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18 septembre 2025
PAR ABDOULAYE WADE
AUDIO
QUE LE 24 FÉVRIER 2019 SOIT UN PONT RADIEUX
Macky enrage d’exercer une vengeance historique contre tout le monde et contre personne - Je souhaite que ce pont soit ouvert sur un avenir de prospérité et de fraternité d’un peuple combattant qui ignore la misère
Touristes de quelques jours ou par choix délibéré de vivre parmi nous,
Devenus des compatriotes sur la longue route d’un destin commun ;
A vous, étrangers, à qui notre Sénégal
Apporte hospitalité, paix et sécurité,
Je souhaite que le 24ème jour du mois de février,
Quel qu’en soit le coût qui eût pu être minimisé
Si nous n’avions un dirigeant obstiné
Qui veut, contre vents et marées,
Ramer à contresens de la volonté populaire,
Tourner le dos aux principes ancestraux
de liberté, d’honneur et de dignité ;
Il enrage d’exercer une vengeance historique
contre tout le monde et contre personne.
Que donc ce mois de février 2019 soit un pont radieux,
Ouvert sur un avenir de prospérité et de fraternité
d’un peuple combattant qui ignore la misère et la famine,
Un peuple qui chante :
‘’travailler,
beaucoup travailler,
encore travailler,
toujours travailler !’’
Par notre jeunesse forgée
de courage et d’abnégation,
Soyons un peuple fier et digne,
qui avance sereinement
sur le chemin
de la Liberté.
Meilleurs vœux de bonne et heureuse année !
PS : La version audio de ces voeux est lue par le porte-parole d'Abdoulaye Wade, Babacar Gaye.
PAR KARIM WADE
MES MEILLEURS VŒUX 2019
Je profite de cette occasion pour vous témoigner toute mon estime pour votre engagement militant sans faille à mes côtés - Le succès se trouve au bout de l’effort, ensemble nous irons loin sur la route qui mène à la victoire
À l'aube du Nouvel An, acceptez de tout cœur mes vœux les plus chaleureux pour une année exceptionnelle. Je formule pour vous des vœux de santé, de bonheur, de prospérité avec la réalisation de vos projets les plus chers.
Je profite de cette occasion pour vous témoigner toute mon estime et ma reconnaissance pour votre engagement militant sans faille à mes côtés et votre fidélité.
Le succès se trouve au bout de l’effort, ensemble nous irons loin sur la route qui mène à la victoire.
Meilleurs vœux de bonne et heureuse année 2019 !
Salutations militantes,
PAR ADAMA GAYE
MES VŒUX À LA CRASSE POLITIQUE
Je souhaite que Dieu remette de la raison, de l’inventivité mais surtout du cœur, de la générosité, dans la classe de l’opposition qui, autrement, risque d’être la principale barrière au changement, au nouveau départ de notre pays
Jusqu’au discours monocorde, monotone, maudit que, ce soir, nous livre le plus médiocre dirigeant de l’histoire du Sénégal, nous le savons: nous ne sommes pas au bout de nos peines. L’espoir d’un lendemain de rêve n’est pas du reste notre horizon.
Ces dernières heures, en vous suivant prendre part à la plus grande arnaque préélectorale de notre vécu terrestre, sous la supervision du Conseil conspirationnel, nous n’avons aucun doute que notre Sénégal est bien parti pour vivre un tremblement de...pays d’une rare violence sur l’échelle de Richter. Ce séisme prévisible est porté par le cocktail explosif mis en place par les magouilles en série d’un régime fini, perdu, foutu, cerné, et qui en est réduit à tenter de survivre par les expédients les plus loufoques qui soient. Tous les plans ourdis ne suffisent cependant pas à le rassurer. Ni la hardiesse de ses hommes de main, placés dans les institutions les plus importantes de la nation avec un seul mot d’ordre: fraudez !
Le vœu que je forme à leur égard et à celui de leurs commanditaires: qu’un feu incandescent, entretenu par un peuple debout, vous emporte. Il n’est pas question de faire le plus petit cadeau aux ennemis de la nation. Je le dis donc, à haute voix: quiconque, ami, parent, collègue, connaissance, voisin, acteur public ou privé a participé au viol de notre pays pendant ces années de prédation et d’humiliation ne doit pas s’attendre à trouver un refuge ou que ce soit dans ce pays, encore moins à envisager, par quelques subterfuges ou artifices, de se recycler.
La transhumance, c’est mon deuxième vœu, sera tuée en 2019.
Mon troisième vœu est que le Sénégal mette fin, par tous les moyens nécessaires, suivant l’enseignement de Malcom X, au régime le plus crapuleux de son existence. En se débarrassant en même temps de sa médiocre litote: une dernière fois, ouf, nous écouterons son lourdeau voleur nous débiter ses fadaises, ses PAP, PIP, PUDC, PUMA, PRODAC, PROMOVILLES, et autres putaineries d’une gouvernance ayant mené le Sénégal au bord d’une guerre civile autant par ses micmacs politiques, son penchant ethniciste, son machisme (avez-vous noté, Mesdames, Mesdemoiselles, comment vous avez été à la marge ?) et par sa tendance à manipuler les leviers vitaux de l’Etat au profit d’une horde d’apatrides. Mon vœu de synthèse en leur direction, et pour l’âme du pays: que se ferme cette parenthèse indigne de notre grande nation.
Je me tourne, à présent, à la partie de la CRASSE politique la plus bête de la terre: notre opposition.
-certains de ses membres, niveau bac moins 5, oublient que leur place est devant les stations d’essence.
-des taupes suivent une partition soufflée depuis la présidence
-désunis, ils sont si sissss, égoïstes, sectaires, qu’ils laissent des moins que rien, agissant depuis les diverses instances conspirationnelles, de la CENA, du CNRA, du conseil CONstitutionnel, des médias publics et privés, des forces interlopes, comme Robert Bourgi, se jouer de la transparence démocratique.
-aucun des candidats, en dehors du louche Samuel Sarr, n’a voulu s’adjoindre un mandataire représentatif, respectable et reconnu, comme si la peur de se laisser déborder par un talent ou une vedette leur pose problème.
-tous sont entourés par des malabars, musclés dans le cerveau et le corps, qui semblent avoir reçu pour consigne, s’ils n’en sont les auteurs, de verrouiller, comme s’ils n’ont que le projet de reproduire à l’identique la façon de faire du gang autour de Macky Sall: s’installer au pouvoir pour bouffer entre copains, coquins et faquins, à l’exclusion du peuple et loin de l’intérêt général...
-ils sont inaccessibles, n’est-ce pas mon ami Idy et les copains Sonko, Abdoul ?
-égocentriques, nombre des leaders, ou qui se disent tels, ne s’imaginaient faire partie de la fournée de candidats rejetés par les conspirateurs du conseil des comploteurs, qui n’ont pas flanché pour les Kashoggier, les laminer à la hache prêtée par le bourreau Macky : ils les savent incapables de faire se soulever les foules.
On ne les vois pas publier de tribunes dans les grands titres de la presse écrite, comme Jeune Afrique ou le Monde ou, rarement, monter sur les grands médias internationaux de radios et televisions pour plaider la cause d’un sauvetage de la démocratie sénégalaise, encore moins saisir, par écrit, dans les journaux, institutions internationales et ambassades, ceux qui doivent être alertés.
Qui ne s’offusque pas de ne pas voir dans leurs marches et conférences de presse, seules idées qu’ils semblent avoir, idées gardées du leg de Wade-pere, des visages nouveaux? Où sont les grands artistes, sportifs, journalistes, médecins, agriculteurs, commerçants, enseignants, étudiants, transporteurs et j’en passe? Où est le renouvellement, le reclassement, l’ouverture ?
C’est comme si, suicidaire, l’opposition a choisi de dire à un peuple pourtant prêt à faire le saut d’une profonde alternance que celle-ci se fera de gré ou de force avec les visages associés aux crimes financiers du précédent régime vomi, comme si l’oubli est passé par la...
Le ridicule va jusqu’à la création de cette POSE plus instrument de survie pour son initiateur, dont les postures agressives iconographiquement à côté des candidats, n’en finit pas d’être un repoussoir sans que l’ami Mame Adama Gueye s’en rende compte.
Ce 31 décembre 2018, je souhaite que Dieu remette de la raison, de l’inventivité mais surtout du cœur, de la générosité, dans la classe de l’opposition qui, autrement, risque d’être la principale barrière au changement, au nouveau départ de notre pays.
Je forme les vœux les meilleurs à tous mes compatriotes et aux étrangers vivant dans notre pays si doux encore.
En invitant tous à se préparer au pire: nous sommes en effet encadrés par des pyromanes apatrides, au pouvoir, et aveugles, dans l’opposition. Nous devons être la force de frappe: pour sauver notre pays, sa démocratie, ses ressources, son label historique. Bonne année 2019 avec toutes mes prières...
ÉGYPTE : LE FMI ACCORDE SA CONFIANCE À SISI
Le pays espère recevoir la cinquième tranche de son programme de prêts du Fonds Monétaire International d’un montant total de 12 milliards de dollars en janvier, a déclaré dimanche le président Abdel Fattah el-Sisi.
Dans son communiqué, la présidence n’a pas manqué d‘évoquer l’optimisme du FMI sur la mise en œuvre des mesures de réforme ciblées.
L’organisme mondial a proposé ce programme d’une durée de trois ans en 2016 après la validation par l‘Égypte d’un ensemble de réformes ; notamment la dévaluation de la livre égyptienne, les réductions des subventions sur l‘énergie et l’introduction d’une taxe sur la valeur ajoutée.
En outre, le FMI a reporté à une date ultérieure l’examen du programme de réforme économique de l‘Égypte ; ce qui laisse entrevoir un retard dans le versement de la cinquième tranche du prêt, qui s‘élève à 2 milliards de dollars.
Les économistes ont fait l’éloge des réformes économiques entreprises par l’Égypte ces deux dernières années, bien que les mesures d’austérité ont eu un impact considérable sur le pouvoir d’achat d’une grande partie de la population
PAR ABDOULAYE CISSÉ
AUDIO
CHRONIQUE D'UNE CAMPAGNE PAS COMME LES AUTRES
La récente nervosité du Premier ministre qui s'est littéralement essuyé les pieds sur Abdoulaye Wade et son paillasson libéral a montré combien il sera difficile de garder la distance avec la ligne jaune à ne pas franchir
Le président Macky Sall donnera ce soir, à l'occasion de son dernier message à la nation pour le mandat en cours, la tonalité de sa toute prochaine campagne électorale.
A tout le moins, ce sera une campagne au discours brouillé.
*D'une part, il y'a la nécessité de cogner sur un adversaire et tout ce qui symbolise Abdoulaye Wade et son régime, et d'autre part il y'a la subtilité de devoir ménager de nouveaux alliés qui ont encore du mal à s'affranchir du bilan et de la personne de Abdoulaye Wade.
PAR ABDOUL MBAYE
MES VŒUX POUR L’ANNÉE 2019
L’heure du réveil est venue - L’heure de dire non au tout politique, au triste spectacle qui nous est produit depuis le non-respect des promesses trahies de 2012 lorsque nous avions choisi l’espoir que portait le candidat Macky Sall
Comme celle qui l’a précédée, l’année 2018 en a été une autre en tous points politique dans notre pays. La Constitution, notre loi pourtant fondamentale, a été une nouvelle fois modifiée pour la troisième fois depuis 2012. Cette frénésie constitutionnelle est révélatrice d’un manque de respect pour ce qui fonde la Nation sénégalaise encore en construction. Et lorsqu’elle donne lieu à un vote sans débat, comme ce fut le cas en 2018, elle traduit un manque de culture républicaine et de l’histoire des peuples chez celles et ceux auxquels nous avons confié notre pays et notre représentation pour produire la loi.
Comme celles qui l’ont précédée, l’année 2018 a été une autre succession de mois d’agitation et d’effervescence politiques, créée et entretenue par des manipulations et de la ruse pour changer les règles du jeu d’élections que l’on souhaite gagner à tout prix. Et 2019, année d’élection présidentielle, sera également politique.
Mes chers compatriotes,
Il sera alors temps de sanctionner cette primauté du politique dans notre pays. Il sera alors temps de faire le bon choix qui permettra à notre cher Sénégal de retrouver sa dignité en redonnant toute l’importance qu’il convient à la valeur travail et en réduisant la durée de ce temps politique, déterminé par des politiciens sans autre compétence, qui mobilise toutes les énergies de notre peuple avant, pendant et après les élections.
Pour cela il vous faudra, au soir du 24 février 2019, envoyer au reste de l’Afrique et du monde un message fort signifiant que la vieille démocratie sénégalaise s’est enfin réveillée et qu’elle rejette désormais toute obsession de demeurer au pouvoir le plus longtemps possible et d’en tirer avantage ; car là se trouve assurément la cause principale de l’allongement inconsidéré du temps politique dans notre pays et en Afrique.
Mes chers compatriotes,
Ne nous y trompons pas.
Cette attitude de nos dirigeants doit être acceptée comme à l’origine de notre retard de développement et de progrès. Elle est la cause d’un mieux-être invisible dans les campagnes et les villes, d’une dégradation continue de notre environnement, d’une disparition des valeurs essentielles au vivre ensemble dont une jeune nation a besoin. Elle mêle politique et argent, fait dépendre la première du second.
Elle ne survit ensuite que grâce à des sommes colossales d’argent qui ne peuvent venir que de la corruption et de sa généralisation dans un pays aussi pauvre que le nôtre. Cette dernière envahit tout : grande, petite, multiforme, elle casse les dynamiques d’effort qui seules peuvent construire une économie prospère dans la durée.
L’heure du réveil est venue. L’heure de dire non au tout politique, au triste spectacle qui nous est produit depuis le non-respect des promesses trahies de 2012 lorsque nous avions choisi l’espoir que portait le candidat Macky Sall.
Il est venu l’heure de rejeter le politicien au profit de l’homme politique et de l’homme d’État. Le politicien n’est intéressé que par la prochaine élection ; lorsqu’elle s’approche, il multiplie les inaugurations et pose de premières pierres à tout va. L’homme politique se préoccupe des prochaines générations ; il construit en cours de mandat des écoles et universités, et met en œuvre une politique d’emploi des jeunes aux résultats perceptibles et visibles.
Le politicien cache la vérité à son peuple derrière des statistiques mensongères, s’enferme dans son palais et dans une bulle virtuelle, se persuadant que tout va bien et que son peuple l’aime au point que sa réélection dès le premier tour du prochain scrutin ne doit faire l’objet d’aucun doute. L’homme politique explique la difficulté et réclame l’effort, la sueur et le sang nécessaires pour bâtir du progrès.
Le politicien reste dans les fausses promesses, même après les avoir une première fois trahies. L’homme politique élève au plus haut degré le respect de l’engagement pris.
Le politicien fragilisé par ses mensonges et promesses violées, par sa gouvernance dispendieuse et antipatriotique, finit par prendre peur de la critique, bâillonne l’opposition, emprisonne ses leaders ou s’obstine à les corrompre en achetant leur silence, ce qui s’appelle chez nous « la transhumance ». L’homme politique a une haute conscience du rôle d’une opposition dans le renforcement de la démocratie et de l’État de droit ; il lui prête oreille et en améliore sa gouvernance.
Mes chers compatriotes,
Tenons pour responsable le politicien professionnel, et ne cherchons pas ailleurs les raisons d’une année qui s’achève sans résultats significatifs ressentis par les populations, sans espoir de lendemains qui pourraient être plus heureux.
La faim et l’insécurité alimentaire sont restées persistantes dans plusieurs régions du Sénégal, conséquence d’une campagne agricole qui, parce que mal préparée, n’a pas été au niveau des performances statistiques officielles vantées et fêtées. Nous avions pourtant prévenu de cette réalité ; cela n’a pas empêché de prendre un retard inadmissible dans l’organisation du soutien de l’État à nos compatriotes en souffrance.
L’endettement extérieur du Sénégal s’est poursuivi, motivé par le financement de grands projets à utiliser comme éléments de propagande politique et par le gaspillage de nos ressources financières. Le budget de l’État ne parvient plus en cette fin d’année à assurer des dépenses aussi essentielles que les contributions locales aux projets de développement ou le fonctionnement des campus universitaires. Nous avions pourtant prévenu et appelé à la modération vis à vis de l’endettement extérieur, alors que l’on nous opposait une interdiction d’en débattre.
Le privilège accordé dans l’attribution des marchés à des entreprises ou à des fournisseurs étrangers, l’accumulation d’arriérés internes et la pression de l’administration fiscale sur les entreprises locales pour essayer de trouver solution au gap de la trésorerie publique sont autant de raisons qui compromettent la poursuite de l’activité de nos entreprises nationales. Nous avions pourtant prévenu de l’inévitable éviction de notre secteur privé national sans lequel aucune émergence ne s’est jamais construite dans le monde, sans lequel la nôtre restera un vœu pieu et un slogan politique, du reste de moins en moins agité, sauf sous la forme d’un recommencement et constat de temps perdu baptisé « phase 2 du PSE ».
Qu’il s’agisse d’enseignement, de formation, de renforcement de capacités, de chômage en général et de celui des jeunes en particulier ;
Qu’il s’agisse d’accès aux services essentiels de santé, d’eau potable, d’électricité (où par contre quelques progrès réservés aux villes ont pu être réalisés en matière de réduction des délestages) ;
Qu’il s’agisse d’assainissement et de lutte contre les inondations ; qu’il s’agisse de protection de la nature, de lutte contre l’érosion côtière notamment à Saint Louis, Kayar et Rufisque, de traitement des déchets ménagers et industriels ;
Qu’il s’agisse de la prise en charge de services de base dont nos concitoyens résidant à l’étranger sont demandeurs lorsqu’ils souhaitent disposer de documents administratifs ; qu’il s’agisse de notre politique étrangère hésitante et indécise, on ne peut qu’être déçu et soucieux de vérité dite et de priorités mieux choisies.
Le parti Alliance pour la Citoyenneté et le Travail, à l’occasion de son Congrès extraordinaire tenu le 30 septembre dernier vous a proposé une alternative pour reconstruire ensemble le Sénégal. Elle repose avant toute chose sur une nouvelle conception de la politique ou ce que n’aurait jamais dû cesser d’être la politique au Sénégal : à savoir un sacerdoce au service des populations. Elle appelle au respect de la parole donnée par nos dirigeants.
Elle propose de construire notre émergence économique sur de nouvelles priorités nous éloignant des grands projets en décalage avec l’état de notre économie. La croissance de cette dernière doit reposer sur celles que sont l’éradication de la faim dans un pays indépendant depuis près de 60 années et la lutte résolue contre l’extrême pauvreté ; sur une attention toute particulière portée au développement de l’agriculture au sens large, de la transformation des produits du cru, de l’agro-business pour éloigner les campagnes des affres de la faim, y créer des revenus, y retenir les populations et pouvoir nourrir les villes à des conditions plus avantageuses.
L’amélioration des revenus dans les villes doit avoir pour base le soutien résolu au développement de l’artisanat, premier employeur au Sénégal, secteur certes informel mais suffisamment organisé pour transmettre un savoir faire, parfois ancestral, et créer des emplois. Il devra être structuré pour satisfaire le maximum de la consommation des ménages et de la commande publique. Les financements, les ressources budgétaires, les législations fiscales et douanières seront mises au service d’un principe fort : « Sénégalais d’abord ».
C’est à cette condition qu’une semi-manufacture puis une manufacture nationales pourront éclore, seuls signes véritables d’un début d’émergence parce que correspondant à une transformation structurelle de notre économie.
La création de revenus au profit des Sénégalais passera par de « grands travaux » à forte intensité de main d’œuvre se substituant aux « grands projets » choisis pour entretenir l’égo de gouvernants en quête de grandeur et réservés aux grandes entreprises étrangères.
Par le civisme et la citoyenneté, nous parviendrons à transformer notre jeunesse en pionniers du développement du Sénégal, porteurs d’un idéal d’assistance aux plus pauvres, de contribution aux travaux d’intérêt général, et lorsque formés, de créateurs d’emplois pour d’autres concitoyens.
L’alternative que nous proposons engagera dans ses premières heures de vie les réformes nécessaires à la réduction du pouvoir présidentiel au Sénégal, au renforcement de ceux d’une Assemblée nationale redevenue chambre des citoyens par la révision du mode d’élection des députés, et à la consécration de l’indépendance du pouvoir judiciaire ; le Conseil Économique, Social et Environnemental et le Haut Conseil des Collectivités Territoriales seront remplacés par des structures non budgétivores et œuvrant avec utilité au niveau des terroirs.
Mes chers compagnons de parti, chers compatriotes, chers hôtes étrangers qui vivez parmi nous,
je vous adresse mes vœux les meilleurs pour l’année qui s’annonce. Ensemble souhaitons qu’elle soit pour le monde une année de conflits éteints et de paix retrouvée là où elle en est absente.
Souhaitons pour le Sénégal aussi une année de paix et prions Dieu (SWT) que les élections présidentielles de 2019 conduisent au meilleur choix pour notre pays et ses générations futures.
Vive le Sénégal !
Deweneti !
SENEGO : LE JOURNALISTE AMADOU LAMINE MBAYE N'EST PLUS
"Une grande perte pour le groupe, pour sa famille, pour la presse, au regard de cet ami et collègue exceptionnel aux compétences transversales, qui a pu rehausser, avec brio, tous les desks du site."
A Dieu nous venons et à lui nous retournons ! Décès brusque de Amadou Lamine Mbaye, Rédacteur en chef adjoint à Senego, survenu, ce lundi 31 décembre à l’hôpital de Pikine, des suites d’une courte maladie.
Une grande perte pour le groupe, pour sa famille, pour la presse, au regard de cet ami et collègue exceptionnel aux compétences transversales, qui a pu rehausser, avec brio, tous les desks du site.
Lamine, disciple de Serigne Babacar Sy, qui a longtemps lutté contre la mort, avait donné de l’espoir et à sa famille et à ses collègues, pour avoir repris une santé de fer, ces dernières années.
Hélas, il a dribblé tout le monde. En cette douloureuse épreuve, Seneweb présente à la famille éplorée et à la presse sénégalaise ses vives condoléances.
Que Dieu l’agrée en son paradis Firdawsi
Fatya + 11 ikhlass
Nous y reviendrons pour la date et lieu d’enterrement…
PAR NIOXOR TINE
VERS L’ABATTOIR ÉLECTORAL ?
La seule solution, qui s’offre aux partis d’opposition, pour sortir du piège, dans lequel le pouvoir est en train de les enfermer, est de s’unir autour d’une candidature unique
Une des meilleures preuves de l’incongruité de cette loi sur le parrainage, c’est bien le fait que des milliers de nos concitoyens sont passibles de poursuites judiciaires, pour avoir parrainé plus d’un candidat à l’élection présidentielle. Nos autorités envisageraient-elles de s’inspirer du modèle démocratique turc, caractérisé, ces derniers temps, par des arrestations de masse, après avoir importé de ce pays, des blindés anti-émeutes, des gaz lacrymogènes et autres joujoux répressifs ?
Dans tous les cas, les Sénégalais observent, scandalisés, le “boucher” de Fatick, tisser méthodiquement sa toile d’araignée, pour écarter les derniers écueils à sa reconduction programmée.
Dans cette mélodramatique partie d’échecs, l’Opposition apparaît de plus en plus sous les traits d’une victime sinon consentante, tout au moins inconsciente. Faisant montre d’un égo surdimensionné, la plupart de nos hommes politiques refusent de voir la réalité en face et font preuve de légèreté face au redoutable rouleau compresseur du président Macky Sall. En effet, tout observateur sérieux de la scène politique nationale savait pertinemment que très peu de candidats franchiraient l’obstacle du parrainage citoyen, pour plusieurs raisons.
Il y a d’abord le fait que la plupart d’entre eux, jouissant certes de bons coefficients personnels en termes de notoriété, dirigent des partis nouvellement créés, avec une faible implantation sur l’étendue du territoire national.
Ensuite, le nombre de signatures exigé est démesuré, rendant ce test du parrainage très peu sensible, car il doit être possible pour tout citoyen sénégalais, de se présenter à la présidentielle, s’il est porteur de vision et de propositions pour faire émerger notre pays. Or le “carnage”, auquel l’évaluation tronquée des listes de parrainage semble devoir donner lieu, est loin d’aider à rationaliser les candidatures, pour en extirper celles fantaisistes ou suscitées par d’obscurs lobbies. Il semble plutôt traduire des desseins politiciens inavoués, comme la volonté de déblayer la voie du second mandat au président sortant.
Ce test n’est pas non plus spécifique, car cette phase de pré-qualification aurait dû permettre d’éliminer les candidats les moins indiqués pour assumer la charge suprême. Or, que voyons-nous ?
Le Conseil constitutionnel, garant du Droit, semble vouloir donner le quitus à certains candidats, dont celui sortant, accusés, à tort ou à raison, d’avoir usé de procédés peu licites (corruption, trafic d’influence...), pour obtenir des signatures en vue du parrainage. Il s’y ajoute le fait, que plusieurs parmi eux ont déjà fait leurs preuves dans la gestion de notre pays, pas toujours de la manière la plus vertueuse.
Notre conviction demeure, que dans une démocratie bourgeoise, des élections transparentes constituent l’outil le moins mauvais pour juger de la représentativité de différentes forces politiques en compétition.
Le parrainage citoyen ne devrait pas pouvoir jouer ce rôle. Il pourrait, tout au plus, être un instrument de présélection par les citoyens des meilleurs profils pour la fonction présidentielle. Dans cette optique, l’exigence de ne parrainer qu’un seul candidat, n’est pas pertinente. Or, la majorité des candidats éliminés ou en voie de l’être, l’ont été ou vont l’être sur la base de la présence de doublons dans leurs listes de parrains.
Enfin, l’évaluation, sous la supervision du Conseil constitutionnel, des listes de parrainage, aura été plus technique, que juridique, réalisée par des experts informatiques chevronnés, avec tous les risques de manipulation que cela pourrait induire, comme semblent le suggérer certains candidats recalés.
Après cet épisode avilissant du parrainage, il y aura, très vraisemblablement, celui tout aussi scandaleux de l’élimination judiciaire des candidats Karim Wade et Khalifa Sall.
Il résulte de tous ces développements, que la seule solution, qui s’offre aux partis d’opposition, pour sortir du piège, dans lequel le pouvoir est en train de les enfermer, est de s’unir autour d’une candidature unique, centrée sur une plateforme programmatique, basée sur la refondation institutionnelle et la souveraineté économique.
À défaut, participer aux prochaines élections présidentielles équivaudrait simplement à servir de faire-valoir à des élections tronquées.
PAR L'ÉDITOSRIALISTE DE SENEPLUS, BACARY DOMINGO MANÉ
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"LE DISCOURS QUE LE PRÉSIDENT DOIT LIVRER AUX SÉNÉGALAIS"
Comme à chaque fin d’année, le chef de l’Etat, Macky Sall, va livrer, ce 31 décembre, son message à la nation. Mais, la particularité du discours de ce 31 décembre 2018, c’est qu’il coïncide avec la fin de son premier mandat
Comme à chaque fin d’année, le chef de l’Etat, Macky Sall, va livrer, ce 31 décembre, son message à la nation. Mais, la particularité du discours de ce 31 décembre 2018, c’est qu’il coïncide avec la fin de son premier mandat.
Pour l'éditorialiste de Seneplus, Bacary Domingo Mané, cette déclaration aura une forte connotation politique. Il souligne, cependant, quel type de discours le chef de l'Etat devra faire.
PAR ASSANE FALL
NOS INTERROGATIONS AU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Nous sommes dans l’attente de la réception de toutes les précisions qui permettront d’éclairer l’ensemble des citoyens sur le caractère objectif et transparent des techniques que vous avez vous avez utilisées pour le contrôle des signatures de parrainage
Par courrier du 5 décembre 2018 nous vous avons adressé de vives protestations contre la présence, dans le dispositif de contrôle des parrainages que vous avez mis en place par Décision numéro 1/2018 du 23 novembre 2018, de personnes dépendantes de l’un des candidats.
Nous attirions alors votre attention sur le fait que l’Agence de l’informatique de l’État (ADIE) est un service directement rattaché à la Présidence de la République et donc au candidat Macky Sall, ladite agence étant dirigée par ailleurs par un militant de son parti.
Nous soulignions également que les représentants de la direction de l’automatisation des fichiers (DAF)dépendent du Ministre Aly Ngouille Ndiaye qui a publiquement déclaré qu’il était en poste pour assurer la réélection du candidat Macky Sall.
Les faits vécus depuis le début de mise en œuvre dudit dispositif justifient malheureusement toutes les craintes que nous avons exprimées. Les mandataires du candidat ne disposent en effet d’aucun renseignement sur la base de données servant à comparer les fichiers présentés par les différents candidats.
En application des dispositions de la loi électorale, notamment en son article L57, nous avons procédé au dépôt de signatures de parrains dans les formats papiers et électroniques définis par l’arrêté du Ministère de l’Intérieur n°20025 du 23/08/2018 fixant le modèle (format papier et électronique) de la fiche de parrainage.
Le total de parrainages déposés au titre du dossier de candidature de M. Abdoul Mbaye, dont je suis le mandataire, s’élève à 57 947 parrains.
La séance de contrôle tenue en vos locaux le 29 décembre 2018, en présence de notre représentant pour les questions informatiques, a conduit aux décisions suivantes de la part du Conseil Constitutionnel sous votre présidence :
La liste des parrains (312) de la région étranger a été rejetée sous le prétexte que le fichier informatique ne laisse pas apparaître un numéro d’ordre par parrain. Vous avez soutenu que l’absence de ce numéro d’ordre sur le fichier électronique n’en permettait pas le contrôle. Cette position est scandaleuse, car notre Constitution définit le parrain par sa signature et non par un numéro d’ordre figurant dans son classement sur une feuille Excel. Le bon sens, mais surtout l’objectivité et la volonté de ne pas nuire à une candidature indésirable aurait voulu que l’arbitrage puisse se faire au niveau de l’examen des fiches papier qui seules portent la signature du parrain, à défaut de renseigner séance tenante une colonne de numérotation par 2 clics.
L’argument que vous avez donné, prétextant que l’absence de ce numéro ne rendait pas la feuille Excel conforme au modèle communiqué par le Ministère de l’Intérieur ne saurait prospérer. Vous avez en effet accepté que cette feuille ne soit pas strictement conforme aux dispositions de l’arrêté ministériel en son art. 3, 3°) dès lors que les renseignements relatifs au collecteur n’y figurent pas, ce que nous vous avions souligné dans notre correspondance du 13 décembre 2018.
Nous vous laissons apprécier du numéro d’ordre ou de l’identification d’un collecteur, laquelle des informations serait la plus importante dans un système de parrainage citoyen.
Des doublons par rapport à d’autres listes auraient été identifiés s’élevant au nombre de 6 922 (soit le pourcentage particulièrement élevé de 12% du total remis et 14,25% du nombre net validé par vos soins, ce qui défie toute logique statistique au regard du nombre de parrains déjà validés pour d’autres candidats et de la masse des électeurs sénégalais) sans que vous n’ayez jugé nécessaire de donner aucune autre précision. Or il est essentiel, pour une application de la loi, notamment l’article L.88 du Code électoral qui prévoit la sanction de l’auteur de doublons, que ces derniers soient identifiés de manière précise, que la liste sur laquelle le parrain serait déjà présent soit à chaque fois précisée, et que les informations y afférentes nous soient communiquées pour appréciation.
Enfin notre représentant a été informé de rejets pour « autres motifs » de 9 042 signatures soit le pourcentage exorbitant de 15,7 % permettant d’invalider définitivement la candidature de M. Abdoul Mbaye puisque seuls les doublons pourraient faire l’objet de remplacement. Nous restons bien entendu dans l’attente de la précision du motif de chacun de ces rejets.
Nous ne pourrions achever ce courrier sans attirer votre attention sur l’aberration statistique que constitue tout à la fois l’importance des rejets pour « autres motifs » et ceux pour « doublons » au regard de la faiblesse du nombre de parrains présentés par notre candidat relativement aux populations globales d’électeurs de chaque région et de parrains déjà retenus valides pour d’autres candidats. Sa mise en évidence constituera un élément important que retiendra l’histoire politique du Sénégal.
A titre d’exemple, mûs par un mauvais pressentiment, nous avions fait le choix délibéré de limiter la collecte de signatures dans la région de Dakar et celle de Diourbel. Sur le total de nos 12 097 parrains ne représentant que moins de 0,7% de l’effectif global des électeurs de la première région, il vous a pourtant été possible d’en rejeter 31,9%. Pour la région de Diourbel vous avez porté ce pourcentage de rejet à 47,12% sur un total de 5 768 parrains ne représentant pourtant que moins de 1% de l’effectif global des électeurs de ladite région. Ces chiffres défient toute rationnalité de probabilité.
Nous sommes donc dans l’attente de la réception de toutes les précisions demandées ci-avant qui permettront d’éclairer l’ensemble des citoyens sénégalais et des observateurs étrangers sur le caractère objectif et transparent des techniques que vous avez utilisées pour le contrôle des signatures de parrainage, en soulignant que de telles précisions ne peuvent qu’être disponibles à votre niveau et ne sauraient être considérées comme relevant du secret. A défaut nous considérerions toute décision du Conseil constitutionnel prise en conséquence d’un tel dispositif de contrôle visant à écarter la candidature de M. Abdoul Mbayeet sans doute d’autres ressemblant à la sienne, comme inconstitutionnelle, illégale et injustifiée.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre considération respectueuse.
Assane Fall est Mandataire du candidat Abdoul Mbaye