Il est auteur de plusieurs œuvres littéraires: Sous l’orage (1957), suivi de La Mort de Chaka. En 1965, il publie Les Dirigeants africains face à leurs peuples, Grand prix littéraire d’Afrique noire, ensuite Le Sang des masques en 1976, puis Noces sacrées en 1977, et en fin. La saison des pièges, un livre paru 2007.
Reposez en paix maître de la plume.
LE FRN DEBOUTE LES «7 SAGES»
La Conférence des leaders du Frn réunie hier, dimanche 31 décembre 2018, rejette les statistiques du Conseil constitutionnel sur les parrainages déposés par les candidats à la candidature pour l’élection présidentielle du 24 février 2019.
Dans un communiqué en date d’hier, les membres de cette plateforme de l’opposition se sont portés-en-faux contre la vérification opérée par les « 7 sages » sur les listes de parrains.
Le Frn dit ainsi n’accorder « aucun crédit à ces chiffres et les rejette systématiquement quel que soit le résultat auquel ils ont pu conduire pour les candidats concernés ». E de rappeler que, « déjà dans la lettre adressée au Conseil constitutionnel le jeudi 27 décembre 2019, le Frn avait clairement indiqué que les résultats des vérifications effectuées n’engageaient pas ses membres, notamment à cause du fait inadmissible qu’aucun candidat autre que le Président sortant n’a pu disposer du fichier électoral qui doit servir de base à la vérification des parrainages ».
Et de poursuivre : « Il s’y ajoute que le logiciel adopté n’a jamais fait l’objet de restitution devant les candidats pour recueillir leurs observations et préoccupations. De plus, certains candidats ont été interdits d’accès à la salle et le Conseil n’a pas permis à certains représentants de poser des questions et à d’autres, il a fourni des réponses laconiques, incomplètes et donc insatisfaisantes sur les chiffres communiqués. Enfin l’origine et la fiabilité des données utilisées n’ont fait l’objet d’aucune certification ».
Pour finir, l’opposition dira en conséquence que « le régime de Macky Sall est dans une stratégie d’élimination de ses adversaires à la présidentielle selon la méthode en cascades : D’abord élimination immédiate de certains candidats pour des motifs aussi fallacieux les uns que les autres et mise en sursis des autres pour les éliminer au fur et à mesure des étapes suivantes ».
«SI LE CIO A RETENU LA CANDIDATURE DU SENEGAL, C’EST QUE NOTRE PROJET A ETE SERIEUX »
Mamadou Diagna Ndiaye a affiché sa joie et sa fierté après le succès obtenu par le Sénégal qui a été désigné pour abriter les prochains Jeux olympiques de la jeunesse ( JOJ) en 2022.
«Si le CIO a retenu la candidature du Sénégal, c’est que notre projet a été sérieux », a-t-il soutenu en marge du comité directeur du Comité national olympique et sportif sénégalais ( Cnoss) tenu, ce samedi 29 décembre, dans un hôtel de la place en présence du directeur de cabinet du ministre de Sports. Une occasion de soumettre les différents rapports d’activité et de présenter le plan programme qui est dégagé pour la réussite organisationnelle et sportive de cet événement qui regroupera pas moins de 4000 athlètes.
La désignation du Sénégal pour abriter les prochains Jeux olympiques de la Jeunesse de 2022 constitue un motif de satisfaction pour le Comité national olympique et sportif sénégalais ( Cnoss) qui a tenu ce samedi 30 décembre, la première réunion de son comité directeur après la validation de la candidature du Sénégal le 8 octobre dernier. Et c’est un président Mamadou Diagna Ndiaye décontracté qui s’est réjoui du choix porté sur le Sénégal « Cela compte d’être sénégalais dans le monde», confie-t-il d’emblée lors du point de presse organisé en marge de la rencontre tenue dans un hôtel de la place en présence du directeur du cabinet du ministre des Sports mais aussi de sa task-force composée des vice-présidents et présidents de Fédérations, Ibrahima Wade ( sport équestre), Babacar Wade ( judo), Baïdy Agne (golf) et du secrétaire du Cnoss, Seydina Omar Diagne.
Suite à la présentation du rapport d’activités de l’année 2018, le président Mamadou Diagna Ndiaye a saisi l’occasion pour relever le caractère historique de l’attribution des JOJ au Sénégal. « Ce qui s’est passé est historique. Si le Cio a retenu la candidature du Sénégal, c’est que notre projet a été sérieux », a-t-il en substance souligné. Dans cette perspective, le président du Cnoss a annoncé des chantiers et assuré qu’ils seront prêts avant les délais fixés en 2021.
Pour réussir le défi organisationnel mais aussi sportif, le président du Cnoss a également fait savoir que le Sénégal prévoit dans son plan programme de travailler avec le Cio et d’impliquer les pays africains. Cette 4e édition des JOJ, se tiendra entre mai et juin 2022 et sera organisée autour de trois sites: Dakar, la nouvelle ville de Diamniadio et la ville côtière de Saly. Selon Seydina Diagne, secrétaire général du Cnoss, pas moins de 4000 athlètes, avec le respect de la parité homme- femme, seront attendues au Sénégal, Sans compter les 800 responsables et délégations qui vont les accompagner à ces jeux.
ANNÉE HISTORIQUE SUR LE PLAN POLITIQUE
La loi sur le parrainage, objet de la grande discorde de 2018
Dakar, 30 déc (APS) - L’adoption de la loi sur le parrainage est imposée comme le fait politique majeur de l’année 2018, tellement la nouvelle disposition a structuré et aimanté le débat politique, contribuant d’autant à exacerber plus que de raison les adversités en perspective de la présidentielle 2019, considérée comme la mère de toutes les batailles.
A l’origine, le parrainage partait de la nécessité de rationaliser les candidatures à l’occasion des scrutins électoraux, au regard notamment des impairs constatés dans l’organisation des dernières législatives du 30 juillet 2017, lesquelles ont vu 47 coalitions ou partis briguer les suffrages des électeurs sénégalais.
Le déficit de dialogue aidant, l’opposition n’a vu dans cette réforme que des arrière-pensées électoralistes, qui voudraient qu’il y ait le moins de candidats possibles à la présidentielle de 2019, face à Macky Sall de manière à ce que le président sortant, candidat à un second mandat, ne soit mis en ballottage. Argument auquel le gouvernement répond en faisant valoir la nécessité de limiter le nombre de candidatures fantaisistes.
Un dialogue de sourds transformé en véritable bras-de-fer, place Soweto, siège de l’Assemblée nationale, au moment pour les députés de voter la nouvelle loi finalement adoptée sans ceux de l’opposition qui ont quitté l’hémicycle.
Ils n’ont au final rien pu faire face à la "majorité mécanique" dont peut se prévaloir le pourvoir et ses alliés, surtout que la stratégie de l’obstruction n’a pas porté les fruits escomptés, pas plus que les menaces de soulèvement d’ailleurs, certains acteurs de l’opposition ayant invoqué au secours l’esprit sinon les esprits du 23 juin 2011.
Ce jour-là, face à la colère de la rue, le président sénégalais Abdoulaye Wade renonçait à une réforme constitutionnelle devant abaisser à 25 % le seuil minimum des voix nécessaires au premier tour pour élire un "ticket présidentiel" comprenant un président et un vice-président.
Mais contrairement au soulèvement populaire de 2011 qui a contraint le pouvoir de Me Wade à renoncer à son projet, toutes les velléités de contestation ont été étouffées dans l’œuf le 19 avril 2918, jour choisi pour l’examen de la loi sur le parrainage par les députés.
La révision du code électoral a été votée dans un climat de forte contestation, par 120 députés de la majorité sur 165 parlementaires que compte l’hémicycle. Seul un dernier amendement concède une petite inflexion de cette loi de la majorité, à savoir que les candidats à la candidature doivent être parrainés par au minimum 0,8 des électeurs et 1% au maximum.
L’opposition va pourtant continuer à s’arc-bouter à ce fil, véritable filon politique, pour la relier à d’autres sujets connexes, comme le procès Khalifa Sall dans l’affaire dite de la "caisse d’avance" de la mairie de Dakar, pour laquelle l’édile a été condamné à 6 ans de prison pour notamment escroquerie aux deniers publics.
M. Sall, présenté comme l’un des plus sérieux challengers du président sortant, était incarcéré depuis le 7 mars 2017, dans une affaire portant sur le détournement de 1,8 milliard de francs CFA de la régie d’avance de la mairie de Dakar.
Là encore, l’opposition n’a eu cesse d’évoquer "un procès politique", visant à écarter Khalifa Sall de la course à la présidentielle, le même argument étant de dire qu’il s’agit d’autoriser le moins de candidatures possibles.
De même, le rejet de l’inscription de Karim Wade sur les listes électorales procèderait-il de la même stratégie, si l’on en croit les contempteurs du pouvoir, surtout que le code électoral relifté stipule que pour être candidat, il faut être électeur et éligible.
Le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade condamné en mars 2015 par la Cour de répression de l’enrichissement illicite à six ans de prison ferme et à payer une amende de 138 milliards de francs CFA vit désormais au Qatar depuis qu’il a bénéficié d’une grâce présidentielle en 2016.
Son inscription sur les listes électorales rejetée par les autorités administratives, le candidat désigné du Parti démocratique sénégalais (PDS) à la prochaine présidentielle continue par procuration d’animer le débat politique.
Tous les sujets semblent bons pour cela, surtout que la loi sur le parrainage semble donner du grain à moudre à ses partisans et aux opposants du président sortant en général.
PARRAINAGE : BOUGANE GUÈYE DANY, OUT !
Le patron de D-Média recalé accepte sportivement la décision du Conseil constitutionnel
Le leader du mouvement «Gueum sa Bop» avait annoncé avoir déposé plus de 700 000 signatures au Conseil constitutionnel le 26 décembre 2018. Et pourtant, après vérification, Bougane GUEYE Dany a vu la plupart de ses signatures rejetées par ladite juridiction. Son dossier de parrainages rejeté par les 7 sages, le patron de D-Media dit accepter la décision du Conseil constitutionnel. Mais il compte tout de même se rattraper dans les prochaines 48 heures pour remplacer les signatures invalidées. Communiqué !
Le Conseil constitutionnel, seule instance habilitée à valider ou à invalider une candidature a rejeté le dossier de parrainages de notre candidat Monsieur Bougane Gueye dit Dany.
En bons républicains, nous acceptons la décision de ladite juridiction, nous avons 48 heures pour corriger les erreurs conformément à la loi et déposer à nouveau
Nous remercions encore tous les Sénégalais qui se sont battus et continueront encore de se battre à nos côtés. Le combat contre le président Macky Sall et le système qu’il incarne continue.
Cheikh Sadibou Diop
Porte-parole du mouvement
GUEUM SA BOP
La Brigade de gendarmerie de Linguère a arrêté un faux gendarme en uniforme en train de réguler seul la circulation. Cela s’est passé à Thiel, une localité du département de Linguère.
Malick Ndiaye, le faux gendarme, demandait à chaque fois de l’argent aux chauffeurs. Mis au parfum, les limiers de la brigade de Linguère se sont transportés sur les lieux avant de mettre la main sur leur faux collègue. Ainsi, ils ont retrouvé par devers lui un permis de conduire au nom de Daouda Ndiaye, ce qui différent de son nom Malick Ndiaye.
Conduit à son domicile, les gendarmes ont trouvé une carte de profession d’agent de sécurité. Interrogé sur les deux identités différentes, Malick soutient que Daouda Ndiaye était son frère décédé depuis six ans. Il a alors enlevé la photo de son frère et y la sienne sur le talon. A l’issue de sa garde à vue dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Linguère, le faux gendarme est déféré au parquet de Louga pour usurpation de fonction.
PARRAINAGE : SERIGNE MANSOUR SY DJAMIL RECALE
Son mandataire Bernard Ousmane Ndiaye a fait l'annonce au Conseil constitutionnel ce dimanche, préférant évoquer une "élimination" plutôt qu'une invalidation
Le candidat de "Beus dou Niakk" Serigne Mansour Sy Djamil vient de rallonger la liste des recalés. Son mandataire Bernard Ousmane Ndiaye vient de faire l'annonce au Conseil constitutionnel ce dimanche, préférant évoquer une "élimination" plutôt qu'une invalidation. "Nous sommes dans la logique d'une élimination", a-t-il déclaré à la presse.
"La litanie est la même. Nous avons été recalés et nous attendons d'avoir le PV pour avoir de plus amples commentaires. La simple information que nous avons, c'est sur nous avons été recalés sur la base d'un motif global. Nous ne pouvons pas vous prononcer", a dit Bernard Ousmane Ndiaye.
M. Ndiaye n'a pas voulu donner de chiffre, souhaitant garder la primeur de cette information à son candidat. Il a soutenu que le parrainage "ne doit pas être un moyen de sélection par un régime en place les candidats", mais devrait plutôt être "un moyen de permettre aux citoyens de se prononcer sur les candidats qu'ils considèrent présidentiable".
GABON : UN DRÔLE D'ÉTAT
Gabon : Jean Ping fera son discours à la nation le même jour qu’Ali Bongo
L’opposant gabonais Jean Ping qui revendique toujours sa victoire à l’élection présidentielle du 27 août 2016, doit s’adresser lundi à la nation pour présenter ses vœux de nouvel an à la population, ont annoncé services de communication dans un communiqué rapporté par les médias locaux.
C’est donc officiel, Jean Ping, farouche adversaire du président Ali Bongo, qu’il accuse d’ailleurs d’avoir volé sa victoire en 2016 lors de la présidentielle, sacrifiera à son traditionnel message à la nation ce lundi 31 décembre. Selon son équipe de communication donc, il présentera ses vœux de fin d’année à la population à travers ledit message qui sera enregistré et distribué.
Le 31 décembre, un jour stratégique, car c’est aussi ce jour que le traditionnel message du président de la république gabonaise est adressé à la population. D’ailleurs, selon les informations qui circulent sur les médias depuis quelques jours, le président Ali Bongo, dont l’incertitude planait sur le discours à la nation, serait prêt à s’adresser à ses concitoyens mais depuis une terre étrangère, Rabat, où il est après avoir été victime d’un AVC et hospitalisé à Riyad puis transféré au Maroc pour y poursuivre convalescence. Il va sans dire que deux discours à la nation seront prononcés lundi, mais un fera plus objet d’attention, celui de Bongo fils.
ROBERT SGANA SE RÉJOUIT
’’Les discussions inter-Mfdc commencent à porter leurs fruits’’
Dakar, 30 déc (APS) - Les discussions entamées au sein du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) en vue de permettre à ses différentes factions de se retrouver ont commencé à porter leurs fruits, en perspective des assises internes devant permettre à la rébellion d’harmoniser ses positions pour d’éventuelles négociations avec le gouvernement sénégalais, a indiqué Robert Sagna, coordonnateur du Groupe de réflexion pour la paix en Casamance (GRPC).
Les différents chefs rebelles "sont aujourd’hui très avancés dans ce retrouvailles" devant précéder "ce qu’ils appellent des assises inter-MFDC", a-t-il déclaré dans de propos rapportés dimanche par la Radio futurs médias (RFM, privée).
Selon l’ancien maire de Ziguinchor, les efforts des responsables des différentes factions du MFDC "sont en train de porter leurs fruits" sur ce plan, même si Salif Sadio, considéré comme le chef de l’aile "radicale" de la rébellion, n’est pour l’instant pas impliqué dans ce processus.
Le coordonnateur du Groupe de réflexion pour la paix en Casamance estime que cette initiative globale est nécessaire compte tenu de la nécessité de voir la rébellion parler d’une seule voix pour que les décisions qui seront prises, en cas de négociations avec le gouvernement par exemple, puissent engager l’ensemble de ses parties.
A l’en croire, les chefs de factions du MFDC, "pour la plupart", sont désormais en contact et se parlent, en attendant de voir Salif Sadio rejoindre ce processus et s’ouvrir au dialogue et à la paix.
Il sera alors le bienvenu, assure Robert Sagna qui les membres du GRPC doivent être considérés comme "des facilitateurs" et non des médiateurs.
Selon plusieurs médias sénégalais citant Alain Yoro Mballo, le correspondant de Radio France internationale (RFI) en Guinée Bissau, qui s’est dernièrement entretenu avec Salif Sadio, le chef rebelle serait prêt à négocier pour la paix en Casamance, mais attendrait pour cela un interlocuteur, "un médiateur crédible".
Le MFDC est entré en rébellion en 1982, pour réclamer l’indépendance de la Casamance, la partie sud du Sénégal regroupant les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor,
Après avoir atteint son paroxysme dans les années 1990 ou les actes de violence se sont multipliés et dont les populations étaient les principales victimes, la tension est de plus en retombée dans le sud à partir des années 2000.
Depuis 2012, les affrontements entre l’armée sénégalaise et les combattants du MFDC ont laissé place à une certaine accalmie qui a permis aux personnes réfugiées dans les pays frontaliers de retrouver leurs demeures, la région, autrefois considéré comme "le grenier" du Sénégal, entamant pour sa part petit à petit sa relance économique.