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9 juin 2025
CAN 2025 : ALIOU CISSE PROMET MIEUX FAIRE
Le sélectionneur national du Sénégal, Aliou Cissé, a regretté, dimanche, à Lilongwe (Malawi), la ‘’contre-performance’’ de ses joueurs contre le Burkina Faso, vendredi, à Dakar, et a promis de faire de son mieux pour ‘rectifier le tir’, contre le Burundi
Dakar, 8 sept (APS) – Le sélectionneur national du Sénégal, Aliou Cissé, a regretté, dimanche, à Lilongwe (Malawi), la ‘’contre-performance’’ de ses joueurs contre le Burkina Faso, vendredi, à Dakar, et a promis de faire de son mieux pour ‘’rectifier le tir’’, contre le Burundi, lors de la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025.
Les Étalons du Burkina Faso ont tenu les Lions du Sénégal en échec, 1-1, lorsqu’ils jouaient la première journée de ces éliminatoires.
La ‘’contre-performance’’ des joueurs de Cissé a engendré la colère des supporters du Sénégal.
‘’Nous sommes désolés pour ces mauvais résultats à domicile’’
Les Lions vont jouer contre le Burundi, lundi, à Lilongwe, la deuxième journée des éliminatoires de la CAN prévue au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.
‘’L’état d’esprit de l’équipe et de l’encadrement est au beau fixe. Nous préparons le match contre le Burundi avec toute l’abnégation et les efforts nécessaires pour un tel match. Nous avons fait une contreperformance à Dakar mais nous avons la possibilité de rectifier le tir’’, a assuré le sélectionneur national du Sénégal.
‘’Ce sera un match compliqué, contre les Burundais, mais c’est dans ces moments que nous devons montrer la grande équipe que nous sommes’’, a ajouté Aliou Cissé lors d’une conférence de presse à Lilongwe.
Cissé dit comprendre la colère des supporters, auxquels il souhaite ‘’faire plaisir’’, lundi.
‘’Nous sommes une grande équipe d’Afrique. Nous sommes respectés en Afrique, grâce à notre palmarès. Lorsque nous prenons des buts à domicile, en fin de match, il est normal que le public ne soit pas content’’, a-t-il dit.
‘’Nous savons ce que nous sommes capables de faire. Nous nous battons pour faire plaisir au peuple sénégalais depuis plus de dix ans. Nous sommes désolés pour ces mauvais résultats à domicile. Nous nous battrons pour leur faire plaisir. J’aime le Sénégal, mon staff aussi l’aime. Nous avons envie de rendre [les Sénégalais] heureux’’, a poursuivi le sélectionneur national.
Critiqué pour son 5-3-2, considéré par de nombreux supporters comme la cause de la contre-performance de vendredi, il soutient que ses joueurs savent bien utiliser ce système de jeu.
Le Sénégal aura ‘’la possibilité de se racheter’’
‘’Ismaïla Sarr a le profil pour jouer comme piston gauche. Habib Diarra a déjà évolué comme piston droit en club […] Il est techniquement bon et peut être un bon contre-attaquant à ce poste. Kalidou Koulibaly, Pape Matar Sarr, Pape Gueye et Idrissa Gana Gueye jouent à leur poste habituel, comme en club’’, a argué Aliou Cissé.
‘’Nous nous attendons à jouer contre une équipe burundaise qui voudra gagner. Ce sera un match difficile mais c’est surtout notre performance qui sera déterminante. Ce sera à nous donner le rythme’’, a dit le défenseur sénégalais Abdou Diallo.
Diallo espère que l’équipe du Sénégal aura ‘’la possibilité de se racheter’’, face aux Burundais. ‘’Nous n’avons pas aimé, mais ce qui est fait est déjà fait’’, a-t-il poursuivi en parlant du match joué contre le Burkina Faso.
‘’Nous n’avons pas d’excuses. Le coach met en place un plan de jeu, et c’est à nous de prendre nos responsabilités […] Notre objectif est de gagner’’, a assuré le défenseur.
ABDELMADJID TEBBOUNE REELU
Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a été réélu pour un mandat de cinq ans au premier tour de l’élection présidentielle de samedi en obtenant 94,65 % des voix
Dakar, 8 sept (APS) – Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a été réélu pour un mandat de cinq ans au premier tour de l’élection présidentielle de samedi en obtenant 94,65 % des voix, a annoncé Algérie Presse Service, dimanche.
Il s’agit de résultats provisoires officiels, selon l’agence de presse gouvernementale d’Algérie.
M. Tebboune a réuni 5 millions de voix, soit un taux de 94,65 %.
Il se place nettement devant les candidats Abdelaâli Hassani Cherif et Youcef Aouchiche, qui ont respectivement obtenu 3,17 % et 2,16 %, selon la même source.
Vingt-quatre millions d’électeurs algériens étaient appelés à élire le président de la République parmi les trois candidats.
UNE VIE DE MISERE, LE FLEUVE GAMBIE MENACE PAR LA POLLUTION APRES LA FALEME
La route qui mène à Sabadola, en passant par Khossanto, Bambarading, Mama Kono, Bambaraya est non revêtue. Elle est poussiéreuse et la latérite rouge finit par «défigurer» ses usagers.
La vie dans les sites d’orpaillage dans le département de Saraya, région de Kédougou, n’a rien d’attirant. En plus du calvaire qu’est l’accès aux soins sanitaires et l’impraticabilité des routes, les populations sont dans une vulnérabilité économique dantesque. A cela s’ajoutent les conséquences de l’activité d’orpaillage dans cette zone frontalière avec le Mali sur l’environnement et les cours d’eau. Après la Falémé fortement polluée, le fleuve Gambie est aussi menacé par l’orpaillage. L’usage de métaux lourds comme le cyanure et le mercure par les orpailleurs installés dans la zone de Tomboronkoto fait naître des inquiétudes.
Département de Saraya, commune de Khossanto, l’or ne fait pas que des heureux. Même si l’orpaillage est la principale activité des populations, la recherche de ce métal précieux s’accompagne d’une vie de pitance. Le manque d’hygiène est la condition (de vie) la mieux partagée. Pis, l’enclavement des villages, est une réalité dans toute la zone.
La route qui mène à Sabadola, en passant par Khossanto, Bambarading, Mama Kono, Bambaraya est non revêtue. Elle est poussiéreuse et la latérite rouge finit par «défigurer» ses usagers. Ils sont maquillés par la poussière et les moyens de locomotion sont précaires. Avec des motos et/ou de tricycles à bord desquels les humains se sont substitués aux bagages, les orpailleurs reviennent des «diouras» (site d’orpaillage en langue locale), la fatigue bien visible sur les visages.
DÉNUEMENT TOTAL DE LA POPULATION ET ENFER DE L’EVACUATION SANITAIRE DES FEMMES ENCEINTES
Le village de Bambaraya, niché à la frontière malienne, subit les affres de cet enclavement. Il n’y a pas de poste de santé, l’eau potable n’y coule pas. Seuls les puits abreuvent les habitants, les forages étant en panne depuis belle lurette. Les risques liés à l’évacuation des malades, surtout les femmes enceintes, sont réelles. Ces dernières sont exposées aux secousses d’une route non revêtue au cas où les «sagesfemmes de circonstance» ou «matrones», ces vieilles dames (qui assistent les femmes enceintes à terme), n’arrivent pas à les faire accoucher. La case de santé n’est pas équipée et n’a aucun personnel de santé.
BAMBARAYA S’ACCROCHE TOUJOURS À «KIESTA», UN SITE OBJET DE CONTESTATION DEPUIS L’ANNÉE DERNIÈRE
Les tâches ménagères se font aux berges des cours d’eau, avec le moindre respect des règles d’hygiène. Ici, les populations réclament «Kiesta», un site d’orpaillage traditionnel ou «dioura» repris par une entreprise minière installée à côté et qui dit détenir un permis d’exploitation, relèvent les habitants. Selon le président des orpailleurs («diouratiguis») régionaux, Lamine Cissokho, «huit sites d’orpaillage traditionnel ont été pris aux habitants. Et il ne leur reste que «Kiesta», l’objet de la contestation qui date de l’année dernière. Le site d’orpaillage mobilise tout le village. Il est un legs. Mieux, le village le désire parce que confronté à un rétrécissement de son périmètre d’activité».
Ancien chef de village, Demba Cissokho évoque avec nostalgie la période où ils n’avaient pas de limites dans leur territoire. A travers un récit qui parcourt le temps, il regrette ses terres perdues et le fait que «Kiesta» est en phase de leur échapper. A Bambaraya, les populations rencontrées ne prévoient aucune reconversion. «L’agriculture ne se fait que pendant la saison des pluies», soulignent-ils. Et l’élevage n’y est plus possible à cause de la forte destruction de l’environnement. «Nos animaux consomment de la cyanure ou du mercure. On ne peut pas aussi les garder parce qu’ils tombent dans les trous des orpailleurs», soutient Demba Cissokho.
Boucary Cissokho, étudiant en Master dans une école privée d’enseignement supérieur de Dakar est retourné à l’orpaillage. Un gagne-pain qui lui a permis de payer une formation au Maroc. Le site litigieux, dont ordre a été donné par l’Etat de la suspension de toute activité, est exploitée par la société minière.
EXPROPRIATION DE TERRES CULTIVABLES POUR DES PERMIS MINIERS, NON-RESPECT DU CODE DU TRAVAIL…
Autre localité, même misère. A Khossanto, la situation n’est guère reluisante. Cette commune au cœur de l’exploitation aurifère présente un visage hideux. La poussière est l’identité de ses habitants. «A chaque fois qu’on sort d’ici pour aller quelque part dans la région, on nous reconnait», se désole Demba Cissokho.
Une sous-traitance, des heures de travail non respectées et un salaire dérisoire sont les principaux griefs des jeunes rencontrés. Âgé de 28 ans, Samba Ly Cissokho vient d’être licencié par l’entreprise où il travaillait. Tout ce qu’il brandit comme preuve est un contrat non visé par l’Inspection du travail et de la sécurité sociale et qui rémunère le travail de douze heures par jour à 150.000 francs CFA. Ses arriérées de salaire n’ont été épongées qu’après la visite du ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop
A Khossanto, les jeunes n’ont plus confiance en la Commission de recrutement qui n’est pas consciente, disent-ils, «de l’ampleur du chômage». La visite à Khossanto nous a menés à la rencontre de Dado Dagnokho. Âgée d’une soixantaine d’années, elle se désole de l’oisiveté de ses trois enfants, tous des orpailleurs au quotidien incertain. Ils sont sous la tutelle d’un frère enseignant.
Cap sur Mama Khono. Ici également, les habitudes quotidiennes sont aussi identiques. Non employabilité des jeunes, des terres cultivables prises aux habitants au profit de l’exploitation aurifère, des structures sanitaires inexistantes, rythment le quotidien des populations.
LE FLEUVE GAMBIE AUSSI MENACÉ PAR L’ORPAILLAGE
Non loin de Tomboronkoto, des villages sont impactés par l’orpaillage. Depuis quelques années, une entreprise condamnée pour orpaillage illicite dans le Parc National du Niokolo-Kaba s’y est déplacée et travaille en sous-traitance avec des Chinois.
A Tambanoumouya, la présence du métal précieux n’est guère synonyme d’un luxe. Les habitants vivent dans une précarité inouïe. Rares sont les maisons en dur. Le reste n’est qu’un groupe de minuscules cases d’où crèchent des dizaines d’âmes. Une case de santé non fonctionnelle, des routes impraticables à cause des pluies, des femmes livrées à elles-mêmes, c’est le sinistre décor sur place.
Le fleuve Gambie qui longe le village risque de devenir, si l’on en croit les habitants, aussi pollué que la Falémé. L’orpaillage semi-mécanique des Chinois s’y développe à grande échelle. «Pendant la saison sèche, la pollution du fleuve s’accentue. Le jardin villageois qui se trouve à côté est envahi par une eau contaminée», se désole Aly Mangassa, un vieux qui a perdu une grande partie de ses sources de revenus.
A côté de cet orpaillage semi mécanique, l’orpaillage traditionnel des villageois porte atteinte au cours d’eau. «Jusqu’à avril-mai, on avait de l’eau ; maintenant, quelques mois après la saison des pluies, il s’assèche».
TOMBORONKOTO SOUS LA HANTISE D’UNE DÉLOCALISATION DE SES HABITANTS
Le développement de l’orpaillage dans la zone s’est fait en faveur de la dépossession des populations de leurs terres. Selon le vice-président des jeunes de la localité, Waly Cissokho, «plusieurs champs déjà exploités ne sont pas réhabilités. Et c’était des champs d’une grande productivité» agricole.
Et comme si cela ne suffisait pas, à côté des Chinois et des locaux, une entreprise minière a pris une grande superficie à leur localité. «Les jeunes qui y travaillent ne sont limités qu’à (exercer) des activités physiques», trouve Xavier Sara. A Tomboronkoto, les populations sont sous la hantise d’une délocalisation. «Nous attendons qu’on vienne nous déguerpir, mais on ne se laissera pas faire», dit Doudou Dione Dramé, un acteur de développement de Tomboronkoto.
L'AGONIE DORÉE DE LA FALÉMÉ
Malgré un décret présidentiel interdisant l'orpaillage sur les rives du fleuve, l'activité se poursuit sans relâche. Plongée au cœur d'une région où la soif de l'or l'emporte sur la préservation de l'environnement et la santé des populations
La Falémé se meurt. Du fait de l’exploitation traditionnelle de l’or, le fleuve est devenu le réceptacle du mercure, cyanure et du sable extrait des mines d’or à ciel ouvert. L’Etat du Sénégal a pris un décret le 31 juillet dernier pour suspendre jusqu’en 2027 l’exploitation de l’or sur un rayon de 500 m afin de sauver ce cours d’eau. Sur le terrain, aucun signe de respect de la décision de l’autorité n’a lieu. Les populations locales, les Chinois et les autres nationalités qui y travaillent continuent de vaquer tranquillement à leurs occupations. Récit d’une immersion de journalistes et du Forum Civil dans quelques villages environnants du site.
Farading, dans le département de Saraya, au bout d’une route cahoteuse, fait partie des villages qui longent la Falémé. Comme partout dans la zone, l’orpaillage traditionnel est l’activité principale des habitants. Pour y aller, on se perd dans une brousse d’où sortent furtivement de petits singes qui sautillent sur une route très empruntée par les gros porteurs maliens. La vie dans ce village se résume à de petits privilèges. L’eau potable y est un luxe ; la nappe étant fortement été contaminée par l’extraction de l’or. Le déplacement se fait en motos et même les femmes en couche n’y échappent pas. En période de labeur, elles sont transportées à bord de ces moyens de locomotion à Saraya au péril de leur vie. Ce qui doit être un poste de santé n’est qu’une construction à l’arrêt depuis trois ans, nous dit-on. Ici, la vibration des machines destinées à l’extraction de l’or rythme le quotidien villageois. « Le vrombissement des machines détruit nos habitations. Nos constructions ne durent pas », se plaint le chef de village Diatiba Sissoko. La présence de ces outils qui tirent l’eau de la Falémé est attestée par le bruit des moteurs audibles de tout bord. Non loin du village, des ressortissants du Burkina Faso sont à l’œuvre. La moindre présence suspecte les retranche sous les arbres. L’un d’eux tente de motiver leur présence en terre sénégalaise par le terrorisme qui mine leur pays d’origine. Ces hommes ont élu domicile dans la forêt. La défécation à l’air libre atteste de leur présence aux abords de la Falémé. Il faut être attentif pour ne pas marcher dessus dans sa marche pénible vers le cours d’eau. Mamadou, le chef d’équipe, explique : « je suis resté ici pour gagner ma vie et avoir de quoi survivre. Je travaille pour le compte d’un propriétaire sénégalais ».
Juste à côté d’eux, de jeunes Sénégalais assurent la surveillance d’un périmètre. Un Chinois sous la garde de ses deux chiens fait la ronde. Il est dans l’exploitation semi-mécanisée de l’or et continue ses activités. « Cela fait trois ans que nous vivons ce problème ; des Chinois exploitent l’or avec la complicité de Sénégalais. Ils n’ont que quelques permis dans la Falémé et profitent de ces documents pour étendre leurs activités. Vous avez remarqué que, jusqu’à présent, ils n’ont pas arrêté les travaux », se désole Bamba Diango, un jeune de la contrée. Dans cette partie du Sénégal, les animaux ne survivent plus du fait de la forte teneur de produits toxiques recensée dans la zone. Leurs propriétaires sont obligés de les déplacer vers d’autres lieux. « L’eau de la Falémé est contaminée. Si les animaux la boivent, ils meurent», raconte-t-il. Bamba Diango fonde beaucoup d’espoir dans la décision d’interdiction prise par l’Etat et souhaite la mise en place de comités villageois pour la surveillance.
Moussala, ville frontalière avec le pays, subit fortement les conséquences de l’exploitation. « Les orpailleurs continuent leur activité, y compris les nationaux. On fait des patrouilles et des saisies d’outils de travail, mais nous sommes confrontés à une réticence sourde », dit une source sécuritaire. Dans cette zone, l’orpaillage est la seule activité des populations. Tout tourne autour de l’or. La non-interdiction de l’orpaillage traditionnel en territoire malien compromet la volonté sénégalaise de sauver la Falémé.
Au village de Kolïa, dans la commune de Bembou, la Falémé est juste derrière les concessions. La montée de son niveau à cause de la forte pluviométrie, a causé une inondation cette année. Du fait de l’ensablement causé par les activités aurifères, le niveau du fleuve est souvent en hausse. Koïla se sent plus Malien que Sénégalais. Les denrées alimentaires s’achètent au Mali. Le village n’a pas de structure sanitaire et la population se soigne au Mali. Le poste de santé de Moussala voisin ne peut pas satisfaire la forte demande. Pis, le village n’a pas de réseau téléphonique.
Dans ce village aussi, le décret interdisant l’exploitation de l’or n’est pas respecté. « Le travail continue et ce n’est pas seulement dans le village. C’est décevant que le président de la République prenne un décret que les gens ne respectent pas », s’insurge Kama Dansokho qui impute toute la responsabilité à l’extraction semi-mécanique des Chinois. Toutefois, un petit tour sur le site d’exploitation nous permet de nous rendre compte que les Chinois ne sont pas les seuls coupables. Le matériel d’exploitation s’y étale à perte de vue, des sillons sont creusés pour le drainage de l’eau vers le fleuve. Les machines continuent de fonctionner. Les auteurs de ce désordre ne sont autres que les populations locales et les exploitants de la sous-région.
Pour rappel, le 31 juillet 2024, le président de la République, Bassirou Diomaye, Faye a décrété la suspension jusqu’au 30 juin 2027, pour nécessité de préservation de l’Environnement, de protection de la santé des populations et de sécurisation de la zone frontalière, toute opération minière ou délivrance de titre minier autour de la rive gauche du fleuve de la Falémé sur un rayon de cinq cents (500) mètres. Mieux, il a été décidé aussi que toute infraction aux prescriptions du présent décret est passible de sanctions prévues par la législation et la réglementation en vigueur. Le ministre des Forces armées, celui de l’Intérieur et de la Sécurité publique, leurs homologues de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement et le Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires procèdent, chacun en ce qui le concerne, à l’exécution.
Plus d’un mois après cette décision, la réalité du terrain est que l’orpaillage traditionnel continue de plus belle. Aucune volonté de se plier à l’obligation de l’Etat n’est notée. La quête du métal précieux se poursuit avec ses effets dévastateurs sur l’environnement et la santé des populations sans aucune dissuasion.
LA HANTISE DES PARENTS
La rentrée scolaire arrive à grands pas. Face à la cherté du coût de la vie, la rentrée scolaire est une hantise pour certains parents d’élèves
Face à la cherté du coût de la vie, la rentrée scolaire est une hantise pour certains parents d’élèves. Entre les frais d’inscription, les fournitures scolaires, le transport, entres autres dépenses, ils ne cachent pas leur inquiétude. Ils invitent le gouvernement à soutenir la population.
La rentrée scolaire arrive à grands pas. Chez certains parents d’élèves, la fin des vacances déclenche une certaine inquiétude. Et pour cause, l’achat des manuels scolaires, les frais d’inscription, cartables, l’achat des fournitures et parfois des uniformes d’école, ne sont pas chose aisée, surtout dans ce contexte de cherté du coût de la vie. Trouvée au marché Arafat de Grand Yoff, cette mère de famille du nom de Coumba Diop ne cache pas son stress. « Tout est devenu cher, ces dernières années. A voir comment il est aujourd’hui difficile de nourrir même une petite famille, qu’en est-t-il pour la famille qui a beaucoup d’enfants ? C’est pourquoi quand la rentrée scolaire approche, ça me stresse. J’ai trois enfants, l’un est au collège, les autres sont au lycée. Ils attendent tout de moi parce que leur père est décédé. Je m’efforce de gérer leurs études avec le peu que je gagne avec la vente de poissons mais tout le monde n’est pas sans savoir que les temps sont durs », dixit la mère de famille.
A quelques encablures d’elle, se trouve Ousmane Diallo, vendeur de légumes. Lui aussi embouche la même trompette en cette veille de rentrée scolaire. « J’ai six enfants, certains à l’école primaire, les autres au collège. Il leur faut des fournitures, des sacs et parfois même des vêtements sans oublier les frais d’inscription. Comme chaque année, la prochaine rentrée scolaire sera également très difficile pour moi. Il faut que le gouvernement soutienne les parents », martèle le père de famille.
Venue se ravitailler en poissons, Ndickou Faye, mère de trois élèves, abonde dans le même sens que les autres. « Je ne peux même pas dire la somme exacte que je dépense pour mes enfants pour chaque année scolaire. C’est très difficile dans ce contexte de conjoncture économique parce que le loyer est là, les factures d’eau et d’électricité sont là. C’est stressant, je vous assure mais Dieu merci. Il faut juste prier pour que les enfants réussissent dans leurs études. Le cas échéant, on va oublier tout l’argent qu’on a investi sur eux même si tout le monde sait que trouver de l’emploi est aussi un autre problème au Sénégal », indique cette assistante de direction dans une société de la place. Nos interlocuteurs sont d’avis que les dirigeants doivent avoir une certaine compassion pour les Sénégalais. « On en a marre de la politique qui ne finit pas dans ce pays, je demande au gouvernement de s’attaquer aux priorités. C’est mieux », déclare Ousmane Diallo.
Depuis quelques années, les parents d’élèves se plaignent de la «cherté» des frais d’inscription. C’est pourquoi l’année dernière, le gouvernement avait décidé de la baisse de ces frais. Entre autres mesures prises, on notait les frais d’inscription gratuits pour l’Elémentaire et le Préscolaire dans le public. Pour le Moyen et Secondaire dans le public, ils sont fixés à 3.000 FCFA, avec un plafond maximum de 5000 FCFA. Lequel devra être autorisé par le Conseil d’administration de l’école. Pour l’enseignement privé, une baisse de 10% était effectuée sur les frais de scolarité. Ils s’élèvent respectivement, pour le Préscolaire, l’Elémentaire, le Moyen et le Secondaire, à 2500 FCFA, 3000 FCFA, 4000 FCFA et 5000 FCFA. Ce qui avait été salué par les parents d’élèves.
Par Le Bureau CNTEM
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AFFAIRE CNETM VS BNDE & MAJOR KANDJI
La Coopérative Nationale d'Entreprise de Transport de Marchandises du Sénégal (CNTEM) crie son désarroi. Les directives du Parquet ignorées, la confiscation illégale continue
Nous sommes le 9 septembre 2024, plus d'un mois que le parquet, par soit transmis N°5026 en date du 2 août 2024, avait donné de nouvelles instructions au haut commandant de la gendarmerie nationale sur l'affaire Coopérative Nationale d'Entreprise de Transport de Marchandises du Sénégal (CNTEM) vs BNDE et Major kandji ; les nouvelles directives du procureur sont claires et fermes ; le parquet ordonne à la gendarmerie d’arrêter immédiatement d’apporter assistance au Major Kandji sur ces saisies litigieuses et irrégulières.
Chose bizarre, nous dit-on à la gendarmerie nationale, le soit transmis adressé au haut com gen n'est arrivé à son destinataire. Les gendarmes et le Major kandji continue de saisir et de confisquer de manière illégale les véhicules de la coopérative.
Le ministère de la Justice, le ministère des forces armées et le ministre des transports terrestre, aérien et des infrastructures sont interpelés. Il y va de la crédibilité de nos institutions.
Que s'est il réellement passé pour qu'un courrier estampé confidentiel, émanant du patron du parquet et destiné au patron de la gendarmerie ne puisse pas arriver à destination ?
A-t-il été bloqué quelques part dans le circuit entre les services du courrier du parquet et ceux de la gendarmerie ?
Y a-t-il la main d’une personne étrangère à ces services susvisés qui manœuvre pour que les nouvelles directives du PR sur cette affaire ne soient pas exécutées ?
Autant de questions qui nous interpellent et une situation qui doit être tirer au clair par la gendarmerie nationale.
Le bon sens ne permet pas d'imaginer un tel dysfonctionnement entre le service courrier du parquet et celui du haut com gen. La gendarmerie nationale se doit d’adopter une posture républicaine en toute circonstance. C'est n'est pas parce qu'un ancien gendarme à savoir l'ex Major kandji est mêlé dans cette affaire qu’elle est traitée avec une certaine impartialité.
Nul n'est au-dessus de la loi.
Le Bureau de la Coopérative Nationale d'Entreprise de Transport de Marchandises du Sénégal (CNTEM)
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE LUNDI 9 SEPTEMBRE 2024
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Walf Quotidien, EnQuête, Libération, L'As, Le Quotidien, Le Soleil, Bes Bi le jour, L'Observateur
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Walf Quotidien, EnQuête, Libération, L'As, Le Quotidien, Le Soleil, Bes Bi le jour, L'Observateur
PAR EPHREM MANGA
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CRI DU CŒUR DES HABITANTS DE CAP SKIRING
EXCLUSIF SENEPLUS - Cadre de vie dégradé, marché vétuste, routes crevassées, manque d’eau potable, insécurité, problème d’assainissement… C’est un véritable calvaire que vit le village de Cap Skiring. Les habitants cherchent des solutions
Ephrem Manga, envoyé spécial de SenePlus |
Publication 09/09/2024
Cadre de vie dégradé, marché vétuste, routes défoncées, pénurie d’eau potable depuis bien longtemps, insécurité, problèmes d’assainissement... Le village de Cap Skirring vit un véritable calvaire et appelle à l’intervention des pouvoirs publics.
Cap Skirring est l’un des principaux sites touristiques du sud du Sénégal, situé en Casamance. Cependant, ce village touristique fait face à de nombreux défis.
Éphrem Manga, de Sursaut Citoyen et envoyé spécial de SenePlus, a réalisé une tournée pour prendre le pouls de la situation socio-économique du site. Cela a été l'occasion pour les habitants d’exposer les problèmes auxquels ils sont confrontés et de demander l'aide des autorités publiques : cadre de vie en déclin, activités économiques au ralenti, insécurité croissante, intempéries, problèmes d’assainissement et de gestion du territoire…
Dans ce reportage, les habitants s'expriment avec précision sur leurs inquiétuders, leurs besoins et leurs espoirs d'une amélioration de leurs conditions de vie.
Baadoolo - Tiey le 13 !
On a eu la peur d’un 11 septembre. Alhamdoulillah ! Il n’y aura pas de crash mercredi. Mais il pourrait y avoir un gros clash si Sonko ne fait pas sa Dpg vendredi. C’est le suspense digne du génie de Daaray Kocc et son film «Le 13». Parce que ce qui se passe aussi est une pièce théâtrale avec des acteurs, des rebondissements, des intrigues. Benno et Yewwi sont de redoutables metteurs en scène. Et puis, personne n’a entendu un mot de Sonko sur sa Dpg à Matam. Il a plutôt annoncé un message de Diomaye. Le 13 daal, Kenn xamul lii xew. Seuls Diomaye et Sonko connaissent le dénouement.
Pour un deuxième site de raffinage au Sénégal La Sar va construire une nouvelle usine de pétrochimie
En quête d’une deuxième raffinerie, la Société africaine de raffinage (Sar) a profité du séjour du Président Diomaye en Chine pour trouver un partenaire sur son projet. Sous la houlette de son Dg, Mamadou Abib Diop, la Sar y a signé un protocole d’accord avec Sedin Engineering, une filiale de China national engineering, connu pour son expertise dans le domaine. «Ce protocole va permettre aux deux entités d’explorer les futurs axes d’une collaboration pour la construction d’un deuxième site de raffinage au Sénégal et d’une nouvelle usine de pétrochimie, dans le cadre du Projet Sar 2.0», a informé, dans un communiqué la Sar, qui mise sur le contexte d’exploitation du pétrole et du gaz par le Sénégal. Pour lequel d’ailleurs, elle a commencé à adapter ses installations en passant d’une capacité de raffinage de 1,2 million à 1,5 million de tonnes par an, fruit d’un investissement de 53 milliards de FCFA.
Règlement du passif social Les ex-travailleurs de Sotiba exigent le paiement de leurs arriérés
En conférence de presse, samedi, les ex-travailleurs de Sotiba réclament leurs arriérés de salaires. Ils exigent le respect du Protocole de 2010 qui lie l’Etat du Sénégal, la société Domitexka Saloum de Serigne Mboup, les travailleurs de Sotiba Simpafric, et de Sotexka. Une subvention d’un milliard de francs Cfa a été versée par l’Etat pour résoudre le passif social. Le collectif des travailleurs est au regret de constater que ce n’est toujours pas le cas. «Quinze années d’injustice ça suffit. Un nouveau projet ! Oui, encore un, est sorti des star-up avec la coopération allemande. Cependant, lors de la cérémonie de lancement au mois d’août, nulle part le passif n’a été cité», lit-on dans le communiqué. Le collectif des travailleurs, sous la conduite d’Ibrahima Dia avait adressé, le 29 mai 2024, une correspondance au Président Bassirou Diomaye Faye. Le 3 juin 2022, le collectif avait adressé une correspondance au médiateur de la République, Demba Kadji. Ils interpellent encore les nouvelles autorités pour le paiement de leurs arriérés de salaires
Lancement de sa coalition Fdr - Diégane Sène vers un renouveau avec Diomaye
En perspective des Législatives anticipées que préfigurent la dissolution annoncée de l’Assemblée nationale, Diégane Sène a lancé, samedi, une nouvelle coalition politique. Dénommé la Fédération du renouveau (Fdr), ce conglomérat de partis politiques, de mouvements et de personnalités dites indépendantes s’est signalé par une ligne moins plus modérée avec le Pouvoir. «Il y a pourtant des constantes qui amènent à l’optimisme et au devoir de prudence face à la levée de boucliers contre ce nouveau pouvoir : le parcours jusqu’ici généralement bien apprécié dans l’opinion du président de la République ou la reddition des comptes, problème que soulevait récemment le Premier ministre», a apprécié Fdr dans son communiqué sanctionnant leur conférence de presse de samedi. Le secrétaire général de l’Urd et ses camarades entendent «œuvrer pour la stabilité nationale et la démocratie, au-delà des clivages politiques» traditionnels pour «défendre et sauvegarder l’intérêt supérieur du pays dans une dynamique progressiste et patriotique». Diégane Sène va-t-il se rapprocher du Président Diomaye, natif de Ndiaganiao comme lui ?
Pour la finalisation de la Grande mosquée omarienne Les fidèles invités à se munir de leur contribution le jour du Mawlid
A 7 jours de la célébration de la naissance du Prophète Mohamed, la famille omarienne s’active pour la finalisation des travaux de la Grande mosquée de Dakar. C’est ainsi que, ce samedi, lors d’un rassemblement au sein de l’édifice en chantier, l’imam Thierno Seydou Tall a invité les fidèles à «se munir chacun de la somme de 10.000 francs CFA», le jour du Mawlid, pour contribuer au parachèvement de la mosquée, a-t-on appris de l’Aps. Il a indiqué que des caisses seront mises en place dans l’enceinte de la mosquée en vue de la réception des fonds fournis par les pèlerins. «Ne remettez à personne votre argent. Allez glisser vous-mêmes les 10.000 francs CFA dans la caisse», a recommandé l’imam aux futurs donateurs en présence de Abdoulaye Racine Kane, membre du comité de gestion du chantier de la mosquée. Le lancement d’une opération de levée de fonds en vue de l’achèvement des travaux de l’édifice religieux est prévu le 5 octobre prochain.
L’Ujtl déjà dans les Législatives Franck Daddy Diatta veut des jeunes sur les listes du Pds
En marge de son Assemblée générale, samedi dernier, l’Union des jeunesses travaillistes et libérales (Ujtl) a sonné la mobilisation en vue des Législatives anticipées. Son secrétaire général Franck Daddy Diatta a, en présence de Mamadou Lamine Thiam, président du groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement, de Mame Diarra Fam et d’autres responsables du Pds, plaidé pour «une forte préséance des jeunes sur les listes». Il a indiqué à ses «frères» que leur mission c’est de conduire Karim Wade au Palais de la République. «Nous voulons plus de jeunes à l’Assemblée Nationale», a-t-il insisté. «La relève est assurée, cette détermination prouve votre engagement. Il faut se mobiliser parce que les jeunes ont une responsabilité pour ces Législatives. Nous sommes rassurés», a magnifie Lamine Thiam.
Chavirement d'une pirogue de migrants à Mbour 260 passagers, 4 corps repêchés
Une pirogue transportant 260 personnes environ a chaviré à 2 kilomètres au large des côtes de Mbour. Cette embarcation avait comme passagers des candidats à l’émigration irrégulière. C’est vers l’Ird, ex Orstom, que le chavirement a eu lieu. Pour le moment, quatre corps ont été repêchés par des piroguiers (3 hommes et une femme) et ont été transférés à l’hôpital Elhadji Thierno Mansour Barro de Mbour. Selon nos sources, parmi ces candidats il y avait beaucoup de Ghanéens et de Maliens.