SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
9 juin 2025
SCANDALE AUTOUR DES FONDS PUBLICS ALLOUES AUX JOPARIS 2024
Le Mali est plongé dans un scandale financier d’une ampleur inattendue, remettant en cause la gestion des fonds publics alloués à la participation du pays aux Jeux Olympiques de Paris 2024.
Le Mali est plongé dans un scandale financier d’une ampleur inattendue, remettant en cause la gestion des fonds publics alloués à la participation du pays aux Jeux Olympiques de Paris 2024.
Au cœur de la polémique qui secoue le milieu sportif quant à la gestion des JO de Paris, le Comité National Olympique et Sportif du Mali (CNOSM) et le ministère de la Jeunesse et des Sports sont en désaccord sur les montants réellement versés et la manière dont ils ont été utilisés.
Le ministère des Sports, dirigé par Abdoul Kassim Fomba, a initialement affirmé avoir mis à la disposition du CNOSM un montant global de 360 millions de FCFA pour la préparation et la participation du Mali aux Jeux de Paris. Cependant, le CNOSM, à travers son trésorier général Abdoulaye Coulibaly, a rapidement réfuté cette affirmation, déclarant que seulement 93 921 633 FCFA leur avaient été alloués, soit à peine 22 % du budget prévu.
Cette divergence a rapidement pris une tournure politique et médiatique, avec des accusations de mauvaise gestion de la part du ministère et des allégations de rétention de fonds. Selon le CNOSM, un budget initial de 420 millions de FCFA avait été soumis au ministère des Sports, mais celui-ci n’a transféré qu’une fraction des fonds demandés.
Le CNOSM a clairement indiqué qu’il ne gérait qu’une petite partie des fonds attribués et qu’il prévoyait de rembourser au Trésor public près de 12 millions de FCFA qui avaient été alloués en cas de qualification de l’équipe de football pour la deuxième phase du tournoi. Pour sa part, le ministère des Sports a affirmé que le Comité olympique avait reçu une somme suffisante pour assurer la préparation et la participation des athlètes.
Cette situation a suscité des interrogations sur la destination des fonds restants. Le Bureau du Vérificateur général du Mali et d’autres instances de contrôle envisagent de procéder à un audit approfondi des comptes du ministère des Sports afin de faire la lumière sur cette affaire et de déterminer si des détournements de fonds ont eu lieu.
Les faibles performances des athlètes maliens aux Jeux Olympiques ont déjà suscité des critiques et cette affaire risque de porter un coup supplémentaire à l’image du sport malien à l’échelle internationale.
Pour de nombreux observateurs, ce scandale est symptomatique d’un problème plus large de transparence et de gestion des ressources dans les instances gouvernementales. Le ministre Abdoul Kassim Fomba a souligné l’importance d’un suivi rigoureux des fonds publics, affirmant que « nul ne peut se prévaloir de son identité pour refuser de justifier l’argent public ». Il a appelé à une gestion plus responsable et transparente des ressources allouées au sport.
Alors que les appels à un audit indépendant se multiplient, l’opinion publique reste divisée. Certains soutiennent les actions du ministre des Sports, qui a cherché à faire la lumière sur les fonds manquants, tandis que d’autres dénoncent une gestion chaotique au sein du ministère, pointant du doigt les retards de transfert des fonds et un manque de coordination avec le CNOSM.
Le CNOSM, de son côté, se défend en affirmant avoir fait preuve de transparence en publiant des détails sur les dépenses engagées pour les Jeux. Toutefois, le comité devra répondre à des questions concernant l’utilisation précise des 93 millions de FCFA reçus ainsi que sur la planification des prochains grands événements sportifs.
En attendant, la communauté sportive malienne retient son souffle, espérant qu’une enquête indépendante apportera des réponses claires et contribuera à redorer l’image du sport malien à l’international.
LE CRÉDO DU LYNAQE
Prévu pour ouvrir ses portes en octobre, Lycée nation-armée pour la qualité et l’équité vise à former l'élite de demain dans un cadre allié discipline militaire et excellence académique
Le Lycée nation-armée pour la qualité et l’équité (LYNAQE) de Sédhiou va ouvrir ses portes dès octobre prochain. C’est ce qu’a fait savoir hier, lundi 09 septembre 2024, le ministre de l’Education nationale, à l’occasion d’un CRD spécial (Comité régional de développement) sur l’ouverture des classes. Moustapha Mamba Guirassy indique, en outre, que l’établissement est bâti sur huit hectares et sera dirigé par un colonel de l’Armée avec 604 pensionnaires dont la moitié composée de filles.
Le Lycée nation-armée pour la qualité et l’équité (LYNAQE) est un établissement pilote d’enseignement moyen-secondaire implanté à Sédhiou et à Kaffrine. Celui de Sédhiou sera opérationnel pour accueillir les pensionnaires, dès la prochaine rentrée des classes. C’est ce qu’a fait savoir, hier lundi, le ministre de l’Education nationale, à l’occasion d’un Comité régional de développement (CRD spécial) consacré à l’ouverture des classes. Moustapha Mamba Guirassy déclare que «c’est un lycée qui est très moderne avec un style de construction très intelligente et écologique. C’est assurément un lycée qui allie confort et bien-être, rigueur, qualité, sécurité et performance scolaire. Nous mettons les apprenants dans les meilleures conditions d’étude, de formation et d’éducation pour la transformation systémique. Tout sera fin prêt et fonctionnel. Le rendez-vous que nous avons donné aux élèves c’est le sept octobre et il sera respecté», précise-t-il.
Le LYNAQE est dirigé par un colonel de l’Armée qui assure la fonction de Commandant d’école, assisté dans ses tâches par un Directeur des Etudes pour les raisons que voici : «nous veillerons à ce qu’il y ait les enseignants, les formateurs et les encadreurs qu’il faut. Il faut, dans le même temps, un capital humain de haute facture à savoir les militaires. Et avec eux, on pense à l’esprit républicain et au patriotisme, à la rigueur et au travail bien fait. Le Commandant militaire de ce lycée est là avec nous, il s’appelle Macodou Guèye, choisi sur la base des critères très sélectifs fondés sur son capital d’expériences», a fait savoir le ministre de l’Education nationale.
Les acteurs de l’ecole ouvrent le cahier des doleances au ministre
Le coût total de l’investissement est de l’ordre de sept (7) milliards en valeur de nos francs, a précisé le ministre de l’Education nationale, Moustapha Mamba Guirassy. «C’est un investissement de sept milliards dont un destiné à l’équipement de l’école. C’est une excellence construction avec des blocs d’étude, de logements, d’espaces de jeu, de réfectoire, de parkings. Nous avons tenu compte de l’aménagement paysagé et c’est très bien aéré aussi», rassure-t-il.
Ce Lycée nation-armée pour la qualité et l’équité (LYNAQE) est bâti sur huit (8) hectares, avec une bonne réserve foncière et une capacité d’accueil de 604 pensionnaires sous le régime d’internat, a indiqué Mme Mame Madior Sow, Directrice de cabinet du ministre des Forces Armées. «Les enfants seront dans d’excellentes conditions et ne penseront plus qu’au travail. Et c’est sans doute une façon de déconcentrer l’élitisme jusque dans les régions les plus reculées du Sénégal. Les pensionnaires seront au nombre de 604 dont la moitié des filles».
Le ministre a aussi fait savoir que cette typologie de lycée d’excellence sera mise à l’échelle et dans tous les 45 départements du Sénégal. A signaler, enfin, que lors des travaux du CRD spécial et à la suite de la présentation de l’Inspecteur d’académie de Sédhiou, Papa Gorgui Ndiaye, les acteurs de l’école ont exprimé des besoins fonctionnels notamment la résorption des abris provisoires et le gap en personnel enseignant ainsi que la relance des chantiers à l’arrêt dans la région de Sédhiou.
AMADOU MAME DIOP ET SES COLLÈGUES DE LA MAJORITÉ EN ZONE DE TURBULENCES
Les députés Abass Fall et Mamadou Lamine Diallo ont déposé une plainte pour faux et usage de faux concernant le règlement intérieur de l'Assemblée nationale. Des irrégularités présumées auraient entaché le travail législatif pendant près de deux ans
Les députés Abass Fall et Mamadou Lamine Diallo relancent le débat sur le faux règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui a servi de base de travail législatif durant les deux années de mandature de cette quatorzième législature. Ils ont, en effet, déposé une plainte au niveau du Parquet de Dakar pour, disent-ils, situer les responsabilités sur les retouches faites sur le Règlement intérieur hors plénière de l’Assemblée nationale.
Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, et ses collègues de la majorité en zone de turbulence. Alors que la quatorzième législature est déjà sous la menace de dissolution par le président de la République, voilà qu’une autre épée de Damoclès plane sur la tête de certains membres de l’actuel bureau de l’Assemblée nationale. En effet, les députés Abass Fall et Mamadou Lamine Diallo ont décidé hier, lundi 9 septembre, de mettre en exécution leur menace contre certains de leurs collègues de la majorité responsables de la falsification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui a servi de base de travail législatif durant les deux années de mandature de cette quatorzième législature. En effet, ces deux députés membres des principaux groupes parlementaires de l’opposition Yewwi askan wi et Liberté démocratie et changement (Wallu) ont déposé une plainte au niveau du Parquet de Dakar. L’information a été révélée par les deux parlementaires à travers des publications sur leurs plateformes numériques.
« Chose promise, Chose faite ! Avec l’Honorable Abass Fall, j’ai déposé une plainte pour faux et usage de faux sur le règlement intérieur de l’Assemblée nationale auprès du Procureur de la République. Cette Assemblée nationale s’est accommodée au faux durant plus de 22 mois. A l’évidence, elle a perdu la force morale de représenter la Nation. Au Sénégal, il faut en finir avec le « tapalé », a publié l’honorable député Mamadou Lamine DIALLO dans son profil sur Méta (ex facebook). Abondant dans le même sens, son collègue Abass Fall va plus loin en révélant les infractions visées dans leur plainte. « Nous avons déposé aujourd’hui, le Président Mamadou Lamine DIALLO et moi-même, une plainte auprès du Procureur de la République pour faux, usage de faux et falsification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Cette plainte vise tout simplement à situer les responsabilités sur les graves retouches faites sur le RI sans que les députés ne soient au courant. Plus jamais ça à l’Assemblée nationale ! ».
TARIQ RAMADAN CONDAMNÉ POUR VIOL EN SUISSE
L'intellectuel musulman a été reconnu coupable en appel par la justice genevoise, ce mardi. Cette décision intervient après un acquittement prononcé en première instance en mai 2023
(SenePlus) - L'islamologue suisse Tariq Ramadan a été condamné en appel en Suisse pour viol et contrainte sexuelle, a rapporté mardi l'Agence France-Presse (AFP) citant une annonce de la justice genevoise. Cette décision intervient après un acquittement prononcé en première instance.
Selon les informations de l'AFP, la chambre pénale d'appel et de révision de Genève a prononcé une peine de prison de trois ans, dont un ferme, à l'encontre de Tariq Ramadan. L'agence de presse cite le communiqué de la Cour de justice genevoise : "La chambre pénale d'appel et de révision annule le jugement du tribunal correctionnel du 24 mai 2023 en reconnaissant Tariq Ramadan coupable de viol et de contrainte sexuelle pour la quasi-totalité des faits déclarés."
Les faits jugés remontent à la nuit du 28 octobre 2008. La plaignante, connue sous le pseudonyme de "Brigitte", a déclaré avoir été soumise à des actes sexuels brutaux accompagnés de coups et d'insultes dans la chambre d'un hôtel genevois où séjournait Tariq Ramadan. celui-ci avait nié tout acte sexuel avec la plaignante tout au long de la procédure. Il a ainsi plaidé, lors du procès en appel, pour un acquittement.
Le procureur avait requis une peine de trois ans de prison, dont la moitié ferme, contre Tariq Ramadan. L'AFP décrit Tariq Ramadan comme une figure connue de l'islam européen, le qualifiant d'intellectuel charismatique et controversé. Il fait l'objet d'accusations de violences sexuelles en France, dans des procédures distinctes de celle-ci.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE MARDI 10 SEPTEMBRE 2024
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Soleil, Libération, EnQuête, L'As, Le Quotidien, L'Observateur, Révélation Quotidien, Bes Bi le jour
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Soleil, Libération, EnQuête, L'As, Le Quotidien, L'Observateur, Révélation Quotidien, Bes Bi le jour
LES REACTIONS POLITIQUES SE MULTIPLIENT APRES LA FUITE DU PROJET DE CONSTITUTION
Au Gabon, les réactions se multiplient après la fuite du projet de constitution sur les réseaux sociaux. Les partisans des militaires au pouvoir annoncent qu’ils feront campagne pour le « oui » en vue du référendum constitutionnel prévu avant la fin de l’
Au Gabon, les réactions se multiplient après la fuite du projet de constitution sur les réseaux sociaux. Les partisans des militaires au pouvoir annoncent qu’ils feront campagne pour le « oui » en vue du référendum constitutionnel prévu avant la fin de l’année.
Le texte propose notamment un mandat de 7 ans renouvelable une fois et fixe l’âge des candidats à la présidentielle entre 35 et 70 ans. Beaucoup d'autres estiment que ce projet, taillé sur mesure pour le général Oligui Nguéma, cherche à instaurer une dictature à la tête de l’État, et appellent à voter « non »...Le projet propose la suppression du poste de Premier ministre.
Emmanuel Edou Eyene, président de l'Alliance patriotique, parti fondé par Raymond Ndong Sima, pourrait lui aussi appeler à voter en faveur du projet : « Ce qui est important pour les Gabonais, ce n’est pas seulement le poste de Premier ministre. Nous allons appeler à voter pour un projet qui aurait été approuvé par le Parlement gabonais. »
Opposant depuis l’époque d’Omar Bongo, Pierre Claver Maganga Moussavou qui a fait plusieurs incursions au gouvernement, affirme qu’il battra campagne pour le non, si ce projet est validé en l’état par le Parlement : « On ne peut pas dire oui à une loi taillée pour le président Oligui, qui veut être le seul candidat et pour une dictature assurée et féroce. »
Avant le référendum prévu d’ici fin 2024, le projet de constitution doit d’abord être évalué par le Parlement.
Par Mamadou Diop Decroix
DISSOLUTION DE L'ASSEMBLEE NATIONALE, REFORMES INSTITUTIONNELLES ET QUESTIONS DE REGLAGES
Le 3 avril dernier, veille de la fête de l’indépendance, le tout nouveau Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, dans son adresse à la nation, a pointé des changements de haute portée systémique...
Le 3 avril dernier, veille de la fête de l’indépendance, le tout nouveau Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, dans son adresse à la nation, a pointé des changements de haute portée systémique, je le cite :
« De l’indépendance à nos jours, notre système politico institutionnel et judiciaire a vécu bien des péripéties, les unes plus heureuses que les autres. Soixante-quatre ans après, le moment me semble venu de tirer les leçons de nos réussites et de nos échecs pour une gouvernance publique plus moderne, plus républicaine et plus respectueuse des droits humains. C’est pourquoi, après avoir démissionné de mon poste de secrétaire général de PASTEF-Les Patriotes, pour ainsi me mettre au-dessus de la mêlée, je convoquerai de larges concertations avec la classe politique et la société civile sur la réforme du système électorale notamment ;
Le remplacement de la CENA par une Commission électorale nationale indépendante (CENI) avec un renforcement de ses moyens de fonctionnement et de ses prérogatives ;
La rationalisation du nombre de partis politiques, ainsi que leur financement ;
L’inscription sur le fichier électoral concomitamment à la délivrance de la pièce nationale d’identité ». Fin de citation.
De ces trois objectifs celui qui paraît le plus complexe mais également le plus actuel se trouve être la rationalisation du nombre de partis politiques. Le Sénégal qui a vécu sa première décennie d’ouverture démocratique avec moins de 20 partis au sens plein de ce terme, compte aujourd’hui environ 400 partis politiques avec l’émergence de toute une économie autour de cette floraison de récépissés. L’esprit de la loi qui avait fondé le multipartisme intégral en 1981 a été jeté par-dessus bord depuis belle lurette. Par conséquent cet aspect des concertations voulues par le Président de la République est, j’en suis sûr, partagé par tout notre peuple. Il devrait être une pièce angulaire dans la moralisation de la vie politique chez nous, aujourd’hui et demain. Du moins c’est ma perception des choses.
Mais dans le même temps se pose une autre question à caractère tout aussi stratégique, à savoir la dissolution du parlement. De fait, le destin de cette présente législature était scellé dès son installation en 2022. Il était en effet inscrit dans son ADN qu’il ne conviendrait à aucun prochain Président de la République, de quelque bord qu’il fût.
Sur la base de ces considérations, comment trouver un agenda qui puisse concilier ces deux exigences me paraît être une question sérieuse, posée et à résoudre.
Faut-il dissoudre immédiatement le parlement et aller aux élections législatives dans le cadre du système partisan tel qu’il fonctionne aujourd’hui ?
Un parlement issu du système actuel pourrait-il assumer le dessein stratégique de réformer en profondeur les institutions du pays clamé par les nouvelles autorités ?
L’expérience actuelle a suffisamment montré depuis au moins trois décennies que la pratique systématique des coalitions électorales a fini par effacer le rôle et la mission des partis politiques en tant qu’entités autonomes, y compris tel que les définit l’actuelle constitution. Une tradition de coalitions électorales sans fondations programmatiques véritables, qui disparaissent immédiatement après les scrutins parce que l’objectif était exclusivement d’accéder à l’Assemblée nationale, c’est ce que nous vivons depuis si longtemps. Or, en l’absence de ces fondations programmatiques, il est illusoire d’espérer avoir au parlement des débats politiques de qualité à vocation de servir le pays et le peuple.
Mais, prendre le temps de mettre de l’ordre dans le système partisan avant la dissolution équivaudrait aussi à prolonger la durée de vie du présent parlement ce qui, au rythme où vont les confrontations, pourrait constituer un véritable goulot d’étranglement pour les réformes arrivées à maturité.
Existe-t-il une voie médiane permettant de réaliser les deux objectifs en même temps c’est à dire dissoudre le parlement et réformer le système partisan dans la même dynamique ?
En tout état de cause, il me semble que les lois qui vont codifier les conclusions des prochaines concertations politiques annoncées par le Président Faye devront être votées par un parlement nouveau, sorti des prochaines consultations législatives, représentatif de la volonté populaire réactualisée.
Dans mon esprit, ces consultations électorales tout comme le parlement qui en sortira, devraient refléter la nouvelle ère où un peuple tout entier se mettra au travail dans l’unité et la cohésion par-delà les différences ou les nuances politiques, idéologiques ou doctrinales. Un parlement où les seuls motifs de confrontation porteront exclusivement sur la question de savoir qu’est-ce qui est mieux pour notre peuple, pour notre pays et pour l’Afrique.
Par-delà la nécessaire reddition des comptes et l’inévitable moralisation de la gestion des biens publics, c’est sans doute ce qu’il faut comprendre quand le Président s’assigne l’objectif de rassembler, de rassurer, d’apaiser et de réconcilier les Sénégalais dans le cadre du triptyque Jub, Jubal, Jubbanti.
BASSIROU DIOMAYE FAYE, LE PARJURE PERMANENT
En lieu et place de la transformation systémique du pays que la faction insurrectionnelle de Pastef avait promise, Bassirou Diomaye Faye s’inscrit dans la politique politicienne et enfonce le Sénégal dans un pathétique bond en arrière.
iGFM - (Dakar) En lieu et place de la transformation systémique du pays que la faction insurrectionnelle de Pastef avait promise, Bassirou Diomaye Faye s’inscrit dans la politique politicienne et enfonce le Sénégal dans un pathétique bond en arrière.
Le 2 avril 2024, le Président nouvellement élu avait juré qu’il consacrerait toutes ses forces à défendre les institutions constitutionnelles. Malheureusement force est de constater qu’il a parjuré à plusieurs reprises en violant la Constitution et son serment.
Diomaye Faye a inauguré son mandat par une abrogation illégale des décrets portant nominations et affectations du Conseil supérieur de la magistrature sous l’ancien Président Macky Sall. Il s'agit, notamment, des nominations du Premier Président de la Cour suprême, du Président de la Chambre d'Accusation financière et du Président du Collège des juges d'instruction du Pool judiciaire financier.
Puis il y a le limogeage-vengeance d'Aminata Mbengue Ndiaye et de Abdoulaye Daouda Diallo, à la suite du camouflet à l’assemblée nationale.
Diomaye Faye perturbe le bon fonctionnement du Cese et du Hcct en laissant vacants les postes de Président de ces institutions. Il s’agit en réalité d’une suppression qui ne dit pas son nom.
Ces deux entités consultatives n’étant pas supprimées, demeurent des Institutions de la République et ne peuvent pas être dépourvues de Président pour les diriger et les représenter.
S’il est vrai que le Président Diomaye Faye envisage de ne pas remplacer les Présidents Aminata Mbengue Ndiaye et Abdoulaye Daouda Diallo et de bloquer leurs budgets, nous aurons assisté au pire gangstérisme d’État et à un exemple digne d’une République bananière.
Le Hcct et le Cese doivent avoir des Présidents conformément aux Lois organiques qui les ont créés.
Pour ne pas persister dans l’illégalité, le Président Diomaye Faye doit nommer, sans délai, deux nouvelles personnes à la tête de ces institutions.
Le Président Faye n’a pas le pouvoir de supprimer ou de geler les fonctions de présidents de ces deux institutions. Le respect de la légalité s’impose au président de la République. Le fait de veiller au fonctionnement régulier des institutions relève pour lui d'une obligation constitutionnelle.
Le Haut Conseil des collectivités territoriales et le Conseil économique, social et environnemental jouissent de l’autonomie financière. A cet effet, les crédits nécessaires à leur fonctionnement sont inscrits dans la loi de finances. Les Présidents du Haut Conseil des collectivités territoriales et du Conseil économique, social et environnemental sont les ordonnateurs des budgets des assemblées qu’ils président.
Il s’y ajoute qu’en logeant le Fonds intergénérationnel à la Présidence de la République par le Décret n° 2024-940 portant répartition des services de l’Etat, le Président diomaye a violé l’article 8 de la Loi 2022-09 du 19 avril 2022 relative à la répartition et à l'encadrement de la gestion des recettes issues de l'exploitation des hydrocarbures.
C’est l’Etat sénégalais, qui détient intégralement le Fonds intergénérationnel, a donné mandat au Fonsis pour assurer la gestion de celui-ci.
Le Président Diomaye peut bel et bien transferer ce fonds à la Présidence. Pour ce faire il doit impérativement modifier, par un projet de loi, l’article 8 de la Loi 2022-09 du 19 avril 2022 relative à la repartition et à l'encadrement de la gestion des recettes issues de l'exploitation des hydrocarbures.
Pour ce qui concerne le Hcct et le Cese, le Président Diomaye Faye doit comprendre que le Sénégal est un État de droit. Il est lui-même non seulement soumis aux Lois et Règlements mais il doit surtout veiller à leur respect aussi longtemps que ces deux assemblées consultatives demeurent des institutions de la République.
Au rythme où vont les choses, Diomaye Faye installe le Sénégal dans une situation proche d’une véritable anarchie constitutionnelle, en agissant selon son bon plaisir, sans se soucier de la règle de droit.
L’obligation pour tous, y compris l’État, de respecter les Lois est la meilleure assurance que la liberté, les droits et la sécurité de chacun d’eux soient garantis de manière effective.
Il faut enfin rappeler que le non-respect des lois constitue toujours une faute aussi bien pour les gouvernés que les gouvernants.
Morale de cette mauvaise fable pastefienne : au vu de ses fréquents errements politiques, économiques et diplomatiques, manifestement Diomaye Faye n’est pas à la hauteur de la fonction présidentielle.
Il ne se comporte pas en digne Gardien de la Constitution encore moins en garant du fonctionnement régulier des institutions. Bien au contraire, il les désagrège.
KEEMTAAN GI - NECESSAIRE CATHARSIS
Qui pour leur dire que la vie c’est ici, dans ce pays, et maintenant ? Qui pour leur faire comprendre que la réussite est à portée demain et que l’espoir est de retour dans leur propre pays où tout est à reconstruire et qu’il suffit d’y croire pour exister ? « Exister », ce fameux «Tekki » qui tue. Dans une société d’accaparement où les élites ont démissionné de leurs missions pour disputer aux gueux les jouissances, cette vie ne peut être que misérable. Tous ces jeunes qui meurent bêtement au fond de l’océan, éblouis par les mirages d’une Europe en crise et qui rêvent d’Eldorado, se trompent dans leur entreprise périlleuse de rejoindre l’Espagne ou d’autres pays du Vieux continent. Dans leur tête et celles de leurs parents, qui les poussent perfidement au suicide, il suffit de se baisser en Europe pour ramasser des lingots d’or. C’est par centaines, voire par milliers, qu’ils quittaient le pays. L’arrivée d’un nouveau régime n’a pas arrêté la traversée macabre. Elle se poursuit et s’intensifie sans répit avec la présence de despérados d’autres nationalités qui font de ce Sénégal côtier un pays de transit. Un exode qui, à lui seul, résume l’échec d’un pouvoir qui nous promettait une hypothétique émergence et qui nous a laissé un pays en lambeaux. Chaque jour, la liste des prévarications des gens de l’ancien régime s’allonge. Et ce sont les mêmes qui, sans fausse pudeur aucune, semblent se réjouir de ce que des jeunes gens continuent de quitter par centaines ce pays ou qui jubilent intérieurement quand ces desperados disparaissent en mer. Avec toutes ces morts, c’est notre responsabilité collective qui est interpellée. Encore une fois, nous vivons dans une société d’accaparements. Quand des acteurs de la politique se préoccupent beaucoup plus de leur bienêtre social que du développement du pays, c’est tout à fait normal que les laissés-pour-compte nourrissent des frustrations qui les poussent à prendre des pirogues de la mort en quête d’une illusoire meilleure vie. Ce pays qu’on avait confié durant douze ans aux gens de l’Apr/Benno, ils l’ont dépecé sans état d’âme, chacun s’emparant d’une portion. Le récent séjour du Premier ministre à Matam a permis de découvrir une vaste escroquerie de politiciens qui se sont toujours servis de pauvres populations pour leur ascension sociale. Des terres riches mais mal exploitées face à une insoutenable misère. Il nous faut alors procéder à une catharsis et faire comprendre à la jeunesse que son avenir est ici au Sénégal et nulle part ailleurs. Personne ne pourra construire ce pays qui a besoin de leurs bras à leur place. Il faut changer les paradigmes par une rupture épistémologique qui passe par gommer les injustices territoriales et cesser de penser que le Sénégal s’arrête à Dakar qui étouffe. KACCOOR BI - LE TEMOIN
MINISTRE OUSMANE DIAGNE UN BRILLANT ET SEDUISANT ORATEUR !
On connaissait jusque-là Ousmane Diagne comme étant un courageux procureur de la République. Un procureur qui étalait toujours son talent et sa témérité dans ses réquisitoires. Hier à l’Assemblée nationale, le peuple sénégalais a découvert une autre facette d’Ousmane Diagne, ministre de la Justice et garde des Sceaux. Autrement dit, un ministre de la République doublé d’un droit-de-l’hommiste hors pair. En tout cas, « Le Témoin » a constaté que lors du vote du projet de loi créant la Commission nationale des droits de l’homme (Cndh), le ministre de la Justice Ousmane Diagne a montré aux députés qu’il était bien dans son domaine. En sa qualité de bon orateur qui sait longuement écouter et capter attentivement, le ministre Ousmane Diagne a prouvé aussi qu’il sait répliquer et convaincre avec éloquence. « Quand on parle de droit, les justiciables doivent rester bouche bée » disait feu Procureur François Diouf dans ses réquisitoires lors d’un procès contre « Le Témoin », votre quotidien préféré. Eh bien hier, à l’Assemblée nationale, les députés sont presque restés bouche bée lorsque le ministre Ousmane Diagne parlait de Droits de l’Homme. Une matière dans laquelle, il est vrai, la plupart des députés — surtout ceux de Benno — ne connaissent pas grand-chose !
OUAGOU-NIAYES EN DEUIL MBAYE DIOP S’EN EST ALLE !
Notre ami et sympathique doyen Haj Mansour Mbaye est en deuil. Il a perdu l’un de ses fils prodiges en l’occurrence Abdoulaye Babacar Mbaye alias Mbaye Diop Fary, agent de banque (Bhs). Décès survenu le dimanche 09 septembre 2024 à Dakar suivi de l’enterrement, hier, à Tivaouane où le défunt se préparait déjà à accueillir ses amis et anciens collègues de service (il a pris sa retraite en début d’année) pour le Maouloud. Juste pour dire que le décès de Mbaye Diop a été brutal puisqu’il n’a jamais été apparemment malade. D’où la douleur et la consternation qui ont assommé tout le quartier de Ouagou-Niayes. En service à la Banque de l’habitat du Sénégal (Bhs), Mbaye Diop était un agent très connu et apprécié pour son amabilité et sa disponibilité à l’endroit de la clientèle. Durant toute sa longue carrière à la Bhs, Mbaye Diop s’est toujours montré disponible à l’endroit de la clientèle. Il était d’une courtoisie si exquise et d’une telle disponibilité que le directeur général avait fait de lui le chargé des relations publiques en plus de ses responsabilités au service de monétique. C’est vraiment un très grand Monsieur, un homme bon et généreux, qui s’en est allé rejoindre le paradis du Seigneur. « Le Témoin » quotidien profite de cette douloureuse circonstance pour présenter ses condoléances à Haj Mansour Mbaye et sa famille ainsi qu’à l’ensemble des membres de la Jeunesse amicale de Ouagou-Niayes (Jaon).
CONSEIL DES MINISTRES CE MARDI
Le Conseil des ministres qui se tient traditionnellement les mercredis aura lieu exceptionnellement ce mardi sous la présidence du chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye. Selon nos sources, ce changement s’explique par le calendrier réaménagé du chef de l’Etat qui va séjourner à Tivaouane ce jeudi pour les besoins du gamou prévu dans la nuit du dimanche 15 septembre au lundi 16. Le président Diomaye Faye rentre d’un séjour en Chine où il participait pour la première fois à un sommet Afrique-Chine. On va épier le communiqué du Conseil des ministres qui pourrait déboucher sur de grandes annonces. Surtout depuis la Chine, il a été annoncé une déclaration en direct du président de la République sur les questions de l’heure dès son retour dans ce pays. On attend la suite des événements.
ABDOULAYE SAYDOU SOW «JE NE CHERCHAIS PAS A FUIR»
Entre les anciens dignitaires et les nouveaux tenants du régime, cela sent le début d’un règlement des comptes. Après l’affaire Lat-Diop, voilà que Abdoulaye Saydou Sow a été interdit de sortir du pays. En tant que deuxième vice-président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), il devait se rendre au Burundi pour le match de l’équipe nationale du Sénégal. Il a été bloqué à l’aéroport de Diass par la police des frontières. Très courroucé par cette interdiction de sortie, l’ancien ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow a choisi hier la permanence de l’APR pour s’expliquer. «Avec mon passeport simple, je suis parti en Thaïlande et dans d’autres pays. Si je voulais fuir, je n’allais pas revenir et pis, comment puis-je m’enfuir étant dans la délégation officielle de la fédération sénégalaise de football ? C’est absurde» dira-t-il. Poursuivant il raconte que «c’est un lieutenant de la police qui m’a interpellé à l’embarquement pour m’annoncer une interdiction de sortir du territoire. Ce n’est pas vrai, je n’ai pas cherché à fuir. Je me battrai politiquement jusqu’à la dernière minute. Mon honneur et mon engagement ne seront jamais bafoués. On peut me manquer de respect, on peut essayer de m’humilier, on peut essayer de toucher ma dignité, mais ils ne toucheront jamais mon honneur, mon engagement au service du pays » prévient Abdoulaye Seydou SOW.
INTERDICTION DE SORTIE DES DIGNITAIRES DE L’ANCIEN REGIME LA COLERE DES AVOCATS «REPUBLICAINS»
Le collectif des avocats « républicains » dit constater avec regret « une régression des droits humains et de la liberté d’expression au Sénégal ». Me Amadou Sall et ses confrères républicains estiment que « les arrestations jugées arbitraires se multiplient ainsi que la violation des libertés individuelles et la libre expression garantie par la Constitution et les lois ». En sus, note le communiqué des avocats « républicains », « des tentatives de bâillonnement de la presse privée, indépendante et libre, des reconductions de l’aéroport de citoyens sénégalais dont le seul tort est d’avoir appartenu au régime sortant ». Ces interdictions systématiques de sortie du territoire constituent une mesure illégale, injuste et sont manifestement attentatoires à la liberté fondamentale d’aller et de venir, mère de toutes les libertés. « Une mesure d’une extrême gravité, ordonnée par le gouvernement et mise en exécution, sans discernement, par la police des frontières est une violation flagrante des droits de ces citoyens contre lesquels, à ce jour, aucune poursuite judiciaire n’a été engagée et par voie de conséquence ne font l’objet d’aucune mesure judiciaire d’interdiction de territoire », indique Me Amadou Sall dans le communiqué. Les avocats « républicains » dénoncent aussi des actes « anti-démocratiques, despotiques et arbitraires sans fondement juridique ». Ils promettent, dans l’immédiat, « engager toutes les actions juridiques et judiciaires nécessaires pour mettre fin à ces pratiques qu’ils qualifient de totalitaires d’un autre âge, injustes et dangereuses et qui incarnent, malheureusement, le symbole d’un État de droit malmené et à l’agonie »
INTERDICTION DE SORTIES ALIOUNE TINE N’EST PAS D’ACCORD
Les anciens dignitaires du régime précédent peuvent compter sur le soutien du droit-de-lhommiste Alioune Tine. Le vétéran de la cause des droits de l’homme n’est pas d’accord dans la méthode employée par les nouvelles autorités pour la reddition des comptes. Il dit ne pas approuver la toute récente décision d’interdire Abdoulaye Saydou Sow de sortir du territoire national. Selon le fondateur de Afrikajom Center, seul un juge devrait ordonner la rétention de Abdoulaye Sow sur le territoire national. Pour lui, l’exécutif devrait régler d’autres problèmes plus importants. «La Reddition des comptes dans le contexte du Jub, Jubal, Jubanti, correspond à une forte attente des citoyens sénégalais, elle doit absolument être menée avec succès. Pour cela, il faut respecter les droits fondamentaux des personnes suspectées qui ont droit à la présomption d’innocence et ont également droit à la défense», a-t-il écrit. Alioune Tine d’ajouter : «Il faut également respecter les procédures et éviter absolument les interdictions administratives de voyager. Seul le juge peut dans ce contexte décider de qui a droit ou non de sortir du territoire national. Il faut transmettre tous les documents utiles et nécessaires au juge, et lui laisser la liberté d’apprécier ou de parler de ces dossiers. L’exécutif a d’autres chats à fouetter, notamment le bien-être et le tawfeex des Sénégalais ».
KARIM WADE REAPPARAIT DE NOUVEAU
Disparu des radars depuis quelques temps, Karim Wade a réapparu subitement sur la scène publique à travers les réseaux sociaux. Le candidat recalé à l’élection présidentielle de mars dernier a posté un message d’encouragement à la Fédération des Femmes du Pds et aux jeunes de l’UJTL. « Bravo à la fédération des femmes du parti, menée par Fatou Sow, pour leur formidable mobilisation lors de l’assemblée générale du 17 Août ! Un grand merci également à Franck Daddy Diatta et Fatima Lo, respectivement SG de l’UJTL et de la jeunesse féminine, pour leur engagement exemplaire et la mobilisation de ce samedi 7 Septembre», a écrit le fils de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade. Karim Meissa Wade reste encore flou sur son retour au bercail. Pourtant sur cette question, surtout avec l’annonce de la prochaine dissolution de l’Assemblée nationale et des législatives à venir, des internautes ont interpellé le fils de Me Wade.
LE COMMISSAIRE KEÏTA EN PRISON
L’ex-commissaire de police Cheikhna Keïta a passé hier sa première nuit en prison. En garde-à-vue depuis vendredi, il a été placé sous mandat de dépôt par le procureur de la République. L’ancien directeur de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis) est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles. Le président du mouvement Force Doolél Askanwi est aussi poursuivi pour offense au chef de l’Etat. En effet, l’ancien flic avait fait des commentaires sur une supposée bagarre entre le président de la République et le Premier ministre au palais présidentiel. Le Procureur de la République a confié son dossier à un juge d’instruction. Ce qui veut dire que l’ancien commissaire pourrait rester sous les barreaux pendant 6 mois.