront pas de sitôt leur journée d’hier. Une journée horrible avec un bilan d’accident macabre. Hier vers les coups de 9 heures le matin, un véhicule 4x4 a violemment heurté un arbre à hauteur de la Rue 6. Le bilan dépasse l’entendement. Ce sont six morts et trois blessés graves. Sans compter la dame du nom d’Antoinette Ndiaye, habitante du quartier, qui a failli se faire écraser par le véhicule en course folle. « Je suis sortie pour prendre un taxi. Sur place, j’ai vu une voiture 4 x4 en perte de contrôle qui vacillait et qui venait vers moi. J’ai accouru et je me suis allée directement me cacher dans la maison d’à côté», a-t-elle témoigné sur le film de l’horreur sans trop avancer dans des détails.
Le véhicule Toyota 4x4 Rav 4 de couleur grise immatriculée Dk- 7518- AY, a bord duquel deux femmes d’une trentaine d’année et des enfants âgés entre cinq et 15 ans, est complètement détruit. Le coup est tellement violent que même les soldats du feu avaient du mal à extraire les victimes des épaves du véhicule. Deux sur les neuf victimes étaient même coincées, selon le commandant de la 12e compagnie d’incendie et de secours, le capitaine Sambou qui parle d’un dérapage suivi d’un heurt sur un arbre. Ce qui a occasionné neuf victimes dont six corps sans vie et trois blessés graves. Les opérations de secours, très top entreprises, ont permis d’évacuer trois blessés dans deux structures sanitaires de Dakar. « Deux victimes ont été évacuées à l’hôpital général de Grand Yoff et une autre à l’hôpital principal de Dakar. Pour les corps sans vie, -qui ont perdu la vie sur le coup-, c’est-à-dire les six morts, se trouvent à l’hôpital général de Grand Yoff (Hoggy) ».
Parmi ces victimes de l’accident mortel, les sapeurs-pompiers ont pu recenser deux femmes d’une trentaine d’année et pour les corps sans vie, des enfants de 5 à 15 ans qui se trouvaient à la cabine arrière du véhicule accidenté. Alors que les sources officielles parlent de dérapage, certains témoins de l’accident pensent à une perte de contrôle ou de problème de technique. Alkaly Ndiaye, un des témoins explique que la conductrice, une dame d’une trentaine d’année environ, venait juste de reprendre la direction du véhicule après avoir acheté de la viande chez le boucher. « Elle a acheté de la viande et après elle est rentrée dans son véhicule. Juste après, elle a eu des problèmes. Je pense que le véhicule avait un problème technique », a-t-il dit. Encore un accident mortel qui vient alourdir la longue liste des accidents au Sénégal !
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, DEMBA NDIAYE
VOTER SÉNÉGAL !
EXCLUSIF SENEPLUS - Y’a-t-il plus bel engagement ? Argumenter, confesser, proposer, s’engager devant un peuple qui n’est plus depuis longtemps crédule, mais toujours en attente de lendemains meilleurs
C’est comme une réminiscence tenace ; un souvenir indélébile : 19 ans après, comment on aborde une campagne électorale que tout le monde prévoit violente, voire sanglante. En se basant sur des propos tout compte fait éculés, parce que familiers : le pays va connaître le feu et le sang, pronostiquent ils.
Je cherchais un sujet et un titre, tout en regardant les candidats à la présidentielle défiler a la RTS pour leur premier enregistrement. Entre la peur du premier jour face à la petite lucarne, en réalité, la peur du « comment je suis », mon cerveau enregistrait la même phrase répétée pour chacun des cinq gladiateurs électoraux : « la paix », « prier pour la paix, etc. » ; Et me suit alors revenu la « Une » de Sud quotidien du début de la campagne présidentielle de 2000.
Il est environ 23h quand il débarque à la rédaction et demande : « alors, c’est quoi votre Une ? » On lui dit : « la paix seulement », « voter en paix », « sauver la démocratie » etc. Et dans un coin du bureau du Dir Pub, je dis : « il y a aussi Voter Sénégal ». Silence, puis « c’est ça notre une ». Ce visiteur tardif de la rédaction, c’était BT, Babacar Touré. Ça lui arrivait ainsi de revenir à la rédaction comme ça. Ainsi donc nous titrâmes « Voter Sénégal ».
19 ans après, alors que je cherche un sujet et un titre, alors que je regarde la ronde de nos cinq gladiateurs et que j’entends, comme une lointaine litanie, chacun parler de paix, je me dis, seul le « vote Sénégal » garantit, justifie, mérite la paix.
Ce dimanche de démarrage de campagne, les candidats, avec de forts efforts sur soi, ont fait montre de....pacifistes et de responsables face à leurs concitoyens, qui décideront de celui qui va porter, réaliser leurs rêves et espoirs. Voter Sénégal ! Y’a-t-il plus bel engagement ? Argumenter, confesser, proposer, s’engager devant un peuple qui n’est plus depuis longtemps crédule, mais toujours en attente de lendemains meilleurs.
Ne plus jurer, ne plus aligner des slogans et promesses qui, semble-t-il, n’engagent que les crédules et autres lambda qui y croient. Je crois pouvoir affirmer que notre peuple, de plus en plus, n’est plus l'un ou l’autre. Et qu’il ne veut plus de messie ni de vendeur de rêves. Mais juste de faiseur du possible.
Allez, d’aujourd’hui au 24 février, vivons pour et votons Sénégal. Hé, vous, boites à rêves pour les prochaines trois semaines, convainquez que vous ne vendez que le possible. Parce que voyez-vous, le rêve et le possible ne sont pas antinomiques. Juste les longitudes et latitudes du possible. De l’humain.
Sans surprise, les interventions des quatre challengers du président sortant ont convergé vers un même point : fusiller la politique menée par le président Macky Sall pendant sept ans.
Pour le premier jour de campagne, les déclarations des cinq candidats ont été enregistrées dans les locaux de la RTS. Pour cette fois-ci, on ne peut pas dire que c’était Rien Tous les Soirs — comme les téléspectateurs raillent l’audiovisuel public — puisque tous les Sénégalais étaient au rendez-vous pour suivre les lutteurs qui se s’affrontent en vue de remporter le « drapeau » du combat du 24 février prochain.
Trois orateurs, en l’occurrence Me Madické Niang, Macky Sall et Idrissa Seck se sont exprimés en français et wolof, Issa Sall s’est exclusivement exprimé dans la langue de Molière. Seul Ousmane Sonko s’est exprimé entièrement dans la langue de Kocc même si l’épilogue de son discours a été dit en français. Le choix de la langue n’est pas fortuit puisqu’elle constitue un élément de patriotisme. Et Ousmane Sonko, qui revendique le patriotisme tous azimuts, a marqué le coup en s’exprimant aisément comme le ferait un « Cadior-Cadior ». Il faut aussi noter la quiétude et la sérénité affichées par Macky Sall dans son intervention. Seul le candidat Madické Niang, pourtant avocat rompu à la rhétorique, semble avoir rencontré des difficultés d’expression. On sentait dans son discours le poids d’une certaine émotivité. Ou alors, s’agissait-il de l’intensité de la douleur qu’il dit éprouver en voyant l’état de délabrement de notre pays.
Dans le fond des discours, les thématiques de l’indépendance de la justice, de la sécurité, de la bonne gouvernance, de l’emploi des jeunes, du financement des femmes sont revenues de manière récurrente. Madické Niang promet des emplois nombreux après avoir accusé le président Sall d’avoir créé 500 mille nouveaux pauvres. Lui Madické, homme de la stabilité, du respect de la parole donnée, du respect de la parole donnée (ne pensez ni à Macky encore moins à Wade, les champions du wakh wakhète), de la persévérance et du courage, dit avoir la panacée qui sauvera le Sénégal de sa pauvreté. Toutefois, à prêter l’oreille au discours-réplique du même Macky, on manque de se convaincre que le Sénégal, sous son magistère, est devenu un petit paradis terrestre. Aujourd’hui pour le candidat de Bennoo, la performance économique est au rendez-vous grâce à la pertinence du PSE. Le Sénégal, même si l’IDH le classe 25è pays le plus pauvre du monde, serait à la lisière de l’émergence. Un premier pas est entamé non avec le Yonnou Yakhouté mais avec le PSE. Et le loukoum que nous réserve le Président-Lionqui-ne-dort-plus sera effectif avec son nouveau programme, « Ligeyal euleuk ». Si Macky se projette dans l’avenir, Madické, Idy, Sonko et Issa promettent un présent idyllique avec un Sénégal où les « khéwal » couleront à flot. D’ailleurs ce n’est pas pour rien que Madické Niang a dénommé son programme « Diaam ak Khéwal ». Issa Sall le Puriste s’engage avec son cheval Pur-sang ou son programme Pur cent à faire de l’homme sénégalais sa priorité. Sonko, lui, se propose de partager entre tout le monde, ce qui appartient à tout le monde. Lui, le Patriote, il aurait le sens du partage tout comme Idy qui promet de faire des nationaux sa priorité. Pendant trois semaines, chacun des cinq candidats nous présentera son programme pour nous vendre ses rêves ou ses chimères.
«EN S’ATTAQUANT SAUVAGEMENT A WADE, MACKY SALL NE SAVAIT PAS QUE LE PEUPLE NE VEUT PAS QU’ON TOUCHE A SES SYMBOLES»
Le candidat de la coalition « Idy 2019 » n’a pas manqué hier de faire un clin d’œil au Pape du Sopi.
Lors de son discours à la promenade des Thiessois, Idrissa Seck a soutenu qu’ « en s’attaquant sauvagement à Me Abdoulaye Wade, Macky ne savait pas que le peuple sénégalais ne veut pas qu’on touche à ses symboles ».
Idrissa Seck a commencé par se réjouir du fait qu’en venant de Dakar, il a été accueilli par une population « qui avait soif et qui est sortie pour trouver de l’eau ». Et d’estimer au vu de cette situation de pénurie que si un gouvernement ne peut pas donner de l’eau aux populations, ces dernières ne doivent nullement croire en ce qu’il leur dit. « En arrivant, j’ai vu des médecins marcher, j’ai vu des enseignants et des étudiants marcher, j’ai vu des jeunes femmes marcher, j’ai vu des personnes du troisième âge marcher. Et ils ont tous marché en criant « Nous en avons assez de ce régime actuel ». J’en ai déduit que le président de l’APR est le premier président de la République de l’histoire du Sénégal à ne faire qu’un seul mandat dans la dictature, l’oppression, l’emprisonnement de leaders politiques. Il sera aussi le premier président de la République sortant de l’histoire politique du Sénégal à être battu dès le premier tour. C’est ce que les femmes, les jeunes m’ont dit tout au long de la caravane qui nous a conduits ici » a indiqué Idrissa Seck. Poursuivant, le candidat de la coalition « Idy 2019 » a soutenu que Macky et son camp avaient concocté des trucs et astuces pour bloquer certains candidats en pensant que cela aller les sauver. Mais qu’ils sachent, selon lui, qu’ « ils n’ont pas à faire avec la classe politique mais c’est plutôt au peuple sénégalais que Macky Sall a fait tort ».
« ON NE DIRIGE PAS UN PAYS AVEC UN NIANGAL»
Et « Idy » de tancer « Macky » en ces termes : « Il n’a pas eu la culture et la sagesse de comprendre qu’être président de la République du Sénégal exige de la hauteur, de la sagesse, de la mansuétude, de la bonté envers les populations. On ne dirige pas un peuple comme celui du Sénégal dans la force et le ‘’niangal’’. On dirige un pays comme le Sénégal par la culture, par la miséricorde, la générosité et par la capacité de prévenir ». Comme pour faire un clin d’œil à son ancien mentor Abdoulaye Wade, Idy dira qu’en s’attaquant aussi « sauvagement qu’il l’a fait au président Abdoulaye Wade qui lui a tout donné, Macky a manqué de comprendre que le peuple sénégalais ne tolère pas qu’on touche à ses symboles ». « En agressant judiciairement ses adversaires, il n’a pas compris que le Sénégalais ne tolère pas l’injustice. En mettant à genou notre système éducatif, en mettant à genou notre système de santé, en accaparant l’économie du pays au service de sa dynastie Faye-Sall, il n’a pas compris que le peuple sénégalais ne tolère pas que les dirigeants s’occupent d’eux-mêmes plutôt que des préoccupations des sénégalais. C’est pourquoi, je crois en votre promesse de vous débarrasser de lui dès le premier tour. Et je pense que la première économie qu’on devra éviter au Sénégal, c’est de gaspiller son argent dans l’organisation d’un deuxième tour parce que le peuple peut résoudre le problème dès le 24 février 2019 », a flingué le leader de Rewmi. Toujours selon lui, Macky Sall a pris toute l’économie du pays « pour le donner à des étrangers et laisser les fils de son pays errer sans ne rien faire ». « Macky Sall a abimé ce pays. Et ceci est arrivé au stade qu’il a promis à ces étrangers-là , qui l’ont pris en otage, de lui laisser le soin de gagner pour ensuite augmenter de manière exorbitante les prix de toutes les denrées mais aussi de l’électricité et de l’eau », a conclu Idrissa Seck sous les ovations et acclamations de milliers de militants et sympathisants…
MADICKE PROMET DE SUPPRIMER LE HCCT ET LE CESE
Le candidat de la Coalition Madicke 2019 a soutenu dans un rassemblement politique à Mbacke que le candidat sortant n’a rien réalisé à Touba et à Mbacké. Par conséquent, il a invité les populations de ces localités à lui tourner le dos.
Thierno A. Ba Envoyé Spécial |
Publication 04/02/2019
Le candidat de la Coalition Madicke 2019 a soutenu dans un rassemblement politique à Mbacke que le candidat sortant n’a rien réalisé à Touba et à Mbacké. Par conséquent, il a invité les populations de ces localités à lui tourner le dos. En outre, Me Madicke Niang a promis aux Sénégalais, la suppression des institutions inutiles comme le Haut conseil des collectivités locales, le Haut conseil du dialogue social sans compter le Conseil économique social et environnemental.
Très satisfait de la prestation de ses militants, Madické Niang a dit qu’il peut ne plus faire campagne car sûr de remporter la victoire. Le boulevard Ndoyenne de Mbacké était trop exiguë pour recevoir le monde fou venu assister au meeting d’ouverture de la coalition Madické 2019. En effet en dépit de la présence du candidat sortant à l’autre bout de la même ville, le meeting de Madické Niang a refusé du monde. Ils sont venus de tous les coins et recoins de Touba et de Mbacké. La seule fausse note qu’on pourrait reprocher à Madicke serait sa présence tardive sur les lieux occasionnant le départ de beaucoup de militants.
Revigoré par cette foule excitée qui scandait son nom, le candidat de la coalition Madicke 2019 a commencé par fustiger les méthodes peu orthodoxes du régime de Macky Sall. «Avec Macky Sall, l’intérêt personnel est privilégié au détriment du général. On ne reconnait plus les valeurs du pays de Cheikh Ahmadou Bamba, Mame Cheikh El hadj Malick et de tous les chefs religieux...
C’est un Sénégal ou tout le monde s’interroge. Les valeurs sont piétinées et les sénégalais souffrent dans leur chair» a-t-il révélé d’emblée. Il a en outre expliqué que beaucoup de sénégalais croient que Macky est derrière lui mais que ces derniers sachent que le candidat sortant ne peut pas le contenir. Madické Ninag a indiqué qu’une fois élu, il supprimera ces institutions inutiles et de réinvestir l’argent pour l’emploi et la formation des jeunes et des femmes. Devant une foule importante il a décidé de ne plus faire campagne et de rentrer car sûr de sa victoire.
VIDEO
L'OUVERTURE DE LA CAMPAGNE DU PUR
Le parti de l'unité et rassemblement a démarré sa campagne dans la banlieue
Youssouf Ba et Madeleine Diallo |
Publication 04/02/2019
L'émission GUEW BI, présentée par Abdoulaye CISSE, recevait ce dimanche 03 février 2019, Cheikh Tidiane DIEYE, porte-parole "SONKO Président" et fondateur de la plateforme "Avenir Sénégal bi nu beuug" qui faisait face à Mamadou Ndione porte-parole de la coalition Benno Bokk Yaakar du candidat Macky SALL.
SONKO DEVOILE SES TROIS AXES EN CAS DE VICTOIRE
L’industrialisation, l’impôt, les ressources naturelles et la réduction du train de vie de l’Etat seront les quatre chantiers que le candidat Ousmane Sonko engagera en priorité sitôt élu, au soir du 24 février 2019.
C’est un Ousmane Sonko d’attaque hier, dimanche 3 février, à l’occasion de l’ouverture de la campagne électorale. Pour espérer surmonter les difficultés qui ébranlent le pays, le candidat de la coalition Sonko Président veut mettre fin au règne de « cette oligarchie politique qui s’est accaparée de toutes les ressources avec un niveau de corruption jamais égalé ».
D’emblée, l’ancien inspecteur des impôts et domaines se veut clair : « l’enjeu de cette élection présidentielle est la réappropriation de notre souveraineté nationale ». En voulant restaurer ce qu’il qualifie de dignité nationale, Ousmane Sonko compte s’appuyer sur trois axes fondamentaux. Dans son programme, il parle d’un « impératif d’industrialiser ce pays, notamment la revitalisation des vallées fossiles, l’encadrement du monde paysan et une réforme foncière et agraire audacieuse pour l’autonomie des agriculteurs ».
En plus du secteur de la pêche, Ousmane Sonko envisage de s’attaquer évidemment au secteur de l’éducation pour une école de l’égalité des chances, de la santé avec le système de prévoyance sociale, des ressources halieutiques, du tourisme, la décentralisation. Alors comment compte-t-il mobiliser les fonds pour amener le Sénégal sur les rampes de l’émergence. Loin, dit-il, du discours politique, le candidat Sonko va s’appuyer sur l’impôt : « Nous allons réduire l’impôt sur les sociétés de 30% à 23%. Nous avons observé que le régime fiscal sénégalais a laissé des pans importants, notamment les exonérations de certaines multinationales. Un système fiscal performant pour financer nos programmes », soutient-il.
Ressources naturelles : renégocier tous les contrats
Toujours dans sa dynamique de mobilisation des ressources pour financer son programme ambitieux, Ousmane Sonko est revenu sur la question relative aux ressources naturelles dont sa gestion, croit-il, doit prendre en charge les conditions de vie des Sénégalais. Pour ce faire, Ousmane Sonko se veut clair : « nous allons renégocier tous les contrats ou bien nationaliser la gestion de nos ressources naturelles ». Dans son programme « Jotna », l’ancien secrétaire général du Syndicat autonome des agents des impôts et domaines s’engage à la réduction du train de vie de l’Etat s’il est élu. La coalition Sonko Président, rappelons-le, a sillonné Dakar et ses environs en prenant départ sur la Vdn passant par Ngor, Ouakam, Colobane avant de tenir un meeting au rond-point du boulevard Général De Gaulle.