SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
13 septembre 2025
ABDOULAYE DIOUF SARR DECLINE LES AXES PRIORITAIRES
Intervenant à l’ouverture d’un atelier de lancement du troisième Plan national de développement sanitaire et social (Pndss 2019-2028), le ministre de la Santé et de l’action sociale a rappelé les orientations stratégiques déclinées dans ledit plan.
L’amélioration de la gouvernance et du financement du secteur de la santé et le renforcement des offres de services et de la protection sociale constituent des axes prioritaires devant potentialiser les énergies afin d’accélérer l’atteinte des objectifs en matière de santé et de l’action sociale à l’horizon 2028, a souligné vendredi à Dakar Abdoulaye Diouf Sarr.
Intervenant à l’ouverture d’un atelier de lancement du troisième Plan national de développement sanitaire et social (Pndss 2019-2028), le ministre de la Santé et de l’action sociale a rappelé que les orientations stratégiques déclinées dans ledit plan découlaient «d’une analyse approfondie de la situation, au regard des priorités et des performances du système de santé et d’action sociale». «Un certain nombre de lignes d’action devraient contribuer à la résolution des problèmes identifiés et propulser notre système vers la couverture sanitaire universelle», a-t-il ainsi assuré, indiquant que ce Plan avait permis «d’identifier les priorités du secteur, de dégager les opportunités et d’estimer les ressources nécessaires à sa mise en œuvre».
Dans cette perspective d’amélioration de la gouvernance et du financement du secteur déroulés dans le Pndss, Abdoulaye Diouf Sarr a lancé un appel à l’ensemble des acteurs, afin qu’ils contribuent à la mobilisation des ressources nécessaires. «Dans ce document, la quintessence des besoins en santé et action sociale, la définition et la description des stratégies adéquates ont été ressorties pour permettre leur prise en charge», ont fait savoir ses rédacteurs.
3 MORTS ENREGISTRES
Dans la nuit du jeudi à vendredi aux environs de 23h, un accident mortel est survenu sur l’autoroute à péage Ila Touba, à hauteur du village de Mbayène dans la commune de Khombole
Un choc qui a enregistré 3 morts et des blessés, admis aux urgences de l’hôpital régional El Hadji Ahmadou Sakhir Ndiéguène de Thiès.
En effet, c’est une collision entre trois véhicules particuliers, roulant à vive allure en sens inverse. Un violent choc qui a poussé le capitaine Diène Ngom, commandant de la 21e Compagnie d’incendie et de secours des sapeurs-pompiers de Thiès, à lancer un appel à l’attention des usagers de l’autoroute Ila Touba sur les excès de vitesse.
Accident mortel à Thiès
Par ailleurs, la nouvelle route de la rue 37 du quartier Cité Lamy construite dans le cadre du Programme de modernisation des villes (Promovilles), dans la commune de Thiès-Est, a fait hier sa première victime. Un enfant de trois ans, répondant du nom de Ahmadou Khadim Ndiaye, a été mortellement fauché par un véhicule particulier.
La violence du choc n’a laissé aucune chance au petit qui succomba sur le coup, plongeant ainsi le quartier le plus populaire de Thiès dans la consternation. Un drame qui a poussé les riverains, préoccupés par la sécurité de leur progéniture, à réclamer l’érection de ralentisseurs sur ce nouvel axe très fréquenté par les véhicules et autres motos-taxis Jakarta.
BRUXELLES ACCEPTE D'ACCUEILLIR GBAGBO
« Répondant à une demande de coopération de la Cour pénale internationale, la Belgique a accepté d’accueillir l'ancien président ivoirien, étant donné ses liens familiaux » avec le pays
La Belgique a dit samedi avoir « accepte d'accueillir » l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes contre l'humanité commis en 2010 et 2011 lors de violences post-électorales en Côte d'Ivoire et libéré vendredi sous conditions.
« Répondant à une demande de coopération de la Cour pénale internationale, la Belgique a accepté d’accueillir Laurent Gbagbo, étant donné ses liens familiaux » avec le pays, a déclaré à l’AFP un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Karl Lagatie.
Selon la presse belge, la seconde femme de M. Gbagbo, Nady Bamba, 47 ans, épousée lors d’un mariage coutumier en 2001 et avec qui il a un fils, vit actuellement en Belgique.
« Cela s’inscrit aussi dans le cadre de notre soutien aux juridictions pénales internationales », a expliqué le porte-parole du ministère, précisant ne pas savoir si M. Gbagbo se trouvait déjà en Belgique.
L’ancien dirigeant ivoirien devra, le cas échéant, « se tenir à tout moment à disposition de la CPI », a-t-il ajouté.
Dans leur décision, les juges n’avaient pas précisé le pays qui accueillerait M. Gbagbo, ni si un retour de l’ancien président dans son pays, qui fait partie des Etats membres de la Cour, était envisageable.
Dans la soirée de vendredi, la CPI avait indiqué que MM. Gbagbo et Charles Blé Goudé, l’ex-chef du mouvement des Jeunes Patriotes dont la CPI a également décidé la libération, avaient quitté leur centre de détention à La Haye pour un lieu « transitoire » en attendant que leur destination finale soit déterminée.
Vendredi matin, au début d’une journée haletante, l’accusation avait déclaré être prête à accepter la mise en liberté de l’ancien président et de M. Blé Goudé à condition qu’il leur soit interdit de rentrer en Côte d’Ivoire.
Sept ans de détention
Jugés pour des accusations de crimes contre l’humanité commis entre 2010 et 2011 en Côte d’Ivoire, MM. Gbagbo et Blé Goudé ont été acquittés le 15 janvier en première instance.
Depuis ce retentissant acquittement, le maintien en détention des deux hommes était au cœur des débats devant la CPI, la défense ayant demandé une mise en liberté immédiate et inconditionnelle.
L’accusation craignait que MM. Gbagbo et Blé Goudé ne se présentent pas devant la Cour en cas d’appel, et souhaitaient que les deux hommes remettent leurs passeports et soient remis à la garde d’un pays proche des Pays-Bas.
À ce stade, l’accusation attend toujours que les juges communiquent leur décision écrite.
« Ce n’est qu’après un examen et une analyse approfondie de ces motifs que mon bureau va décider ou non d’interjeter appel », a déclaré vendredi la procureure de la CPI Fatou Bensouda.
En détention depuis plus de sept ans, Laurent Gbagbo était jugé pour des crimes commis pendant la crise de 2010-2011, née de son refus de céder le pouvoir à son rival, l’actuel président ivoirien Alassane Ouattara. Les violences avaient fait plus de 3.000 morts en cinq mois.
Il avait été arrêté en avril 2011 par les forces du président Ouattara, soutenues par l’ONU et la France. Il est le premier ancien chef d’État à avoir été remis directement à la CPI.
MM. Gbagbo et Blé Goudé étaient accusés de quatre chefs de crimes contre l’humanité : meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains, pour lesquels ils ont toujours plaidé non coupable.
À la majorité, les juges de la chambre de première instance ont estimé que les preuves présentées par l’accusation étaient « exceptionnellement faibles ». Un seul juge a exprimé une opinion dissidente.
RETROUVER LA MÉMOIRE LONGUE À TRAVERS LA RESTITUTION DE L'ART AFRICAIN
Felwine Sarr, co-auteur du rapport sur la Restitution du patrimoine culturel africain a partagé ses idées sur l'humanité et ses défis lors de la Nuit des idées organisé à l'ambassade de France à Washington DC
Le Sénégalais Felwine Sarr, co-auteur du rapport sur la Restitution du patrimoine culturel africain a partagé ses idées sur l'humanité et ses défis lors de la Nuit des idées organisé à l'ambassade de France à Washington DC.
LE SUDES PRESENTE 9 POINTS
Le syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes) a présenté hier, vendredi 1er février, un mémorandum de neuf points, pour interpeller les candidats à l’élection présidentielle du 24 février.
L’accès à l’éducation, à la qualité des enseignements-apprentissages, au financement de l’éducation, à la condition enseignante, enfin à la situation dans les sous-secteurs de la Formation professionnelle et technique (FPT), de l’enseignement supérieur public et le secteur de l’éducation non formel. Voici les neuf points consignés dans un mémorandum que le syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes) a adressé aux différents candidats à l'élection présidentielle du 24 février prochain.
Le syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes) a présenté hier, vendredi 1er février, un mémorandum de neuf points, pour interpeller les candidats à l’élection présidentielle du 24 février. Les camarades d’Amadou Diaouné ont soulevé des problématiques fondamentales qui nécessitent des solutions de fond pour inscrire le système éducatif dans une dynamique de performance, au grand bénéfice de l’intérêt national.
Dans la note, le Sudes a souligné des thèmes qui structurent le mémorandum sont en gros, liés à l’accès à l’éducation, à la qualité des enseignements apprentissages, au financement de l’éducation, à la condition enseignante, enfin à la situation dans les sous-secteurs de la formation professionnelle et technique (Fpt), de l’enseignement supérieur public et le secteur de l’éducation non formel. Pour l’offre publique d’éducation, le Sudes estime qu’elle toujours insuffisante, peu diversifiée face à une demande croissante. En conséquence, indique-t-il, «l’objectif de scolarisation primaire universelle n’a pu être atteint. Plus de 30% des enfants d’âge scolaire soit plus de 1,5 million d’enfants, ne sont pas à l’école. 34% de ces enfants sont dans les daaras traditionnels dont l’intégration souple et multiforme au système formel tarde à être matérialisée».
Pour les résultats d’apprentissage médiocres, le Sudes pense qu’il est regrettable de constater que le Sénégal n’a pas pu réaliser une éducation de qualité dans un contexte de massification des effectifs. «Le déficit de maîtres, de professeurs et d’enseignants-chercheurs peut être estimé entre 15 000 et 20 000 enseignants. Les insuffisances dans les réformes curriculaires et leur application toujours en butte au déficit d’appropriation par les enseignants mais aussi et surtout leur financement totalement dépendant de bailleurs extérieurs», lit-on dans le mémorandum.
Pour le Sudes, «il existe une crise structurelle des apprentissages qui plombent sérieusement les possibilités d’atteinte à grande échelle, de la finalité de l’éducation à savoir : le seuil désiré de maîtrise des connaissances et compétences».
Pour le financement du secteur, le Sudes pense que «l’éducation est de loin le premier poste budgétaire de l’État et comparativement aux pays africains, le Sénégal engage beaucoup plus de ressources publiques que la plupart des pays (7% du PIB, soit 26 à 27% des dépenses publiques)». «Au Sénégal, les sommes perdues à cause des incitations fiscales offertes pour attirer les investisseurs, correspondent à l’ensemble du budget annuel de l’éducation», persiste le Sudes. En plus du point nodal des revendications, notamment le système indemnitaire et de rémunération, le Sudes déplore les persistantes lenteurs administratives dans la gestion des carrières ont davantage aggravé les frustrations et la colère des enseignants.
Pour le sous-secteur l’enseignement supérieur, le Sudes pointe du doigt les étudiants orientés dans le privé. Diaoune et compagnie pensent que ce « palliatif qui a consisté à affecter 40 000 étudiants dans des structures privées d’enseignement supérieur, sur financement de l’État, semble avoir atteint ses limites ». Selon le Sudes, « les trois maux dont il faut guérir dans l’enseignement supérieur public sont : la construction et l’équipement d’infrastructures d’accueil, la résorption de l’énorme déficit en enseignants-chercheurs et l’insuffisance des allocations budgétaires notamment pour l’UCAD qui regroupe 80 000 étudiants».
A côté du niveau élevé d’analphabétisme avec en moyenne 55% de la population du pays en 2017, le Sudes soutient l’exigence de défendre l’école et l’université publiques de qualité, dans le respect rigoureux de l’équité.
Par Aly Khoudia DIAW
«L’AFFRONTEMENT DE TROIS LOGIQUES ELECTORALES AU SOIR DU 24 FEVRIER 2019»
«Le 24 février 2019, trois logiques électorales vont guider le choix des sénégalais, le binôme Sonko - Issa Sall, la logique électorale politique qui vise les candidats Macky Sall, Idrissa Seck et Madické Niang, et celle électorale aléatoire des grands ..
On s’achemine lentement vers les élections présidentielles de février 2019. Les alliances se font jour et révèlent petit à petit les forces en présence qui vont solliciter le suffrage des sénégalais. Mais dans le contexte sénégalais, voter n’est pas facile car en dehors des paramètres dits rationnels, il y’a toute une approche politico-psycho socio-affective qui peut être déterminant dans le vote des sénégalais. Les logiques qui peuvent guider le choix des électeurs peuvent s’apprécier différemment, mais voici les logiques électorales possibles qui déterminent chaque sénégalais, et ces logiques sont analysées en fonction du contexte du moment et des acteurs en présence, suivant la tendance générale de la perception populaire par rapport à la chose politique. Même si certains disent qu’en politique, la logique n’existe pas
LOGIQUE ELECTORALE NATURELLE : LE BINOME SONKO – ISSA SALL
Ils ont avec eux ce que l’on appelle la logique électorale naturelle, c’est-à-dire que leur allié naturel, c’est uniquement le peuple sénégalais, toute tendance confondue, mais en premier rang les primo votants. C’est le sénégalais lambda, qui a en marre des politiciens et de la classe politique actuelle, qui sont là depuis Senghor et qui valsent au gré de leurs intérêts par la magie de la transparence, qui sont à la limite dégouté de la politique et des politiciens d’aujourd’hui et qui recherchent le changement et la nouveauté chez des leaders vierges comme Ousmane sonko et le professeur issa Sall. C’est l’électorat le plus nombreux et le plus sûr dans la mesure où il n’a pas d’intérêt autre que celui du Sénégal, ne cherche ni poste, ni place, ni position, juste le bonheur des sénégalais. C’est en cela que cette logique électorale naturelle est dangereuse car elle crée toujours la surprise.
LOGIQUE POLITIQUE SIMPLE : LE TRINOME MACKY SALL - IDRISSA SECK - MADICKE NIANG
C’est la logique la plus courante et la plus répandue, et elle ne concerne que les politiciens purs et durs. Elle est analysée en rapport avec les critères de légitimité. Jusqu’à présent c’est la seule logique qui élit les présidents au Sénégal. Les candidats Macky Sall et Idrissa Seck ont l’avantage de disposer d’une légitimité politique et d’une légitimité historique que personne ne peut nier. Ils ont l’avantage de l’électorat des appareils politiques qui peuvent guider et influencer le vote des sénégalais et cette stratégie a servi à tous les présidents jusqu’à nos jours. Le président Sall a l’avantage d’un bilan à défendre et Idrissa a l’avantage du charisme et de l’éloquence. Cette logique électorale est soutenue par un grand appareil politique, des moyens logistiques sans précèdent, des moyens financiers parfois tirés de l’appareil étatique qui font que parfois la victoire est simplement due à une question de moyens, qui peut permettre d’acheter des voix, de corrompre des individus, surtout en temps de crise ou les liens sociaux et convictieux sont très élastiques. Le troisième larron, en l’occurrence Madické Niang est une candidature par défaut. Elle peut créer la surprise, mais généralement c’est une candidature de soutien dans la mesure où l’électorat pour ce type de candidature reste sceptique, et dans le cas du scepticisme, on préfère s’abstenir.
LOGIQUE ELECTORALE ALEATOIRE DES GRANDS ENSEMBLES : LES 25 RECALES, COALITIONS ET GROUPE DE COALITION
Elles sont déterminantes dans le processus et c’est là le danger pour le président sortant. Les 25 candidats recalés sont une force électorale incontournable, déterminée et engagée. C’est une question d’amour propre, de vengeance, de riposte politique pour renverser le régime en place. Dans le cadre de cette logique la fidélité peut être de mise, mais elle peut ne pas toujours être respectée. Car l’élection présidentielle est toujours la rencontre d’un homme avec son peuple. L’automaticité n’est donc pas garantie car c’est une question de faciès, de perception et de sentiment dans la mesure où on ne peut pas aimer quelqu’un par force.
LES «AIGLONS» AU MENU DES «LIONCEAUX»
Le coup d’envoi de la 21ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 20 ans sera donné ce samedi au Niger. Pour son entrée en lice, le Sénégal affronte demain dimanche 3 février, dans le groupe B de la compétition, le Mali.
Le coup d’envoi de la 21ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 20 ans sera donné ce samedi au Niger. Pour son entrée en lice, le Sénégal affronte demain dimanche 3 février, dans le groupe B de la compétition, le Mali. Huit pays qualifiés seront en lice pour le sacre continental, mais aussi pour une place en demi-finaliste qualificative à la Coupe du Monde de la catégorie prévue du 25 mai au 16 juin en Pologne.
Le Sénégal engage demain dimanche 3 février la 21ème Coupe d’Afrique des Nations U20 qui se joue au Niger. Ce sera face au Mali, son premier adversaire dans le groupe B. La compétition regroupera les huit meilleures nations africaines de la catégorie. Lionceaux et Aiglons sont logés dans la poule B basée au stade Maradi à côté du Ghana et du Burkina Faso. Maliens et Sénégalais se connaissent bien pour s’être déjà affrontés lors de l’année écoulée. Les deux sélections s’étaient affrontées au Libéria lors de la première du Tournoi U20 de la zone A de l’Union des fédérations ouest-africaines (Ufoa) avec une victoire des deux côtés. Après avoir atteint la finale des deux dernières éditions et participé aux phases finales à l’Ile Maurice (1993), au Nigeria (1995), au Sénégal (2015) et en Zambie (2017) la sélection sénégalaise garde un palmarès encore vierge.
Après cette régularité notée depuis ces quelques années dans cette compétition, les Lionceaux tiennent une bonne opportunité de s’adjuger un premier trophée. A défaut, d’atteindre au moins le dernier carré, synonyme de qualification pour la prochaine Coupe du monde de la catégorie prévue du 25 mai au 16 juin en Pologne. Ce qui sera sans doute la meilleure manière de baliser le chemin pour l’équipe nationale sénior à la quête d’un premier titre à la prochaine Can en juin 2019. Dans la poule A basée à Niamey, elle est composée du pays hôte, le Niger, du Nigeria, du Burundi et de l’Afrique du Sud. Quant au match d’ouverture, il va opposer le Niger et l’Afrique du Sud, au Stade Seyni Kountché de Niamey.
DIMANCHE 3 FÉVRIER AU STADE DE MARADI
15h 30 : Sénégal-Mali
KHALIFA SALL MAINTIENT LE SUSPENSE
En conférence de presse hier, vendredi 1er février, les partisans de Khalifa SALL disent attendre de rencontrer leur mentor le lundi prochain, à Rebeuss, pour donner le nom du candidat à soutenir pour la présidentielle 2019
Au moment où les candidats à la présidentielle prochaine, recalés par le Conseil constitutionnel se déterminent sur le candidat à soutenir, la coalition Taxawu Senegaal ak Khalifa Sall ne donne toujours pas le nom de son candidat. En conférence de presse hier, vendredi 1er février, les partisans de l’ancien maire de la ville de Dakar disent attendre de rencontrer leur mentor le lundi prochain, à Rebeuss.
L a cascade d’alliances entre les candidats recalés par les «7 Sages», pour divers raisons, avec les 5 autres candidats sur la ligne de départ pour la présidentielle prochaine, ne semble pas ébranler les membres de la coalition Taxawu Senegaal ak Khalifa Ababacar Sall. Ou du moins, les partisans de l’ancien maire de la ville de Dakar se font toujours désirer par les nombreux candidats qui se bousculent à leurs portes. En effet, jusqu’à ce jour, ils n’ont pas encore donné le nom du candidat à soutenir pour la présidentielle, attendant de rencontrer leur mentor.
En conférence de presse hier, vendredi 1er février, le maire de Dieuppeul Derklé, Cheikh Guèye et compagnie ont indiqué que «la coalition prendra sa décision en relation avec son leader Khalifa Ababacar Sall qui, pour des raisons liées à l’injustice qu’il subit depuis presque deux ans ne peut être rencontré que les lundis». Pour éviter le syndrome du Pds, dont les militants n’ont pas attendu la consigne de vote du “Pape du Sopi“ pour se déterminer sur le candidat à soutenir, la coalition Taxawu Senegaal ak Khalifa Sall semble prendre les devants.
Face à la presse, le maire de Mermoz Sacré Cœur, Barthélémy Dias et compagnie précisent que «le choix du candidat à soutenir se fera pour tous les partis et organisations au niveau de la coalition Taxawu Senegaal ak Khalifa Ababacar Sall». Pour autant, les camarades de l’ex-député en prison, dans le cadre de la caisse d’avance de la municipalité de Dakar, sont toujours dans l’étude des propositions qui leur sont faites pour chercher le candidat qui aurait un programme similaire au leur. En effet, ils ont laissé entendre que leur coalition «fera son choix sur la base de partenariat impliquant essentiellement un programme de réforme de la gouvernance portant sur l’indépendance de la justice, une séparation équilibrée des pouvoirs, la réaffirmation du principe de la libre administration des collectivités territoriales, la correction des injustices, ainsi que les conditions d’une gouvernance transparente et inclusive».
Mieux, les “Khalifistes“ disent suivre les instructions de leur mentor qui leur aurait demandé de «prendre toutes les initiatives utiles et les contacts nécessaires avec tous les acteurs politiques pour créer une dynamique de victoire et donner au Sénégal toutes les chances de réussir une troisième alternance». Ainsi donc, les Sénégalais devraient prendre leur mal en patience jusqu’à lundi prochain, après la rencontre des leaders de la coalition Taxawu Senegaal ak Khalifa Ababacar Sall et leur mentor, Khalifa Sall à Rebeuss.
AÏDA MBODJ JOUE LA PROLONGATION
L’Assemblée générale convoquée par la présidente de l’alliance And Saxal Liguèye, Aïda Mbodj, a permis de constater quelques positions divergentes des différents délégués régionaux.
Si la majorité des délégués demandent au leader de prendre ses responsabilités, d’autres par contre sont favorables au candidat Macky Sall. Devant cette situation, Aïda Mbodj a décidé de mettre fin à ce suspense la semaine prochaine.
La Présidente de And Saxal Ligueye, Aïda Mbodj, maintient le suspense. Cependant, la majorité des délégués régionaux ont tous donné carte blanche à leur leader de choisir son candidat. La position favorable au candidat Macky Sall est la position la mieux partagée. Il n’y a que trois délégués qui sont contre. , Aïda Mbodj a d’emblée déclaré avoir reçu les candidats Macky Sall, Idrissa Seck, Ousmane Sonko. Selon elle, le Président Macky Sall s’est entretenu avec elle pendant 3 heures de temps. « Je lui ai dit tout ce que je pensais de lui. Les autres candidats Me Madické Niang et Issa Sall l’ont saisie, par le biais d’intermédiaire ».
Dans une résolution lue par Serges Louis Déthié Cissé, mandataire, And Saxal Liguèye appelle Aïda Mbodj à prendre ses responsabilités devant le peuple souverain. Cette assemblée générale déclare enregistrer les différentes positions des militants tout en soulignant le caractère divergent afférent au choix définitif d’un candidat à soutenir. Par conséquent, soucieuse de maintenir ,la doctrine libérale du parti politique, l’alliance And Saxal Liguèye qui prône la promotion des idéaux ainsi que la défense des valeurs libérales décide en définitive de donner pleinement mandat à l’Honorable députe Mme Aissatou Mbodji d’exercer la plénitude de son «leadersphip», en mettant en œuvre son « autorité pour guider ses militants vers la voie d’une alliance qui s’installera contre un contrat politique ». Elle informe par ailleurs que le dit contrat, de manière non limitative, sera chargée d’assurer ,la restauration de l’Etat de droit et de la démocratie ,destinée à promouvoir l’inclusion et à inscrire la protection des droits dans un contexte plus large du développement humain. Prenant la parole, l’honorable député Mme Aissatou Mbodji a décidé de mettre fin à ce suspense la semaine prochaine.
«IDY 2019», «SONKO 2019» ET AUTRES PRENNENT LA RUE, SANS MADICKE
Elections libres et transparentes, départ d’Aly Ngouille Ndiaye, l’opposition a marché ce vendredi 1er février 2019 à Kaolack
Pour la défense des libertés publiques, disent-ils, et contre les arrestations jugées arbitraires de certains leaders de l’opposition dont celui de « Taxawu Senegaal » Khalifa Sall, l’emprisonnement des jeunes responsables de l’opposition et le refus programmé de la candidature à d’autres adversaires politiques, les responsables des coalitions « Idy 2019 » et « Sonko 2019 » soutenus par les représentants des candidats frappés par la foudre du parrainage étaient hier, vendredi, dans les rues de Kaolack. Mais sans les responsables de la coalition de Madické Niang dont la candidature est soupçonnée d’être agitée par le camp présidentiel.
Les responsables de l’opposition kaolackoise se sont toutefois accordés sur le principe que cette marche est le prétexte d’un combat qu’ils entendent dérouler au besoin de disposer, le 24 février prochain, d’une élection présidentielle libre, juste et transparente. Puisque pour les adversaires du président Macky Sall, la fraude électorale peut bel et bien exister, cette promenade contestataire a pour autant été initiée pour anticiper sur un éventuel hold-up électoral en gestation du côté du pouvoir. Car, estiment-ils « quand on élimine des citoyens du fichier électoral, quand on leur ôte leur envie, leurs droits constitutionnels de vote ou quand on voit des électeurs dépourvus de cartes d’électeurs à cause d’un fichier qui pose des problèmes, il y a alors de quoi s’inquiéter ».
Il faut cependant préciser qu’à l’issue de la marche, un mémorandum a été remis au préfet de Kaolack, lequel promet de le remonter au plus haut sommet.