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9 juin 2025
CE PARTI NE SERA PAS UN RASSEMBLEMENT D’IDEES DEJA VUES
Cheikh Oumar Anne, président du Comité d’Initiative du parti « Nouvelle responsabilité » a pris la parole, lors du lancement de leur parti, pour informer « nous ne sommes pas ici simplement pour participer à l’élan de la scène politique ...
Cheikh Oumar Anne, président du Comité d’Initiative du parti « Nouvelle responsabilité » a pris la parole, lors du lancement de leur parti, pour informer « nous ne sommes pas ici simplement pour participer à l’élan de la scène politique, mais pour répondre à une demande pressante et sincère du peuple sénégalais, qui a soif de renouveau. Oui, chers compatriotes, ce n’est pas un parti de plus que nous nous apprêtons à fonder, mais une véritable force de changement. Une force qui se veut le porte-étendard d’une vision claire, limpide et profondément ancrée dans les réalités de nos concitoyens », a-t-il dit. Avant de poursuivre : « Cette journée symbolise le lancement d’une dynamique inédite, portée par un homme d’une rare envergure, un homme que vous connaissez tous et qui, au fil de ses nombreuses années de service, a su gagner l’estime, la confiance et le respect de tout un peuple. Le président Amadou Ba. C’est sous sa direction éclairée que nous posons aujourd’hui les fondations d’un parti profondément enraciné dans les aspirations des Sénégalaises et des Sénégalais. Un parti qui, je l’affirme avec force, saura écouter, agir et être au cœur des préoccupations de notre nation. Permettez-moi de saluer ici l’ensemble des membres de ce Comité d’Initiative. Ces femmes et ces hommes, choisis pour leur compétence, leur intégrité et leur amour indéfectible pour le Sénégal, représentent la diversité et la richesse de notre peuple. Leur engagement est le reflet d’une volonté collective de faire face aux défis que traverse notre pays avec courage et lucidité. Ensemble, nous œuvrons sans relâche pour préparer le cadre qui permettra, au moment venu, la naissance officielle de cette nouvelle entité politique. Ce parti, nous le construirons pas à pas, avec méthode, rigueur et sagesse ».
Il ajoute : « nous sommes conscients de la responsabilité qui pèse sur nos épaules. Le Sénégal traverse une période où les enjeux sont immenses. Et partout, des voix s’élèvent pour réclamer un leadership à la hauteur des attentes. Et c’est ici que le peuple s’est tourné vers Amadou Ba, l’homme dont le parcours et l’expérience parlent d’eux-mêmes. Cette initiative que nous lançons aujourd’hui est avant tout celle du peuple. Elle répond à une forte demande des Sénégalaises et des Sénégalais, qui, face à l’incertitude et à la crise, se sont tournés vers Amadou Ba, convaincus qu’il est l’homme de la situation. Ils voient en lui la personne capable de redresser notre pays, de le remettre sur la voie de la prospérité, de la paix sociale et du progrès partagé. Ce parti ne sera pas un rassemblement d’idées déjà vues. Il sera bâti sur des principes fermes et inébranlables de transparence, d’intégrité et de service à la nation. Nous sommes aujourd’hui à un carrefour crucial de notre histoire, et ce parti que nous allons fonder ensemble aura pour mission de guider notre nation vers un avenir meilleur ».
CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE MARDI 10 SEPTEMBRE 2024
Baadoolo - Remplacez les 3J par Sopi ou la patrie avant le parti…
Jub-Jubeul-Jubbanti est bon. C’est ambitieux. C’est sexy pour la com’. Mais, sommes-nous dans la République des 3J ? C’est tout de même un slogan d’un parti ou d’une coalition. Sénégal dou yeufou kenn. C’est simple : Si Wade avait mis dans nos cachets et timbres «Sopi»... Si Macky l’avait remplacé par «la patrie avant le parti»... Plus éloquent encore, lorsque Dem dikk a pris les couleurs bleu et jaune du Pds, puis marronbeige de l’Apr, c’était aussi scandaleux. Lou nieupp bokk, nieupp yem si !
Plainte de Pape Abdoulaye Touré devant le parquet Antoine Diome, Pape Malick Ndour, Général Moussa Fall visés
Pape Abdoulaye Touré a porté plainte contre les anciens ministres Antoine Diome et Pape Malick Ndour, ainsi que contre le Général Moussa Fall et un gendarme nommé chef Sow. Il a saisi le parquet du tribunal de Grande instance hors classe de Dakar pour «séquestration, enlèvement illégal, traitements inhumains cruels et dégradants, actes de tortures et de complicité de tortures, injures publiques, arrestation illégale, coups et blessures volontaires, tentative d’assassinat et voie de faits».
Abdoulaye Sow empêché de voyager avec l’équipe du Sénégal Alioune Tine sermonne Diomaye et Sonko
La décision du gouvernent d’interdire à certaines autorités de l’ancien régime de sortir du territoire n’agrée pas le fondateur de Afrikajom Center. Pour Alioune Tine, «seul un juge devrait ordonner la rétention de Abdoulaye Sow sur le territoire». Membre de la société civile, il a indiqué que l’Exécutif devrait régler d’autres problèmes plus importants. «La reddition des comptes dans le contexte du Jub, Jubal, Jubanti, correspond à une forte attente des citoyens sénégalais, il doit absolument être mené avec succès. Pour cela, il faut respecter les droits fondamentaux des personnes suspectées qui ont droit à la présomption d’innocence et ont également droit à la défense», a-t-il écrit. Selon lui, «il faut également respecter les procédures et éviter absolument les interdictions administratives de voyager».
Mention de «Jub-Jubal-Jubanti» sur des documents administratifs - Abdoul Mbaye dénonce
L’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a dénoncé, hier, le slogan du Parti Pastef sur les documents administratifs, comme révélé par Le Quotidien. Sur le réseau social X, le leader du parti politique Act a indiqué que la mention «Jub-JubalJubanti» n’a pas sa place sur les documents. «J’ai dénoncé en son temps le ‘’beige et marron’’ envahissant les logos et le bien public. Il faut aussi rappeler aujourd’hui que le ‘’Jub-Jubal-Jubanti’’ n’a pas sa place sur les documents administratifs. Respectons la République, la Patrie et la diversité de notre Nation», a écrit Abdoul Mbaye.
Des gendarmes autour du domicile de Cheikh Oumar Hann Le camp de Amadou Ba fustige une surveillance «illégale»
C’est par la bouche de Oumar Sow que le camp de Amadou Ba a dénoncé hier la présence de forces de l’ordre aux alentours du domicile d’un de leurs compagnons, en l’occurrence Cheikh Oumar Hanne. Face à la presse, l’ancien ministre conseiller à la Présidence s’est indigné du stationnement de véhicules de la gendarmerie aux abords du domicile de l’ancien ministre de l’Éducation nationale, situé près de l’aéroport Léopold Sédar Senghor. «La présence de ces forces de sécurité devant le domicile de l’un des nôtres est tout simplement inacceptable. Nous sommes dans un État de droit, et ce genre d’agissements ne peut que ternir l’image de nos institutions. Nous demandons des explications immédiates», a-t-il exigé en indexant le pouvoir en place. Jugeant la mesure «illégale et inopportune», Oumar Sow a aussi indiqué que c’est parce que le domicile de Cheikh Oumar Hanne sert de quartier général pour les partisans d’Amadou Ba mobilisés pour lancer le nouveau parti politique de ce dernier que son compagnon est devenu une cible du régime.
Convention de partenariat - La Cdc et la Sn Poste mutualisent leurs forces
La Caisse des dépôts et consignations (Cdc) et la Société nationale La Poste mutualisent leurs forces. Les deux institutions ont signé, le 30 août 2024, une convention de partenariat qui vise à définir un cadre de collaboration mutuellement avantageux. La Cdc et la Sn Poste (Postfinances), qui sont déjà liées à travers un protocole spécifique, ont décidé d’identifier plusieurs axes stratégiques de collaboration, à travers notamment la mobilisation de l’épargne et le développement de projets économiques d’intérêt général. Il s’agira, entre autres, de procéder à la «régularisation et l’inscription du patrimoine foncier et immobilier de la Sn La Poste à son nom», à la «valorisation et la rentabilisation du patrimoine foncier et immobilier de Sn La Poste» au «montage, à la structuration et au financement de projets immobiliers» mais aussi à la «transformation institutionnelle de Postfinances en Banque postale». A cet effet, le Directeur général de la Sn La Poste, Maguette Kane, s’est réjoui de la «diligence» et du «pragmatisme» du Dg de la Cdc, Fadilou Keita, pour sa réactivité aux instructions du Chef de l’Etat invitant la Cdc à accompagner La Poste qui traverse une situation difficile.
AMADOU BÂ DÉVOILE SA VISION POLITIQUE « NOUVELLE RESPONSABILITÉ »
Arrivé 2e lors de la présidentielle de mars 2024, l'ancien Premier ministre a fait son come back politique. Dans un discours centré sur la paix et le dialogue, il a appelé à une approche inclusive pour relever les défis du Sénégal.
Amadou Bâ, arrivé deuxième lors de la présidentielle de mars 2024, a tenu une déclaration publique à ses militants et responsables politiques au King Fahd Palace, marquant son retour sur la scène politique. L’ancien Premier ministre a profité de cette occasion pour dévoiler sa nouvelle vision politique, appelée « Nouvelle Responsabilité ».
Dans son discours, Amadou Bâ a souligné les défis et les drames que traverse le Sénégal, insistant sur la nécessité d’assurer la paix, la sécurité, et la sûreté. Il a rappelé que « le Sénégal traverse une période de grandes attentes » et que le moment est venu d’agir avec méthode et discernement.
Affirmant qu’il ne cherche pas à construire un parti seulement pour les élections, il a annoncé son engagement envers une approche inclusive impliquant toutes les couches de la population sénégalaise. « Je souhaite que nous avancions en suivant la démarche de l’écoute et du dialogue », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de consultations pour bâtir un projet collectif.
Le candidat à la dernière élection présidentielle a également insisté sur l’idée que la « Nouvelle Responsabilité » serait plus qu’une simple ambition personnelle, mais un projet collectif au service du pays. Amadou Bâ a appelé à relever les défis avec les différentes forces républicaines du Sénégal, affirmant que cette nouvelle démarche politique vise à construire une vision partagée pour l’avenir du pays.
INTERDICTION DE SORTIE DU TERRITOIRE, LE COLLECTIF DES AVOCATS RÉPUBLICAINS HAUSSE LE TON
Ces avocats dénoncent une atteinte grave aux droits humains et à la liberté d'expression et condamnent la mesure comme illégale et injuste. Ils prévoient de lancer un combat judiciaire contre ces pratiques qu'ils jugent régressives
L’ancien ministre Abdoulaye Saydou Sow, deuxième vice-président de la Fédération sénégalaise de football, a été interdit de sortie du territoire, alors qu’il devait se rendre au Malawi pour assister au match du Sénégal face au Burundi ce lundi 9 septembre. Ce blocage à l’Aibd a fait jaser et le Collectif des avocats républicains constate avec regret, «une régression des droits humains et de la liberté d’expression au Sénégal». Me Amadou Sall et ses camarades estiment que «les arrestations jugées arbitraires se multiplient ainsi que la violation des libertés individuelles et la libre expression garantie par la Constitution et les lois».
Pour ces avocats de l’ancien régime, ces interdictions «constituent une mesure illégale, injuste et sont manifestement attentatoires à la liberté fondamentale d’aller et de venir». Ils indiquent que «cette mesure d’une extrême gravité, ordonnée par le gouvernement et mise en exécution sans discernement par la police des frontières, est une violation flagrante des droits de ces citoyens contre lesquels, à ce jour, aucune poursuite judiciaire n’a été engagée, et par voie de conséquence ne font l’objet d’aucune mesure judiciaire d’interdiction de sortie du territoire».
Ils ont également évoqué «des tentatives de bâillonnement de la presse privée, indépendante et libre, des reconductions de l’aéroport de citoyens sénégalais dont le seul tort est d’avoir appartenu au régime sortant».
Ainsi, le Collectif des avocats républicains entend engager un combat judiciaire «pour mettre fin à ces pratiques totalitaires d’un autre âge, injustes et dangereuses qui incarnent, malheureusement, le symbole d’un État de droit malmené et à l’agonie».
PLAINTE CONTRE D'ANCIENS MINISTRES DE MACKY SALL POUR TORTURES ET VIOLENCES
L'activiste Pape Abdoulaye Touré a déposé une plainte au parquet de Dakar pour séquestration et tentative d’assassinat, impliquant d'anciens ministres comme Pape Malick Ndour et Antoine Félix Diome. Les faits remontent à juin 2023.
iGFM - (Dakar) Une plainte a été déposée au parquet, contre plusieurs dignitaires du régime de Macky Sall, ce lundi 9 septembre 2024.
Une plainte pour séquestration, enlèvement illégal, violences et voies de fait, actes de tortures et complicité de torture, traitements inhumains, cruels et dégradants, coups et blessures volontaires, arrestation illégale, association de malfaiteurs, tentative d'assassinat et menaces de mort. Voilà ce qu’a déposé Pape Abdoulaye Touré au parquet de Dakar. Cette plainte vise Pape Malick Ndour (ancien Ministre de la Jeunesse), Antoine Félix Diome (ancien Ministre de l'Intérieur) le Général Moussa Fall (ancien chef de la Gendarmerie nationale), entre autres.
«Les faits se sont déroulés le vendredi 2 juin 2023, aux environs de 23h00, dans mon quartier de résidence, Liberté 6 Extension. Alors que je me trouvais dans ce quartier, des nervis se réclamant être des éléments de Pape Malick Ndour, accompagnés de gendarmes en tenue, m'ont sauvagement torturé, agressé, violenté, menacé de mort, proféré des injures envers mes ascendants, et ont tenté de m'assassiner en pointant une arme à feu sur ma tempe», explique-t-il dans sa plainte.
Et à la suite de cette agression, Pape Abdoulaye Touré dit avoir subi deux fractures, ainsi qu'une blessure à la tête, en plus de nombreuses autres lésions sur l'ensemble de mon corps. Il dit s'en être aussi tiré avec un traumatisme psychologique qui a nécessité une consultation psychiatrique.
ABDULAYE SAYDOU SOW RACONTE LE FILM DE SON BLOCAGE À L’AÉROPORT
Bloqué à l’aéroport sur "instruction des autorités", le vice-président de la Fédération sénégalaise de football, a présenté les détails de son interpellation lors d'une conférence de presse. L'ancien ministre a fermement démenti toute fuite à l’étranger.
Vice-président de la Fédération sénégalaise de football, Abdoulaye Sow devait voyager avec les «lions» au Malawi. Mais, il a été bloqué à l’aéroport par la police, sur instruction des nouvelles autorités. L’ex ministre de l’Urbanisme, qui a fait face à la presse ce lundi, a présenté les faits.
«Tout le monde sait que je suis vice-président à la fédération sénégalaise de football. Nous devions jouer ce matin contre le Burundi. L’Etat du Sénégal a affrété un avion spécial pour se déplacer au Malawi. L’Etat a reçu le manifeste de tous les dirigeants et mon nom y figurait. Personne ne m’a signalé rien du tout. C’est à trois heures du matin que je me suis rendu à l’aéroport et J’ai fait toutes les formalités.»
«Ils ont mis le cachet. Puis, quand je devais faire la traversée, un policier est venu me dire : ‘‘Monsieur le ministre je peux voir votre passeport il y a une petite vérification à faire ?’’. J’ai obtempéré. Dix minutes plus tard, c’est un lieutenant qui vient pour me dire : ‘‘Nous avons une opposition pour votre sortie du territoire national.’’ Je lui ai dit : ‘‘Vos instructions doivent être écrites. Je vous demande de voir l’instruction’’. Il me dit : ‘‘Monsieur le ministre il faut me croire, j’ai reçu une instruction. Moi je suis de la police des frontières, je ne suis pas agent de police judiciaire.’’ Je lui ai demandé de me notifier l’instruction. Après il disparaît.»
Réaction d'Augustin Senghor
«J’ai refusé de perturber la quiétude du groupe. J’ai refusé de me victimiser, parce que pour moi le Sénégal est au-dessus de tout. Et je n'ai pas voulu perturber l’équipe du Sénégal. Quand Me Senghor et certains membres ont été au courant, ils ont voulu agir.J’ai dit à Me Senghor : ‘‘ Monsieur le président partez tranquillement, je souhaite que le Sénégal gagne, je ne veux pas que notre équipe soit déstabilisée’’.»
La riposte de leurs avocats
«À ce jour, il n’y a aucun rapport de l’Ofnac, de la Cour des comptes, de l’Ige, de l’Igf, qui m’incrimine dans n’importe quel délit. Je n’ai à ce jour, reçu aucun texte qui me dit dans ma gestion : voilà ce qu’on te reproche. Le collectif des avocats du parti va agir sur la question dans les prochains jours. Abdoulaye Sow est visé depuis le 24 mars. J’avais dit que je suis dans l’opposition depuis cette date."
‘‘Moi fuir ? Sonko se trompe’’
«Est-ce que ceux qui veulent fuir peuvent embarquer dans un avion affrété par l’Etat dans lequel il y a 5 agents de sécurité. Je n’ai aucun bien à l’étranger, je n’ai pas de compte avec plus de 3 millions, autre que mon salaire. Je n’ai aucun parent à l’étranger. Qu’est-ce que je ferai en fuyant à l’étranger. Moi fuir ? Ousmane Sonko se trompe lourdement. Car je ferai face tant que je serai en vie. Aucune intimidation ne peut m’ébranler.»
L’ASSEMBLÉE NATIONALE ADOPTE LA CRÉATION DE LA COMMISSION NATIONALE DES DROITS DE L’HOMME
Selon le ministre de la Justice, la mise en place de la CNDH permettra au Sénégal de prétendre de nouveau au statut A, perdu en 2012 en raison de certaines lacunes liées aux ressources et au mode de gestion du précédent comité.
L’Assemblée nationale a voté à l’unanimité la loi portant création de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), remplaçant ainsi le Comité sénégalais des droits de l’homme (CSDH), en vigueur depuis 1997. Cette décision marque un tournant majeur pour le Sénégal dans son engagement pour les droits humains.
Réunis lors de la troisième session extraordinaire de l’année 2024, les députés ont unanimement adopté ce projet de loi, qui vise à repositionner le pays sur la scène internationale des droits humains. Selon le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, la mise en place de la CNDH permettra au Sénégal de prétendre de nouveau au statut A, perdu en 2012 en raison de certaines lacunes liées aux ressources et au mode de gestion du précédent comité.
« Le vote de cette loi corrige ces insuffisances qui ont conduit à la rétrogradation du Sénégal au statut B », a expliqué M. Diagne, ajoutant que cette réforme vise à renforcer les capacités de la nouvelle commission pour lui permettre de mieux répondre aux standards internationaux. Le statut A donne accès à des instances internationales où la voix du Sénégal en matière de droits humains pourrait être mieux entendue.
Lors des débats, plusieurs députés ont salué cette réforme. Cheikh Alioune Bèye a souligné l’importance du changement de dénomination, le considérant comme une « évolution positive » qui améliore le processus de nomination, désormais conforme à l’accord de Paris. Il a également plaidé pour des moyens financiers adéquats afin de garantir le bon fonctionnement des antennes régionales de la commission.
De son côté, la députée Rocky Ndiaye a appuyé cette demande de ressources financières conséquentes pour rendre les structures régionales opérationnelles. Sokhna Ba, une autre parlementaire, a appelé la CNDH à œuvrer pour soulager les préoccupations des Sénégalais, tandis qu’Alioune Guèye a salué l’initiative de permettre à la commission d’agir même au-delà des frontières sénégalaises.
Cette réforme marque un engagement fort du gouvernement pour renforcer la protection des droits humains au Sénégal et garantir un meilleur fonctionnement des mécanismes nationaux et régionaux.
par Fatoumata Sissi Ngom
L’EXPLORATION SPATIALE MONDIALE ET SÉNÉGALAISE DOIT ÊTRE CONSCIENTE, POLITIQUE ET DURABLE
Est-il acceptable de polluer l’espace pour notre propre bénéfice ? Le moment de la mort de GAINDESAT, il sera crucial de considérer les impacts que sa pulvérisation ou non aura dans l’écosystème spatial et la terre
J’ai visité, au mois de juillet dernier, la NASA (National Aeronautics and Space Administration) Spatial Center à Houston, États-Unis. Un moment inoubliable en famille et une expansion de conscience, sur la finitude de notre existence et la notion du Temps. Je suis sortie de cette visite habitée par une humilité nouvelle, fascinée par l’Immensité, l’insignifiance et la brièveté de la vie à notre échelle. Surtout, j’ai été subjuguée par la perfection de la création divine.
Nébuleuses, naissances et morts d’étoiles, mondes parallèles et multivers, espaces-temps, satellites, missions spatiales, relations américano-russes durant la Guerre Froide. J’y découvre les détails de programmes bien connus, mais aussi des télescopes, des navettes et sondes spatiales, connus et moins connus. Apollo, Curiosity, Hubble, Artemis, Galileo, entre autres. Mon nom de mission préféré, est devenu, bien évidemment, Psyché, lancée tout récemment, en 2023. Le génie de l’homme est vraisemblablement sans limites. Les ingénieurs, astronomes et astronautes de cette Agence responsable du programme spatial et aéronautique américain en sont, depuis près de 70 années, la preuve vivante.
Explorer notre galaxie pour en apprendre plus sur nous-mêmes et l’essence de nos corps et de nos âmes
L’exploration spatiale permet d’abord de percer les secrets de notre univers, au-delà de la science pure qui nous a enseigné la physique quantique, et instruit sur le big bang, la création des galaxies, l’énergie, etc. Mais qu’en est-il de ce qu’il y a au-delà de tout ceci ? Après ma visite à la NASA, je me suis documentée sur la formation de la matière, et me voilà, depuis, déterminée à en apprendre plus sur l’origine de la Vie et le procédé de matérialisation des âmes humaines, animales, végétales et minérales sur notre terre. J’ai appris que nous étions faits de la même matière que les étoiles (poussières d’étoiles), et cette découverte a été pour moi une évidence, comme si je l’avais toujours su. Tout fait sens. Dès lors, comment arrive-t-on à produire autant de savoirs et de connaissances sur l’espace, sans pouvoir parler de ces questions relatives à la Source de la Création ? Les savoirs ont toujours été cloisonnés et codifiés, il serait peut-être temps de les décloisonner et d’aller au-delà de la matière physique et des belles formules mathématiques.
Décoller du monde pour partir en quête de sens
Un autre questionnement fondamental m’a habitée. C’est celui qui habite les philosophes : Pourquoi ? Pourquoi l’homme se met-il, avec une si grande détermination et curiosité, en quête d’ailleurs ?
La réponse m’est venue naturellement. C’est dans la nature humaine, tout simplement. L’exploration de l’inconnu et, son corollaire qui est la colonisation sous toutes ses formes, est dans notre ADN. Il suffit juste de le faire dans le respect et la bonne conscience. Cette caractéristique peut être activée ou dormante, selon nos environnements culturels. On voit bien que les peuples qui n’ont pas choisi l’exploration d’autres continents, ou qui n’en ont pas eu la technologie, ont été tout simplement colonisés. Les pays africains en sont la preuve vivante. C’est le cas aussi pour les peuples d’Amérique latine, d’Océanie, etc. L’exploration de notre espace sert donc, aussi, l’homme en expansion. Il ne faut jamais s’arrêter d’explorer, d’apprendre, de chercher, d’aller voir ce qui se passe dans des contrées lointaines. Ainsi, nous ne devons pas rester cantonnés ou attachés à une terre, à un pays, à un continent.
L’homme, éternel chercheur de nouveau et de sens, et explorateur, veut aujourd’hui coloniser d’autres planètes, y trouver d’autres formes de vie. Il ne lui reste que cela, à l’homme contemporain, puisqu’il n’y a plus aucun peuple à coloniser sur terre en raison de l’évolution des lois humaines. Qui sait, peut-être qu’un jour on sera capable d’atteindre des exoplanètes (qui se trouvent en dehors de notre système solaire), de les coloniser. Dans le cas où on y trouverait des formes humanoïdes ou des extraterrestres, de modifier leur structure mentale (ou l’inverse, en fonction des forces en présence) comme ce fut le cas lors des différentes périodes coloniales.
Il y a une réelle économie de l’espace en place depuis que l’homme a commencé à sonder les mystères de l’univers et de l’utiliser à son profit. Cela a des implications en matière d’économie politique, et aussi en matière de gestion durable de la vie et de la mort des satellites.
Les implications en matière de politiques publiques et de coopération internationale
Les détracteurs de l’exploration spatiale soutiennent que l’argent dépensé pour ces activités hors-sol pourrait servir aux problèmes terrestres comme l’emploi, la santé, la lutte contre la pauvreté. Je ne suis pas du même avis.
Comme le souligne le Forum Spatial de l’OCDE (OECD Spatial Forum), le système spatial est essentiel pour relever les défis contemporains de notre monde. Par exemple, les observations spatiales fournissent plus de la moitié des variables climatiques nécessaires pour surveiller le changement climatique, relever les températures de surface de la mer, la couleur des océans (OCDE, 2024). Les observations spatiales permettent également de surveiller l’état de la couverture terrestre et des calottes glaciaires, et l’application de la loi, par exemple aux frontières entre les pays. Dans les pays en développement, la technologie spatiale permet de surveiller l’environnement, les forêts et la production alimentaire, et contribue aux interventions d’urgence et à la prévention des catastrophes naturelles. Elle joue également un rôle central dans la fourniture de services de communication à travers la télévision et la radio par satellite, et les transactions financières (OECD, 2024).
L’observation de l’espace permet également de protéger notre planète en détectant, par exemple, les trajectoires de comètes qui pourraient entrer en collision dans l’atmosphère terrestre.
Les pays qui ont des programmes spatiaux s’organisent pour échanger des connaissances et des bonnes pratiques en matière de sciences, de technologies, de politiques publiques pour l’économie de l’espace, et de développement durable. Cette coordination est centrale et permet un apprentissage mutuel et une coopération internationale efficace pour une économie spatiale au service de l’homme et de la terre. Le multilatéralisme et la coopération permettent aux pays d’avancer ensemble plus rapidement en matière de recherche et de politiques spatiales, que s’ils s’y étaient attelés seuls.
Un saut quantique effectué par le Sénégal
Aujourd’hui, je suis ravie de voir le Sénégal, mon pays d’origine, prendre sa place à la table des explorateurs de l’espace et des producteurs de savoirs spatiaux.
En effet, le 16 août 2024, le Sénégal a lancé son premier satellite GAINDESAT-1A. GAINDESAT est l’acronyme de Gestion Automatisée d’INformations de Données Environnementales par SATellite. GAINDE signifie aussi « lion » en Wolof, qui est l’animal emblème du Sénégal. Un évènement historique et une belle entrée dans le cercle des pays qui font de la recherche spatiale et explorent l’espace. Le Sénégal a notamment créé, en 2023, l’Agence Sénégalaise d’Etudes Spatiales, présidée par Maram Kaïre qui œuvre à la promotion de l’astronomie et du spatial au Sénégal.
GAINDESAT est un nanosatellite de forme cubique, dimensionné de 10x10x10 cm et pesant 1kg. Il a été conçu par des ingénieurs sénégalais, dans le cadre du projet spatial SENSAT. Le Professeur Gayane Faye, enseignant-chercheur et Directeur du Laboratoire de Télédétection Appliquée à l’Université Cheikh Anta Diop a coordonné ce projet qui s’inscrit dans le cadre d’une collaboration entre le Sénégal et le Centre spatial universitaire de Montpellier (CSUM). Positionné en orbite basse, à environ 500 km au-dessus de la Terre, GAINDESAT est équipé d’une caméra, d’un panneau solaire, d’une batterie rechargeable, et d’un émetteur-récepteur. L’émetteur-récepteur servira à collecter principalement des données environnementales et à les envoyer au centre de contrôle et de réception à la Cité du Savoir à Diamniadio, en vue de leur traitement.
GAINDESAT a deux fonctions : cartographie grâce à la collecte d’informations, et imagerie grâce à observation de la Terra. Chaque jour, GAINDESAT passe deux fois au-dessus du Sénégal et collecte des données fiables et à coûts moindres pour la Direction de la gestion et de la planification des ressources en eau (DGPRE) au ministère de l’Hydraulique. Il collecte aussi des données pour l’agriculture, la gestion des inondations, la météorologie et la surveillance de la migration irrégulière. GAINDESAT contribue ainsi à la recherche et l’innovation, et l’élaboration de politiques publiques basées sur des données concrètes et en temps réel. Il est prévu qu’un deuxième satellite sénégalais soit lancé en 2025.
La vie et la mort des satellites, et la pollution de l’espace
Le lancement de satellites a connu une croissance fulgurante ces dix dernières années. Le nombre est passé de 200 en 2013 à 2600 en 2023 (OECD, 2024). Cependant, ce déploiement exponentiel de satellites va de pair avec des conséquences négatives dans l’espace, la terre et l’atmosphère. Sont notés l’appauvrissement de l’ozone stratosphérique, l’acidification de l’air, le déversement de déchets toxiques, la pollution de l’eau, la pollution lumineuse. Les embouteillages de satellites, surtout ceux en basse orbite, font aussi partie des effets délétères de cette course à l’Espace. Est-il acceptable de polluer l’espace pour notre propre bénéfice ?
En particulier, la pollution des débris spatiaux est une préoccupation centrale.
Les débris spatiaux résultent de la fragmentation d’objets et d’engins de l’espace, de collisions, d’explosions ou d’interceptions via les tests antisatellite. Ils peuvent aussi être des parties de lanceurs spatiaux ou des satellites abandonnés qui errent dans l’espace (Agence Spatiale Européenne, 2024). Les débris spatiaux ont des tailles différentes qui se mesurent en millimètres, centimètres, ou en mètres.
Les satellites en basse orbite, comme GAINDESAT sont d’habitude envoyés à la désintégration dans l’atmosphère terrestre — ce qui crée également des débris et perturbe l’atmosphère — ou, pire, abandonnés. Les satellites à haute orbite et géostationnaires sont envoyés dans une sorte de cimetière des satellites situé à des altitudes plus hautes. Cela fait froid le dos quand on y pense. L’homme est donc en train de polluer l’espace, comme il le fait, depuis des siècles et des siècles, pour la planète dans lequel il vit. Les usual suspects de la pollution spatiale sont les mêmes principalement : Les États-Unis, l’Europe, la Chine, la Russie, le Japon.
Les conséquences peuvent être désastreuses et altérer la perception du risque, sachant que seuls les débris de plus de 1 cm sont traçables, et qu’ils ne constituent que 4 % des débris totaux (OECD, 2024).
GAINDESAT a une durée de vie de 5 ans. Le moment de sa mort venu, il sera crucial de considérer les impacts que sa pulvérisation ou non aura dans l’écosystème spatial et la terre. J’espère que le Sénégal a mis en place une stratégie de fin de vie pour GAINDESAT et je suis intéressée par savoir ce qu’il a prévu ou non en ce sens. Nous sommes tous responsables.
Dans l’Univers, nous, la Terre, ne sommes qu’un petit point, un grain de sable. À cette échelle, nous sommes donc aussi vulnérables que les petits États insulaires en développement (SIDS) sur terre. Par exemple, la moindre vibration changeante au niveau d’une galaxie pourrait anéantir notre système solaire.
L’homme devra explorer l’espace de façon durable et ne pas oublier que toute action a des conséquences. Il doit éviter la création de nouveaux problèmes dont il n’aura aucune maîtrise. Les lois de l’Univers et de la physique quantique ne sont, eux, pas modifiables, car régies par une force plus grande que nous.
Dans mille ans ou même moins, et nous ne serons plus là, peut-être que les humains feront du tourisme dans le système solaire et au delà.
En attendant, mon rêve c’est de me rendre dans la Station Spatiale Internationale. Lors de la visite à la NASA, j’ai dit à Seyda et à Ahmadou que le jour où j’en aurai la possibilité, je n’hésiterai pas à sauter à bord d’une navette spatiale.
« L’homme doit s’élever au-dessus de la Terre — aux limites de l’atmosphère et au-delà – ainsi seulement pourra-t-il comprendre tout à fait le monde dans lequel il vit ». Attribué à Socrates.
Les réformes ne peuvent pas se faire de but en blanc: elles suivent un processus qui s’ouvre par des dialogues et des médiations surtout quand cela touche à l’unité nationale
Dans sa livraison de ce lundi 09 septembre 2024, le journal le Quotidien informe que sur les timbres fiscaux du Sénégal le slogan Jub-Jubal-Jubbanti a été imprimé, informant qu’il vient s’ajouter à la devise du pays Un Peuple-Un but-Une Foi. Le fait est grave mais plus encore. En fait de rupture, il s’agit bien là d’une véritable rupture mais avec la Constitution de notre nation qui consacre plus d’une vingtaine de nos langues comme nationales et par ordre alphabétique donc d’égale dignité. En inscrivant ce slogan d’un parti politique, fût-il l’épine dorsale de sa pensée idéologique et base de ses réformes de tous genres, on foule au pied ce qui constitue le ciment de la nation sénégalaise: le vivre ensemble fondé sur la diversité ethnolinguistique.
Les réformes ne peuvent pas se faire de but en blanc: elles suivent un processus qui s’ouvre par des dialogues et des médiations surtout quand cela touche à l’unité nationale. Après quoi, le cas échéant, on envisagerait un referendum ou une révision constitutionnelle par l’Assemblée nationale. Mais de tout cela rien, que nenni! On se réveille, dans le contexte du mois national de l’alphabétisation dont le thème est d’ailleurs Promouvoir l’éducation multilingue : l’alphabétisation pour la compréhension mutuelle et la paix, on voit sur des papiers administratifs des “ratures” en wolof. Ceci ne saurait être l’œuvre d’hommes d’Etat soucieux du développement du Sénégal.
Pour autant, d’où qu’il vienne, le fait est inacceptable et gravissime car c’est là l’inauguration en toute beauté de la fissure de la cohésion nationale et des fondamentaux de notre vivre ensemble.
Aucun citoyen de bonne foi n’acceptera cette forfaiture, cette glissade dangereuse qui, nous voulons espérer le croire, est l’œuvre d’un militant zélé qui confond son bureau politique et ses convictions personnelles avec les très sérieuses affaires de la vaillante et multidimensionnelle nation sénégalaise.
Pour notre part, nous alertons et userons de tous nos droits pour que cette erreur monumentale soit corrigée.
Vive la nation plurielle et multiculturelle du Sénégal
ÉLIMINATOIRES DE LA CAN 2025, LE SÉNÉGAL S’IMPOSE FACE AU BURUNDI
Cette victoire permet aux Lions de se relancer même s'ils ne rassurent pas, après le nul à Dakar face au Burkina Faso, vendredi dernier. Ils ont provisoirement leaders du groupe L.
Le Sénégal a décroché une victoire précieuse, lundi à Lilongwe, lors de son match contre le Burundi, avec un score de 1-0.
L’unique but de la rencontre a été inscrit par Ismaila Sarr sur pénalty à la 71e minute.
Ce match, qui s’inscrit dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) prévue au Maroc en 2025, permet aux Lions de poursuivre leur chemin vers la qualification.
Cette victoire permet aux Lions de se relancer même s'ils ne rassurent pas, après le nul à Dakar face au Burkina Faso, vendredi dernier. Ils ont provisoirement leaders du groupe L.