SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
13 septembre 2025
AIDA MBODJI SE DÉCIDE DANS 48H
Sollicitant les avis de sa base pour éclairer sa décision de soutenir un parmi les 5 candidats à la Présidentielle, Aida Mbodji ressort de l'exercice avec "carte blanche" - ce dont elle ne s'attendait pas
C'est par souci de démocratie, diraient certains, que Aida Mbodj s'est appliqué à consulter sa base politique pour affermer sa décision de soutenir un candidat à la Présidentielle de 2019. A cet effet, une conférence de presse a été tenue hier à l'issue de laquelle elle obtient carte blanche pour soutenir le candidat qu'elle jugera plus à même de cconduire la destinée des populations sénégalaises dès le soir du 24 février 2019.
Cependant, elle avoue ne s'être pas préparée à accomplir une aussi lourde responsabilité toute seule et confie aux confrères journalistiques qui étaient présents à cette conférence de presse ainsi qu') toute l'opinion, qu'elle prendra le recul nécessaire et procédera à la communication de son choix dans les 48h à venir.
PAR CHEIKH LAMANE DIOP
RADIOSCOPIE DU CAS AÏSSATA TALL SALL
On est encore abasourdi par la bronca ayant suivi l'annonce par Mme Tall Sall de sa décision de soutenir la candidature du président sortant Macky Sall. Un feu de paille grossi par les réseaux sociaux
On est encore abasourdi par la bronca ayant suivi l'annonce par Mme Tall Sall de sa décision de soutenir la candidature du président sortant Macky Sall. Un feu de paille grossi par les réseaux sociaux. À notre humble avis, l'on a donné plus de relief à cette affaire qui relève pourtant de l'ordinaire. Prendre position pour tel ou tel candidat, à la veille d'une élection présidentielle, pour une raison x ou y est quasiment une banalité.
Quid de l'option de Madame le maire de Podor? Rappelons à ceux qui ne s'en souviennent pas ou à ceux qui l'ignorent, qu'il y a 20 ans, Aissata Tall Sall était ministre de la Communication, porte parole du gouvernement. À la chute du régime de Abdou Diouf, elle connut, avec ses camarades socialistes, 12 ans de traversée du désert sous le régime de Wade. Elle connut aussi les affres d'une opposition interne au PS pour dissonances politiques avec Ousmane Tanor Dieng (OTD) et la direction du parti senghorien. Pour n'avoir pas eu la confiance de OTD ou manifesté une loyauté semblable à celle de Aminata Mbengue Ndiaye, elle n'a pas fait partie la liste des socialistes "élus" au gouvernement. Pas assez politiquement costaud - représentative - pour contrer le secrétaire général du parti à l'interne, elle n'a pas eu l'audace, à l'instar d'un certain Khalifa Ababacar Sall, de briguer le poste de patron des socialistes au congrès de 2013 face à l'apparatchik.
Faisant mauvaise fortune, bon coeur, elle dût se résoudre à mener un combat par procuration. L'ami de mon ennemi étant mon ennemi, elle se résout à affronter Tanor (l'ennemi), dans un combat par procuration, en s'attaquant à la gestion du président Macky Sall (l'ailier de son ennemi). Pour cela, la brillante avocate use de ses artifices professionnelles. Éloquence, prestance, charme sont mis à contribution pour une plaidoirie à charge par ce chouchou des médias pour une plaidoirie à charge contre le "Macky". Eh oui! Il faut exister. Même par une présence médiatique à défaut d'un rapport de force favorable. Ses salves ont souvent fait mouche. Malheureusement, ses tentatives de rebondir au plan électoral n'ont pas suivi. En 2014, une victoire sur le fil lui a permis de sauver in extremis son fauteuil de maire de Podor face à Racine Sy. Alors qu'en 2017, partie sous sa propre bannière avec "Osez l'avenir", elle n'a pu rempiler à l'Assemblée nationale qu'à la faveur du plus fort reste en allant se réfugier sur la liste nationale. Pendant ce temps, sa liste départementale connut la déroute dans son propre fief de Podor.
Les plumes laissées dans ses joutes ne l'ont pas dissuadé de repartir au front. Partie à l'assaut de la candidature à la présidentielle de février 2019, elle n'a pu réunir suffisamment de parrainages pour être sur les startings blocks. Encore une fois, ses philipiques contre le régime de Macky n'ont pas suffisamment tapé dans l'oeil de ses concitoyens.
À 62 hivernages, l'héroïne du film "Bamako", sans doute plus rattrapée par la realpolitik que par les vices de la transhumance politique, a dû faire un choix, forte de son pedigree politique, au crépuscule d'une carrière plus au moins bien remplie. On ne saurait la lui reprocher. Elle ne fait quand même pas partie de la classe des pires spécimens des contre modèles politiciens de Sunugal. Restait à faire un choix parmi cinq concurrents: Madické Niang, Issa Sall, Macky Sall, Idrissa Seck, Ousmane Sonko.
Force est de constater qu'au plan politique et social, pour ne pas dire plus, c'est avec le candidat Macky Sall, son ex-mentor de Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) qu'elle a le plus d'atomes crochus. Le verdict de la présidentielle dira si elle a parié oui ou nom sur le bon cheval.
PAPE DIOP RALLIE IDRISSA SECK
La décision sera entérinée ce samedi matin par le comité directeur de Bokk Gis Gis, la formation politique dissidente qu’il a mise sur pied après son décrochage de Me Wade
Ancien président de l’assemblée nationale, ancien maire de Dakar, naguère grand financier du Pds et de Me Abdoulaye Wade, Pape Diop a décidé de soutenir son ex-compère de parti, le candidat Idrissa Seck. La décision sera entérinée samedi matin par le comité directeur de Bokk Gis Gis, la formation politique dissidente qu’il a mise sur pied après son décrochage de Me Wade.
Pape Diop, homme d’affaires d’expérience dans l’exportation de produits de mer (poissons notamment), disposait de solides relais militants dans la commune d’arrondissement de Fann-Gueule Tapée-Colobane. Mais la défaite du Pds en 2012 a amoindri ses forces lesquelles feront néanmoins du bien à la coalition « Idy2019 » le 24 février prochain
IDRISSA SECK, LES INGRÉDIENTS D’UNE MONTÉE EN PUISSANCE
Longtemps fragilisé par des positions publiques discutables et inutilement médiatisées par ses propres soins, Idrissa Seck pourrait être un vrai challenger au scrutin du 24 février. Mais est-il, peut-il être l’homme de la situation ?
La candidature de l’ancien premier ministre semble devoir prendre de l’embonpoint au vu des ralliements qu’il a commencé à engranger auprès des recalés du conseil constitutionnel. Longtemps fragilisé par des positions publiques discutables et inutilement médiatisées par ses propres soins, Idrissa Seck pourrait être un vrai challenger au scrutin du 24 février. Mais est-il, peut-il être l’homme de la situation pour régénérer un «système» qu’il a contribué à éclabousser auprès des Sénégalais
Dans cette (pré)campagne électorale dont les hostilités s’ouvrent ce weekend sur l’étendue du territoire national, la situation du candidat Idrissa Seck rappelle curieusement celle du candidat François Fillon lors des primaires du parti « Les Républicains » en direction de l’élection présidentielle française d’avril-mai 2017. Entre Alain Juppé, le favori des sondages d’alors, et un Nicolas Sarkozy qui tentait le come-back au plus haut niveau, peu de crédit était alloué au très police Fillon. C’est pourtant dans les toutes dernières semaines de campagne interne à la droite française de gouvernement que ce notable politique de la Sarthe avait fini par prendre le large au premier tour avant d’écraser le maire de Bordeaux au second. Handicapé par les révélations fracassantes du « Canard enchaîné » à l’approche de la présidentielle, Fillon coula et ne put même pas aller au second. Emmanuel Macron rafla la présidence.
Au Sénégal, Idrissa Seck, homme de « droite » prétendant au fauteuil présidentiel sénégalais, doit sentir lui aussi ce « frémissement » autour de sa candidature. Au fond du trou après ses élucubrations mystérieuses et inattendues autour de Bakka-Makka, vilipendé et raillé pour son « inculture » islamique et ses prétentions burlesques, et sèchement recadré par les imams et prédicateurs, l’ancien premier ministre s’est recroquevillé sur lui et ses proches, en attendant que la tempête passe. Il y a des moments où la discrétion et le profil bas permettent de remonter la pense, peut-on lire dans quelques manuels de communication.
Dans la même période, des éléments sonores et vidéo ont circulé sur les réseaux pour flétrir ses accointances présumées avec des cercles qui seraient plutôt maçonniques, humanistes ou professionnels. Silence total. Souvent, c’est Abdourahmane Diouf, un de ses fidèles collaborateurs qui est monté au créneau, avec brio, pour prendre la voix et la place du chef. Son mentor s’engagea même à ne plus parler de Macky Sall afin de mieux mettre en évidence sa propre vision. Et la précampagne arriva.
Après l’étape des parrainages et l’élimination de l’écrasante majorité des candidats à une échelle industrielle par un conseil constitutionnel juge de ses propres actes, Idrissa Seck devient subitement une attraction pour les recalés. Aujourd’hui, alors que la campagne électorale ouvre ses portes ce weekend, le patron de Rewmi voit s’agglomérer autour de son « projet » des estropiés du parrainage. Malick Gakou (Grand parti), Amsatou Sow Sidibé, Moustapha Guirassy sont déjà dans son escarcelle. Même en termes symboliques, ce n’est pas rien. Mais lorsque Pape Diop (Bokk Gis Gis) et Aïda Mbodj s’y rajoutent, cela devient sérieux.
Il est plus que probable que des franges entières du parti démocratique sénégalais (Pds) finissent par gonfler les rangs du candidat Seck avec le boycott décrété par Abdoulaye Wade. A Kaffrine, Babacar Gaye, porte-parole du Pds, a clairement appelé à soutenir un candidat « libéral » pour cette élection, soit entre Idrissa Seck et Madické Niang. En raison de l’exclusion de ce dernier du Pds, il semble plus cohérent que l’ancien directeur de cabinet de Me Wade et ses troupes de Kaffrine partent au combat avec l’ancien premier ministre. En attendant que d’autres leaders du parti libéral sortent du bois après l’échec politique visant à imposer la candidature de Karim Wade.
Dirigiste et autoritaire, Idrissa Seck l’est assurément au vu des chroniques de son passage à la présidence de la République comme directeur de cabinet tout-puissant de Me Wade au début de la première alternance. Expérimenté, il l’est avec une présence d’au moins trente ans dans les sphères de l’Etat et du gouvernement y compris une traversée du désert qui perdure depuis une quinzaine d’années.
Bien entendu, il faudra un vrai soulèvement populaire démocratique en sa faveur pour battre ses concurrents directs à la présidentielle, ce qui est loin d’être évident pour quelqu’un considéré par de nombreux sénégalais comme un membre de cette race de politiciens purs et durs qui s’accommodent trop du système en place et des avantages qu’il procure pour le changer. Sur ce terrain, il lui sera difficile de rivaliser avec Ousmane Sonko (Pastef) et Issa Sall (Pur) qui, par exemple, ont promis une sévère cure d’amaigrissement aux fonds secrets et autres caisses noires.
Du reste, la question à se poser est la suivante : Idrissa Seck est-il en mesure d’incarner une alternative dans notre pays ? N’est-il pas lui-même un pur produit du « système » pour pouvoir en être le régénérateur ?
AIRBUS A330NEO MIS EN ATTENTE
Air Sénégal : premier vol Dakar-Paris aujourd'hui, sur un avion de location
La Nouvelle Tribune |
Ristel Tchounand |
Publication 02/02/2019
Le nouvel Airbus A330neo, le premier du genre livré en Afrique, a atterri à l’aéroport international Blaise Diagne hier jeudi après-midi. L’appareil n’inaugurera, cependant pas, la ligne Dakar-Paris ce vendredi 1er février. Explications.
C'est une première sur le continent ! L'Airbus A330neo a foulé le sol dakarois ce jeudi 31 janvier en plein après-midi à l'aéroport international Blaise Diagne. Baptisé « Casamance », le nouveau bijou d'Air Sénégal a été accueilli lors d'une cérémonie de présentation conduite par le président de la République Macky Sall, en présence de plusieurs personnalités, dont les membres du gouvernement et du corps diplomatique. A Dakar, c'est une fierté.
AVION SENEGAL !#DalLenAkJam #EspritTeranga #Kebetu #AvionSenegal #Team221 pic.twitter.com/7b4SWVtMyT
— Fly Air Sénégal (@FlyAirSenegal) 31 janvier 2019
« Pour la première fois, notre pays se dote d'un appareil à la pointe de la technologie, le premier en Afrique. [...] Le nom de cet avion (Casamance) reflète parfaitement la Téranga sénégalaise. [...] », a déclaré Macky Sall lors de son allocution, encourageant les membres du gouvernement et de l'administration à emprunter la compagnie nationale pour leurs déplacements.
Au Sénégal, le nouveau Airbus A330neo d'Air Sénégal est perçu comme un signal fort de l'ambition portée la compagnie aérienne nationale et de l'envergure qu'elle donne à son action.
« L'accueil de cet avion marque une nouvelle ère pour Air Sénégal qui mise sur une stratégie conquérante qui se traduit par l'achat d'avions neufs dernière génération à forte valeur ajoutée et par l'exploitation de routes intercontinentales à forte rentabilité. Il est important pour nous d'offrir à nos passagers un service et un confort inégalés », a pour sa part commenté Philippe Bohn, directeur général d'Air Sénégal, selon un communiqué de la compagnie.
Dakar-Paris dès aujourd'hui vendredi 1er février
« Casamance » est ainsi présenté la veille du lancement de la ligne Dakar-Paris. Depuis l'éjection du français Corsair (qui avait jusqu'au 31 janvier 2019, pour complètement cesser ses activités) la compagnie nationale sénégalaise avait annoncé qu'elle reprendrait le flambeau à partir du 1er février 2019.
Cependant, les premiers vols de cette nouvelle ligne ne seront pas assurés par « Casamance », mais plutôt par A340 (Ex Emirates) loué à l'opérateur Hi Fly. En effet, l'Airbus A330neo est retourné à Toulouse jeudi soir où une série de vols-tests et d'épreuve de certification l'attendent.
« Courant février, Air Sénégal opérera la ligne Dakar- Paris avec cet appareil de dernière génération d'Airbus », promet Air Sénégal.
Depuis le retrait de la licence à Corsair, Air Sénégal est très attendue sur le trajet reliant les capitales sénégalaise et française, notamment en termes de qualité de services.
Un autre A330-900 Neo à l'été 2019
Outre Paris, la compagnie sénégalaise dessert déjà sept capitales africaines à savoir Abidjan (Côte d'Ivoire), Bamako (Mali), Banjul (Gambie), Bissau (Guinée Bissau), Conakry (Guinée), Ouagadougou (Burkina Faso) et Praia (Cabo Verde). Jusqu'ici pas de dégâts majeurs. D'ailleurs, il y a quelques semaines, Air Sénégal a reçu de Capital Finance International le prix de la compagnie aérienne régionale la plus prometteuse d'Afrique de l'Ouest.
La compagnie aérienne nationale sénégalaise prévoit l'ouverture de nouvelles dessertes notamment vers New York, Sao Paulo, Londres et Dubaï. Pour ce faire, elle réceptionnera son deuxième A330-900 Neo au cours de l'été prochain.
8 MILLIONS DE FRANCS REMIS À DES ORGANISATIONS PAYSANNES DE KAOLACK
Kaolack, 1er fév (APS) - Six organisations paysannes de la région de Kaolack évoluant dans la filière arachidière, ont reçu vendredi, un financement de 8 millions de francs CFA de l’Union des producteurs agricoles, une association basée au Canada, dans le cadre de son projet "Les savoirs des gens de la terre" (LSGT), a constaté l’APS.
"Cette somme vient s’ajouter au premier programme remis aux agriculteurs du Sénégal, notamment aux producteurs de la filière arachidière", a dit le secrétaire général du Cadre National de Concertation des Ruraux (CNCR), Amadou Mactar Mbodj, lors de la cérémonie de remise du financement à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack.
Ce fonds est confié au Réseau National des Coopératives des Producteurs de Semences (RNCPS), a précisé M.Mbodj, signalant qu’après la zone des Niayes et la vallée du fleuve Sénégal, l’heure était venue de passer à la mise à l’échelle en commencant par le bassin arachidier.
Normand Jacob membre de l’Union des producteurs agricoles, a expliqué que le projet LSGT a été développé depuis 2017 en partenariat avec le gouvernement canadien. "C’est un levier pour permettre la levée de fonds plus importants si l’on sait que la filière arachidière mobilise des sommes plus importantes", a-t-il fait savoir.
La collaboration avec le CNCR permet d’avoir un interlocuteur parlant au nom de tous les producteurs sénégalais, a-t-il dit, notant que ce programme a été initié par les producteurs eux-mêmes après une formation initiale.
UN PROGRAMME SÉNÉGALAIS PRIMÉ
Prix ISESCO pour les ressources éducatives numériques ouvertes
Dakar, 1er fév (APS) - La première édition du Prix ISESCO pour les Ressources éducatives numériques, a été décernée aux programmes "Maktabati Arraqmiyya" (Ma bibliothèque numérique) du Royaume de Bahreïn, "Improving Oral Communication Skills" (Amélioration des compétences de la communication orale) de la République populaire du Bangladesh et "Ressources numériques pour tous" du Sénégal, a appris l’APS, vendredi.
Ce prix a été créé et annoncé en 2018 par l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), dans le cadre de son plan d’action visant à "encourager l’innovation pédagogique numérique ouverte et inciter les acteurs éducatifs à contribuer à l’intégration et la diffusion de la technologie dans les domaines de l’éducation, la formation, la recherche scientifique et la gestion administrative", indique-t-on dans un communiqué.
La même source souligne qu’il s’agit également de "valoriser les bonnes innovations et diffuser les meilleures réalisations et projets numériques ouverts porteurs des valeurs humaines nobles et des spécificités de l’identité islamique, et faire en sorte d’offrir des possibilités d’éducation de qualité aux différentes catégories".
Le but est d’"accélérer la contribution des Etats membres aux efforts internationaux pour la réalisation de l’Objectif 4 des Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030 +Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie+".
Le communiqué relève que "ce Prix a été attribué auxdits programmes en reconnaissance de leur qualité d’élaboration, de conception et de configuration technique, de l’intérêt porté au contenu éducatif et pédagogique utile pour les étudiants et de leur accessibilité, permettant aux étudiants et au grand public de tirer profit de leur contenu ouvert".
Le programme "Maktabati Arraqmiyya" du Royaume de Bahreïn est un site électronique conçu par "Majmoua’at bouhouth al-mouhtawa al-iliktroni" (Groupe des recherches du contenu électronique), dans le cadre du projet de Sa Majesté le Roi Hamad bin Isa Al Khalifa "EduWave" des écoles du futur pour chaque école, et sur lequel est publié un contenu pédagogique numérique ouvert.
Quant au programme "Improving Oral Communication Skills" (Amélioration des compétences de la communication orale) de la République populaire du Bangladesh, il s’agit d’une initiative pédagogique interactive et multimédia qui consiste à "intégrer l’apprentissage hybride (présentiel et à distance) pour enseigner les techniques de communication orale aux apprenants par le biais de la langue anglaise en tant que langue étrangère".
Le programme "Ressources numériques pour tous" de la République du Sénégal a été lancé en 2016 par le ministre sénégalais de l’Education, "en vue de partager les meilleures pratiques en matière d’intégration des ressources pédagogiques multimédias au niveau national en République du Sénégal".
Le communiqué rappelle que la Direction générale de l’ISESCO attribue ce Prix chaque année à trois initiatives réparties entre les trois groupes d’Etats membres (Etats arabes, Etats anglophones et Etats francophones) en vue de permettre à chaque groupe de remporter annuellement ce Prix.
LE FIMF SIGNE TROIS CONVENTIONS AVEC DES PARTENAIRES
Dakar, 1er fév (APS) - Le directeur général du Fonds d’impulsion de la microfinance (FIMF), Diamé Ndiaye, a annoncé vendredi, la signature de trois conventions avec des partenaires.
’’Nous venons de procéder à la signature officielle de trois conventions avec nos partenaires. Il y a d’abord l’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés (AP-SFD)’’, a déclaré M. Diamé Ndiaye, lors d’une cérémonie de remise des dotations en systèmes d’information et de gestion.
’’Nous avons également procédé à la signature officielle de deux autres conventions avec deux fournisseurs de logiciel que sont CETI-SN et CAGECFI’’, a t-il ajouté, précisant que ces deux structures ont été choisies par les par les systèmes financiers décentralisés eux-mêmes.
Selon lui, ’’la disponibilité du système d’information et de gestion (SIG) est une exigence règlementaire de la banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest’’.
L’absence du système d’information est ’’une contrainte majeure qui freine en tout cas l’évolution et la croissance des institutions de microfinance’’.
’’Cest pourquoi le chef de l’Etat, Macky Sall, a bien voulu doter fortement le budget du FIMF pour prendre en charge ces questions qui sont très importante pour le secteur de la microfinance et des populations qui n’ont pas accès au crédit’’, a-t-il expliqué.
’’Sans un bon système d’information et de gestion, il y a un manque total de visibilité pour permettre aux autorités d’atteindre leurs objectifs qui est de toucher toutes les populations pour une meilleure inclusion financière’’, a t-il souligné.
OUSMANE SONKO PRESENTE SON DIRECTOIRE DE CAMPAGNE
Boubacar Camara superviseur général - Abdoulaye Niane et Yacine Fall directeurs de campagne de la coalition - Cheikh Tidiane Dièye Porte-parole et Bruno Derneville coordonnateur de la coalition SONKO 2019
A quelques jours de la Présidentielle, Ousmane Sonko est dans les derniers réglages pour remporter la bataille au soir du 24 février. En effet, après avoir présenté son programme axé sur trois points dont la réforme de la politique, de l’économie et du social, le leader de Pastef/Les patriotes a mis en place son directoire de campagne.
Le député à l’Assemblée nationale a choisi Boubacar Camara, candidat recalé par les 7 sages du Conseil constitutionnel sur le système de parrainage comme superviseur général. Aussi Abdoulaye Niane du parti «Teranga Sénégal» et Yacine Fall, ont été désignés comme directeur de campagne dudit Parti.
Cheikh Tidiane Dièye de la plateforme «Sénégal bunu beug» et qui a officialisé son soutien à l’ancien inspecteur des impôts et des domaines est le porte-parole. Bruno Derneville n’a pas été en reste car, il a été choisi comme coordonnateur de la coalition «Sonko 2019». Et pour la finance et logistique, Ousmane Sonko a misé sur le leader de «Djioloff en marche» Idrissa Samb et Djamil Sène.
LES TRADUCTEURS INTERPRÈTES APPELÉS À DEVENIR DES MÉDIATEURS LINGUISTIQUES
’’Les spécialistes sont appelés à être des médiateurs linguistiques de hauts niveaux pouvant jouer un rôle de pont entre plusieurs langues et cultures afin de faciliter la transmission et la vulgarisation des savoirs’’, a-t-il notamment indiqué
Saint-Louis, 1er fév (APS) – Dr Aly Sambou, coordonnateur du master du master de traduction et interprétation de conférence (MATIC), de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord), a souligné l’importance pour les spécialistes de se muer en médiateurs linguistiques capables de faciliter la transmission et la vulgarisation des savoirs.
’’Les spécialistes sont appelés à être des médiateurs linguistiques de hauts niveaux pouvant jouer un rôle de pont entre plusieurs langues et cultures afin de faciliter la transmission et la vulgarisation des savoirs’’, a-t-il notamment indiqué.
Il intervenait à la cérémonie de graduation des diplômes des récipiendaires de la deuxième promotion du MATIC de l’unité de formation et de recherche des lettres et sciences humaines de l’UGB.
’’Le métier de traducteur et interprète, requiert des qualifications avérées permettant de parler, d’écrire et de traduire le français, mieux que les autres, afin de restituer les propos et idées avec clarté et compréhension’’, a rappelé Dr Sambou.
Il a rappelé que le MATIC de l’UGB, ouvert en 2014, poursuivait l’objectif de former des spécialistes de la traduction capables de communiquer, de façon fidèle et fluide.
’’La demande en traduction et interprétation des langues est appelée à se développer, mais doit aller de pair avec le maintien d’un haut niveau de diversité linguistique en Afrique’’, a pour sa part dit le professeur Ousmane Thiaré, recteur de l’UGB.
L’ouverture du MATIC traduit une volonté de maintenir l’excellence dans les programmes de formation et de recherche de l’UGB, a-t-il insisté.