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9 juin 2025
DIOMAYE FAYE EN VISITE À MÉDINA BAYE EN PRÉLUDE AU GAMOU
Accueilli par le Khalife général Cheikh Mahi Niass, cette visite marque un hommage à l'héritage religieux et souligne l'engagement du Président envers le soutien de la communauté et le développement de la cité religieuse.
Le président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, a effectué, merctredi, une visite hautement symbolique à Médina Baye, centre spirituel de la Faydha Tijaaniya. Cette visite, la première depuis son accession à la présidence, souligne l’importance des relations entre les autorités politiques et religieuses du Sénégal, un pays profondément ancré dans ses traditions spirituelles.
Accueilli par le Khalife général de la Faydha, Son Éminence Shaykh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass, le président Faye s’est rendu dans la chambre de Shaykh Al Islam El Hadj Ibrahima Niass, une figure centrale de l’islam en Afrique de l’Ouest. Ce moment fort marque un hommage solennel à l’héritage de ce grand leader religieux, dont l’influence continue d’inspirer des millions de fidèles à travers le monde.
Lors de cette visite, le Khalife général Cheikh Mahi Niass a salué la présence du président à Médina Baye, mettant en avant son engagement envers les foyers religieux et sa volonté de soutenir la communauté sur divers plans, notamment infrastructurel. Il a rappelé que la construction de la mosquée de Médina Baye avait coïncidé avec le mandat de l’ancien Président Abdoulaye Wade, tandis que celui de Bassirou Diomaye Faye est marqué par le projet de construction d’une université à Médina Baye.
Le Khalife a également loué la jeunesse et la détermination du président à relever les défis actuels, en particulier ceux liés au développement infrastructurel de la cité religieuse. Il a profité de cette occasion pour partager son espoir que les jeunes n’aient plus recours aux migrations clandestines, souvent dangereuses, et a informé le Président de la mise en place d’un projet agricole de 400 hectares destiné à la culture dans la région.
La visite s’est achevée par des prières ferventes du Khalife en faveur du président Bassirou Diomaye Faye, afin que Dieu l’assiste dans sa mission à la tête du pays, lui permettant de mener à bien les réformes nécessaires pour le développement du Sénégal et de Médina Baye.
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DUEL ÉLECTRIQUE HARRIS-TRUMP
Dans un contexte politique incertain, les deux candidats ont croisé le fer sur tous les sujets brûlants de la campagne. À 50 jours du scrutin, ce face-à-face pourrait bien rebattre les cartes de la course à la Maison Blanche
Dans la nuit du mardi 10 au mercredi 11 septembre 2024, à seulement 50 jours du scrutin présidentiel américain, Kamala Harris et Donald Trump se sont livrés à un duel électrique sur le plateau d'ABC News à Philadelphie. Ce face-à-face, tant attendu par les électeurs, a tenu toutes ses promesses en matière d'intensité et de confrontation.
Dès les premières minutes, l'atmosphère s'est électrisée. La vice-présidente Harris, visiblement bien préparée, a adopté une posture offensive, martelant son programme et n'hésitant pas à qualifier son adversaire de menteur à plusieurs reprises. Face à elle, Donald Trump, inhabituellement sur la défensive, a tenté de contre-attaquer en accusant l'administration actuelle d'incompétence et de mener le pays au désastre.
Les échanges ont couvert un large éventail de sujets brûlants, de l'économie à l'immigration, en passant par l'avortement et la politique étrangère. Chaque thème a été l'occasion d'une passe d'armes féroce, révélant deux visions diamétralement opposées pour l'avenir des États-Unis.
Particulièrement remarquée, l'intervention de Harris sur l'avortement avec un Trump en difficulté, ce dernier peinant à clarifier sa position. De son côté, l'ancien président a tenté de reprendre la main sur les questions économiques, martelant le thème de l'inflation.
Au terme de ces 90 minutes d'affrontement, les deux camps ont, sans surprise, revendiqué la victoire. Cependant, de l'avis de nombreux observateurs, Kamala Harris semble avoir marqué des points précieux dans cette première manche cruciale de la course à la Maison Blanche.
Alors que les sondages annoncent un examen serré, ce débat pourrait bien s'avérer décisif dans la dernière ligne droite de la campagne.
TRAGÉDIE DE MBOUR, LE BILAN PROVISOIRE PASSE À 39 CORPS SANS VIE
Les cérémonies d'inhumation sont nombreuses. Le préfet Amadou Diop a tenu une réunion de crise avec les différents services de l’Etat. La ministre Khady Diene est annoncée dans la cité.
La mer continue de refouler les corps sans vie à Mbour, depuis le chavirement, dimanche, d’une pirogue chargée de candidats à l’immigration irrégulière.
À Mbour, la douleur est interminable. En effet, de nouveaux corps se sont ajoutés aux trente-six repêchés hier. À l’heure actuelle, le bilan provisoire fait état de 39 corps sans vie, renseigne le coorrespondant local de Gfm.
Les cérémonies d'inhumation sont nombreuses à Mbour. Le préfet Amadou Diop a, de son côté, tenu une réunion de crise avec les différents services de l’Etat. La ministre Khady Diene est même annoncée dans la cité, renseigne la Rfm.
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LE FRÈRE D'ISSA SALL ET L'ODYSSÉE FATALE
L'ancien directeur général de la Caisse de dépôt et consignation a révélé que son frère, loin d'être dans le besoin, était aux commandes de l'embarcation qui a sombré au large de Mbour, faisant au moins 26 morts
(SenePlus) - Le naufrage d'une pirogue au large de Mbour le 8 septembre 2024, qui a coûté la vie à au moins 26 personnes, a pris une tournure inattendue avec les révélations d'Issa Sall, ancien directeur général de la Caisse de dépôt et consignation et actuel maire de Mbour. Lors d'une intervention sur la chaîne TFM le 11 septembre, il a dévoilé un lien personnel bouleversant avec cette tragédie.
"Le capitaine présume du bateau, récemment arrêté, est mon propre frère", a déclaré Issa Sall. Cette révélation jette rappelle la complexité du phénomène de l'émigration clandestine au Sénégal, montrant qu'il ne touche pas uniquement les plus démunis.
Sall a exprimé son incompréhension face à l'implication de son frère dans cette traversée périlleuse. "Il gagne des millions", a-t-il affirmé, décrivant son frère comme un pêcheur expérimenté depuis 1998, possédant un équipement moderne et une pirogue de grande valeur. "Il exerce régulièrement dans des pays voisins comme la Guinée-Bissau et la Gambie, voire jusqu'à Dakar. Il a même réussi à construire sa propre maison", a ajouté le maire de Mbour.
Le drame prend une dimension encore plus tragique lorsque Sall révèle que son frère avait embarqué avec ses quatre enfants et 12 de leurs neveux et nièces. «Je m'apprête à assister à l'enterrement de l'un d'entre eux», a-t-il confié, soulignant l'étendue du deuil qui frappe sa famille.
Malgré l'ampleur de la tragédie, Issa Sall a exprimé un soulagement partiel : "Deux des enfants de mon frère ont été retrouvés vivants", a-t-il annoncé. Cependant, la famille reste dans l'attente d'informations concernant les autres passagers, dont plusieurs sont toujours portés disparus.
LA JEUNESSE ENTRE CHÔMAGE ET NAUFRAGE
26 vies fauchées en mer, c'est le prix cruel d'un système qui peine à offrir des perspectives. Ce nouveau drame jette une lumière crue sur les défis auxquels fait face le pays. Il rappelle que derrière les statistiques se cachent des destins brisés
(SenePlus) - Le phénomène de l'émigration clandestine continue de faire des victimes au Sénégal, malgré l'alternance politique et les promesses du nouveau gouvernement. Le dernier naufrage en date, survenu le dimanche 8 septembre 2024 au large des côtes sénégalaises, a coûté la vie à au moins 26 personnes qui tentaient de rejoindre l'Europe à bord d'une pirogue.
Dans une interview accordée à DW Afrique, Momar Ndao, président de l'Association de consommateurs du Sénégal, analyse les raisons profondes de la persistance de ce phénomène. Selon lui, le manque de perspectives professionnelles est au cœur du problème : "Beaucoup de jeunes ici n'ont pas de métier ou de formation qui leur permettent de trouver un emploi facilement", explique-t-il.
Le faible niveau d'éducation des candidats à l'émigration est également pointé du doigt. "Ce ne sont pas des personnes qui ont un niveau d'instruction élevé, souvent supérieur au secondaire", précise Ndao. Cette situation les pousse à sous-estimer les risques encouragés lors de la traversée : "Ils n'ont pas une idée précise du danger qu'ils courent en prenant une embarcation pour plusieurs jours dans des conditions effroyables."
Malgré les promesses de campagne du nouveau gouvernement, le phénomène persiste. Momar Ndao explique cette situation par l'absence de solutions immédiates : "Il n'y a pas de solution immédiate pour les jeunes sans métier, sans éducation ou sans compétences. Il n'y a pas non plus de marché de l'emploi pour ceux qui ont des compétences." Face à ce manque de perspectives, l'émigration clandestine apparaît comme la seule option pour de nombreux jeunes : "Les gens se disent que la seule option est de jouer au loto ou de risquer leur vie pour trouver une situation meilleure de l'autre côté."
Le phénomène touche particulièrement les régions côtières du Sénégal, où la proximité avec la mer et la tradition de la pêche ont facilité l'essor de ces départs. "À l'origine, beaucoup de départs avaient lieu dans le nord du Sénégal, vers Saint-Louis, Louga, etc. Il y a eu aussi de nombreux départs du côté de Mbour, et ensuite également du côté de Ziguinchor", détaille Ndao.
L'évolution du profil des candidats à l'émigration est également notable. Si initialement, les départs concernaient principalement "des marins, des pêcheurs, des gens de la mer, qui n'ont pas peur de l'océan", le phénomène s'est progressivement étendu à d'autres catégories de la population.
BIRAHIM SECK DÉNONCE UNE DÉRIVE CLANIQUE DANS LES PROPOS DU MINISTRE DE LA SANTÉ
Le coordonnateur du Forum civil s'est opposé aux déclarations d'Ibrahima Sy concernant le recrutement dans son département. Il y voit une forme de violation des principes de bonne gouvernance.
Le coordonnateur du Forum civil aussi a tenu à s’inviter dans le débat suscité par les propos du Ministre de la Santé. Hier, Ibrahima Sy déclarait qu’en recevant les demandes d'emploi dans son département ministériel, ce qu’il regarde en premier c’est si le postulant est de Pastef.
«Ni les propos du Ministre de la Santé dans la vidéo ni les précisons de son communiqué n'entrent dans le cadre de la gouvernance de rupture prônée», martèle Birahim Seck. Pour le coordonnateur du forum civil, il ne s’agit là que d’une «apologie de la patrimonialisation du pouvoir et d'une gestion clanique».
Les propos du ministre de la Santé ont rapidement suscité une vague d'indignation. Face à l'ampleur prise par l'affaire, Ibrahima Sy a tenu à réagir sur les réseaux sociaux. Il a affirmé que ses propos ont été sortis de leur contexte, la vidéo ne reprenant qu'une portion de sa discussion avec des militants de Pastef à Kanel.
Dans sa mise au point, le ministre rappelle son parcours d'universitaire et de cadre sénégalais guidé par des valeurs transcendant les considérations politiques. Il a souligné que dans son cabinet, les recrutements reposent uniquement sur les compétences, l'expérience et les aptitudes des candidats.
UN PARTENARIAT POUR L'AMÉNAGEMENT DE 30 000 HECTARES DANS LA VALLÉE DU FLEUVE
Le gouvernement sénégalais renforce sa stratégie de développement agricole avec la signature d'un protocole de partenariat entre le ministère de l'Agriculture et l'entreprise Soseter.
Le gouvernement sénégalais franchit une nouvelle étape dans le développement agricole de la Vallée du fleuve Sénégal. Ce mardi, le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, Dr Mabouba Diagne, a signé un protocole de partenariat avec l’entreprise Soseter en présence d’Alassane Ba, Directeur Général de la Société d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta (SAED Sénégal). Ce partenariat vise l’aménagement de 30 000 hectares dans cette zone stratégique.
Ce projet ambitieux s’inscrit dans les efforts déployés par le Sénégal pour améliorer sa productivité agricole, tout en renforçant l’exploitation optimale des terres. La Vallée du fleuve Sénégal, reconnue pour son fort potentiel agricole, constitue un axe central dans la stratégie nationale pour atteindre la souveraineté alimentaire et promouvoir le développement rural.
Dr Mabouba Diagne a souligné l’importance de ce partenariat pour stimuler la modernisation des infrastructures agricoles et garantir une utilisation efficiente des ressources hydriques de la vallée. Il a également rappelé que cet aménagement permettra d’accroître les capacités de production des cultures vivrières et commerciales, en réponse aux besoins croissants du marché national et international.
LE PREMIER MINISTRE APPELLE À RENFORCER LA SURVEILLANCE ÉPIDÉMIOLOGIQUE DU MPOX
Le Sénégal a enregistré 53 cas suspects de variole du singe, qui se sont révélés tous négatifs, a-t-on appris du médecin Boly Diop, le responsable de la surveillance de cette maladie.
Dakar, 11 sept (APS) – Le Premier ministre Ousmane Sonko a invité le ministre de la Santé à renforcer la surveillance épidémiologique de la variole du singe ou Mpox en cette période de Maouloud marquée par un important mouvement de populations, a t-on appris de source officielle.
”Le Premier ministre a attiré l’attention du ministre de la Santé et de l’Action sociale sur la vigilance renforcée à exercer en matière de surveillance épidémiologique concernant la variole du singe ou Mpox, dans le contexte de mobilité transfrontalière accrue des personnes vers le Sénégal à l’occasion de la célébration du Maouloud’’, rapporte le communiqué du Conseil des Ministres.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la variole du singe ou Mpox ”urgence de santé publique de portée internationale” depuis le 14 aout dernier.
Dans la foulée, le Sénégal a activé son Centre des opérations d’Urgence sanitaire (COUS ) en niveau 3 (faible) le 19 août.
Le Sénégal a enregistré 53 cas suspects de Mpox ou ‘’variole du singe’’, qui se sont révélés tous négatifs, a-t-on appris du médecin Boly Diop, le responsable de la surveillance de cette maladie au ministère de la Santé et de l’Action sociale.
‘’Depuis le 14 août 2024, jour de la déclaration du Mpox comme une urgence par l’OMS, le Sénégal a notifié 53 cas suspects, qui ont été testés au laboratoire et sont revenus tous négatifs’’, a déclaré M. Diop en livrant aux journalistes, samedi, à Dakar, un bilan de la surveillance de cette maladie.
Les 53 cas suspects ont été relevés dans 27 districts sanitaires du pays depuis le 14 août, a-t-il dit.
MARQUAGE A LA CULOTTE
Pretoria poursuit son action contre Tel Aviv à la Cour internationale de justice, en dépit des menaces israéliennes de pression via les États-Unis.
Pretoria poursuit son action contre Tel Aviv à la Cour internationale de justice, en dépit des menaces israéliennes de pression via les États-Unis.
L’Afrique du Sud a réaffirmé son engagement à poursuivre son action contre Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ), malgré les menaces d’Israël de tirer parti de ses relations étroites avec les États-Unis pour faire pression sur Pretoria afin qu’elle abandonne son action en justice.
Mardi, le ministère sud-africain des Relations internationales et de la Coopération a annoncé que le pays déposerait son mémoire à la CIJ en octobre 2024, en présentant des faits et des preuves pour étayer les affirmations selon lesquelles Israël commet un génocide en Palestine.
« Cette affaire se poursuivra jusqu’à ce que la Cour rende une décision. Tant que l’affaire est en cours, nous espérons qu’Israël respectera les ordonnances provisoires rendues à ce jour par la Cour », a déclaré le ministère dans un communiqué.
L’action en justice, engagée par l’Afrique du Sud en décembre 2023, accuse Israël d’avoir violé la Convention sur le génocide de 1948 lors de ses opérations militaires à Gaza.
Selon des informations en provenance d’Israël cette semaine, l’administration de Benjamin Netanyahu envisage de demander au Congrès américain de l’aider à faire pression sur l’Afrique du Sud pour qu’elle abandonne l’affaire devant la CIJ, faute de quoi elle s’exposerait à de « graves répercussions ».
Alors que la situation dans la région continue de s’aggraver, l’Afrique du Sud cherche à mettre en lumière la crise humanitaire résultant des actions d’Israël, qui auraient entraîné la mort de plus de 41 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants.
L’affaire a recueilli un soutien international, plusieurs nations se joignant à l’Afrique du Sud dans sa quête de responsabilité pour les actions d’Israël.
Cette coalition reflète les efforts croissants déployés à l’échelle mondiale pour lutter contre la violence persistante au Moyen-Orient et souligne la complexité de la diplomatie internationale dans le cadre du conflit israélo-palestinien.
Samba FAYE
MONSIEUR LE MINISTRE, N’ATTENDEZ PAS D’AUTRES MORTS POUR AGIR
Depuis qu’il est là, il y a des dizaines d’accidents mortels. Comme remède, il y a quelques semaines, le ministre des transports scandait que «dorénavant, en cas d’accident grave, des enquêtes systématiques seront menées… ».
Depuis qu’il est là, il y a des dizaines d’accidents mortels. Comme remède, il y a quelques semaines, le ministre des transports scandait que «dorénavant, en cas d’accident grave, des enquêtes systématiques seront menées… ». Cependant, depuis son incantation la route continue à tuer. A cette liste macabre, s’ajoute l’accident mortel de ce 09 septembre 2024 à Ndagalma. Quid de la prévention ? Attendre encore de nouvelles pertes en vies humaines (qui d’ailleurs continuent depuis votre déclaration) pour cher- cher où se situe le problème est une hérésie. Que faites-vous de votre affirmation du vendredi 26 avril 2024 au village de Yamone … «90% des accidents de la circulation au Sénégal… sont dus à un problème de comportement». Donc vous avez déjà fait une enquête, alors agissez ! En cas d’accident trois facteurs essentiels sont en jeux : l’humain, la route et le véhicule.
D’abord concernant le facteur humain, il y a les chauffeurs, piétons, riverains et agents de sécurité. A propos des chauffeurs, il serait important de revoir le processus d’obtention du permis (…). L’éducation doit commencer à ce niveau. Pour les agents de sécurité routière, lutter contre les comportements déviants (éventuellement primer le meilleur agent par une promotion significative). Et enfin pour les piétons et riverains, il faut une éducation. Tout ceci doit être articulé autour d’une intense campagne de communication sociale pour agir durablement sur les attitudes (un peu de benchmarking ferait du bien …). Ensuite le facteur routier, avec les nids de poule, l’étroitesse des routes (exemple la route Saint-Louis Dakar). Dans l’immédiat, il faut améliorer la signalisation surtout Horizon. Et à moyen terme élargir les routes nationales (surtout RN1 et RN2 vu le niveau de trafic).
Enfin sur l’État des véhicules, on en voit qui, le passage aux visites techniques intrigue plus d’un. Les services de l’état doivent être plus rigoureux. Au besoin, multiplier les points de visites techniques car l’affluence constatée est le lit de la corruption. Au regard de tout ce qui précède, il est constatable que 90 % de la responsabilité revient à l’état ! Alors, avant un «tout répressif» mettez en œuvre le «tout préventif» d’abord.