Le siège de Pastef a été mis à sac par des nervis dans la nuit du mercredi au jeudi. Le parti de Sonko met en cause Abdoulaye Diouf Sarr et réclame justice. La gendarmerie a ouvert une enquête.
Rien n’a été épargné, tout est à l’envers. Des débris de verre tapissent le carrelage, des chaises cassées, le téléviseur écran plat fixé dans la salle de réunion trouée, des ordinateurs, des ventilateurs et des tables presqu’en morceaux. C’est là le décor des locaux de Pastef, sis à Yoff et saccagés par des individus dans la nuit du mercredi au jeudi. Les quelques militants trouvés sur les lieux demandaient à la presse de faire le constat. Birame Soulèye Diop, administrateur général du Pastef, fait son récit : «On nous a appelés à 3h du matin pour nous dire que dix nervis encagoulés et armés de coupe-coupe ont saccagé le siège. Ce n’est pas la première attaque : le siège du Pur l’a été aussi lors de la campagne de collecte des parrainages. Lors de notre meeting du 22 janvier à la Place de la Nation, les gros bras d’un ministre avaient attaqué un de nos militants qui a été évacué à l’hôpital.»
Abdoulaye Diouf Sarr pointé du doigt
Dans cette affaire, même s’il n’est pas affirmatif, M. Diop évoque le nom du maire apériste de Yoff. «Les nervis ont dit au planton, avant de passer à l’acte : ‘’Nous voulons que vous déménagiez votre siège. Ici c’est le fief de Abdoulaye Diouf Sarr’’», rapporte-t-il. L’accusation n’est pas anodine. Mercredi, Ousmane Sonko était à Yoff Layène. Au crépuscule, il a été reçu durant plus d’une heure par le porte-parole de la famille, Mamadou Lamine Laye. Dans cette communauté où Diouf Sarr compte une femme, en l’occurrence Sokhna Thiaw Laye (fille du khalife), le déplacement du leader de Pastef était risqué. Accompagné d’une dizaine de jeunes, le leader du Pastef, en quittant Layène, a dans la foulée inauguré le siège communal de son parti en plein cœur de Yoff, dans le quartier de Mbenguène, près du marché. Une sorte d’affront pour Diouf Sarr qui contrôle cette commune pratiquement sans opposition depuis 2014. En tout état de cause, une plainte a été déposée par le parti de Sonko et la gendarmerie qui a fait une décente sur les lieux a constaté les dégâts. «On fait confiance à leur professionnalisme. Nous savons que ces gens seront retrouvés. Nous sommes dans un pays dit de droit. Même si l’Etat de droit part en lambeaux, nous continuons de penser qu’il y a des ressources démocratiques qui restent au Sénégal. Nul n’a le monopole de la violence», avertit Birame Soulèye Diop. Et de rassurer : «Pastef ne fera aucune réaction en dehors de celle adressée à la justice. Aucun parti de l’opposition n’a déroulé des actes de violence contre le parti au pouvoir. Tout ce qui a été subi au Sénégal depuis 2014 a été perpétré par le parti au pouvoir. Ce que nous attendons, c’est que la justice réagisse et que les auteurs et les commanditaires soient traduits en justice.»
Le C25 : «Nous demandons au procureur de prendre ses responsabilités»
Dans l’après-midi, les leaders du C25 se sont rendus au siège national de Pastef. «Le coordonnateur du C25 (Malick Gakou) nous a demandé de passer manifester notre solidarité. Ce qui s’est passé ici est ahurissant. Ce sont des actes de barbarie que le Sénégal dans sa totalité réprouve. Il est temps que ça s’arrête. Nous demandons au procureur de prendre ses responsabilités, les forces de sécurité aussi. Il y a eu un ministre qui a déclaré haut et fort qu’il a recruté des nervis et ça se sont des nervis qui l’ont fait. Il doit être entendu. Des enquêtes doivent être diligentées et les coupables arrêtés et présentés au juge. S’ils ne le font pas, je suis sûr que tous les Sénégalais unis comme un seul homme feront face à ce camp qui a déjà installé la dictature et tous les ingrédients d’un régime dans lequel tous les droits sont violés. Ceux qui l’ont fait hier avec le siège de Khalifa Sall, aujourd’hui chez Ousmane Sonko, le feront avec d’autres parce qu’ils veulent nous intimider par la terreur», a dit Me Madické Niang.
Diouf Sarr dément toute implication : «Sonko doit grandir rapidement»
Le parti de Ousmane Sonko, Pastef/Les Patriotes, cherche à se «victimiser». Telle est la conviction ferme de Abdoulaye Diouf Sarr, ministre et responsable du parti au pouvoir (Apr), accusé d’être le commanditaire du saccage des locaux de Pastef à Yoff, son fief. Dans un entretien accordé à iRadio, Abdoulaye Diouf Sarr estime que l’Apr n’est mêlée ni de près ni de loin à cette affaire. «C’est vous qui m’apprenez qu’ils ont insinué l’implication de notre parti dans le saccage de leur siège. J’aimerais leur dire que c’est tout à fait absurde parce que Yoff est un village qui a une très grande culture politique, mais qui est très pacifique et où il y a une grande cohabitation avec beaucoup de sièges de parti politique. Abdoul Mbaye (Act), nous sommes côte à côte. Nous avons toujours ouvert notre siège sur la même rue avec mon ami et frère Khalifa Sall. On n’a jamais eu ce genre de problèmes. Si maintenant Sonko vient utiliser cette stratégie du buzz, je suis vraiment désolé. Il est important de lui demander de grandir rapidement et de sortir de cette stratégie qui consiste à chercher toujours à créer chaque fois une histoire invraisemblable pour attirer l’attention. Ce n’est pas normal. Il est important qu’il dise aux Sénégalais quel est son programme», a dit le maire de Yoff.
UN CONSEIL NATIONAL EXTRAORDINAIRE EN VUE POUR LE MPCL
Le Dr Cheikh Tidiane GADIO fera face - ce dimanche 27 janvier à 15H à la Salle de l'Unité Africaine du CICES - à ses militants et sympathisants mais également à la nation pour se prononcer sur les présidentielles - COMMUNIQUE DU MPCL
Le Bureau Politique du MPCL |
Publication 25/01/2019
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Mouvement MPCL (Luy Jot Jotna), daté du 24 janvier 2019, prévoyant l'organisation d'un Conseil National Extraordinaire.
"Le MPCL (Luy Jot Jotna), organise un Conseil National Extraordinaire le dimanche 27 janvier à 15H à la Salle de l'Unité Africaine du CICES.
Le Docteur Cheikh Tidiane GADIO, Président du MPCL, va délivrer dans son discours de clôture un important message à la nation.
Le Conseil National Extraordianire verra la participation de tous les élus locaux, des coordonnateurs des départements, des cadres, des femmes, des jeunes, de la Diaspora, des militants et sympathisants.
Les Leaders et militants des organisations membres de la Nouvelle Majorité Présidentielle sont fraternellement invités à ce grand moment de mobilisation en vue de la Présidentielle 2019 !
La Presse nationale et internationale est conviée à cette importante manifestation politique."
LA FAMILLE NDIAYE NE RIZ PAS
Le promoteur Aziz Ndiaye, son père et l’un de ses frères étaient à la barre du Tribunal correctionnel pour répondre des délits présumés d’association de malfaiteurs, recel et mise en vente de denrées impropres à la consommation.
Ce n’était pas une réunion de famille. Le vieux Alé Ndiaye et ses fils Massata et Aziz étaient à la barre du Tribunal correctionnel pour association de malfaiteurs et mise en vente de denrées impropres à la consommation. Si le Parquet s’en est rapporté à la sagesse du juge pour les délits d’association de malfaiteurs et de recel reprochés à Aziz Ndiaye et Alé Ndiaye, il a requis 1 an avec sursis contre Massata Ndiaye. Ils comparaissent suite à la plainte de Mamadou Kébé à la Division des investigations criminelles (Dic) le 24 juin 2013 pour détournement de marchandises. Il s’agissait de 21 tonnes de riz qui devaient être acheminées à Bamako. Après plusieurs heures d’attente, l’homme d’affaires a saisi le convoyeur qui l’avait mis en rapport avec Abdou Koné pour transporter la marchandise. Sans succès. Après vérification, il s’est rendu compte, dit-il, que c’était du vent.
A Dakar, il a porté plainte avant de poursuivre ses propres recherches. Il a été porté à sa connaissance que son riz a été détourné et qu’il a été acheté par Massata Ndiaye. Devant la barre, ce dernier a déclaré que Abdou Konté lui a vendu 21 tonnes de riz pour une valeur de 84 millions et qu’il a tout revendu à Diaobé après avoir tout reconditionné et mis dans des sacs neutres. Il dit l’avoir acquis avec une facture. Il a argué aussi avoir acheté du riz auprès de la Douane et c’est ce riz qu’il a reconditionné avec celui qu’il a vendu à Koné. Pour sa défense, Aziz Ndiaye soutient avoir appris l’existence du riz qu’une fois à la Dic. Selon lui, il dispose d’un garage de camions et il a permis à son frère d’y stocker sa marchandise. Le vieux Alé Ndiaye estime qu’il a été informé par le gardien que Massata Ndiaye était en train de décharger du riz dans le magasin. «Et je lui ai demandé s’il avait une facture», a-t-il ajouté.
Les avocats de la partie civile estiment que la responsabilité des prévenus est engagée. Con¬cernant Aziz Ndiaye, ils pensent qu’il a collaboré en aidant son frère à dissimuler le riz en mettant à sa disposition son magasin situé à Cambérène. A cause de ce préjudice causé à la société Bambi Solution qui a renvoyé ses employés, la partie civile a réclamé en guise de réparation 100 millions de francs. Le Parquet s’en est rapporté à la sagesse du Tribunal pour Aziz et Alé Ndiaye et a requis 1 an assorti du sursis contre Massata Ndiaye. Alors que la défense a plaidé la relaxe en soutenant que les faits ne sont pas établis. La décision sera rendue le 14 février.
MACKY HONORE LAMINE NIANG
Le marché d’intérêt national de Diamniadio portera le nom de feu Mamadou Lamine Niang, ancien président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad)
Le chef de l’Etat continue d’inaugurer. Après Farafegny, Fatick et Mbour où il a réceptionné de nouvelles infrastructures, Macky Sall a encore été hier à Diamniadio pour inaugurer le marché d’intérêt national. L’ouvrage qui s’étend sur 24 ha, assure le Président Sall, va être une réponse concrète au manque d’infrastructures adéquates de stockage, de transformation et de mise en marché. Ce qui entraînait, selon lui, «des pertes post récolte très importantes allant jusqu’à plus de 40% pour certaines spéculations». «Il est conçu pour être un marché gros, apte à offrir aux distributeurs, aux producteurs locaux et aux Pme un véritable centre d’éclatement des productions agricoles.
Le marché devra ainsi être un véritable outil de renforcement de la compétitivité de nos produits agricoles dans le marché sous régional et international», a fait savoir le chef de l’Etat, qui l’a baptisé feu Mamadou Lamine Niang, ancien président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad).
Le Président n’a pas seulement réceptionné hier le marché d’intérêt national. Il a aussi inauguré la gare des gros porteurs. «La gare des gros porteurs, assis sur une superficie de près de 10 hectares, est un projet novateur arrimé parfaitement sur nos objectifs de modernisation du secteur des transports terrestres. Elle s’inscrit dans l’ambitieux programme de renouvellement du parc automobile qui a permis d’acquérir cet important lot de matériel roulant que je viens de réceptionner en présence de Monsieur l’ambassadeur de l’Inde au Sénégal», révèle-t-il. Et de faire savoir que les infrastructures qu’il a inaugurées et qui ont été réalisées par une entreprise turque ont valu 150 millions dollars, soit environ 55 milliards de francs Cfa acquis de la coopération avec la Turquie.
Il a ensuite présenté un important lot de matériel roulant, fruit de la coopération entre le Sénégal et l’Inde. Un «matériel composé de 800 minibus pour les opérateurs privés du transport, de 542 bus pour le transport interurbain de voyageurs, de 72 camions gros porteurs, de 50 taxis pour l’Aibd et de 250 tricycles électriques». «Ce lot de tricycles offert par le Premier ministre de l’Inde, selon Sall, sera mis à la disposition de nos jeunes djakartamen.» Il a fait savoir que le programme de renouvellement du parc automobile enclenché va contribuer sans nul doute de renforcer la base logistique, les infrastructures et les services de transport pour garantir une mobilité durable.
LA LIGUE DES IMAMS ET PREDICATEURS VEUT AUDITIONNER LES CANDIDATS
La Ligue des imams et prédicateurs du Sénégal (Lips) invite les politiques à impliquer les chefs religieux dans leur prise de décisions et compte procéder à des auditions des candidats pour voir la place qu’ils réservent à l’éducation islamique.
La Ligue des imams et prédicateurs du Sénégal (Lips) veut avoir sa part du gâteau. Hier, à l’Institut islamique de Dakar, les membres ont tenu dans le cadre de la Présidentielle à faire part de leurs préoccupations sur les relations qui doivent exister entre l’Etat et la religion au Sénégal, particulièrement l’islam. Il s’agit, pour imam Ahmed Dame Ndiaye, président de la Lips, de «donner aux différents candidats à la Présidentielle l’opportunité de définir la laïcité et régler définitivement les relations entre l’Etat et la religion, en particulier l’islam, en créant au besoin un cadre juridique précis, source d’une collaboration juste, saine et garante d’une véritable paix sociale». Il rappelle aux candidats qu’ils font partie du pays et de «ceux qui doivent contribuer à son développement». La Lips prône l’adoption d’une loi régissant les relations entre l’Etat et les acteurs de la religion musulmane.
Pour ce faire, un Comité national de suivi du mémorandum (Cnsm) de la Lips a été mis sur pied pour piloter la plateforme dénommée «Geewu nittu diine yi (Association des religieux)». Imam Assane Ndao Touré, président du Cnsm, a quant à lui annoncé une collaboration avec la société civile pour entendre les propositions des différents candidats sur l’éducation islamique comme la politique des daaras, entre autres. Mais les imams et prédicateurs promettent de veiller à la mise en application des promesses du candidat élu.
LA VIOLENCE, UN MAUVAIS REMÈDE CONTRE «LE PHÉNOMÈNE SONKO»
Le siège du parti Pastef les Patriotes d’Ousmane Sonko a été saccagé, tard dans la nuit, par des nervis qui ont estimé que ce lieu appartenait à un haut responsable du pouvoir, si l’on en croit Birame Soulèye Diop, l’administrateur du parti -
La violence a parlé avant-hier à Yoff. Le siège du parti Pastef les Patriotes d’Ousmane Sonko a été saccagé, tard dans la nuit, par des nervis qui ont estimé que ce lieu appartenait à un haut responsable du pouvoir, si l’on en croit Birame Soulèye Diop, l’administrateur du parti.
Des meubles ont été saccagés ainsi que du matériel comme des ordinateurs et autres.
C’est juste l’avant-goût de ce à quoi les Sénégalais s’attendent s’agissant d’élection à controverse où les acteurs n’ont été d’accord ni sur les règles du jeu ni sur l’impartialité des arbitres.
Pis, en conférence de presse cette semaine, le C25, la coalition qui regroupe les déçus du parrainage et d’autres partis, ont lancé un appel à la résistance populaire et disent s’organiser dans ce sens.
Dans l’autre camp, celui de la coalition au pouvoir, le Ministre Mame Mbaye Niang a fait état de recrutements de gros bras pour apporter la riposte appropriée.
Ces différents appels à la résistance, qui font l’apologie de la violence, ont reçu la réponse salée d’institutions ou de citoyens qui ont fustigé toute velléité à régler les contradictions politiques actuelles par la violence.
Le Forum Civil s’en est pris au C25 et le Ministre Youssou Touré de la mouvance présidentielle vient de se distinguer de fort belle manière en critiquant la sortie de Mame Mbaye Niang et en le rappelant à l’ordre.
Mais cela ne suffit évidemment pas. Ce vendredi, les jeunes du C25 vont entrer dans la danse au moment où, déjà, certains d’entre eux sont arrêtés pour divers motifs par les forces de police.
Ce qu’il faut d’emblée se dire, c’est que la violence n’est pas une forme acceptable de règlement des contradictions politiques.
Ceux qui viennent de saccager le siège de Pastef à Yoff n’en sont pas du tout convaincus. Pourtant, les faits devraient leur ouvrir les yeux. Une fois le forfait commis, tout de suite après, un Sénégalais a fait don de meubles neufs à Pastef. Une riposte similaire avait été notée de la part d’immigrés qui ont versé de l’argent liquide à ce leader quand il avait été défénestré de la fonction publique et avant qu’il ne devienne même député.
Mieux, cet acte de violence a boosté le parti et donné un coup de marketing inespéré à son leader qui a tout de suite reçu la visite de ses homologues et de citoyens très touchés.
Comme quoi, la violence est un mauvais remède contre ‘’le phénomène Sonko’’. Car, dans l’ascension-surprise de ce jeune, il y a un message net et clair lancé par nombre de Sénégalais aux politiques classiques. Ces citoyens ont voulu leur dire : ‘’Ça suffit’’.
Manifestement, ces citoyens rêvent de rupture dans les pratiques en vogue, notamment les compétitions politiques, la gestion des affaires publiques, l’indépendance de la justice, la dépendance de l’extérieur, la pauvreté, l’émigration, la corruption, etc.
Mieux, ce ‘’phénomène Sonko’’ transcende la personnalité de ce leader. En réalité, ceux qui l’ont rejoint, pour la plupart, ont souffert du vide crée par l’absence des grands politiques comme notamment le Pds et le caractère timoré d’une opposition face à Macky qui n’a jamais reculé sur rien.
C’est la raison pour laquelle, tout acte de violence tenté contre son parti et son leader ne fera que davantage le servir et faire remonter sa cote de popularité. Et ceci d’autant plus que Sonko a été de l’administration, notamment de celle-ci qui refuse d’être disciplinée en ferment les yeux sur tous les excès de pouvoir.
Il a des dossiers en main, fait des révélations tapageuses contre des personnalités. Il séduit un certain public, ce faisant.
Toutes raisons que font que les politiques ont intérêt à rendre ‘’civilisé’’ le débat politique qui n‘est pas un débat de muscles.
Les Sénégalais attendent des propositions concrètes, un bilan du candidat sortant et une opportunité de rêver de la part de l’opposition.
Malheureusement, dans notre pays, c’est soit la corruption, soit la violence. Le bâton ou la carotte.
Or, on ne le dira jamais assez, la violence est l’arme des faibles.
28 MINISTÈRES VISITÉS PAR L’OFNAC
C’est dans le cadre d’une démarche proactive portant sur les questions liées à la déclaration de patrimoine que cet organe de contrôle a effectué ces missions
28 ministères ont été reçus ou visités par l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), entre mai 2017 et juillet 2018. C’est dans le cadre d’une démarche proactive portant sur les questions liées à la déclaration de patrimoine.
L’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) a reçu ou visité plusieurs ministères dans le cadre d’une démarche proactive portant sur les questions liées à la déclaration de patrimoine. Dans une note transmise à la presse, hier, on peut lire que « 28 ministères ont été reçus ou visités par nos services entre mai 2017 et juillet 2018.
Et, des séances de travail ont permis de recenser de nouveaux assujettis à la déclaration de patrimoine. Elles ont aussi permis de recevoir de nouvelles déclarations et d’installer au niveau de ces structures des points focaux pour l’actualisation de la base de données », souligne la note d’information de l’Ofnac.
Selon toujours ledit document, le ministère de l’Economie solidaire et de la Microfinance est le dernier département ministériel visité par l’Ofnac mercredi, dans le cadre de la poursuite de ces séances.
La même source a également indiqué que « la séance présidée par le Secrétaire général du ministère de l’Economie solidaire et de la Microfinance, Christian Diatta, a été une satisfaction pour l’Office qui a recensé de nouveaux assujettis et obtenu leur adhésion à cette obligation ».
Toutefois, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption rappelle avoir initié des séances de travail avec les départements ministériels pour avoir une même lecture et une même compréhension des textes qui régissent la déclaration de patrimoine, dans le but de communiquer et de sensibiliser les responsables de ces structures sur le système sénégalais de déclaration de patrimoine.
De cette manière, renseigne-t-il, l’Office compte recenser et ou identifier tous les assujettis selon les dispositions de la loi sur la déclaration de patrimoine.
Ce, en vue de parvenir à une maîtrise de la base de données. Il y a aussi qu’en expliquant de manière simple et précise, le processus de déclaration de patrimoine, l’Ofnac cherche à rassurer les assujettis et créer un climat de confiance entre eux et les encourager à s’acquitter de leur obligation légale.
ANTONIO GUTTERRES PLAIDE POUR UN MULTILATÉRALISME EFFICACE
Dans un discours sur l'état du monde à Davos, M. Guterres a toutefois noté un « vent d'espoir » pour le règlement d’un certain nombre de conflits en République centrafricaine, au Soudan du Sud, au Yémen et en Syrie.
La réponse de plus en plus fragmentée et dysfonctionnelle aux problèmes qu’affronte le monde rend d’autant plus nécessaire un multilatéralisme efficace, a déclaré jeudi le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, au Forum économique mondial à Davos, en Suisse.
Dans un discours sur l'état du monde à Davos, M. Guterres a toutefois noté un « vent d'espoir » pour le règlement d’un certain nombre de conflits en République centrafricaine, au Soudan du Sud, au Yémen et en Syrie.
Selon le chef de l’ONU, une plus grande solidarité est nécessaire pour faire face aux nombreux défis auxquels le monde est confronté. Il a noté la « paralysie » du Conseil de sécurité de l'ONU sur certains sujets et le fait que les relations entre les trois superpuissances - la Chine, la Russie et les États-Unis - n’ont « jamais été aussi dysfonctionnelles » qu’aujourd’hui.
Face à cette situation « multipolaire », M. Guterres a appelé à une plus grande participation au sein des organisations multilatérales, suggérant que c’était l’absence de tels mécanismes qui avait conduit à la Première guerre mondiale.
« Si l’on regarde la politique internationale et les tensions géopolitiques, l’économie mondiale et les grandes tendances, y compris le changement climatique, la circulation des personnes et la numérisation, la vérité est que ces questions sont de plus en plus liées les unes aux autres… mais les réponses sont fragmentées », a-t-il déclaré, avertissant que si cette tendance n’est pas inversée, le monde court à la catastrophe.
Le changement climatique est plus rapide que nous
En se concentrant sur le changement climatique comme l'un des principaux défis auxquels le monde est confronté, le chef de l'ONU a insisté sur le fait que « nous perdons la course » pour le gérer.
« Le changement climatique est plus rapide que nous », a-t-il déclaré, soulignant que même si la réalité « se révélait pire que ce que la science avait prévu » alors que le monde connaît des températures toujours plus chaudes, la volonté politique de faire quelque chose « se ralentissait ».
Et dans un contexte de poursuite des subventions nationales aux industries utilisant des combustibles fossiles et de scepticisme persistant concernant le changement climatique, M. Guterres a regretté que cela soit le cas, à un moment où « la technologie est de notre côté et que nous voyons de plus en plus d’entreprises prêtes à agir de manière positive et la société civile s’impliquer de plus en plus ».
Economie mondiale : des nuages sombres à l'horizon
S'agissant de l'économie mondiale, le chef de l'ONU a noté que, bien que la croissance mondiale soit « acceptable », il y avait néanmoins « des nuages sombres à l'horizon ».
Ceux-ci sont encouragés par les différends commerciaux, qui constituent « un problème essentiellement politique », ainsi que par des niveaux d'endettement plus élevés qu'avant la crise financière de 2008-2009.
Ces deux problèmes ont empêché les pays de réagir aux crises émergentes et de mettre en œuvre les grands projets d’infrastructure nécessaires au développement durable, a expliqué M. Guterres, soulignant également le manque croissant de confiance envers les gouvernements « et les organisations internationales comme la nôtre ».
« Si l'on examine le ‘shutdown’ (aux Etats-Unis) et la saga du Brexit, il y a un sentiment que les systèmes politiques ne savent pas exactement quoi faire face à des problèmes ayant un impact économique important », a-t-il déclaré. « C'est un facteur de manque de confiance et un manque de confiance crée une instabilité accrue sur les marchés ».
À propos de la mondialisation et des progrès technologiques, qui ont apporté de « formidables améliorations » à de nombreuses personnes, M. Guterres a noté que ces évolutions avaient aggravé les inégalités et marginalisé des millions de personnes, tant à l’intérieur des pays qu’entre eux.
Le résultat étant la désillusion, et dans un contexte de déplacements massifs de populations à la recherche de protection et d'une vie meilleure, le Secrétaire général de l'ONU a insisté sur le fait que, même s'il était fermement convaincu qu'une réponse coordonnée et globale était la solution, il fallait faire davantage pour convaincre ceux qui le ressentent différemment.
« Il ne suffit pas de dénoncer ceux qui sont en désaccord et de les considérer comme des nationalistes ou des populistes », a-t-il déclaré. « Nous devons comprendre les griefs et les causes profondes des raisons pour lesquelles de larges secteurs de la population de différentes régions du monde ne sont pas d’accord avec nous. Et nous devons nous attaquer à ces causes profondes et montrer à ces personnes que nous prenons soin d’elles ».
La « valeur ajoutée » des Nations Unies
Les gouvernements et les organisations internationales ne peuvent y parvenir seuls, a déclaré M. Guterres, avant de demander plus d'espace pour que d'autres acteurs puissent s'impliquer dans un système multilatéral renouvelé.
« Nous devons travailler ensemble. Nous ne pouvons pas trouver des réponses isolées aux problèmes auxquels nous sommes confrontés, elles sont toutes liées entre elles… Cela doit être un multilatéralisme dans lequel les États font partie du système, mais il faut de plus en plus d’acteurs du monde des affaires, de la société civile, du monde universitaire pour analyser les problèmes, définir des stratégies, définir des politiques, puis les mettre en œuvre ».
Parmi ses autres priorités, le Secrétaire général de l’ONU a souligné son souhait de montrer la « valeur ajoutée » des Nations Unies.
Il a évoqué la récente réunion sur le changement climatique à Katowice (Pologne), au cours de laquelle les États membres ont adopté le programme de travail de l’Accord de Paris sur le climat. « Tout le monde pensait que Katowice serait un échec. Cela n’a pas été le cas », a-t-il déclaré.
Concernant le Yémen, il a insisté sur le fait que l'ONU plaidait pour une « montée en puissance de la diplomatie au service de la paix » après la signature d'un premier accord de cessez-le-feu en Suède à la fin de l'année dernière. Il a noté que d’autres situations, notamment au Soudan du Sud et en Éthiopie s’amélioraient.
« Nous sommes là, nous faisons des choses qui sont nécessaires et personne ne peut remplacer les Nations Unies », a déclaré M. Guterres, ajoutant que l'ONU était toujours responsable de la distribution de plus de la moitié de l'aide dans le monde aujourd'hui
L’Armée dément l’information selon laquelle le président Macky Sall a octroyé une indemnité de représentation médicale mensuelle de 200 000 Fcfa, au profit exclusif des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes militaires.
L’Armée sort du bois. Le Colonel Abdoul Ndiaye, Directeur de l’Information et des Relations publiques des Armées, dément formellement l’information selon laquelle « une indemnité de représentation médicale est accordée exclusivement aux médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes militaires par un décret présidentiel. » «Ces accusations sont dénuées de fondement et ne reflètent nullement la réalité des faits et, le décret ainsi signé, ne fait qu’harmoniser une mesure prise au profit des médecins civils », renseigne un communiqué de la Dirpa.
Le Colonel Abdoul Ndiaye précise : «par le décret 2018-1411 du 1er août 2018, il a été créé une indemnité dénommée « de représentation médicale » au profit des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes régie par le décret n°4-347 du 12 avril 194 ou le décret n°77-887 du 12 octobre 1977, c’est-à-dire relevant du statut général des fonctionnaires ou du régime applicable aux agents non fonctionnaires de l’Etat. »
D’après toujours la même source, «l’application dudit texte a permis de constater que les médecins militaires, qui ne bénéficient pas de la prime de qualification, à l’instar des autres personnels des Forces armées, n’étaient pas pris en compte par le décret 2018-1411 du fait de leur statut spécial.
C’est ainsi que, note le communiqué, le décret, objet d’une large médiatisation le 23 janvier 2019, vise essentiellement à élargir le bénéfice de cette indemnité, déjà applicable aux médecins civils depuis le 1er août 2018, à leurs collègues militaires. »
DÉTERMINATION DU TEMPS D’ANTENNE DES CANDIDATS
Le CNRA abrite, samedi, à 12h, une réunion visant à déterminer le temps d’antenne quotidien réserve aux candidats à la RTS et au tirage au sort pour l’ordre de passage des candidats à l’émission consacrée à la campagne électorale -
Dakar, 25 jan (APS) – Le CNRA abrite, samedi, à 12h, une réunion visant à déterminer le temps d’antenne quotidien réserve aux candidats à la RTS et au tirage au sort pour l’ordre de passage des candidats à l’émission consacrée à la campagne électorale.
"En application de ces dispositions, le CNRA invite les candidats à l’élection présidentielle figurant sur la liste arrêtée et publiée par le Conseil constitutionnel, à participer ou à désigner leur mandataire, pour représentation, à la réunion prévue dans ses locaux, (…) samedi (…) à 12 h", indique un communiqué transmis à l’APS.
La même source précise que la rencontre "sera l’occasion pour le CNRA, de déterminer, avec la RTS et les candidats ou leur mandataire, le temps quotidien à réserver à chaque candidat et pour procéder au tirage au sort pour l’ordre de passage des candidats à l’émission consacrée à la campagne électorale diffusée par l’audiovisuel public".
La campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 février 2019 commence le dimanche 3 février 2019 à 00 heure et prend fin le vendredi 22 février 2019 à minuit, selon le communiqué.
Aux termes de l’article 8 de la loi portant création du CNRA, "le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel fixe les règles concernant les conditions de production, de programmation et de diffusion des émissions réglementées des médias audiovisuels pendant les campagnes électorales".
Selon l’article L0.129 du Code électoral, "Le nombre, la durée et les horaires des émissions, ainsi que les modalités de leurs réalisations sont fixés par l’organe de régulation des médias après avis de la CENA, des organes de presse, de l’audiovisuel public et des candidats ou de leur mandataire".