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15 septembre 2025
SPONSORING DE STARTIMES
Le Président de la République appeler à intervenir pour sauver ces compétitions dont l’organisation est rendue quasi impossible par les difficultés d’accès aux infrastructures sportives et le déploiement de son diffuseur, Startimes.
La Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP), par la voix de son président Saër Seck, a appelé le chef de l’Etat, Macky Sall, à intervenir pour sauver ses compétitions dont l’organisation est rendue quasi impossible par les difficultés d’accès aux infrastructures sportives et le déploiement de son diffuseur, Startimes.
"Il y a un risque que la Ligue professionnelle se meurt en raison des problèmes rencontrés par notre diffuseur qui n’arrive pas à déployer ses activités commerciales", a indiqué Saër Seck au cours d’une conférence de presse.
Pourtant, "[...] cette société ne diffuse qu’en mode satellitaire’’. Il n’y a dès lors "aucune possibilité d’entrer en concurrence avec la TNT", a-t-il fait valoir en référence à la plainte déposée par une société de la place contre le groupe de médias d’origine chinoise.
"Avec cette plainte, Startimes n’arrive plus à mener à bien ses activités au Sénégal", a insisté le président de la LSFP, selon qui les clubs ont besoin de la manne financière attendue dans le cadre de ce partenariat pour faire face à leurs engagements.
"Il y a un gros risque que cette société qui a signé un partenariat avec la Ligue professionnelle sur 10 ans et qui va investir 11 millions de dollars résilie et plie bagages", a alerté le président de la LSFP.
"Nous en appelons au chef de l’Etat qui fait énormément d’efforts en termes de réhabilitation des stades et de mise en place de nouvelles infrastructures sportives", a-t-il dit, évoquant le projet de stade olympique de 50.000 places.
Avec Startimes, en plus de cette enveloppe financière, la Ligue professionnelle a entamé des discussions avec de nouveaux partenaires ayant appris que les matchs seront diffusés, a annoncé le président Saër Seck. Il a prévenu que tous ces efforts seront vains, si le diffuseur chinois plie bagages.
La ligue sénégalaise de football professionnel a révélé en octobre dernier avoir signé un contrat de 10 ans avec la société chinoise StarTimes pour la visibilité et le développement du championnat local.
Dans ce cadre à l’occasion de chaque journée, deux matchs seront diffusés par StarTimes, pour un total de 52 matchs par saison avec des rediffusions sur une chaîne créée en partenariat avec la RTS (télévision publique).
Et en plus de la diffusion des matchs, il est aussi établi dans le contrat la construction de 10 pelouses synthétiques pendant les dix ans, soit une pelouse par an.
En plus des difficultés de déploiements du diffuseur dont les décodeurs sont encore dans les cartons, le président de la Ligue professionnelle a dénoncé les difficultés d’accès dans les stades.
"Les stades, s’ils ne sont pas exclusivement réservés au football, ont été construits pour cela", a souligné M. Seck. Il estime qu’il est donc anormal que la priorité soit donnée à d’autres activités aux dépens du football.
"C’est incompréhensible d’autant plus que toutes les autorités disposent des calendriers de nos championnats", s’est-il offusqué, précisant que la Ligue professionnelle accuse un retard de six matchs.
"C’est principalement dû au fait que les stades étaient occupés par des concerts, des chants religieux ou des meetings politiques", a-t-il déploré, évoquant aussi le manque de forces de sécurité.
La perspective de la campagne électorale constitue un autre risque, avertit Saër Seck, estimant que la vie sociale au Sénégal ne doit pas s’arrêter à cause des manifestations y afférentes.
"Les gens doivent continuer à mener leurs activités et le football professionnel qui génère des milliers d’emplois ne doit pas en pâtir parce que les forces de l’ordre sont utilisées ailleurs", a-t-il commenté.
LA SOCIETE CIVILE DENONCE SA NON IMPLICATION DANS LE PROCESSUS
Après plusieurs reports, le nouveau Code pétrolier est finalement soumis au vote de l’Assemblée nationale aujourd’hui, jeudi 24 janvier.
Durant tous le processus de révision, la société civile a manifesté son intérêt à participer aux concertations relatives à l’élaboration de ce nouveau Code pétrolier. Selon Ibrahima Sory Diallo et Moussa Gueye, même si la société civile avait été consultée, ses préoccupations ne sont pas prises en compte dans l’élaboration du document final du nouveau code.
Bien que le Code pétrolier de 1998 soit jugé conforme aux bonnes pratiques internationales, il renferme, dans la pratique, quelques difficultés d’applications liées à des insuffisances dans la présentation et l’articulation des dispositions fiscales. Partant de ce constat, notre pays a décidé de procéder à la révision de la loi du 8 janvier 1998 portant Code pétrolier, afin de l’adapter au contexte nouveau d’un Sénégal dont le potentiel pétrolier est avéré. Ce nouveau code sera soumis à l’appréciation des députés de la 13e législature pour adoption, ce jeudi 24 janvier.
Durant tous le processus de révision de ce texte, la société civile a manifesté son intérêt à participer aux concertations relatives à l’élaboration du nouveau Code pétrolier. Ainsi, la société civile avait produit un document de contribution qui contient 28 recommandations tenant en compte les préoccupations, attentes et craintes des populations. Entre autres recommandations, la Coalition «Publiez ce que vous payez», dirigée par Ibrahima Sory Diallo, avait demandé à la Commission nationale des réformes de prévoir dans le nouveau Code des dispositions sur la propriété réelle, les conflits d’intérêts, et un organisme de contrôle des opérations.
La société civile avait également attiré l’attention de l’Etat sur le contenu local du pétrole et du gaz. «Pendant la période active de la révision, nous n’avons pas été impliqués, même si nous avons élaboré un contribution que nous avons envoyé au Cos Pétro gaz. Après réception de cette contribution nous avons été reçus par le Cos-Petrogaz (Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz, ndlr) et nous avons échangé sur un certain nombre de questions relatives au code. Il y a deux semaines, ils ont envoyé le projet de code et nous ont demandé d’envoyer notre contribution. De ce point de vu, on ne peut pas parler d’implication. Parce que l’implication, c’est depuis la formulation du projet. Nous avons été consultés, mais pas impliqués», se désole Ibrahima Sory Diallo, président de la plateforme «Publiez ce que vous payez».
Un point de vue que partage Moussa Gueye, membre de la société civile. Selon lui, la société civile n’est pas totalement impliquée dans le processus d’élaboration de ce nouveau code. «Nous n’étions pas totalement impliquée. Parce qu’on ne nous a pas vraiment donné l’occasion de faire porter nos avis par rapport à ce code et surtout de voir si nos préoccupations ont été prises en charge dans ce nouveau code. Ils nous ont consulté, mais sans qu’on ait un retour», dénonce-t-il. La loi sur le contenu local, proposée par le Cos-Petrogaz, ajoute-t-il, n’a pas été inclusive. «On a même pas une idée de la mouture qui a été déposée au niveau de l’Assemblée nationale, dans la mesure où nous avions reçu le draft mais pas le document final», précise-t-il
MAMOUR DIALLO BRISE LE SILENCE ET PARLE D'OUSMANE SONKO
A en croire les propos de Monsieur Diallo, "Ousmane Sonko n'est pas un homme politique, mais un petit caïd assoiffé d'argent".
L'opinion s'enrichit, aujourd'hui, par l'initiative du Directeur National des Domaines, Monsieur Mamour Diallo, qui décide enfin de se prononcer sur les "salissures" dont il est victime dernièrement. En effet, la réputation de Mamour est souillée par les récentes déclarations du leader de Pastef et candidat à la présidentielle Ousmane Sonko dans l'affaire des 94 milliards du TF-1451/R qui continue de défrayer la chronique.
Dans une longue interview parue au quotidien L'Observateur, Mamour brise le silence et affirme que : "S'il y a une once de vérité dans les affabulations de Sonko, alors c'est toute la chaîne de responsabilité du ministère des Finances qui devrait être virée, voire emprisonnée".
Son souci de rétablir la vérité l'emmène jusqu'à préciser qu'il ne gère que du papier (administration) et n'a rien à voir, de loin ni de près, avec l'argent. Le Directeur des domaines aurait conclu avec cette mise en garde : "Ousmane Sonko n'est pas un homme politique, mais un petit caïd assoiffé d'argent".
«NOUS VOULONS FAIRE PREVALOIR LE BILAN DE NOTRE CANDIDAT ET NON NOS MUSCLES»
Zahra Iyane Thiam Diop soutient que contrairement à ceux qui pensent que le régime en place participe à l’envenimement de la situation très tendue en cette période préélectorale, le pouvoir ne chercherait qu’à faire prévaloir son bilan.
Contrairement à ceux qui soutiennent que le régime en place participe à l’envenimement de la situation très tendue en cette période préélectorale, le pouvoir ne chercherait qu’à faire prévaloir son bilan. C’est tout au moins ce qu’a fait savoir Zahra Iyane Thiam Diop, ministre-conseillère qui en appelle à un comportement républicain des uns et des autres. Non sans estimer que l’opposition ne doit s’en prendre qu’à elle-même pour avoir refusé de participer à l’amélioration du processus électoral.
Le régime en place ne serait pas dans une logique de confrontation, comme le supputent certains, prenant en considération certaines déclarations de responsables du pouvoir, du genre «force restera à la loi». C’est en tout cas le sentiment de la ministre-conseillère, Zahra Iyane Thiam Diop, joint au téléphone hier, mercredi 23 janvier. En effet, interpellée sur ce discours «musclé» des gens du pouvoir, elle souligne tout d’abord que «tous les Sénégalais conviennent que la force doit rester à la loi», dans la mesure où «il y va du respect des droits des uns et des autres, de quelque bord que ce soit».
Ainsi donc, tout en admettant que «la majorité ne répond qu’à des attaques», la responsable de l’Alliance pour la République (Apr) de Dakar indique que la majorité a d’autres arguments à faire valoir. «Ce que nous (majorité, ndlr) voulons faire valoir, ce ne sont pas nos muscles, mais c’est le bilan de notre candidat président sortant». Tout en citant quelques réalisations du chef de l’Etat, Mme Diop est persuadée que son mentor bénéficie d’un bilan qui va dans le sens de solutionner de vieilles doléances.
Quid de la marche programmée des jeunes de l’opposition ? Sur ce point, la ministre-conseillère milite pour l’expression de la démocratie. Elle reste favorable à l’expression «de manière positive et dynamique, surtout pendant ce contexte électoral» de la démocratie. Toutefois, elle tient à préciser que cela ne veut aucunement dire «anarchie pour aller à l’encontre des décisions de justice». Ne s’en limitant pas là, revenant sur la tension latente en cette veille de la présidentielle de février 2019, elle dira que c’est de la faute de leurs adversaires politiques.
A son avis, «l’opposition ne doit s’en prendre qu’à elle-même car, lorsqu’il s’est agi de venir discuter des modalités d’amélioration du processus électoral, elle a refusé la main tendue plusieurs fois». Ce qui suppose, selon elle, «qu’elle ne peut pas, aujourd’hui, en cours de match, vouloir changer les règles du jeu». Elle trouve ainsi que ceux qui disent «qu’il n’y aura pas d’élection», alors qu’ils ont été mis hors jeu de manière «démocratique, légale, réglementaire», ne sont «pas des hommes d’Etat». Cela, non sans renvoyer ceux qui aspirent devenir des leaders à aller effectuer un travail de terrain, aux côtés des populations. Par conséquent, Zahra Iyane Thiam juge que tous ceux qui sont imbus des préoccupations de leurs compatriotes doivent avoir un autre comportement. «Une fois que le droit est dit, il faut que nous nous comportions en républicains. Parce qu’en définitive, le Sénégal nous appartient à tous. Personne n’a intérêt à créer une situation de crise ou d’instabilité au Sénégal».
INAUGURATION DE LA STATION D’ÉPURATION ÉCOLOGIQUE DE L’UGB
Cet ouvrage a été entièrement financé par la coopération espagnole, dans le cadre d’un partenariat entre l’UGB et l’université de Barcelone, pour un montant de 93 millions de francs CFA, a précisé le vice-recteur.
La station pilote d’épuration écologique de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis a été inaugurée mercredi par le vice-recteur de l’UGB, professeur Mbissane Ngom, et l’ambassadeur d’Espagne au Sénégal, Alberto AntónioVillera.
Cet ouvrage a été entièrement financé par la coopération espagnole, dans le cadre d’un partenariat entre l’UGB et l’université de Barcelone, pour un montant de 93 millions de francs CFA, a précisé le vice-recteur. Il est "le premier type de système d’épuration écologique au Sénégal", a-t-il souligné.
La station a une capacité journalière moyenne de traitement de 48 m3 d’eaux usées par jour.
Le vice-recteur indique que les eaux traitées seront "réutilisées pour l’arrosage de jardins ornementaux, et plu tard, pour l’agriculture".
Selon lui, la station contribuera fortement à "la résolution des problèmes d’assainissement de l’UGB et plus largement de la ville de Saint-Louis et dans les zones environnantes".
Il a loué la "coopération exemplaire" entre le Sénégal et l’Espagne, mais plus particulièrement entre les universités de Barcelone et l’UGB, un partenariat qui selon lui a permis "un investissement de plus d’un milliard de francs Cfa au profit’’ de l’université de Saint-Louis.
L’ambassadeur d’Espagne, Alberto António Villera, souligne lui que son pays accorde "une priorité à la zone nord, notamment à Podor, Matam et Saint-Louis, avec un investissement de 12 milliards de francs Cfa, consenti dans des projets de développement [...] entre 2013 à 2018".
Selon lui, la coopération entre les deux Etats s’est aussi traduite, dans cette zone nord, par des investissements à Podor pour "l’assainissement et la bonne gouvernance pour les collectivités locales".
Il annoncé qu’entre 2019 à 2022, un investissement de 4 milliards de francs Cfa est prévu pour l’état civil de Podor, mais aussi pour favoriser la participation citoyenne dans le cadre de l’Acte 3 de la décentralisation et la mise en œuvre du plan Sénégal émergent (PSE).
Alberto António Villera a loué l’exemplarité de la "coopération fructueuse" entre le Sénégal et l’Espagne qui, selon lui, sont "deux voisins liés par les îles Canaries, avec un impact positif pour les travailleurs des deux pays".
LES FEMMES KHALIFISTES EXIGENT LEUR LIBERATION SANS DELAIS
En conférence de presse hier, mercredi 23 janvier, les femmes khalifistes ont exigé la libération des jeunes partisans de Khalifa Ababacar Sall arrêtés dans la nuit du lundi 21 au mardi 22 janvier dernier par la Division des investigations criminelles (Di
Lors de cette rencontre avec les journalistes dans les locaux de la coalition Taxawu Sénégal, les amazones de l’ex-maire de Dakar, soulignant qu’elles tiendraient pour responsables Macky Sall et son ministre de l’Intérieur, de «toutes les conséquences qui pourraient découler de la séquestration » de ces jeunes, ont également prévenu le régime en place que le combat ne fait que commencer.
Que le régime du président Macky Sall se la tienne pour dit ! Les femmes khalifistes ne «céderont pas à la politique de la terreur et de l’intimidation». En conférence de presse hier, mercredi 23 janvier dans les locaux de la coalition Taxawu Sénégal, les amazones de l’ex-maire de Dakar, en prison depuis bientôt deux ans dans le cadre de l’affaire dite de la Caisse d’avance de la mairie de Dakar ont vigoureusement condamné l’arrestation de quatre jeunes partisans de leur leader Khalifa Ababacar Sall par la Division des investigations criminelles (Dic). Estimant que ces arrestations opérées par la «police politique» du président Sall (ndlr Dic) «obéissent à la volonté d’intimidation et de réduction au silence de tous ceux qui émettent des positions différentes de la propagande officielle», les femmes khalifistes ont ainsi exigé non seulement la mise en liberté immédiate des 4 jeunes mais aussi la libération sans délais de tous les autres membres de l’opposition. Face aux journalistes, leur présidente et porte-parole du jour, l’honorable député Aissatou Fall a clairement mis en garde le président de la République, Macky Sall et Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Intérieur.
En effet, dénonçant ce qu’elle qualifie un «kidnapping » de leurs camarades que sont Habib Mboup, Pape Konaré Diaité et Arona Sall, enlevés dans la nuit du lundi à mardi par la «Gestapo de Macky Sall», l’honorable député, Aissatou Fall a indiqué qu’elle et ses camarades «tiendraient » pour responsables Macky Sall et son ministre de l’Intérieur de «toutes les conséquences qui pourraient découler de la séquestration » de ces jeunes ainsi que celle d’un autre jeune du nom de Al Housseynou Sy. «Ils ne seront pas les victimes expiatoires des intimidations de ce régime, à bout de souffle, qui, dans une fuite en avant échevelée, menace et emprisonne arbitrairement des citoyens», a martelé l’honorable député Aissatou Fall devant ses camarades, tout de blanc vêtus et fortement mobilisés lors de cette rencontre. Poursuivant son propos, le porte-parole du jour du jour des femmes Khalifistes a également salué la décision prise par les leaders de la C25 de mener le combat pour la restauration de l’Etat de droit et de la démocratie tout en promettant qu’elles joueront pleinement aussi leur partition. «Si l’enlèvement de nos jeunes vise à saper le moral des troupes, c’est peine perdue. Nous le disons ici, le combat ne fait que commencer. Ni les rafles nocturnes ni les lâches intimidations ne nous feront renier nos convictions», a-t-elle lancé.
«ON EST ENCORE EN RETARD DANS L’ORGANISATION ET LA RATIONALISATION DU BASKET»
Pour Lamine Michel Savané, consultant en management du sport, la disposition du complexe Dakar-Arena propulse le basket sénégalais à un autre niveau sur le continent africain.
La disposition du complexe Dakar-Arena propulse le basket sénégalais à un autre niveau sur le continent africain. C’est d’emblée la première appréciation que Lamine Michel Savané, consultant en management du sport, fait de la nouvelle infrastructure qui a abrité samedi dernier, les premiers matchs de la saison. Mais au-delà du constat, l’ancien vice-président du Comité de normalisation du basket ball sénégalais (Cnbs) jette un regard sur la marche du basket sénégalais. Non sans relever quelques défis majeurs et particulièrement la pertinence d’une Ligue professionnelle africaine en lieu et place d’une ligue professionnelle qui, selon lui, est prématurée au Sénégal.
Le top départ de la saison de basket ball vient d’être donné dans la nouvelle salle d’Arena Tour. Comment appréciez-vous cette initiative ?
Il faut bien sûr rendre à César ce qui appartient à César. Ce sont, quand même les Lionnes qui ont gagné et le président de la République a pris une décision historique de construire cette infrastructure de dernière génération. DakarArena a propulsé le basketball sénégalais à un autre niveau sur le continent africain. Il faut le dire, on peut aujourd’hui être fier d’être la seule nation à avoir une infrastructure de ce niveau sur tout le continent africain. Ce qui existe en Afrique du Sud et dans les pays maghrébins sont des infrastructures qui datent de 5 voire 10 ans. Elles ne sont pas aux normes auxquelles est Dakar-Arena. C’est une bonne initiative de la Fédération de lancer symboliquement le début du championnat là-bas. Le seul bémol pour moi est qu’il n’y avait pas autant de personnes qu’il aurait fallu. Il faut non seulement féliciter aussi bien la Fédération sénégalaise de basket que le ministère des Sports.
La saison de basket a débuté il y a une semaine. Le démarrage à cette période n’est-il, selon vous vous, assez tardif ?
Honnêtement, il est tardif. A l’image de toutes les fédérations. Au Sénégal, on a toujours des difficultés à s’inscrire dans un calendrier international. Dans le cadre de la nouvelle organisation par la Fiba des compétitions, avec les fenêtres particulières où on doit jouer, c’est plus important aujourd’hui de se mettre dans le cadre du calendrier international. Car cela permet de commencer une saison de basket au plus tard en octobre, de mettre en jambe les équipes et de les préparer. Compte tenu des difficultés d’avoir accès à tous les joueurs, qui sont dans les clubs en Europe, c’est plus important que le championnat commence à temps.
La Fédération a mis du temps à vider les contentieux de la saison écoulée et démarré à temps. Estce que on peut lui imputer ce retard ?
Je pense que la responsabilité première, c’est la Fédération .Elle décide du démarrage et de la fin. J’imagine qu’elle doit avoir sa raison. Mais, on doit se battre pour pouvoir commencer à temps. La Fédération, c’est le règlement des clubs. Est-ce qu’ils sont prêts ? C’est un autre aspect qu’il faut prendre en charge. Le basket au Sénégal vit avec de maigres moyens. S’il n y a pas un soutien significatif du privé qui intervient en terme d’accompagnement des clubs, ce sera difficile de vouloir imposer aux gens un rythme, un calendrier quelconque. Si les gens n’ont pas les moyens de commencer, c’est difficile. Cela devient très complexe.
N’y a-t-il pas un paradoxe si l’on sait que l’on a introduit une nouvelle formule qui accroit le nombre de matchs à jouer durant la saison. Que pensez- vous de la nouvelle formule ?
Il n’y a pas vraiment une formule qui est meilleure que l’autre. Toute formule dépend du cadre et de l’environnement dans lequel on la met. Les objectifs et les moyens qui sont mis en avant la déterminent. Au temps du Cnbs, on a eu une formule bien précise parce que l’on a su mobiliser les moyens qu’il fallait pour suivre la formule. Il faut rappeler que c’est la fédération qui subventionne les clubs pour le transport des matchs. Tant que la Fédération n’a pas les moyens pour être autonome, deux ou trois mois avant le début du championnat, ce sera difficile de faire pression sur les clubs et commencer plus tôt.
Une plateforme pour le renouveau du basket a été formée par certains acteurs du basket qui veulent entreprendre une autre démarche dans la gestion du basketball. Adhérez-vous à ce projet ?
Je ne suis pas membre de cette plateforme. Je fais partie du comité directeur de la Fédération sénégalaise de basket coopté par le ministère des Sports, compte tenu de mon expérience et de mon vécu au sein du Cnbs. C’est pour apporter un maximum de conseils à la fédération. Par rapport à cette plateforme, je connais les gens qui y sont. Je les ai entendus dans leurs différentes interventions. Beaucoup de leurs griefs sont valables. D’après qu’ils ont déclaré, c’est dans l’intérêt du basket et ils se sont mobilisés pour le faire et pas à des fins électoralistes et de positionnements. Ce qui m’implique en tant qu’acteur de basket, c’est ce que l’on peut faire pour améliorer ce que l’on a. Que ce soit à la Fédération ou cette plateforme, les visions peuvent être différentes. Mais l’objectif doit être le même. C’est ce qui enrichit le débat. La réalité est que, par rapport au potentiel qui existe au Sénégal, à la qualité des joueurs qui a toujours existée, on est encore en retard dans l’organisation et la rationalisation du basket au Sénégal. On peut faire mieux que ce que l’on est en train de faire.
Est-ce que la Ligue africaine, une sorte de Superligue dont vous êtes un des promoteurs est encore d’actualité ?
Elle est carrément d’actualité en ce moment. Vous avez entendu la Nba-Afrique lors de l’inauguration de leur infrastructure à Saly. Ils ont dit qu’ils sont en train de travailler sur ce projet. On ne peut que se féliciter et fier d’être à l’origine. On voit que Fiba Afrique est en train de lancer une ligue avec les clubs et faire une ligue panafricaine. Ce qu’ils sont en train de faire n’est cependant pas une ligue professionnelle, c’est plutôt une ligue des champions. Notre objectif est de mettre une ligue professionnelle de basket en Afrique. Notre continent est le seul continent qui ne l’a pas encore. Ce n’est pas normal que l’on n’ait pas une ligue professionnelle qui crée des emplois pour les joueurs, les entraîneurs et pour tous les encadreurs. C’est tout un écosystème qui serait un levier de développement comme tous les autres.
Au niveau des fédérations, l’aspect marketing, financier est-il très bien pris en compte ?
On n’est pas au point où l’on peut avoir une ligue professionnelle au Sénégal. C’est une question de moyens, de taille de marché. On parle de sport busines. Pour pouvoir le faire, il faut que le marché soit beaucoup plus important. Le Nigeria ne peut pas le faire. L’Angola le fait parce que depuis longtemps, ils ont un président qui adorait le basket et qui a mis les moyens. Les pays maghrébins le font aussi. La taille de leur marché et la proximité avec l’Europe leur permet de capitaliser sur des sponsors et partenaires commerciaux. Pour le Sénégal, le Mali ou la Côte d’Ivoire, c’est prématuré.
RECUEILLIS PAR OMAR DIAW
LA TENSION PRÉ-ÉLECTORALE À LA UNE DES QUOTIDIENS
Les sujets politiques font le menu des quotidiens reçus jeudi à l’APS, avec un focus particulier sur la tension pré-électorale à un mois de la tenue de l’élection présidentielle.
Les sujets politiques font le menu des quotidiens reçus jeudi à l’APS, avec un focus particulier sur la tension pré-électorale à un mois de la tenue de l’élection présidentielle.
Sud quotidien s’exclame ainsi à sa Une ‘’La montée des périls !’’ , pour mettre en exergue ‘’les tensions pré-électorales, l’escalade verbale’’, notées à la veille de la présidentielle du 24 février prochain.
Le journal renseigne que ‘’les jeunes de l’opposition sont déterminés à en découdre avec le régime du président Macky Sall dont ils envisagent de perturber la quiétude, lors de la campagne électorale’’.
Lors d’une conférence de presse tenue hier (mercredi), ajoute Sud quotidien, ‘’Le député du PDS, Toussaint Manga, et compagnie mettent en garde leurs camarades jeunes recrutés par le régime en place’’, soulignant qu’’’ils promettent de suivre l’itinéraire qu’ils ont arrêté, en dépit de la décision préfectorale’’, lors de leur marche prévue ce vendredi.
’’Sabotage de la campagne de Macky Sall. L’opposition souffle le chaud’’, écrit à sa Une Le Quotidien, annonçant que ‘’les jeunes de l’opposition vont manifester du 25 janvier au 24 février’’.
Le journal informe qu’’’ils ont décidé d’organiser des marches de contestation à partir de ce vendredi 25 janvier, simultanément à Dakar, Guédiawaye, Rufisque et Saint-Louis’’.
Selon Vox Populi ’’Pouvoir et opposition parrainent la violence’’, à moins de dix jours de l’ouverture de la campagne électorale, soulignant que ‘’Face à la presse hier, les jeunesses de l’opposition ont exprimé leur détermination à faire face aux +Marrons du feu+’’, lors de leur marche prévue ce vendredi, à partir de 15 heures.
Mame Mbaye Niang, membre du parti au pouvoir l’Alliance pour la République (APR) a réfuté dans les colonnes du même journal les accusations selon lesquelles le camp présidentiel aurait mis en place une milice.
’’Nous n’avons créé aucune milice, nous ne faisons que nous défendre. (…) Ce que nous avons créé, ce sont des Unités de vigilance opérationnelle [uvo]’’, a-t-il encore dit dans Vox Populi, ajoutant ‘’que ce sont des gens qui assurent notre sécurité.
’’Dakar sous [très]] haute surveillance’’, titre La Tribune, ajoutant que ‘’Depuis la publication de la liste définitive des candidats qui a poussé l’opposition à se radicaliser, le dispositif sécuritaire a été renforcée au niveau des grandes artères de la capitale’’.
D’après ce journal, ’’si le renforcement du dispositif de sécurité a été décidé, c’est en rapport avec les +menaces+ proférées par l’opposition regroupée dans le C.25 et celles provenant du camp présidentiel dont certains responsables ont promis de répondre coup pour coup’’.
‘’Macky Sall se +blinde+’’, titre Source A qui ajoute que des ‘’élèves-policiers en formation à l’école de police et des flics retraités, sont en renfort sur le terrain, pour les besoins du renseignement politique’’’.
Enquête s’intéresse de son côté au ’’refus’’ du PDS de ’’soutenir un autre candidat’’ et titre ‘’La tentation de boycott’’. ‘’Engagé dans une voie sans issue et inopérante depuis l’emprisonnement puis l’exil de Karim Meïssa Wade, le Parti démocratique sénégalais file tout droit vers un boycott du scrutin présidentiel du 24 février. Ce qui ouvrirait un grand boulevard au président Macky Sall’’, analyse Enquête.
’’Sur ce bras de bras de fer avec le pouvoir’’, Walfquotidien écrit : ’’Le PDS perd sur toute la ligne’’. ’’Le parti a perdu le pari d’imposer la candidature de Karim Wade, de perturber le scrutin le cas échéant. Et enfin le parti s’effrite et se disloque avec le ralliement de certains libéraux au camp de Madické Niang’’, selon Walf.
Le Soleil, en solo, revient sur la 7ème revue du programme de l’Instrument de soutien à la politique économique (ISPE) et titre ’’Le FMI salue les performances macroéconomiques du Sénégal’’.
LE PATRON DU PETIT TRAIN BLEU PROMET DE S’EXPLIQUER
M. Sylla devait procéder au lancement officiel de ce mouvement le 26 janvier prochain à Louga, lorsqu’est intervenue cette note de l’UMS alors qu’il avait commencé à préparer activement une cérémonie de lancement de son mouvement
L’Union des magistrats du Sénégal (UMS) a sorti récemment une note invitant leur collègue Oumar Boun Khatab Sylla, directeur général du Petit train bleu, magistrat de son état, à renoncer à ses ambitions politiques, la corporation de magistrat n’autorisant aucun de ses membres à s’immiscer dans des activités politiques, le magistrat devant afficher sa neutralité et ne devant par conséquent avoir aucune appartenance politique.
Oumar Boun Khatab Sylla, rappelle-t-on, avait dans un premier temps adhéré officiellement à un mouvement de soutien à Macky Sall dénommé «Dolly Macky» initié par le directeur national des Domaines, Mamadou Mamour Diallo, avant ensuite de démissionner de ce mouvement, et de créer son propre mouvement dénommé « les voleurs », pardon «les valeurs» !
M. Sylla devait procéder au lancement officiel de ce mouvement le 26 janvier prochain à Louga, lorsqu’est intervenue cette note de l’UMS alors qu’il avait commencé à préparer activement cette cérémonie de lancement de son mouvement.
Par rapport à cette nouvelle donne, nous avons invité, ce mardi 22 janvier, M. Oumar Boun Khatab Sylla à nous livrer son sentiment sur la décision de l’UMS, d’une part et nous dire, d’autre part, sa position face à cette situation d’interdiction qui vient de le «frapper «.
En réponse à nos questions, M. Sylla nous a dit ceci : « je me prononcerai officiellement sur la question le moment venu et vous en serez tenus informés.»
THIERNO BOCOUM A (RE) CHOISI SON LEADER POUR 2019
«J’ai décidé de porter mon choix sur mon ancien compagnon, Idrissa Seck - Je connais l’intimité du parcours de cet homme d’Etat souvent injustement combattu - Il me semble être, en toute conscience, le meilleur candidat du moment.» Thierno Bocoum
86% des sénégalais auraient questionné le sérieux de Thierno Bocoum qui avait soudainement interrompu ses liens politiques avec Idrissa Seck en 2017. Aujourd'hui, en apprenant la décision du Leader du mouvement AGIR, les suspicieux ne sont pas surpris.
Hier, le mercredi 23 janvier 2018, Thierno Bocoum officialise son soutien à son ancien mentor politique, dans une tribune qui serait parvenue à Seneweb, en ces termes: «J’invite les membres du mouvement à non seulement voter, mais à faire voter pour le candidat de l’opposition de leur choix. Il faudra que cette majorité silencieuse qui a été trompée et trahie exprime son désarroi à travers un vote massif contre le régime actuel. Pour ma part, j’ai décidé de porter mon choix sur mon ancien compagnon, Idrissa Seck. Je connais l’intimité du parcours de cet homme d’Etat souvent injustement combattu. Il me semble être, en toute conscience, le meilleur candidat du moment ».
En effet, la majeure partie des commentaires visibles à travers internet suggèrent que les sénégalais le voyaient venir. La sortie de Thierno Bocoum dans les rangs de REWMI aurait été ainsi assimillée à un stratégème politique élaboré en parfaite complicité avec le Leader du Parti aux fins d'engager une conquête de nouveaux coeurs et d'esprits moins réfractaires au charme et au discours du jeune Bocoum qu'ils le sont à ceux de Idrissa SECK.
Après, à peu près, une année d'existence Thierno a-t-il pu mobiliser assez d'électeurs pour faire peser la candidature de l'Ancien Premier Ministre sous WADE? Il ne reste que quelques jours pour le découvrir.