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8 juin 2025
VERS UNE FEUILLE DE ROUTE D’EVALUATION DES PERTES ET DOMMAGES
La Direction du Changement climatique, de la transition écologique et des financement verts a organisé, jeudi, à Dakar, un atelier consacré à l’élaboration d’une feuille de route nationale sur les pertes et dommages liés aux changement climatiques.
La Direction du Changement climatique, de la transition écologique et des financement verts a organisé, jeudi, à Dakar, un atelier consacré à l’élaboration d’une feuille de route nationale sur les pertes et dommages liés aux changement climatiques.
”Face aux limites de l’adaptation, nous devons mettre en place des techniques d’évaluation des pertes et dommages causés par le réchauffement climatique’’, a déclaré Madeleine Diouf Sarr, directrice du Changement Climatique, de la Transition Ecologique et des Financement Verts.
Elle a expliqué que cet atelier vise à réfléchir sur la prise en charge au niveau national de la problématique des pertes et dommages causés par le changement climatique, après la mise en place du fonds dédié à ce phénomène.
S’exprimant au nom du ministre de l’Environnement et de la Transition Ecologique, Sana Diop Dieng, a déclaré s’attendre, à la fin de cette rencontre, à ”une feuille de route” qui servira de référentiel pour mesurer l’ampleur des pertes et dommages et pouvoir ainsi mobiliser des fonds”.
”Le Sénégal, malgré les efforts d’adaptation et d’atténuation, subit des pertes et dommages considérables liés au réchauffement climatique du fait, notamment, de sa façade Atlantique de 700 km’’, a souligné la conseillère technique.
Selon Boubacar Fall, vice-président du Comité national sur les changements climatiques (COMNACC), ”la question des pertes et dommages s’est invitée comme un troisième pilier, en plus de l’adaptation et de l’atténuation”, estimant qu’il ”est donc impératif de trouver les voies et moyens de quantifier ces pertes et dommages’’.
Des fonds existent au niveau international, mais pour y accéder, a t-il expliqué, il faut des documents bien structurés. ‘’Il faut évaluer, il faut quantifier pour prouver que notre adaptation à atteint ses limites et qu’en conséquence nous voulons des ressources pour pouvoir prendre en charge les pertes et dommages causés par le changement climatique’’, a-t-il soutenu.
LE DOCUMENTAIRE ”20 ANS APRES” DE MOUSSA TOURE PRIME AU FESTIVAL DU FILM DE KAZAN
Le film ‘’20 ans après’’ du réalisateur sénégalais Moussa Touré a été primé à la vingtième édition du festival international du film de Kazan dénommé ‘’Altyn Minbar’’ qui s’est déroulé du 6 au 11 septembre dans la capitale du Tatarstan, en Russie
Le film ‘’20 ans après’’ du réalisateur sénégalais Moussa Touré a été primé à la vingtième édition du festival international du film de Kazan dénommé ‘’Altyn Minbar’’ qui s’est déroulé du 6 au 11 septembre dans la capitale du Tatarstan, en Russie, a appris, jeudi, l’APS des organisateurs.
Le long métrage de Touré, président de l’Association des cinéastes sénégalais et associés (Cinéseas), a reçu le prix du meilleur documentaire.
”Cette année, le débat du jury a porté sur trois œuvres. La commission a réussi à déterminer le gagnant. Il s’agissait du film +20 ans après+ de Moussa Touré du Sénégal’’, a dit le Saoudien Misphera Almusa membre du jury sur le site du festival.
Le documentaire gagnant est une ode à la résilience consacrée à Francine, un ancien enfant soldat de la République démocratique du Congo ex Zaire qui, à l’âge de 12 ans, s’est engagé pendant la guerre de 1997 dans l’armée et démobilisé quelques années plus tard.
Dans une vidéo publiée sur le réseau social Watshapp, Moussa Touré a dédié son prix à sa défunte mère, décédée en 2022, six mois avant la fin de la réalisation du film.
‘’je voudrais remercier aussi le cinéma sénégalais parce que c’est le cinéma sénégalais qui m’a façonné’’, a dit le réalisateur tout en remerciant la direction de la cinématographie.
Pour lui, ‘’le Kazan, le Tatarstan et l’Afrique ont quelque chose de commun’’.
Le cinéaste était accompagné du secrétaire permanent du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuel (Fopica) Alioune Kéba Badiane.
Le festival connu aussi sous le nom de ‘’Festival international du cinéma musulman de Kazan’’ a reçu la participation de cinéastes de 47 pays avec une sélection de 144 films dont 51 étaient en compétition dans les différentes catégories.
Selon les organisateurs, tous les films présentés reflètent ‘’des valeurs spirituelles et morales universelles et des traditions culturelles qui véhiculent les idées de rétablissement de la paix, de tolérance religieuse et d’humanisme’’.
Avec sa devise ‘’Par le dialogue des cultures – vers une culture du dialogue’’, le festival du film de Kazan créé en 2005 appelle ‘’le monde entier, dans le langage du cinéma, à l’amitié et à la coopération entre les représentants de toutes les nationalités et religions’’.
LA DISSOLUTION DE L’ASSEMBLEE NATIONALE A LA UNE DE LA PRESSE DU JOUR
Les parutions de ce mercredi comment la dissolution de l’Assemblée nationale et la convocation d’élections législatives anticipées le 17 novembre
Dakar, 13 sept (APS) – La dissolution de l’Assemblée nationale et la convocation d’élections législatives anticipées le 17 novembre sont largement commentées par les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Il n’y a pas eu de surprise. Le président de la République a dissous l’Assemblée nationale. Dans un message à la nation de 13 minutes, dans son costume africain sombre, il a donc décidé de rebattre les cartes. Mais d’abord en procédant à une véritable plaidoirie pour justifier sa décision. Il a fait état de blocage de sa politique par la majorité parlementaire qui a +décidé de ramer à contrecourant de la volonté du peuple Sénégalais, pourtant clairement exprimée au soir du 24 mars 2024’’, note le quotidien Bës Bi.
‘’Diomaye met fin au suspense’’, selon Sud Quotidien qui écrit : ‘’Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a finalement mis fin au suspense en annonçant lors de son message à la Nation d’hier, jeudi, la dissolution de l’Assemblée nationale et la tenue des élections législatives anticipées le 17 novembre. Annonçant également la publication d’un rapport validé par la Cour des comptes sur la mauvaise gestion de son prédécesseur. Le chef de l’Etat a accusé l’Assemblée nationale de se détourner du Peuple pour promouvoir le culte du blocage et ainsi entraver la mise en œuvre d base duquel il a été élu’’.
EnQuête parle d’une ‘’première historique’’ au Sénégal.
‘’Si la dissolution est une prérogative constitutionnelle du chef de l’État et que tout le monde s’attendait à une dissolution de la présente législature, il faut noter que la méthode a été fortement décriée. En tous les cas, par son acte, le Président Diomaye entre dans les annales en devenant le premier président de la République au Sénégal à dissoudre l’Assemblée nationale. Souvent cité comme étant le seul précédent, 2001 est un mauvais exemple. À l’époque, Abdoulaye Wade avait fait adopter par référendum une nouvelle Constitution et avait profité des dispositions transitoires qui lui avaient permis d’aller aux législatives sans dissolution préalable de l’Assemblée nationale. C’est donc pour la première fois de son histoire que le Sénégal va rester soixante jour sans Assemblée nationale’’, souligne le journal.
L’Info voit cette dissolution comme ‘’le coup de grâce de Diomaye à Benno’’, majoritaire à l’Assemblée nationale. ‘’Sans aucune surprise, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a prononcé la dissolution de l’Assemblée nationale et convoqué par la même occasion, les prochaines législatives le dimanche 17 novembre 2024’’, dit le journal.
Selon cette publication, ‘’c’est un Bassirou Diomaye Diakhar Faye visiblement revanchard qui s’est adressé hier à la nation, pour porter publiquement le coup de grâce au régime déchu de Macky Sall. Tout dans la gestuelle du chef de l’Etat s’est révélée grave, pour annoncer dès le départ, ce qui devait être les derniers instants de la représentation nationale. Et ce que tout le monde redoutait, arriva enfin. Le président de la République, sans sourciller, a prononcé la dissolution de la représentation nationale’’.
Pour Le Quotidien, ‘’Bassirou Diomaye Faye valide la volonté de Ousmane Sonko’’. ‘’Si certains avaient espéré que la dissolution de l’Assemblée allait être prise après la Déclaration de politique générale, la divine surprise ne s’est pas produite : le Président a acté la dissolution de l’institution et validé le refus du Premier ministre de se soumettre à cet exercice constitutionnel. Si BDF se défend d’avoir +dupé+ le Peuple sénégalais, cet engagement non respecté va le poursuivre durant on quinquennat, comme Macky Sall qui n’avait pas réduit son mandat après avoir pris un tel engagement. On lui a toujours rappelé qu’une parole présidentielle est sacrée’’, note la publication.
La dissolution de l’Assemblée nationale ‘’était devenue un secret de Polichinelle’’, selon le quotidien L’As sur fond d’interrogation : ‘’’’Mais dans un contexte politico-social peu reluisant, surtout avec la recrudescence de l’émigration irrégulière, le Président Bassirou Diomaye Faye ne prend-il pas un risque avec ces prochaines élections législatives prévues le 17 novembre prochain?’’.
‘’Aux urnes, le 17 novembre !’’, s’exclame à la Une Le Soleil, qui rappelle, dans un éditorial intitulé ‘’Clarifications’’ : ”Un pouvoir qui s’installe, c’est toujours un nouveau départ. En mettant le bulletin du nouvel élu dans l’urne, les électeurs ont aussi pris le soin de glisser dans l’enveloppe leurs frustrations et leurs espoirs. Ils élisent pour changer. Ils élisent pour fixer un autre cap. Ils élisent pour prendre un… nouveau départ’’,
‘’Or, souligne l’éditorialiste, comment changer les choses quand une ancienne majorité, en rupture avec la nouvelle confiance exprimée par nos compatriotes, en mars dernier, s’accroche à ses privilèges et plante des clous sur le chemin de cette espérance de mieux-être ? La majorité sortante a montré, par son rejet du projet de loi visant la dissolution du Conseil économique sociale et environnemental et du Haut conseil des collectivités territoriales et par son refus, auparavant, du débat d’orientation budgétaire, toute sa capacité d’obstruction. Le président de la République a besoin d’une majorité confortable pour dérouler son programme’’.
KEEMTAAN GI - DANSE SUR DES CADAVRES
Dans mon si beau pays, la vie y est tout sauf morose. On s’y « enjaille » et s’y encanaille joyeusement. Il est l’un des rares au monde où l’on peut s’éclater en boite la nuit jusqu’à l’aube, reluquant d’admirables popotins de dames au rythme d’un savoureux et ensorceleur «Lembël », et se diriger gaillardement le lendemain à la grande prière en bonne place près de l’imam et tirant un chapelet kilométrique que l’on échangera le soir avec de phosphorescentes perles qui vous feront perdre le peu qu’il vous reste de respectabilité. Vous voulez un dessin ? Nos rues sont un kaléidoscope de couleurs sensuelles avec de gracieuses dames marchant avec poésie. Et gare aux yeux qui pourraient sortir de leurs orbites. Passons ! Tout cela pour résumer le caractère contorsionniste et reptilien d’une société en putréfaction morale et intellectuelle et où tout fout le camp. La dignité, la discrétion, la loyauté, le respect de la parole donnée et où personne ne se suffit de ce qu’il possède, tout le monde se livrant à une course effrénée aux jouissances. Plus on s’enrichit, plus on en veut encore et encore. Conséquence :tout s’est désagrégé. On regarde par-dessus l’épaule ou le mur du voisin, convoitant ce qu’il a ou ce qu’il bouffe et que l’on ne possède pas. On se met dans une folle concurrence avec lui. Nous avons une société exhibitionniste et du m’as-tu vu à outrance et où chacun veut être à la place de l’autre. Sauf si cet autre est en prison où à l’hôpital, bien sûr ! C’est symptomatique qu’après tout ce que ce pays a vécu, des néo-opposants nombrilistes viennent danser sur des cadavres encore chauds de victimes de l’émigration irrégulière pour se positionner. Le problème de l’émigration irrégulière, plus qu’une question politique ou économique, est plutôt le reflet d’une de nos vilaines tares. Beaucoup de ces personnes qui meurent au fond de l’océan ou qui tentent leur vie sur les routes du Nicaragua sont loin d’être des crève la-faim. Ce sont pour la plupart des gens dévorés par la cupidité et ne se suffisant pas de ce qu’ils possèdent. Des victimes d’une société de réjouissances excessives avec ce fameux « Pukare » qui tue et brise des vies. Post Scriptum. A tous ces messieurs et dames qui vocifèrent parlant de choses qu’ils ignorent comme ce parjure prêté à Serigne Bass et qui n’a fait aucun serment, on leur dit d’aller se rhabiller en citoyens ordinaires. A ces parlementaires d’une opposition aigrie, bête et méchante, bon débarras ! Pour le reste, nous conseillons à Diomaye et Sonko de desserrer l’étau et faire respirer l’économie nationale très mal en point avec des entreprises à l’agonie et des prix qui montent de façon vertigineuse ! Ils doivent redonner confiance pour ne pas briser l’espoir. Le 17 novembre, c’est déjà maintenant ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
MINISTERE AFFAIRES RELIGIEUSES DIOMAYE FAYE VA NOMMER UNE PERSONNE UNANIMEMENT ACCEPTEE
Devant le Khalife général des Tijanes, Serigne Babacar Sy Mansour, ce jeudi 12 septembre 2024, à Tivaouane, le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye a dit avoir, enfin, trouvé la personne idéale, qui fait l’unanimité, pour coordonner la pratique religieuse au Sénégal. « Nous sommes, au sortir d’une très large concertation en train de mettre la dernière touche pour, sous peu, officialiser ce choix unanime qui fera le tour des foyers religieux pour susciter une démarche commune susceptible de conduire une vision qui rassemble en rassurant », a indiqué le chef de l’Etat qui a réaffirmé ses ambitions pour tous les foyers religieux. Décidément, il n’y en que pour ceux-là ! Serigne Maodo Sy Dabakh, s’exprimant au nom du Khalife général des Tijanes, de souligner : « Président, le Khalife est fier de vous, nous avons une bonne impression de vous. Cheikh Babacar Sy Mansour promet de faire de son mieux pour vous aider à réussir vos projets, à la satisfaction du peuple sénégalais ». Serigne Babacar Sy Mansour a indiqué au président de la République son souhait de la saisir dans les tous prochains jours de son intention de recommander 48 heures de prières aux Sénégalais. Une occasion pour Bassirou Diomaye Faye, face à ce qu’il qualifie de « suicide en mer, sur les côtes espagnoles », de solliciter davantage les prières des hommes de Dieu pour la conscientisation des jeunes candidats à l’émigration irrégulière afin qu’ils sachent qu’ils sont partie prenante de la construction de leur pays. Au nom du Khalife général et du comité d’organisation du Mawlid, Serigne Habib Sy Borom Daradji a exprimé sa satisfaction au chef de l’Etat par rapport au respect de l’ensemble des engagements pris pour un bon déroulement de l’événement ». Diomaye Faye et sa délégation se sont ensuite recueillis au mausolée de Cheikh Al Seydi Hadji Malick Sy (RTA), avant d’aller prier dans la mosquée Cheikh Al Seydi Khalifa Aboubacar Sy.
LEGISLATIVES DE NOVEMBRE : ARC D’ANTA BABACAR NGOM VEUT UNE COHABITATION
La fixation des élections législatives au 17 novembre prochain a fait sortir la candidate à la Présidentielle de 2024 Anta Babacar Ngom de sa retraite politique. A travers sa formation politique Alternative pour la Relève Citoyenne (ARC), elle appelle d’ores et déjà à la mobilisation pour « barrer la route à ces manœuvres de force et de protéger nos institutions en imposant la COHABITATION au régime actuel ». ARC et Anta Babacar Ngom estiment que « le 17 novembre 2024, il ne s’agira pas simplement d’une élection. Il s’agira de l’avenir de notre démocratie. Il s’agira de dire que nous, citoyens sénégalais, refusons des pratiques qui mettent en péril nos acquis républicains. Mobilisons-nous pour un Sénégal où le pouvoir n’est plus un monopole, mais une responsabilité partagée, contrôlée et équilibrée ! ». Ils ajoutent qu’ « en choisissant la date du 17 novembre 2024, le chef de l’État a pris le minimum de ce que la loi lui conférait pour organiser des élections transparentes et apaisées. Mais malheureusement, là encore, la ruse politique a pris le dessus sur le compromis politique et le dialogue inclusif. Ce qui s’est produit aujourd’hui est un signal d’alarme. Le moment est venu de dire “Non” à la dérive autoritaire en gestation. Les Sénégalais sont mis devant leurs responsabilités. La démocratie, pour être équilibrée et juste, doit être en mesure de s’autoréguler. C’est pourquoi l’Alternative pour la Relève Citoyenne appelle à la mobilisation sans précédent ». Evoquant la dissolution de l’Assemblée nationale, ARC pense que « si la légalité de l’acte posé par le Président de la République ne souffre d’aucune contestation, la forme rompt de façon flagrante avec les principes d’éthique républicaine et d’élégance démocratique que nous sommes en droit d’attendre de la plus haute magistrature de notre pays. Le précédent est dangereux et inquiétant. Il s’agit de la remise en cause de la valeur de la « Parole présidentielle » et mieux de la « signature Présidentielle ». Un Président de la République ne ruse pas!
MARCHE UEMOA LE SENEGAL RECHERCHE 40 MILLIARDS
Le Sénégal va à nouveau, ce vendredi 13 septembre, sur le marché financier de l’Uemoa pour chercher un pactole de 40 milliards de frs. L’émission est constituée de bons et obligations de Trésor émis par voie d’adjudication. 25% du montant mis en adjudication est offert sous forme d’offres non compétitives. La date d’échéance est fixée au dimanche 16 septembre 2024.
GUY MARIUS,LE POLICIER ET LE GENERAL TINE
Le policier dont le véhicule est immatriculé DK-7578-W se maudira ce jeudi 12 septembre d’avoir eu sur son chemin un certain Guy Marius Sagna. L’ex-député l’a pris en flagrant délit de corruption vis-à-vis par un conducteur de taxi immatriculé AA-374-RL. « Un policier garé sur le pont de l‘Emergence aujourd’hui arrête un taxi. Il lui demande des pièces. Il s’en va puis le chauffeur prend de l’argent et le suit. Il revient et rallume sa voiture. Le chauffeur dit lui avoir remis de l’argent. Je n’ai aucune raison d’en douter. Nous sommes des millions à en être témoins tous les jours devant notre indifférence. Il y a eu corruption. Tant que ces corruptions de certains agents des forces de défense et de sécurité, du service des visites techniques, du passage du permis de conduire continueront, nous continuerons à compter nos morts dans les accidents » écrit Guy Marius Sagna. Qui a réussi à faire parler le général Jean Baptiste Tine. « Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique remercie l’honorable député Guy Marius Sagna pour avoir signalé un acte de corruption impliquant un policier. Une enquête est en cours pour identifier les personnes en cause et appliquer les sanctions nécessaires le cas échéant. Nous restons fermement engagés contre la corruption et invitons les citoyens à signaler de tels actes sur notre ligne dédiée. Ensemble, construisons une société plus juste et transparente » a réagi le ministre de l’Intérieur sur X. Bravo, général Jean-Baptiste Tine !
LA SENELEC PLONGE LE PAYS DANS LE NOIR
Pendant plus de six heures ce jeudi, le Sénégal est resté sans électricité. Un incident majeur est survenu au poste électrique de la centrale de 90 000 volts de Hann, provoquant la perte temporaire du réseau interconnecté de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS). Cet incident a entraîné des perturbations importantes dans la fourniture d’électricité, affectant les clients desservis par ce réseau un peu partout à travers le pays. En réponse à la coupure d’électricité à Dakar et dans certaines régions, la Société nationale d’électricité (Senelec) a communiqué que l’incident a été causé par un problème survenu hier matin au poste de Hann, entraînant la perte du réseau interconnecté de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et des perturbations dans la distribution de l’électricité. La Senelec a présenté ses excuses pour les désagréments occasionnés et a précisé que « conformément au plan de reprise de service, les équipes sont déployées sur le terrain pour une gestion efficace de cet incident et pour réalimenter les clients impactés dans les meilleurs délais ». Finalement, c’est vers 19 heures, et alors que les Sénégalais se demandaient s’ils allaient pouvoir suivre l’adresse à la Nation du président de la République, que l’électricité est revenue.
CAPITAL HUMAIN ET ENJEUX DE GOUVERNANCE AU COEUR DE LA DEUXIÈME UNIVERSITÉ D’HIVERNAGE DU SUTSAS
Le Syndicat unitaire des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas) a démarré, lundi à Rufisque, son Université d’hivernage sur le thème : «Le capital humain et les enjeux de gouvernance sanitaire et sociale : contribution du Sutsas.»
Le Syndicat unitaire des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas) a démarré, lundi à Rufisque, son Université d’hivernage sur le thème : «Le capital humain et les enjeux de gouvernance sanitaire et sociale : contribution du Sutsas.» Cette deuxième édition va permettre de confronter les idées des différentes personnalités pour faire évoluer le secteur.
Le Syndicat unitaire des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas) a démarré, lundi à Rufisque, son Université d’hivernage sur le thème : «Le capital humain et les enjeux de gouvernance sanitaire et sociale : contribution du Sutsas.» Une seconde édition qui intervient après une première auréolée de succès en 2023, selon les organisateurs. Spécialistes de la santé, universitaires, acteurs de la Société civile et responsables en provenance des 14 régions ont ainsi pris part à la cérémonie inaugurale à la salle du Cnfa baptisée, pour la circonstance, «Amphithéâtre Sidya Ndiaye», en hommage au défunt syndicaliste. Le discours d’ouverture a été prononcé par Samba Cor Sarr, directeur de Cabinet du ministre de la Santé et de l’action sociale. «L’Université d’hivernage est un espace libre de confrontation d’idées en vue de s’enrichir mutuellement, de combler des gaps et de partager des idées, des connaissances et des compétences s’il y a lieu», a indiqué Mballo Dia Thiam, à la fin de la leçon inaugurale prononcée par l’ancien ministre de la Santé Abdou Fall. «En tant que ministre de la Santé, Abdou Fall a joué un rôle crucial dans la mise en place de réformes visant à améliorer le système de santé du Sénégal», a témoigné M. Thiam, citant, entre autres, l’organisation des 1ères Assises de la santé, l’octroi des frais de mémoire, l’augmentation de la motivation nationale. «Les travailleurs de la santé et leurs organisations représentatives ont le devoir d’envisager l’avenir du mouvement syndical dans le secteur sous de nouveaux auspices», a souligné l’ancien ministre, prônant pour ce faire une réunification du mouvement syndical. «Dans ce cadre, le Sutsas, qui est héritier d’une histoire et d’une culture syndicales (…), a un grand rôle à jouer dans l’actualisation d’une démarche syndicale rénovée. D’abord dans le cadre de la réunification des travailleurs du secteur de la santé et de l’action sociale, et en même temps jeter les bases de la reconstruction de l’unité des membres de tous les corps dans une entité nationale fédérée», a ainsi exhorté M. Fall, appelant les syndicats à s’inspirer des modèles syndicaux occidentaux et des pays africains anglo-saxons. «Le syndicalisme de développement, l’option doctrinale du Sutsas, pourrait marquer une évolution qualitative dans ce sens de se faire au syndicalisme d’investissements», a relevé dans cette dynamique l’ancien ministre sous Abdoulaye Wade. C’est sur cette question et d’autres aussi que vont tourner les sessions de cette édition qui va se poursuivre jusqu’au 12 septembre.
ADIEU DIDIER, ON T’AIMAIT BIEN
Didier Roustan nous a quittés dans la nuit de mardi à mercredi à 66 ans. Le journaliste novateur et passionné a inspiré depuis ses débuts en 1976 à Téléfoot des générations de suiveurs. ...
Didier Roustan nous a quittés dans la nuit de mardi à mercredi à 66 ans. Le journaliste novateur et passionné a inspiré depuis ses débuts en 1976 à Téléfoot des générations de suiveurs. So Foot lui doit beaucoup. Sa triste disparition nous laisse un peu orphelins.
S’il existe un « esprit So Foot », alors Didier Roustan y a beaucoup contribué. Directement ou de façon plus subliminale. La transversalité Foot et Culture (musique, cinéma, littérature, médias, politique, anthropologie) chère à So Foot, Didier l’avait déjà promue dès la fin des années 1970 quand il officiait à l’émission Télé Foot 1.
Révolution Rock !
Avec une bonne dose d’humour et de rock en stock, le maverick arrivé de Cannes à 18 ans en 1976 avait tout simplement dynamité le sport à la télé de papa, bien coiffée avec la raie au milieu. Avec Queen, les Who ou Led Zep en fond sonore, Didier scénarisait les résumés de finales de la FA Cup en images accélérées ou en arrêtant pile sur un plan fixe un tir de Stapleton… « Et alors ? But ou pas but ? Suspense… » Et but, bien sûr, sur le riff de Whole Lotta Love ! Delio Onnis est dans la surface de réparation adverse comme dans son salon ? Et bingo ! Didier, le beau gosse au teint mat, interviewe le goleador argentin sur la pelouse du stade de la Vallée du Cher du FC Tours, dans les 16 mètres aménagés comme une salle de séjour ! Avec sofa, table basse, téléviseur, commode, luminaire et téléphone. On était très, très loin de la tisane dominicale de Stade 2.
La pratique du ballon rond exercée comme libéro à un niveau plus qu’honorable au niveau régional avec les Cadets de l’AS Cannes (champions du Sud-Est), avec même un appel du pied de Robert Domergue, le coach des A de Cannes alors en D2, pour aller s’entraîner avec les pros, lui apportera à la télé l’expertise affûtée du ballon rond. Parce que c’est la voie du journalisme qu’il choisira plutôt que de passer pro, une ambition qu’il n’a jamais eue. Dans un entretien pour So Foot dans le numéro 194 paru en mars 2022, Didier s’était penché avec introspection sur ce poste de libéro qui dépassait son admiration pour le classieux Franz Beckenbauer : « Libéro, parce que je suis Balance, un signe d’air, avec un besoin permanent de liberté et comme le mot libéro veut dire “libre”… C’est celui qui doit plus qu’un autre analyser l’ensemble du jeu et qui doit compenser, assumer de grandes responsabilités à un poste où on est gardien bis, l’avant-dernier rempart. Libre et responsable, ça convenait bien à mon caractère, car je suis très collectif. J’ai toujours été un peu “révolté”, contre toutes formes d’injustice, j’ai passé ma vie à me dévouer pour les autres et pour aider chaque fois que j’ai pu aider. J’aime bien m’occuper des autres. » Et il le prouvera plus tard au sein de l’AIFP et à la tête de Foot Citoyen.
La Roustanie
À sa passion enragée du football, le libéro fan de Kaiser Franz, donc, cultive le goût du beau football offensif incarné par Pelé, son idole d’enfance, et par Johan Cruyff, son héros d’adolescence. La révolution Roustan, admirateur de Che Guevara, tenait aussi au fait que Didier était un enfant du rock, de la télé et de mai 68. Ce cocktail détonnant a fait germer une culture foot à la française originale, esthétique et rock’n’roll. Avec lui, parmi d’autres innovateurs, notre passion foot est devenue « sensibilité » foot. Un univers commun où on se retrouve à vibrer de joie ou de tristesse à travers les dribbles de Diego, le col relevé de Canto, l’Ajax 2019, l’OM de Bielsa, les larmes de Baggio, le Ballon d’or de Modrić, les bitures de Grealish, le Don’t Look Back in Anger jouée par la Garde républicaine au Stade de France, la Bombonera sous la pluie, les pitreries de Yamal et Williams ou les punchlines d’Omar da Fonseca… Didier était porteur de toute cette poésie foot partagée entre initiés et forcément incomprise du grand public.
‘’J’ai toujours été un peu “révolté”, contre toutes formes d’injustice, j’ai passé ma vie à me dévouer pour les autres et pour aider chaque fois que j’ai pu aider. J’aime bien m’occuper des autres’’. Didier Roustan dans So Foot en mars 2022
Didier a été un compagnon de route du So Foot des tout débuts. Tout comme Pierre-Louis Basse (Europe 1), Darren Tulett (Canal +) ou Christophe Crénel (Ouï-FM), il a été une sorte de parrain un peu distant, mais souvent bienveillant à faire la promo de ce magazine nouveau et footraque dans lequel il se reconnaissait sans doute un peu. En 2022, avant de lancer son application sur la Roustanie, il avait émis le souhait de cet entretien à So Foot et sa bande d’allumés connectés à la même « sensibilité foot ». Pour nous, il avait balayé sa vie, son œuvre, plutôt que sa « carrière », un mot qui le définissait si mal malgré un parcours majeur à TF1, Canal + et France Télévision.
Rare journaliste à s’être opposé à Bernard Tapie du temps de Téléfoot qu’il dirigeait (« Tapie voulait avoir Téléfoot avec lui »), il a aussi féminisé son service des sports en imposant Marianne Mako, la protégeant ensuite des critiques. Sur Canal, on se souviendra de ses reportages omnisports au long cours, Mag Max, sur le foot, la boxe, le cyclisme ou la NBA, et lors du Mondial US 1994, il avait eu l’idée sensas de commenter les matchs avec son pote Éric Cantona, tous deux casquettes à l’envers. Pas mal pour un gars qui ne parlait aucune langue étrangère, mais qui baragouinait à merveille l’anglais, l’espagnol et l’italien ! Sa situation professionnelle majuscule, il l’a abandonnée pour se lancer en 1995 avec Cantona et Maradona dans l’aventure de l’AIFP (Association internationale des footballeurs professionnels), syndicat de joueurs éphémère qui s’est achevé dans l’échec et la dépression en 1999…
Foot Citoyen, sa fierté
Revanche posthume : Didier nous a quittés à l’orée de la saison 2024-2025 démentielle et surchargée, fustigée par beaucoup de grands coachs et joueurs, tel Kevin De Bruyne. En 1995, Diego et Canto dénonçaient déjà au sein de l’AIFP les cadences infernales… Mais comme Didier a le goût des autres, il lance en 2003 l’association Foot Citoyen, sans doute l’engagement public personnel dont il était le plus fier et dont il voulait qu’on se souvienne : « Comme je suis con comme la lune, je sors épuisé d’un combat pour repartir dans un autre combat ! Mon côté Don Quichotte, oui. Y a une forme de naïveté… Foot Citoyen, c’était une association qui prône les valeurs de respect, de fair-play et de tolérance dans le football amateur, notamment auprès des jeunes. Foot Citoyen s’est arrêté en 2017 : 15 ans de bénévolat intense, à dormir souvent sur la moquette, comme du temps de l’AIFP, et qui m’a coûté l’autre bras. J’y croyais et j’ai fait de nombreux dons, presque 250 000 de ma poche… J’ai pris beaucoup de risques pour ces deux “combats”, l’AIFP et Foot Citoyen. C’est mon côté engagé et ça représente près de 20 ans de ma vie quand même. »
L’Équipe TV avait fini par le canoniser de son vivant avec le titre de président à vie de L’Équipe du soir. El Presidente aurait mieux convenu à ce dingue de foot sud-américain (« La Roustanie, c’est un pays virtuel vers les côtes Atlantique de l’Amérique du Sud, aux environs de Montevideo, Buenos Aires, São Paulo ») qui allait constamment se ressourcer en Argentine, humer l’atmosphère populaire des stades du pays. On l’a souvent caricaturé en pépé grincheux du football actuel, soi-disant nostalgique invétéré du football « d’avant ». Mais derrière cette posture de Tatie Danielle qu’il surjouait avec humour, Didier neutralisait plutôt la dictature de l’instant, intolérante et versatile, pour s’inscrire dans le temps long et établir à travers les héros et les grandes équipes du passé la permanence du talent, du beau. Avec le souci fétichiste des beaux maillots ou des beaux gestes !
Didier vénérait ainsi Pelé et Maradona, mais sans jamais sous-évaluer les cracks plus actuels comme Messi, Iniesta, Pirlo ou Benzema. En 2023, la sortie de son livre Puzzle (Editions Marabout) et la longue tournée promotionnelle qui a suivi auront été l’occasion pour lui de rencontrer ses nombreux admirateurs, ses « braves » comme il les appelait au moment de ses vidéos fourmillant de digressions sur le site de L’Équipe tout au long des années 2010. « Au fond de moi, je suis toujours comme le titre de la chanson de Paul Simon ‘Still crazy after all these years », glissait-il l’œil malicieux. Filant les métaphores musicales, Didier citait souvent une autre de ses chansons préférées, Long Time Gone, de Crosby, Stills & Nash, qui « parle de ce long moment difficile avant l’aube où tu revisites le long chemin parcouru et celui qui reste à accomplir ». Le long chemin parcouru de Didier aura été un accomplissement.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 13 SEPTEMBRE 2024
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Le Soleil, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, EnQuête, Libération, L'As, Le Quotidien, L'Observateur, Bes Bi le jour
Baadoolo - Ça nara dpgera !
Bon, bettoul kenn nak ! Dpg dou am. Té Ousmane waxonna ko. Tioowli tioowli, Diomaye savait qu’il n’y aurait pas de grand oral. Les députés de Benno et tous les Sénégalais aussi. Ils ont décidé daal que ça nara dpgera ! Il faudra remixer «Signature» de Ndèye Seck parce que la main de Diomaye n’a pas tremblé quand il imposait le 13, quand il rappelait ses prérogatives constitutionnelles. OK. Aytia nous dem élections. Que le meilleur gagne !
Corruption présumée d’un policier Le «yoolé» de Guy Marius salué par le ministère de l’Intérieur
C’est le premier gros poisson qui a mordu à l’hameçon de la lutte contre la corruption. Il s’agit d’un policier qui a été dénoncé par Guy Marius Sagna et que les services de Jean Baptiste Tine ont salué. «Le ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique remercie l’honorable député Guy Marius Sagna pour avoir signalé un acte de corruption impliquant un policier. Une enquête est en cours pour identifier les personnes en cause et appliquer les sanctions nécessaires le cas échéant», a posté le ministère. Avant d’ajouter : «Nous restons fermement engagés contre la corruption et invitons les citoyens à signaler de tels actes sur notre ligne dédiée.» Un chauffeur de taxi aurait remis de l’argent à un agent de la circulation à hauteur du pont de l’émergence ce jeudi.
Coupure générale d’électricité Les explications de la Senelec
Une coupure d’électricité de plus de 6h de temps a touché plusieurs localités du pays, ce jeudi 12 septembre. Dans un communiqué, la Société nationale d’électricité (Senelec) a fait savoir qu’il s’agit d’un incident. «Senelec informe son aimable clientèle qu’un incident survenu ce matin au poste de Hann a entraîné la perte du réseau interconnecté de l’Omvs et des perturbations sur la distribution de l’électricité. Senelec présente ses excuses à sa clientèle pour ces désagréments indépendants de sa volonté», lit-on dans la note. Finalement, c’est un peu avant 19h que l’électricité a été rétabli, causant ainsi beaucoup de désagréments aux usagers.
Dissolution de l’Assemblée - Malick Gakou applaudit et attend une majorité absolue aux Législatives
Depuis Londres, Malick Gakou soutient «parfaitement la décision du président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale». Selon le leader du Grand parti, «en choisissant le changement systémique» à travers l’élection du Président Bassirou Diomaye Faye au premier tour, le peuple sénégalais a décidé «d’amorcer les mutations et transformations pour changer le Sénégal de manière irréversible». Il trouve donc cette décision «historique» qui «appelle à la responsabilité du peuple sénégalais à donner la majorité absolue au président de la République et à sa majorité politique sous la conduite du Premier ministre Ousmane Sonko avec une victoire éclatante aux prochaines élections législatives».
Fonds de solidarité africain Abdourhamane Diallo confirmé au poste de Directeur général
Assurant depuis 2023 l’intérim, après le décès de son prédécesseur malien, Abdourhamane Diallo a été confirmé au poste de Directeur général du Fonds de solidarité Africain (Fsa). Il a été choisi au terme d’un long processus d’appel à candidatures, de sélection et d’audition devant les administrateurs. Le cadre sénégalais a été, ces dernières années, la pièce maîtresse du Fsa, en tant que Directeur central en charge des Finances. Il avait par ailleurs, en charge la mobilisation des ressources et l’élargissement de la base actionnariale du Fsa. Ayant une expérience éprouvée dans les levées de fonds, l’ingénierie et l’organisation, il a été le principal artisan de la certification du Fonds à la norme ISO 9001 Version 2015. M. Diallo a également mené l’Institution à la notation financière internationale. Sa nomination à cette fonction, illustre ainsi la qualité excellente de l’expertise sénégalaise au sein des Institutions internationales et contribue au rayonnement de notre pays.
Affaire Cheikh Omar Diagne Le préfet de Dakar interdit la manifestation de ce vendredi
Serigne Modou Mbacké Bara Dolly et ses camarades, qui avaient prévu pour ce vendredi, une manifestation pour dénoncer les propos tenus par Cheikh Omar Diagne contre des chefs religieux du Sénégal, dont Serigne Touba et Mame El Hadj Malick Sy, vont devoir déchanter. Le préfet de Dakar a en effet, interdit la manifestation. Et pour motiver sa décision, il a évoqué des «risques réels de troubles à l’ordre public, entrave à la libre circulation des personnes et des biens». Pour rappel, la manifestation était prévue après la grande prière du vendredi à la mosquée Massalikoul Djinane de Colobane.
LES ETATS-UNIS SOUTIENNENT DEUX SIÈGES PERMANENTS POUR L'AFRIQUE AU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L'ONU
Cette proposition s'inscrit dans la volonté d'offrir une plus grande représentativité à l'Afrique au sein de cet organe clé des Nations unies, mais se heurte aux défis liés à l'avenir du droit de veto et à l'équilibre des pouvoirs.
Les Etats-Unis ont annoncé jeudi leur soutien à la création de deux sièges permanents au Conseil de sécurité de l'ONU pour des pays africains, mais sans droit de veto, dans le cadre d'une réforme hypothétique de cet organe clé des Nations unies.
"Les Etats-Unis soutiennent la création de deux sièges permanents pour l'Afrique au Conseil", a déclaré l'ambassadrice américaine à l'ONU Linda Thomas-Greenfield lors d'une conférence organisée par le centre de réflexion Council on Foreign relations. En septembre 2022, le président Joe Biden avait donné un nouvel élan aux discussions sur la réforme du Conseil, soutenant à la tribune de l'Assemblée générale la revendication de sièges permanents pour l'Afrique et l'Amérique latine, sans autre précision à l'époque.
Cela s'ajoute à leur soutien pour des sièges permanents réclamés par le Japon, l'Allemagne et l'Inde. Le Conseil de sécurité compte 15 membres: cinq permanents (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Chine, Russie) qui détiennent un droit de veto et dix élus pour deux ans qui représentent les différentes régions géographiques, dont trois pour l'Afrique. "Le problème est que ces sièges élus ne permettent pas aux pays africains d'apporter le bénéfice de leur connaissance et de leur voix au travail du Conseil", a estimé Linda Thomas-Greenfield.
Elle a par ailleurs plaidé pour un siège non permanent pour les petits Etats insulaires en développement, sans préciser le nombre total de membres permanents et non permanents que pourrait compter le Conseil. Si la plupart des Etats membres de l'ONU reconnaissent l'injustice de la représentation au Conseil de sécurité largement héritée de l'après-Seconde Guerre mondiale, la question de sa réforme est un véritable serpent de mer à l'aboutissement plus qu'incertain compte tenu des vues diverses sur la future composition et l'avenir du droit de véto.
Cette réforme nécessiterait l'adoption puis la ratification par deux-tiers des 193 Etats membres, dont les cinq membres permanents du Conseil. Un des points les plus délicats est l'avenir du droit de véto des membres permanents. "Nous avons dit par le passé que nous ne soutenons pas l'extension du véto et que nous ne soutenons pas l'abolition du véto, et cette position n'a pas changé", a insisté un haut responsable américain jeudi.