Dakar, 17 jan (APS) - Les participants au Forum citoyen sur le thème "La construction d’une démocratie post-électorale (…)", invitent les pouvoirs publics à "tout mettre en œuvre pour une présidentielle de 2019, juste, transparente et apaisée".
Le Forum citoyen sur le thème "La construction d’une démocratie post-électorale : la réforme des institutions comme condition de possibilité de renforcement de la République, de la démocratie, de l’État de droit et des droits humains", s’est tenu mercredi et jeudi à l’initiative de AfricaJOM Center dirigé par Alioune Tine, en partenariat avec la Fondation Ebert.
Les participants à la rencontre ont invité les pouvoirs publics à "tout mettre en œuvre pour une présidentielle de 2019, juste, transparente et apaisée pour la sauvegarde, la crédibilité du Sénégal dans les domaines de la Démocratie, des Droits Humains et de l’Etat de droit et par une protection efficace des droits et libertés des citoyens".
Ils appellent les médias publics et privés et les réseaux sociaux au "respect des codes d’éthiques de déontologie" et les Forces de sécurité à "garder une posture républicaine et veiller à un respect scrupuleux des droits des personnes dans la préservation de l’ordre public".
Les participants au Forum invitent tous les candidats à "s’engager avec sincérité à reformer les institutions dans le sens des conclusions et recommandations" contenues dans la Déclaration publiée à l’issue de la rencontre.
"DE SÉRIEUX DOUTE SUR LE RÉSULTAT DU SCRUTIN
L'Union africaine demande un report de la proclamation des résultats officiels en RDC
KINSHASA (Reuters) - L'Union africaine a fait part jeudi soir de ses "doutes sérieux" quant aux résultats provisoires de l'élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC) et a demandé de suspendre la proclamation des résultats définitifs attendus ce vendredi.
"Les chefs d'Etat et de gouvernement participant à cette réunion ont conclu qu'il y avait de sérieux doutes quant à la conformité des résultats provisoires proclamés par la Commission électorale nationale indépendante avec le verdict des urnes", écrit l'UA dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion à Addis-Abeba.
La Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo (RDC), saisie par l'opposant Martin Fayulu, donné battu lors de l'élection présidentielle du 30 décembre, doit rendre vendredi son avis sur les accusations de manipulation électorale.
La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a annoncé sur la base des résultats provisoires que l'élection avait été remportée par l'opposant Félix Tshisekedi.
Le camp Fayulu affirme qu'un accord a été conclu entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila, le président sortant au pouvoir depuis la mort de son père, Laurent-Désiré, en 2001, et qui ne s'est pas représenté cette fois.
Fayulu, qui affirme l'avoir largement remporté, réclame un nouveau décompte des voix. Il est conforté par l'Eglise catholique, qui avait déployé quelque 40.000 observateurs le jour du scrutin et a noté que les résultats communiqués par la Ceni n'étaient pas conformes à ses propres relevés.
MACKY ENSEIGNE L'ÉMERGENCE
L’émergence ne peut être décrétée, mais ‘’se conquiert par une vision et des actes de tous les jours’’,
L’émergence ne peut être décrétée, mais ‘’se conquiert par une vision et des actes de tous les jours’’, a affirmé jeudi le président de la République, Macky Sall.
‘’Plus que tout autre, l’Afrique est le continent qui a subi le poids écrasant de l’histoire. Mais malgré ce fardeau handicapant, nous sommes résolus, en gardant la mémoire du passé, à regarder l’avenir et aller de l’avant. Sur ce point, nous avons à l’esprit que le développement ne peut se construire qu’avec l’aide internationale et que l’émergence ne se décrète pas, mais se conquière par une vision et des actes de tous les jours’’, a-t-il dit.
Le président Sall s’exprimait lors de la troisième édition de la Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique (CIEA-III) ouverte ce jeudi, au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, en présence de son homologue malien, Ibrahima Boubacar Keita.
La rencontre a également enregistré la présence des Premiers ministres malaisien et ivoirien, Mahathir Bin Mohamad et Amadou Gon Coulibaly. Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, et plusieurs ministres africains et européens assistent aussi à cette troisième CIEA.
‘’Nous sommes réunis ici, animés d’une foi solide. La foi en une Afrique qui refuse la fatalité du sous-développement, une Afrique fermement décidée à prendre son destin en main pour entrer enfin dans l’ère de l’émergence’’, a estimé Macky Sall.
Selon lui, le continent veut ’’d’abord compter sur ses propres efforts, mais aussi sur la vitalité de ses partenariats équilibrés, respectueux des intérêts de toutes les parties, et donc mutuellement bénéfiques‘’.
‘’Voilà l’Afrique que nous voulons bâtir, une Afrique debout en marche d’un pas ferme vers le progrès. Dans cette Afrique en construction, les gouvernements sont à la tâche, la jeunesse instruite et créative entreprend et réussit. Des hommes et des femmes d’affaires s’activent, investissent, créent des emplois et des richesses’’, a poursuivi le Chef de l’Etat.
La responsabilité des dirigeants africains d’aujourd’hui, a relevé le chef de l’Etat, est de ‘’ labourer les champs de tous les possibles’’. (APS)
«A L’ÉCOLE, IL EST INADMISSIBLE QUE LES ENSEIGNANTS BATTENT CAMPAGNE»
Serigne Mbaye Thiam met en garde contre tout détournement d'objectif
En tournée dans le Saloum, le ministre sénégalais de l'Education nationale, Serigne Mbaye Thiam a mis en garde les enseignants qui désertent les salles de classe pour aller battre campagne, à quelques semaines du début de la campagne présidentielle prévue le 03 février 2019.
"C'est au directeur d'école et inspecteurs d'académie et de formations de veiller à la régularité des cours. Cela ne doit pas empêcher les enseignants de faire cours, a répondu M. Thiam sur la question, ajoutant que l'enseignement doit continuer dans les normes pendant cette période".
"Dans ce pays, il n'est pas interdit d'appartenir à un parti politique. En dehors des heures de cours, ils peuvent battre campagne, mais au sein de l'école, il est inadmissible que les uns et les autres battent campagne, montrent leur appartenance politique, religieuse. Celui qui le fait, la loi peut être exercée sur lui", a prévenu le ministre.
Dans cette partie du pays, Serigne Mbaye Thiam a inauguré le CEM de Gandiaye 2, construit avec l'aide de la coopération japonaise. L'infrastructure a coûté plus de 410 millions F CFA et possède 19 salles de classe.
MISE EN PLACE D’UN COMITÉ DE PILOTAGE DES ASSISES DE L’UGB
Saint-Louis, 17 jan (APS) - Le professeur Ibrahima Diagne a été choisi pour diriger le comité de pilotage des Assises de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis lors d’une rencontre organisée jeudi en présence du recteur de cette deuxième université publique du pays, le professeur Ousmane Thiaré.
Le comité de pilotage a notamment en charge l’élaboration des termes de référence des Assises de l’UGB, l’organisation de la journée des assises et la rédaction des rapports, lit-on sur son arrêté de création dont copie est parvenue à l’APS.
Les prochaine Assises de l’UGB visent à remobiliser toutes les composantes sociales afin de renouer avec la paix sociale et les performances pédagogiques de l’institution, souligne la même source.