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15 septembre 2025
IL FAUT DISSOUDRE TOUTES LES MILICES PRIVÉES
Remédier, de toute urgence, à cette anarchie sécuritaire ramènerait certainement la confiance auprès des populations civiles, légitimement inquiètes, et constituerait un jalon appréciable vers une campagne électorale apaisées - COMMUNIQUÉ DE JAMRA
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué de Jamra, daté du 24 janvier 2019, condamnant la prolifération des milices privées au Sénégal.
"«Calots bleus», «Marrons du feu», «Soldats de Dieu»... Quelle solution à la prolifération de ces milices privées, sources potentielles de dérapage et de violences politiques ? Désarmer et dissoudre toutes les milices privées existantes semble la mesure la plus urgente, assortie de l'interdiction de la constitution de toutes formes de polices parallèles, pour ne redonner l'exclusivité de la sécurisation des élections qu'aux dépositaires légaux de l'autorité publique, à savoir : la Police, la Gendarmerie, l'Armée.
Seuls corps constitués auxquels la Constitution confère le privilège de l'usage de la force, pour la sauvegarde de l'État de droit et pour que force reste toujours à la Loi. Quant aux brigades d'Agents de sécurité de proximité (ASP), elles pourront être affectées à la surveillance des permanences des candidats, pour prémunir leurs sièges et directoires de campagne contre d’éventuels actes de vandalisme. Prévenir légalement (et non par l'exhibition de gros-bras) toutes dérives préjudiciable à la paix civile, en cette période électorale tendue, devrait être possible, d'autant que la loi n° 78-40 du 6 juillet 1978 (ci-jointe) «interdit formellement l’exercice de toutes activités de police privée. Et soumet à autorisation préalable l’ouverture et l’exploitation de toute entreprise de surveillance, de gardiennage ou d'escorte de biens privés».
Une loi est faite pour être appliquée, et non pour servir de simple décor juridique ! La conséquence de ce laxisme est que des «brigades de sécurité» poussent présentement comme des champignons dans les faubourgs des grandes villes et dans la banlieue. Certaines de ces escouades de nervis, constituées en marge de la loi, entreprennent présentement de monnayer leurs services auprès des formations politiques et coalitions de partis en lice, pour cette présidentielle lourde d'incertitudes ! Remédier, de toute urgence, à cette anarchie sécuritaire ramènerait certainement la confiance auprès des populations civiles, légitimement inquiètes, et constituerait un jalon appréciable vers une campagne électorale apaisées, où l'on privilégierait plutôt la rivalité des idées et des programmes, et non des confrontations de gros-bras, souvent armés !"
OMVS : 39 MILLIARDS DE FRANCS DE LA BM POUR LA PHASE 2 DU PGIRE
Dakar, 24 janv (APS) - La Banque mondiale va financer en 2019 la phase II du projet de gestion intégrée des ressources en eau et de développement des usages multiples du basin du fleuve Sénégal (PGIRE) pour un montant de 39 milliards de francs CFA, a révélé jeudi le haut commissaire de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal, Hamed Diane Séméga.
‘’Le montant global accordé par la Banque mondiale aux Etats membres de l’OMVS pour la mise en œuvre de cette seconde phase, est chiffré à 240 millions de dollars’’, a précisé le haut commissaire de l’OMVS.
M. Séméga intervenait à l’occasion de la 5ème réunion du comité régional de pilotage du projet de gestion intégrée des ressources en eau et de développement des usagers multiples du bassin du fleuve Sénégal, phase II (PGIRE).
Il a souligné les "efforts remarquables’’ des Etats membres de l’OMVS "au regard des difficultés économiques de tous bords pour que le bassin se développe en harmonie avec les attentes de nos populations’’.
Évoquant les objectifs, il a indiqué qu’ils portent notamment sur la réduction des effets négatifs des changements climatiques, pour que les populations du bassin soient capables de résister à leurs impacts et d’accroître leurs richesses.
Il s’agit également de capaciter l’OMVS pour qu’elle puisse faire face aux défis liés aux nouvelles technologies.
‘’Le fleuve Sénégal est sahélien ainsi soumis à une forte variabilité saisonnière mais qui surtout est très fragile avec le réchauffement climatique’’, a affirmé le haut commissaire.
Il a déclaré que le renforcement institutionnel "permet de doter l’OMVS d’un outil pour être en phase avec les attentes des plus hautes autorités’’.
Concernant le développement des usages multiples, il a rappelé le caractère transfrontalier de la ressource en eau et l’accroissement de la démographie dans le bassin du fleuve Sénégal.
Aussi a-t-il appelé à accroître la maîtrise de la ressource par la création d’autres infrastructures, notamment des barrages hydroélectriques en Guinée par exemple pour accroître la production hydroélectrique.
Le PGIRE, a-t-il indiqué, est ’’ un projet à très fort impact de développement socio-économique’’.
"Ce programme en deux phases, multisectoriel et régional, renforce l’intégration régionale à travers l’OMVS afin que le développement des usages multiples de l’eau favorise l’amélioration des conditions de vie des populations locales’’.
Il a souligné qu’‘’autour du bassin se déroulent des activités moins visibles qui, au quotidien, participent à faire de l’OMVS cet outil d’intégration que nos chefs d’Etats regardent avec beaucoup d’attention et que les populations sollicitent’’.
LA CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE SIMULATION CHIRURGICALE ANNONCÉE
Dakar, 24 janv (APS) – Un centre de simulation chirurgicale sera érigé à Dakar dans un site laissé à l’appréciation du Collège Ouest africain des chirurgiens (WACS en anglais), a annoncé le Chef de l’Etat, Macky Sall, à la clôture jeudi de la Conférence annuelle de l’organisation.
"J’ai tout de suite donné mon accord pour la construction de ce centre de simulation chirurgicale après avoir pris soin de demander le coût estimé à 2 millions de dollars", a-t-il dit devant les membres du collège réunis pour la 59e Conférence de cette organisation.
Le président Sall a ainsi pris l’engagement de le réaliser "dans les meilleurs délais" pour permettre aux chirurgiens du Sénégal et de la sous-région de bénéficier "des meilleurs standards" possibles.
"Cette organisation porte le sceau de l’intégration à l’heure où la libre circulation des personnes et des biens, le passeport et la carte d’identité biométrique installent progressivement la communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest comme communauté des peuples", a-t-il ajouté.
"Votre prestigieux collège dont l’histoire remonte à 1960 peut être fière d’avoir fait œuvre pionnière à travers l’intégration dans le domaine de la santé", a-t-il dit.
Le Président Sall a ainsi laissé le choix aux chirurgiens de déterminer le site du centre, à "l’Université Amadou Makhtar Mbow" par exemple, "sur un terrain propre, autonome, équidistant des universités", ou ailleurs, "là où vous voulez, on va trouver un terrain".
Auparavant, le nouveau président du Collège, professeur Maguèye Guèye, élu au terme de la conférence de trois jours, avait émis, dans son allocution, le souhait de la construction par l’Etat d’un centre de simulation chirurgicale.
Par ce centre de simulation chirurgicale, il s’agit également pour les professionnels et les étudiants de relever le défi d’un plateau médical adéquat, la question des équipements chirurgicaux et de leur entretien, selon le président Sall.
Répondant ainsi favorablement au vœu du Collège ouest africain des chirurgiens, le chef de l’Etat dit voir à travers ce centre un moyen de relever le défi de la qualité des ressources humaines sans laquelle il ne peut y avoir de soins chirurgicaux de qualité.
Pour le Chef de l’Etat, derrière le thème de la Conférence "Assurer l’accès aux soins chirurgicaux", il y a également la problématique plus générale de l’accès aux soins pour une meilleure santé des populations.
"La disponibilité des ressources humaines et matérielles ne garantit pas nécessairement l’accès aux soins si on ne peut pas supporter le coût", a également relevé Macky Sall.
Cette problématique interpelle aussi bien pouvoirs publics que praticiens de la santé, a-t-il dit.
Maguèye Guèye, nouveau Président de cet institution régionale de formation dans les domaines de la chirurgie avec plus de 7000 membres, compte inscrire son mandat dans "l’accélération de l’intégration sous-régionale à travers ce centre et d’autres du même genre".
"Un plaidoyer sera fait auprès de tous les chefs de l’Etat de la zone pour que des terrains puissent être mis à leur disposition pour l’érection d’une Maison de la Chirurgie à l’instar de la Maison de la presse érigée sur la Corniche face à la mer", a-t-il promis.
Ouverte mardi à Dakar, la Conférence annuelle des chirurgiens d’Afrique de l’Ouest a été précédée d’un programme d’activités de sensibilisation chirurgicale d’un mois lancé en début janvier au centre de santé Maguilen Senghor.
VIDEO
IL N’ Y A PAS DE SOT MÉTIER
EXCLUSIF SENEPLUS - Malgré un baccalauréat et un diplôme de comptabilité en poche, Aboubacry Diallo sillonne tous les jours les rues de Vélingara pour les nettoyer - Le trentenaire a pris son destin en main et refuse la fatalité
Le baccalauréat dans la poche depuis plus de 10 ans, un diplôme de comptabilité et gestion dans le sac, Aboubacry Diallo sillonne tous les jours les rues de Vélingara pour les nettoyer. Ce trentenaire est l’un de ces ‘’crack’’ qui n’ont pas réussi à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Mais à la différence des autres diplômés au chômage, il refuse la fatalité.
Voir la vidéo.
INAUGURATION DU MARCHÉ D’INTÉRÊT NATIONAL ET DE GARE DES GROS PORTEURS
Le président de la République, Macky Sall, a inauguré ce jeudi après-midi le marché d’intérêt national et la gare des gros porteurs de Diamniadio
Diamniadio, 24 jan (APS) - Le président de la République, Macky Sall, a inauguré ce jeudi après-midi le marché d’intérêt national et la gare des gros porteurs de Diamniadio.
Le chef de l’Etat a posé ces deux actes en compagnie du Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, du ministre des Infrastructures Abdoulaye Daouda Diallo, et du ministre du Commerce Alioune Sarr.
Il a ensuite procédé, dans le cadre de la modernisation des transports public au Sénégal, à la réception de nouveaux bus.
La gare des gros porteurs est présentée comme "un espace dédié au transport routier d’une superficie de 09 ha et d’une capacité de 200 véhicules avec possibilité d’extension".
Le marché d’intérêt national s’étend sur 24 ha et dispose de 137 magasins de 75 à 150m2, dont certains équipés de chambres froides, en plus d’un laboratoire phytosanitaire et d’une chambre froide commune de 750m2.
POUR UNE PRÉSIDENTIELLE ZÉRO VIOLENCE
Le Mouvement citoyen réunit politiques, chercheurs, acteurs de la société civile le 6 février prochain pour discuter des thématiques en rapport avec les élections, le vote et la violence au Sénégal et en Afrique
Le Mouvement citoyen "La société civile, notre cadre", une organisation de la société civile sénégalaise, organise un thé-débat le mercredi 06 février 2019 au WARC sur le thème : "Pour une élection présidentielle zéro violence au Sénégal".
Des hommes politiques, des acteurs de la société civile, des chercheurs, des représentants de ministères et des étudiants, réunis autour de l'événement, discuteront, de plusieurs thématiques en rapport avec le thème principal, dont : "Histoire des élections en Afrique : enjeux et défis", "le vote et la violence politique au Sénégal", entre autres.
Le mouvement citoyen "La société civile, notre cadre" est présidé par Penda Mbow, éditorialiste à Seneplus et membre de l'équipe de coordination scientique du projet #Enjeux2019. Souleymane Gomis, sociologue en est le Directeur exécutif.
LA GESTION DE L’HOPITAL ABASS NDAO VA ETRE REPRISE PAR L’ETAT
L’hôpital abass Ndao de Dakar, n’étant pas un hôpital municipal, même s’il est administré par la municipalité de Dakar, va très prochainement être mis au même niveau que les autres établissements publics de santé (Eps).
Le président de la République aurait donné des instructions au Premier ministre pour le mode opératoire du budget d’exploitation et d’investissement que compte dégager l’Etat dans l’optique de reprendre entièrement la gestion de abass Ndao. Entre la municipalité de Dakar et l’hôpital Abass Ndao de Dakar, c’est une véritable histoire de…mariage. D’abord créé en 1935 par Alfred Goux, à l’époque maire de la ville de Dakar pour servir de lieu de repos aux prisonniers âgés de l’époque coloniale, le centre a d’abord vu naitre un petit dispensaire et une maternité en 1950 avant d’être transformé en hôpital municipal en 1974 avec des services tels que la gynécologie et la chirurgie. C’est d’ailleurs cette année qu’est décédé Dr Abass Ndao, ce médecin-chef de Dakar qui, après une visite des locaux, a décidé de s’y installer définitivement avec un service de maternité ! Il n’y aurait posé que de bonnes actions. Et c’est ce qui fait qu’il a été choisi par le Conseil municipal de Dakar comme parrain de l’hôpital. Lequel est devenu un établissement public de santé (Eps) en 2003. « Ce n’est donc plus un hôpital municipal. L’hôpital Abass Ndao de Dakar est un établissement public de santé », tient à rappeler le patron de l’Alliance des syndicats de la santé, Mballo Dia Thiam, non sans souligner que depuis des années, « Abass Ndao » nage en eaux troubles !
Entre scandales financiers, retards dans le paiement des salaires, baisses de recettes et autres magouilles, l’hôpital, rien qu’en 2015, a traversé des moments très difficiles. Ce qui l’a plongé dans une situation précaire. Le rapport de l’Inspection des affaires administratives et financières (Iaaf), réalisé au lendemain du départ de son ex-directeur, Dr Youssou Ndiaye, informe que le Centre national hospitalier Abass Ndao est transformé en champ de ruines, qui mettra bien des années avant de retrouver son lustre d’antan. Sur ce, l’Alliance des syndicats autonomes de la Santé estime que la question de la gestion de l’hôpital Abass Ndao doit bénéficier d’un traitement minutieux. Sous tutelle administrative de la Ville de Dakar, sous tutelle technique du ministère de la Santé et sous tutelle financière du ministère des Finances qui ne donne que 700 millions de francs pour le paiement des salaires, Abass Ndao croule aujourd’hui sous le poids des dettes. Une révélation du président de l’Alliance And Gueusseum qui affiche tout de même un brin d’espoir quant à la prise en charge intégrale de la gestion de l’hôpital par l’Etat du Sénégal. Mballo Dia Thiam fait en effet une révélation de taille. Pour la première fois de son histoire, Abass Ndao va bientôt bénéficier de tous les avantages d’un établissement public de santé (Eps). Eh oui, ce point revendicatif qui figure en bonne place dans la plateforme de l’Alliance des syndicats autonomes de la santé et dirigée par le trio composé de Mballo Dia Thiaam, Sidiya Ndiaye et Adja Ndèye Diakhaté, ce point de revendication, donc, va enfin trouver une solution durable ! « Le président de la République a demandé au Premier ministre de considérer Abass Ndao comme les autres EPS (Ndlr : Etablissements publics de santé) », a informé le coéquipier de Sidiya Ndiaye dont les camarades se sont battus pour de meilleures conditions de travail et d’existence au niveau de cette structure de santé. Le chef de l’Etat, Macky Sall, dans les engagements pris avec les syndicalistes l’autre vendredi dernier au cours d’une rencontre de facilitation et de prise de décision avec les syndicalistes paramédicaux, aurait même donné des instructions au Premier ministre pour le mode opératoire de « sa » décision. « Le gouvernement va reprendre intégralement la gestion de l’hôpital Abass Ndao. L’Etat va même mettre un budget d’exploitation et d’investissement pour que Abass Ndao sente son statut d’EPS de niveau 3 », s’est réjoui M. Thiam tout en soulignant qu’il ne s’oppose pas à ce que le maire de Dakar soit le président du Conseil d’administration de l’hôpital. Tout ce qu’il demande, dit-il, c’est que cet établissement de santé sis sur le boulevard Gueule Tapée puisse bénéficier des avantages d’un vrai établissement public de santé, surtout d’un Eps de niveau 3.
«IL N’Y A QU’UN SEUL FICHIER, MAIS QUI DISPOSE DE DEUX COMPARTIMENTS»
Bernard Casimir Cissé, assure qu’il n’existe qu’un seul fichier pour la prochaine présidentielle, lequel, concède-t-il, dispose toutefois de deux compartiments, dont celui régissant les électeurs de la diaspora
Le directeur de la formation et de la communication à la Direction générale des élections (DGE), Bernard Casimir Cissé, assure qu’il n’existe qu’un seul fichier pour la prochaine présidentielle, lequel, concède-t-il, dispose toutefois de deux compartiments, dont celui régissant les électeurs de la diaspora. «Ceux qui soulèvent la question comme quoi il y aurait 2 à trois fichiers ignorent, peut-être de bonne foi, qu’il n’y a qu’un seul fichier mais qui dispose de 2 compartiments», a-t-il dit à l’ouverture de la première session des «mardis de Brottier 2019». Un des compartiments de ce fichier «régit les électeurs établis au Sénégal et un autre ceux répartis dans 50 pays au niveau de la diaspora. Mais il n’y a qu’un seul fichier pour l’organisation de l’élection présidentielle» prévue le 24 février prochain, a ajouté Bernard
Casimir Cissé au cours de cette rencontre qui se veut un espace de dialogue et d’échange, à l’initiative de l’association Présence chrétienne et de la radio «Espérance FM». La première session des «mardis
de Brottier 2019», portant sur le thème «Dialogue, Transparence et Paix», a enregistré la participation de représentants du ministère de l’intérieur, du Conseil national de régulation des médias (CNRA) et des experts électoraux. L’exposé du directeur de la formation et de la communication à la Direction générale des élections (DGE) portait sur le fichier électoral, les acteurs du processus électoral, le compte à rebours, qui est d’au moins 35 jours avant le scrutin, la carte électorale et les cartes d’électeur.
Selon Bernard Casimir Cissé, la carte électorale sera publiée «au plus tard le 25 janvier », soit vendredi, après quoi le ministère de l’Intérieur «va mettre le fichier, dans ses versions papier et électronique, à la disposition de tous les acteurs au plus tard le 8 février» prochain. «C’est très légitime pour les acteurs de réclamer le fichier. Mais aux yeux de la loi L11 du code électoral, le ministère de l’intérieur ne peut publier le fichier que 15 jours avant le scrutin», a renseigné Bernard Casimir Cissé. Le président de l’association Présence chrétienne, Auguste Charles Turpin, revenant sur l’initiative de cette édition des «mardis de Brottier 2019», souligne que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’appel à la paix et à la concorde de l’Eglise «pour une préservation de la paix sociale avant, pendant et après le scrutin du 24 février 2019».
«SI CE CONTRAT EST CASSE, LA LIGUE PRO AU SENEGAL VA S’ARRETER»
Saer SECK, Le président de la LSFP appelle à l’intervention du Chef de l’Etat pour sauver ses compétitions.
Moins de six mois après la signature d’un contrat de dix ans pour 6 milliards francs CFa entre la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP), le télé diffuseur chinois StarTimes, cette convention entre les deux entités est en passe de rompre d’après Saer Seck.
La signature du contrat entre la Ligue sénégalaise de football professionnel et StarTimes augurait de lendemains meilleurs pour le football local sénégalais. Avec un contrat de 11 millions de dollars (6,3 milliards F CFA) sur une durée de 10 ans en plus de la pose de 10 pelouses synthétiques à raison d’une par année, un vent de renouveau se manifestait pour le football professionnel. Mais cet espoir de lendemains meilleurs risque de s’estomper. La cause : la structure chinoise, StarTimes, est en passe de rompre cette convention. Chose qui serait catastrophique pour la Ligue pro qui tirait le diable par la queue avant l’arrivée du partenaire chinois. Le président Saër Seck est monté au créneau pour alerter la situation délétère qui prévaut entre leur partenaire et Excaf Telecom.
Une rupture de contrat aux conséquences désastreuses !
« Depuis que le football sénégalais existe, il n’y a jamais eu un centime qui a été mis sur la table au titre de droits TV. Nous avons fait 10 ans de football professionnel sans qu’il n’y ait eu de droits Tv qui ont été achetés par une télévision. Pour une fois, on trouve un télé-diffuseur qui est prêt à mettre 11 millions de dollars sur les 10 prochaines années sur la table et comme par extraordinaire, il sort des problèmes et des obstacles de partout qui font que ce télédiffuseur est incapable de développer normalement ses activités commerciales au Sénégal. Et que nous soyons aujourd’hui dans la position où ce télédiffuseur est quasiment en train de se replier du Sénégal. C’est inacceptable. Exacf Télécom a déposé une plainte contre StarTimes au niveau du CNRA (Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel) alors qu’il est impossible d’acheter le décodeur TNT (Télévision Numérique Terrestre). Ce qui fait que StarTimes est incapable de développer ses activités au Sénégal. Pourtant, StarTimes a expliqué qu’il diffuse par des satellites. StarTimes n’a pas donné d’ultimatum, mais le déploiement n’est plus le même. Des employés ont été redéployés en Côte d’Ivoire et les décodeurs ont été réimportés. On ne peut pas vouloir que le football professionnel se développe et qu’il n’y ait pas de ressources économiques. On a repris les négociations avec Orange parce que nous avons un télédiffuseur et que notre spectacle redevient visible et crédible.
Et maintenant on assiste à un certain nombre de manœuvres qui font que Startimes va être obligé à la fois de se retirer du Sénégal mais également de casser le contrat avec la Ligue sénégalaise de football professionnel et que nous nous retrouvions devant les tribunaux pour savoir s’ils ont raison ou pas. Si ce contrat est cassé, la ligue Pro au Sénégal va s’arrêter parce que ça fait trois ans que ce sont les dirigeants qui s’échinent à tenir ce football pro. Et cela ne peut pas continuer », assure un Saer Seck remonté. Ce dernier a indiqué que la Ligue pro va demander de l’aide à l’Etat pour sauver ce partenariat avec le télédiffuseur chinois. « Un appel est lancé au président de la République (Macky Sall) pour redéfinir les termes de la TNT et sauver le football professionnel au Sénégal » souligne le président de la Lsfp.
« Les stades sont construits pour jouer au football »
Visiblement remonté, Saer Seck a également déploré l’organisation des manifestations politiques, religieuses et des activités culturelles dans les stades de football au détriment du championnat professionnel. L’épisode Akhlou Brick – match Mbour PC vs Casa Sport du 29 décembre dernier en est l’illustration parfaite. Le président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) assure que cela est « impossible si on veut développer le football » au Sénégal. « Quand les concerts, la politique et les manifestations religieuses passent devant le football, je pense que y a problème. Les stades sont construits pour jouer au football. Avant tout, c’est le football. On ne peut accepter qu’on reporte des matches pour ces genres d’événement. On ne peut pas organiser le football dans ces conditions. Ça ne peut pas continuer ainsi. Le Président Macky fait des efforts avec des infrastructures, mais si on fait tous ses efforts pour après organiser des réunions politiques, chants religieux et concerts, ça ne sert à rien. On en a assez et il faut donner la priorité au football qui est une industrie, un moyen de vie et de travail. Le foot crée énormément d’emplois. 1 500 emplois directs ont été créés. On ne peut pas faire de football sans stade ni sécurité qui est du ressort de l’Etat » a-t-il soutenu, indiquant qu’on doit construire des salles de spectacles pour de telles manifestations et laisser les stades au football » conclut-il.
SUR FONDS PROPRES, LE CAPITAINE DE L’EQUIPE NATIONALE DE KARATE ET CIE SERONT A L’OPEN DE PARIS
Enfin, une bonne nouvelle pour l’équipe nationale de Karaté qui était bloquée depuis des jours au Sénégal pour un problème de billet. Une solution a été finalement trouvée pour les athlètes qui sont au Sénégal.
François Diouf, Saliou Diouf et Abdourahmane Moundor Sène vont finalement rejoindre le groupe en France ce soir. Ces athlètes sénégalais qui n’avaient pas de billet pour faire le déplacement, ont pu trouver une solution ce mercredi alors que l’open de Paris démarre vendredi. La solution ne serait pas venue du ministère des Sports qu’ils interpellaient, explique Jules Ba Diallo, secrétaire général adjoint et chargé du marketing : « Les athlètes vont décoller ce soir et c’est sur fonds propres. Nous avons demandé de l’aide et le peuple sénégalais a répondu. Retenons que les athlètes sont partis avec leurs propres moyens. »
Toutefois, il précise que les athlètes Nogaye Diop et Mame Amina Dione (filles) ne seront pas du voyage : « Il n’y a que les garçons qui sont partis parce qu’on n’avait pas assez de billets. Alors on a préféré miser sur ceux qui étaient mieux placés sur le classement. C’est vraiment dommage que les deux filles ne puissent pas y aller mais on n’a pas le choix. »
Occasion saisie par la fédération pour remercier les personnes qui ont appuyé les athlètes : « On remercie tout le monde. Les athlètes croient en eux. Par exemple quand tu es à la 11e place du classement, si tu rates l’open de Paris, tu peux perdre beaucoup de points et te faire devancer. Ces athlètes se sont sacrifiés. » D’ailleurs, le capitaine de l’équipe nationale de Karaté a fait une déclaration exclusive sur wiwsport.com. Abdourahmane Moundor Sene se réjouit de la solidarité de la famille du karaté. « La fédération a su réunir encore une fois la famille du karaté autour de l’essentiel.
Grâce à l’appui de la fédération sénégalaise de karaté et des bonnes volontés de la famille du karaté, trois athlètes pourront participer à l’open de Paris. Nous sommes heureux de voir toute la famille du karaté se mobiliser autour de l’équipe nationale pour réussir le défi de la participation à l’open de Paris. Même si je trouve dommage qu’on en arrive là, je suis fier et reconnaissant envers toute la famille du karaté pour cet élan de solidarité et je reste confiant qu’ensemble on peut être plus fort. Paris c’est le premier rendez-vous de l’année, on espère que des mesures seront prises pour que les prochains opens se passent dans de meilleures conditions. (prochain RVD est en février à Dubaï). J’en profite encore pour lancer un appel à tous les boudokas à l’unisson. Tokyo 2020 est un rendez-vous historique qu’on ne se doit pas de rater et il n’y a qu’en étant unis autour de l’essentiel qu’on y arrivera. »