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9 juin 2025
DES EXPERTS DE LA CEDEAO EN CONCLAVE A DAKAR POUR VALIDER UN OUTIL DE REPORTING
En tant qu’élément central du paysage socio-économique de l’Afrique de l’Ouest, la migration façonne les économies, influence les trajectoires de développement et a un impact sur des millions de vies dans la région.
La Commission de la CEDEAO organise à Dakar, les 10 et 11 septembre, sa première réunion des experts sur la migration de main d’œuvre. Cette activité qui réunit 15 experts en migration de main-d'œuvre des États membres, vise à l’élaboration et à la validation d’un outil d’évaluation de la migration de main-d’œuvre en Afrique de l’Ouest.
En tant qu’élément central du paysage socio-économique de l’Afrique de l’Ouest, la migration façonne les économies, influence les trajectoires de développement et a un impact sur des millions de vies dans la région. Cependant, pour gérer efficacement ce phénomène complexe, il faut disposer de données précises, complètes et actualisées. Alors que le constat est aujourd’hui la même partout, comme l’a souligné Dr Alves Jorge Dalmada, chef de division des affaires sociales à la commission de la CEDEAO : « les statistiques sont le parent pauvre de l’instrument d’évaluation de la migration du travail dans l’espace régional. » C’est en ce sens que cette première réunion va servir de cadre non seulement pour les participants de discuter, mais aussi de valider un outil de reporting qui contribuera à améliorer la compréhension et la gestion de la migration de main-d’œuvre. Pour Yacouba Diallo, représentant du Directeur de l’Organisation internationale du Travail (OIT), « La question de production de données statistiques et administratives relatives aux migrations de main d’œuvre et de leur utilisation est une question centrale pour que les politiques, les programmes de renforcement de capacités et in fine les décisions politiques ou opérationnelles répondent aux besoins et défis réels de la CEDEAO sur ses objectifs d’intégration économique ».
De son côté, Karim Cissé, directeur du travail, représentant le ministre Yankhoba Diémé, a rappelé que « La circulation des personnes, en particulier pour l'emploi, est un aspect fondamental de nos efforts d'intégration régionale et de coopération économique. »
Donc, pour lui, « En mettant l'accent sur l'élaboration et l'utilisation d'indicateurs robustes de la migration de main-d'œuvre, nous pouvons nous assurer que nos politiques sont éclairées par des données précises, ce qui permet d'obtenir des résultats plus efficaces et plus équitables pour tous », a-t-il déclaré avant d’inviter à « continuer de collaborer avec des organisations internationales, telles que l'Organisation internationale du Travail (OIT) et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), afin d'aligner nos indicateurs sur les normes et les meilleures pratiques mondiales. La collaboration avec ces organismes peut également fournir une assistance technique et un soutien au renforcement des capacités à nos États membres. »
Il est à noter que la section 6.3 de la politique du travail et de l'emploi de la CEDEAO sur la création d'une base de données relatives aux informations sur le marché du travail (y compris la migration) stipule que : « Les États membres doivent fournir des informations pertinentes et en temps réel sur les questions de travail ; harmoniser les processus de collecte de données sur les questions de travail ; et promouvoir l'échange d'information entre les intervenants syndicaux. »
C2C MISE SUR L’EQUITE, LA DIVERSITE ET L’INCLUSION DANS L’ENSEIGNEMENT
Depuis 2022, l’Ong Intra Helalth a mis en place un projet dénommé « Classroom to Car C2C » afin de renforcer la formation initiale des sage-femmes et infirmiers pour une amélioration des soins de santé maternelle et infantile en Afrique de l’ouest.
Pour une meilleure formation des sage-femmes et infirmiers au Sénégal, Intra Hrealth a tenu un atelier ouvert depuis le 09 septembre dernier avec ses partenaires pour s’assurer que toutes les écoles de formation en santé offrent la même chance d’accès à la formation initiale de ces prestataires de soins à travers l’intégration de tout ce qui est équité, diversité et inclusion.
Depuis 2022, l’Ong Intra Helalth a mis en place un projet dénommé « Classroom to Car C2C » afin de renforcer la formation initiale des sage-femmes et infirmiers pour une amélioration des soins de santé maternelle et infantile en Afrique de l’ouest.
Présent dans trois pays dont le Sénégal, le Mali et le Niger, le projet intervient dans le renforcement de la formation initiale des agents de santé, la capacitation organisationnelle des écoles, la dotation de matériels entre autres. Du 09 septembre au 13 du mois courant, acteurs, bénéficiaires et partenaires sont réunis à travers un atelier à Dakar pour s’assurer que toutes les écoles de formation en santé offrent la même chance d’accès à la formation initiale de ces prestataires de soins, à travers l’intégration de tout ce qui est équité, diversité et inclusion. Pour la directrice régionale dudit projet C2c, Docteur Jeanne Tessougué: « nous avons une impression très positive parce que toutes les actions qui ont été mises en place, ont eu à améliorer l’assurance qualité et la formation. Nous sommes vraiment satisfaits à tous les niveaux de partenariat ».
Et d’ajouter : « au niveau central, les ministères de la Santé, de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle, à travers leurs différentes directions qui se sont vraiment impliquées dans le projet pour une parfaite réussite mais aussi pour que les sage-femmes et infirmiers qui sortent de cette formation, puissent avoir la capacité de faire des soins de qualité aux populations sénégalaises. Nous voyons en trois ans de mise en œuvre du projet que le Sénégal s’est beaucoup investi et les premiers impacts sont déjà comptabilisés». Pour le président du collectif sénégalais des chefs d’établissement privés de formation en santé (Coseps), Abdoulaye Gaye, ce projet qui a démarré en 2022 a permis aux établissements de disposer d’une analyse situationnelle qui a abouti à l’élaboration d’un Plan stratégique, qui va inclure à l’issue des travaux un plan d’action sur l’Edi, une Cellule Interne d’Assurance Qualité (Ciaq) pour impulser une démarche Qualité dans l’ensemble des établissements, de matériels didactiques haut de gamme pour la mise en place de laboratoires de compétences pour la Formation des infirmiers et des sage-femmes, mais aussi d’enseignants permanents et vacataires formés dans la méthode d’Approche par les Compétences (Apc).
« L’atelier précité fait suite à celui tenu au CRFS de Kaolack du 10 au 14 octobre 2023 et qui avait permis d’orienter les superviseurs et les enquêteurs de quatre établissements sur les différents outils utilisés pour la collecte des données de l’analyse situationnelle sur l’équité, la diversité et l’inclusion (EDI) », a-t-il fait savoir.
Revenant sur la pertinence du projet, Joseph Barboza, représentant résident de intraHealth international au Sénégal a relevé que la situation sanitaire au sud du Sahara est confrontée à un problème de ressources humaines. « La pénurie de RH est due à l’absence de formation, au manque de moyens d’accompagnement. Elle se traduit entre autres par l'insuffisance de personnel de santé qualifiés, la disparité dans la régulation des professionnels de santé, le manque de reconnaissance réciproque des diplômes limitant le processus de l’intégration régionale », a-t-il fait savoir. Selon les responsables de ce projet qu’au Mali, au Niger et au Sénégal, la pénurie de personnel de santé qualifié est sévère et ils sont loin d'atteindre la norme de l'Organisation mondiale de la santé (Oms) de 23 prestataires de soins pour 10 000 habitants. La densité de prestataires est de 6,1 pour 10000 habitants au Mali, 3,9 au Niger et 4,3 au Sénégal, selon les statistiques. Un constat qui fera dire à Gabrielle Deguenonvo, conseillère technique en éducation du projet C2c au Sénégal : « une formation solide, au niveau initial et en milieu professionnel, est indispensable pour que les agents de santé puissent acquérir les compétences nécessaires pour fournir des soins conformes aux normes. Une approche pédagogique axée sur les compétences et associée à une réelle gestion efficace des ressources humaines, est aussi essentielle pour garantir de services de santé de qualité ».
VERS DE BONNES RÉCOLTES !
Voilà le principal constat des Directeurs régionaux du développement rural à Sédhiou, Mbour, Diourbel et certaines régions comme au Sud du Sénégal.
Moussa DRAME, Samba Niébé BA, Adama NDIAYE et Yves TENDENG |
Publication 11/09/2024
Une pluviométrie globalement bien répartie dans le temps et dans l’espace induisant comme conséquence immédiate un bon comportement des cultures : voilà le principal constat des Directeurs régionaux du développement rural à Sédhiou, Mbour, Diourbel et certaines régions comme au Sud du Sénégal. Toutes choses qui, associées à une bonne distribution des semences et une bonne situation phytosanitaire, présagent de bons rendements agricoles.
SEDHIOU- BONNE LEVEE VEGETATIVE DES CULTURES ET SITUATION PHYTOSANITAIRE CALME -L’espoir de bonnes récoltes se précise
A la date du vendredi 6 septembre, l’amplitude pluviométrique a affiché une situation largement excédentaire comparée à celle de l’année dernière à la même période. C’est du moins ce qu’a fait savoir la Direction régionale du développement rural de Sédhiou (DRDR). Elle annonce que les cultures se comportent très bien et la situation phytosanitaire demeure calme nonobstant quelques attaques de chenilles jugées mineures. Les paysans confirment et caressent l’espoir de bonnes récoltes cette saison.
Dans les plaines de Séfa à Bloc village, les plans de culture s’étendent à perte de vue. L’abondance des pluies et le bon comportement des cultures rassurent les paysans : « ce que nous voyons jusqu’ici dans nos champs comme comportement des cultures est très rassurant. Nous avons reçu les intrants à temps et en qualité et nous gardons espoir que les récoltes seront bonnes cette année», témoigne Moustapha Diallo, agriculteur à Bloc dans les plaines de Séfa. L’équilibre de la répartition des pluies dans le temps et dans l’espace y est pour beaucoup, dixit Casimir Adrien Sambou, le directeur régional du développement rural (DRDR) de Sédhiou : « au niveau de la région de Sédhiou, nous avons une pluviométrie bien répartie dans le temps et dans l’espace. C’est une situation excédentaire comparée à l’année dernière à la même période ». Et d’en citer ce qui suit : « par exemple, le poste de relevé pluviométrique est à 1054 millimètres d’eau en 39 jours de pluie, celui de Bambaly 700 mm en 29 jours de pluie, Bounkiling est 652 mm en 35 jours de pluie, Diacounda 721 mm en 32 jours, Goudomp est à 769 mm en 37 jours de pluie et Tanaff 960 mm en 35 jours ».
Casimir Adrien Sambou précise à propos de ces statistiques en date du vendredi 6 septembre qu’ « il y a eu quand même deux postes qui sont déficitaires, à savoir celui de Diattacounda qui a un cumul de 768 mm et celui de Marsassoum qui a 586 mm. Mais globalement on a une bonne pluviométrie ».
Dans les champs, point de doute sur la bonne levée végétative des spéculations, ajoute Casimir Adrien Sambou, le DRDR de Sédhiou : « cette bonne pluviométrie a beaucoup impacté sur les cultures. D’abord, nous avons tous les facteurs de production réunis, à savoir les intrants et matériels agricoles. Pour ce qui concerne les céréales, à savoir le maïs, le mil, le sorgho et le riz, les cultures sont en phase de montaison, d’épiaison et même maturation. Le riz est au stade de tallage et montaison, l’arachide est en phase de floraison ainsi que le niébé ».
Au sujet de la situation phytosanitaire, le DRDR de Sédhiou déclare constater une situation globalement calme : « la situation est globalement calme. Seulement, nous avons constaté une attaque mineure de chenilles sur le maïs mais leur âge adulte donne plus de chance de survie et sans crainte majeure ». C’est à croire donc que si les plantes tiennent à la promesse des fleurs, les récoltes seront bonnes cette saison à la grande satisfaction des paysans.
MBOUR -UNE PLUVIOMETTIE EXCEDENTAIRE- Un état des cultures rassurant présage de très bons rendements agricoles
Un état excédentaire des pluies et une situation satisfaisante des cultures augurent de bons rendements dans le département de Mbour. En ces mots, Cheikh Ndiaye, le chef du service départemental du développement rural de Mbour a fait le point synthétique de la campagne agricole 2024.
La campagne agricole 2024 augure de très bons rendements. Selon le chef du service départemental du développement rural, les données recueillies le prouvent. La situation des cultures dans le département de Mbour est au stade de floraison pour les premiers semis et à celui de l’épiaison pour la deuxième vague. L’arachide est à la phase remplissage des graines pour la première vague de semis. Le niébé fait dans la ramification et le mais est au niveau de montaison et de floraison. Le riz est en phase de croissance et de tallage. Le chef de la DRDR de Mbour s’est appesanti sur les innovations pour cette campagne agricole avec un cycle presque bouclé. Il a mis l’accent sur la mise en place tardive des semences de riz. Il a aussi fait part de l’introduction du maïs hybride et du Programme social du manioc dans les zones rurales de Ndiaganlao et Fissel en plus du riz à Pointe-Sarrene et Nianing (commune de Malicounda). Selon ses propos, l’espoir est permis avec une continuation des pluies jusqu’au mois d’octobre carle riz est en phase végétative.
L’état phytosanitaire des cultures est bien géré par les services compétents car la présence déclarée de chenilles dans le Fissel a été traitée par le groupe opérationnel de Notto. Il en est de même de la chenille légionnaire d’automne bien prise en charge à Pointe-Sarrene, Khabane, Koudj et Diohar. L’état de la pluviométrie donnait en début septembre un maxima de 527 millimètres de pluie en 21 jours à Ngueniene et un minima de144 millimètres de pluie à Kirene (commune de Diass). Un excédent de121 millimètres était noté à Nguéniène par rapport à 2023 à la même date du 3 septembre. Le matériel agricole mis en place selon le DRDR est un programme. Il a été en partie livré avant l’hivernage et constitué de 17 houes Sine et de 9 charrettes équines et 4 asines en plus de 210 semoirs. Le matériel lourd du Programme Intermaq, fait de matériel motorisé en prévision, repose sur 5 tracteurs, 2 offset de 24 disques, 2 offset de 22 disques, 2 remorques de 5 tonnes, 3 billonneuses à disque et 3 pulvérisateurs de 400 litres.
DIOURBEL - Bon comportement des cultures, selon le DRDR
Les cultures ne souffrent d’aucun déficit hydrique. Les cultures se comportent très bien dans la région de Diourbel. Pour Dr Souleymane Diop, le Directeur régional du développement rural de Diourbel, si la pause pluviométrique s’allonge de plus de 10 à 15 jours, cela ne peut pas poser des problèmes. Les premiers semis de mil emblavés à sec dans la première décade du mois de juin sont au stade d’épiaison avec un bon développement végétatif. En ce qui concerne les deuxièmes semis, ils sont en début épiaison. Quant à l’arachide, on est au stade de floraison géniflorisation
En ce qui concerne les deuxièmes semis, on est au stade ramification. Pour le niébé, les premiers semis sont au stade début récolte. En ce qui concerne les 2ème semis, on est au stade de ramification-formation de gousses. Il y a un déficit pluviométrique de 80 à moins 147 mm d’eau de pluie comparée à la normale de l’année dernière. Mais la répartition des pluies dans le temps et dans l’espace est bonne.
SAINT-LOUIS - Plusieurs postes pluviométriques en situation déficitaire, comparé à l’année dernière
En moyenne une pause pluviométrique de plus de dix (10) jours a été observée dans la région de Saint-Louis en ce mois de septembre et qui a eu un impact sur les espèces comme l’arachide et le niébé, dans le département de Saint-Louis précisément à Fass-Ngom.
En effet, cela a entraîné un flétrissement de ces deux espèces dans cette partie de la région Nord. À la date du 28 Août 2024, la situation était déficitaire comparée au cumul pluviométrique à la même date de l’année passée à l’exception de certains postes comme Mbane, Ngnith et Niassène dans le département de Dagana. Selon la cheffe de Division production végétale au niveau de la Direction régionale de développementrural (Drdr), Mme Mame Fama Kébé Diémé, les semis sont en cours pourle riz. Les autres espèces ont été également semées en plus aussi des engrais qui sont en cours de mise en place. S’agissant des récoltes, le taux de réalisation est à hauteur de plus de 88,31%, selon la situation reçue la semaine passée.
LA JUSTICE A DU PAIN SUR LA PLANCHE
La campagne de reddition des comptes est lancée au Sénégal. Le procureur de la République, Ibrahima Ndoye, a émis « plusieurs soit-transmis concernant les rapports de l’IGE, de la Cour des comptes, de l’IGF, de l’OFNAC, de la CENTIF»
Comme l’avait annoncé le Premier ministre Ousmane Sonko lors de sa sortie mercredi dernier, une campagne de reddition des comptes est lancée au Sénégal. En effet, le procureur de la République, Ibrahima Ndoye, a émis « plusieurs soit-transmis concernant les rapports de l’IGE, de la Cour des comptes, de l’IGF, de l’OFNAC, de la CENTIF». Avec cette traque des biens supposés mal acquis déclenchée par le nouveau régime, dame justice a du planche.
Lors d’une rencontre tenue mercredi dernier à la Primature, le Premier ministre Ousmane Sonko avait annoncé le lancement imminent de la campagne de reddition des comptes, soulignant que la traque des responsables impliqués dans des malversations débutera cette semaine. « C’est ce souci qui nous anime quand on pose le débat sur la reddition des comptes, qui va démarrer maintenant, cette semaine même, et qui va s’étaler autant qu’il faudra », avait-il déclaré.
Selon lui, les gens ne peuvent pas se permettre n’importe quoi à coût de milliards sur le foncier, sur le foncier bâti, sur le marché public, les marchés classés secret défense, sur les concessions etc. Le chef du gouvernement a également révélé que des mesures conservatoires ont été prises pour empêcher certains anciens responsables de quitter le pays. Le Premier ministre montre ainsi sa détermination à poursuivre les auteurs de détournements de fonds publics.
Cette annonce marque un tournant dans la lutte contre la mal gouvernance au Sénégal, avec une volonté affichée de ne laisser aucune impunité dans la gestion des ressources publiques. Pour assurer que justice soit faite, des mesures conservatoires ont déjà été prises. D’ailleurs dans son édition d’hier lundi, Libération affirme que le procureur de la République, Ibrahima Ndoye, a émis «plusieurs soit transmis concernant les rapports de l’IGE, de la Cour des comptes, de l’Igf, de l’Ofnac, de la CENTIF…».
La même source souligne que pour le rapport de l’IGF surla gestion du PRODAC, transmis à la DIC, l’Agent judiciaire de l’État s’est constitué partie civile. Ce rapport a fait couler beaucoup d’encre et de salive.
Reconnu coupable du délit de diffamation dans le cadre du feuilleton judiciaire autour du présumé rapport de l’Inspection générale des finances (IGF), sur la gestion du Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC) l’opposant à l’ancien ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, le leader du Pastef, Ousmane Sonko, a été condamné, entrainant son inéligibilité.
De nombreuses affaires seront traités par la justice dans le cadre de cette reddition des comptes notamment celles relatives au fonds Covid-19 et à la gestion des campagnes de coupe du monde et de coupe d’Afrique de football. Avec cette traque des biens supposés mal acquis déclenchée par le nouveau régime, dame justice a du pain sur la planche.
En effet une liste de plus d’une trentaine de personnes (anciens dignitaires, hommes d’affaires, hauts fonctionnaires) a été transmise à la Police de l’air et des frontières (PAF).
DIOMAYE LIMOGE AHMADOU ALY MBAYE
Hier, mardi 10 septembre, en Conseil des ministres, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye l’a démis de ses fonctions de recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Pr Ahmadou Aly Mbaye n’est plus recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Aminata Niang Diène, Professeur titulaire des universités qui était jusque-là vice-recteur de l’Ucad, est nommée recteur par intérim. La décision qui a été prise en Conseil des ministres hier, mardi 10 septembre, fait suite à la controverse qui avait entouré le prolongement du mandat du Pr Ahmadou Aly Mbaye. La section Sudes de l’Ucad ne cessait de dénoncer un retard dans le lancement de l’appel à candidatures pour le poste de recteur de l’Ucad et qui, selon lui, « constitue une violation flagrante du décret n° 2021-846 du 24 juin 2021 relatif aux modalités de nomination du Recteur dans les Universités publiques ».
Exit Professeur Ahmadou Aly Mbaye. Hier, mardi 10 septembre, en Conseil des ministres, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye l’a démis de ses fonctions de recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il est remplacé par Aminata Niang Diène, Professeur titulaire des Universités. Cette dernière qui était jusque-là vice-recteur de l’Ucad est nommée recteur par intérim.
Il faut dire que depuis quelques mois, le Sudes / Esr se bat contre le maintien de Pr Ahmadou Aly Mbaye comme recteur de l’Ucad qu’il juge « illégal » et pointe du doigt le Conseil d’administration de ladite université pour son refus de lancer l’appel à candidatures. Et pour cause, selon les syndicalistes, « son mandat a pris fin depuis le 22 juillet 2024, conformément à la loi n°2015-26 du 28 décembre 2015 relative aux universités publiques du Sénégal ». Dernièrement, le Bureau du Sudes/ Esr a exprimé sa « vive préoccupation quant à la situation qui prévaut actuellement à l’Ucad concernant le mandat du recteur ». « Le refus de se conformer aux dispositions légales en vigueur, notamment la loi n°2015-26 du 28 décembre 2015 relative aux Universités publiques du Sénégal, le décret n°2021-846 du 24 juin 2021 relatif aux modalités de nomination du Recteur et le décret n°2021-1500 du 16 novembre 2021 portant organisation et fonctionnement de l'UCAD, constitue une atteinte grave aux principes de bonne gouvernance que nous nous devons de défendre avec la plus grande détermination », lisait-on dans un communiqué.
Dans son combat contre le retard du lancement de l’appel à candidatures pour le poste de recteur de l’Ucad, le Sudes/ Esr, section Ucad se disait « inquiet » face aux atermoiements du Conseil d’administration. « Il nous est revenu qu’en sa dernière réunion, le Conseil d’Administration de l’UCAD rechigne à lancer l’appel à candidatures et qu’à la place, il a décidé de commettre un conseiller juridique qui serait celui de l’actuel recteur de l’UCAD pour faire le constat que ce dernier aurait entamé tacitement depuis juillet 2023 un supposé second mandat qui devrait courir jusqu’en 2026», rapportait une note rendue publique.
Invité de l’émission « Grand Jury » sur la Rfm en août dernier, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane Diouf, avait dit qu’il considérait que le « mandat du recteur est terminé depuis juillet 2023 parce qu’il a été élu pour trois ans, 2020-2023 ». « En 2021, il y a eu ce nouveau décret sur l’appel à candidatures. Donc, c’est le texte nouveau qui s’applique. En 2023, le PCA de l’UCAD aurait dû lancer un appel à candidatures, il ne l’a pas fait. C’est une situation de carence. Le ministre de l’époque aurait dû le faire, il ne l’a pas fait. C’est une situation de carence. Et au niveau du Rectorat, ils ont développé une théorie que personne ne comprend par rapport à une reconduction tacite du mandat du Recteur. Maintenant, c’est cette situation de carence qui fait que le Recteur de l’UCAD a un mandat indu d’une année », avait-il expliqué. Non sans dire : « Le gouvernement prendra ses responsabilités, parce que nous considérons que l’appel à candidatures doit être fait. On n’est plus d’ailleurs dans les délais et on prendra en charge nos responsabilités pour que l’UCAD ne soit pas un îlot d’exception par rapport aux autres universités sénégalaises ».
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MERCREDI 11 SEPTEMBRE 2024
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Soleil, EnQuête, Libération, L'As, Révélation Quotidien, Le Quotidien, L'Observateur, Bes Bi le jour
Baadoolo - Compétence et expérience : militant Pastef !
Aay waay lii loumou doon ! Chez Ibrahima Sy, c’est Pastef d’abord ! Ce n’est pas le Sénégal d’abord ! Le ministre de la Santé regarde le Cv rek, et trinque avec un camarade : A la santé de Pastef ! Si c’est lui qui va nous soigner, il ne cherchera pas les meilleurs soins, mes ses propres soins. Donc, dans les Cv, il faut mentionner : Compétence ou expérience : Pastef ! Ils seront donc nombreux en droit de se dire que leur dossier a été rejeté pour n’avoir pas coché la case Pastef. Eh Mbaye ! Tous les Baadoolos sont Pastef ! Et s’ils prennent les pirogues, Yallah téré ! C’est Sy gênant ! Sy triste !
Chavirement d’une pirogue à Mbour 26 corps repêchés ce mardi
Le bilan du chavirement de la pirogue au large de Mbour pourrait s’alourdir davantage. 26 corps ont été repêchés dans la seule journée du mardi, selon les sapeurspompiers. Pour rappel, cette embarcation avait à son bord plus de 200 candidats à l’émigration irrégulière. 9 corps ont été repêchés entre dimanche et lundi. Au total, 36 morts sont enre- gistrés. Le capitaine de la pirogue a été arrêté.
Le Président réagit aux propos de Cheikh Omar Diagne «L’Etat ne ménagera aucun effort pour asseoir le respect du culte…»
Il ne l’a pas nommé, mais le chef de l’Etat a réagi aux propos de Cheikh Omar Diagne qui suscitent une grosse polémique. «Le président de la République a réitéré l’engagement de l’Etat à ne ménager aucun effort pour asseoir le respect du culte et perpétuer la mémoire de nos mémorables guides religieux qui ont fortement contribué à la consolidation de l’unité nationale, à l’intégration africaine et au rayonnement international du Sénégal», lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres. Dans ce sens, Bassirou Diomaye Faye a annoncé qu’il se rendra, à l’occasion de la célébration du Maouloud, respectivement à Kaolack, Tivaouane, Thiénaba, Thiès et Ndiassane pour des visites de courtoisie aux Khalifes généraux et Chefs religieux dans ces localités.
La société civile sur les interdictions de sortie du territoire national - «La reddition des comptes doit s’appuyer sur des bases légales»
Une quinzaine d’organisations de la société civile ont réagi suite à l’interdiction de sortie du territoire national de certaines autorités de l’ancien régime. La société civile, qui salue «toute initiative visant à renforcer l’intégrité de nos institutions…», a néanmoins précisé que «les mesures conservatoires telles que les restrictions de liberté, y compris l’interdiction de voyager, doivent être fondées sur des dispositions juridiques claires et transparentes, respectant les droits constitutionnels des citoyens». Selon Alioune Tine, Moundiaye Cissé et Cie, «la reddition des comptes, pilier de la démocratie et de la justice sociale, doit s’appuyer sur des bases légales solides». Ils ont également dénoncé «les interdictions de sortie du territoire qui sont appliquées à des personnes en dehors de toute décision administrative ou judiciaire, préalablement notifiées aux intéressés…». La société civile appelle ainsi, «toutes les autorités compétentes à veiller à ce que la reddition des comptes soit menée dans un cadre légal et équitable».
Université Cheikh Anta Diop Ahmadou Aly Mbaye saute, Aminata Niang Diène nouveau recteur
Par décret, le Président Diomaye a défenestré hier Ahmadou Aly Mbaye de son poste de Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Il a été remplacé par le Vicerecteur, Aminata Niang Diène, Professeur titulaire des Universités. Le ministre de l’Enseignement supérieur avait indiqué que le mandat de Pr Mbaye, agrégé en Sciences économiques, avait expiré depuis l’année dernière, soulignant une «carence» du Conseil d’administration. Récemment, le Sudes-Esr section Ucad avait dénoncé «le retard dans le lancement de l’appel à candidatures pour le poste de recteur de l’Ucad, dont le mandat arrive à échéance le 20 juillet 2024». Amadou Aly Mbaye a aussi été mal apprécié par les pastéfiens depuis ses sorties suite à l’incendie de l’Ucad lors des événements liés à l’affaire Sonko.
Conseil des ministres Diomaye prononce l’oraison funèbre de la 14e Législature
Le chef de l’Etat est revenu hier, en Conseil des ministres, sur le sort de l’Assemblée nationale. Diomaye Faye, qui abordait «la question du principe de la continuité de l’Etat et du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, a mis «l’accent sur les relations entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif». Il a convoqué l’article 55 de la Constitution sur la Déclaration de politique générale (Dpg) qui devrait se tenir le vendredi 13 septembre. «Le président de la République a fait valoir l’impératif de consolider, en permanence, un pouvoir exécutif préventif et responsable et d’assurer, en toute circonstance, la continuité de l’Etat. A cet égard, il a invité le gouvernement à poursuivre sans relâche la préparation et l’exécution de son programme politique, économique, législatif et budgétaire afin de mieux répondre aux urgences sociales ainsi qu’aux aspirations et préoccupations légitimes des populations», informe le communiqué du Conseil des ministres. Un message qui reste encore peu clair.
LE BURUNDI CRIE AU SCANDALE APRÈS SA DÉFAITE CONTRE LE SÉNÉGAL
La Fédération de Football du Burundi dénonce auprès de la CAF, non seulement un pénalty litigieux, mais aussi des irrégularités dans la désignation des arbitres
(SenePlus) - Le match de qualification pour la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2025 entre le Sénégal et le Burundi continue de faire des vagues. Selon des informations rapportées par le journal L'Équipe, la Fédération de Football du Burundi (FFB) a déposé une plainte officielle auprès de la Confédération Africaine de Football (CAF) suite à sa défaite 1-0 contre les Lions de la Téranga.
Au cœur de cette controverse se trouve un penalty accordé au Sénégal à la 66e minute et transformé par Ismaïla Sarr. La FFB conteste vivement cette décision de l'arbitre égyptien Mohamed Maarouf Eid Mansour, estimant qu'elle a injustement influencé l'issue du match. Dans un communiqué publié sur la plateforme X, la fédération burundaise n'a pas mâché ses mots : "La FFB estime que l'arbitre a faussé le résultat du match car il était à moins de cinq mètres de l'action."
Elle soulève également des questions sur un changement de dernière minute dans la composition de l'équipe arbitrale. "La FFB s'interroge également sur la modification des arbitres du match", peut-on lire dans le communiqué. "Alors que des arbitres marocains étaient désignés pour la rencontre, aucune notification de la raison de leur remplacement n'a été portée à la connaissance des parties liées au match, contrairement aux usages de la CAF."
Cette défaite place les Hirondelles du Burundi en deuxième position du groupe L, juste derrière le Sénégal. Malgré une victoire prometteuse 3-2 contre le Malawi le 5 septembre, cette controverse vient assombrir leur parcours dans ces éliminatoires. Du côté sénégalais, cette victoire, bien que contestée, apporte un soulagement après un match nul inquiétant (1-1) face au Burkina Faso lors de la première journée des qualifications.
LA GOUVERNANCE DE L'UCAD FAIT PEAU NEUVE
Aminata Niane Diène, professeure chevronnée, prend les rêves de l'institution en tant que rectrice par intérim. Cette nomination fait suite à une période de turbulences, marquée par la contestation de la reconduction du précédent recteur
Le communiqué du Conseil des ministres de ce mardi 10 septembre a annoncé la nomination d’Aminata Niane Diène, professeure titulaire des universités, aux fonctions de rectrice par intérim de l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar.
Mme Diène, vice-rectrice de l’UCAD auparavant, remplace le professeur Ahmadou Aly Mbaye.
Des syndicats d’enseignants ont dénoncé la récente reconduction de M. Mbaye à ce poste. Il était recteur de l’université Cheikh-Anta-Diop depuis 2020.
La section enseignement supérieur et recherche du Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (SUDES/ESR) a invité les autorités sénégalaises à ‘’rétablir l’ordre et le respect des textes’’.
‘’Comment comprendre la reconduction tacite du recteur […] pour un autre mandat de trois ans, durée qui n’est nulle part mentionnée dans les textes en vigueur ?’’ s’interrogeait le SUDES/ESR dans un communiqué parvenu le 26 août à l’APS.