Pour la défense des libertés publiques, disent-ils, et contre les arrestations jugées arbitraires de certains leaders de l’opposition dont celui de « Taxawu Senegaal » Khalifa Sall, l’emprisonnement des jeunes responsables de l’opposition et le refus programmé de la candidature à d’autres adversaires politiques, les responsables des coalitions « Idy 2019 » et « Sonko 2019 » soutenus par les représentants des candidats frappés par la foudre du parrainage étaient hier, vendredi, dans les rues de Kaolack. Mais sans les responsables de la coalition de Madické Niang dont la candidature est soupçonnée d’être agitée par le camp présidentiel.
Les responsables de l’opposition kaolackoise se sont toutefois accordés sur le principe que cette marche est le prétexte d’un combat qu’ils entendent dérouler au besoin de disposer, le 24 février prochain, d’une élection présidentielle libre, juste et transparente. Puisque pour les adversaires du président Macky Sall, la fraude électorale peut bel et bien exister, cette promenade contestataire a pour autant été initiée pour anticiper sur un éventuel hold-up électoral en gestation du côté du pouvoir. Car, estiment-ils « quand on élimine des citoyens du fichier électoral, quand on leur ôte leur envie, leurs droits constitutionnels de vote ou quand on voit des électeurs dépourvus de cartes d’électeurs à cause d’un fichier qui pose des problèmes, il y a alors de quoi s’inquiéter ».
Il faut cependant préciser qu’à l’issue de la marche, un mémorandum a été remis au préfet de Kaolack, lequel promet de le remonter au plus haut sommet.
Me Wade entame une marche bleue dès son arrivée jeudi
C’est désormais officiel. L’ancien président et non moins secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (Pds) va débarquer à Dakar, en pleine campagne électorale. Il entamera sa campagne dès son arrivée à Rufisque. Selon le coordonnateur général du Pds Oumar Sarr, Me Abdoulaye Wade arrivera de Paris, par vol spécial, jeudi prochain à 15 heures, à l’Aéroport International BlaiseDiagne. Même s’il n’est pas prévu qu’il soit accueilli par ses militants et ses sympathisants à l’aéroport de Diass, le pape du Sopi va effectuer une marche bleue à partir de Rufisque. Il va sillonner aussi les villes de Pikine, Guédiawaye et s’arrêtera dans plusieurs communes de la ville de Dakar. Oumar Sarr promet de revenir en détails sur les différentes escales de l’itinéraire de Me Wade.
Aïda Mbodj maintient toujours le suspense
Les prétendants à la magistrature suprême devront prendre leur mal en patience. Très convoitée par les candidats qui vont briguer le suffrage des Sénégalais à la présidentielle du 24 février, la présidente du Mouvement And Suxal Liguey n’a pas encore fait son choix. Attendue hier pour donner sa position, Aida Mbodji a décidé finalement de différer sa position par rapport au candidat qu’il va soutenir en direction du scrutin prochain. Ainsi, après 3 tours d’horloge de réunion au cours de laquelle les délégués des 14 régions du Sénégal ont exhibé le nom du candidat de leur choix, Aïda Mbodj a été mandatée pour guider And Suxal Ligeey vers une alliance avec un candidat qui s’engage pour la restauration de la démocratie. Avant de trancher définitivement, Aida Mbodji prévoit de rencontrer séparément les délégués régionaux. Les candidats croisent les doigts et attendent la décision de Aida Mbodj.
Décès accidentel du maire de Wodobéré
Les populations de Wodobéré sont endeuillées par la disparition de leur maire, Djibril Sow. L’édile de cette commune du département de Kanel (dans la région de Matam) est décédé hier, avec son fils suite à un accident de circulation sur l’autorité à péage «Ila Touba». L’accident de cet agent du Consortium d’entreprises (CDE) a eu lieu vers 3h du matin sur l’autoroute. La levée du corps s’est tenue à Thiès avant son enterrement au Fouta. Paix à son âme.
Macky Sall à Mbacké et Tivaouane, dimanche
Le candidat de la coalition Bennoo Bokk Yakaar (Bby) a choisi d’entamer sa campagne électorale par les cités religieuses. Macky Sall va démarrer sa campagne électorale par la ville de Mbacké comme il est interdit d’organiser des activités politiques à Touba. Mais auparavant, il fera un ziar au Khalife général des mourides. Après son meeting d’ouverture, le Président Sall va aussitôt faire cap sur une autre cité religieuse. Le candidat de Bby et sa délégation vont passer la nuit de dimanche à lundi à Tivaouane.
Idrissa «béni» par le Khalife général des mourides
A la tête d’une forte délégation de la coalition Idy2019, le Président de Rewmi a rendu visite hier au Khalife général des mourides Serigne Mountakha Bassirou Mbacké à Touba. En compagnie de Pape Diop de Bokk Gis Gis, du maire de Kaël Abdou Soumaré, de Thierno Bocoum, de El hadji Malick Gakou et d’autres responsables politiques,Idrissa Seck a sollicité des prières auprès du marabout avant d’entamer sa campagne électorale dimanche. Selon le leader de Rewmi, sa forte coalition a pour ambition le redressement du pays à travers la restauration de la bonne gouvernance, l’équilibre et la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. Idy ambitionne également un développement économique qui garantira l’emploi à la jeunesse et assurera la sécurité aussi qui constitue une préoccupation pour les Sénégalais. Pour l’ancien Premier ministre, il s’agit d’une coalition et d’une plateforme de leaders qui ont décidé de mettre en commun leur vision, leurs moyens et leur engagement au service du pays. Idrissa Seck a terminé sa communication en lançant : «Nous sommes très confiants».
Hadjibou Soumaré rejoint Idy
Les rangs de la coalition Idy2019 continuent de grossir. Le président de Rewmi, Idrissa Seck ne finit pas de recevoir des soutiens de taille en vue de la présidentielle. Après Moustapha Guirassy jeudi, c’est un autre candidat recalé à cause d’un nombre insuffisant de parrains à savoir, Cheikh Hadjibou Soumaré, qui a décidé de rejoindre la Coalition Idy2019. Il a fait ce choix après consultation de sa base qui lui a donné carte blanche. Ses militants et alliés des 557 communes du Sénégal et de la diaspora ont donné leur aval à l’ancien Premier ministre.
16 Kg de drogue dure estimée à plus d’un milliard saisis à Kaolack
La subdivision régionale de la Douane de Kaolack a mis la main sur 16 kg de drogue dure dontla valeur est estimée à 1,975 milliard de francs CFA. La saisie a eu lieu lors d’une patrouille menée dans la périphérie de Kaolack entre Sibassor et le village de Sagne Mbambara dans la nuit du jeudi au vendredi. Les soldats de l’économie sont tombés sur deux individus à bord d’une moto Jakarta qui roulait sans lumière. Ce qui a attiré l’attention des gabelous. Ils poursuivent la moto et les trafiquants jettent le sac qui contenait de la drogue dure composée de la cocaïne et de la méthamphétamine, une drogue de synthèse qui agit directement sur le système nerveux.
Samuel Sar is back
Les responsables et militants du parti Libéral Social Sénégalais (PLSS) n’ont pas attendu le feu vert de leur leader, Samuel Sarr pour rejoindre le Président Macky Sall. Le mandataire du candidat Samuel Sarr a déclaré hier sur les ondes de la «Rfm» que leur leader est resté aphone depuis sa mise à l’écart de la course pour la présidentielle par le Conseil Constitutionnel. Comme ils veulent prendre part à la campagne électorale, ils ont porté leur choix sur le candidat de Bby qu’ils estiment être le meilleur de par son expérience, son bilan et les perspectives. Et Samuel Sarr a débarqué dans l’après-midi à Dakar à bord d’un jet privé. Après sa longue absence, l’ancien ministre ne va pas perdre du temps pour choisir le candidat qu’il va soutenir.
Bamba Fall
Il était annoncé à la mouvance présidentielle. Que nenni. Le maire de la Médina n’envisage pas de soutenir le Président Macky Sall à l’élection présidentielle. Il a fait savoir hier sur Dakaractu que 80% de ses militants ont un penchant pour un candidat de l’opposition. Avant de préciser qu’il n’a jamais promis son soutien à quiconque. Il attend la décision de la Cour de Justice de la Cedeao qui doit trancher sur la candidature de Khalifa Sall. A l’en croire, si la candidature de Khalifa Sall est rejetée, il soutiendra un candidat de l’opposition. Il prendra sa décision en toute indépendance.
Grogne à la CBAO Groupe Attijariwafa
Ça rouspète à la CBAO Groupe Attijariwafa. Le Collège desDélégués du Personnel de CBAO Groupe Attijariwafa Bank a convoqué tous les Travailleurs de la banque en Assemblée Générale jeudi prochain. Il s’agira pour les travailleurs d’écouter le compte rendu des délégués de leur réunion avec la Direction générale. Par la suite, les travailleurs de la banque vont adopter leur nouveau plan d’actions. Ils comptent se battre pour une meilleure prise en charge de leurs préoccupations.
Les bulletins de vote acheminé via Dhl
Le ministère de l’Intérieur, maitre d’œuvre de l’organisation de l’élection présidentielle du 2019, est en avance sur les préparatifs du scrutin. L’impression des bulletins de vote des cinq candidats est quasiment terminée avant même le démarrage de la campagne électorale. Lee ministère de l’Intérieur va imprimer pour chacun des cinq candidats 8 millions de bulletins pour parer à tout manquement. Il nous revient d’ailleurs que les bulletins destinés aux bureaux de vote à l’étranger sont acheminés depuis avan-hier par DHL. Ce qui va faciliter la distribution des bulletins dans les 47 circonscriptions électorales de la diaspora.
Défection dans les rangs de Guirassy
Une défection de taille au parti Sénégalais Unis pour le développement (SUD). Le président de ce parti, Moustapha Guirassy a perdu le coordonnateur régional à Kédougou. Ce dernier a préféré retourner à Bennoo Bokk Yaakar. A l’origine de la démission de Youssouf Cissokho du parti SUD ? La décision de Guirassy de soutenir le candidat Idrissa Seck à la présidentielle sans consulter la base. Selon M. Cissokho, c’était une décision solitaire. A l’en croire, Guirassy avait crée le parti à Dakar sans en informer la base et mis son fils dans le bureau. Ils avaient laissé passer, dit-il, mais ils se sont rendus compte que leur leader persiste dans cette pratique en soutenant Idrissa Seck sans aviser les militants. Et comme ils ne peuvent pas infléchir sa décision, M. Cissokho a décidé de rejoindre son ancien camp, la mouvance présidentielle. Déjà il s’est entretenu avec les responsables de Bennoo, notamment le maire de Kédougou et Adja Aïssatou Ndiaye pour acter son retour.
Saloum Loum attrait en justice son neveu pour la somme de 74 millions
En matière de business, il n’y a pas de sentiments. Saloum Loum l’a prouvé hier devant la barre des flagrants délits. Il a fait comparaitre son neveu, Ismaïla Diallo et ses complices pour abus de confiance portant sur la rondelette somme de 74 millions de francs, « d’association de malfaiteurs et faux et usage de faux ». Il ressort des débats d’audience que le plaignant est un riche commerçant qui avait une confiance aveugle à son neveu, Ismaïla Diallo. Propriétaire de trois grands magasins et de 6 dépôts qui lui rapportent un chiffre d’affaires annuel de plus de 823 millions francs, M. Loum a confié la gestion d’un de ses magasins à son neveu avec Babacar Cissé, Ameth Fall, Aliou Touré et Moustapha Sow. N’ayant aucune arrière-pensée sur son neveu, Saloum Loum n’exerçait aucun contrôle sur sa gestion. A l’en croire, ces derniers vendaient le matériel sans délivrer de factures et sans reverser intégralement les sommes. Ce qui a occasionné un trou de 74 millions de francs. Son attention a été attirée par le train de vie de Moustapha Sow, qui, en plus de convoler en seconde noce, s’était payé une voiture 4X4, des portables de marques et construit une maison alors que son salaire n’excédait pas 75 000 francs le mois. A l’enquête préliminaire, les mis en cause avaient reconnu les faits avant de les nier devant la barre. L’avocat réclame 150 millions en guise de dommages et intérêts. Les prévenus seront fixés sur leur sort le 5 février prochain.
En réalité, Monsieur Seck joue sa dernière carte dans un combat royal face à celui qui lui a piqué son plus grand rêve, « être le 4ème Président de la République du Sénégal ».
Les dernières décennies ont été marquées, au Sénégal comme dans la plupart des pays démocratiques, par une accélération de la montée en puissance des citoyens, électeurs qui choisissent de façon libre et transparente leur candidat dans chaque élection. Celle-ci est perceptible à travers la régularisation continue des procédures électorales, le respect des résultats des urnes et la définition d’un cadre assaini pour permettre aux candidats et acteurs politiques de présenter leurs programmes à un public bien plus large qu’autrefois (avec le pluralisme médiatique, amorcé dans les années 1990, renforcé par le développement des technologies numériques d’information et de communication). Sur la période récente, on la repère également à la hausse du nombre et de la fréquentation des sites internet et des réseaux sociaux numériques par les citoyens.
Parallèlement, le rôle que joue dans la vie politique, les leaders d’opinion et la société civile parait toujours plus influent que jamais. Le jeu politique est aujourd’hui traversé par des techniques et des pratiques qui offrent aux candidats les meilleures possibilités d’accès à la magistrature suprême. Pourtant, au Sénégal, il a fallu attendre l’an 2000 pour qu’il ait la première alternance démocratique. Celle-ci a permis au Pape du SOPI, Me Abdoulaye WADE d’accéder au pouvoir, en remplacement du Président Abdou Diouf, héritier désigné du père de la nation sénégalaise, le Président Léopold Sédar Senghor, 20 ans plutôt. La deuxième alternance démocratique aura lieu 12 ans plus tard, suite à des élections émaillées de violences pré-électorales sur fond de contestations de la candidature du Président WADE pour un troisième mandat consécutif (de trop). Cette élection était marquée par la multiplication du nombre des candidats, qui avaient dépassé, de loin, la dizaine, avec les mêmes programmes et les mêmes visions de la chose publique, offrant une scène politique inutilement disloquée.
Face à l’ampleur de ces candidatures, le champ politique sénégalais s’est réorganisé autour de nouvelles règles de fonctionnement dont le point d’orgue est l’instauration du parrainage pour chaque personne qui souhaite présenter sa candidature à la présidentielle. Ceci a provoqué une floraison de réflexions mitigées, sur le rapport entre d’une part, les acteurs et les institutions politiques et d’autre part, les citoyens, les médias et les journalistes.
Pour cette année 2019, les élections présidentielles au Sénégal se tiendront ce 24 février. Une occasion pour le peuple sénégalais et ses dirigeants de renforcer les acquis démocratiques, priorité de la nation, en élisant un Président dans la transparence et le respect de la démocratie. sur 27 candidats déclarés, cinq sont finalement en lice. Il s'agit de Macky Sall (Président sortant) ; du député à l’Assemblée nationale, le Professeur Issa Sall ; de l'ancien collaborateur du Président Abdoulaye Wade, Me Madické Niang ; d'Ousmane Sonko que d'aucuns qualifient de jeune pousse, révélation de la scène politique sénégalaise et enfin d'Idrissa Seck, challenger naturel et rival historique du Président Sall. En réalité, Monsieur Seck joue sa dernière carte dans un combat royal face à celui qui lui a piqué son plus grand rêve, « être le 4ème Président de la République du Sénégal ».
Économiste respecté, Ndamal kadior (surnom donné à l’ancien Maire de la commune de Thiès et actuel Président du département) est justement le candidat qui offre, selon certains observateurs et analystes politiques, le plus de garantis dans la bataille pour la présidentielle, au regard de ses qualités d'homme d'État, son charisme naturel et son parcours politique. Avec plus de 30 ans de carrière politique, l’homme d’État de 59 ans a tout connu. À 29 ans, il est désigné directeur de campagne de Me Abdoulaye WADE aux élections présidentielles de 1988 ; ce n’est qu'en 2000 qu’il mènera son idole au palais de la République après avoir été ministre du commerce dans le gouvernement d’union nationale, formé par Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, au milieu des années 1990.
Ministre d’État et directeur de cabinet du Président nouvellement élu, Idy (Idrissa Seck) est choisi, deux ans plus tard, pour remplacer Mame Madior Boye à la primature et impulser, à point nommé, une nouvelle dynamique au septennat du Président Wade. Il n’avait que 43 ans. Avec des résultats probants (+5% de hausse du PIB), il quitte la primature suite à des malentendus avec son mentor. Il sera aussitôt accusé de détournement de deniers publics, ce qui lui vaudra un passage de 199 jours en prison. Relâché et blanchi quelques mois avant les élections présidentielles de 2007, il crée son parti, « Rewmi » et devient candidat face au « Maître ».
Le Maire de Thiès d’alors arrivera deuxième avec près de 15% des voix avant de dégringoler en 2012 (pour non campagne) en arrivant cinquième avec, seulement, 8% des suffrages valablement exprimés. Annoncé mort et enterré politiquement par certains analystes et acteurs politiques qui considèrent qu’il a raté son panier en 2012, ce génie de la politique choisit la stratégie du silence. Parole rare, il est, depuis quelques années, l’homme politique sénégalais dont les sorties médiatiques sont les plus attendues et les plus scrutées.
Installant un nouveau contrat de confiance avec les femmes et les hommes du pays de la « téranga », Idrissa Seck donne peu d’interviews et brille par son absence dans les médias. Il réserve sa priorité au terrain et parcourt le Sénégal des profondeurs afin d’expliquer aux sénégalais que son heure est bien arrivée, qu’il est l’homme de la situation. Stratégie bien payante car l’ancien édile de la ville de Thiès a laissé sous le feu des projecteurs ses concurrents, surtout Ousmane Sonko qui concentre, depuis quelques temps, les critiques les plus acerbes et les attaques les plus insensées du pouvoir en place. Et comme une cerise sur le gâteau, Monsieur Seck a obtenu, depuis ce 30 janvier, le soutien naturel des poids lourds recalés de cette présidentielle. Il s’agit, entre autres, de Malick Gackou, Pape Diop, Amsatou Sow Sidibé, et problement Aida Mbodj, Abdoulaye Wade et Khalifa Sall qu’ « il ira chercher en prison » s’il est élu au soir du 24 février 2019.
Reculer pour mieux sauter, c’est « ça » la stratégie de Ndamal kadior dont le silence assombrit, à coup sûr, les railleries qui circonscrivent la scène politique sénégalaise.
Mes préoccupations, ce sont les élections municipales - Il faut que ça soit clair - Pour le moment, je n’ai pris aucun engagement avec aucun candidat - Il faut que les gens arrêtent de mentir
M. le maire, une persistante rumeur vous prête de vouloir soutenir Macky Sall, qu’en pensez-vous ?
Bamba Fall : 80% de mes militants ont un penchant pour un candidat de l’opposition. Je n’ai jamais promis mon soutien à quiconque. J’attends la décision de la CEDEAO. Mais si toutefois la candidature de Khalifa Sall est rejetée, nous allons soutenir un candidat de l’opposition. Que ça soit clair, je n’accepterai pas de « Ndigueul » venant de quelqu’un. La décision que je vais prendre va dépendre de mon mouvement la Nouvelle vision. Quand je suis allé travailler avec le maire de Dakar, j’avais pris mes responsabilités et je n’avais demandé l’autorisation de personne. Mes préoccupations, ce sont les élections municipales. Il faut que ça soit clair. Pour le moment, je n’ai pris aucun engagement avec aucun candidat. Il faut que les gens arrêtent de mentir.
Etes-vous actif sur le terrain ?
J’ai commencé le travail avec les hommes et femmes, jeunes et adultes, les notables et délégués ainsi que les badjénous Gokh. Ce week-end, nous allons continuer pour discuter avec les Imams et autres
D’où viennent alors ces rumeurs ?
Je comprends ce message de ralliement qui est circulé par un lobby qui se trouve au sein de Takhawou Dakar et proche de Khalifa Sall et vous savez pourquoi : ils ne sont rien sans lui, ils n’ont pas de base et moi la légitimité que j’ai eue, c’est grâce à ma base.