SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
14 septembre 2025
"LES ACCUSATIONS DE L'ITALIE NE SONT PAS FAUSSES"
Le vice-président du Conseil italien accuse le FCFA d'empêcher le développement de l'Afrique - Pour Fanny Pigeaud, auteur de "L'arme invisible de la Françafrique", s'il faut distinguer le messager du message, le numéro 2 du gouvernement italien a raison
Haro sur le franc CFA. Le vice-président du Conseil italien, Luigi Di Maio, accuse cette monnaie d'empêcher le développement de l'Afrique et de provoquer la crise migratoire vers l'Europe. Pour Fanny Pigeaud, qui publie chez La Découverte L'arme invisible de la Françafrique, s'il faut distinguer le messager du message, le numéro 2 du gouvernement italien a raison.
RFI : Quand Luigi Di Maio dit que le franc CFA fait partir les Africains vers l’Europe et finance la dette publique française, est-ce que vous êtes d’accord ?
Fanny Pigeaud : Il dit des choses qui, effectivement, doivent être étudiées de près, mais qui ne sont pas fausses. Est-ce que cela a une influence sur les migrations ? Oui, forcément. Parce que le franc CFA, d’abord, est une monnaie surévaluée. Elle est, il faut le rappeler, ancrée à l’euro, qui est une monnaie forte. Les économies de ces quatorze pays sont des économies faibles. Donc, avoir une monnaie surévaluée handicape au niveau des exportations et, par contre, donne un avantage aux importations, ce qui ne facilite pas l’industrialisation de ces pays.
Est-ce que ce n’est pas embarrassant pour vous, peut-être, d’être d’accord avec un gouvernement à dominante extrême-droite, comme celui de Rome, en Italie ?
C’est assez troublant, effectivement. Et c’est dommage qu’on ne voie pas plus d’hommes politiques, disons progressistes, en Europe et en France en particulier, s’intéresser à la question du franc CFA, prendre position et se rendre compte qu’il y a effectivement un problème. Donc oui, c’est un peu gênant, mais il faut distinguer le messager du message, et là, le message, malheureusement, est exact.
Au cœur de votre critique, il y a l’idée que le CFA est surévalué et trop rigide et que, du coup, il freine le développement des pays africains. Mais les défenseurs de cette monnaie disent exactement le contraire. Ils disent que le CFA garantit la stabilité monétaire, ce qui est essentiel notamment pour sécuriser les investissements venus de l’étranger.
Effectivement, il y a un certain nombre de règles qui obligent les Etats utilisant le franc CFA à avoir des taux d’inflation faibles, parce qu’ils sont calés sur la politique de la Banque centrale européenne, donc il faut avoir moins de 3% d’inflation, et cela les oblige aussi à avoir des règles de suivi budgétaire assez strictes. Certes, il y a une stabilité, l’inflation, les prix augmentent peu. Mais cette stabilité a un coût. Les banques centrales africaines s’obligent à restreindre les crédits qu’elles accordent aux Etats, aux ménages et aux banques commerciales, pour faire en sorte que les réserves de change restent au même niveau sur les comptes d’opération. Cela veut dire que cela bloque toutes les capacités productives de ces pays. Les officiels français ne se rendent pas compte de ce que génère ce franc CFA en termes, aussi, de ressentiment vis-à-vis de la France. Je pense que cette politique, qui tend à maintenir ce système, va avoir des conséquences néfastes pour la France un jour ou l’autre.
Selon l’observateur neutre Citigroup, qui est une banque américaine, pour la Côte d’Ivoire, l’histoire récente donne un argument solide en faveur du CFA, car au lendemain de la crise de 2010-2011, la stabilité qu’apporte le CFA a permis à la Côte d’Ivoire de relancer son économie.
Oui. Mais après, si l’on regarde en particulier les chiffres du revenu moyen, le revenu moyen d’aujourd’hui est inférieur de plus d’un tiers à celui de la fin des années 1970. C’est à peu près la même chose pour le Sénégal. Donc, sur le long terme de ces pays-là, on se rend compte qu’ils ont très, très peu évolué sur le plan économique.
Au cœur de votre critique du CFA, il y a le compte d’opérations qui contraint les banques centrales africaines à déposer 50% de leur réserve de change auprès du Trésor français, avec une contrepartie, la garantie d’une convertibilité illimitée de leur monnaie. Pourquoi cela vous scandalise ?
Le compte d’opérations créé par la France n’existe nulle part ailleurs. Il oblige à passer systématiquement par l’euro et par le Trésor français. On imagine bien que cela donne un pouvoir important au gouvernement français. Quand il a besoin de faire pression sur un Etat, il peut passer par ce compte d’opérations. Il peut bloquer les opérations financières avec l’extérieur de ce pays. On l’a vu en Côte d’Ivoire en 2011.
Lors du bras de fer entre Nicolas Sarkozy et Laurent Gbagbo ?
Voilà. Au moment de cette fameuse crise postélectorale. Il est évident que cela s’est terminé par le blocage de ce fameux compte d’opérations. Donc, l’Etat ivoirien ne pouvait plus commercer avec l’extérieur, ce qui, évidemment, signifiait l’asphyxie financière de l’Etat à très court terme.
Ce que dit souvent Emmanuel Macron, c’est qu’il est ouvert à une discussion sur le franc CFA, avec ses homologues africains, mais que c’est à eux de décider s’ils veulent rester dans la zone CFA ou s’ils veulent la quitter. Pour l’instant, ils veulent y rester, apparemment.
Effectivement. Ils ne disent pas grand-chose contre le franc CFA. Cela dit, on commence à voir des opposants politiques s’exprimer sur la question. En Côte d’Ivoire, il y a l’économiste Mamadou Koulibaly, qui tient des discours en défaveur du franc CFA. Il y a aussi, maintenant, au Sénégal, Ousmane Sonko.
Qui est candidat à la présidentielle…
Qui est candidat à l’élection présidentielle du 24 février au Sénégal… Depuis les années 1960, on voit qu’il y a eu un certain nombre d’opérations de représailles ou de sanctions vis-à-vis des dirigeants qui se sont exprimés contre le franc CFA. Donc, les dirigeants africains ont intégré cette idée que parler du franc CFA est quelque chose de dangereux.
Vous citez Mamadou Koulibaly, mais sous l’ère Gbagbo il présidait l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. Il militait, en effet, pour la sortie de son pays du franc CFA et Laurent Gbagbo ne l’a pas suivi.
Non, Laurent Gbagbo s’est assez peu exprimé sur le franc CFA, une fois qu’il est arrivé à la présidence. D’après ce que j’ai pu comprendre, c’est aussi l’idée que s’exprimer sur ce sujet est particulièrement dangereux. Mais il faut avoir un courage politique énorme pour s’engager sur cette voie, quand on est à la tête d’un pays africain. Je pense que cela a joué sur la manière dont il est resté assez silencieux sur la question.
Etes-vous certaine que c’est uniquement pour des raisons de courage politique ? Le gouverneur de la BCEAO dit : « Le franc CFA permet au pays de la zone UEMOA de réaliser actuellement les meilleures performances économiques du continent, avec un taux de croissance de 7% ».
C’est effectivement la situation de maintenant. Mais si l’on compare, si on voit la trajectoire, l’évolution économique de tous les pays concernés, on voit qu’il n’y a quasiment pas eu d’évolution économique. Il n’y a pas eu d’industrialisation depuis 1960 ou depuis la création de ce franc CFA, qui a maintenant plus de soixante-dix ans.
À LA DÉCOUVERTE DE GAYNAKO
Ibrahima Kane, jeune mauritanien ayant fait ses classes entre le Sénégal, la France et les Etats-Unis, présente sur le plateau de VOA, les innovations de son entreprise spécialisée dans le marketing digital
Ibrahima Kane est d'origine mauritanienne, évoluant dans le domaine du marketing. Sur le plateau de Jacques Aristide, il présente ses innovations à travers son entreprise, Gaynako.
PAR MOUHAMADOU MOUSTAPHA SOW
RÉHABILITER L’ŒUVRE DE MAMADOU DIA
La rénovation du building administratif doit être l’ultime occasion pour le chef de l’Etat de réhabiliter celui fut le bâtisseur de notre Etat moderne, le premier président du Conseil de gouvernement du Sénégal
Le 25 janvier 2009 Mamadou Dia, ancien président du Conseil de gouvernement décédait. Il nous quittait après une vie politique et patriotique bien remplie. Cinq jours après l’anniversaire de son décès, le président de la République, Macky Sall, procédera à l’inauguration officielle des travaux de réhabilitation du building administratif, siège administratif du gouvernement du Sénégal. Pour ma part, la réhabilitation de ce bâtiment doit être l’ultime occasion pour le chef de l’Etat de réhabiliter celui fut le bâtisseur de notre Etat moderne, le premier président du Conseil de gouvernement du Sénégal, Mamadou Dia. Incontestablement toutes les raisons militent en faveur de ce devoir de mémoire à l’endroit d’une figure emblématique qui a incarné toute sa vie durant la splendeur et le prestige de l’Etat Sénégalais.
Il me semble, en effet, incompréhensible qu’en dépit des immenses services rendus au Sénégal et du combat politique qu’il amené pour l’accession du Sénégal à l’indépendance que Mamadou Dia n’ait pas encore reçu de la Nation les hommages dignes de son rang. A ma connaissance, aucune rue encore moins une avenue, aucun édifice administratif établi à Dakar ne porte le nom de celui qui a été, contre vents et marées, à l’origine du transfert de la capitale de Saint-Louis à Dakar en 1957. Sur cette question précisément, l’histoire, à commencer par ses adversaires notamment du PRA-Sénégal, lui a, aujourd’hui donné raison. Mieux, étant vice-Président du gouvernement de la Loi-Cadre, puis président du Conseil du gouvernement, Mamadou Dia est le seul et l’unique sénégalais ayant signé l’acte de naissance de l’indépendance du Sénégal. C’est pour cette raison qu’il me plait dire avec aisance, que si Senghor a construit la Nation, Mamadou Dia fut le bâtisseur incontestable de l’Etat. C’est toute la signification et la pertinence du couple « Etat-Nation » qui constitue le socle de notre République. Dès lors, les leçons de l’histoire nous enseignent l’effort nécessaire et permanent d’équité et de justice que gouvernants et citoyens sont invités à méditer constamment dans le cadre du devoir de mémoire que nous devons accomplir vis-à-vis des pères de notre indépendance.
Malheureusement, les aléas et vicissitudes de l’histoire politique contemporaine ont très souvent relégué Mamadou Dia dans l’oubli et les tenants de l’histoire « officielle » l’ont dépeint souvent comme un dirigeant autoritaire et anti-système au point qu’une bonne partie de la jeunesse dispose de peu de connaissances sur celui qui est à la base de l’indépendance nationale de notre pays.
C’est pour cette raison qu’à sa mort le 25 janvier 2009, les rares hommages qui avaient été organisés à Dakar ou à Paris et le peu de connaissance des jeunes étudiants interrogés à son propos m’avaient poussé, à l’époque, à porter mon sujet de grande enquête de fin d’études au CESTI sur cette figure emblématique de la vie politique sénégalaise. L’enquête eut comme titre : « Mamadou Dia, un homme politique controversé ».
Très vite, au fil de mes enquêtes, je m’aperçus que la carrière politique de Mamadou Dia a fait souvent l’objet de beaucoup de controverses. Plusieurs exemples en donnent l’illustration. Déjà, au lendemain de sa disparition, les discussions surgirent çà et là au sujet principalement de deux points : l’hommage national dû à son rang de président de Conseil du gouvernement et la réouverture de son procès sur les évènements de 1962. Pour les uns, Dia n’a pas eu les hommages qu’il mérite de la Nation. Le gouvernement de Maître Abdoulaye Wade devait décréter un jour de deuil national et mettre le drapeau en berne, pour d’autres, son décès était une occasion devant permettre la réouverture du procès de l’homme sur les évènements de 1962. Sur ce point, il est bon de rappeler que malgré l’existence de faits probants plaidant amplement en faveur du réexamen des décisions rendues par la justice à l’époque, Mamadou Dia s’était toujours opposé à la réouverture du procès, d’après nos sources.
Ces controverses trouvèrent très vite une réponse au cours de mes enquêtes auprès de feu Justin Mendy, journaliste, très proche de Mamadou Dia, qui me fit la révélation suivante : « Mamadou Dia n’a jamais voulu les hommages de la nation, il était indifférent à cela ; lorsque je lui demandais la raison, il s’empressait de préciser que c’est la postérité qui jugera et appréciera la valeur et la portée de son action ». Dans le même ordre d’idées, je fis aussi la rencontre du Secrétaire général de son parti, Massène Niang, qui me fit également la même confidence non sans ajouter que : « Dia est immortel, ses œuvres sont là même si le gouvernement de Maître Abdoulaye Wade ne lui rend pas cet hommage qu’il mérite ; nous allons organiser des conférences et des tables rondes pour le lui rendre et perpétuer son œuvre ».
Malgré cette polémique, plusieurs conférences furent organisées à Dakar et à Paris pour célébrer cette figure politique de l’échiquier politique sénégalais. A travers ce travail de recherches, je découvrais comment la personnalité de Mamadou Dia et son leadership fondé sur l’exercice de son autorité personnelle et de sa rigueur dans la gestion des affaires de l’Etat s’incarnait dans les grands événements qui ont marqué cette période de transition politique (1957-1962). Je pense notamment au transfert de la capitale de Saint-Louis à Dakar, au référendum de 1958, à la crise de la fédération du Mali, à la grève générale des travailleurs de 1959, à sa position sur l’indépendance du Sénégal et à ses relations heurtées avec les milieux d’affaires de l’époque. A toutes ces occasions, Mamadou Dia ne transigea jamais sur les intérêts supérieurs de l’Etat sénégalais. A toutes ces étapes, je découvris un homme imbu de valeurs éthiques et morales et dont la seule et unique motivation qui guidait son action était l’amour ardent pour son pays. Je compris que Mamadou Dia avait très tôt compris et était même en avance sur son époque sur les voies et moyens que le Sénégal devait emprunter pour le chemin du développement. Pour Mamadou Dia : « Bâtir une nation exige de nous une révolution interne, celle de notre style de vie, celle des structures sociales périmées, celle des structures économiques archaïques, celle de l’appareil administratif inadapté ».
Conformément à cette vision, Mamadou Dia et son équipe initièrent des réformes en profondeur des structures de pilotage et d’encadrement notamment du monde paysan et rural. C’est ainsi qu’à la suite de plusieurs missions d’études réalisées sur le terrain, Mamadou Dia, en économiste s’abreuvant aux principes idéologiques de l’école Perroussienne de la destruction créatrice, mit en place les outils d’exécution de sa politique économique et sociale. Il s’agit de la création du Centre d’expansion rurale (CER), de l’Office de Commercialisation agricole (OCA) et de la Banque sénégalaise de développement (BSD), etc.
Pour permettre une adhésion du monde paysan à sa politique de réformes dans un contexte profondément dominé par l’économie de traite et de la toute-puissance des traitants des maisons de commerce et la panoplie d’intermédiaires qui les accompagnait, Mamadou Dia introduit une innovation éducative majeure avec la mise en œuvre de l’animation rurale. Il s’agit, selon ses termes à travers cette politique d’animation rurale « d’accueillir des groupes d’animateurs paysans désignés démocratiquement par leur communauté » et qui contribuerait ainsi « à l’établissement d’une relation contractuelle entre l’appareil d’Etat intégré, organisé et les cellules de base, qui était le garant du socialisme et redéfinissait le rapport entre l’Etat et la Nation » (Dia, 2001 : 156).
C’est au regard de cette œuvre gigantesque que nous souhaitons vivement que le building administratif rénové dont il fut le premier occupant porte son nom. Par ce geste, le président de la République, Macky Sall, aura ainsi, réconcilié Mamadou Dia et son peuple.
AMINATA TOURE REPOND A IDRISSA SECK
Après s’être muré dans son long silence post-bakkanique revoilà le Premier Ministre Idrissa Seck qui se signale à l’attention de l’opinion en appelant au boycott des manifestations de notre candidat.
Seneplus vous partage la réponse salée de l'Ancien Premier Ministre Aminata Touré à l'Ancien Premier Ministre Idrissa SECK:
"Après s’être muré dans son long silence post-bakkanique revoilà le Premier Ministre Idrissa Seck qui se signale à l’attention de l’opinion en appelant au boycott des manifestations de notre candidat. Visiblement, Idrissa Seck fait semblant de ne pas remarquer les derniers accueils populaires du Président Macky Sall lors du lancement des travaux de dragage du Port de Kaolack attendu depuis des décennies, ou lors de l’inauguration historique du Pont Sénégambie qui désormais rapproche nos concitoyens du reste de leur pays, ou lors de l’ouverture de l’autoroute AIBD-Mbour et AIBD-Thiés qui fait passer notre réseau autoroutier à 221 km alors qu’il était de 37km à l’arrivée du Président Macky Sall en 2012.
L’appel désespéré de Idrissa Seck est à la hauteur du sentiment de défaite cuisante qui l’habite déjà. Les populations sénégalaises reconnaissent les avancées concrètes réalisées en sept ans et manifestent leur adhésion au Président Macky Sall dont le bilan a impacté leur vie de tous les jours.
Idrissa Seck, dont les discours n’ont épargné personne, ni nos concitoyens chrétiens encore moins la Ouma musulmane qui est encore choquée par son hérésie « bakkanique », saura dans exactement quatre semaines ce que les électeurs pensent de sa démarche politique."
PAR ELHADJI DANIEL SO
L’ITALIE CASSE LA TIRELIRE “FRANCE-A-FRIC”
Du moment que la place qu'occupe l’Afrique dans les intérêts de la France au niveau mondial n'est plus à démontrer, que leur (aux deux) arrivera-t-il si le cordon ombilical était définitivement coupé ?
L’exploitation morbide, voire inhumaine durant les 5 derniers siècles de l’Afrique par l’Occident pèse tellement sur le passé, le présent et le futur des deux entités au point que l'on s'attendait tôt ou tard à ce que ce dernier paie, de façon directe ou indirecte un lourd tribut à son suprémacisme hérétique. Qu'il soit en nature ou en délires anthropophasiques [1], l'essentiel est qu'il (l’Occident) n'en sorte pas indemne, et que ses dirigeants n'échappent pas au couperet divin. Celui-là même qui nous exhorte à combattre l'arrogance, porteuse des germes d’une autosuffisance aveugle qui pousse à l’abus. Car, quoi que vous fassiez, un jour, il vous sera rendu. Et “jour” ne pourrait être meilleur que celui du Seigneur à savoir ce dimanche 20 janvier 2019.
Du coup, le premier pays à être rattrapé par ses vieux démons “africains”, n'est ni plus ni moins que l’Italie, classée - tenez vous bien - en tête des pays européens dans le dernier rapport de l'OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économique) portant sur les investissements directs - nous, nous disons plutôt ciblés - en Afrique durant les années 2015 et 2016 grâce à sa société nationale italienne des hydrocarbures - ENI (en italien Ente Nazionale Idrocarburi), qui, à elle seule polarise plus de 70% de l'ensemble de ses investissements dans le continent avec un volume total de 11,6 milliards de dollars derrière la Chine, à l'échelle mondiale (38,4 milliards dollars), suivie des Émirats arabes unis (14,9 milliards dollars) et des Etats-Unis (10,4 milliards dollars). Fort heureusement que “ce n'est pas en accusant son prochain d'un forfait que l'on peut pour soi-même éviter un châtiment.”[2]
Paradoxalement, c'est bien Signore Luigi Di Maio, se estesso - lui-même, vice-président du Conseil italien, chef de file antisystémiste du Mouvement 5 Étoiles (M5S), et par ailleurs ministre du Développement économique du gouvernement qu'il partage avec la Ligue (extrême droite) de Matteo Salvini (ministre de l’Intérieur), qui, en déplacement de campagne dans l'Est de Rome, s'est convulsivement mis à vendre la mèche en faisant office de balance. Ce qui n'est certes pas bon ni mauvais, mais tout dépend de ce qui se trame derrière sa pensée, pour reprendre Sir William Shakespeare !
Les collines et montagnes de la région des Abruzzes, lui ont servi de vases communicants pour décharger abyssalement sur la France en l'accusant publiquement "d’appauvrir l’Afrique" et “d’aggraver la crise migratoire” ; tout en étalant au grand jour leur modus operandi et avouant inconsciemment leurs pêchés communs. Puis s'ensuit le grand déballage du linge sale partagé pendant plusieurs siècles de domination. Il poussa le bouchon plus loin en arguant que “Si aujourd’hui il y a des gens qui partent, c’est parce que certains pays européens, la France en tête, n’ont jamais cessé de coloniser des dizaines de pays africains", puis pestant ouvertement que "il y a des dizaines de pays africains où la France imprime une monnaie, le franc des colonies, et avec cette monnaie, elle finance la dette publique française". En guise de conclusion, il renchérit que "si la France n’avait pas les colonies africaines, parce que c’est ainsi qu’il faut les appeler, elle serait la 15e puissance économique mondiale alors qu’elle est parmi les premières grâce à ce qu’elle est en train de faire en Afrique" ; avant de finir par exhorter que "l'UE devrait sanctionner la France et tous les pays qui comme la France appauvrissent l'Afrique et font partir ces personnes (les migrants), parce que la place des Africains est en Afrique pas au fond de la Méditerranée."
Bis repetita, un des députés de son Mouvement, et pas des moindres, Alessandro Di Battista (membre du directoire depuis 2014) ne s'est pas fait prier pour lui emboiter le pas en brûlant en direct au cours d’une interview sur Rai1, un billet de banque de 10 000 francs CFA ; cela sans omettre d’attaquer virulemment le système colonialiste français en Afrique en ces mots « disons franchement des colonies françaises, CFA… Si nous n’abordons pas la question de la souveraineté monétaire en Afrique, tout ceci ne sert à rien. Actuellement la France près de Lyon, imprime la devise utilisée dans 14 pays Africains. Tous ces pays africains, précisément de la région subsaharienne qui, non seulement ont une monnaie imprimée par la France mais pour maintenir un taux fixe d’abord avec le franc français et aujourd’hui avec l’euro », avant de terminer par “ces pays sont obligés de payer environ 50% de leur argent sur un compte courant géré par le trésor français, avec lequel vous payez un montant négligeable de dette publique française à environ 0,5%. Mais surtout la France à travers cela, contrôle la géopolitique de cette région où vivent 200 millions de personnes qui utilisent un billet de banque et pièce imprimés en France. Elle gère également la souveraineté de ces pays, empêchant ainsi leur indépendance légitime, souveraineté monétaire et valeur fiscale, sans oublier la possibilité de faire des politiques expansionnistes, jusqu’à ce qu’ils vont déchirer ce qui n’est qu’une escroquerie pour moi, un fac-similé et une menotte pour les peuples Africains. »
Comme seule réponse à apporter face à de si graves accusations, nous n’avons eu droit qu'à la convocation de l’ambassadrice d’Italie à Paris (Teresa Castaldo) au quai d'Orsay et cette phrase lapidaire d'un bouc émissaire à court d'idées “la France ne jouera pas au « concours du plus bête »” de la part de Nathalie Loiseau, la ministre française des Affaires européennes au sortir du Conseil des Ministres du mercredi 23 Janvier 2019.
Waouh ! Quoique ces différentes déclarations consistant à se rejetter mutuellement la faute ne les dédouanent pas d'être autant coupables et complices de part et d'autre, le moins que l'on puisse dire est que les extrémistes italiens anti-immigration ont dit tout haut ce que de moins audibles voix ont depuis toujours tenté de faire entendre en vain. Cela, avec la lâcheté sournoise de la communauté internationale qui, à coup sûr, n'arrête pas consciencieusement de le penser tout bas ! Ce que, bien avant eux, de nombreux intellectuels européens, français, de surcroit, à l'instar du Socialiste humaniste et spécialiste du développement, René Dumont [3] ainsi que l'économiste - historien et un des porte-étendards dénonciateurs de la politique africaine de la France, François‐Xavier Verschave [4] n'ont cessé de décrier à travers leurs ouvrages.
De la traite négrière à la « France-à‐fric » en passant par la colonisation suivie de la “Françafrique”, la France nous a nargués avec le même scénario digne d'un film de mafia italienne. France-Afrique, cette expression du président ivoirien Félix Houphouët‐Boigny créée en 1955, désignant à l’origine les relations loyales entre la France et ses anciennes colonies d’Afrique subsaharienne est dévoyée « Françafrique » puis “France-à-fric” par son concepteur et droit de l’hommiste François-Xavier Verschave qui la décrit comme : « une nébuleuse d’acteurs économiques, politiques et militaires, en France et en Afrique, organisée en réseaux et lobbies, et polarisé sur l’accaparement de deux rentes : les matières premières et l’Aide publique au développement. La logique de cette ponction est d’interdire l’initiative hors du cercle des initiés. Le système autodégradant se recycle dans la criminalisation. Il est naturellement hostile à la démocratie ».
Pour l'affirmer, nous vous livrons synthétiquement la clandestinité dans laquelle, cette politique basée exclusivement sur la mainmise à tout prix sur l’Afrique est opérée en toute ignobilité au coeur de l’Élysée.
Aujourd’hui et plus que jamais, «Rester à l’ombre pour ne pas attraper de coups de soleil», comme disait ironiquement à qui voulait l'entendre et coopérer le grand maître d’oeuvre de la Françafrique, Jacques Foccart, secrétaire général de l'Élysée aux affaires africaines et malgaches de 1960 à 1974, représente l'unique méthode qui vaille pour que “Tout part d’elle (France) pour aboutir à elle, sans laisser aucune possibilité, aucune ouverture, aucune initiative aux anciennes colonies, nouvellement indépendantes qui travaillent désormais sous sa direction”, aimait rappeler René Dumont, le grand défenseur de la cause des agriculteurs africains.
Ce stratagème qui remonte aux années 50, tout au début de la floraison d'indépendances accordées aux colonies françaises d’alors, coïncidant avec la naissance des « réseaux Foccart », se caractérise par le rôle des réseaux extra-diplomatiques (services de renseignement, relations privilégiées avec les dirigeants africains, entreprises, etc.) et l'ingérence directe des autorités françaises dans les affaires intérieures des anciennes colonies ; et ce, dès la proclamation de leur soit disant autonomie. D'où son livre visionnaire que certains qualifient même de “prophétique” dénommé “L’Afrique noire est mal partie - Éditions Seuil, 1962.”
Au grand dam du ministère des Affaires étrangères, la politique africaine de la France a toujours été concoctée, au vu et au su de tous, au palais de l’Élysée où quasiment tous les présidents de la Vème République française et leurs conseillers se retrouvent périodiquement autour d'une officieuse “cellule africaine” pour décider unilatéralement du sort de l’Afrique en contre partie de l'assistance militaire et de la stabilité financière qu'ils se targuent de lui offrir afin de mieux maintenir l’influence sur elle qui, à y regarder de plus près semble devenir inhérente au progrès de la France.
Dès lors, du Général de Gaulle à Emmanuel Macron en passant par Georges Pompidou, Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande, l’esprit d’Afrique continue de planer entre les murs élyséens et l'indispensabilité de son contrôle constamment dans leur ligne de mire pour demeurer dans le Top 10 sur le plan économique mondial. Afin de brouiller les pistes et de ne pas éveiller des soupçons de récidive d'un colonisateur des temps modernes, il lui a fallu juste avoir l'ingéniosité de faire disparaître progressivement les traces par des jeux de mots en faisant passer respectivement la fameuse “cellule africaine ” indissociable de la personne de son fondateur Jacques Foccart à “Cellule Afrique” ensuite “conseiller pour les affaires africaines” puis «mentor africain» enfin “conseiller diplomatique Afrique” avant d'atterrir sur “la favorisation du contact direct.”
Sachant maintenant qu'avec cette dernière option, la France, se doit d'élargir autant que possible son champ d'action, une armada de maillons est mise en place pour sécuriser la chaîne d'exploitation. Ainisi, elle ne lesine sur aucun moyen pour ratisser large en bloquant toutes les issues de sortie à l’Afrique.
Pour vous donner un ordre d'idées sur l'ampleur de cette manoeuvre malsaine, nous vous renvoyons vers le dossier du 2 juin 2010 de l'hebdomadaire panafricain Jeune Afrique titré : «France-Afrique, les nouveaux réseaux».[5] En avant goût, vous y verrez comment à travers les ONG et associations, les cabinets d'avocats d'affaires, les camaraderies entre générations, les médecins, les intellectuels et même les loges maçonniques, la France parvient - elle à mailler le territoire africain par une infiltration de ses citoyens convertis patriotiquement en éléments de renseignements dans tous les secteurs et domaines de prédilection via l'entité “Élysée connection”. Quant à nous, nous avions mis les pieds dans le plat avec notre contribution en date du 21 septembre 2017 intitulée “Le Franc CFA, cette énigmatique monnaie communautaire !” qui révèle l'emprise que la France sur l’Afrique avec le Franc CFA comme épée de damoclès.
Du moment que la place qu'occupe l’Afrique dans les intérêts de la France au niveau mondial n'est plus à démontrer, que leur (aux deux) arrivera-t-il si le cordon ombilical était définitivement coupé ? …...
Qu’Allah SWT veille sur l’Afrique notamment sur NOTRE CHER Sénégal et nous préserve du fatum obscur … Amen
NOTES :
[1]. Le délire anthropophagique est une conviction psychotique : boire le sang de l'homme rapprocherait l'anthropophage du divin ;
[2]. Citation de Samuel Ferdinand-Lop ; Les nouvelles pensées et maximes (1970) ;
[3]. René Dumont - L’Afrique noire est mal partie - Éditions Seuil, 1962 ;
[4]. François-Xavier Verschave - La Françafrique : Le plus long scandale de la République, 1998, Stock, 380 p ;
MENTION SPECIALE AU CONSEIL CONSTITUTIONNEL ET CONDAMNATION DU C 25 DE CES PRISES DE POSITION
Le Conseil des Sages de la Coalition « Benno Bokk Yaakaar » a tenu ce jeudi 24 janvier 2019, à son siège à Dakar, sa réunion politique périodique - COMMUNIQUE DU CONSEIL DES SAGES DE LA COALITION BENNO BOKK YAKAAR
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des Sages de la Coalition « Benno Bokk Yaakaar » de ce jeudi 24 janvier 2019, relatif aux derniers développements de l’actualité politique.
"Elle a été l’occasion de passer en revue le contexte politique marqué par l’élection présidentielle qui doit se tenir le 24 Février 2019.
Sur la situation politique, le Conseil des Sages a noté avec satisfaction les actes posés avec une responsabilité assumée par le Conseil Constitutionnel conformément à l’agenda électoral prévu dans la Constitution et la loi électorale.
Le Conseil des Sages a noté, suite aux décisions du Conseil Constitutionnel, des velléités de refus, de confrontation et de violence annoncées par une partie de l’opposition.
En effet, le Collectif de 25 candidats de l’opposition dit C25 a déclaré :
ne pas reconnaître les décisions du Conseil Constitutionnel ;
invalider la candidature du Président Macky Sall ;
décider de saboter la campagne électorale de ce dernier sur l’ensemble du territoire national
En somme, le C25 appelle à l’insurrection à l’occasion de ces élections. Le Conseil des Sages de BBY déplore ces prises de position injustifiables, les fustige et les condamne de la manière la plus ferme.
A cette étape du processus électoral, la seule position qui vaille est soit de s’abstenir ou de battre campagne pour le candidat de son choix en confrontant les projets politiques, économiques et sociaux, afin de permettre aux électeurs de choisir librement, de manière démocratique et transparente celui qui dirigera le Sénégal durant les cinq prochaines années.
Le Conseil des Sages demande au C25 de renoncer à son funeste projet qui ne génèrera que violence, instabilité et désolation au grand dam de nous tous.
Il y va du maintien de la stabilité des institutions, de l’Etat de droit, d’une démocratie apaisée, qui ont toujours fait du Sénégal une marque de référence sur la scène internationale.
Le Conseil des Sages appelle tous les acteurs politiques à garder leur sérénité et à faire preuve de toute la retenue nécessaire pour que notre pays trouve encore en lui-même, les ressources idoines pour que les élections se passent normalement et de manière pacifique
Il se félicite de la fermeté déclarée par l’Administration afin que force reste à la loi.
Sur ce registre, le Conseil des Sages appelle les partis impliqués dans cette démarche à risque élevé pour notre pays à savoir raison garder et à respecter les décisions de justice essentiellement tirées des textes régissant strictement la vie de notre République.
Le Conseil des Sages de BBY se félicite des appels préventifs lancés par les autorités religieuses (islamiques et chrétiennes), la Société Civile, la Presse et des Représentations diplomatiques, en faveur d’un déroulement d’une élection libre, crédible et transparente, mais aussi pour des comportements responsables.
Il recommande au Gouvernement de rester vigilant afin de barrer la route à toutes les formes de dérives et de préserver la paix sociale, ainsi que la libre circulation en toute sécurité des personnes et des biens.
Le Conseil des Sages invite toutes les parties prenantes de la coalition Benno Bokk Yaakaar à maintenir et renforcer la mobilisation derrière leur candidat, M. Macky Sall en vue de remporter dès le 24 Février une victoire éclatante et nette.
Il appelle ses membres à s’investir pleinement dans ce volet pour sa réélection du fait de son bilan considérable durant le septennat écoulé, et lui permettre de conduire le Sénégal vers l’Emergence. Son nouveau projet promet de meilleures conditions de vie à tous, ainsi que des raisons d’espérer des transformations importantes de notre économie afin de faire face aux préoccupations de nos jeunes concitoyens notamment en matière d’emplois
En conclusion, le Conseil des Sages de BBY appelle le peuple sénégalais à voter massivement pour la réélection de Macky Sall comme Président de la République afin de lui permettre de poursuivre les politiques publiques, les réformes et les stratégies engagées pour mener immanquablement le Sénégal vers le développement concerté, dans la paix et la sécurité"
APPEL À VOTER CONTRE MACKY
L’opposition devra œuvrer avec fermeté et intelligence pour conduire la 3e alternance qui doit se muer en alternative sociale, politique et économique pour un Sénégal libre, respecté et développé - COMMUNIQUÉ DE TAXAWU TEAM
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué de Taxawu Team, daté du 20 janvier 2019, relatif aux derniers développement de l’actualité sociopolitique.
« Le mouvement TAXAW TEMM s’est réuni en conférence nationale extraordinaire afin de réfléchir sur le contexte national, apprécier le verdict du parrainage et dégager les perspectives d’avenir et la conduite à tenir avant, pendant et après l’élection présidentielle du 24/02/2019.
A cet égard, ont été rappelés les principes (les 4R de notre crédo : regrouper les Patriotes, Rétablir l’Etat de droit, Réhabiliter les valeurs de notre patrimoine et Redresser l’économie du pays dans l’intérêt de nos compatriotes). La position constante de TAXAW TEMM en matière d’alliances et de partenariats tactiques et stratégiques a guidé notre démarche et nos actions en vue de l’élection présidentielle de février 2019 comme celles à venir des législatives éventuelles et de prochaines locales.
Par souci de cohérence et de fidélité à notre idéal commun d’une alternative véritable, après les deux alternances dévoyées 2000 et 2012. TAXAW TEMM n’a cessé d’inviter et de mettre en garde les forces patriotiques, républicaines et démocratiques sur l’impérieuse nécessité, voire l’obligation, de leur rassemblement et de leur unité pour faire face aux manœuvres et au diktat du pouvoir en place. Pour le moment, en dépit de tous les efforts déployés et des multiples tentatives de rapprochement, voire de fusion organique depuis 2013, des avancées décisives ne sont pas notées. Malgré tout TAXAW TEMM réaffirme son ancrage dans AAS (Alternative Africaine Solidaire), dans FIPPU (Alternative Citoyenne ainsi que le FNR (cadre de lutte unitaire de l’opposition), pour les batailles et conquêtes présentes et futures.
Sur la vie interne, les camarades ont recommandé la reprise et l’accélération du dossier de légalisation du mouvement ; au plan externe du mouvement, ils ont félicité nos représentants dans FIPPU, le FRN et la POSE (Plateforme Opérationnelle pour la surveillance des Elections)
Sur l’actualité politique, Taxaw Temm a estimé que la situation actuelle est la continuation du forcing illustré par :
le référendum tronqué de Mars 2016, les législatives chaotiques de 2017 ainsi que les entorses volontaires et programmées, depuis l’Acte III de la Décentralisation de 2013 ;
une série de transgressions sur le code électoral consensuel de 1992,
un fichier électoral concocté dès le départ pour la réélection du candidat Macky Sall,
la loi scélérate du parrainage pour écarter des adversaires politiques et se choisir ses propres concurrents.
En utilisant le Conseil Constitutionnel, ravalé à la fonction de boite à lettres, chambre d’enregistrement de doléances et des récriminations et d’entérinement des pièges et forfaitures du pouvoir en place, Macky Sall a ouvert la phase contentieuse post-électorale avant l’heure.
Il va donc sans dire, que notre pays demeure plus que jamais exposé aux risques de troubles et de chaos post-électoraux inévitables, si rien n’est fait pour rétablir les choses à l’endroit.
Il apparaît clair qu’avec une crise sociale profonde, des tensions politiques exacerbées, les enjeux autour du pétrole, du gaz, du zircon, etc., le Sénégal est assis sur des braises avec une « cocotte minute » en ébullition, un cocktail explosif qui peut générer, une déflagration générale difficilement maîtrisable avec des dégâts énormes. L’opposition devra œuvrer avec fermeté et intelligence pour conduire la 3e alternance qui doit se muer en alternative sociale, politique et économique pour un Sénégal libre, respecté et développé.
Taxaw Temm en ce qui le concerne appelle tous ses membres et sympathisants à voter lors de la présidentielle contre le candidat Macky Sall. »
VIDEO
MANIF À L'UCAD
DIRECT : Suivez la manifestation des jeunes de l’opposition à l’université de Dakar
DIRECT : Suivez la manifestation des jeunes de l’opposition à l’université de Dakar
VIDEO
LES DIFFICULTÉS D’UNE INSERTION
EXCLUSIF SENEPLUS - Confrontées aux préjugés vestimentaires et aux promotions canapés, les femmes ont du mal à faire valoir leurs compétences - Pour beaucoup, trouver un emploi s'avère être un parcours du combattant - Témoignages
Trouver un emploi se révèle être un parcours du combattant pour les femmes au Sénégal. À en croire,quelques unes interrogées par SenePlus, il n'est pas rare que la femme soit confrontée à une proposition indécente pour se voir offrir du travail. "Les femmes sont des battantes", préfèrent relever Marie Stéphaie Dione, citant plusieurs de ses paires qui bravent les aléas de la vie pour le compte de leur famille.
Voir vidéo.
VIDEO
« LA JUSTICE EST LE BRAS ARME POUR PERPETRER LE HOLD UP ELECTORAL »
Autour du Micro, Pape Alé NIANG reçoit Thierno Alassane SALL