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14 septembre 2025
lettre d'amérique, par rama yade
QUEL RÔLE POUR LE MAROC SOUS UNE ADMINISTRATION TRUMP ?
Le Maroc est l’un des plus anciens alliés des Etats-Unis, ayant été parmi les premiers à reconnaître l’indépendance de la jeune Nation américaine sous le règne du Sultan Mohammed III
Parmi les 55 pays africains, tous ne seront pas logés à la même enseigne dans leur relation avec la nouvelle Administration Trump. Si la plupart se montrent attentistes, il en est un dont la position à Washington pourrait être renforcée par la nouvelle Présidence Trump : le Royaume du Maroc. Il est fondamental de le mentionner en raison de l’impact des ambitions marocaines dans la sous-région africaine.
Le Maroc, un très vieil allié des Etats-Unis
Le Maroc est l’un des plus anciens alliés des Etats-Unis, ayant été parmi les premiers à reconnaître l’indépendance de la jeune Nation américaine sous le règne du Sultan Mohammed III. En 1786, cette reconnaissance a été scellée par la signature d’un traité de paix et d’amitié, toujours en vigueur. Désigné comme un allié majeur non membre de l’Otan en 2004, le Maroc joue également un rôle important dans la lutte internationale contre le terrorisme.
Le Président Trump a rappelé ces liens en décembre 2020 lorsque, quelques semaines avant la fin de son premier mandat, il a reconnu le Sahara occidental comme faisant partie du Maroc.
Les Accords d’Abraham
Un mois plus tard, l’ambassadeur des EtatsUnis au Maroc se rendait dans la ville saharienne de Dakhla pour entamer le processus d’ouverture d’un consulat, projet que le Président américain Joe Biden n’a pas finalisé. Le récent soutien de la France à cette vieille revendication marocaine (annoncé devant le Parlement marocain lors de la visite historique du Président Macron à Rabat le mois dernier) pourrait aider le Maroc à accélérer cet agenda.
Israël fait aussi partie des pays qui ont reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental en 2023, trois ans après que le Maroc a rejoint la liste des pays arabes qui ont normalisé leurs relations diplomatiques avec Israël par le biais des Accords d’Abraham, une série de traités de paix avec Bahreïn et les Emirats arabes unis, ensuite rejoints par le Soudan sous l’impulsion de Donald Trump. Cependant, les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 et les bombardements et l’invasion de Gaza par Israël qui en ont résulté, ont provoqué des manifestations massives au Maroc en soutien à la population palestinienne. Le Maroc a également rapidement envoyé de l’aide aux Palestiniens piégés dans la bande de Gaza et, devant les Nations unies, a réaffirmé la nécessité de respecter les droits des Palestiniens, sans toutefois rompre ses relations avec Israël.
Dans de telles circonstances, il ne fait aucun doute que, quelle que soit la stratégie de Trump au Moyen-Orient, le Maroc aura un rôle central.
Les ambitions africaines du Maroc
Mais, sous le Roi Mohammed VI, le royaume s’est assigné un rôle qui va bien au-delà du Moyen-Orient. Sur son flanc sud, le Maroc, de retour dans l’Union africaine depuis 2017, continue de creuser son sillon africain, avec des ambitions régionales.
Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, la France, prenant acte du rôle africain croissant du Maroc, invoquait récemment son souhait de s’appuyer sur lui pour regagner le terrain perdu en Afrique, en particulier au Sahel. Washington pourrait lui emboîter le pas. En novembre 2023, Mohammed VI a annoncé une nouvelle initiative pour permettre aux pays du Sahel - Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso- d’avoir accès à l’Océan atlantique via des projets de développement de grande ampleur. Ce plan nécessitera sans aucun doute une coordination avec les Etats-Unis qui, la même année, avaient également lancé un «Partenariat de coopération atlantique», incluant de nombreux pays africains dont le Maroc, et des pays sahéliens comme le Sénégal et le Nigeria.
Sur le front des défis sahéliens, la présence de plus en plus marquée des réseaux sudaméricains de trafic de drogue sur le Golfe de Guinée, d’où ils alimentent les mouvements terroristes qui sèment le chaos au Sahel depuis vingt ans, devrait également renforcer la coopération avec les Etats-Unis.
Entre la Chine et les Etats-Unis
Il est cependant un domaine dans lequel les deux vieux partenaires devront s’accorder : la loi sur la réduction de l’inflation (Ira) dont le volet «crédits d’impôts», mis en place par Joe Biden, bénéficie largement à l’économie du Maroc en raison de l’accord de libre-échange qui le lie aux Etats-Unis depuis janvier 2006. Pour bénéficier de cet écosystème favorable, de nombreuses entreprises chinoises se sont tournées vers le Maroc, y réalisant des investissements importants dans le domaine des véhicules électriques. Deuxième investisseur du continent, après l’Afrique du Sud, le Maroc a besoin de ces atouts pour renforcer sa position d’acteur-clé de l’industrie verte en Afrique. Or, tout à leur rivalité avec la Chine, les Etats-Unis de Trump pourraient vouloir revisiter l’Ira, contraignant le Maroc à adapter sa stratégie d’équidistance entre ces deux puissances.
Il est vrai que la Chine étant le principal partenaire commercial de l’Afrique depuis 20 ans -avec un volume d’échanges cinq fois supérieur à celui que les Etats-Unis ont avec le continent-, la façon dont Trump envisagera son partenariat avec le Maroc en dira long sur ses intentions vis-à-vis de l’Afrique elle-même.
Rama YADE
Directrice Afrique Atlantic Council
LES MESURES PRISES POUR LA CAMPAGNE DE COMMERCIALISATION DES RÉCOLTES AU MENU DES QUOTIDIENS
L’info annonce que 23 mesures ont été prises lors du conseil interministériel. Il cite le privilège donné aux huiliers et commerçants locaux par le gouvernement, lequel tient à réduire les exportations de graines d’arachide au strict minimum.
Dakar, 27 nov (APS) – Les décisions prises par le gouvernement en vue de la commercialisation des récoltes sont le sujet le plus commenté dans les quotidiens parvenus mercredi à l’APS.
L’info, comme les autres journaux, annonce que 23 mesures ont été prises lors du conseil interministériel consacré à la vente des produits agricoles. Il cite le privilège donné aux huiliers et commerçants locaux par le gouvernement, lequel tient à réduire les exportations de graines d’arachide au strict minimum, pour ne pas les interdire simplement.
Même s’il privilège la ‘’préférence nationale’’, le gouvernement est favorable à la participation de tout le secteur bancaire – sénégalais et étranger – au financement de la campagne de commercialisation des graines d’arachide, selon L’info.
‘’Le Premier ministre a donné des indications claires à ses ministres pour que les filières anacarde, riz, coton et maïs ne soient pas oubliées. Pour chaque produit, il a fait des recommandations’’, lit-on dans L’As.
WalfQuotidien parle d’une ‘’hausse inédite’’ du prix du kilogramme d’arachide fixé à 305 francs CFA, soit 25 francs de plus sur le tarif indiqué lors de la dernière campagne de commercialisation des graines d’arachide.
Une ‘’mesure qui rend justice aux agriculteurs’’
Sidy Ba, le président du Cadre de concertation des producteurs agricoles, une organisation paysanne basée à Kaolack (centre), est insatisfait du prix fixé. ‘’Avec ce nouveau régime, on pensait que les paysans allaient sortir de la précarité (…) On s’attendait à ce que le prix du kilo d’arachide soit fixé à 500 francs CFA. Fixer le prix à 305 francs, c’est proposer moins que le prix de la campagne de l’année dernière’’, note WalfQuotidien en citant Sidy Ba.
Pourtant, en fixant ce prix, ‘’le Premier ministre […] assure que l’État est allé au-delà de la proposition faite par le Comité national interprofessionnel de l’arachide (une organisation paysanne)’’, signale Sud Quotidien.
Les mesures prises vont servir à ‘’consolider la production nationale et à réduire la dépendance envers les importations’’, résume WalfQuotidien après avoir énuméré les décisions prises lors du conseil interministériel.
‘’L’annonce du prix officiel à 305 francs CFA […] a été une grosse déception pour certains producteurs qui s’attendaient à plus que ce montant’’, note L’Observateur.
En ce qui concerne le prix de l’arachide, le Soleil évoque, à l’opposé de L’Observateur, une ‘’nouvelle qui soulage presque tous les acteurs’’ concernés par la campagne de vente des récoltes.
Le Témoin Quotidien estime qu’‘’il y a lieu de saluer cette mesure qui rend justice aux agriculteurs’’.
Le même journal est d’avis que ‘’les enfants du laboureur ne prendront pas la relève aussi longtemps que les prix [des produits agricoles] seront tirés vers le bas’’.
‘’Le cadeau de fin d’année de Bassirou Diomaye Faye aux paysans’’, titre Source A.
‘’La fin de l’état de grâce’’
Il a été aussi question des semences lors du conseil interministériel. À ce sujet, ‘’le chef du gouvernement a [fait] plusieurs [recommandations] au ministre de l’Agriculture’’, rapporte Libération.
Le même journal ajoute qu’il a été demandé au ministre concerné de revoir les contrats signés avec les semenciers, d’évaluer le système de certification de la qualité des semences, etc.
La presse quotidienne évoque aussi les luttes syndicales menées dans les établissements de santé, les écoles et les universités.
‘’Le climat social […] traverse une période de turbulences, avec des grèves et des revendications multiples dans divers secteurs’’, observe EnQuête, ajoutant que ‘’les tensions sociales mettent à l’épreuve la capacité du nouveau gouvernement à répondre efficacement aux attentes des [syndicats]’’.
‘’Deux secteurs particulièrement affectés sont la santé et l’enseignement supérieur, où des mouvements de protestation sociale traduisent un profond malaise’’, poursuit le même journal.
Le Quotidien pense que c’est ‘’la fin de l’état de grâce’’. ‘’Les syndicats de la santé et de [l’enseignement] annoncent des grèves prévues en décembre’’, affirme-t-il.
L’Observateur annonce l’arrestation de plusieurs étudiants à Ziguinchor (sud), précisant qu’ils ont été appréhendés à la suite d’un rassemblement au cours duquel ils protestaient contre leurs conditions de travail.
Les heurts entre les étudiants et les forces de l’ordre ont fait plusieurs blessés chez les premiers, selon L’Observateur.
LES 3 ACTEURS CLES FONT BLOC
L’agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (Arp), la Sen-pharmacie nationale d'approvisionnement (SEN-PNA) et la Delivery Unit se sont réunis pour mettre en place des stratégies qui peuvent accélérer la souveraineté pharmaceutique
L’agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (Arp) en partenariat avec la Sen-pharmacie nationale d'approvisionnement (SENPNA) et la Delivery unit du ministère de la Santé, a organisé un atelier pour renforcer les synergies entre ces trois structures essentielles dans la mise en œuvre du projet de relance de l’industrie pharmaceutique nationale, inscrit dans l’agenda national de transformation Sénégal 2050.
La souveraineté pharmaceutique préoccupe les autorités. C’est dans ce sens que les acteurs clés du secteur à savoir l’agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (Arp), la Sen-pharmacie nationale d'approvisionnement (SEN-PNA) et la Delivery unit se sont réunis pendant deux jours pour mettre en place des stratégies qui peuvent accélérer la souveraineté pharmaceutique. L’ARP, acteur principal de la régulation pharmaceutique, veille au respect des lois et règlements tout en assurant le contrôle du secteur pharmaceutique. Elle pilote également les politiques relatives aux médicaments, aux pharmacies et à d’autres produits de santé.
De son côté, la SEN-PNA, établissement public à caractère industriel et commercial, est chargée d’acquérir, stocker et distribuer des médicaments essentiels et génériques aux structures publiques et parapubliques ainsi qu’aux organisations de la société civile et ONG impliquées dans l’offre de soins. Quant à Delivery Unit, elle se concentre sur la relance de l’industrie pharmaceutique locale en simplifiant et en soutenant les réformes nécessaires pour dynamiser ce secteur stratégique.
La souveraineté pharmaceutique, une ambition nationale
La souveraineté pharmaceutique, une priorité fixée par le président de la République dans le cadre de Sénégal 2050, vise à réduire considérablement la dépendance du pays aux importations de médicaments et de produits de santé. En travaillant ensemble, l’ARP, la SEN-PNA et la Delivery Unit contribuent directement à la réalisation de cet objectif stratégique, garantissant à terme un meilleur accès des populations à des produits de santé sûrs, efficaces et de qualité.
DIGITALISATION, MUTUALISATION DES PROJETS ET MOBILISATION DES RESSOURCES
Au cours de l’atelier, plusieurs thématiques ont été abordées, notamment la digitalisation des processus, la mutualisation des projets de construction de sièges et la mobilisation de ressources pour limiter les ruptures d’approvisionnement. Les participants ont également débattu sur la nécessité de mettre en place une plateforme de veille et d’orientation stratégique pour une meilleure coordination des actions. Les Directeurs généraux des trois entités ont réaffirmé leur engagement à institutionnaliser ce type de rencontre. Ce cadre d’échange régulier permettra de renforcer la collaboration et d’accélérer la mise en œuvre des réformes nécessaires pour atteindre les objectifs de l’Agenda national de transformation.
UNE DYNAMIQUE COLLECTIVE POUR LE BIEN-ETRE DES POPULATIONS
Relevant du même ministère, ces trois structures partagent une vision commune : bâtir un système de santé plus résilient et performant. Cet atelier marque ainsi une étape importante dans la concrétisation de la souveraineté pharmaceutique, en plaçant l’accès des populations à des médicaments de qualité au cœur des priorités.
LE GOUVERNEUR DE DIOURBEL DÉJOUE UNE ESCROQUERIE IMMOBILIÈRE
Plus de 130 personnes ont failli être escroquées dans un faux projet de logements sociaux monté par trois femmes se réclamant d'une ONG
N'eût été la vigilance et la dextérité du gouverneur de Diourbel, Ibrahima Fall, au moins 130 personnes allaient être roulées dans la farine dans un simulacre de projet immobilier inventé de toutes pièces. Flairant le coup, Ibrahima Fall qui a interrompu la cérémonie a obtenu des escrocs le remboursement immédiat des sommes reçues avant l'arrestation des trois organisatrices
C'est une vaste escroquerie que le chef de l'exécutif régional de Diourbel, Ibrahima Fall, a déjouée dimanche passé, jour choisi par un groupe de personnes pour organiser une cérémonie dite d'adhésion à un projet de logements sociaux.
Mais le premier acte suspect posé par les trois femmes organisatrices de cette activité, c'est que ni le préfet, ni le gouverneur, encore moins une autre autorité administrative de la région de Diourbel n'a été avisée de la tenue de cette cérémonie qui a eu pour cadre la devanture de l'école Algor Dioum (ExÉcole).
Mais alors qu'un grand monde avait répondu à l'appel de ces femmes qui se disaient responsables de l'Ong Omart, et qu'une file à perte de vue était alignée pour le paiement des droits d'adhésion, le gouverneur Ibrahima Fall a débarqué sur les lieux où il a été rejoint par les éléments du commissariat central de Diourbel.
Immédiatement après vérification, le chef de l'exécutif régional a pu constater qu'en réalité, les soi-disant responsables de l'Ong Omart qui déclaraient agir avec un partenaire américain ne disposaient d’aucune convention avec le gouvernement du Sénégal, comme c'est le cas en de pareilles circonstances. À partir de ce moment, les trois dames dont deux sont venues de Dakar et une de Diourbel ont été embarquées en direction du commissariat central de Diourbel.
Devant le gouverneur, toutes les 130 personnes qui avaient déjà payé six mille francs de droits d'adhésion ont toutes été remboursées. Dans la foulée, les trois femmes ont été placées en garde à vue sur instruction du procureur près le tribunal de grande instance de Diourbel. Après deux nuits passées dans le violon pour nécessite d'enquête, elles ont finalement été libérées et placées sous contrôle judiciaire et l'enquête poursuivie.
De sources proches du dossier, elles risquent d'être convoquées prochainement devant le tribunal des flagrants délits de Diourbel pour répondre de leurs actes. Une affaire à suivre.
LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI 27 NOVEMBRE 2024
Le frère d'un ancien ministre arrêté dans l’affaire Bandiaky
La Division des investigations criminelles (DIC) a procédé à une nouvelle arrestation dans l'affaire Jérôme Bandiaky. Il s’agit du demi-frère d'un ancien ministre du régime de Macky Sall, nommé S. K. alias Papis. Selon les informations de Seneweb, il a été trouvé chez ce dernier plus de trois armes à feu. Le mis en cause est placé en garde à vue au terme de son audition, en présence de son avocat.
Arrestation d’un tailleur avec deux képas
Les limiers des Parcelles assainies ont interpellé au cours d’une patrouille le tailleur M. Diagne âgé de 21 ans pour détention et usage de drogue (crack). Selon nos sources, le mis en cause est tombé à la cité Mixta avec 02 képas. Conduit à la police, le tailleur a été déféré au parquet au terme légal de sa garde à vue.
Interpellation de quatre personnes pour abattage clandestin
Dans le cadre de sa croisade contre l’insécurité, la police de Wakhinane-Nimzaat a procédé à l’interpellation de quatre personnes au marché Ndiarème de la commune de Ndiarème Limamou Laye pour vol, association de malfaiteurs, abattage clandestin et recel. Il s’agit des bouchers M. W. Ba et des deux charretiers M. Dieng et A. Diaw. Selon nos sources, ils ont été surpris avec des carcasses de moutons. Les bouchers sont passés aux aveux avant de dénoncer leurs receleurs. Ils sont déférés au parquet.
Faux agent du service d’hygiène
Marchand ambulant de profession, I. A. Guissé se faisait passer pour un agent du service d’hygiène. Il soutirait de l’argent aux boutiquiers de Yeumbeul-Nord. Il a été pris grâce à la vigilance du boutiquier H. Bâ au Comico, qui n’a pas hésité à contacter la police de la localité qui est descendue sur les lieux pour cueillir le mis en cause pour le conduire au Commissariat de Comico où il est placé en garde à vue pour usurpation de fonction et tentative d’extorsion de fonds.
Colère du Cusems authentique
Le Cusems/Authentique (Cusems/A) est très remonté contre le Gouvernement sur la question des négociations. Selon son secrétaire général, Yakhya Fall, c’est le Gouvernement qui a poussé les syndicats à boycotter la rencontre pour n’avoir pas mis la forme à savoir la présence sans exclusion de tous les membres du comité de suivi. Une situation qui, selon lui, risque de compromettre la stabilité dans le système éducatif.
Assises de la Jeunesse du Sénégal
En partenariat avec IPAR Think Tank, la CEDEAO a initié les assises de la Jeunesse qui regroupe quatre pays pilotes dont le Sénégal afin de donner la parole aux jeunes de la sous-région pour qu'ils puissent exprimer leurs préoccupations et participer activement à l'élaboration des politiques publiques. Prenant part à cette rencontre, le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, a réitéré la volonté du gouvernement de répondre à la préoccupation des jeunes, notamment dans le domaine. Elle exhorte les jeunes à éviter l’émigration irrégulière et à faire confiance aux nouvelles autorités. Khady Diène Gaye invite aussi les jeunes à croire en eux et à prendre des initiatives surtout dans le domaine de l'agriculture afin de participer au développement du pays.
Free devient YAS
Il faut dire désormais YAS. Free Sénégal qui est l'un des opérateurs de téléphonie mobile et fournisseur d’accès à Internet au Sénégal change de nom. Il va s’appeler désormais Yas. Face à la presse, en marge d'une cérémonie de présentation en grande pompe, le Directeur de Free Sénégal, Kamal Okba, a fait savoir que ce changement n'est pas simple un changement cosmétique. « Notre promesse en tant que YAS est de réaffirmer notre engagement à être accessible, cohérent et sans effort. Être un allié de nos partenaires », rassure-t-il devant plusieurs entités publiques et du secteur privé. À l'en croire, chaque expérience avec YAS devra être fluide, solidaire et significative. Il indique que YAS va offrir des services fiables aux clients. Pour sa part, le directeur commercial Adnane Messaoud, souligne qu'avec ce changement de nom, il y a de belles surprises en perspective. Il promet beaucoup de programmes, notamment l’accompagnement des entrepreneurs et des start-ups en matière d’e-commerce, de transformation digitale, d’intelligence artificielle. De son avis, ils veulent faire du digital une priorité. Dans le même ordre d'idées, M. Messaoud estime que dans la qualité des services, il y a des améliorations à faire. Il fait savoir que YAS va soutenir la transformation digitale envisagée par le Sénégal.
Mbour modernise son abattoir
La consommation de viande est devenue un palliatif avec la rareté du poisson. Dans le département de Mbour, la consommation a augmenté. Ainsi pour assurer à la population une consommation saine, la commune de Mbour a modernisé l'abattoir qui est l'unique du genre dans le département, en renforçant le matériel à hauteur de 40 millions. Selon son gérant, Alexandre Gaye, l'abattoir est équipé de machines modernes d'une valeur de 40 millions. Désormais, les Mbourois sont obligés de venir abattre leurs animaux dans les lieux pour éviter la clandestinité qui est un danger pour les éleveurs et la santé des populations. Pour l'abattage d’un ovin, le coût est de 55 frs/ kg et pour les caprins c'est mille francs par tête. Cette infrastructure qui a été construite à hauteur de 3 milliards va contribuer à la lutte contre le vol de bétail.
Cheikh Thiam «ambassadeur» envoyé en prison
Cheikh Thiam alias «ambassadeur» a été déféré hier au parquet à la suite de sa garde à vue à la Division spéciale de Cybersécurité. Très critique à l’encontre du gouvernement, il a été présenté au procureur de la République qui l’envoie en prison. Il est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles. Il sera jugé en flagrant délit le 28 novembre prochain.
Patrouilles mixtes sénégalo-gambiennes
Dans le cadre de la lutte contre la criminalité transfrontalière et l’amélioration du climat de sécurité entre les deux pays, les armées sénégalaises et gambiennes ont organisé des patrouilles mixtes dans la zone du Fogny (Nord Bignona). Selon la Dirpa, les éléments de la zone militaire N°5, avec un peloton de la Gendarmerie nationale, et les éléments des forces armées gambiennes ont sillonné plusieurs villages gambiens dont Bondali, Kampassa, Sintet, kanilai, Darsilami, Dimbaya, Duwasu, Sohm, Omortoh, Kahlenge, Bulok et Situ sinjang. Du côté du Sénégal, les patrouilles sont passées à Kouram, Kabakel, Tambacounda, Séléty, Bourome, Dimbaya et Touba-tranquille. Ces activités de coopération opérationnelle et les interactions avec les populations visent, selon la Dirpa, à renforcer l’interopérabilité dans la lutte contre la criminalité transfrontalière.
Loi contre la violence et le harcèlement au travail
Élus le 17 novembre dernier, les députés de la 15e législature auront un agenda très chargé. Dès leur installation, ils devront se pencher sur la loi de finance initiale (LFI) 2025. Des projets de loi les attendent, notamment ceux portant sur la violence et le harcèlement dans le monde du travail. Présidant hier la rencontre tripartite organisée par le Bureau International du travail/Dakar, le ministre du Travail rassure que le Sénégal a pris des initiatives hardies à la fois institutionnelles et programmatiques allant dans le sens de lutter contre les violences basées sur le genre et le respect des droits humains. Ainsi le Sénégal a élaboré et adopté de manière tripartite une politique nationale de sécurité et Santé au Travail au sens des orientations des normes internationales du travail. L’un des principes directeurs de cette politique étant la reconnaissance effective à tous les travailleurs et travailleuses sans discrimination du droit à un milieu de travail sûr et sain, ce qui exclut toute violence ou harcèlement en milieu de travail.
Le ministre Alioune Sall reçoit une délégation de La Poste
Une délégation syndicale de La Poste conduite par le Secrétaire général du SNTPT, Ibrahima Sarr a été reçue hier par le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Aliou Sall. Les échanges ont porté sur le parachèvement du processus de restructuration de La Poste avec la nécessité d'un plan de contingence ; la revalorisation de la rémunération du service public postal ; la régulation du secteur postal et le respect du code des postes par tous les acteurs ; la régularisation du patrimoine foncier de la Poste et l'exécution du plan social pour un début d'application en prévision du budget 2025. Ibrahima Sarr a insisté sur la nécessité d'asseoir un environnement serein par le paiement régulier des salaires. A cet effet, le ministre s’est engagé à résoudre ce problème.
Par Biram Ndeck NDIAYE
VAINQUEURS ET VAINCUS, TOUS UTILES
Les élections législatives, tant attendues, sont maintenant derrière nous. Le plus dur, l’essentiel est fait. Les urnes viennent de livrer leur verdict. Il faut toujours un gagnant et un perdant, dit la chanson.
Les élections législatives, tant attendues, sont maintenant derrière nous. Le plus dur, l’essentiel est fait. Les urnes viennent de livrer leur verdict. Il faut toujours un gagnant et un perdant, dit la chanson. C’est parce qu’il y a un adversaire de taille que la victoire a un sens car, qu’il nous est permis d’emprunter au poète sa célèbre formule, «à vaincre sans péril on triomphe sans gloire». Il ne résistera pas à l’analyse que l’audace, la confiance en soi et l’argumentaire ont payé. Si c’était pour se jauger, se mesurer par un thermomètre politique, tester son degré de popularité locale, de légitimité et de légalité nationales dans ce nouvel environnement, le pari est gagné et gloire aux vainqueurs mais que feront-ils de leur victoire ? Il est d’abord recommandé d’avoir le triomphe modeste. De ces belles empoignades, retenons qu’aujourd’hui le peuple sénégalais a encore gagné. N’est-ce pas que pouvoir et opposition font partie intégrante du peuple ?
Félicitations et hommage aux vainqueurs pour leur mérite, leur foi en un idéal, leur abnégation et, surtout, pour les valeurs qu’ils ont défendues.
Ô paradoxe, les vaincus ont également gagné pour avoir vaincu leur déception, leur état d’âme, leur rage de vaincre, et pour avoir félicité les vainqueurs, mais aussi et surtout pour le respect du choix des électeurs et, au-delà, du jeu démocratique. Attitude chevaleresque dont il ne faut nous départir.
Souhaitons plein succès à la nouvelle majorité pour le bonheur du Sénégal, vainqueurs et vaincus compris. Elle a déjà affirmé vouloir couvrir la politique d’un manteau de morale, ce qui est séduisant pour qui connaît les anciennes pratiques longtemps décriées mais jusque-là restées sans remède efficace. Les signes envoyés dès les balbutiements autorisent l’espoir, la foi en un Sénégal meilleur.
Une fois cela dit et fait, il s’agira de se mettre au travail en commençant par donner connaissance et opportunités au peuple, surtout les plus jeunes. Le fort est celui qui respecte et aide les faibles. La portion que représente les partis politiques dans l’électorat est minime pour ne pas la qualifier de portion congrue. Quel leitmotiv désormais ?
Ouverture, inclusion, sanctions positives et négatives, recherche de profils caractérisés par la compétence, le sérieux et la rigueur dans une gestion parcimonieuse de nos ressources encore maigres. Vainqueurs et vaincus, tous utiles à notre démocratie et surtout, a notre développement. Il n’est pas difficile de distinguer la bonne graine qui se trouve des deux côtés de la ligne de front et partout à travers le monde, sans parti pris. Qui disait «je me méfie des partis, ils deviennent vite des partis pris» ? C’est ce qu’il faut éviter pour mieux diriger tout le Sénégal, sans exclusive mais à l’exception notoire des irrécupérables, dûment et objectivement fichés. Que nos chers Président et Premier Ministre deviennent des chasseurs de têtes, fouillant les curricula vitae pour dénicher et recruter les compétences utiles au pays avoir pour objectif : having the right people in the right place at the right time (avoir les bonnes personnes à la bonne place et au bon moment). Dieu sait qu’il y a du travail qui nous attend, nous autressénégalais.
AU SENEGAL, LA TRANSPLANTATION RENALE …SE PLANTE
L'absence de subventions publiques freine le développement de cette pratique vitale. L'hôpital militaire de Ouakam, seul établissement accrédité pour ces opérations, a réussi cinq greffes mais ne peut continuer sans soutien financier
La maladie du rein touche au moins 5% de la population, soit 700.000 Sénégalais
Le Sénégal est entré dans l’histoire avec la réalisation de ses toutes premières expériences de transplantation rénale entre novembre 2023 et juillet 2024. Malgré cette avancée extraordinaire dans la pratique médicale, l’activité peine à prendre son envol chirurgical par manque de moyens. D’où le plaidoyer pour une subvention de l’Etat afin de permettre à tous les malades d’avoir accès à la greffe de rein et à moindre coût. La preuve par les chiffres de la maladie du rein qui font peur. Ils touchent 5% de la population, soit 700.000 personnes.
Après la première greffe réalisée sur un couple donneur-receveur, l’hôpital militaire de Ouakam (Hmo) a réussi à faire quatre (04) autres transplantations rénales entre novembre 2023 et juillet 2024 par une équipe sénégalaise composée des membres du consortium de l’hôpital de Ouakam et Le Dantec. Faisant ainsi de la greffe de rein une réalité au Sénégal depuis un an sur quatre (04) patients. Des opérations réalisées et réussies avec succès sous la conduite du médecin-colonel, Dr Youhanidou Wade Dia supervisant une équipe dirigée par le Pr Babacar Diao, urologue, à côté du professeur Alain Khassim Ndoye. Un an après, l’activité n’a pas pu connaitre son envol chirurgical. «Depuis les premières greffes, malheureusement l’activité n’a pas connu l’essor voulu ou escompté pour la bonne et simple raison que pour le moment la transplantation rénale n’est pas prise en charge par l’Etat. Il n’y a pas encore une subvention dédiée pour la transplantation rénale. Toutes les transplantations ont été prises en charge par la direction de l’hôpital militaire de Ouakam (Hmo). Ce qui n’est pas viable. Ce n’est pas possible parce que c’est une activité coûteuse», a dit le Pr Elhadj Fary Kâ, président du Conseil national du don et de la transplantation (Cndt). Qui plaide pour une subvention durable et soutenue de l’activité vitale. «Je pense que les autorités sont d’accord qu’il faut absolument subventionner, et prendre en charge cette transplantation rénale. D’autant plus qu’elle fait éviter la dialyse. En plus elle coûte moins chère que la dialyse. C’est 50% moins cher la première année. Elle redonne une meilleure qualité de vie aux patients et une meilleure espérance de vie. En plus elle permet d’améliorer la qualité de nos soins, les soins dans nos structures sanitaires. Parce que les hôpitaux sont obligés de se mettre à niveau», a-t-il indiqué. Pour toutes ces raisons, il exhorte les autorités, et «fortement», à prévoir un budget pour cette activité au moins pour l’année 2025. «Je pense que c’était déjà convenu. Nous allons actualiser le coût et nous espérons que cela va venir. Je suis convaincu que cela va venir», at-il laissé entendre. Il rappelle aussi qu’il y a 15 ans, la dialyse n’était pas gratuite. Qu’elle l’est devenue progressivement, et que donc la transplantation rénale peut connaitre la même chose.
La gratuité de la dialyse initiée depuis 2012
La gratuité de la dialyse a été initiée depuis 2012. En 2021, déjà plus de 700 patients y avaient bénéficié contre 1500 toujours sur la liste d’attente. Pour ce qui est de la situation des bénéficiaires, le Pr Kâ explique que, pour le moment, ils ont des rendez-vous de trois à quatre mois. Seulement, dit-il, «leurs médicaments sont pris en charge par la direction de l’hôpital militaire de Ouakam. Ils ne les achètent pas ! « a-t-il précisé. Cette gratuité constitue une lourde charge pour la structure sanitaire qui compte de brillants médecins aux expertises avérées qui méritent d’être soutenus et renforcés dans tous les domaines. Pour lui, et pour que la transplantation rénale soit une activité équitablement et socialement accessible à tous, il faudra «forcément une subvention de l’Etat pour que ceux qui ne peuvent pas payer, et Dieu sait qu’ils sont nombreux, puissent en bénéficier», dit-il connaissant le coût et les exigences de suivi des malades. C’est aussi le souhait des Sénégalais qui demandent que le coût soit plus accessible à plus de nombreux malades pour l’espoir de ceux atteints de cette maladie du rein. Ce, vu les contraintes que pose l’hémodialyse qui oblige les patients à se déplacer à l’hôpital pour leurs séances hebdomadaires, sans compter le coût pour un acte qui ne fait que 10% de la fonction rénale, selon les urologues.
Hmo, une compétence chirurgicale certifiée !
Des statistiques montrent que la maladie touche environ 5% de la population sénégalaise, soit plus de 700.000 patients, et constitue une charge financière pour les familles des patients.
L’anesthésiste, Dr Mamadou Mansour Diouf avait dès les premiers jours de l’exploit, demandé d’analyser la situation «sans fioriture et sans émotion», en essayant d’identifier les éventuels écueils qui pourraient freiner cet élan et compromettre le succès de cette belle aventure qui «commence si bien».
Il est bon de rappeler que seul l’Hôpital militaire de Ouakam (Hmo) est encore la seule et unique structure apte à réaliser la greffe rénale au Sénégal. D’où sa compétence médicale et chirurgicale certifiée. Les autres hôpitaux qui le désirent doivent suivre la longue procédure aux multiples critères. Comme l’a toujours expliqué le Pr Alain Khassim Ndoye parlant de la législation qui entoure le don et la greffe de rein. «Le Sénégal a des textes qui réglementent la transplantation rénale pour éviter le trafic d’organes et pour protéger les malades. Des textes qui rendent obligatoire une accréditation pour les hôpitaux qui désirent transplanter. Des hôpitaux qui font actes de candidature qui sont aussi inspectés au plan des infrastructures et du matériel avant l’accréditation», avait-il expliqué. C’est donc une procédure au préalable avant d’autoriser un hôpital à être auto transplanteur. Tout hôpital qui le désire doit donc soumettre un dossier de candidature au ministère de la Santé qui va le transmettre au Cndt qui, à son tour, va envoyer des évaluateurs pour un rapport appréciant si la structure est éligible ou pas avant d’octroyer un agrément. L’hôpital de Ouakam est passé par là! Il s’est donné les moyens, et surtout, le courage, la détermination et la volonté dans une infrastructure fonctionnelle, des médecins compétents et des équipements suffisants pour pouvoir réaliser la transplantation rénale au Sénégal. Au Sénégal où l’opération se fait à partir d’un donneur apparenté, un membre de la famille muni d’un papier du tribunal de Dakar autorisant le don de rein. Un papier qui sera attribué après vérification du caractère volontaire et gratuit du don de rein.
L’ETAT BLOQUE 500.000 TONNES D’UN COUT DE 12,5 MILLIARDS CFA
Le ministre de l’Agriculture Mabouba Diagne qui intervenait à la Rts, a indiqué que le système local devrait capter 100.000 tonnes pour les semences certifiées et 400.000 tonnes pour les usines locales.
L’Etat a fait un effort exceptionnel pour la réussite de la campagne arachidière. Il a décidé de fixer le kg d’arachide à 305 frs, soit une hausse de 25 frs puisqu’il était de 280 frs l’année dernière. Un prix d’achat qui dépasse de loin les 290 cfa proposés par le Comité national interprofessionnel de l’arachide (Cnia). La particularité de cette campagne se trouve dans les 500.000 tonnes d’arachide réservées au système local : 100.000 tonnes pour les semences certifiées et 400.000 tonnes pour les huileries du pays. Une manière pour l’Etat de garantir la disponibilité de l’arachide pour les opérateurs et huiliers locaux.
L’Etat est en passe de réussir sa campagne arachidière qui débute le 05 décembre prochain. Hier en conseil interministériel, le Premier ministre a révélé que l’Etat est allé au-delà de la proposition initiale du Comité national interprofessionnel de l’arachide (CNIA) qui avait proposé un prix au kg de 290 frs, en hausse de 10 frs par rapport au prix au kg de 2024. Dans une volonté d’accompagner le monde rural, le gouvernement a alors décidé de dépasser le prix de 300 frs le kg pour arriver à 305 frs le kg. Une hausse importante de 25 frs synonyme de cadeau de fin d’année au grand bonheur des producteurs.
Intervenant en conseil interministériel, le Premier ministre Ousmane Sonko assure que l’État du Sénégal est allé au-delà de la proposition ( 290 cfa) faite par le Comité national interprofessionnel de l’arachide (Cnia) regroupant les producteurs d’arachide. ‘’Nous avons été obligés de procéder à un arbitrage en tenant compte des intérêts des producteurs et des huiliers’’, a expliqué le Chef du gouvernement.
Selon le Premier ministre, le gouvernement envisage de fixer à 500 francs cfa le prix du kilogramme d’arachide, dans les prochaines années. Il signale que ‘’le mode de calcul du prix plancher de l’arachide est basé sur des variables plus représentatives des réalités économiques actuelles’’.
Le ministre de l’Agriculture Mabouba Diagne qui intervenait à la Rts, a indiqué que le système local devrait capter 100.000 tonnes pour les semences certifiées et 400.000 tonnes pour les usines locales. Ce qui fera une bagatelle de 12,5 milliards supplémentaires que l’Etat va injecter dans la commercialisation arachidière. Une manière pour l’Etat de faciliter la disponibilité de la graine pour les opérateurs et huiliers locaux.
Un dispositif favorisant l es opérateurs et huiliers locaux
Le Secrétaire général du gouvernement, les ministres de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, des Finances et du Budget, de l’Économie, du Plan et de la Coopération, de l’Industrie et du Commerce, de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire ont pris part au conseil interministériel.
Des organisations paysannes, des structures d’encadrement des producteurs, des institutions financières, des exportateurs, des industriels et d’autres acteurs de la filière arachide ont participé à la réunion.
Après avoir pris note de leurs préoccupations, le Premier ministre a pris plusieurs mesures en vue d’un bon déroulement de la campagne de commercialisation des produits agricoles, qui démarre officiellement le 5 décembre prochain.
Ousmane Sonko a demandé aux ministres concernés de mettre en place un ‘’dispositif privilégiant la collecte des graines par les opérateurs et les huiliers [locaux] sur toute autorisation à l’exportation’’
Il a insisté sur la nécessité de ‘’renforcer la surveillance de nos frontières, pour éviter la fuite des graines d’arachide vers les pays limitrophes’’. Le Sénégal avait décidé de suspendre le 05 novembre dernier l’exportation des graines d’arachides. Une circulaire du ministère de l’Agriculture précise que la suspension entre en vigueur à partir du 15 novembre de cette année. Cette mesure visait à éviter tout chevauchement avec la campagne de commercialisation nationale de la même période, indique le document. La décision fait suite à une première autorisation d’exportation temporaire, accordée du 12 septembre au 15 novembre 2024, pour permettre une fenêtre de vente à l’international. Toutefois, pour préserver l’approvisionnement local et garantir une gestion fluide de la campagne de commercialisation, le ministère a décidé de stopper toute exportation après cette date jusqu’à nouvel ordre. Le gouvernement préconise aussi l’identification et la réhabilitation ‘’en urgence’’ des points de collecte prioritaires, pour une bonne commercialisation des graines d’arachide. Le chef du gouvernement a préconisé la facilitation de la dotation à crédit de 750 appareils de cribles pour les points de collecte, afin d’assurer leur bon fonctionnement, avant le démarrage de la campagne.
Des mesures d’accompagnement aux riziculteurs de la vallée
Des mesures ont été prises par le gouvernement, pour la commercialisation d’autres produits agricoles. ‘’Le gouvernement va accompagner les riziculteurs de la vallée du fleuve (dans le nord du pays)’’, a assuré M. Sonko.
La lutte contre les oiseaux granivores, le renforcement des moyens de la direction de la protection des végétaux, la collecte et la sécurisation des semences, ainsi que l’approvisionnement correct des huiliers en graines d’arachide font partie des mesures prises.
Ousmane Sonko a ordonné une ‘’interdiction de l’exportation des graines ayant une valeur semencière’’.
Il a recommandé aux acteurs de la filière arachide de ‘’donner la priorité aux semenciers dans l’utilisation des seccos métalliques, pour le stockage des semences’’.
Le Premier ministre a invité les ministres concernés à veiller à la participation des autres banques au financement de la campagne de commercialisation des produits agricoles, aux côtés de La Banque agricole (LBA) et de la Banque nationale pour le développement économique (BNDE).
Il souhaite que les autres banques – celles différentes de LBA, la BNDE – puissent apporter un montant additionnel de 5milliards de francs CFA au financement de la campagne de commercialisation de l’anacarde.
DAKAR SE DOTE D’UN NOUVEL AUTOPONT FRONT DE TERRE DE 14 MILLIARDS
La circulation de l’autopont Font De Terre est officiellement ouverte hier par le Ministre des infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye. C’est un ouf de soulagement pour les usagers et automobilistes sur Front de Terre
C’est un ouf de soulagement pour les usagers et automobilistes sur l’axe Front de Terre Liberté VI. L’autopont Front a été inauguré ce mardi par le Ministre des infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye. Sur une longueur de 2,1 kilomètres avec une passerelle de 500 mètres, l’autopont Front de Terre d’un coût de plus de 14 milliards, vise à fluidifier la circulation dans une zone particulièrement encombrée. Dakar souffre selon le Ministre des Transports, depuis des années d’un trafic dense causant des pertes financières importantes à l’État.
La circulation de l’autopont Font De Terre est officiellement ouverte hier par le Ministre des infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye. L’ouvrage contribue à fluidifier la circulation, à réduire les embouteillages et à améliorer les déplacements dans la zone urbaine plus précisément au niveau du croisement Bourguiba X Front de Terre et de la bourgade Grand Yoff via Front de terre qui posent des problèmes pour la fluidité du trafic urbain dans le département de Dakar et indirectement sur l’autoroute Patte d’Oie -Malick SY. « Les travaux de l’autopont ont duré 19 mois. Ce nouvel ouvrage participera à la mobilité urbaine au niveau de Dakar. C’est qui est important aujourd’hui, c’est de sensibiliser davantage les populations afin qu’elles puissent s’approprier cet ouvrage qui participera naturellement à la fluidité de la circulation au niveau de Dakar. Cependant, il est nécessaire aussi de procéder ou de mesurer les grandes actions du Gouvernement. On a lancé un programme d’autoponts, il est important de s’arrêter, voire l’impact de ce programme pour savoir effectivement s’il est en train de répondre aux doléances des populations à savoir une mobilité beaucoup plus fluide» a souligné le Ministre des Transports. Le coût de 14 milliards de FCFA comprend non seulement la construction de l’autopont et aussi l’entretien. Il s’agit d’un pont qui est réalisé avec plus de 2, 1 km de voiries passerelle et sur 500m possible. Ce qui veut dire que c’est un Pont très important pour la mobilité.
Nécessité de faire une évaluation sur l’impact sur le Programme de construction des autoponts !
Outre l’impact sur la fluidité de la circulation, l’autopont Front de terre offre aux habitants de la zone un meilleur cadre particulièrement dans l’environnement immédiat de l’ouvrage, Squat des aires de repos par des badauds, installation des motocyclistes « Jakarta» sur les îlots de régulations, installation de commerces sur les terroirs, marché quotidien en amont de l’ouvrage. Sur les questions liées aux problèmes d’assainissement que rencontrent les habitants de la zone suite à la construction de ce pont, le ministre El Malick Ndiaye rassure que les solutions vont être apportées en collaboration avec le ministère de l’Hydraulique pour les soulager avant le prochain hivernage. «On nous a signalé quelques soucis à savoir tout ce qui est assainissement et autres. Je pense que l’ouvrage est venu avec un réseau d’assainissement. Maintenant il est important de travailler avec le Ministère de l’Hydraulique, avec toutes les parties en tout cas, ce qui concerne l’Onas, cela va se faire très rapidement, car les diligences sont en train d’être faites par les équipes. Les populations seront soulagées bien sûr avant le prochain hivernage. Nous avons au sein du Ministère une équipe qui s’occupe de la mobilité et une autre, de la circulation. Ces équipes vont travailler sur l’évaluation de l’impact sur les différents ponts qui ont été érigés dans Dakar avant même de procéder aux prochaines étapes «,soutient El Malick.
Coût... et cause des pertes financières, le travail de l’entretien pour préserver l’ouvrage !
L’État enregistre énormément de pertes financières dues à la circulation dense à Dakar. D’où la nécessité souligne-t-il, de trouver des solutions qui facilitent les déplacements. Cet autopont est une réponse à cette problématique. « Dans le Dendé Maayo au niveau du Nord entre autres, comme vous le savez avec les périodes de décrue, nous nous sommes confrontés à beaucoup de problèmes de ce genre. Donc avoir des ouvrages sophistiqués comme celui du Front de Terre peuvent constituer des solutions pérennes pour les populations surtout dans ces zones qui sont souvent victimes d’inondations « a souligné le ministre. Les activités informelles qui envahissent parfois ces infrastructures compromettent leur efficacité. « Nous allons collaborer avec le ministère de l’Intérieur pour mettre en place des équipes chargées de l’entretien et de l’ordre autour de ces autoponts, comme cela a été fait pour le TER et le BRT.
KEEMTAAN GI - DISCOURS IRRESPONSABLES
Dans ce charmant pays des paradoxes, on aime les qualificatifs qui font peur. Et bien plus souvent, cela sonne creux. Aucune rigueur scientifique dans la démarche de ces diffuseurs de mauvaises nouvelles. Ils nous avaient habitués aux termes : Salfaliste, rebelle, terroriste etc., Pendant que les plus serviles sont allés déterrer de vieilles lectures surannées pour nous plonger dans un environnement fasciste. Il faudra désormais vous habituer à leur délirium d’un pouvoir totalitariste. Les laudateurs de ces gens défaits en mars puis renvoyés dans les cordes, il y a moins de deux semaines, ne sont pas prêts à nous foutre la paix avec leur rengaine d’une démocratie dévoyée ou de nous faire peur avec un pouvoir autocratique. Faut-il leur dire qu’aucune liberté n’est piétinée et que le Sénégal où nous vivons ce 26 novembre n’est pas pire que celui d’il y a moins de neuf mois où toutes les libertés étaient bâillonnées avec des centaines de jeunes en prison. Faut-il permettre à un vieux aigri d’insulter presque deux millions de Sénégalais. Qu’en serait-il si ceux qu’il insulte de façon si jouissive se levaient pour laver l’affront ? Depuis qu’il est dans ses bouffées délirantes, s’est-il trouvé une seule organisation des droits de l’Homme pour le rappeler à l’ordre ? A écouter toutes ces vidéos depuis leur retentissante défaite de mars, on peut dire que l’Etat a trop tardé à sévir. Et le vieux aigri n’est pas le seul sur le terrain de l’insolence et de l’irrévérencieux. Aux Cassandres constipés qui nous prédisent le pire, nous sommes tentés de leur dire que le pire s’est déroulé entre mars 2021 et février 2024. Et qu’il ne pourrait y avoir que le meilleur à moins que leur funeste désir soit de voir le pays basculer dans le chaos. Personne ne peut les empêcher la critique. Mais faudrait-il qu’ils le fassent dans les règles de la bienséance pour ne pas disputer l’insolence aux charretiers. C’est même vexer ces braves gens que de les comparer à ceux qui s’agitent depuis mars 2024 au niveau des radios et télévisions locales, déversant leur trop plein de rancune. Oui à la liberté d’expression que personne ne peut nous ôter. Mais que tout se fasse dans l’élégance républicaine. Il est temps que cessent les fanfaronnades puériles. Laisser le désordre s’installer avec des gens qui n’ont que l’insolence à la bouche, c’est justement mettre en péril la paix sociale. Aucune dérive autoritaire ne se dessine. Ce pays ne s’est jamais senti libéré que depuis mars 2024. Et tant pis pour les esprits grincheux à qui on a ôté la soupe de la bouche. Comme l’a si bien énoncé le Président de la Ligue Sénégalaise des Droits de l’Homme (LSDH), il faut de la responsabilité et de la sérénité dans le discours. C’est ce qui manque cruellement à toutes ces personnes qui s’accrochent à une liberté d’expression pour mentir et médire. C’est notre intime conviction ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
DIOMAYE FAYE RECOMPENSE 10 «JAMBAAR CI SETAL SUNU REEW»
10 « Jàmbaar ci setal Sunu Réew » seront récompensés ce vendredi 29 novembre par le président de la République. D’après un communiqué signé par le ministre-conseiller, Porte-parole de la Présidence Ousseynou Ly, cette cérémonie prévue au Palais va honorer dix compatriotes exemplaires dans le cadre des journées mensuelles de salubrité « Setal Sunu Réew ». Ces citoyens érigés en modèles d’engagement pour un Sénégal propre et durable recevront la distinction des « Jàmbaar ci Setal Sunu Réew ». « Cette reconnaissance s’inscrit dans la volonté du Chef de l’Etat de célébrer l’implication citoyenne en faveur de la salubrité et l’hygiène publique et de l’environnement, ainsi que la promotion d’une culture nationale d’engagement communautaire. Ces lauréats, sélectionnés pour leurs actions impactantes, incarnent la puissance des initiatives individuelles et collectives qui transforment le quotidien. L’événement se veut également une source d’inspiration pour mobiliser davantage de Sénégalais autour de cette dynamique de préservation de notre cadre de vie » souligne la note du Palais.
74 MILLIARDS D’ARRIERES DE CAMPAGNES AGRICOLES PAYES
Le conseil interministériel sur la campagne de commercialisation 2024-2025 tenu hier sous la présence du Premier ministre a été l’occasion pour le Gouvernement d’afficher les efforts réalisés pour relever le secteur de l’agriculture. Outre le budget record de 120 milliards de FCFA au titre des subventions sur les intrants agricoles pour la campagne de production agricole 2024, l’on apprend que l’Etat a fait des efforts substantiels pour les paiements des arriérés des campagnes agricoles 2021, 2022 et 2023, pour un montant total de 74 milliards de FCFA.
COTON, RIZ, ET CAPITAL SEMENCIER, LES MESURES DE L’ETAT
Ce n’est pas seulement l’arachide qui était au cœur de la rencontre interministérielle. Pour le coton, le Premier ministre a demandé au Ministre des Finances et du Budget, en collaboration avec les banques locales (LBA, BNDE, etc.), de lever les blocages pour le démarrage par la SODEFITEX, la campagne de commercialisation du coton, en procédant au règlement des arriérés auprès des banques. Pour le riz, Ousmane Sonko a invité le Ministre de l’Agriculture, en relation avec le Ministre des Finances et du Budget à accompagner les riziculteurs de la vallée pour les cultures de décrue avant la campagne de contre saison chaude. En outre le Ministre en charge de l’Agriculture, en relation avec le Ministre des Forces Armées devra prendre sans délai, les dispositions nécessaires, pour accentuer la lutte contre les oiseaux granivores dans ce cadre, renforcer les moyens institutionnels et matériels de la Direction de la Protection des Végétaux (DPV) et à veiller au renforcement du parc de moissonneuses batteuses et des capacités de stockage.
ASSEMBLEE NATIONALE : LES MEMBRES DU BUREAU DE LA 14EME LEGISLATURE RENDENT LEURS VEHICULES
Les membres du bureau de l’Assemblée nationale vont restituer leurs véhicules de fonction. Déjà certains d’entre eux ont remis lesdits véhicules au chef de garage de l’Assemblée nationale. Ce ne sont pas les 165 députés de la 14ème législature qui sont concernés, mais seulement les membres du bureau notamment le président, les 8 vice-présidents, les 6 secrétaires élus, les 14 présidents de commissions et les 3 présidents et 3 vices présidents de groupe parlementaire. Ces membres du bureau s’étaient vus affecter des voitures liées à leurs fonctions souligne l’honorable Adji Mergane Kanouté jointe par la Rédaction. « Ce sont des véhicules acquis au mois de mars dans le cadre de leur fonction. C’est dans l’ordre normal des choses que ces véhicules nous soient demandés par le chef de garage de l’Assemblée nationale. Les députés s’y attendaient et les véhicules sont en train d’être remis au chef de garage. La restitution de ces véhicules liés à la fonction est fondée et légale. De nouveaux membres de bureaux seront élus incessamment de même que des présidents de Commissions et des présidents de Groupes et vice-présidents de groupe. Ils auront besoin de ces véhicules de fonction » souligne l’honorable Adji Mergane Kanouté. Cette dernière de préciser que les députés dits simples ne disposaient pas de voitures pour cette 14ème législature. Ils avaient des indemnités de transport pour la 14 législature.
AFFAIRE JEROME BANDJAKY PAPIS KA, LE JEUNE FRERE DE DOUDOU KA, ARRETE PAR LA DIC
Sakory Ka dit Papis Ka, frère de Doudou Ka a été arrêté hier par la DIC selon plusieurs sites notamment Kéwoulo. D’ailleurs selon ce dernier site, les policiers qui avaient déjà arrêté Sakory Ka dit Papis dans la matinée ont procédé, hier en début d’après-midi, à la perquisition du domicile familial de Doudou Ka à Nord Foire. Selon des sources judiciaires, Sakory Ka travaillait avec Jérôme Bandjaky qui lui fournissait “des gros bras” pour assurer la sécurité des domiciles de l’ancien ministre de l’économie de Macky Sall. A en croire des sources proches de l’ancien régime, Papis Ka qui était aussi l’homme de confiance de son grand frère avait en de nombreuses reprises fait appel au service de Sniper avant de couper les ponts avant lui. Certainement frustré par le fait que les frères Ka l’aient «abandonné» et décidé de travailler directement avec ses hommes, le Sniper Jérôme Bandiaky avait, en de nombreuses reprises, fait savoir que Doudou Ka et son clan l’avaient lâché. “Ils m’ont trahi.” Répétait-il à qui voulait l’entendre. Et c’est ce Jérôme Bandjaky arrêté par la DIC et qui a été trouvé porteur d’une arme sans autorisation qui a fait savoir aux policiers que “c’est Sakory Ka, le jeune frère Doudou Ka, qui lui a vendu un fusil mitrailleur.” Fort de cette information, les policiers qui se sont rendus au domicile des Ka, dans le cadre d’une perquisition, ont saisi « un fusil» et «une arme de poing. » Selon les premières informations en possession de Kéwoulo, « ces armes avaient appartenu au père de Doudou Ka, un ancien commandant de Douanes décédé depuis plus d’un an. Et au décès du patriarche, les armes ont été enregistrées au nom de son fils, Papis, resté comme le gardien du temple. » Le jeune homme passera sa première nuit en garde à vue dans les locaux de la DIC.
RETOUR DE PARQUET POUR SAMUEL SARR
Après avoir été déféré au parquet par la section de recherches ce mardi matin, l’ancien ministre de l’Energie sous Wade, Samuel Sarr, a bénéficié d’un retour de parquet. Il n’a donc pas finalement fait face au procureur, selon son avocat joint par Dakaractu. Samuel Sarr a été au préalable entendu par la section de recherches dans cette affaire relative à un présumé abus de biens sociaux portant sur un peu plus de 8 milliards de francs CFA. Il faut également rappeler que l’ancien ministre de l’Energie, qui avait été interpellé et placé en garde à vue dès son retour de voyage à Dubaï suite à un avis d’arrestation émis par le procureur via la Gendarmerie (SR).
ACCUSE DE VIOL EN 2021 L’AVOCAT JUAN BRANCO FAIT APPEL DE SA SUSPENSION PAR LE BARREAU DE PARIS
Juan Branco, avocat français du président du Pastef, Ousmane Sonko, dans « l’affaire Adji Sarr », a été condamné pour violation du secret de l’instruction à une suspension d’activité de trois ans, dont 27 mois avec sursis, dans une affaire de viol présumé, le concernant cette fois-ci, informe le journal Le Figaro. Toutefois, le journal renseigne que du côté du Barreau de Paris, l’on confirme uniquement que l’intéressé (Juan Branco) a fait appel. Cet appel est suspensif, l’avocat peut donc, dans l’immédiat, continuer d’exercer. Rappel. En novembre 2021, Juan Branco est mis en examen pour viol à la suite d’une main courante déposée par une jeune femme de 20 ans à Paris. Celle-ci l’avait accusé de viol en avril de la même année, à la suite d’échanges sur Instagram. Placé en garde à vue un mois plus tard, l’avocat avait évoqué une relation consentie. Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris, confiée au premier district de la Police judiciaire parisienne (1er DPJ). Ainsi, pour se défendre, le pénaliste a publié une série de 21 tweets à l’été 2023 sur Twitter, dans lesquels il attaque la plaignante, le tout en diffusant directement sur Twitter des extraits du dossier d’instruction. L’avocat Juan Branco n’a pas hésité à publier des extraits du rapport d’examen médical de la plaignante, mais aussi des extraits d’auditions de témoin ou de messages entre lui et la jeune femme. Or, le code de procédure pénale interdit formellement à tout professionnel de la justice de «diffuser auprès d’un tiers» le moindre document issu d’une instruction. Sur ce, l’ordre des avocats de Paris avait ainsi lancé une procédure à son encontre, à l’issue de laquelle il encourt la radiation. Après son appel, sa nouvelle comparution devant le conseil de discipline de l’Ordre des avocats de Paris ne devrait pas intervenir avant l’automne 2025. Juan Branco est devenu l’avocat de l’artiste russe Piotr Pavlenski dans l’affaire de la diffusion en 2020 de la vidéo à caractère sexuel de l’ex-porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, alors candidat à la mairie de Paris. Juan Branco a été placé fin janvier sous le statut de témoin assisté dans cette enquête. Il fait également l’objet de poursuites disciplinaires du conseil de l’Ordre dans le dossier Griveaux.