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8 juin 2025
LA LUTTE CONTRE LES RESEAUX DE L’EMIGRATION IRREGULIERE A LA UNE DE LA PRESSE DU JOUR
Les livraisons de ce mercredi mettent en relief, la lutte contre les réseaux de l’émigration irrégulière annoncée par le chef de l’Etat après le drame survenu à Mbour et l’incertitude sur la dissolution de l’Assemblée nationale
Dakar, 12 sept (APS) – La lutte contre les réseaux de l’émigration irrégulière annoncée par le chef de l’Etat après le drame survenu à Mbour et l’incertitude sur la dissolution de l’Assemblée nationale sont au menu des quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Le chef de l’Etat veut ‘’une traque sans répit’’ les convoyeurs, selon Le Soleil qui informe que ‘’le président de la République s’est rendu, mercredi, à Mbour, pour présenter les condoléances de la Nation, aux familles des 40 morts (bilan provisoire) à la suite du chavirement d’une pirogue dimanche dernier. Devant les populations sorties l’accueillir, le chef de l’Etat a invité les familles à mettre moins de pression sur les jeunes. Bassirou Diomaye Faye a aussi annoncé que des mesures seront prises pour intensifier la traque des convoyeurs de migrants’’.
‘’Diomaye à l’épreuve de la réalité’’ annonce ‘’une traque sans répit des marchands de la mort’’, dit WalfQuotidien. Selon le journal, ‘’le nouveau régime pris par les urgences est attendu sur des actes forts pour endiguer les départs massifs de jeunes à la migration, un phénomène qui décime des milliers de personnes chaque année depuis 2005-2007. Parallèlement, Bassirou Diomaye Faye et ses collaborateurs devront mettre en place des mesures pour tenter de réduire l’hécatombe sur les routes’’.
Selon L’As, ‘’Diomaye promet l’enfer aux passeurs’’. ‘’Le président de la République était à Mbour pour présenter les condoléances de la nation suite au naufrage d’une pi- rogue de migrants ayant causé plus de 40 morts et autant de disparus. A la plage de Tama lodge où les corps ont été débarqués, Bassirou Diomaye Faye a promis la traque des convoyeurs jusqu’à leurs derniers retranchements par les forces de l’ordre’’, écrit la publication.
EnQuête note que ‘’le drame qui s’est produit à Mbour le 8 septembre dernier, avec le chavirement de la pirogue des candidats à l’émigration clandestine, n’a pas laissé insensible le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, qui a effectué le déplacement pour constater l’ampleur des dégâts et présenter ses condoléances aux familles éplorées. Il a profité de l’occasion pour annoncer une traque contre les personnes à l’origine de ces drames’’.
‘’Diomaye traque les passeurs’’, affiche à la Une Sud Quotidien, soulignant que ‘’le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye promet une traque sans relâche contre les convoyeurs des migrants (…)’’.
Alors que le Premier ministre doit faire sa Déclaration de politique générale (DPG) devant les députés, le 13 septembre, Sud Quotidien signale que l’Assemblée nationale ‘’retient son souffle’’.
Sud explique que ‘’le président de in République Bassirou Diomaye Diakhar Faye peut désormais procéder à la dissolution de la quatorzième législature et convoquer des élections législatives anticipées comme le lui suggèrent certains membres de sa coalition politique. En effet, installés le 12 septembre 2022, les députés de cette présente Assemblée nationale bouclent ce jeudi 12 septembre 2024 à minuit, le délai constitutionnel des deux ans exigé dans l’article 87 de la Constitution avant toute dissolution’’.
Pour Le Quotidien, ‘’le président maintient le pays dans l’incertitude’’.
‘’La dissolution de l’Assemblée nationale, qui est sur toutes les lèvres, sera-t-elle entérinée aujourd’hui par le régime en place ? On ne saurait donner de réponse que seul le régime en place détient. Celui-ci, sur la base de la Constitution, dispose de ce droit après les deux ans d’existence de cette XIVème législature. Une dissolution qui, si elle intervient, annule de fait tout simplement la Déclaration de politique générale du PM et suscitera un débat sur la légitimité du Président Bassirou Diomaye Faye à la tête’’, écrit la publication.
‘’La Déclaration de politique générale (Dpg) de Ousmane Sonko aura-t-elle lieu ce 13 septembre ?’’, s’interroge le journal Bés bi qui note que ‘’le suspense est encore là’’.
LE RAP AU SÉNÉGALAIS EN PLEIN EBULLITION
Le rap a gagné du terrain sur la scène musicale sénégalaise, malgré certains manquements. Qu’est-ce qui a permis cette montée en puissance ?
Le rap a gagné du terrain sur la scène musicale sénégalaise, malgré certains manquements. Qu’est-ce qui a permis cette montée en puissance ?
Le rap sénégalais évolue-t-il ? Les artistes s’adaptent à leur époque en mélangeant les styles. Dire que les rappeurs ont attiré un public considérable par rapport à il y a quelques années, relève de l'euphémisme. Cette évolution a été favorisée par un environnement propice. On assiste à un essor des métiers liés aux cultures urbaines, notamment la formation des professionnels de la scénographie (son, lumière, vidéo).
Entrepreneur culturel, directeur du festival du Civisme, manager d'artistes et responsable de la structure Prom'art Compagnie, Christian Tity Mendy juge cette évolution très appréciable, vu la qualité des vidéos, le travail abattu par les beatmakers et le talent des réalisateurs de clips. Il constate également ‘’une évolution à travers les affiches d'albums et tout ce qui tourne autour de l'artiste’’.
Monsieur Mendy soutient que le streaming a joué un grand rôle, car la musique ou le rap sénégalais peut être écouté partout dans le monde dès lors que le son est officiel. Cela permet aujourd'hui à l'artiste de se faire découvrir par un autre public, de gagner de l'argent grâce au streaming, mais aussi via les réseaux sociaux et le numérique.
Dans la même veine, Waly Ba, grand mélomane et éditeur de livres, mentionne qu'il y a ‘’une évolution indiscutable’’, principalement au niveau de la forme.
Selon lui, ‘’en ce qui concerne les arrangements, la composition sonore et l'organisation rythmique, nous avons connu une évolution significative au cours de la dernière décennie’’. Mais, prévient-il, ‘’cela n’est point étonnant, car c’est une tendance naturellement liée à la courbe évolutive du rap mondial, qui tire toutes les pratiques du rap, d’ici comme d’ailleurs, vers le haut. Il faut suivre et s’adapter ou disparaître’’.
Concernant cette nécessité de suivre la tendance, le manager d'artistes souligne également qu'il reste du travail à faire pour que tous les artistes ressentent cette évolution. ‘’C'est seulement une partie qui en bénéficie. Prenons l'exemple des artistes vivant dans des régions reculées qui rencontrent des difficultés de connexion et d'enregistrement. Pour moi, il faut continuer à travailler beaucoup pour que les jeunes soient plus responsables et professionnels’’.
Sonorités locales
Aujourd’hui, les artistes s'inspirent beaucoup des sonorités locales. Christian Tity Mendy déclare : ‘’C'est normal. Vous savez, la musique est un produit et pour vendre ce produit, il faut naturellement une différence, disons une identité de marque. Actuellement, on parle de l'internationalisation du rap sénégalais. Les solutions qui nous permettent d'exporter notre musique passent d'abord par notre identité musicale. De nombreux ingénieurs du son ont compris cela et travaillent avec leurs artistes dans cette direction afin de faciliter l'exportation de leur musique.’’
Waly Ba abonde dans le même sens. Lui aussi trouve cette tendance tout à fait logique et normale. Il encourage une création stylistique ancrée dans la culture locale. ‘’En principe, cela devrait s’accentuer davantage. Pour glaner des Grammys un jour dans ce genre musical, il faudra comprendre qu’on n’y parviendra jamais en imitant, en prenant tout chez les autres. Nous ne pourrons réussir qu’en nous adossant à notre identité propre, à notre patrimoine rythmique, sonore, et tout ce que vous voulez. En un mot, il faut s’approprier davantage cet art en l’enrichissant par une invention stylistique ancrée dans notre culture’’, estime-t-il.
Cependant, il met en garde contre un mélange maladroit des influences locales et étrangères ‘’Il ne s’agit pas de faire du bric-à-brac en combinant de manière gauche l’en-soi et l’ailleurs. Malheureusement, c’est parfois le cas. À ce sujet, le groupe Daara J nous offre une leçon magistrale. Ils le font très, très bien’’, poursuit M. Ba.
Concernant l’utilisation du mbalax par les rappeurs, il l'apprécie positivement. ‘’Le mbalax ne peut pas rester tel qu’il fut ad vitam aeternam. Je ne suis pas pour la disparition définitive du mbalax pur et dur, tel que proposé par exemple par Fallou Dieng il y a quelques décennies ; mais les réalités du marché international de la musique nous imposent des transitions qu’il est difficile d’ignorer’’, estime-t-il.
Samba Peuzzi, par exemple, est un artiste qui n'hésite pas à apporter une bonne dose de mbalax dans son rap, ce qui lui avait valu des critiques de certains rappeurs. Cela ne l'a guère dérangé. Grâce à son talent, il s'est imposé et a su vendre son style musical. Aujourd'hui, il est l'un des artistes les plus écoutés, ayant conquis un large public jeune ainsi que la gent féminine. ‘’Parlez encore de ma façon de rapper. Ce n’est pas la peine de demander. C’est moi qui fais ce genre de son. ‘J'ai gâché le rap’. C’est ce qu’ils ont dit. Mais je m’en moque’’, a raillé Samba Peuzzi dans un titre ‘’Lou Yakou Yawa’’.
Interrogé sur ce phénomène, Christian Tity Mendy déclare : ‘’C'est un artiste qui a très tôt compris ce qu'il fallait faire pour se démarquer. Vu que le mbalax est une musique populaire, en créant des sons qui sonnent mbalax, on obtient forcément plus de visibilité, c'est-à-dire un public plus large qui commence à s'intéresser à ta musique.’’
Selon lui, Samba Peuzzi a utilisé cette stratégie, car c’est un artiste talentueux, proche des jeunes. ‘’La musique n'a pas de barrières et le rap, même s'il a des règles depuis sa création, doit être abordé de manière très professionnelle. S'il est trop basique, on risque de ne pas ressentir l'essence du rap, voire de le dénaturer’’, affirme le manager d’artistes et entrepreneur culturel.
Dip Doundou Guiss
Concernant la particularité de l’artiste Dip, Christian Tity Mendy loue son charisme et son comportement, qu'il juge très profonds : ‘’Il est respecté et incarne même le respect. Pour moi, il est une source de motivation pour les jeunes artistes, au-delà de son talent. Il dit souvent dans ses chansons que son rêve est de devenir milliardaire ou chef d'entreprise. Son style de rap est particulier et sa vision très claire’’, a-t-il indiqué.
Waly Ba souligne que Dip a un talent hors norme. ‘’Hors normes’’ ? Le rappeur a lui-même qualifié sa vie ainsi dans un morceau où il évoque les difficultés de la vie et promet qu'il en sortira. ‘’À tous points de vue, il est au-dessus de la mêlée. J’entends certains le comparer à un grand rappeur de la banlieue, mais franchement, la comparaison n’est pas possible pour moi. Dip, c’est l’invention permanente. Il a initié un style, une manière de rapper ; la foule a suivi. Ses épigones, ses pâles imitateurs ont fini par se rendre compte qu'il était déjà ailleurs, bien loin devant’’, soutient Waly Ba.
Selon lui, Dip possède une plume et une langue incomparables. Sa technique d’écriture est unique, ses paroles sont marquées par un lyrisme qui nous embarque dans une réflexion philosophique sur notre propre ego. Il a aussi un flow irrésistible. ‘’Il ne lui manque rien pour continuer à être le meilleur de sa génération’’, ajoute Waly Ba. Toutefois, certains fans de Keity soutiennent qu'il n'égale pas encore ce dernier.
L’ancienne génération
Waly Ba a vécu le premier grand tournant du rap sénégalais au début des années 90, marqué par le morceau ‘’Dundu Gu Déé Gun’’ du groupe Rapadio. À leur suite, des ‘’posse’’ (crew) de grand talent ont su élever le rap sénégalais à des hauteurs insoupçonnées. ‘’En termes de lyrics, cette génération où l'on trouve pêle-mêle Fata El Presidente, BMG 44, Daara J est absolument incomparable’’, magnifie l’éditeur passionné.
Selon lui, ces rappeurs avaient vraiment quelque chose à dire et savaient le dire de manière remarquable, malgré les moyens techniques limités de l’époque. Aujourd'hui, il estime que la génération actuelle est bien moins ambitieuse en termes de contenu. ‘’Tout et n'importe quoi sont transformés en message, ce qui ne cadre pas avec l'esprit originel du rap’’.
Jeunes talents
Concernant la génération actuelle, Waly Ba, en dehors de Dip qu'il considère comme le meilleur, estime que ‘’les plus belles expressions du rap sénégalais viennent des régions, particulièrement de Diourbel et de Mbour’’. Christian Tity Mendy, quant à lui, trouve que les jeunes talents sont techniquement forts et rappent très bien. Il cite Gun Mor de Keur Mbaye Fall, qui a déjà sorti des projets et remporté des trophées aux Galsen Hip Hop Awards. ‘’Il est très bon et sa vision est profonde. Je lui souhaite un avenir radieux’’, ajoute Mendy.
Ce dernier a également cité Mist Cash, Tall Bi, le groupe Akatsuki, etc. "Nous avons de jeunes pétris de talent. Avec un peu d'aide, ils peuvent contribuer à promouvoir le rap sénégalais à l'échelle internationale", dit-il.
Carrière internationale
En ce qui concerne la percée internationale, il reste encore beaucoup à faire. Peu d'artistes sénégalais ont acquis une renommée internationale, contrairement à leurs homologues nigérians. C’est pourquoi Christian Tity Mendy souligne l'importance de travailler sur l’identité musicale locale. ‘’Il faut que les producteurs, les promoteurs, les ingénieurs du son, les artistes, etc., organisent des réflexions à ce sujet. Il est également nécessaire que l'État prenne des mesures favorables à l'internationalisation de notre musique. En prenant l'exemple du Nigeria, il est important de noter deux aspects majeurs : la contribution de l'État et la taille de sa population’’, explique-t-il.
Le travail préalable n'est pas mince. Selon M. Mendy, il est essentiel que les diffuseurs de musique et les producteurs soient accessibles partout au Sénégal. Il met également en avant la nécessité de lutter contre la piraterie et de permettre aux artistes de promouvoir le tourisme local. ‘’Nous avons un beau pays. Des artistes comme Didi B, Asake ou Ckay, stars ivoiriennes et nigérianes, viennent ici pour tourner leurs clips. Ces images du pays peuvent attirer l'attention des grands producteurs’’, ajoute Tity, tout en invitant les artistes sénégalais à faire plus de collaborations avec des artistes étrangers pour mieux exporter leur musique.
Participation de Hakill dans ‘’Nouvelle École’’
Interrogé sur la participation de Hakill à l'émission ‘’Nouvelle École’’ en France, Christian Tity Mendy s’est montré encourageant. ‘’Ce n’était pas une évidence, mais Hakill est un grand artiste. Sa participation à cette compétition reflète sa volonté de se faire un nom, puisqu'il souhaite relancer sa carrière en France. Quant à son élimination, je pense que ce jour-là n'était tout simplement pas chanceux pour lui. Hakill a un niveau très élevé et n'avait même pas besoin de participer à ce concours, mais c'était son choix et je le respecte. Je lui souhaite une belle carrière’’, a-t-il affirmé.
Et bien que la langue ne soit pas une barrière dans la musique, l’utilisation d’une langue internationale peut grandement aider un artiste cherchant à se faire un nom à l’échelle mondiale. Hakill semble avoir pris conscience de cela, mais montre encore quelques hésitations. Il a le talent nécessaire pour être un grand artiste, mais semble toujours en quête de sa voie.
Lors de son passage à ‘’Nouvelle École’, il a commencé par rapper en français avant de passer au wolof, affirmant qu'il représentait le Sénégal. Ce choix a pu paraître incohérent pour un public francophone, mais il a reçu le soutien de certains fans sénégalais qui estiment que s'il avait mieux alterné entre le français et le wolof, sa prestation aurait été mieux perçue.
L’importance des cyphers
Cet épisode met en lumière l’importance des Cyphers, qui deviennent de plus en plus rares. Pourtant, Christian Tity Mendy estime que ‘’les cyphers sont des espaces où les artistes peuvent se confronter loyalement. C’est dans les Cyphers que les meilleurs amis peuvent se lancer des défis sans rancune. Cela favorise le développement des artistes et leur permet de s’entraîner et de communiquer’’. Il souligne que Dip et Ngaaka Blindé ont passé beaucoup de temps dans ces exercices. Mendy invite donc les acteurs culturels à en organiser davantage, car selon lui, ‘’bon nombre de jeunes artistes peuvent émerger grâce à ces cyphers et devenir parmi les meilleurs dans le futur’’.
Quelque 400 commerçants de la commune de Bambey (Centre) seront relogés d’ici deux mois dans les deux hangars aménagés par la municipalité pour assainir de ”manière durable” le marché de la ville
Quelque 400 commerçants de la commune de Bambey (Centre) seront relogés d’ici deux mois dans les deux hangars aménagés par la municipalité pour assainir de ”manière durable” le marché de la ville, a-t-on appris samedi du maire Assane Dia. “La mairie a construit deux hangars pour y loger les commerçants qui occupent de manière anarchique les alentours du marché.
Les travaux sont presque bouclés et les commerçants sont déployés d’ici deux mois dans les deux sites”, a déclaré le maire de Bambey. Il prenait part à la journée d’investissement humain “Sétal Sunu Réew” en présence du ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, Alioune Dione, des autorités administratives et des services techniques déconcentrés de l’État.
Assane Dia a indiqué que les deux hangars pourront accueillir 400 commerçants de la commune de Bambey. Il a annoncé que la commune travaille avec un partenaire pour installer des bacs à ordures au niveau du marché et du stade municipal de Bambey pour limiter les dépôts sauvages d’ordures. Le ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire Alioune Dione a, pour sa part, salué cette initiative qui, selon lui, ”va assainir le marché de manière durable”.
Il a annoncé que son département est en train de mener des actions pour appuyer l’ensemble des opérateurs économiques qui sont dans l’économie réelle. La quatrième édition de la journée d’investissement humain “Sétal Sunu Réew” a permis de déboucher le trajet du marché qui fait face à la mairie de Bambey. Plusieurs populations étaient mobilisées aux côtés des agents de la Société nationale de gestion intégrée des déchets pour nettoyer les allées du marché de la commune de Bambey.
REGRESSION DROITS HUMAINS
Le Collectif des avocats républicains dénonce la régression des libertés au Sénégal. Dans un communiqué publié hier, le collectif a ‘’exprimé son profond regret face à ce qu'il considère comme une régression significative des droits humains...
Le Collectif des avocats républicains dénonce la régression des libertés au Sénégal. Dans un communiqué publié hier, le collectif a ‘’exprimé son profond regret face à ce qu'il considère comme une régression significative des droits humains et de la liberté d'expression au Sénégal’’. Il alerte sur ‘’l'augmentation des arrestations arbitraires, des violations des libertés individuelles et des atteintes graves à la liberté d'expression, pourtant garanties par la Constitution’’.
En effet, l'un des points majeurs de ce communiqué est la dénonciation des mesures restrictives à l'encontre de citoyens sénégalais, souvent reconduits depuis l'aéroport. Selon le collectif, ces individus, dont le seul ‘’tort’’ serait leur appartenance à l’ancien régime, sont empêchés de quitter le pays sans aucune base légale. Ces interdictions de sortie du territoire, jugées illégales, portent atteinte à la liberté fondamentale d’aller et venir. De plus, elles ‘’constituent une mesure illégale, injuste et sont manifestement attentatoires à la liberté fondamentale d’aller et de venir, mère de toutes les libertés’’.
Par ailleurs, le collectif accuse le gouvernement de mettre en place ‘’des mesures antidémocratiques, despotiques et arbitraires sans fondement juridique’’ qu’il dénonce vigoureusement et exige des autorités compétentes le respect scrupuleux des droits de ces citoyens. Il dit également s'inquiéter de l'absence de poursuites judiciaires à l’encontre de ces citoyens, ce qui rend d'autant plus illégitime l’interdiction de leur libre circulation. Face à ce qu'il qualifie de ‘’pratiques totalitaires’’, le Collectif des avocats républicains a annoncé son intention d'engager des actions juridiques et judiciaires immédiates pour mettre fin à cette situation, qu’il considère comme un signe alarmant de l’érosion de l'État de droit au Sénégal. ‘’Ces pratiques totalitaires d’un autre âge, injustes et dangereuses incarnent, malheureusement, le symbole d’un État de droit malmené et à l’agonie’’, ont-ils insisté.
KEEMTAAN GI - DE CHARYBDE EN SCYLLA
Il aura donc fallu 72 heures pour qu’une autorité — il est vrai que c’est le président de la République lui-même ! — daigne enfin se rendre à Mbour où le chavirement d’une pirogue à bord de laquelle avaient pris place quelque 200 personnes a fait une trentaine de morts. Du moins est-ce le nombre de corps repêchés, les disparusse comptant par dizaines. Et pourtant, la capitale de la Petite-Côte n’est située qu’à quatre-vingt kilomètres environ de Dakar. Cette indifférence, voire ce manque d’empathie du gouvernement est d’autant plus scandaleuse et incompréhensible que la région de Thiès, dont Mbour est un des trois départements, est celle qui compte le plus de ministres au sein du gouvernement. Et le président de la République lui-même, d’ailleurs, est originaire de ce même département et a effectué ses études secondaires au lycée Demba Diop de sa capitale ! Mais voilà, pendant que l’émotion s’emparait du Sénégal tout entier, que les familles des victimes pleuraient leurs proches et portaient le deuil, que dans la presse et les réseaux sociaux on ne parlait que de ce drame, ni le Premier ministre, ni le ministre de la Jeunesse — tous les morts apprenaient à cette couche juvénile —, encore moins le ministre des Pêches n’ont daigné se rendre à Mbour. Il a fallu que les journalistes dénoncent cette indifférence pour que le président de la République — tout occupé à faire la tournée des popotes, pardon des familles religieuses — daigne enfin y faire un détour de retour d’une visite de courtoisie dans un énième foyer religieux ! En fait, depuis que le nouveau pouvoir est aux affaires, on a l’impression qu’il n’y en a que pour les familles religieuses. En cinq mois, le Président s’est rendu trois fois à Touba et s’apprête à effectuer sa deuxième visite à Tivaouane. Quant aux séjours dans la capitale du mouridisme d’Oscar Sierra, on ne les comptes plus, la dernière en date s’étant faite cette semaine. Pis, comme si toutes les villes de ce pays n’étaient pas d’égale dignité et ne méritaient pas pareillement l’attention de l’Etat, ce dernier n’est aux petits soins que des seules cités dites religieuses. D’ailleurs, le programme de modernisation des cités religieuses du Chef est remis au goût du jour et un directeur des Affaires religieuses va même être nommé. Les besoins desdites cités sont des ordres pour le Président Diomaye et son Pm. Pendant ce temps, les Sénégalais qui avaient bravé les consignes des khalifes desdites familles pour voter pour le « Projet » sont laissés en rade et leurs préoccupations oubliées. Drôle de pays laïc où le sacro-saint Conseil des ministres hebdomadaire a été « sauté » une semaine parce que le Premier ministre se rendait à Touba ! Et cette semaine, il a été avancé d’un jour pour cause de visite présidentielle…dans les familles religieuses. Bref, dans ce domaine des rapports Etat/ familles religieuses, la rupture n’est non seulement pas au rendez-vous mais encore c’est même pire que sous le régime du Chef ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
TRANSACTION
Ousmane Sonko l’avait annoncée pour cette semaine et le peuple sénégalais attend. Le démarrage de la reddition des comptes pour faire rendre gorge aux détourneurs de l’ancien régime est imminent. Les redoutables magistrats du Pool judiciaire financier vont entrer en action et bientôt les premières convocations — voire les mandats d’amener — seront lancés. Pour éviter un inévitable emprisonnement, des dignitaires de l’ancien régime ont déjà entrepris de transiger. Parmi eux, un ancien ministre originaire de la capitale (nous ne voulons pas donner trop de détails !) et cité dans le casse du siècle est déjà passé à la caisse en « remboursant » une très forte somme d’argent provenant de ses rapines. On préfère s’en arrêter là pour le moment.
MAROC MAME MBAYE NIANG GEOLOCALISE CHEZ MACKY
Après avoir « bradé » le pouvoir et négocié son « exil », l’ancien président de la République Macky Sall vit comme un pacha dans sa résidence de Marrakech (Maroc). Une bastille devenue un haut lieu où se préparent tous les complots « apéristes » visant à fragiliser le pouvoir de Diomaye-Sonko ! C’est du moins ce que soutiennent les partisans des nouvelles autorités. Toujours est-il que « Le Témoin » quotidien a appris que l’ancien ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang, a été aperçu chez Macky Sall à Marrakech. C’était la semaine dernière, persiste et signe notre système de géolocalisation chérifienne. Mame Mbaye Niang a été un élément central dans la neutralisation politique de l’opposant Ousmane Sonko et c’est sa plainte pour « diffamation » contre le leader de Pastef qui avait été utilisée par des magistrats aux ordres de l’ancien régime pour disqualifier la candidature à la présidentielle d’Oscar Sierra. Curieusement, c’est juste au moment où le rapport du Prodac (Programme des domaines agricoles communautaires dans la gestion duquel il a été accusé d’avoir puisé des milliard) est transmis à la justice que Mame Mbaye Niang, dont la mère est marocaine, refait son apparition au royaume chérifien !
DR BABACAR NIANG «SUMA»: UN MEDECIN DU PEUPLE RECLAME A L’ASSEMBLEE
Aujourd’hui, le peuple sénégalais va sans doute sortir les chapelets pour que cette 14e piètre législature finissante soit enterrée par un décret de dissolution. Et que la prochaine 15e législature ait comme députés de dignes élus de la trempe du Dr Babacar Niang, médecin-chef et propriétaire de la clinique « Suma-Assistance ». Gardé à vue, persécuté et harcelé par l’ancien régime du Président Macky Sall, Dr Babacar Niang surnommé « médecin du peuple » n’a jamais plié ni failli à sa mission citoyenne. Pour ce faire, il s’était transformé en lanceur d’alerte pour dénoncer les dérives autoritaires et dictatoriales du Président Macky Sall et signaler des faits portant gravement atteinte à l’intérêt général. Et surtout, la persécution et la traque policière contre les malades et blessés de Pastef, jusque dans sa clinique sise Sacré-Cœur/Keur Gorgui. Aussi bien sous le régime d’Abdoulaye Wade que sous l’ère Macky Sall, Dr Niang a toujours prouvé qu’il reste et demeure le médecin du peuple en portant secours gratuitement aux citoyens blessés lors des manifestations de masse. Avec un médecin du peuple élu à l’Assemblée nationale, le slogan « Santé pour tous » pourra devenir une réalité.
DRAME DE MBOUR AMADOU BA ET IDRISSA SECK FORTEMENT INDIGNES
Les réactions fusent au sein de la classe politique suite au tragique naufrage d’une pirogue de migrants à Mbour, dont le bilan provisoire fait état de 38 morts. Les Premiers ministres Amadou Ba et Idrissa Seck se sont fortement indignés par ce énième drame de l’émigration clandestine. « Je suis particulièrement meurtri par le naufrage de l’embarcation à hauteur de Mbour et les circonstances tragiques de l’accident de la circulation à Ndangalma », a déclaré Amadou Ba à travers une note publiée dans les réseaux sociaux. Poursuivant, l’ancien Premier ministre « encourage les éléments de la marine nationale et toutes les personnes impliquées dans les secours ». « Je prie pour que les disparus soient retrouvés en vie. Je souhaite un prompt rétablissement aux rescapés et aux blessés et présente mes sincères condoléances aux familles des personnes décédées ainsi qu’à la nation tout entière », conclut-il. Idrissa Seck et le Parti Rewmi demandent au gouvernement d’engager toutes les mesures conjoncturelles et structurelles nécessaires pour endiguer de pareilles catastrophes. « Le Sénégal vient de vivre encore une fois un drame lié à l’émigration irrégulière, avec le naufrage d’une pirogue à Mbour qui a fait des dizaines de victimes. Ce drame est la dernière d’une longue série d’accidents sur les routes et de naufrages d’embarcations de fortune voulant rallier l’Europe » rappelle l’également ancien Premier ministre Idrissa Seck. Le Parti RÉÉW MI demande « au gouvernement d’engager toutes les mesures conjoncturelles et structurelles nécessaires pour endiguer de pareilles catastrophes, d’accorder aux familles toute l’assistance dont elles ont besoin dans ces moments difficiles et de situer toutes les responsabilités » conclut le communiqué.
AFFAIRE CHEIKH OUMAR DIAGNE LES MOURIDES DE DAKAR MAINTIENNENT LEURMARCHEDUVENDREDI
Au sein de la communauté mouride de Dakar, on ne décolère pas contre Cheikh Oumar Diagne. Interdits de marche vendredi dernier, les Mourides de Dakar ont décidé de tenir ce vendredi 13 septembre après la prière collective à la mosquée Massalikoul Djinane une marche populaire. Serigne Sidy Mbacké ibn Serigne Modou Mactar et Serigne Abdou Bara Dolly Mbacké, qui portent l’initiative, selon eux ont annoncé avoir déposé une demande d’autorisation auprès des autorités compétentes. D’ailleurs, les deux religieux renseignent avoir été entendus, ce mercredi, au commissariat de Grand-Dakar sur cette marche initiée pour dénoncer les propos désobligeants tenus par le directeur des moyens généraux de la Présidence, Cheikh Oumar Diagne. Lundi, le Premier ministre, Ousmane Sonko en compagnie d’une délégation restreinte a rendu visite au khalife des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, pour s’entretenir avec lui sur cette affaire qui suscite une indignation collective. Les initiateurs de la manifestation ont invité tous les fidèles à se réunir vendredi pour exprimer pacifiquement leur mécontentement sur les attaques contre la confrérie.
EAU ET ASSAINISSEMENT TIVAOUANE RASSURE PAR L’ETAT
« Le président de la République aura le plaisir, sans doute, lors de sa visite à Tivaouane, d’informer ou de dire au Khalife général Serigne Babacar Sy Mansour, que l’ouvrage qu’il avait demandé, c’est à dire le forage que nous avons réalisé dans la mosquée, par la Sones, sera rétrocédé à l’Etat ». Ces propos émanent du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, en visite à Tivaouane, dans le cadre des préparatifs du Gamou. « Nous avons déjà pris toutes les dispositions au niveau du Ministère, toutes les procédures administratives sont en train d’être accélérées pour que le processus soit terminé avant le Gamou afin que le président de la République puisse avoir le plaisir de donner cet ouvrage important qui, non seulement va régler définitivement la question de l’eau dans la mosquée, mais aussi pouvoir injecter cette eau dans le réseau de distribution de la ville pour le renforcer et permettre aux populations de Tivaouane d’avoir en permanence de l’eau potable », a dit M. Dièye. A Tivaouane, indique le ministre, « tout est en train d’être mis en œuvre et en place », et de rassurer : « d’ici le Gamou tout sera prêt, nous allons pouvoir livrer tous les travaux qui ont été faits afin que nos compatriotes qui viendront à Tivaouane puissent passer un Gamou dans d’excellentes conditions et qu’ils puissent prier pour le Sénégal, prier pour les projets que porte le président de la République, au premier rang desquels se trouvent l’eau et l’assainissement ».
BLANCHIMENT DE CAPITAUX LE SENEGAL, UN BON ELEVE
Les autorités sénégalaises ont été félicitées par « les mesures très fortes, exigeantes et fermes » prises pour lutter contre le blanchiment de capitaux. Ce satisfécit est du gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Jean-Claude Kassi Brou. ‘’Je voudrais féliciter le Sénégal. Les autorités […] ont pris des mesures très fortes, exigeantes et fermes’’ en matière de lutte contre l’injection de fonds d’origine criminelle dans le circuit économique et financier, a souligné le patron de la Bceao qui tenait hier un point de presse, au terme de la troisième réunion ordinaire annuelle du Comité de politique monétaire de la Banque centrale des huit pays de l’UEMOA. Une étude de l’Institut d’études de sécurité publiée en 2022 classait le Sénégal en huitième position d’une vingtaine de pays où ‘’les risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme’’ étaient préoccupants. Le Sénégal a pris des ‘’mesures très fortes […] pour vraiment sortir de cette liste’’, a reconnu le gouverneur de la BCEAO. ‘’Je pense que l’une des mesures clés a été la nouvelle loi contre le blanchiment d’argent et la lutte contre le financement du terrorisme’’, a-t-il expliqué. ‘’Nous ne pouvons être que satisfaits’’ a ajouté Jean-Claude Kassi Brou qui a rappelé que le souhait de la BCEAO est qu’aucun de ses pays membres ne figure dans une liste comme celle publiée par l’Institut d’études de sécurité en 2022. ‘’Cela a un impact très négatif en termes de perception et ça joue sur le risque crédit et les investissements, sur la mobilisation des ressources et l’épargne’’, a souligné le gouverneur de la Bceao. Selon lui, la Banque centrale travaille ‘’de manière très étroite avec les autorités’’ des pays membres pour les aider à éviter la zone ‘’grise’’ des risques de blanchiment de capitaux.
UMARO SISSOCO EMBALO RENONCE À BRIGUER UN NOUVEAU MANDAT
Alors que son premier mandat arrive à son terme, le président Bissau-guinéen a déclaré mercredi qu’il ne se représentera pas à la présidentielle qui devrait se tenir en 2025
Alors que son premier mandat arrive à son terme, le président Bissau-guinéen a déclaré mercredi qu’il ne se représentera pas à la présidentielle qui devrait se tenir en 2025.
Le président de Guinée-Bissau Umaro Sissoco Embalo, dont l’élection avait été contestée par ses opposants, a déclaré mercredi qu’il ne briguerait pas de second mandat après celui en cours jusqu’en 2025.
« Je ne serai pas candidat en 2025. Mon épouse m’a conseillé de ne pas me présenter. Je respecte donc ses conseils », at-il déclaré à des journalistes après le Conseil des ministres.
Cette déclaration est inattendue, car des mouvements s’étaient formés en faveur de sa candidature.
La durée du mandat actuel et la date de la prochaine présidentielle sont sujettes à controverse.
Après l’élection de décembre 2019, M. Embalo, général de réserve de 51 ans dont la candidature avait été portée par le Madem G-15, revendiquant la victoire, s’était fait investir en février 2020, pour cinq ans, à la tête de ce petit pays lusophone d’Afrique de l’Ouest à l’instabilité chronique. Il a remplacé José Mario Vaz dont le magistère a été marqué par plusieurs crises.
La communauté internationale a fini par entériner son élection. Mais le résultat du contrôle avait donné lieu à des mois de contestation, même après l’investiture, devant les organes de validation.
Le principal adversaire de M. Embalo, Domingos Simoes Pereira du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (Paigc), a toujours refusé de reconnaître la victoire de son opposant, frauduleuse selon lui.
M. Embalo s’est déclaré mercredi opposé à ce que certains de ses rivaux lui succèdent.
« Ce ne sera ni Domingos Simoes Pereira, ni Nuno Gomes Nabiam, ni Braima Camara qui me remplaceront », at-il déclaré sans préciser son propos.
« Je ne serai pas remplacé par un bandit », at-il dit à propos de ces opposants.
Depuis son indépendance vis-à-vis du Portugal en 1974, le pays a connu une multitude de putschs et de tentatives de coup de force.
Avec la présidentielle de 2014, la Guinée-Bissau s’est engagée sur la voie d’un retour à l’ordre constitutionnel, ce qui ne l’a pas préservée des turbulences qui se sont poursuivies sous la présidence de M. Embalo.
La Guinée-Bissau est l’un des pays les plus pauvres au monde et considérée comme l’un des plus gangrénés par la corruption.
L’instabilité et la pauvreté révèlent les activités de narcotrafiquants qui utilisent la situation géographique de la Guinée-Bissau, sur la côte Atlantique de l’Afrique, pour faire transiter la cocaïne d’Amérique latine vers l’Europe, avec la complicité suspectée de cadres de l’armée et d’officiels.
PATROUILLES TRANSFRONTALIÈRES
Sénégal, le Mali et la Mauritanie, des opérations de patrouilles transfrontalières et des actions civilo-militaires ont été menées au profit des populations locales.
Sénégal, le Mali et la Mauritanie, des opérations de patrouilles transfrontalières et des actions civilo-militaires ont été menées au profit des populations locales. Ces initiatives s’inscrivent dans le programme d’activités opérationnelles planifiées conjointement par les trois pays, renforçant ainsi leur collaboration dans la sécurisation des zones frontalières et le soutien aux communautés selon la Direction des Relations Publiques des Armées sur son compte X.
Le 10 septembre 2024, les unités de la Zone militaire N°4 du Sénégal ont effectué des patrouilles terrestres et fluviales conjointes avec leurs homologues mauritaniennes dans la région de Diogountourou, en Mauritanie. Le lendemain, le 11 septembre, des opérations similaires ont eu lieu du côté de Aroundou, au Sénégal, témoignant de l’engagement commun des deux pays à garantir la sécurité et la stabilité le long de leurs frontières.
En parallèle de ces opérations de patrouilles, des actions civilo-militaires ont été organisées au profit des populations locales. Lors de ces missions, des consultations médicales gratuites ont été offertes, permettant aux habitants de bénéficier de soins de santé de base et de conseils médicaux. Ces actions visent à renforcer le lien entre les forces de défense et de sécurité et les populations locales, tout en répondant à des besoins essentiels dans des zones souvent éloignées des infrastructures médicales.
La coopération militaire entre le Sénégal, le Mali et la Mauritanie vise non seulement à renforcer la sécurité transfrontalière, mais aussi à lutter contre les menaces communes telles que le terrorisme, le trafic d’armes, et d’autres activités illicites. En multipliant les patrouilles conjointes, les trois pays entendent sécuriser les zones sensibles tout en soutenant les populations locales à travers des initiatives civilo-militaires.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 12 SEPTEMBRE 2024
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Walf Quotidien, Le Soleil, EnQuête, Libération, Le Quotidien, Libération, L'As, Révélation Quotidien, L'Observateur, Bes Bi le Jour
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Walf Quotidien, Le Soleil, EnQuête, Libération, Le Quotidien, Libération, L'As, Révélation Quotidien, L'Observateur, Bes Bi le Jour
LA SOCIETE CIVILE CONTRE L'INTERDICTION DE SORTIE DU TERRITOIRE