Suite à sa rencontre avec des responsables politiques de l’extrême droite italienne et après que Luigi di Maio, vice-président du Conseil italien, ai expressément critiqué des Etats européens, la France en premier de piller et d’appauvrir l’Afrique, Kémi Séba a officialisé son rapprochement avec le Mouvement de l’extrême droite italienne 5 Etoiles
Me Wade est toujours furieux contre Madické Niang. La preuve ? Dans un entretien accordé à Dakar Times, il ouvre le feu sur Madické. Wade, qui n'a pas goûté la candidature de Madické à la prochaine présidentielle, soutient que le Pds va s'opposer à son adhésion dans le C25.
"Cette adhésion n'aurait d'autre effet que de semer la confusion, rôle qu'il s'est assigné délibérément, pour affaiblir notre parti. Ce qui le place de fait entre le marteau et l'enclume. Il sait parfaitement que l'adhésion de fait ou de droit à une autre formation équivaut à une démission au Pds. Pour lui laisser les chances de s'amender, nous n'avions pas voulu le faire remplacer à son siège de député, bien que la jurisprudence nous l'eût permis".
Wade réclame aussi à Madické son siège de député. "Dès lors, je voudrais lui suggérer de nous rendre, sans bruit, notre siège de député. J'ose espérer qu'il ne choisira pas l'affrontement, alors qu'il sait que la loi constitutive du Règlement intérieur de l'Assemblée nationale et la jurisprudence à laquelle il a contribué sont avec nous", déclare Wade. Qui poursuit : "Même s'il compte sur Macky Sall et son ministre de l'Intérieur… Pour finir, il devrait arrêter de nous provoquer en continuant d'utiliser nos couleurs, en dépit d'une promesse faite à un intermédiaire de bonne volonté".
PAR MAMADOU BAMBA NDIAYE
POURTANT, C’EST DAVID QUI TERRASSE GOLIATH
Paradoxalement, la décision du Conseil constitutionnel n'a pas ramené la confiance dans le camp marron. Les événements survenus depuis dimanche montrent que l'incertitude reste à son paroxysme du côté de chez Mackyavel
Paradoxalement, la décision du Conseil constitutionnel n'a pas ramené la confiance dans le camp marron. Les événements survenus depuis dimanche montrent que l'incertitude reste à son paroxysme du côté de chez Mackyavel.
L’enlèvement et la détention arbitraire de dizaines de jeunes leaders karimistes et khalifistes, l'instauration d'un état de siège non déclaré à Dakar notamment, les menaces d'arrestation des candidats et leaders de l'opposition - qu'il convient de prendre au sérieux -, le déploiement au grand jour des milices mackoutes dites « Marrons du feu », … sont, entre autres signes, des manifestations de l’affolement et de la frénésie d’un candidat que rien ne semble pouvoir rassurer.
Le dictateur Mackyavel paraît avoir compris que l’exclusion de Karim, Khalifa et des autres candidats de l’opposition ne suffit pas à lui garantir un « deuxième mandat au premier tour ». Que l’opposition garde malgré tout son destin en mains, d’autant qu’elle a enfin réalisé son unité. Que son idée fixe de transformer 35% des voix en 53% demeure une gageure. Que son braquage électoral ne peut réussir qu’au prix de la violence et du sang. Et il s’y attelle. Ouvertement.
La complicité internationale dont il bénéficie est édifiante. Certes, on sacrifiera aux rituels de l’observation électorale. Mais en taisant les tricheries et l’illégitimité. Car, à l’instar d’autres dictateurs africains, Mackyavel est chargé d’installer durablement un régime autoritaire, capable de juguler le mécontentement des populations, le temps pour une poignée de multimilliardaires étrangers de siphonner nos réserves pétrolières et gazières. Et d’enfoncer nos populations dans la pauvreté pour longtemps encore. Comme en Afrique centrale.
A la notable exception de l’Eglise, les appels bruyants à la « paix » n’échappent guère aux accusations d’hypocrisie. On ne dit pas la vérité au dictateur Goliath. On ne dénonce pas son coup de force contre les candidats de l’opposition, ses violations de la loi électorale, la violence de ses tontons mackoutes, ses chars et mitraillettes flambant neufs exhibés à tous les coins de rue. On ne demande pas le respect des libertés démocratiques et des normes d’un scrutin équitable. Non, c’est le faible David, le recalé, l’emprisonné, l’exilé, qu’on engueule et qu’on somme de cesser toute résistance, au nom de la « paix ». La paix des cimetières.
Tout au long de l’histoire humaine pourtant, le chétif David a toujours terrassé le puissant Goliath. « Combien de fois une troupe peu nombreuse a, par la grâce d’Allah, vaincu une troupe très nombreuse ? » (Coran, II, 249). Les valeurs gouvernant la victoire de David sont universelles. D’abord, la conviction, qui est le contraire de la transhumance des « buveurs d’eau de rivière » et autres mangeurs de compal. Ensuite, l’endurance face à la répression policière et aux exactions mackoutes. Enfin, la fermeté dans la résistance contre l’oppression.
« Et si Allah ne neutralisait pas une partie des hommes par une autre, la Terre serait corrompue » (Coran, II, 251).
Ancien député
Secrétaire général du Mps/Selal
SPONSORING STARTIMES : MACKY SALL APPELÉ À LA RESCOUSSE
"Il y a un risque que la Ligue professionnelle se meurt en raison des problèmes rencontrés par notre diffuseur qui n’arrive pas à déployer ses activités commerciales", a indiqué Saër Seck au cours d’une conférence de presse
Dakar, 23 jan (APS) - La Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP), par la voix de son président Saër Seck, a appelé le chef de l’Etat, Macky Sall, à intervenir pour sauver ses compétitions dont l’organisation est rendue quasi impossible par les difficultés d’accès aux infrastructures sportives et le déploiement de son diffuseur, Startimes.
"Il y a un risque que la Ligue professionnelle se meurt en raison des problèmes rencontrés par notre diffuseur qui n’arrive pas à déployer ses activités commerciales", a indiqué Saër Seck au cours d’une conférence de presse.
Pourtant, "[...] cette société ne diffuse qu’en mode satellitaire’’. Il n’y a dès lors "aucune possibilité d’entrer en concurrence avec la TNT", a-t-il fait valoir en référence à la plainte déposée par une société de la place contre le groupe de médias d’origine chinoise.
"Avec cette plainte, Startimes n’arrive plus à mener à bien ses activités au Sénégal", a insisté le président de la LSFP, selon qui les clubs ont besoin de la manne financière attendue dans le cadre de ce partenariat pour faire face à leurs engagements.
"Il y a un gros risque que cette société qui a signé un partenariat avec la Ligue professionnelle sur 10 ans et qui va investir 11 millions de dollars résilie et plie bagages", a alerté le président de la LSFP.
"Nous en appelons au chef de l’Etat qui fait énormément d’efforts en termes de réhabilitation des stades et de mise en place de nouvelles infrastructures sportives", a-t-il dit, évoquant le projet de stade olympique de 50.000 places.
Avec Startimes, en plus de cette enveloppe financière, la Ligue professionnelle a entamé des discussions avec de nouveaux partenaires ayant appris que les matchs seront diffusés, a annoncé le président Saër Seck. Il a prévenu que tous ces efforts seront vains, si le diffuseur chinois plie bagages.
La ligue sénégalaise de football professionnel a révélé en octobre dernier avoir signé un contrat de 10 ans avec la société chinoise StarTimes pour la visibilité et le développement du championnat local.
Dans ce cadre à l’occasion de chaque journée, deux matchs seront diffusés par StarTimes, pour un total de 52 matchs par saison avec des rediffusions sur une chaîne créée en partenariat avec la RTS (télévision publique).
Et en plus de la diffusion des matchs, il est aussi établi dans le contrat la construction de 10 pelouses synthétiques pendant les dix ans, soit une pelouse par an.
En plus des difficultés de déploiements du diffuseur dont les décodeurs sont encore dans les cartons, le président de la Ligue professionnelle a dénoncé les difficultés d’accès dans les stades.
"Les stades, s’ils ne sont pas exclusivement réservés au football, ont été construits pour cela", a souligné M. Seck. Il estime qu’il est donc anormal que la priorité soit donnée à d’autres activités aux dépens du football.
"C’est incompréhensible d’autant plus que toutes les autorités disposent des calendriers de nos championnats", s’est-il offusqué, précisant que la Ligue professionnelle accuse un retard de six matchs.
"C’est principalement dû au fait que les stades étaient occupés par des concerts, des chants religieux ou des meetings politiques", a-t-il déploré, évoquant aussi le manque de forces de sécurité.
La perspective de la campagne électorale constitue un autre risque, avertit Saër Seck, estimant que la vie sociale au Sénégal ne doit pas s’arrêter à cause des manifestations y afférentes.
"Les gens doivent continuer à mener leurs activités et le football professionnel qui génère des milliers d’emplois ne doit pas en pâtir parce que les forces de l’ordre sont utilisées ailleurs", a-t-il commenté.
DEVOIR DE VÉRITÉ SUR L'AFFAIRE DES 94 MILLIARDS
Le député Djibril War a souligné mercredi à Dakar la nécessité d’ouvrir une commission d’enquête parlementaire sur cette affaire, dans laquelle son collègue Ousmane Sonko est cité, de même que de hauts responsables des domaines -
Dakar, 23 jan (APS) - Le député Djibril War a souligné mercredi à Dakar la nécessité d’ouvrir une commission d’enquête parlementaire sur l’affaire dite des 94 milliards de francs CFA, dans laquelle son collègue Ousmane Sonko est cité, de même que de hauts responsables des domaines.
’’Au nom de la bonne gouvernance, on a besoin d’être édifié sur cette affaire de corruption autour d’une somme de 94 milliards de francs CFA’’, a déclaré le député Djibril War.
Il intervenait lors de la plénière de l’Assemblée nationale portant sur le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier l’accord portant création de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).
Selon le député Djibril War, cette commission d’enquête parlementaire devrait permettre d’écouter toutes les personnes citées dans cette affaire, ’’notamment notre collègue Ousmane Sonko qui est tantôt accusateur, tantôt mis en cause’’.
M. Sonko, candidat à la prochaine présidentielle du 24 février 2019 et ancien inspecteur des Impôts radié de la Fonction publique, accuse de hauts responsables des domaines d’avoir détourné 94 milliards de francs CFA dans une affaire d’indemnisation foncière.
Le député Sonko, leader de PASTEF (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité), a dit avoir déposé une plainte dans cette affaire et écrit à l’Inspection générale d’Etat (IGE) et à l’OFNAC, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption.
Mais il est à son tour mis en cause dans cette affaire par le journaliste Madiambal Diagne, directeur de publication du journal Le Quotidien (privée), ce dernier l’accusant d’avoir des relations "avec des parties prenantes dans cette procédure".
"Ceux qu’il a accusés peuvent se retourner contre lui mais également, il pourrait être entendu pour son implication. Je sais qu’il est impliqué dans ce dossier-là et à tout le moins, il pourrait être entendu à titre de témoin", a fait valoir le journaliste dans des propos rapportés par des médias sénégalais.
FELWINE SARR ÉVOQUE LA DIFFICULTÉ PSYCHOLOGIQUE DE LA MISSION
Dakar, 23 jan (APS) - L’universitaire et économiste sénégalais Felwine Sarr a évoqué mercredi à Dakar la dimension ’’psychologique" de la mission sur la restitution des biens culturels africains détenus par les musées français dont il avait été chargé avec l’historienne de l’art française Bénédicte Savoy, un volet selon lui plus difficile que la partie juridique du travail qui leur avait été demandé.
"Il existe des solutions juridiques, le droit est plastique, quand le politique veut faire évoluer le droit, il le fait. Le droit est l’expression de rapports de forces momentanés, car certains avaient soulevé le Code du patrimoine français comme un prérequis à toute restitution’’, a-t-il dit.
Mais il se trouve que "les sociétés françaises rencontrées avaient du mal à accepter qu’on les questionne sur la manière dont ils ont intégré dans leur patrimoine les biens culturels africains", a ajouté Felwine Sarr, lors d’une cérémonie de présentation du livre "Restituer le patrimoine africain", ouvrage qu’il a co-écrit avec Bénédicte Savoy.
"La difficulté était que ces sociétés, ces gens acceptent qu’ils devaient restituer, que les conservateurs de musées, les gestionnaires des institutions patrimoniales acceptent cette idée qu’ils devaient se séparer de ces objets", a insisté l’économiste sénégalais, en présence de l’historien camerounais Achille Mbembe.
Selon lui, ces gens "avaient du mal à accepter ce que cela dit de l’histoire coloniale, de leur histoire avec les autres et ce que le retour pouvait signifier dans le fait qu’ils sont héritiers pour un certain nombre d’un geste qui est problématique d’un point de vue éthique".
Il note que "ces gens installés dans un confort symbolique" ont avec le temps "cru que leur rapt avait été naturalisé", ce qui explique, selon l’économiste, la cristallisation du débat sur les conditions d’accueil des objets en Afrique.
Aussi ont-ils souvent fait valoir : "Oui, nous ne les avons pas volés, nous les avons sauvés", a indiqué l’universitaire et économiste sénégalais, selon qui la question technique de la restitution était ’’soluble’’, en comparaison de cet aspect psychologique.
"C’était un refus de reconnaitre que ces objets disent quelque chose de l’histoire coloniale française, de leur comportement dans leur espace. La restitution a ouvert ce débat", a-t-il indiqué.
La mission de réfléchir au retour de ces œuvres d’art ’’gracieusement’’ menée et terminée, "c’est aux destinataires du rapport de faire le suivi", a-t-il ajouté.
Sur la question de la réparation financière soulevée par certains Africains, l’écrivain juge ce point "incommensurable", toute évaluation financière étant "en deçà de ce qui a été pris".
Felwine Sarr fait par ailleurs valoir que certains conservateurs africains ont formulé le vœu de voir une partie significative de leurs biens culturels rester pour assurer leur présence culturelle dans le monde.
"Ils ne désirent pas tout prendre, mais les objets les plus significatifs d’un point de vue symbolique, ils les veulent. Leur désir, c’est que l’on reconnaisse que ces objets leur appartiennent", explique-t-il.
Beaucoup de pays comme le Sénégal, le Mali, le Maroc, entre autres, ont annoncé être en train de faire la liste de biens culturels à restituer par la France.
LES NOMINATIONS AU CONSEIL DES MINISTRES DU 23 JANVIER
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 23 janvier 2019.
« Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Gana SENE, Inspecteur de l’Education préscolaire, précédemment Inspecteur d’Académie de Dakar, est nommé Inspecteur d’Académie de Pikine-Guédiawaye, en remplacement de Monsieur Seyni WADE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Madame Adiara Diagne SY, Professeur d’Enseignement secondaire principal de classe exceptionnelle, précédemment Proviseur du Lycée Ahmed FALL de Saint-Louis, est nommée Inspecteur d’Académie de Dakar, en remplacement de Monsieur Gana SENE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Aboubacry Sadikh NIANG, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, précédemment Secrétaire général de l’Inspection d’Académie de Pikine-Guédiawaye, est nommé Inspecteur d’Académie de Kaffrine, en remplacement de Monsieur Maba BA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. »
MACKY DEMANDE L'EXÉCUTION DILIGENTE DES RECOMMANDATIONS DE LA CONFÉRENCE SUR L'ÉMERGENCE
Le chef de l’Etat demande au gouvernement de prendre toutes les dispositions, en relation avec les organisations d’investisseurs et d’opérateurs privés, pour une mise en œuvre adéquate des conclusions - COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 23 janvier 2019.
« Le Président Macky SALL a réuni le Conseil des ministres, mercredi 23 janvier 2019 à 11 heures, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat remercie et félicite les populations sénégambiennes, celles des régions de Kaolack, Fatick, Sédhiou, Kolda et Ziguinchor pour leur mobilisation exceptionnelle et leur accueil chaleureux lors des cérémonies de réception des navires de dragage, d’inauguration du Pont de la Sénégambie, de la route Joal - Samba Dia - Djifer, de l’autoroute AIBD- Thiès – Mbour, de la station de traitement et d’épuration des eaux de Joal et du lancement des travaux de l’autoroute Mbour- Fatick- Kaolack.
Revenant sur l’inauguration du Pont de la Sénégambie, le 21 janvier 2019, la consolidation du processus de désenclavement intégral et de développement durable de la Région naturelle de Casamance, le Président de la République félicite et remercie, à l’occasion de cet évènement historique, son homologue gambien pour son engagement déterminant et la Banque africaine de développement (BAD) pour son soutien décisif à la réalisation de cet ouvrage moderne
Outre son impact attendu sur le développement et le désenclavement de la Région de Casamance, le Pont de la Sénégambie contribue au renforcement de l’intégration sous régionale et des liens séculaires entre le Sénégal et la Gambie par une meilleure circulation des personnes et des biens.
Par ailleurs, appréciant la 7ème revue du Programme ISPE et la validation internationale des performances économiques du Sénégal, le Chef de l’Etat indique que le Conseil d’Administration du Fonds Monétaire International (FMI), réuni le mardi 15 janvier 2019 a approuvé les rapports sur la septième revue du programme économique et financier appuyé par l’ISPE, saluant ainsi l’achèvement et la bonne mise en œuvre du programme ainsi que les performances macroéconomiques réalisées par le Sénégal, notamment une croissance soutenue, une faible inflation et une réduction continue du déficit budgétaire.
Ainsi, le Président de la République rappelle au Gouvernement son attachement à la mise en œuvre efficiente et diligente des réformes au cours de la phase I du Plan Sénégal Emergent (PSE) et l’exhorte à continuer dans ce sens dans le cadre de la phase II du PSE pour relever les défis structurels.
Appréciant le développement de l’économie maritime et l’accélération de la mise en œuvre de la stratégie portuaire nationale, le Chef de l’Etat se félicite de la réception de la batterie de cinq navires de dragage acquis par l’Etat du Sénégal avec le concours de la République de Corée à travers l’exécution intégrale du Projet d’infrastructures et d’équipements maritimes (MIEP) et remercie ce pays ami pour sa coopération dynamique et exemplaire.
En outre, le Président de la République magnifie le lancement des travaux de modernisation du Port de Kaolack, une infrastructure dont le fonctionnement optimal va, d’une part, contribuer à la valorisation significative des potentialités du Pôle économique Sine-Saloum et, d’autre part, asseoir la complémentarité des infrastructures maritimes ainsi que le renouveau et l’attractivité des ports du Sénégal.
Poursuivant sa communication autour du succès de la troisième édition de la Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique que tenue à Dakar, du 17 au 19 janvier 2019, avec la participation remarquable de plusieurs chefs d’Etat et de Gouvernement, mais aussi de nombreux dirigeants d’organisations internationales et du secteur privé continental et mondial, le Chef de l’Etat remercie l’ensemble des participants pour leur présence et la qualité des débats et recommandations sur le thème : « Emergence, Secteur privé et Inclusivité ».
A cet égard, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement de prendre toutes les dispositions, en relation avec les organisations d’investisseurs et d’opérateurs privés, pour une mise en œuvre adéquate des conclusions de la Déclaration et du Plan d’actions, issus de la troisième Conférence sur l’Emergence de l’Afrique.
Le Chef de l’Etat a terminé sa communication par le suivi de la coopération et des partenariats et par son agenda.
Le Premier ministre a adressé, au nom du Gouvernement, ses vives félicitations au Chef de l’Etat pour le succès de l’inauguration du Pont de la Sénégambie, de l’autoroute AIBD – Thiès – Mbour, le lancement des travaux d’infrastructures routières et de transport avant de rendre compte de sa participation, au nom du Chef de l’Etat, à la Conférence régionale sur le Waqf, tenue à Conakry le 16 janvier 2019. Il a ensuite rendu compte de la coordination des activités gouvernementales.
Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait le point de la situation sous régionale, africaine et internationale.
Le ministre de l’Economie des Finances et du Plan a fait le point de la conjoncture économique nationale et internationale.
Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a rendu compte du déroulement de la campagne de commercialisation arachidière.
Au titre des textes législatifs et règlementaires, le Conseil a examiné et adopté :
le projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier l’Acte additionnel à l’Accord de coopération Inter-Etats portant sur le développement et l’exploitation des réservoirs du Champ Grand-Tortue / Ahmeyin et relatif au régime fiscal et douanier applicable aux sous-traitants entre la République islamique de Mauritanie et la République du Sénégal, signé le 21 décembre 2018, à Nouakchott ;
le projet de loi d’orientation sur la répartition des revenus tirés de l’exploitation des hydrocarbures
le projet de décret portant création du Centre de Formation judiciaire (CFJ) et fixant ses règles d’organisation et de fonctionnement
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Gana SENE, Inspecteur de l’Education préscolaire, précédemment Inspecteur d’Académie de Dakar, est nommé Inspecteur d’Académie de Pikine-Guédiawaye, en remplacement de Monsieur Seyni WADE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Madame Adiara Diagne SY, Professeur d’Enseignement secondaire principal de classe exceptionnelle, précédemment Proviseur du Lycée Ahmed FALL de Saint-Louis, est nommée Inspecteur d’Académie de Dakar, en remplacement de Monsieur Gana SENE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Aboubacry Sadikh NIANG, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, précédemment Secrétaire général de l’Inspection d’Académie de Pikine-Guédiawaye, est nommé Inspecteur d’Académie de Kaffrine, en remplacement de Monsieur Maba BA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. »
L'OPPOSITION JUSTIFIE DÉJÀ SA DÉFAITE
Comment les recalés à l'examen du parrainage peuvent-ils sans sourciller, regarder les admis, au nombre de quatre parmi eux et accuser le Conseil constitutionnel d'avoir aidé ces derniers à passer? COMMUNIQUÉ DE BBY
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué de BBY, daté du 22 janvier 2019, relatif à la dernière sortie du collectif des 25 candidats à la candidature à la présidentielle.
« Le Collectif des 25 candidats à la candidature à l'élection présidentielle du 24 février vient de publier un communiqué dans lequel il rejette les décisions du Conseil constitutionnel (CC), accuse le Président Macky Sall d'ourdir un complot pour perpétrer un coup d'état électoral et appelle les populations à l’insurrection.
Le rejet des décisions du Conseil constitutionnel
Il y a chez cette opposition une mauvaise foi et une misère intellectuelle manifeste qui jurent d'avec le bon sens et l'esprit républicain. En effet, comment les recalés à l'examen du parrainage peuvent-ils sans sourciller, regarder les admis, au nombre de quatre parmi eux et accuser le CC d'avoir aidé ces derniers à passer ? Comment ceux-ci peuvent-ils accepter d'être ainsi accusés par leurs collègues d'avoir triché à cet examen, avec l'aide du CC sans daigner réagir face une telle injure ? C'est là un manque de probité intellectuelle de courage et de dignité face à des gens qui n'ont pas plus de mérite qu'eux.
L'inconséquence manifeste de cette opposition réside encore dans le fait qu'après avoir accepté les règles de l'examen du parrainage et s'être déployée pour le réussir, devant l'autorité judiciaire en charge de valider les candidatures conformes aux normes édictées, qu’après être allée jusqu'à la formulation de recours devant cette autorité, se retourne contre celle-ci pour l'accuser de partialité, l'accabler d'injures et déchirer ses décisions largement motivées, sur la base du droit et en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés par la Constitution. C'est à la fois manquer de fair-play et violer la légalité à partir de laquelle, ils ont posé tous leurs actes du début à la fin du processus du parrainage. A ce jeu de yoyo, l'opposition sera toujours perdante. Car elle ne peut être juge et partie. Se soumettre à la loi et à ses règles, participer aux simulations et tests de vérification, accepter les explications du juge constitutionnel, devant des tiers (observateurs de la société civile) assister à la vérification de ses parrainages du début à la fin et, devant le verdict du juge, refuser celui-ci et vouloir se faire juge à la place du juge reconnu dans son rôle, dès le départ. C’est du jamais vu !
Par cet acte, le C25 foule aux pieds la légalité républicaine et se met en porte à faux avec leur prétention à vouloir diriger ce pays, à prendre en main la destinée de près de 15 millions de sénégalais.
Si ce ne sont des enfantillages, cela y ressemble tant leur attitude est grotesque, ridicule, faisant penser à cet élève qui échoue à son examen et qui, après la proclamation des résultats, demande au jury de le déclarer admis ou de se démettre, sinon il brûle le pays. Certains mêmes sont allés jusqu'à demander la suppression de l’examen et de déclarer tout le monde admis.
Les accusations portées contre le chef de l'Etat
Bien entendu, pour cette opposition tout cela entre dans un plan conçu par le président Macky Sall pour se proclamer vainqueur dès le premier tour de l'élection. Mais cette accusation n'est pas nouvelle. Elle est une amplification de celle qui a été construite depuis longtemps, depuis 2014, aux locales, réaffirmée en 2016, lors du referendum, réchauffée en 2017, aux dernières législatives.
Pourtant le Président Macky Sall a appelé au dialogue, mis en place autour du ministre de l’intérieur, puis pour rassurer tout le monde, autour d’une personnalité de la société civile, un cadre de discussion sur l’ensemble du processus électoral de décembre 2017 à février 2018. L’opposition radicale, celle qui s’agite aujourd’hui a refusé de discuter des règles électorales, préférant boycotter les rencontres. Les conclusions et recommandations retenues par les acteurs présents ont été traduites en loi. Quand il s’est agi de répondre à leur demande d’audit du fichier électoral, procédé qui a toujours prévalu dans ces circonstances avec l’intervention d’experts étrangers, l’opposition radicale a encore boycotté les travaux. La médiation entreprise par la société civile auprès du Président Macky Sall a amené ce dernier à lancer un Nième appel pour discuter des modalités d’application de la loi avant son vote. Toujours égale à elle-même, l’opposition a de nouveau boycotté rejetant ainsi la main tendue par le chef de l’Etat. Leur attitude infantile, paradoxale de refus de se présenter à la table discussion ne les empêchait pas de courir les plateaux de télévision et les studios de radio pour débattre avec les représentants de la majorité présidentielle. On refuse d’un côté ce qu’on accepte de l’autre. Se faisant des illusions sur leur représentativité, ils ont préféré appeler à la rue, pensant ainsi faire reculer la majorité par la pression. Devant les échecs répétés de ces tentatives d’imposer par la rue leurs positions sur les règles du jeu électoral, l’opposition a accepté la loi sur le parrainage et s’est mise en devoir de rester dans la légalité républicaine.
Il est des accusations qui ne résistent pas à l’analyse pour quiconque est doué de raisons. Car s’il était possible de traficoter les élections, l’opposition n’aurait pas pu gagner Dakar, Kédougou, Mbacké, Touba, etc., lors des élections passées. Comment et quand, peut-on dans tous les bureaux de vote, en présence de la Cena et des représentants des candidats de l’opposition, plus nombreux que ceux de la majorité, peut-on changer les résultats dépouillés devant tout le monde, les procès verbaux signés et affichés devant chaque bureau, avant la remontée des résultats au niveau départemental ?
En vérité, cette opposition-là est consciente de sa faiblesse face à la majorité au pouvoir. Elle sait parfaitement qu’elle est incapable de battre le candidat Macky Sall dont la force ne réside pas seulement dans sa majorité parlementaire, mais dans l’hégémonie politique écrasante qu’il exerce, avec sa grande coalition, sur l’ensemble du territoire national, avec à son actif 530 communes sur 557, 40 départements sur 45. L’opposition a une conscience claire de ce que les réalisations du président dans tous les domaines au bénéfice des populations sont d’une telle ampleur, d’une telle consistance, du « Lamb daj » qu’aucun citoyen honnête, aucun observateur objectif ne peut hésiter un seul instant pour reconnaître le caractère populaire et progressiste des politiques mises en œuvre dans le pays, depuis 2012.
Voilà pourquoi, l’opposition qui se sait déjà perdante, tente de justifier par anticipation sa défaite avec des affabulations et des manipulations de la réalité aux fins d’intoxiquer l’opinion.
L'appel à l'insurrection et au coup d’Etat
Devant une telle situation, il ne leur reste plus qu’à appeler à nouveau à l’insurrection, en l’enrobant d’un discours victimaire pour faire croire qu’elle veut « résister » contre l’oppression, « la dictature ». Propos aussi fallacieux que risibles, si l’on ne considérait pas la situation de la cible visée par ces appels, les jeunes et les femmes, êtres vulnérables dont certains peuvent être trompés de bonne foi et répondre aux appels incendiaires.
Nous en aurions ri, si nous ne pouvions déceler dans les propos de l’opposition des appels en direction des militaires et des paramilitaires qui ne sont rien d’autres que des appels hypocrites au coup d’état militaire. C’est dire combien ces gens-là plongent dans le désarroi, au point d’en perdre la tête et de faire appel aux « élèves et étudiants », comme l’avait tenté Wade, il n’y a pas longtemps.
Nous en aurions ri, si nous ne savions, pour l’avoir vécu, la capacité de nuisance d’une frange de l’opposition revancharde dont on connaît les tendances à la violence avec la mort de 12 jeunes citoyens en 2011, le saccage de maisons de presse, plus loin encore la mort de 16 policiers, tués sur les allées du centenaire, l’assassinat de Me Babacar Seye du Conseil constitutionnel dont les commanditaires courent toujours.
C’est pour ces raisons que BBY, fidèle à son option pour la paix, condamne avec la dernière énergie ces déclarations incendiaires de l'opposition radicale et invite les populations de quelque bord qu’elles se situent à rejeter de tels appels à la violence et demande à tous, jeunes et moins jeunes, hommes et femmes de rester mobilisés et vigilants, de faire confiance dans l’autorité et la fermeté de l’Etat à faire respecter l’ordre républicain pour préserver la paix et la sécurité des biens et des personnes.
Dans cette perspective, BBY appelle à la raison ceux qui dans l’opposition sont encore soucieux de préserver la stabilité et la paix dans notre cher Sénégal afin qu’ils se ressaisissent. De même, les organisations de la société civile préoccupée par une telle situation doivent élever la voix contre ces appels à la violence.
BBY appelle ses militants et sympathisants à s’engager avec détermination dans la campagne qui s’ouvre bientôt et à œuvrer dans ce cadre pour aider les populations à se mobiliser massivement dans la discipline et la paix pour aller voter le jour du 24 février dans le calme et la sérénité afin de réélire, dès le premier tour, le Président Macky Sall. »
LA CASAMANCE, CENTRE D'INTÉRÊT DE LA PRÉSIDENTIELLE
La paix en Casamance sera un thème important pour les cinq candidats retenus par le Conseil constitutionnel en vue de l'élection présidentielle du 24 février
Macky Sall, candidat à sa propre succession, avait placé le dossier de la paix en Casamance à la tête de ses priorités lors de son premier mandat. Mais sept ans plus tard, rien n’a été réglé.
Sa déclaration lors du lancement de son livre "Le Sénégal au Cœur », indiquant qu’il ne fallait "pas se précipiter" pour signer des accords avec les indépendantistes du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc), a été dénoncé comme une "propagande électoraliste" par ses opposants comme Aliou Diédhiou, responsable des Patriotes du Sénégal pour le travail (Pastef), le parti du jeune Ousmane Sonko.
"Quand on analyse ses actes, il n’a absolument rien fait depuis la première année de son mandat, donc on ne voit pas d’actes forts en faveur de la paix. Et quand il le dit maintenant, à la veille des élections, c’est comme un chantage, il faudra voter pour moi pour que je puisse prendre des actes en faveur de la paix."
Même point de vue chez Aliou Cissé, président du Mouvement pour une citoyenneté active, un autre opposant qui martèle que ce discours est "du bluff".
Selon lui, les habitants de la Casamance devront prendre leurs responsabilités le jour de l’élection présidentielle.
"Qu’il attend la veille des élections présidentielles pour se prononcer sur le sujet et laisser croire que le moment n’est pas encore opportun pourrait traduire un aveu d’échec de sa part pour ramener la paix en Casamance", estime le président du Mouvement pour une citoyenneté active.
Pour lui , "il n’est plus question que les citoyens se contentent de leurs rôles de supporters dans lesquels les politiciens les ont confinés. Mais, naturellement il faut qu’ils sachent comment voter et pour qui voter."
"La paix ne se décrète pas"
Samchidine Boun Aïdara, président du Mouvement "Gagner pour Macky Sall" balaye cette thèse : selon lui, la déclaration de Macky Sall est bien fondée.
"Non ce ne sont pas des déclarations électoralistes, la paix ne se décrète pas, la paix ne se signe pas, la paix se vit. Et je pense que c’est cela l’option du président de la République, que cela ne soit pas seulement des signatures ou des grandes rencontres médiatisées."
D’après la liste provisoire publiée le week-end dernier par le Conseil constitutionnel, l’élection mettra aux prises cinq candidats.