Campagne électorale : Communion entre Sonko et les étudiants de l’UCAD
PAR SAXEWAR DIAGNE
MACKY ET L'OPPOSITION TÉTANISÉS PAR WADE
EXCLUSIF SENEPLUS - L'arrivée de l'ouragan Wade ce jeudi à Dakar apporte un bémol à l'agitation dans toutes les écuries politiques - Le Pape du Sopi entame son dernier chemin de croix - Va-t-il arriver à paralyser le processus électoral ?
Boycotter ? Non. Paralyser ? Peut-être. En débarquant à Dakar le 7 février 2019, l'ancien président de la République Abdoulaye Wade a un objectif bien précis : créer un rapport de forces sur le terrain pour simplement empêcher la tenue de l'élection présidentielle prévue pour le 24 février 2019.
Du coup, cela met les états-majors des partis politiques dans l'expectative ne sachant pas sur quel pied Wade va faire danser le pays. Chez Ousmane Sonko comme chez Idrissa Seck, l'incertitude s'épaissit. En privé, avec un brin d'angoisse, ils admettent : "notre stratégie d'alliance est suspendue en plein vol parce que nous attendons l'arrivée de Wade qui veut saboter les élections".
Le choix du mot "saboter" n'est pas fortuit. Il met à nu la faiblesse de l'opposition. Elle n'est pas en mesure de créer une dynamique qui ne serait pas éventuellement contredite par celle que Wade imposera à partir du 7 février.
Les deux principaux réceptacles d'alliances dans l'opposition sont aux aguets. Ces deux pôles se structurent autour d'Idrissa Seck et d'Ousmane Sonko. Le premier représente la continuité de la culture politique que l'on connait depuis l'indépendance et le second tient un discours qui promet une véritable rupture d'avec les orientations traditionnelles de la classe politique qui a été jusque-là aux affaires dans le pays.
Idy, c'est l'homme des formules qui frappent. C'est le communicateur hors pair. C'est le tribun. C'est l'homme de la parole. C'est aussi le porteur d'une ambition sans limite qui s'exprime sur le champ politique sénégalais depuis une trentaine d'années.
Mais Idy, c'est aussi celui qui, il y a encore peu, faisait peur. Son goût de la manipulation par le verbe, par les silences, par la religion, par le goût de l'énigme, a fait de lui, depuis quelques années, un marginal parmi les prétendants sérieux à la magistrature suprême. Plus que la forme et le style, c'est aussi ce que de nombreux camarades de partis, collègues, amis et autres appellent son "sectarisme" qui ne le fait pas apparaître comme un homme de ralliement ou un leader de consensus.
Sa garde rapprochée politique est toujours minimale. Il s'entoure de fidèles et ignore les autres. Plus qu'ignorer les autres, il les tient à distance. Ces tendances sont apparues au grand jour en particulier pendant la période où il a été Premier ministre de Wade.
Sonko, lui, c'est l'homme neuf. C'est un néophyte de la politique. C'est aussi le martyre qui a subi aux yeux de nombreux Sénégalais, une injustice personnellement orchestrée par le président Macky Sall. C'est l'homme du parler vrai, c'est le chantre de la bonne gouvernance, cette aspiration populaire, qu'aucun autre politicien ne cherche à prendre en charge.
Mais Sonko c'est aussi l'homme du "je". Ce novice de la politique qui, dit-on, se vante d'écrire tout seul un programme politique en quelques jours. C'est lui qui n'écoute pas ses plus proches collaborateurs. La brume qui entoure ses choix de vie personnels interpellent, voire même raidissent une partie de l'élite intellectuelle du pays.
De l'autre côté de la confrontation électorale, le président sortant. C'est celui qui a les moyens d'attirer à lui tous les adeptes de la culture de la politique alimentaire. C'est celui qui a tant appris à l'école de la ruse de Wade, le diombor. C'est celui qui a su tisser sa toile en 2012 et sortir du bois sans que l'on ne le voit venir.
Mais Macky, c'est aussi l'homme du wax waxet. C'est l'homme qui a promis la bonne gouvernance et qui semble faire pire que tous ses prédécesseurs en matière de mal gouvernance. C'est l'homme qui a instauré au Sénégal une violence d'Etat sans précédent. C'est l'homme de la manipulation des institutions, de la Justice et du compas moral des serviteurs de l'Etat. C'est celui qui a transformé l'incurie des siens et un bon nombre de contre-valeurs en référence de ce qui est acceptable en politique.
Il apparaît à de nombreux observateurs avertis de la vie politique sénégalaise que Macky Sall n'a pas l'intention de perdre cette élection, ni même d'accepter une éventuelle défaite. Son équation semble être : "je gagne ou je gagne". Tout comme ses adversaires de l'opposition, Macky n'a pas de plan B. Son seul plan est la victoire à tout prix.
Cette posture radicale de Macky est encouragée par les évènements électoraux congolais. Un président arrive à prendre fonction alors qu'il y a un consensus national et international sur le fait que les résultats des votes indiquent clairement qu'il a été largement battu au deuxième tour par son adversaire. Macky qui a une aversion du risque, entend d'une manière ou d'une autre, passer dès le premier tour. Son slogan électoral sur ce point n'est pas moins qu'une intention, c'est un objectif à atteindre par tous les moyens.
Que va-t-il se passer ces prochains jours ? Une meilleure question serait peut-être qu'est ce qui pourrait se passer dans les prochains jours, ou encore les prochaines semaines, en dehors bien entendu d'une insurrection ou d'un chaos généralisé dont les conséquences par nature sont imprévisibles ?
Deux types de réponses sont possibles.
Le plan Wade-Khalifa d'empêchement de l'élection non seulement fonctionne, mais bloque le pays. Une sorte de Conseil national provisoire ou tout simplement un cadre national de concertation est créé pour négocier un consensus de sortie de crise. Il va de soi que ces négociations devront aboutir principalement, selon le rapport de forces sur le terrain, à une amnistie en particulier de Karim et Khalifa pour leur permettre de se présenter à une élection qui se tiendra quelques semaines ou mois plus tard.
Le plan Wade d'empêchement mis en œuvre en partenariat avec Khalifa Sall ne réussit pas à une dizaine de jours de la date de l'élection. Que se passe-t-il ?
Le boycott de l'élection n'étant pas une option, ni pour Wade, ni pour Khalifa, il reste le soutien actif à l'un des deux principaux candidats de l'opposition. En effet, il ne semble pas faire de doute que si la stratégie de l'empêchement n'est pas un succès, Wade comme Khalifa appelleront à voter soit pour Idy, soit pour Sonko. S'ils le font et décident ensemble du candidat à soutenir, il n'est pas irraisonnable de penser que ce candidat pourrait l'emporter dès le premier tour. Mais pour sûr, un deuxième tour qui sera certainement fatal à Macky s'imposera. C'est en cela que la stratégie d'empêchement de Wade peut être considérée comme relevant d'un certain génie politique. Si elle est efficace, alors toutes les cartes sont rebattues et il n'y a pratiquement aucune chance pour Macky de se relever d'une telle épreuve. En cas d’échec,, elle crée les conditions pour un soutien concerté avec Khalifa au bénéfice d'Idy ou de Sonko,
L'avenir politique du Sénégal se joue aujourd'hui sur deux questions : 1) La stratégie d'empêchement de Wade va-t-elle marcher ? 2) Si elle ne marche pas, l'alliance Wade-Khalifa va-t-elle soutenir le même candidat ? Si la réalité du terrain apporte une réponse positive à l'une de ces deux questions, il apparaît que nous sommes peut-être en train de vivre les dernières semaines du régime Macky Sall.
Un regard lucide sur le monde tel qu'il est nous rappelle que le futur ne ressemble pratiquement jamais aux prédictions. De ce fait, revient toujours la question lancinante et angoissante : mais où va donc le Sénégal ?
EXCLUSIF SENEPLUS - Les étudiants de la localité ont décidé d’être les acteurs de leur propre destin, à travers le lancement de M2S, un mouvement axé sur le développement à la base
Madeleine Diallo et Youssouf Ba |
Publication 03/02/2019
A quelques heures de l’ouverture de la campagne électorale, les étudiants de la région de Sédhiou lancent le "Mouvement Servir Sédhiou" parrainé par le marabout Yankoba Kambaye, plus connu sous le sobriquet de Djantal Mara. Considérant que les politiciens n’en ont que pour leurs intérêts, les camarades de Cheikh B. Badji refusent d’être manipulés et décident d’être les acteurs du développement de leur localité.
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OBJECTION AVEC MOCTAR BA
Le président de l'Association Nouveau Monde et de la (Plateforme pour l'Environnement et la Réappropriation du Littoral, est au micro de Baye Omar Gueye de Sud Fm
Moctar Ba, président de l'Association Nouveau Monde et de la Perl (Plateforme pour l'Environnement et la Réappropriation du Littoral) est au micro de Baye Omar Gueye de Sud Fm dans l'émission dominicale Objection.
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MULTIPLE PHOTOS
LA CAMPAGNE DÉMARRE SANS EAU
EXCLUSIF SENEPLUS - Dakar enregistre depuis samedi, une pénurie d'eau potable - Une situation handicapante pour les populations qui crient leur désarroi - VIDÉO EN WOLOF
Babacar Sadikh Sall et Youssouf Ba |
Publication 03/02/2019
La campagne présidentielle démarre sans eau dans la capitale sénégalaise. Dakar enregistre depuis samedi une pénurie en eau potable. Une situation que les populations qui peinent à trouver le liquide précieux malgré le dispositif mis en place par les autorités, dénoncent. "Les politiciens ont d’autres priorités. Ils ne s’intéressent pas au quotidien des citoyens. J’ai l’impression que c’est le confort d’une minorité qui préoccupe le plus nos autorités’’, tonne Papa Ousmane.
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MAMADU JÀLLO AK BUBAKAR BÓRIS JÓOB
KAN MOOY…MAKI SÀLL ?
TEXTE EN WOLOF - Awaskan, bala moo tànn njiitam, war naa seet bu baax jikkoom, seetaat ko, xam mooy kan. Looloo waral Lu defu waxu, seen yéenekaay ci kàllaamay Kocc, jóg ngir jagleel wutaakon yi ay xët yuy fésal seen jaar-jaar ak seeni naal ñeel réew mi
Awaskan, bala moo tànn njiitam, war naa seet bu baax jikkoom, seetaat ko, xam mooy kan. Looloo waral Lu defu waxu, seen yéenekaay ci kàllaamay Kocc, jóg ngir jagleel wutaakon yi ay xët yuy fésal seen jaar-jaar ak seeni naal ñeel réew mi. Maanaam, li yitteel Lu defu waxu moo di xamal leen ñan ñooy dëgg-dëgg ñooñiy wër réew miy soow, te miir bu seeni ndaw gis taf fay nataal yu leen di màndargaal. Ndax, ku taxaw ne mën ngaa saafara jàngoro yi askan wiy jànkoonteel, warees na yëdduy mbiram. Li nu ko dugge, nag, du lenn lu-dul jox askan wiy tegtal ngir mu tànn ki mu yaakaar ne moo gën ci Senegaal.
Bu ko defee, nan tàmbaleek Maki Sàll, njiitu réew mi bëgg ñu falaat ko.
Ciatum 2000 la askanu Senegaal folli Abdu Juuf, fal Ablaay Wàdd. Ñu teg ci fukki at ak ñaar, mu doyal sëkk ci ‘’Góor-gi’’, dàq ko, Maki Sàll daldi toog ci jal bi. Ñépp am yaakaar ju réy ci moom, ndax guléet nu amoon njiit lu juddu fekk réew mi moom boppam ba noppi.
Maki Sàll digewul yem ci. Daanaka dafa waatoon ni dina indiy coppite yuy jëme sunu gaal gi kanam. Te ginnaaw xamoon na ne danoo xobe lool ci demokaraasi, sopp lépp lu koy dëgëral, foofu la doore. Moo ko taxoon a giñ ne dina wàññi moomante yi ci boppu réew mi, jële leen ci juróom-ñaari at yemale leen ci juróomi at doŋŋ te, ku xas ba moome ñaari yoon, dootoo mën a toogaat ci jal bi. Waaye yàggul dara mu tàmbalee indiy tànki bukki, daldi ne, aa, man kat sama yéene rekk laa waxoon, waaye këru-àttekaay gi gën a kowe ci Senegaal nee na du ci dal, fàww ma matal juróom-ñaari at yi, ñu door a seet naka lañuy def. Kon mu mel ni Maki Sàll dafa noo bëggoon a gëmloo ne amoon na lool naqar ci li ko yoon mayul mu wàññi màndaam bu njëkk bi. Loolu yabaate lay nirool. Fi mu ne nii, benn weer kesee ko ci dese te talul dara lu-dul faluwaat. Gaa, def sa kemtalaayu-kàttanam ngir ñu sànnil lay kàrt, dara aayu ci waaye laaj bi am solo dëgg mooy : ndax askan wi doyal na ci nguuru Makeem déet ?
Dinan ci jéem a tontu.
Bi Senegaal moomee boppam ba ñu teg ci benn at la Aamadu Abdul Sàll ak Kumba Timbo am doom ju góor ca Fatig ; bés ba delsi, ñu ngénte ko, tudde ko Maki Sàll. Niñ ko waxe sànq, li ko wutaleek Seŋoor ak Abdu Juuf ak Abdulaay Wàdd, moo di ne moom rekk a fi nekkagum njiit lu fekkewul jamonoy nootaange Tubaab yi. Warees na cee yokk leneen lu am solo : ci réew mii doŋŋ la mës a jànge ba ni mu génne iniwérsite Ndakaaru ak lijaasa biy biral ne ku xam-xamam màcc la ci mbirum petorol ak yu ni deme.
Ku say way-jur néewoon lool doole, nga ñefe ba réewum lëmm ne la yaa nu doy, dénk la boppam, bu la neexee nga ndamoo ko. Kon, Maki mënoon naa janook goney Senegaal ni leen : “Sama pàppa ak sama yaay amuñu woon alal, bokkuuñu woon ci yax yu réy yi wànte teewumaa fas jom, di jàng ba toog fi ma toog tey jii ! Defleen ni man !“ Su doxale woon noonu, dina doon royukaay. Waaye Buur, ci ñi la gën a jege, fàww mu am ciy dunguru yu lay dëkkee jay, di la wax yoo xam ni ñoom sax gëmuñu ko. Ñooñuy jag-jagal jaar-jaaru Maki Sàll, di ko jekk-jekkal, bés ba muy daanu lañ koy jàmbu, wuti keneen ku ñu nax. Jaamuwuñu Maki Sàll, seen soxla lañuy jaamu te su loolu dakkoon ci réew mi dina ci baax.
Maki teel naa dugg ci làngu pólitig gi. Ànd-Jëf bu Làndiŋ Sawane la njëkk a bokk, ba mu newee Iniwérsite bu Ndakaaru. Toogu fa lu yàgg, nag. Ci gis-gisam, Ànd-Jëf du woon pàrti buy daaneeli bés PS. Moo ko taxoon jël kàrtu PDS. Def na fukki at ak juróom ci pàrti boobu nga xam ni Ablaay Wàdd a fa doon Buur di fa Bummi.
Ñi nekkandoo woon ak moom PDS nee ñu Maki gone gu teey la woon, yem fuñ ko yemloo, dégg ndigal te kenn mësu koo dégg mu wax lu ëpp. Bariwul woon wax sax, faf. Wàdd seetlu pas-pasam, daldi ko teg ci boppu kurélu kàngami PDS yi, muy leeral naali pàrti bi, ñu daan ko séen it léeg-léeg tele muy dàggasanteek ñoomin Abdulaay Wilaan ak waa PS yi mu àndal tey, ñu neexoo lool, ndeysaan.
Bi PS daanoo ci atum 2000, “Góor-gi” woolu Maki, teg ko ci wetam. Ci diggante 2000 ak 2008, Petrosen la ko njëkk a dénk ba noppi boole ko ci ñaari gornmaaam, soog koo def Njiitu-jawriñi réew mi. Atum 2007 la Wàdd doon wut ñaareelu màndaa. Booba fekk na mook doom ji, Karim Maysa Wàdd, ñu def fiy njaaxum yu kenn xamul nañu tollu, réew mi jéppi leen, ñépp ne Wàdd jeexal na tàkk, su yëf yi jaaree ci yoon day daanu. Mu wóolooti Maki Sàll, ne ko jiiteel sama kàmpaañ. Maki jig lool Ablaay Wàdd ndax ba tey jii kenn mënul a wax fan la “Góor-gi” jaar ba faluwaaat ci sumb bu jëkk bi !
Joŋante tànneefu dipite yi ñëw, PDS yépp topp ci ginnaaw Maki Sàll, pàrti bi daldi amaat ndam, moom ci boppam ñu fal ko njiitu Péncum réew mi.
Waaye yàggul dara ndombog-tànk googu indil koy jafe-jafe yu jéggi dayo. Ndax bés ba mu jaaxaanee “Place Soweto” ne na ko Karim Wàdd wuyusi, wax dipite yi fan la dugal xaalis biñ jagleeloon ndajem OCI mi fi amoon jamono jooju, la Wàdd mer ba funki, ne kii ndax yaramam neex na, sama doom man, Karim Maysa Wàdd mi nga xam ne Senegaal ba Senegaal daj moo fi gën a xereñ, ëpp fi xam-xam ! Booy seet, keroog la diggante Maki Sàll ak Ablaay Wàdd tàmbalee yàqu ba sunu jonni-Yàllay-tey jii. Noonu la ko “Góor-gi” jëlee ci boppu Péncum réew mi ba noppi dàq ko PDS.
Li nu xamoon ci pólitigu Senegaal, nag, moo di ne boo deewee ba ñu suul la, fa ngay doxe ñu fàtte la ba fàww. Moonte, ak lu mu metti-metti woon, Maki Sàll fexe na ba dëkk Ablaay Wàdd, daan ko jéll bu amul benn werante, wuutu ko ci jal bi.
Naka la def ba dekki, delsi, di jiite tey réew mi ? Ay ñoñi Màkee ngiy wër réew miy yéemu ci xelam, naan ni ngeen koy gis muy patt-pattaaral, njàccaar dëgg la, moo fi gën a xam li mu bëgg, xam it naka lay def ba jot ci. Ñu ngi naan tamit laata muy sóobu ci pólitig bi, dafa wër Senegaal, waxtaan ak askan wi, xam soxlay ñépp, soog a dige ay paj.
Loolu, de, lay nitam di wax. Wànte ndax kàddu yooyu yenu nañu maanaa ?
Bunu kenn jéem a gëmloo ne doomu Aamadu Abdul ak Kumba Timbo jee ëpp xel ci réew mi. Déedéet. Maki Sàll nitu neen la, kenn la fi ëppul xel. Ku gis ni muy doxale ak i noonam — tëj ràpp ci kaso bi Karim Wàdd ak Xalifa Abaabakar Sàll — dinga njort ne du nit ku wóolu lool boppam. Janoo na tamit ak réew mi di tagg Tubaab yi ñu daan beral loxo, nee na, di ñamal sunuy soldaar ay “desserts”, di ko xañ yeneen doomi-Afrig yépp. Lii rusluwul ? Fekki na fi yit ay naataangoom Kigali, ñu laaj ku ci nekk su ko Yàlla mayoon xam-xam ban jumtukaay lay njëkk a sàkk ngir jëmale Afrig kanam. Ku fàttaliku li mu tontu keroog, fàww nga xaw cee am kersa…
Dëgg la, ku Yàlla mayul tuuti xel ak fulla ju mat sëkk doo jiiteji mukk lu tollu nim réew. Wànte am na leneen lees war a sóorale ci réew mu mel ni Senegaal.
Loolu lan la ?
Ay nooni Maki Sàll dinañuy wax ne Tubaab yee ko seetlu bu baax, xam ne kii amul dara lu muy bañ, luñ ko sant dina ko def, ñu daldi koy dooleel, jàpple ko ba mu falu. Du ñàkk mu am ñu ni nu : “Déggal ma ñii rekk ! Yéen a gën a ñeme Yàlla ! Ndax ba muy am yéen a ko fekke ?” Ku mu neex nga gise noonu mbir mi wànte pólitig, li ci ëpp solo, buy am ku ci bokkul doo ko fekke ! Te sax, ñaari firndee ngi yuy dëggal tuuma jooju. Bi ci njëkk moo di ne Frãs, réew yi mu tegoon loxo ci Afrig yépp, amu ci benn bu mu may foo yakkee sa nàkk. Tey la leen gën a sonal, tënk leen ba yëngu sax të leen. Li Pari tàmm a def mooy tabb njiit ciy nitam, nga doon ag xuusmaañàppam, mu yolomal buumu njaam gi nag, ngay tooyal ceebu Frãs, waaye booy féqu, nar koo rëcc mu daldi lay tam dëmm, sàkkal la pexe. Ku weddi lii, laajal Sànkaraak ñeneen ak ñeneen. Ñaareelu firnde bi moo di ne bi Maki Sàll faloo ci atum 2012 ba tey, deful lu-dul ràcc jemale ci kanamu Tubaab yi. Ñépp a ngi ciy teg seen bët. Muy Eiffage, di Auchan, di Orange, di Bolloré, di Total ak Alstom, suñ fi nekkoon di lim sosete Tugal yiy manq deretu askan wi, duñ fi jóge tey. Ku mu neex, ku mu naqadi, ñooy teg ndawal ci réew mi, sunu koom-koom a ngi ci seeni loxo.
Nee ñu Maki bariwul wax, day jëf : waaye am na nu, soo koy jëfe, looy doyeeti wax ? Moom daal, wax ji yépp lii rekk la : Maki Sàll ak Tubaab yee bokk mbuus te li tee Senegaal jëm kanam, loolu ci la. Ku yéene sam réew li gën ci moom, doo ko wànteer ay doxandéem.
Waaye kenn du ni Maki defu fi dara.
2012–2019 : juróom ñaari at yi mu toog ci jal bi, yeggali na liggéey yu bari yu Ablaay Wàdd sumboon. Xanaa rekk ni mu leen yàkkamtee sottal ngir am lu mu bàkkoo ci kàmpaañ bi ñuy waajal, moo xaw a teey xel. Moom mi ñu naan ku ànd ak sagoom la, xéy-na bu teeylu woon tuuti, doon na woyofal njëgu TER bi ak bu ótórut beek peyaas bi. Mbirum njëg li, lu am soloo, ndax xaw naa tiital ñi seen xam-xam màcc ci koom-koom. Nee ñu xaalis bu dul jeex la Maki leb bitim-réew dugal ko ci TER beek yeneen yi muy jébbal askan wi fan yii. Ci loolu sax la waa Bennoo Bokk Yaakaar di sukkandiku naan Senegaal tegu na, ni oto rawante yu gaaw yooyu, ci yoonu yokkute, yànj ba dee, di def fiiw ! fiiw ! rekk.
Amaana koomu réew mi am tan waaye mel na ni yëf yi dañoo féete boor. Leneen lu ñépp di teg seen bët, moo di ne mbokki Maki Sàll yeek ñi koy jàppale, waxuñu dara, seen ceeb a ngi niin. Waaw, ndax mënees na tudde lii yokkute dëggëntaan ? Noo yey laaj loolu ndax muy loppitaan yi di lekool yi, benn doxu ci : ku sa loxo jotul sa ginnaaw — te ñooñoo ëpp ci Senegaal — soo feebaree doo faju te sam njàng du sori.
Fi mu ne nii, Usmaan Sónko, Idirisaa Sekk, Isaa Sàll ak Madike Ñaŋ a ngi koy waaj a song. Xam ni mbir miy mujje jafe na. Li ñu war a fàttaliku rekk moo di ne Maki Sàll du neex a déjjati. Laata ñuy agsi fii tey, tas na ñaari pàrti yi fi ëppoon doole, PS ak PDS. Leneen yitteelu ko lu dul amaat beneen màndaa bu juróomi at. Loolu rekk a tax muy wër réew miy jébbale ay pom, ay saxaar ak i jàkka. Gone yaa ngi koy kókkali sax ci Facebook, naan alkaati Ndakaaru yi tey ku ñu gis ngay dawal oto bu bees ñu laaj la ndax Maki « inaugurer » na ko, soo leen nee déedéet ñu ni la taxaweel wet, mu ngi ci yoon wiy ñëw ! Am na yit ñu koy méngaleek Maxuréeja Géy mi doon yaakaar « màndaa » moom tamit ba taxoon koy leb xaalis bu bare di ndaataatallax. Wànte ci filmu Usmaan Sémbéen bi, Maxuréeja rekk la àddinaam di mujjee yàqu-yaxeet. « Màndaawu » 2019 bii moom, du ñàkk réewum lëmm la nar a salfaañe. Mel na ni Maki Sàll a ngi tayle ëllëgu goney Senegaal ngir rekk ga1ddu ndam li bésub 24 féewaryee bii ñuy séentu…
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ON NE PEUT PAS CONTINUER COMME ÇA
EXCLUSIF SENEPLUS #Enjeux2019 - Mamadou Ndoye préconise un changement systémique dans la gestion publique de manière à permettre aux citoyens de mieux influer sur les choix opérés par les gouvernants
Omar Niane et Madeleine Diallo |
Publication 03/02/2019
#Enjeux2019 - Les enjeux auxquels le Sénégal doit faire face dépassent le seul cadre électoral, selon Mamadou Ndoye. Pour l'ancien ministre, il s'agit aussi bien d'enjeux économiques, culturels, que sociétaux. Mais le plus important concerne le changement dans le fonctionnement du régime politique actuel, insiste-t-il.
‘’On ne peut pas continuer à laisser un homme tout seul décider de tout dans ce pays. Il faut l’émergence d’une citoyenneté nouvelle qui va permettre de poser les problèmes réels des populations’’, soutient-il.