Dakar, 2 fév (APS) - Edouard Mendy, le gardien sénégalais de Reims (élite française), se trouve partagé pour la suite de sa carrière, entre la France et la Premier League anglaise, le championnat de sa préférence lors qu’il était plus jeune.
"Plus jeune, j’étais vraiment attiré par l’Angleterre mais le championnat de France me plaît beaucoup maintenant", a-t-il dit dans un entretien publié par le quotidien français Le Parisien, en perspective du match devant opposer ce samedi Reims à Marseille.
Le gardien de Reims, auteur d’une grande saison avec son club actuel, avait été sorti du chômage par le club phocéen qui lui avait fait signer un contrat amateur en 2015.
Le portier sénégalais, qui a joué son premier match avec les Lions en novembre dernier contre la Guinée Equatoriale (1-0), en éliminatoires de la CAN 2019, occupait en octobre dernier la première place du classement des gardiens des cinq meilleurs championnats en Europe après un 9-ème clean sheet (match sans encaisser de but lors d’un match de L1 contre l’OM).
Le gardien sénégalais, arrivé en 2016 à Reims alors en Ligue 2 française après un an passé avec la réserve de l’OM, se verrait bien "rejoindre un club français qui joue la coupe d’Europe avant de partir à l’étranger".
A 26 ans, pour sa première saison dans l’élite française, Edouard Mendy est considéré comme l’un des meilleurs spécialistes à son poste.
Il vient de prolonger de deux ans avec Reims et se trouverait dans le viseur des cadors en France et dans des clubs des grandes ligues en Europe.
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« POURQUOI NOUS N'AVONS PAS CHOISI OUSMANE SONKO »
Capitaine Dièye était partagé entre deux choix: Ousmane Sonko ou Idrissa Seck. La rencontre de ce dernier avec l’ancien officier rebelle de l’armée a fait naître des rumeurs sur la possible entente des deux hommes politiques.
En effet, Mamadou Dièye a été reçu il y a quelques jours par « Ndamal Kadior ». Ce qui lui a certainement poussé à porté son choix sur Idrissa Seck au détriment de Ousmane Sonko.
Mamadou Dièye a tenu un point de presse aujourd’hui et a officiellement annoncé son soutien au leader de Rewmi.
Après Karim Wade, Malick Gackou, c’est au tour du capitaine Mamadou Dieye de soutenir Idrissa Seck qui a une solide base pour espérer remporter l’élection présidentielle 2019.
PAR DEMBA MOUSSA DEMBELE
POUR UNE ALTERNATIVE À LA POLITIQUE ÉCONOMIQUE
EXCLUSIF SENEPLUS #Enjeux2019 - Le changement de paradigme devrait s’appuyer sur le contrôle de certains secteurs clés par l’Etat, la promotion du secteur privé national, la priorité à la coopération intra-africaine et Sud-Sud
#Enjeux2019 – Le candidat Macky Sall avait fait campagne sur la base d’un programme appelé « Yoonu Yokute ». Près de deux ans après, ce programme fut remplacé par le Plan Sénégal émergent (PSE). La genèse de ce Plan avait suscité beaucoup de polémiques, à cause notamment de l’accusation selon laquelle il aurait été conçu par des cabinets internationaux de consultance, comme le cabinet McKinsey. Les polémiques avaient été également alimentées par ce que des critiques avaient appelé la mauvaise qualité du premier document. Tout cela a contraint le régime à revoir sa copie, en impliquant des nationaux dans la réécriture de la deuxième mouture du PSE.
Selon le gouvernement, le programme d’actions prioritaires (PAP) du PSE nécessiterait un financement de 10 000 milliards de francs CFA ou 10 trillions (en fait 9685,6 milliards CFA). Le financement acquis est de 5737,6 milliards (59,2%), avec un gap à rechercher de 2964 milliards. L’Etat du Sénégal devait mobiliser des ressources internes à hauteur de 3218,6 milliards CFA, les « partenaires » 2056 milliards et le privé 463 milliards (8,1%).
Les sociétés françaises se sont taillées la part du lion, dans les secteurs des télécommunications ; des BTP ; des banques et assurances ; du transport & de la logistique ; de la grande distribution ; des mines et hydrocarbures ; de l’énergie & de l’eau. Dans ces secteurs, on retrouve des noms, comme France Télécoms, Orange, Eiffage, Bolloré, Société Générale, BNP-Paribas, AXA, Auchan, Carrefour, Total, etc. Elles seront bientôt rejointes par Suez dans le secteur de l’eau.
Ce n’est dès lors pas étonnant que les sociétés françaises assurent l’essentiel des investissements étrangers effectués au Sénégal. Selon l’ambassadeur de France, M. Christophe Bigot, en 2015, 75% des investissements étrangers au Sénégal ont été effectués par des sociétés françaises. Pour la même année, le stock des investissements français s’élevait à 2 202 millions d’euros soit 1431,3 milliards de francs CFA. Toujours en 2015, il y avait au Sénégal quelque 90 entreprises françaises, avec un chiffre d’affaires de 2 373 millions d’euros soit 1542,5 milliards de F CFA.
- Absence de stratégie d’industrialisation -
L’absence de stratégie de politique industrielle cohérente et bien pensée est d’ailleurs reconnue par le président Macky Sall, puisqu’il dit que l’industrialisation ferait partie de ses « cinq grandes initiatives » pour la deuxième phase du PSE. Donc, il lui aura fallu sept ans pour ouvrir les yeux et il pense que s’il est réélu, il pourrait rattraper le temps perdu. L’on se demande comment peut-on parler « d’émergence » sans industrialisation ? Ce manque de vision explique en partie le manque de patriotisme économique et de politique de préférence nationale du gouvernement de Macky Sall. En effet, l’industrialisation du Sénégal passe par le soutien aux petites et moyennes entreprises (PME) qui constituent 97% du tissu industriel du pays, selon les statistiques officielles. Or ces PME sont marginalisées dans les programmes de l’Etat et ont du mal à accéder aux crédits bancaires, comme le reconnaît le récent « Forum de la PME sénégalaise », organisé par le ministère du Commerce et en charge des PME et l’agence nationale de la BCEAO.
La marginalisation des PME est aggravée par l’accumulation d’une importante dette intérieure de l’Etat et de ses démembrements due aux entreprises nationales. Une dette estimée à plus de 400 milliards de francs CFA, dont 150 milliards pour les entreprises membres du CNP sénégalais, selon son président Baïdy Agne, lors d’une interview le 18 juillet 2018. Et pourtant, le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ, affirme que l’Etat est « liquide » avec plus de 700 milliards déposés à la BCEAO. Après avoir nié pendant longtemps l’existence de « tensions de trésorerie », il a été obligé de le reconnaître, quand la mission du FMI l’a souligné lors de son dernier passage au Sénégal.
- Echec de la politique de l’emploi -
Selon Macky Sall, « après quatre ans de mise en œuvre du PSE les performances de l’économie sénégalaise se sont nettement améliorées ; le taux de croissance, en progrès constant, est passé de 4,6 %, en 2014, à 6,8 % à la fin de l’année 2017 avec une perspective de 7 % en 2018 ». Mais ces taux ont un impact quasi-nul sur les conditions de vie des populations, parce ce sont des sociétés étrangères qui sont les principaux porteurs de cette croissance. Cela explique l’échec des politiques de l’emploi et de lutte contre la pauvreté.
En 2016, les chiffres officiels indiquent que 15% de la population active est sans emploi, une situation qui affecte 6 jeunes sur 10 dans la catégorie des 15-34 ans. Le chômage chronique et l’absence de perspectives à court et moyen terme poussent de plus en plus de jeunes vers les chemins de l’émigration, légale ou « clandestine », au péril de leur vie.
Et pourtant, au cours du présent mandat, plusieurs programmes ont été essayés mais sans grand succès. Il y a eu l’encouragement à l’auto-emploi, surtout dans l’agriculture et les TIC. L’année 2016 avait été décrétée « année de l’emploi », par le Premier ministre. Le gouvernement avait lancé un projet sur « l’employabilité des jeunes », avec 37 milliards prévus à cet effet pour la formation de quelque 10 000 jeunes. En 2016, il y avait une prévision de création d’emploi à hauteur de 50 000 dans le secteur du tourisme (Le Soleil, 10 février 2016).
La réalité est que le président Macky Sall a lui-même admis - implicitement- l’échec de sa politique d’emploi des jeunes, lors de la présentation de son livre, en déclarant : « La politique de l’emploi des jeunes en particulier devra être le moteur de notre action, si nous avons la confiance des concitoyens le 24 février ». Mais pour cela, il assume que certaines conditions soient réunies, parmi lesquelles l’exploitation du pétrole et du gaz : « Nous pensons qu’en 2021-2022, avec l’arrivée du pétrole et du gaz en même temps, notre économie sera assez forte, autour de 9% » ou alors une croissance à « deux chiffres pour créer les conditions durables du plein emploi », a-t-il indiqué.
Mais il n’est pas évident que l’exploitation du pétrole et du gaz puisse beaucoup profiter aux Sénégalais et générer assez d’emplois pour assurer « le plein emploi » ! Avec les orientations du régime actuel, il y a de fortes chances que l’emploi des jeunes continuera de constituer « une bombe sociale », selon les propos d’un conseiller du Premier ministre. Une façon d’exprimer l’impuissance du régime de Macky Sall à régler ce problème !
L’échec des politiques et programmes précédents pour l’emploi des jeunes et l’urgence de trouver des palliatifs à l’approche de l’élection présidentielle ont poussé Macky Sall à lancer la Direction de l’entrepreneuriat rapide (DER). Mais le problème est que la DER coïncide avec la période électorale, ce qui soulève de légitimes soupçons d’un instrument destiné à acheter les consciences.
- Aggravation des inégalités et de la pauvreté -
Selon une étude du Consortium pour la recherche économique et sociale (CRES), le nombre de pauvres au Sénégal a augmentée de 500 000 personnes, passant de 6,3 millions en 2011 à 6,8 millions en 2016, soit un taux de pauvreté de 46,7%. L’étude souligne que dans les zones rurales, ce sont deux habitants sur trois qui sont pauvres (Le Quotidien, 7 avril 2017, page 5). Justement, dans ces zones, près d’un million de personnes étaient menacées par la faim, selon la FAO (EnQuête, 14 avril 2017, p.6).
Selon une étude de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD, en 2014, quelque 56% des ménages interrogés avaient la « perception » qu’ils étaient pauvres, selon le directeur de l’ANSD (L’Observateur, 20 février, 2016).
On constate ainsi que ces indicateurs de développement humain, entre 2012 et 2017, sont loin de ceux d’un pays qui va vers « l’émergence » ! Par exemple, en 2017, le Sénégal était 31e sur 53 pays africains, derrière la Mauritanie, Madagascar, le Bénin, le Rwanda, et même loin derrière le Cameroun, la Tanzanie, l’Angola, la Zambie, le Zimbabwe, etc.
L’alternative aux politiques actuelles passe par un changement de paradigme, qui devrait s’appuyer sur les trois piliers suivants : 1) le contrôle de certains secteurs-clés par l’Etat ; 2) la promotion du secteur privé national ; 3) la priorité à la coopération intra-africaine et Sud-Sud.
- Le rôle de l’Etat développementiste -
La faillite du système néolibéral, surtout après l’effondrement du fondamentalisme de marché consécutif à la crise financière internationale de 2008, a donné lieu à un retour en force de l’Etat comme acteur incontournable dans le processus de développement. L’Agenda 2063 de l’Union africaine assigne un rôle de premier plan aux Etats africains dans la réalisation des objectifs de cet Agenda. En outre, des institutions internationales, comme la Conférence des Nations-Unies pour le commerce et le développement (CNUCED) et la Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA) ont appelé au retour de la planification et à considérer l’Etat comme un agent actif du processus de développement. Au Sénégal, on a constaté un timide retour de l’Etat, avec la reprise de la SONACOS et le retour de la planification, incarnée par le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan.
Dans le changement de paradigme proposé, l’Etat devrait prendre sous son contrôle des secteurs considérés comme stratégiques, tels que les télécommunications, le réseau ferroviaire, le secteur des hydrocarbures et des mines, le secteur de l’énergie et de l’eau. Il devrait également procéder au retour des banques nationales de développement, dont la mission serait de mobiliser l’épargne interne et de la mettre au service du financement du développement. En effet, il est possible, par des politiques monétaires et fiscales appropriées, de mobiliser d’importantes ressources financières à l’interne, et d’atténuer ainsi le recours au financement extérieur, sous forme d’emprunts publics ou d’investissements directs étrangers.
Une meilleure mobilisation des ressources internes passe également par l’amélioration des recettes tirées de l’exploitation des ressources naturelles. Dans cette optique, le rôle de l’Etat sera de renégocier tous les accords signés avec les sociétés étrangères dans le sens d’une meilleure défense des intérêts du pays. Les redevances des sociétés minières et pétrolières peuvent augmenter de manière significative par une politique de défense rigoureuse des intérêts du pays et de respect des engagements pris par les investisseurs étrangers par un Etat au service du développement.
- Promotion du secteur privé national -
Parallèlement au développement de secteurs stratégiques sous le contrôle de l’Etat, celui-ci devrait mettre en place une politique cohérente de promotion d’un secteur privé national, dynamique, et diversifié. En effet, le secteur privé national est un des éléments indispensables au développement d’un pays. Par conséquent, l’Etat doit élaborer une stratégie d’industrialisation dans laquelle seront bien définis les rôles respectifs du secteur public et du privé national. Le grief récurrent de celui-ci est d’avoir été abandonné par l’Etat au profit d’entreprises étrangères, du fait du manque de patriotisme économique. Toutefois, le capital étranger aura un rôle à jouer à condition qu’il s’insère dans la stratégie indiquée ci-dessus.
La promotion du secteur privé national implique donc des politiques de soutien sur les plans économique et fiscal. Par exemple, il faudra impérativement allouer une part significative des marchés publics au secteur privé national, notamment aux PME, au nom de la préférence nationale. L’Etat doit également fournir des incitations fiscales à ce secteur et des mesures de soutien au niveau des banques destinées à lui faciliter l’accès au crédit.
En outre, l’Etat devrait accorder une protection ciblée au secteur privé contre la concurrence étrangère venant de pays qui eux-mêmes accordent de multiples formes de soutien à leurs entreprises. En observant la scène internationale, on constate justement les efforts déployés par les grandes puissances industrielles et commerciales pour défendre leurs entreprises. Les guerres commerciales déclenchées par les Etats-Unis contre la Chine, l’Union européenne et d’autres pays, en sont une illustration éloquente.
L’expérience des pays asiatiques en particulier a montré que leurs entreprises privées ne sont pas une génération spontanée. Elles sont le produit de politiques bien pensées et exécutées de manière soutenue par des Etats ayant une vision à moyen et long terme des objectifs à atteindre. Les leçons tirées de ces expériences devraient servir au Sénégal et aux autres pays africains dans la promotion de leurs secteurs privés.
- La coopération intra-africaine et Sud-Sud -
Les politiques esquissées ci-dessus, surtout celles relatives à l’industrialisation, doivent se comprendre dans le contexte plus large de l’intégration africaine et de la coopération Sud-Sud. En effet, dans le système mondial actuel, il serait illusoire pour un petit pays comme le Sénégal de vouloir développer un système industriel viable dans le cadre étroit du marché national. D’ailleurs, c’est cette étroitesse qui était l’une des causes principales de l’échec des tentatives durant les deux premières décennies des indépendances.
Le Sénégal fait partie de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui cherche à accélérer son intégration pour réunir les conditions d’un véritable développement basé sur la transformation domestique de ses ressources naturelles, par l’industrialisation. C’est dans cette optique que s’inscrit le processus de création d’une monnaie unique, à la place du franc CFA et des autres monnaies nationales en cours dans la région.
Par ailleurs, l’Union africaine a décidé d’accélérer l’intégration continentale, avec le lancement de la Zone de libre-échange continentale (ZLEC), en mars 2018.
C’est donc dans ce contexte régional et continental que le Sénégal devrait concevoir ses politiques économiques.
Dans le même temps, il devrait veiller à renforcer sa coopération avec d’autres pays du Sud, dans le contexte de la coopération Sud-Sud. Il y a certes des exemples, comme la coopération avec la Chine, la Turquie, l’Iran ou encore les pays du Moyen Orient. Mais ces relations doivent être rééquilibrées dans le sens d’une coopération gagnant-gagnant, et s’étendre à d’autres pays en Amérique latine et en Asie.
L’analyse du bilan des politiques économiques du régime sénégalais au cours des sept dernières années montre une nette domination du capital étranger et la marginalisation concomitante du secteur privé sénégalais. Cela est le résultat de l’absence d’une stratégie d’industrialisation et de manque de patriotisme économique.
Cela est également lié à la nature de classe du régime, dont le sommet est composé d’une bourgeoisie compradore dont les intérêts sont liés à ceux des investisseurs étrangers.
L’alternative réside dans l’adoption d’un nouveau paradigme, caractérisé par un rôle actif de l’Etat, comme véritable agent de développement, ayant sous son contrôle des secteurs-clés ; la promotion d’un secteur privé national dynamique et diversifié ; et le renforcement des relations intra-africaines et Sud-Sud.
Demba Moussa Dembélé est économiste/chercheur, président de l’Africaine de Recherche et de Coopération pour l’Appui au Développement Endogène (ARCADE), coorganisateur des « samedis de l’économie ». Il est co-auteur de "Sortir l’Afrique de la servitude monétaire. A qui profite le franc CFA ?", La Dispute, Paris, 2016 et auteur de "Contribution à la déconstruction des théories conventionnelles sur le développement de l’Afrique", Paris, L’Harmattan, 2015.
PLAIDOYER POUR L’INTÉGRATION DES ASP DANS LA FONCTION PUBLIQUE
"L’ASP est allée au-delà de ses missions’’, a estimé son directeur général Pape Khaly Niang, avant d’évoquer la possibilité de garder les ASP au sein des services de la fonction territoriale par exemple, qui sera prochainement mise en place au Sénégal.
Louga, 2 fév (APS) - Des autorités administratives de la région de Louga militent pour l’intégration des agents de sécurité de proximité (ASP) dans la fonction publique, compte tenu du "rôle indispensable" qu’ils jouent au sein des services administratifs de l’Etat.
"Le bilan est satisfaisant et dans toutes les interventions recueillies, ce sont des mots des remerciements à l’endroit des ASP. Leur objectif au départ était de faire face aux multiples défis sécuritaires tels que le vol de bétail, mais ils sont allés au-delà de leur fonction", a dit l’adjoint au gouverneur de Louga Souleymane Ndiaye.
Il s’exprimait vendredi lors de la cérémonie d’évaluation de l’action des ASP dans la région de Louga, en présence du directeur général de l’Agence de sécurité de proximité (ASP), Papa Khaly Niang.
"Pour qu’ils puissent être intégrés au niveau de la fonction publique, il faudra les former et les encadrer pour qu’ils puissent accéder aux différents concours de la police, de la gendarmerie, des eaux-et-forêts et de la santé", a-t-il dit.
L’adjoint au gouverneur de Louga a souligné la nécessité d’une amélioration de leurs conditions de vie et de travail et de valoriser leur fonction d’agent d’assistance à la sécurité de proximité auprès des populations.
M. Ndiaye rappelle que les ASP "ont fortement contribué à combler, de fort belle manière, le gap du personnel administratif".
Les différents responsables des services de l’Etat ayant pris part à la rencontre ont tour à tour salué "l’apport indispensable et le travail de qualité" de ces agents. Certains ont demandé que le port d’arme leur soit permis.
"L’ASP est allée au-delà de ses missions’’, a estimé son directeur général Pape Khaly Niang, avant d’évoquer la possibilité de garder les ASP au sein des services de la fonction territoriale par exemple, qui sera prochainement mise en place au Sénégal.
Revenant sur la situation des ASP, il a salué "le pas important" franchi en matière de couverture maladie et pharmaceutique.
"La formation a été au rendez-vous compte tenu des apports apportés par les ASP au niveau des différents secteurs d’activités : sécurité publique et administration", a-t-il indiqué.
De même, le programme "Un ASP, un métier" a profité à 3000 jeunes et permis de recruter 3000 autres ASP pour les remplacer.
S’agissant de l’autorisation de port d’arme, le DG de l’ASP précise que la vocation de ses agents "n’est pas de faire de la répression, mais de la prévention".
Selon lui, compte tenu du travail des ASP, "il n’est pas nécessaire de parler de leur armement, ce qui est le plus important, c’est de les utiliser dans le cadre juridique".
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TUNISIE : AFRIKA STRATÉGIES FRANCE FORME 15 JOURNALISTES À TUNIS
Considéré comme la base du journalisme, écrire un papier renferme de nombreux aspects techniques et impose le respect de certains codes du métier. L’écriture journalistique est aussi rigoureuse et précise que n’importe quelle science
Afrika Strateies France |
Dobe Aboubacar Sidiki, Makaya-Exaucée Lhi-tshiess et Nounty Aide Soro |
Publication 02/02/2019
Ouvert le 22 janvier dernier à l’Université Centrale, cet atelier vise à familiariser des journalistes amateurs de Radio Libre Francophone (Rlf) de Tunis avec l’écriture journalistique et la déontologie des médias. Pratiques, exercices de rédaction, mises en scènes d’interviews et multiples lectures d’articles sur le net et dans des journaux ont meublé cette activité. Une initiative qui entre dans la ligne droite des sessions de formations que Afrika Stratégies Franceentend multiplier sur le continent.
Considéré comme la base du journalisme, écrire un papier renferme de nombreux aspects techniques et impose le respect de certains codes du métier. L’écriture journalistique est aussi rigoureuse et précise que n’importe quelle science. Basée au Mans dans le département de la Sarthe en France, Afrika Stratégies France (ASF) est à la fois une association de promotion de l’excellence et de la bonne gouvernance en Afrique mais aussi un média spécialisé, consacré aux grandes questions que se pose le continent. La qualité de la formation des journalistes étant pour ASF une priorité, le média en ligne en planifie plusieurs chaque année pour accompagner ceux qui, depuis des années, s’essaient aux métiers des médias, le plus souvent sans une formation de base. C’est dans ce cadre qu’en partenariat avec l’Université Centrale de Tunis et son réseau Honoris et à la demande de la Radio Libre Francophone de Tunis (Rlf), une première formation a eu lieu du 22 au 24 janvier. D’autres devraient suivre, en Tunisie ou dans d’autres pays africains.
Ecriture journalistique en 5W+1H
22 janvier 2019. A la salle Steeve Jobs du siège de l’université Centrale, aux Berges du Lac à Tunis. Une quinzaine d’apprenants, dont la majorité officie déjà au sein de Rlf, la radio subsaharienne bien écoutée de Tunis. Une petite cérémonie d’ouverture, autour des présentations et le vif du sujet. L’origine du journalisme ? « Elle remonte, sous sa forme moderne, au 17e siècle avec les Clubs d’informations en Grande Bretagne » débute le formateur, venu deux jours plus tôt, de Paris. « Il y avait à Londres notamment mais dans d’autres villes aussi des bars où les voyageurs racontaient dans des registres ce qu’ils avaient vu ici et là, puis des habitants venaient, les consultaient, au besoin » avance Max Savi Carmel pour qui, « au fond, le besoin de s’informer a toujours été ressenti par les hommes « car selon lui, « être informé, c’est être rassuré que rien de grave n’est encore arrivé ou n’arriverait d’ici là« . Mais très vite, l’essentiel, la formation proprement dite. Autour du 5W+1H. Formule de base désignant le Qui, quoi, quand, où, comment et pourquoi. Une série d’exercice autour de l’écriture journalistique, bref, les préliminaires du métier. L’objectif de la formation étant, comme le confiera plus tard Brice Kodjo, représentant de Afrika Stratégies France, » à la fois d’apprendre le B-A BA mais aussi d’accompagner ceux qui s’exercent déjà au journalisme tout en suscitant des vocations de qualité« . Une manière pour le média panafricain d’accompagner les mutations imposées par l’internet et l’émergence du journalisme citoyen. « La différence entre un bloggeur et nous, c’est que nous irons au fond du sujet et en aborderons des aspects techniques qui échappent au citoyen moyen« . Des exercices, des comparaisons avec des articles professionnels de la presse française et américaine puis à l’arrivée, quelques textes. La formation aura été essentiellement pratique. L’objectif est atteint selon le formateur, « lancer la base du métier, accompagner ensuite les plus passionnés et leur offrir enfin des opportunités » s’ils se décident à faire carrière dans le journalisme. « Nous avons beaucoup appris, même si le temps a été très court » confiera Gmati Ghofrane, tunisienne, journaliste à Tunisie News et présente à la formation. Une impression partagée par la majorité. « On aurait pu faire plus long, mais c’est déjà un bon début » conclura Dobe Aboubacar, directeur de la Rlf.
L’épineuse question de la déontologie
24 Janvier. Le dernier jour de la formation a été consacré à la déontologie. La vérité journalistique que le formateur définit comme « le dernier résultat obtenu après confrontations et vérifications » qui est, selon lui, le fondement même du métier. « C’est le principe cardinal du journalisme » insistera Max-Savi Carmel, aussi rédacteur en chef de Afrika Stratégies France. L’impartialité, l’équité, l’indépendance et la relation avec l’argent étaient au cœur de ce qui est vite devenu une discussion à bâtons rompus. Les techniques de recherches de l’information, les étapes du traitement et les mécanismes de diffusion ont été longuement évoqués. Chaque fois, avec des exemples tirés de l’expérience de journaliste d’investigation qu’est le formateur depuis près de deux décennies. La déontologie étant la base éthique du métier, c’est la constitution du journalisme. Plusieurs anecdotes et échanges ont alimenté le débat avant l’intervention de Kais Mabrouk. Le directeur exécutif de développement international du réseau Honoris a échangé avec les participants au nom du réseau, qui a pris en charge l’accueil de la formation et les pauses-café, avant de se soumettre à un entretien-exercice qui a permis aux apprenantes de se familiariser avec l’interview. Appelé « Bithox » ou « Gombo » ou encore « Perdiems » selon qu’on soit dans une région ou une autre du continent, une pratique consistant à recevoir en échange de reportages, quelques dollars s’est vite répondue en Afrique. Participants et formateur en débattront, insistant sur le piège de crédibilité que constitue cette tradition. Conclusion, « mieux vaut ne pas en recevoir et exiger de son employeur d’être mieux rémunéré« .
D’autres formations en 2019 ?
« Sans doute ! » pour Brice Kodjo. Responsable marketing et relations extérieures de Afrika Stratégies France, il est arrivé de Paris le matin même, pour participer à la cérémonie de clôture en fin de journée. « Je veux embrasser le métier de journaliste et cette formation est tombée à pique parce que, j’en sors avec un bagage journalistique qui me rassure » confesse Nounty Soro, ivoirienne et présente à la formation. Prenant la parole, le directeur de la RLF, Dobe Aboubacar, a réitéré toute sa gratitude au nom de ses collaborateurs à Afrika Stratégie France, ESBIA ( European School of Business and International Affairs ) et à l’Université Centrale et le réseau Honoris qui n’ont pas lésiné sur les moyens pour la réussite de cette formation, qui s’avère être la première d’une longue série. Une ovation spéciale empreinte de rire aux éclats s’en suit pour l’équipe de Afrika Stratégies France, pionnière de cette belle aventure qui s’annonce longue et prospère. Les participants ont tous exprimé leur impatience pour la suite. Des jeunes de la Côte d’Ivoire, du Tchad, du Congo, de la République démocratique du Congo, du Bénin, du Mali, des Comores et de la Tunisie y ont pris part. D’autres formations du genre pourraient avoir lieu au Bénin, au Togo, à Dakar et à Addis-Abeba cette année. « Pourvu d’en obtenir les financements » promet Brice Kodjo.
Afrika Strategies France
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MOUVEMENT D’HUMEUR DES ÉTUDIANTS DE L’ESP
Les pensionnaires de l’Ecole Supérieure Polytechnique (ESP) de Dakar ont marché ce samedi sur les Allées du Centenaire pour réclamer de meilleures conditions d'études
CHERIF H. FALL (emedia.sn) |
Publication 02/02/2019
Les étudiants de l’Ecole Supérieure Polytechnique (ESP) de Dakar décolèrent pas. Toujours engagés dans une lutte pour que tous leurs pairs soient logés, en priorité, dans les pavillons construits au sein de leur cité universitaire, ils ont initié une marche ce samedi, 2 février 2019, sur les allées du Centenaire.
Tout en réclamant de meilleures conditions d’hébergement, les étudiants de l’ESP souhaitent aussi éviter les amalgames créés par leur mouvement d’humeur pour éviter d’être mis en mal avec leurs camarades des autres facultés de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.
PAR MACKY SALL
LETTRE AUX COORDONNATEURS DU COMITÉ ÉLECTORAL
Je vous demande d’organiser, en étroite collaboration avec les responsables politiques de notre grande coalition Benno Bokk Yaakaar, les activités de proximité requises pour convaincre et accompagner nos électeurs et sympathisants pour un vote massif
Notre coalition de la majorité présidentielle a démontré sa très grande efficacité lors de la phase de collecte des parrainages.
Je voudrais à tous exprimer toute ma gratitude pour l’effort considérable que vous avez déployé pour réunir les signatures de plus de 3 600 000 parrains, au niveau de l’ensemble des circonscriptions électorales.
Il vous a fallu aller au plus proche de nos concitoyens pour un dialogue de proximité ouvert et soutenu, utilisant les éléments de notre bilan et nos réalisations au niveau des communes, des départements ou des régions. Ce contact direct nous a aussi permis de faire remonter d’importantes indications sur les préoccupations actuelles de nos populations ainsi consultées.
C’est pour cette raison que j’ai décidé de donner une priorité à la proximité dans cette campagne électorale qui doit rester focalisée sur le terrain, afin de faire voter le plus grand nombre d’électeurs favorables au travail que nous avons réalisé pendant les 7 dernières années.
Je demande aux Coordonnateurs de Comité Électoral d’organiser, en étroite collaboration avec l’ensemble des mandataires, les responsables politiques de notre grande coalition Benno Bokk Yaakaar et les volontaires du candidat, les activités de proximité requises pour convaincre et accompagner nos électeurs et sympathisants pour un vote massif. La démarche du « porte-à-porte » doit être privilégiée pour plus d’efficacité.
J’invite l’ensemble de nos responsables politiques nationaux comme ceux de la Diaspora et des responsables locaux de la grande coalition Benno Bokk Yaakaar à rejoindre leur base pour prendre part à l’important effort demandé afin rendre notre victoire encore plus large.
Je vous donne, rendez-vous au soir du 24 Février 2019 pour fêter notre victoire dans la joie et l’allégresse.
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"NOUS REFUSONS LE DÉVELOPPEMENT"
EXCLUSIF SENEPLUS - Résolument afro-optimiste, Seydou Badian réfute la thèse selon laquelle, le Sénégal est un pays sous-développé - Il croit en la capacité de chaque citoyen à s'assurer un moyen de subsistance - VIDÉO EN DIOLA
‘’Quand une personne me dit qu’il n’a pas les moyens de subvenir à ses propres besoins, je ne le crois pas’’; lance Seydou Badian, balayant la thèse selon laquelle le Sénégal est un pays sous développé. Pour Seydou, le développement se mesure dans la capacité de chaque citoyen à disposer des moyens nécessaires pour s’assurer et assurer à sa famille le minimum de confort. Natif de la région naturelle de la Casamance, il soutient que même avec un œuf, on peut devenir riche. ‘’Regarde, je viens de donner à mes enfants une confiture de mangue que j’ai réalisée et gardée depuis 4 mois. On ne peut plus continuer à laisser nos enfants étudier pendant presque 20 ans sans qu’ils ne bénéficient d’une bonne formation’’, a-t-il affirmé.
Voir la vidéo.
LA RTS PRESENTE SON ARSENAL TECHNIQUE
En prélude à la Présidentielle la Rts a ouvert hier ses portes pour montrer son arsenal technique et toutes les dispositions qu’elle a prises pour une bonne couverture de la campagne.
Dans le cadre de leur temps d’antenne qui sera diffusé demain dimanche sur la télévision nationale pour l’ouverture de la campagne, les 5 candidats à l’élection présidentielle se feront enregistrer aujourd’hui. En prélude à cet événement, la Rts a ouvert hier ses portes pour montrer son arsenal technique et toutes les dispositions qu’elle a prises pour une bonne couverture de la campagne.
L’élection présidentielle est une vieille tradition républicaine au Sénégal. Et à la Rts, c’est toujours avec le même engouement qu’on prépare cet événement. A 24h des premiers enregistrements des cinq candidats en lice pour la conquête du fauteuil présidentiel, c’était l’effervescence hier dans les locaux de la Rts. Techniciens, administratifs et journalistes s’activent pour mener convenablement la campagne qui débute dans 72 heures. Une visite guidée avec le chargé de communication Dominique Mendy accompagné du directeur informatique Boubou Sall dans les nouveaux studios permet d’avoir une idée précise des innovations apportées pour le scrutin de février 2019. Une grosse ambiance précédant les grands moments règne sur les lieux. «Faire de la télévision, c’est rendre attractif un produit et ici c’est la magistrature suprême qui met en compétition cinq candidats, donc il est de notre devoir de mettre en exergue ces personnalités», explique M. Sall qui estime que la Rts doit rendre attractive la campagne.
Soutenant que la Rts n’a pas lésiné sur les moyens, il soutient qu’ils sont en pleine transition et procède à une révolution technologique. Même s’il avoue que la mutation n’est pas encore effective, il indique que La Rts compte utiliser une partie de la technologie Haute Définition (HD) pour les enregistrements. «C’est un studio flambant neuf avec un décor juste pour la campagne électorale. Nous allons mettre aussi des équipements de dernière génération en HD pour les besoins de l’enregistrement en question tout en capitalisant notre plateforme d’échange», renseigne M. Sall ajoutant qu’ils ne vont pas s’arrêter à la diffusion. Tout ce que la Rts diffusera en direct, informe-t-il, aura une déclinaison internet et sera disponible pour les Sénégalais de la Diaspora. Selon le directeur de la communication de la Rts Dominique Ndecky, les Sénégalais découvriront une nouvelle Rts. A l’en croire, «le Sénégal peut se targuer d’être le premier pays en Afrique au Sud du Sahara à avoir cette technologie pour sa chaine nationale».
227 AGENTS REQUISITIONNES POUR LA CAMPAGNE PRESIDENTIELLE.
Le directeur de la production Abdou Ndao est, quant à lui, revenu sur les dispositions prises pour la couverture de la campagne et de l’élection. «Chaque candidat sera accompagné d’une équipe complète. Et dans chaque équipe, il y a une vingtaine de personnes», renseigne M.Ndao qui soutient, dans la même veine, que la Rts a mobilisé 227 personnes pour la couverture. «La Rts est encadrée. C’est pourquoi, nous sommes en train de travailler en parfaite collaboration avec le CNRA qui supervise tous les agissements de la chaine nationale». Par ailleurs, il estime que la direction de la Rts a un rôle de conseiller par rapport aux candidats, parce qu’il y a des choses qui sont interdites comme les considérations religieuses ou raciales. «L’égalité vis-à-vis des candidats sera assurée parce la Rts a le droit d’appliquer le même traitement à tous les candidats aussi bien du point de vue contenu que du point de vue des moyens», rassure l’ancien directeur administratif et financier de la Rts. A noter que pour le premier enregistrement, l’ordre de passage des candidats est étalé comme suit : Madické Niang, Macky Sall, Issa Sall, Idrissa Seck et Ousmane Sonko.
«C’EST DANS LA PRESSE QUE NOUS AVONS APPRIS QU’IL SOUTENAIT SONKO»
Cible de nombreuses attaques ces derniers jours, l’ancien directeur de cabinet de Pierre Goudiaby Atepa est sorti, hier, de son mutisme pour livrer les raisons de son départ.
À l’en croire, la décision de Pierre Goudiaby Atepa de soutenir Ousmane Sonko sans pour autant les consulter au préalable l’a poussée à rompre d’avec le célèbre architecte.
Il a fait l’objet de plusieurs attaques récemment. Et pour remettre les pendules à l’heure, l’ancien directeur de cabinet de la coalition de Atepa 2019, El Hadj Ibrahima Niass dit Baye Niass est sorti de sa réserve afin d’apporter la réplique à ses détracteurs. Sa démission de ses fonctions de Dircab de Atepa, explique-t-il, résulte de la décision de Pierre Goudiaby Atepa de soutenir le candidat Ousmane Sonko en vue de la présidentielle de 24 février 2019. Après avoir remis solennellement les clés du siège au leader du Pastef Ousmane Sonko, il a décidé de claquer la porte en déposant ses baluchons dans les prairies marron-beige où il a été reçu par le premier Ministre Mouhamed Boun Abdallah Dionne.
A ses yeux, le geste de Atepa témoigne d’un manque de considération. «Le Président Pierre Goudiaby Atepa a pris une décision sans pour autant nous consulter. C’est via la presse que nous avons appris qu’il apportait son soutien au leader du Pastef Ousmane Sonko. Nous considérons cela comme un manque de considération. Il est libre de faire son choix, mais aussi qu’il sache que nous aussi sommes libres de faire de notre choix», martèle Baye Niass qui précise qu’il a été lui-même chargé par l’architecte de remettre les clés des bureaux à Ousmane Sonko. «Ce que j’ai fait sans sourciller». Seulement, le Président du mouvement «Sénégal Rek» recalé par le filtre que c’est après mûre réflexion et une analyse poussée de la situation politique du pays qu’il a pris cette décision. «Même si nous respectons et saluons la clairvoyance du Président Atepa, nous ne sommes pas tenus de le suivre dans son choix de soutenir le patron des patriotes Ousmane Sonko».
Selon M. Niass, la décision de Atepa de soutenir Ousmane Sonko a entrainé de multiples pressions de la part de ses amis et de sa famille qui, selon lui, ont toujours attiré son attention «sur son choix risqué de travailler avec Atepa». C’est pour toutes ces considérations qu’il a décidé de quitter ses fonctions de directeur de cabinet et de soutenir le candidat de son choix. «J’ai décidé de soutenir le candidat sortant Macky Sall dans sa quête d’un second mandat», dit El Hadj Ibrahima Niass.