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17 septembre 2025
COLLECTIVITÉS TERRITORIALES : L'HEURE DU BILAN
Le président de la République Macky Sall a demandé mercredi au gouvernement de "faire le bilan exhaustif de toutes les ressources budgétaires injectées par l’Etat depuis 2012
Le président de la République Macky Sall a demandé mercredi au gouvernement de "faire le bilan exhaustif de toutes les ressources budgétaires injectées par l’Etat dans les collectivités territoriales depuis 2012", rapporte le communiqué du conseil des ministres.
Dans sa communication au cours de cette réunion hebdomadaire du gouvernement, le chef de l’Etat a demandé au gouvernement "de faire le bilan exhaustif de toutes les ressources budgétaires injectées par l’Etat dans les collectivités territoriales depuis 2012".
De même, ajoute le communiqué du conseil des ministres, le président de la République "demande au Gouvernement de prendre toutes les dispositions requises afin de procéder, dans les meilleurs délais, à la répartition au titre de l’année 2019, du Fonds de Dotation de la Décentralisation (FDD) et du Fonds d’Equipement des Collectivités territoriales (FECT)".
Selon la même source, Macky Sall dit "attacher du prix au fonctionnement optimal des collectivités territoriales et à l’exercice régulier, par les représentants de l’Etat, du contrôle de légalité sur leurs actes".
PAR ADAMA GAYE
SPORTICS, THE NEW POLITICKING GAME ?
CAF’s Ahmad Ahmad and FIFA’s Fatma Samoura are fast falling into the trivialization of Senegal’s political life by lending the reputation of their institutions to an unpopular outgoing-president
CAF’s Ahmad Ahmad and FIFA’s Fatma Samoura are fast falling into the trivialization of Senegal’s political life by lending the reputation of their institutions to an unpopular outgoing-president. They are selling out the huge popularity behind this unique sport –soccer ! They, and their local acolytes, must be stopped, right here, right now, right away !
Barely two months before a high-voltage presidential election in Senegal, all tricks are being used by the contenders, especially by the incumbent, Macky Sall, as he fears a shock outcome from it. Latest strategy has been for him to convene an expensive, high-profile, top-notch, African soccer Awards ceremony replete with the most known players, past and present, in what stands to be the most popular sport across the continent.
The same way the military intrusion into the political field in Nigeria led to the coining of the terms militics to redefine politics in that country, it makes sense to consider that, among other shenanigans, sportics has been the name of the game in Senegal when it comes to profiling the political process.
Over one million dollars have been spent to host the soccer players, ranging from Drogba to Essien, Salah, Mane, Kano, to name but a few. Present in Dakar also were the top brass of the African football confederation (CAF), led by its Chairman, Ahmad Ahmad. The world body of football, FIFA, was equally represented, in the person of Senegal’s Fatma Samoura, its Secretary-General.
It is tempting to hail the hosting of this event in a soccer-crazy country as Senegal is but one should resist doing that: this was actually manipulation of soccer, its politicization, at its worst in a pre-electoral context towards a tense but defining presidential poll due to be held on February 24.
This is very bad. It comes on the heels of other occurrences when the outgoing President used other known names and institutions in his desperate bid to revamp his tarnished image. In January, launching his candidacy, he managed to enrol the likes of Ivorian President Alassane Ouattara as well as the International Liberal, an institution regrouping liberal political mouvements: these were drafted to his event on the sidelines of an event he had convened in Dakar to coincide with his candidature submission. Now, it’s the turn of the soccer world to fall headlessly into his trap. It’s leaders may have acted knowingly, as accomplices to his ploy. What a shame. Is this just another sample of the corrupt practices rocking the shameful football world? May be!
Mid-January, another high-profile event to be convened in Dakar with the aim to bolstering Macky Sall’s standing is the gathering of the advocates of economic emergence, an empty shell, claiming the advent of a new day in Africa.
To be true, few people noticed that Egypt’s Mohamed Salah was declared best African player of the year 2018 and that his country will host the 2019 Soccer African cup of nations, both feats signaling the return of the land of The Pharaohs in African politics.
However the mere fact that CAF, under the watch of a leading FIFA personality bestowed its coveted Platinum award to Macky Sall is the clearest indication that soccer is meddling into Senegal’s political life. This is unacceptable.
Sportics is too vain to be the name of politics in Senegal. Issues at stake are too high to allow such a superficial evolution. Fighting corruption, upholding free and fair elections, Justice, economic progress, the diplomatic positioning of Senegal and other top priorities have all suffered under Sall’s bad governance of our country during the last seven years to permit this trivialization of politics, understood as the high-ground for serious debate.
In a nutshell, CAF and other puppets, please get out of the way. We mean business. It’s about reclaiming our country -it’s present and future, it’s standing ! As a case in point, we can’t tolerate the likes of Samuel Et’oo-fils, coming to Senegal, taking advantage of a soccer event to express their political support for Macky Sall whom our political class, and society at large, want to get rid off. That he can do such mingling in political life in his native Cameroun to the utter disgust of his compatriot is one thing but to export such a reckless behavior in an open democracy like Senegal’s is more than an insult. He is unfortunately not alone in using opportunistically created platform to air unwelcome, out of purpose, political positions.
Let’s be blunt. We will not allow the highjacking of the most popular sport -and other noble ideals- to stand on our way as we strive to salvage our country. The rest of the world should pay closely attention to this political criminalization of such a beautiful game by petty Senegalese political dealers and their international acolytes.
Adama Gaye, a Senegalese journalist and author, is a former Editor of the London-based West Africa Magazine.
SECTEUR DES HYDROCARBURES
Le gouvernement sénégalais a adopté mercredi en conseil des ministres, le projet de loi relatif au contenu local dans le secteur des hydrocarbures.
Le gouvernement sénégalais a adopté mercredi en conseil des ministres, le projet de loi relatif au contenu local dans le secteur des hydrocarbures.
Le 13 juin dernier, le chef de l’Etat, Macky Sall, indiquait que le Sénégal visait un objectif de 50% de contenu local dans l’industrie pétrolière d’ici 2030, à travers la formation des ressources humaines et le renforcement des petites et moyennes entreprises (PME) et des petites et moyennes industries (PMI).
"Le Contenu local pourrait se définir comme étant la part de dépenses engagées par l’industrie pétrolière pour assurer quatre fonctions principales", précisait le président Sall lors de la concertation nationale sur la répartition des revenus pétroliers et gaziers et sur le contenu local.
La première fonction du contenu local pourrait être la formation des ressources humaines nationales et leur emploi aux différents niveaux de la chaîne pétrolière et gazière, déclarait-il.
"C’est le premier intrant. C’est pourquoi, la première réponse a été de mettre en place un institut national du pétrole et du gaz (INPG)", a-t-il dit.
En parlant de la deuxième fonction du contenu local, il avait évoqué la nécessité de "services d’approvisionnement divers" et celle pour les PMI et PME d’être "à même d’apporter leur vraie contribution, une valeur ajoutée par rapport aux besoins de l’activité pétrolière et gazière".
Le troisième aspect consiste en la réalisation de projets sociaux (santé, éducation, eau potable, électrification rurale, etc.), tandis que le quatrième pourrait porter sur la création d’industries de valorisation des hydrocarbures, notamment la pétrochimie, les engrais, la raffinerie avec tout ce qui en découle, indiquait-il encore.
"Si l’on considère ce qui se passe dans le monde, avait-il déploré, l’Afrique naturellement a la part la plus petite, en termes de contenu local.".
L’adoption de ce texte intervient quelques jours après celui du projet de loi portant Code pétrolier.
Ce texte qui sera soumis à l’Assemblée nationale, portera à trois le nombre de révisions dont a fait l’objet la législation pétrolière sénégalaise, depuis 1960, indique le Soleil.
Après avoir découvert des ressources pétrolières et gazières dans ses eaux, le Sénégal a mis en place le Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (Cos-Petrogaz), dont la mission est "d’assister le président de la République et le Gouvernement dans la définition de la politique de développement du secteur pétrolier et gazier et d’assurer le suivi de la mise en œuvre, à travers son Secrétariat permanent qui en est l’outil de supervision’’.
Il doit permettre ’’d’assurer une impulsion dynamique du secteur de l’Energie et un contrôle stratégique du processus de valorisation des réserves pétrolières et gazières, à travers notamment le renforcement des actions de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (Itie)’’.
PAR OUSMANE DIA
LÉGITIMATION MÉDIATIQUE ET CARRIÈRE POLITIQUE
Le parrainage dans la validation des candidatures aux élections, même s’il est à parfaire, a du mérite, car il replace la légitimité populaire au centre du jeu politique
Les moyens d’information livrent les faits, présentent les évènements, les discours et actions au public, servent de caisse de résonnance à la mobilisation collective et de moyen de pression sur les gouvernants. Ce qui repose, depuis fort longtemps la problématique des effets des médias sur le public. Selon une série d’effets, les médias peuvent forger notre vision de la réalité et favoriser l’engagement civique, redéfinir l’agenda des priorités, persuader les électeurs de changer de préférence politiques. La logique de l’agenda setting postule que les médias ne nous disent pas exactement ce qu’il faut penser, mais ce à quoi il faut penser. En privilégiant une thématique ou une approche, ils disent ce qui mérite l’attention, pour entrer dans le système global d’évaluation du public qui pourrait en faire éventuellement un critère de jugement ou de décision.*
Au Sénégal, radios, télévisions et aujourd’hui les réseaux sociaux : ils sont nombreux à utiliser ces outils pour se construire une image. Ces ‘’bons clients’’ à la radio ou à la télévision ont un certain talent d’orateur, maîtrisent les codes média, ont de la répartie politique, savent dégainer la formule qui fera mouche, créant ainsi de l’audience ou faisant le buzz comme on dit à l’heure actuelle. Cette légitimation par les médias est-elle un quitus pour accéder au champ politique ? L’audience autorise-t-elle à endosser l’habit de leader politique et aller à la recherche des suffrages ? Ces dernières années, on a assisté à l’émergence de véritables professionnels qui ne vivent que la politique politicienne, aidés en cela par des médias prompts à être la caisse de résonance du discours le plus creux émanant d’un responsable de la formation politique même la plus lilliputienne. Or l’engagement politique doit reposer sur des convictions fortes. Si les pères fondateurs s’étaient battu pour l’indépendance, Senghor, en instaurant un multipartisme limité à quatre courants, avait tracé une ligne de conduite pour un discours politique porteur de valeurs et de convictions.
Mais le multipartisme intégral, dans un contexte d’ouverture du paysage médiatique, a ouvert la voie à la politique du ventre et érigé la politique au rang de métier. Le parti politique devient un instrument que l’on monnaye, dans le cadre de soutien, en échange de postes, entre autres. C’est ce qui explique les alliances de circonstance derrière lesquelles s’abritent ces professionnels de la politique, uniquement mus plus par le souci de préserver des intérêts particuliers. Le parrainage dans la validation des candidatures aux élections, même s’il est à parfaire, a du mérite, car il replace la légitimité populaire au centre du jeu politique. ‘’La politique c'est beaucoup d'efforts, c'est de l'endurance, mais aussi une réalité du terrain’’, a dit récemment Aminata Touré, de Bennoo Bokk Yaakaar (BBY).
Dorénavant, tout Sénégalais qui s’engagera en politique aura en ligne de mire ce filtre du parrainage, qu’il faudra parfaire bien sûr. Désormais, la légitimité ne se construira plus sur les plateaux de télévision et dans les studios des radios, sur les réseaux sociaux. Cette construction se fera à la base, au plus près du citoyen. Et seulement, l’on passera de la légitimation médiatique à la légitimité populaire.
PAR MODIBO DIOP
ENTRE LES CIGALES ET LES FOURMIS
Conscients de leurs faiblesses électorales et préoccupés par leurs survies politiques immédiates, les recalés du parrainage iront demander assistance aux fourmis en négociant des conditions de collaboration en cas de victoire
Durant le mois de septembre dernier, je publiais une contribution intitulée ‘’si le parrainage citoyen nous était conté !!! ‘’. J’y saluais la pertinence de cette initiative politique consistant à exiger aux futurs candidats de se faire parrainer à hauteur de 0,8 % des électeurs afin de pouvoir postuler à l’élection présidentielle prochaine. Par ma modeste expérience de terrain, j’y concluais aussi que peu d’élus seront à l’appel au bilan en décembre, peut-être même que ces heureux élus se compteront dans la poignée d’une main. Car entre le folklore des masses, les meetings, les caravanes, la presse, et le choix politique réel des sénégalais, c’est comme entre la nuit et le jour.
D’une centaine de candidats déclarés au départ nous sommes aujourd’hui à 7 retenus qui seront présents sur les starkings block de la future présidentielle : le tamis du parrainage citoyen est passé par là, fort heureusement d’ailleurs cela nous évitera le risque sociopolitique lié à une élection présidentielle d’une centaine de candidats dont l’issue est incertaine.
Aujourd’hui seuls Macky Sall, Idrissa Seck, Karim Wade, Khalifa Sall, Issa Sall, Ousmane Sonko, Madické Niang, sont passés au niveau de la vérification du parrainage.
Ainsi ce parrainage citoyen révèle près de 90 recalés dont des figures emblématiques de la scène politique comme : Pape Diop, Hadjibou Soumaré, Mamadou Diop Decroix, Aida Mbodj, Aissatou Sall, Mansour Sy Djamil, Moustapha Guirassy, Malik Gacko, ainsi que tant d’autres aussi !
Que révèlent alors les résultats du parrainage citoyen sénégalais ? Nous trouvons la réponse dans les Fables de la Fontaine ‘’la Cigale et la Fourmi ‘’. Monsieur de la Fontaine, rappelons, nous disait : pendant que la Fourmi travaillait pour sécuriser ses lendemains la Cigale chantait et dansait.
Comparaison n’étant forcément pas raison, mais nos acteurs politiques candidats à cette présidence ont dans leur majorité passé la plupart de leur temps dans les radios, les journaux, les réseaux sociaux, et les lambris dorés des salles de banquets des grands hôtels de Dakar, au lieu d’investir le terrain pour collecter les parrainages ceci souvent par faute de moyens financiers, ou par impopularité notoire au niveau des populations.
Peu d’entre eux se sont rendus à l’intérieur du pays comme à Makakoulibantang, Golleré, Orkadieré, Bassoul, Dya, Marssasoum, Darou Dieng, Goth, Dabaly, Sombicroto, Bignona compliqué, Thiawane, ou à l’extérieur à Paris ou New York, ou même souvent plus prêt ici à Dakar, à Colobane, Keur Massar, Yeumbeul ou dans la banlieue, afin d’expliquer leurs programmes aux populations et ainsi requérir leurs parrainages. Triste constat pour des ‘’ futurs présidents’’ du Sénégal qui ayant accepté au départ le principe du parrainage citoyen devraient s’attendre à cette réalité de terrain et ainsi s’organiser en conséquence. *
Châteaubriand disait que ‘’ l’ambition dont on n’a pas le temps est un crime ‘’ ? Comment veulent ils diriger le Sénégal en étant incapables d’avoir 58 000 électeurs sur une population autour 15 millions d’habitants, dont près de la moitié constitue le fichier électoral ?
Je crois que par fairplay et par responsabilité ils ne continueront pas à jeter l’opprobre sur le Conseil Constitutionnel parceque l’examen des procès-verbaux d’analyse du parrainage est sans équivoque sur le sérieux et l’impartialité du processus, mais cet examen révèle aussi leurs vrais poids électoraux.
D’autant plus que l’avis des membres de la société civile reste sans appel sur la transparence et l’impartialité du processus d’analyse au niveau du Conseil Constitutionnel, même si des propositions d’amélioration sont actées pour parfaire le système.
Ces recalés devront être conscients de leurs erreurs stratégiques, car l’ambition de diriger notre pays ne peut produire des résultats positifs que si elle est sous-tendue par un engagement personnel sur le terrain dans le Sénégal des profondeurs pour avoir la reconnaissance des populations.
Vouloir devenir président de la République n’est pas à la portée de tout un chacun car requérant énormément de sacrifices pour avoir l’assentiment des sénégalais.
Conscients de leurs faiblesses électorales et préoccupés par leurs survies politiques immédiates, ces recalés iront demander assistance aux Fourmis comme des Cigales : en offrant leurs soutiens tout en négociant des conditions de collaboration en cas de victoire, telle est la dure réalité politique des enjeux liés à cette élection présidentielle de Février 2019.
Certes cela va occasionner des regroupements politiques par sensibilités et peut-être même par courants idéologiques sous forme de grandes coalitions autour des candidats retenus.
Il faut alors féliciter et encourager ces heureux élus du parrainage citoyen que sont : Macky Sall, Khalifa Sall, Karim Wade, Ousmane Sonko, Idrissa Seck, Issa Sall, Madike Niang qui comme des Fourmis ont travaillé d’arrache-pied pour passer dans le filtre du parrainage.
Avec le bilan de ce parrainage citoyen les sénégalais dans leur majorité demeurent convaincus que cette ‘’bonne leçon de pouvoir ‘’ du président Macky Sall va sonner le glas de la prolifération des partis politiques solitaires, et de ce fait ouvrir chez nous une nouvelle ère de conquête démocratique du pouvoir entre quelques pôles politiques (3 à 5). Ceci à l’image des grandes démocraties occidentales.
Modibo Diop est Ingénieur Polytechnicien ; Ancien Auditeur du Ceds de Paris ; Expert-Consultant International en Infrastructures ; Energie ; Eau et TIC.
PÉTROLE ET GAZ : SONKO MOUILLÉ PAR UNE JOURNALISTE ANGLAISE
La société de pétrole Tullow Oil aurait remis 195 000 dollars, via sa filiale au Ghana, au leader de Pastef Ousmane Sonko, déjà cité dans une affaire foncière qui n'a pas encore révélé tous ses secrets, pour qu'il l'aide dans sa communication au Sénégal.
La société de pétrole Tullow Oil aurait remis 195 000 dollars, via sa filiale au Ghana, au leader de Pastef Ousmane Sonko, déjà cité dans une affaire foncière qui n'a pas encore révélé tous ses secrets, pour qu'il l'aide dans sa communication au Sénégal.
L'Ong Oxfam avait aussi été ciblée dans cette opération. L'information est donnée par Les Échos qui reprend, dans son édition de ce jeudi, une journaliste anglaise spécialiste des questions pétrolières du nom de Michelle Damsen.
Et, si tel a été le cas c'est parce que Tullow Oil a été doublée dans un marché par… Petrotim de Frank Timis. Des suspicions corroborées, poursuit Les Échos, par une note confidentielle du Directeur financier de Tullow Oil, Les Wood, datée du 8 juin 2018.
"LE LIVRE A LA PEAU DURE"
L’écrivaine sénégalaise Marétou Mbaye, alias "Ken Bugul" a indiqué mercredi à Thiès, qu’Internet ne peut destituer le livre papier, qu’il vient plutôt compléter.
Thiès, 10 jan (APS) - L’écrivaine sénégalaise Marétou Mbaye, alias "Ken Bugul" a indiqué mercredi à Thiès, qu’Internet ne peut destituer le livre papier, qu’il vient plutôt compléter.
"Le livre a la peau dure. Internet ne peut rien contre lui", a indiqué la femme de lettres, en marge du 4-ème salon international du livre de Thiès, dont elle est la marraine.
Vingt-cinq maisons d’édition exposent, jusqu’à samedi, une variété de livres à la Place de France.
"Depuis l’arrivée d’Internet on écrit beaucoup plus de livres papier, malgré les e-books (livres électroniques)", a-t-elle dit.
Elle estime que la toile a même besoin du support papier que représente le livre papier, en raison des commentaires qu’il alimente dans les forums, les blogs littéraires.
"Internet est complémentaire est du livre et n’est pas là pour (le) destituer", note-t-elle.
Les possibilités de "le toucher, le sentir, le mettre dans son sac et, surtout, le partager", qu’offrent le livre papier, font sa particularité, a-t-elle laissé entendre.
BSIC-HOLDING UEMOA, BIENVENU A DAKAR !
Un des grands contributeurs au financement de projets dans l’espace UEMOA, le groupe de la Banque sahélo-saharienne pour l’investissement et le commerce (BSIC) installe son siège à Dakar, la capitale sénégalaise.
La Tribune Afrique |
Maimouna Dia |
Publication 10/01/2019
Un des grands contributeurs au financement de projets dans l’espace UEMOA, le groupe de la Banque sahélo-saharienne pour l’investissement et le commerce (BSIC) installe son siège à Dakar, la capitale sénégalaise. L’implantation de la BSIC-Holding UEMOA, fruit d’un accord signé entre la société et le gouvernement sénégalais, devrait renforcer la participation du groupe aux projets d’investissements dans la zone sahélo-saharienne.
L'Etat sénégalais et la BSIC-Holding UEMOA du groupe de la Banque sahélo-saharienne pour l'Investissement et le Commerce (BSIC) ont signé un accord, lundi 7 janvier à Dakar, permettant à la société d'ouvrir son siège à Dakar. La Bsic est une banque commerciale et d'investissement desservant plusieurs pays d'Afrique subsaharienne et ayant son siège principal en Libye. L'accord paraphé en présence de Sidiki Kaba, ministre sénégalais aux Affaires étrangères, est perçu comme un pas en avant dans la stratégie d'intégration régionale prônée par le Sénégal.
«Nous célébrons à travers cette cérémonie de signature la promotion par l'Etat du Sénégal de l'intégration africaine, régionale et sous-régionale. Sans cet engagement, les valeurs fondamentales de notre constitution ne seraient qu'utopie», a déclaré Sidiki Kaba lors de la cérémonie.
En effet, le groupe Banque sahélo-saharienne pour l'investissement et le commerce (BSIC) se définit comme ayant «pour mission la collecte des ressources financières publiques et privées afin de les utiliser pour contribuer au financement du développement économique et social, et du commerce extérieur dans l'espace sahélo-saharien».
Des investissements massifs
Les établissements bancaires de la BSIC proposent principalement une gamme de produits et services bancaires au profit des entreprises, des professionnels et des particuliers, en mettant l'accent sur des projets commerciaux. Ils participent également au financement de crédits de campagne des principaux produits d'exportation, et des entreprises ayant des besoins d'exploitation à savoir de fonds de roulement, d'escompte de papier commercial, de cautions entre autres. La BSIC participe ainsi à des projets d'investissements productifs des grandes entreprises et des PME-PMI.
Le groupe bancaire a procédé à d'importants investissements en faveur des économies de la sous-région. Des investissements estimés dans l'espace UEMOA à plus de 7000 milliards, dont 650 milliards pour le Sénégal.
La signature de l'accord entre le gouvernement sénégalais et Bsic-Holding UEMOA va permettre au groupe de renforcer sa présence au Sénégal et d'étendre ses activités suivant les directives et normes communautaires, notamment celles de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), selon Mamadou Diouf, directeur général de Bsic-Holding UEMOA